Une perle parmi les cailloux [PV Nicolas]

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Nicolas & Léonie

L'ombre de vos vies Vegastar

C'est bien pour ça que j'ai fuis l'université, je tiens pas à recroiser leurs visages

Je savais très bien de qui il voulait parler en particulier. J'aurais beau changé de cercle sociale le problème serait toujours le même je n'avais aucune confiance en moi, je pourrais être amie avec la reine d'Angleterre que je trouverais le moyen d'avoir des soucis. Je me plongeais dans le menu, au moins nous étions pareils, un petit appétit. Je me souvenais des fois où avec des amis on se retrouvait dans un restaurant pour se faire des soirées fondus ou choucroute. Nicolas mangeait pour deux, ce qui était horrible parce qu'il était mince, moi je faisais des excès je grossissais en un clin d’œil. Je pourrais aussi faire du sport pour éviter de ressembler rapidement à une baleine mais bon je n'aimais pas ça. Il y avait quelques temps j'avais eu dans ma boîte aux lettres une publicité pour des cours de danse de tango, salsa, j'avais bien envie de m'y inscrire. Depuis toujours j'avais envie de savoir danser le tango, c'était juste magnifique de voir les gens dansés et j'espérais un jour pouvoir faire pareil. C'était sensuel ! Quand on regardais Antonio Banderas danser on avait presque l'impression qu'il allait sauter sur la fille après. Je me demandais bien si Nicolas était capable de danser de la même façon. Je fus surprise de l'entendre rire, non pas que ce n'était pas agréable de l'entendre rire mais je me demandais bien ce que j'avais dit de drôle.

Ouh ton discours sent la rancœur. Est-ce qu'une fille t'aurait fait une réflexion sur la taille de ton... junior ? Aux dernières nouvelles la plus grande reste celle d'un italien dont je tairais le nom pour qu'on ne s'imagine pas que je regarde ce genre de film

Je m'étais penchée un peu pour parler plus doucement histoire que les gens retournent s'occuper de leurs assiettes plutôt que de notre conversation qui ne les regardait en rien. J'avais levé un sourcil, je doutais qu'une fille ait pu lui dire quoi que ce soit sur la taille de son sexe, je n'avais pas besoin de le voir nu pour savoir qu'il avait une taille convenable. Il suffisait de le voir en maillot de bain pour imaginer ce que le bas cachait sous son tissu. Le serveur vint à notre table juste au moment où il me posa cette question que je redoutais tant. J'avais espéré qu'il ne me la pose pas, mais nous n'avions aucun secret l'un pour l'autre, je me devais donc de lui donner quelques explications.

Je vais prendre du saumon avec la jardinière de légume et une carafe d'eau. S'il vous plaît !

J'attendis patiemment que Niki donne sa commande. Je respirais un grand coup, il allait me falloir un peu de courage pour ne pas me mettre à pleurer comme une idiote. La carafe d'eau vint assez rapidement, je me servais un verre d'eau. Je sentais son regard sur moi, il devait se demander quand est-ce que j'allais finir par parler. Instinctivement je pris sa main, comme pour chercher un peu de chaleur, pour ne pas me sentir toute seule.

J'ai renversé mon café sur la chemise du professeur de littérature sans faire exprès, c'était un accident. Il voulait me ramener chez moi mais le café était en train de s'imbiber dans sa chemise alors j'ai proposé d'aller chez lui pour qu'il se change et que j'aille chez le teinturier. Je n'avais aucune idée derrière la tête juste de réparer mon erreur. On a discuté et j'ai fini par l'embrasser, me demande pas pourquoi, j'étais comme hypnotisée... Il a un regard si spécial... si... Et puis je mentirais en disant qu'il ne m'attirait pas. C'est là qu'il m'a proposé d'être son élève particulière, c'était mon professeur charnel si tu préfères. Ça a duré quelques temps jusqu'au jour où il m'a appelé pour me dire que son fils nous avait pris en photo lors... d'une "leçon". Il m'a donné ses coordonnées et je suis allé le voir. Normalement les maîtres chanteurs veulent de l'argent or moi j'en ai pas à donner surtout que ce n'était pas moi qu'il visait mais uniquement à embêter son père. Par ces mots j'ai cru qu'il voulait... Enfin je... Enfin tu vois quoi sauf qu'il m'a rejeté et on a discuté et en fait ce qu'il voulait c'était des informations compromettantes sur son père, en échange il devait me donner les négatifs et les photos. Il a fini par me sauter dessus, et je pèse mes mots à l'opposé de son père qui était très doux lui c'est une bête, j'ai cru qu'il allait me tuer. Je lui ai donner quelques temps plus tard les informations et j'ai été me plaindre à son père de son comportement, il a cru qu'on avait couché ensemble pour les photos et ma traité de... fille de joie... en moins poli

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J’avais compris qu’elle ne souhaitait pas les revoir, ni l’u, ni l’autre mais je ne connaissais l’histoire qu’en gros, ne sachant réellement ce qui s’était passé, ou du moins ce qu’il en avait vraiment été. Puis après cette hésitation à son égard, ce sentiment de me sentir me faire ronger de l’intérieur, je devais en savoir plus sur la situation que j’osais enfin lui poser la question après avoir discuté des Suédois et de leur taille.

« Du tout voyons ! Oh Dieu jamais, je n’ai jamais eu de plainte à ce sujet et quand bien même elle l’aurait pensé, je pense être un bon amant… »

Dis-je en relevant les yeux sur sa personne qui me faisait tant la désirer…Mais je tenais également à rester polie, je n’étais pas avec l’un des amis, j’étais attablé avec une jolie demoiselle autant bien me comporter tant en gestes qu’en manières.

« Il n’est là que pour la frime ce type, tout est dans la façon de faire, et puis s’il y a des sentiments c’est d’autant plus agréable, plus fort, pus intense. Mais pour cela faut-il encore trouver son âme sœur ? »

Soupirant légèrement il nous fallait vite passer à autre chose que le sujet du sexe sinon il ne me tarderait pas à devoir me vider la tête de toutes ses pensées à son égard, celle pur qui j’avais de réels sentiment depuis des années déjà…Et bien ce fut souhait accordé en l’entendant me narrer sa mésaventure …après que le serveur vint prendre nos commandes, chois que je pris comme le sien et qui me convenait grandement…

« La même chose s’il vous plait, merci »

Voyant Léonie si crispée je fronçais quelques peu les sourcils avant de de resserrer l’étreinte de ma main sur la sienne quant à l’entente de ses mots, je ne pus que me sentir dégouté, non pas par elle, mais par eux, ces deux hommes, bien que le second ne semblait pas avoir été aussi désinvolte que le premier, le paternel si j’avais bien tout compris. Mais ce qui me chagrina le plus était que c’était ELLE qui s’était jeté sur son professeur pour l’embrasser et la façon dont elle le décrivait, son regard captivant…Que j’en eus une crampe à l’estomac…Il lui avait plu, il en avait profité et elle avait cédé à devenir son élève particulière. Pas besoin de voir bien loin pour en comprendre la signification…Je baissais le regard, une main devant ma bouche comme pour cacher mon dégout…J’avais été blessé dans mon estime sans le lui avouer d’ailleurs…

« J’en ai bien compris le sens. »

Dis-je sans approfondir lorsqu’elle appuya sur le côté d’élève « charnelle »…Cela ne me plaisait guère, elle y était retournée mainte et mainte fois, elle était aussi fautive que lui au final jusqu’à cette photo compromettante…puis cette suite de me fie avoir une toute autre opinion sur le fils, ayant été brutal ?

« Il t’a brutalisé Léonie ?! »

Je sentais la colère ‘envahir ne pouvant plus tellement la contenir, je bouillais de l’intérieur, reposant mes yeux sur elle. Elle se sentait mal et moi donc ? Elle ne pouvait peut être pas comprendre l’état dans lequel j’étais ne connaissant pas la nature réelle de mes sentiments à son égard mais plus tard peut-être le saura-t-elle ?

« Et maintenant vous en êtes ou tous les trois ? »

J’eus un rictus, nerveux mais retirant ma main je pris une meilleure posture dans mon siège n’ayant plus grand appétit au final, avant de reprendre.

« Je ne comprends pas comment tu as pu te laisser manipuler de la sorte, on ne fait pas ce genre de choses, on ne se donne pas au premier venu, mais qu’est ce qui t’ai passé par la tête nom de Dieu ?! Tu te sous-estimais à tel point que tu as décidé d’offrir ton corps à un pervers ? Excuse-moi mais c’est comme cela que je vois les choses ! »

Soupirant je retirais ma serviette de mes genoux avant de me lever étant dans une rage et une profonde tristesse…

« J’ai besoin de prendre l’air…je reviens… »

Après un petit moment je me dirigeais vers le bar de l’établissement commandant un scotch sec et l’avala en deux gorgées qui me brulèrent la gorge d’ailleurs, faisant une grimace…Je ne savais pas après qui je devais être en colère, elle, ou bien ces deux hommes ou encore moi-même…

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Nicolas & Léonie

C'est lui qui avait exigé des détails je l'ai lui donnais. Mais à mesure que je lui racontais les choses je voyais bien à son visage que ça n'allait pas. Il retira sa main et là je me sentis comme coulée, je ne savais plus très bien où était la surface. Je n'osais plus le regarder, de toute façon mes yeux s'embuaient de larmes, dans quelques secondes j'allais redevenir une fontaine ce que j'étais assez souvent en ce moment. La soirée avait si bien commencer. Pourquoi il m'avait posé cette question ? Il savait que la réponse ne lui plairait pas et que dans toute l'histoire il n'y avait pas qu'eux de fautif mais bien moi. Je n'étais pas une victime à plaindre mais bien l'idiote de service qui ferait mieux de partir loin d'ici.

Non... Il n'y a pas de nous trois... Pardonne moi

J'avais toujours le regard baissé sur mes doigts, je triturais ma serviette. Je me maudissais à un point qu'il ne pouvait pas imaginer. Il avait promis de ne pas me juger mais il était en train de le faire et ses mots eurent le même effet que s'il m'avait giflé. J'étais sur que si cette mésaventure était arrivé à un homme ou lui personne ne dirait rien, un homme ce n'est pas grave s'il couche avec tout le quartier mais une fille on la traite de tous les noms et on ose même plus la regarder. Je fermais fort les yeux pour ne pas me mettre à pleurer, les gens avaient du déja se retourner en entendant la voix élevé de Niki, je n'allais pas en plus faire un scandale en pleurant. Je n'allais pas non plus pouvoir tenir longtemps ainsi, les sanglots se bousculaient dans ma gorge et ne demandaient qu'à sortir.

Je ne bougeais pas alors que je l'entendis se lever pour allerp rendre l'air disait-il. C'était une manière comme une autre pour dire qu'il allait prendre la poudre d'escampette oui ! Je ne fis rien pour le retenir alors que j'aurais voulu, j'aurais voulu le prendre dans mes bras pour le supplier de rester, de me pardonner. Mais je ne fis rien de tout cela. Je ne méritais pas qu'il soit aussi tendre et doux, qu'il m'ait proposé de l'accompagner au bal, qu'il reste mon meilleur ami. Au bout de quelques minutes je sortis de ma torpeur en voyant le serveur arriver, je lui fis signe qu'il pouvait ramener ses plats, je n'allais pas m'éterniser une minute de plus ici et la première chose que je voulais faire c'était lui rendre cette robe. Je reprenais le sac avec mes affaires de départ et alla dans les toilettes pour faire l'échange. Dans la précipitation je me cognais le genoux, il n'en fallut pas plus pour que j'explose. Les larmes étaient si heureuses de pouvoir enfin sortir en cascade, je me retenais juste de ne pas hurler comme je l'avais fait une fois chez moi, une voisine était venu pour voir si j'étais toujours en vie, c'était malheureusement le soir où j'avais voulu mettre fin à mes jours.

Quelques minutes plus tard, j'essuyais mes yeux, me mouchait et retournait dans la salle du restaurant. Nicolas n'était pas revenu ! Je ne pouvais pas partir comme une voleuse, je n'avais aucune idée où il avait pu partir. En me tournant un peu je le vis accouder au bar, évidemment la première des solutions quand on est pas bien c'est de boire un verre, la pire des solutions. Je prenais les deux sac et allais dans sa direction, une fois à côté de lui je posais les sacs à ses pieds mais ne le regardais toujours pas de peur de pleurer à nouveau, de lire le dégoût dans ses yeux car c'était clairement ce que j'avais lu quand il avait dit vouloir prendre l'air.

Va les rendre à la boutique. Je suis sur qu'au bal tu trouveras la fille qu'il te faut

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Je savais que je n’aurais jamais dû, mais je devais pour moi-même et pour l’aider ensuite face à ces deux hommes, manipulateurs qu’ils étaient de s’être servie d’elle même si elle avait été crédule et envieuse de retourner auprès de chacun par la suite ! Idiote ? Oui elle l’avait été dans le sens qu’elle était encore parfois bien naïve. Voyait elle en chacun de nous, un bon côté ? Certes ce n’était pas faux, rien ni personne n’était réellement mauvais mais là ces types en avait joué et avait abusé d’elle d’une certaine façon ! Mais pour prendre un nouveau départ, il me fallait avoir toutes les cartes en main, savoir à quoi m’en tenir, renouer avec elle plus que par Skype ou encore par nos conversations téléphoniques, elle était là, devant moi, comment faire pour se rapprocher d’une personne quand on l’avait perdu de vue au sens propre depuis des lustres ? Je devais la redécouvrir elle et sa nouvelle vie qu’elle s’est faite ici à San Francisco ! Ce « Pardonne-moi » m’avait fait me crisper, elle comprenait l’étendue de son ânerie à avoir été avec de si vilaines personnes, alors pourquoi n’en était-elle pas restée là, n’allant plus les revoir ensuite…Ils l’attiraient tout bonnement…Avait-elle pu changer à ce point ?! Je ne rétorquais rien, loin de là ayant simplement besoin de prendre l’air, d’assimiler toutes ses informations en mon esprit avant de pouvoir me situer correctement de nouveau dans son existence.

Au bar, ayant pris u scotch bien sec afin de me faire redevenir plus calme et détendu pensant à Léonie qui j’avais laissé en plan, la pauvre pensais-je, que j’allais m’en aller pour la rejoindre après un second verre ma foi, sentant toujours cette colère au plus profond de moi, une colère qui ne demandait qu’à à sortir en braisant ce verre que je tenais, mais je n’en fis rien surtout lorsque le son de sa voix retenti non loin de moi, tournant mon regard vers elle, la voyant deux sacs à pieds, me rendant disait-elle les achats faits précédemment…avant de me lancer une requête des plus niaises. La regardant, l’observant mon cœur se brisa de nouveau et ma colère disparu aussitôt que je vis son air triste et blême que je ne pus me résoudre à la laisser partir après un temps de mutisme et de réflexion la retenant doucement par le poignée tandis que je me levais de ce tabouret ou j’avais pris place.

« Léonie attends…s’il te plait. Je suis désolé, j’ai été maladroit, excuse-moi…Si tu veux vraiment que je rende tous ses achats je le ferais, même si je n’en ai aucune envie, c’est un cadeau… mais il est hors de question que je change de cavalière pour le Bal. C’est toi que je veux et pas une autre…pour ce Bal. »

J’aurais pu m’arrêter et ne pas ajouter ‘pour ce bal’ mais je n’en fis rien. Etant debout face à elle désormais, la regardant avec un air plus attendrit je devais d’être honnête avec elle. Puis m’approchant d’elle, je posais une main sur son visage que je caressais de mon pouce avant de sentir mon cœur me faire défaut de nouveau.

« Je n’ai jamais voulu te blesser, je suis au final simplement en colère après moi-même de ne pas avoir été là pour te protéger, si seulement j’ai venu plus tôt depuis l’été dernier… »

Puis m’approchant de nouveau vers elle, toujours en la regardant, nos souffles purent s’entrecroiser avant de relever la tête pour lui déposer un baiser sur le front…Respirant son odeur de nouveau et l’attirant à moi doucement, pour la consoler et pour me sentir moi-même mieux.

« Rentrons tu veux ? Je te raccompagne. »

Je supposais que ni elle, ni moi n’avions plus faim et puis si c’était le cas alors j’achèterais un petit quelque chose en court de route….

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Nicolas & Léonie

Wherever you will go The calling

Je sentais le rouge me monter aux joues, je détestais être dans la position de la fille prise en faute. Personne n'était mort aux dernières nouvelles, tout du moins si il n'allait pas répéter à tout va que je lui avais ouvert mon coeur. J'étais un peu surprise de sa réaction puisque jusqu'ici les deux seules personnesà qui je m'étais confié, moins librement bien entendu, mais aux yeux des autres je passais pour une victime qui avait tout simplement eu du mal à dire "non". Il ne connaissait pas encore les deux hommes, s'il les voyait il pourrait peut-être voir que je n'avais pas pu vraiment faire autre chose que de leur obéir. Je ne disais pas qu'il avait eu tort de me traiter d'idiote, il ne l'avait pas dit mais ses yeux me l'avaient fait comprendre, il aurait pu être un peu plus compatissant. Je concentrais mon regard sur le comptoir du bar, je ne voulais pas croiser ses yeux bleu pour avoir de nouveau envie de pleurer, mais il prit mon poignet et m'obligea à lui faire face de nouveau. Je ne le regardais toujours pas, je me perdais dans la contemplation de son pull.

Tu n'as pas à t'excuser, j'aurais du prévoir ta réaction. Comment tu peux encore vouloir de moi après ce que je t'ai dit ?

Sa main sur ma joue me fit un bien fou, c'était comme si je recevais une décharge électronique, pas du tout désagréable. J'eus un petit soupir de plaisir, il ne l'entendit sûrement pas vu que je voulait éviter que ce ne soit trop fort mais j'aimais le contact de sa main chaude sur ma peau. Je levais le regard vers lui, il avait l'air sincère et vouloir vraiment de moi pour l'accompagner au bal. J'aurais aimé qu'il n'ajoute pas pour ce bal, qu'il dise qu'il voulait de moi tout simplement, j'aurais bien compris que pour lui je n'étais qu'une amie rien de plus, je ne serais jamais rien de plus pour lui de toute manière.

J'attendais que tu viennes quand je t'ai appelé en pleures. Je t'ai attendu pendant des jours mais... J'ai compris que tu avais mieux à faire que de t'occuper de moi

Je le vis se rapprocher, je crus qu'il allait m'embrasser de nouveau, mes yeux se fermèrent tellement j'avais envie de sentir ses lèvres sur les miennes mais il n'en fit rien, il déposa un baiser sur mon front. J'aurais voulu lui dire mon mécontentement mais il aurait été déplacé de m'embrasser dans ses circonstances. J'entourais mes bras de son corps, j'enfouis mon visage dans son cou, humant avec délice l'odeur de son parfum. Mes lèvres déposèrent un baiser dans son cou. Nous restions un petit moment comme ça, enlacés tous les deux, il y avait comme de la magie dans l'air. Il brisa cette magie en me proposant de me raccompagner, je posais ma tête sur son épaule et dans un soupir me releva.

D'accord

Je me penchais pour prendre mes sacs, je pris sa main dans la mienne, enlaçant mes doigts aux siens.

Spoiler:

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Et bien voilà comment une soirée qui avait bien commencée se terminait en bataille, une bataille qui me soulevait le cœur que le scotch ne m’aidait en rien au final excepté à me sentir encore plus mal. Tant pour moi que pour Léonie. Surtout lorsqu’elle fuyait mon regard que je me sentis mal à l’aise davantage. La rattrapant avec une certaine tendresse, elle m’avait dit ne pas devoir m’excuser mais j’y tenais plus que jamais. Elle devait se sentir bien seule et perdue et voilà que je venais d’en rajouter une couche. J’étais à cet instant impardonnable ! Quel idiot étais-je ?! Comment aurait-elle pu prévoir ma réaction ne sachant la réelle profondeur de mes sentiments à son égard que j’en fus étonné et agréablement surpris au fond. Nos paroles étaient remplies de sous-entendus. Reprenant un air moins passible afin qu’elle ne voye pas mon étonnement face à ses dires, que j’eus un léger sourire aux lèvres.

« Parce que c’est toi et pas une autre tout simplement. »

Je la réconfortais du mieux que je pouvais je n’aimais pas la voir ainsi, triste les yeux rougis même, que cela me brisa le cœur. Mais la suite me surpris encore plus, ce fameux jour ou elle m’avait téléphoné dans un état lamentable mais je ne savais pas que c’était à ce point-là et comment aurais-je pu le savoir également. J’aurais peut-être du lire entre les lignes mais elle ne m’avait jamais vu comme moi je la voyais, mon âme sœur, celle pour qui mon cœur battait depuis bien longtemps déjà. J’en étais amoureux depuis le tout premier jour ou mon regard s’était posé sur elle.

« Pourquoi ne pas me l’avoir demandé tout simplement, j’aurais pris le premier vol pour te rejoindre. J’aurais dû le comprendre mais je pensais que tu t’en remettrais avant de connaitre toute cette histoire immonde. Pardonne moi je ne suis qu’un crétin de premier ordre. Et cesse de dire des bêtises, je serais toujours là pour toi comme je l’ai toujours été Léonie… Comment peux-tu savoir le fond de mes pensées, tu n’en sais rien et tu ne sais même pas à quel point tu comptes à mes yeux et à mon cœur.»

Puis vint ce baiser délicatement posé sur son front, ou elle se blotti ensuite contre moi, ce contact qui m’avait tant manqué, que j’en fus réchauffé en tout point. Et sentir le contact de ses lèvres sur ma peau, son souffle au creux de mon cou me firent un tel effet que mon rythme cardiaque s’accéléra de plus belle avant de lui proposer de la raccompagnée, il se faisait tard et nous étions tous deux bouleversés par ces retrouvailles, ses confidences et la nature cachée de nos sentiment

« Allons-y … »

Je lui pris ses sacs, en galant homme que j’étais avant récupérant ma veste dans la salle du restaurant et réglant la note, demandant d’appeler un taxi afin de ne pas rentrer à pied. Cela rallongerait quelques peu cette soirée, ou nous attendions dans le bar ou j’avais trouvé refuge.

« Je tiens à confirmer mon engagement à savoir être ton cavalier pour le Bal de fin d’année, sinon d’où l’intérêt d’y aller si tu ne viens pas… »

Un silence s’installa avant que l’homme d’accueil ne nous informe de l’arrivée du chauffeur de taxi. Passant une main dans le creux des reins de la jolie brune, je l’entrainais lentement vers la voiture, lui ouvrit la porte et laissant mes paquets au chauffeur qui les mit dans le coffre avant de m’installer aux côtés de Léonie et la rapprocher de moi, posant mon menton sur le haut de son crâne. La route se fit calmement sans trop d’échange avant d’arriver à l’adresse donnée par la jeune femme ou de nouveau, en parfait gentleman je lui ouvris la porte et lui remit ses paquets avant de la raccompagner à la porte de chez elle, faisant signe au conducteur de m’attendre. Voilà sur le seuil de son appartement, je ne pus m’empêcher de la regarder avant de m’approcher d’elle presque maladroitement et hésitant une main sur sa joue ne sachant comment terminer cette rencontre. Ma bouche alla s’intercalée près de son oreille sous sa chevelure pour un murmure.

« Dors bien Princesse… »

Suivi d’un baiser sur sa joue humant son parfum qui me faisait dessiner un sourire sur les lèvres. Attendant qu’elle entre enfin chez elle, je reparti main dans les poches pour à mon tour regagner ma chambre sur le campus…

Spoiler:

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Nicolas & Léonie

Bittersweet goodbye Kylie Minogue

Je comptais à ses yeux et à son coeur. J'avias du mal entendre. Pourquoi il m'aurait dit une chose pareille ? On avait presque l'impression qu'il voulait me faire comprendre que je n'étais pas qu'une amie pour lui, pourtant il m'avait toujours traiter comme telle et je pensais avoir toujours été cela pour lui rien d'autre. Je ne voulais pas soulever ce point maintenant, j'étais fatiguée et un epu bouleversée par tout ce qui venait de se passer. Déjà qu'il tienne à ce que je sois quand même sa cavalière était un miracle, je n'aurais jamais pu espérer mieux de sa part, j'étais persuadé qu'en lui parlant il prendrait ses jambes à son cou et partirait loin d'ici, reprenant le premier avion pour la France. Je le suivais dans al salel de restaurant pour qu'il reprenne ses affaires. Toujours aussi galant il me tint la porte ouverte du taxi pour y entrer. Je donnais mon adresse au chauffeur, j'avais un peu honte de lui montrer l'appartement dans lequel je vivais, ce n'était pas non plus insalubre mais il y avait beaucoup plus classe, c'était surtout pas trop cher. Je me laissais aller à poser ma tête sur son épaule, il faisait froid dans le taxi, j'aurais voulu me blottir mieux contre lui mais ce n'aurait pas été un geste entre deux amis mais entre deux amoureux.

Merci d'être là. Je pouvais pas espérer plus beau cadeau de Noël

Je fermais les yeux tout au long du voyage, me sentant si bien dans ses bras, malgré le froid bien entendu, si le chauffeur avait eu la gentillesse de mettre le chauffage un peu plus fort ça aurait été parfait, nous aurions conduit dans toute la ville, admirant les décorations de Noël. Mais non, le trajet fut assez court, la voiture s'arrêta devant mon immeuble. Encore une fois Niki montra sa bonne éducation en m'aidant à sortir, je me sentais vraiment comme une princesse là ou dans un de ses films romantiques où les deux tourtereaux vont se dire bonne nuit. Mon coeur se mit à battre la chamade alors qu'il n'y avait pas de raison pour cela, mes joues rosirent un peu, cette fin de soirée était merveilleuse et j'en oubliais presque notre dispute. Ses yeux bleu étincelaient de mille feux, il n'avait jamais été aussi beau qu'en cette nuit. Son souffle dans mon cou me fit chavirer au point que je soupirais d'aise.

Bonne nuit que le même doux repos descende dans ton coeur que celui qui vient m'appaiser

Je n'aurais pu dire une phrase aussi belle que les mots de Shakespeare. Ca faisait peut-être un peu trop mais ça allait parfaitement bien avec la situation. Il m'avait appelé "princesse". J'étais sur un petit nuage, je ne voulais pas redescendre maintenant. Un baiser sur ma joue, me fit fermer les yeux pour un moment et puis il se détacha de moi. Je compris qu'il était tant pour nous de nous quitter, den e gâcher d'avantage cette belle soirée de retrouvailles. Je lui offris un sourire timide et un signe de la main avant de pousser la lourde porte de mon appartement. Je montais quatre à quatre les marches pour entrer chez moi, je me dépêchais d'ouvrir la fenêtre pour regarder le taxi s'en aller dans la nuit. Je levais les yeux pour voir une magnifique lune ronde, elle me réchauffait le coeur et les paroles "dors bien princesse" résonnaient encore à mes oreilles comme une douce mélodie.

Ö belle nuit !

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