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On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan

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MessageSujet: On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan EmptyJeu 19 Juil - 14:23

Erwan éè Aleyna :plop:

J’avais passé une nuit très mouvementé et très étrange. En réalité ma petite avait attrapé la grippe, vous savez la mauvaise grippe. Pour des personnes normales c’est déjà juste pénible d’avoir la grippe mais pour une enfant de 9ans malade d’une leucémie qui subit une mauvaise passe en ce moment, c’est juste horrible. J’essaye de rester forte, de sourire, de lui donner des ondes positives mais ce n’est pas toujours facile. D’ailleurs nous avions même finit notre nuit à l’hôpital. J’étais dépassée par les évènements et c’était juste dur. Je prenais conscience, et ce de plus en plus, que je pouvais perdre ma princesse du jour au lendemain et je n’étais pas prête à ça. Je l’aimais trop pour qu’elle s’en aille, elle aussi. J’avais déjà perdu mon petit ami à cause de cette maladie et j’avais voulu prendre cette enfant pour lui rendre sa vie un peu plus positive. Elle était orpheline et malade, je ne voulais pas qu’elle s’apitoie sur son sort, d’ailleurs si j’avais eu quelques années de plus je l’aurai certainement adopté mais j’étais trop jeune et je ne voulais pas souffrir encore et encore, même si j’ignorais ce que ça pourrai me faire le jour où elle décide de me quitter à tout jamais. Certainement un déchirement du cœur. Je fronçais les sourcils alors que j’étais assise dans un parc, pas loin de l’hôpital (puisque Maëlysse était entrain de passer des examens) et je fronçais les sourcils tout en ayant des larmes non loin. Je ne voulais pas parler, à personne, c’est pourquoi je n’avais pas demandé à mon meilleur ami ou même un ami avec qui j’adorai parler, de venir. Je voulais me murer dans mon silence, coûte que coûte. Je savais que ce n’était pas la bonne chose à faire mais tant pis. Je me souvenais de ce jour où elle m’avait fait un dessin, ce dessin que toutes les mères auraient souhaité. Elle avait dessiné une famille parfaite avec un père, une mère et un enfant. « C’est toi, moi, et mon futur papa. » en repensant à cette journée je ne pus m’empêcher de sourire, elle me considérait comme sa maman, et pour rien au monde je ne souhaitais que ça ne change. Elle me connaissait comme personne et savait que je n’étais pas une personne qui voulait avoir un petit ami mais si c’était la seule chose pour qu’elle soit complètement heureuse alors peut être qu’un jour je me trouverai un copain rien que pour elle, bien évidemment je ne le choisirais pas comme on choisit une culotte. Ce dessin je l’avais toujours sur moi, plié dans mon portefeuille, c’est pourquoi je l’avais sortit et regardé tout en laissant couler mes larmes. Cette petite avait le don de me donner énormément de force et c’est grâce à elle, en partie, si j’avais réussi à me sortir la tête de l’eau à la suite du décès de mon petit ami. Une main sur mon ventre très légèrement arrondi suite à mon début de grossesse, je regardais ce dessin quand soudain je sentis une main sur mon épaule. Je ne bougeais que très légèrement ma tête pour regarder et je vis du coin de l’œil que c’était Erwan, mon ami qui travaillais avec les enfants. Avait-il vu ma princesse et m’avait il cherché pour me parler, ou alors m’avait il tout simplement vu ici ? Ou peut être qu’il passait seulement par là. Je passais alors ma main sur ma joue pour effacer ses perles d’eau qui avait coulé sur mes joues avant de dire d’une petite voix. « Bonjour toi…» j’eus un léger sourire, je savais qu’il avait remarqué que je n’allais pas bien, pas difficile pour une personne qui connaissais ce que je vivais et avec qui je mettais lié d’amitié. Je fis une place à mes côtés. « Que fais tu ici ? Tu ne travaille pas aujourd’hui ? » J’étais curieuse certes, mais je ne voulais pas parler de moi, tout simplement. Le soleil commençait à cogner contre ma peau, et j’espérais prendre un peu de couleur cette année.
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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan EmptyJeu 19 Juil - 17:21

On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan 481221lea6
Aleyna & Erwan.
«On a tous besoin de se confier, de temps en temps.»


« Les seules choses que la vie ne t'enlèvera jamais Erwan, ce sont tes souvenirs. Alors, vis pour elles, qu'elles soient fières de ce que tu deviens ! » Beaucoup de conseils sont faciles à prononcer mais beaucoup moins à appliquer. Dix ans que ma mère a quitté ce monde. Dix longues années ou moi et mon père tentons de nous reconstruire. Chose qui ne fut pas facile. Même si, pour mon père, cela se fit beaucoup plus vite que moi. Il a vite compris que le seul moyen de la rendre fière de nous, de la-haut serais d'être heureux de nouveau, alors il a refait sa vie ; c'est trouvé une nouvelle femme, lui a fait d'autres enfants... Il trompe son monde avec son bonheur et sa vie parfaite. Mais pas moi. Je l'ai vu s'enfoncer petit à petit dans l'alcool. Je l'ai vu déprimé au point de ne même plu se faire à manger, alors que je n'avais que douze ans. Et, même si j'étais jeune, j'avais vu les regards qu'échanger mes parents à l'époque. L'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, personne ne l'égalera jamais. Bien sûr mon père aime Erine. Qui ne l'aimerait pas ? C'est une femme magnifique et des plus gentilles qui plus est. Mais, chaque soir, avant de s'endormir et même si c'est Erine qu'il tient dans ses bras, mon père accorde toujours une pensée à ma mère. Il lui avait promis : Elle serait toujours dans son coeur.
Pour moi, ce fut plus compliqué de faire mon deuil. Ma mère est partie à l'âge où j'avais le plus besoin d'elle. Ne pouvant compter sur mon père, je me suis alors tourné vers ma voisine qui, au fil du temps est devenu ma meilleure amie ; Melvina. La fille ma plus généreuse, drôle et belle au monde. Du moins, dans mon monde. Les années sont passé et j'ai accordé ma vie à la sienne. Elle m'a fait tenir bon. A su me redonner le courage pour affronter la vie. Et puis finalement, notre belle amitié c'est transformé en amour. Un amour pur, simple et surtout fort. Le genre d'amour qu'avait connu mes parents. Sauf, que cette amour prie fin en même temps que la vie de Melvina...L'amour dur trois ans il parait... C'est là que mon monde s'écroule. Un an que je m'efforce de vivre pour elle. Un an que chaque matin, je trouve le courage et la motivation de me lever pour la rendre fière. Un an que ma vie, je la vis pour elle, pour tout ce qu'elle n'a pas eu le temps de faire. Je viens tous juste de faire le deuil de la disparition de ma mère, que maintenant je dois apprendre à vivre sans les deux femmes de ma vie. Alors, là, à ce moment précis, écouter les conseils de mon père n'est pas vraiment des plus simples. Je ne le voit plus beaucoup depuis qu'il est re parti vivre au Canada, et pourtant il est très important pour nous de garder certains liens. C'est pour ça que ce matin, comme toutes les semaines nous nous appelons.
« Je sais papa, crois moi j'essaie ! D'ailleurs il faut que je te laisse, j'ai rendez-vous à l'hôpital ! Je te rappelle la semaine prochaine. Prend soin de toi. » En effet, je suis même assez en retard pour mon rendez-vous. Ce qui, ne me ressemble pas vraiment. Je ne peux pas vraiment me le permettre, ce rendez-vous est très important pour moi, mon projet et mon avenir. Rentrer dans l'hôpital en tans qu'employé n'est pas simple, je me bats depuis plusieurs mois pour ça. Et aujourd'hui, la chance de ma vie s'offre à moi. J'ai un entretien avec un des chirurgiens en pédiatrie qui pourrait m'offrir une place dans son équipe. Et même si je bosse déjà comme bénévole dans un centre social, avoir plusieurs possibilités me réjouis pleinement.
J'arrive vite à l'hôpital. Finalement bien à l'heure. Mon entretien ne dura que quelques minutes ; on m'avait promis des nouvelles dans quelques jours. Ma fois, on verra bien ! Pour souffler un peu et me détendre, je décide d'aller me promener dans le parc non loin de l'hôpital. Ce genre d'endroit me calmes souvent. C'est alors que je remarque une silhouette qui ne m'étais pas inconnus. En me rapprochant, je reconnue mon amie Aleyna. à mes yeux, c'est une femme très forte. Tout comme moi, elle a perdu son petit ami tragiquement, voilà pourquoi nous nous comprenons énormément. De plus, Aleyna a le courage de prendre en charge une petite fille attend de leucémie. Chose que j'ai toujours rêvé de faire et que j'aurais pu faire, si je m'accordais suffisamment de temps. J'ai rencontré Maëlysse quelques fois, lorsque Aly avait besoin de quelques conseils au sujet de sa maladie, de son traitement ou toutes autre chose. Cette petite est un ange tombé du ciel.
« Que fais tu ici ? Tu ne travailles pas aujourd'hui ? » M'avait-elle alors demander, tout en essayant de dissimuler ses larmes. Question que je décide d'ignorer. Je n'aime pas voir les gens souffrir, encore moins quand je tiens à eux. C'est alors que je m'assois à ses côtés. Changer de sujet pour ne pas parler d'elle était une des ruses favorite d'Aleyna, c'est qu'à force je commence à la connaitre ! Souvent, elle n'aime pas parler d'elle de peur de "souler" les gens et je ne suis pas du genre à sortir les vers du nez. Mais, le dessin qu'elle tient dans sa main, m'inquiète un peu. S'il arrive quelque chose à la petite j'en serais tout autant touché qu'elle. « Il est très joli ce dessin, où se trouve le petit ange qui a fait ça ? » Je lui souris alors, tout en sachant qu'en posant cette question, je touchais sans doute précisément le sujet qui la faisait pleurer quelques minutes auparavant...





redsky
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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan EmptyJeu 19 Juil - 18:38

Erwan éè Aleyna :plop:

Je ne savais pas comment prendre la nouvelle, celle de savoir ma princesse dans cette maladie. Je me demandais souvent pourquoi j’avais fais ce choix de prendre en charge une petite fille aussi mignonne et attachante qu’elle, alors qu’elle avait la leucémie, et qu’elle allait mourir elle aussi. Mon meilleur ami n’avait pas tord, je jouais avec le feu et il faut croire que j’aime ça. Je n’avais pas encore fais mon deuil pour mon petit ami mais grâce à ma princesse, je pouvais le voir vivre en elle (avec la maladie) et j’arrivais à me raccrocher à la vie, avec beaucoup de mal certes, mais certainement moins que si j’étais seule. Je n’avais pas eu de relation très stable depuis car je ne voulais plus ouvrir mon cœur et encore moins à m’attacher mais je passais de lit en lit. Une image qui m’effrayai un peu car je n’avais jamais été comme ça, et je me demandais si lui, de là haut, était fier de moi ou si au contraire il ne pouvait admettre ce que j’étais devenue. Souvent je pensais à lui dans mon lit, je pensais à tout ce qu’il me disait et je me souvenais très souvent de tout ce que l’on pouvait faire tous les deux. Ah c’était le seul homme de ma vie et j’en étais sûr. Rien qu’à l’idée d’y penser j’y avais eu un petit sourire sur le coin de mes lèvres. Oui de temps en temps j’en pleurais mais un jour quelqu’un m’a dit de sourire en pensant à mon petit ami et non de pleurer, et qu’un jour j’arriverai à vivre avec sa disparition et non subir ma vie. Je voulais y croire, je devais y croire. On dit souvent que je suis forte mais c’est seulement quand on ne me voit pas tous les jours, dans toutes les situations. C’était faux, j’étais faible. Je pensais toujours à beaucoup de chose en même temps et surtout de cette discussion avec mon meilleur ami avec cette grossesse non désiré pour moi. Je fermais les yeux, avant de laisser couler une larme. Oui j’étais dans un ras le bol général en ce moment et ce n’était pas toujours facile. Puis je sortis ce dessin qui me parlait énormément, un dessin qui me tenais à cœur, un dessin que je garderai toujours sur moi, un dessin dont je ne me séparerais jamais. Jamais. Et je fus tiré de mon rêve quand je sentis une main sur mon épaule, Erwan. Je souris légèrement car je savais qu’il allait encore trouver les mots pour me faire du bien, des mots pour me réconforter et passer du bon temps avec lui. C’était juste impensable pour ma part. Il vint à mes côtés et je laissais mon regard sur le dessin. Je ne voulais pas que l’on ait pitié de moi ou que sais-je, donc je préférais me focaliser sur ce dessin, et un petit sourire se dessina sur mon visage. Avant de reprendre la parole, je reniflais légèrement. « Elle est à l’hôpital pour des examens…» ce n’était pas des examens de routine, pas ce genre d’examens pour savoir où en était sa leucémie, si on pouvait ou non penser à une chimio ou d’autres solutions mais car elle avait eu la grippe et que ça pouvait être grave pour une enfant avec peu de défense immunitaire. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver et je savais que nous allions passer, encore, des journées entières ici. « Elle a eu la grippe, enfin pas la petite grippe avec le rhume mais la plus mauvaise et elle était tellement faible que j’ai du l’amener ici, et elle doit faire des examens. » Je ne voulais pas prendre le monopole de la discussion car je ne voulais pas trop parler de moi, c’était comme ça. Je mis mon doigt sur le dessin de ma puce tout en caressant la personne la reflétant. Je ne voulais pas qu’elle parte, pas qu’elle décide de partir…et Erwan savait ce que je ressentais puisqu’il connait Maëlysse depuis que je l’avais. Nous nous étions rencontré lors de l’enterrement de sa petite amie, et j’avais essayé de trouver les mots pour le réconforter et surtout pour ne pas qu’il sombre, mais difficile d’appliquer ces propres conseils, non ?! Nous nous sommes alors liés d’amitié par la suite et il était entré dans ma vie naturellement, et j’aimais tout simplement sa présence. « Et toi tu ne m’as pas répondu à ma question…ne crois pas que tu vas passer sous la trappe. » je tournais pour la première fois, mon visage vers lui avec un léger sourire, et puis je le regardais tout simplement. Je ne pouvais pas nier le fait que cet homme ait du charme, toutes les filles pouvaient le voir et je ne pense pas que je sois la seule à l’admettre. Enfin brefons. J’aimais le temps que je passais avec lui tout simplement et c’était sincère, une belle amitié en perspectif, et c’était uniquement ce que je recherchais, et grâce à lui j’avais comme un équilibre depuis le décès de mon petit ami, comme un confident, comme une personne qui me comprenais bien plus que n’importe qui. C’était ce que je recherchais, que quelqu’un me comprenne et qui arrive à me parler sans me faire des promesses dans le vent comme : T’en fais pas Maëlysse est forte elle ne partira pas. Mais c’est faux et tout le monde le sait, et si Erwan devait dire quelque chose il me le dirait tout simplement et franchement sans me mentir. C’est tout.
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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan EmptyJeu 19 Juil - 22:21

Aleyna & Erwan.
« Elle est à l’hôpital pour des examens…»Contrairement à beaucoup de gens, l'hôpital n'est pas un lieu effrayant pour moi. Bien au contraire, l'hôpital c'est mon terrain de jeux. Là-bas je m'y sens comme chez moi, je m'y sens utile. Pour le centre, c'est la même chose. Chaque contacts avec de jeunes enfants malade me donne beaucoup de force. Il n'y a pas plus courageux et innocents qu'un enfant malade. Combien j'en es vu, en face terminal de cancer ou même attend de pathologies graves et rare, qui malgré tous les traitements, les heures de chimio-thérapie et les examens, gardent leurs sourires, leur joie de vivre et tout ce qui s'en suit. Beaucoup même savent qu'il ne seront sans doute jamais adultes, qu'ils n'auront jamais d'enfants ou d'autres plaisirs que les personnes en bonne santé ont et pourtant ils l'acceptent et ce battent du mieux qui le peuvent. Certains s'en sortent après de nombreuse années et puis d'autre eux, ne trouvent pas la force nécessaire et s'en vont là où ils ne connaîtront plus ni souffrance, ni médicaments, ni médecin...Bien sûr, voir un enfant partir ne me fais pas plaisir, au contraire, j'aimerais pouvoir arriver à guérir tout le monde, tous les cancers ou autres maladies...J'aimerais pouvoir sauver la vie des petits. Personne ne mérite de mourir, qu'importe l'âge. C'est déjà triste lorsqu'il s'agit d'un adulte, ça l'est encore plus lorsqu'il s'agit d'un enfant ! J'ai vu Maëlysse à l'hôpital comme ailleurs, c'est une petite fille qui respire la joie de vivre malgré sa leucémie qui prend peut à peu beaucoup de place dans sa vie. Tous les cancers sont durs à gérer, mais une leucémie l'est encore plus, car c'est le sang qui est le plus touchés or, le sang, c'est le moteur même de notre existence. Enfin, après le coeur et les organes vitaux. Et même s'il est vrai qu'une leucémie entraine beaucoup de difficultés et de fragilité niveaux système immunitaire, il est possible de vivre avec ça pendant pas mal d'années peut être même jusqu'à l'âge adulte.Assis à côté d'Aleyna, je remarque directement l'inquiétude qui se décime sous sa tristesse. Savoir la petite à l'hôpital l'inquiète, car elle sait pertinemment qu'elle pourrait partir à n'importe quel moments, qu'elle pourrait l'abandonner comme son petit ami la fait...« Aly, Maëlysse est l'une des petites les plus fortes que j'ai pu rencontrer ! Elle réagit bien aux traitements et je pense que bientôt elle aura la force pour supporter une chimio ! » Je ne suis pas vraiment du genre à faire des promesses en l'air, de part mon caractère, mais surtout par la discipline que je voulais mener. Mentir ne m'apporterais rien, bien sûr je voulais réconforter mon amie, mais lui dire que la visite de Maëlysse à l'hôpital n'est pas grave, serais lui mentir et lui faire croire que tout ira bien.« Tu sais, je ne vais pas te dire que tout ira bien... Tu sais tout comme moi qu'une grippe peut être dangereux dans son cas, mais tu sais également qu'elle n'abandonnera pas. Elle est trop têtue pour ça ! Alors, ça ne sera pas simple. Tu risques de passer beaucoup de jours ici, peut être même de pas dormir, mais sache que tu n'es pas seule. Vous vous en sortirez toutes les deux.» Je ne veux pas voir Aleyna avoir de la peine, ou même avoir peur. Prendre la petite avec elle était une grande responsabilité à laquelle elle faisais fasse avec beaucoup de force et de courage, malgré tout, les côtés négatifs sont tout de même bien présents et cela elle le savait, elle l'a décidé et au fond de moi, je le sais, je suis persuadé qu'elle a la force en elle pour continuer à y croire. Il le faut de toute façon. Au final, nous sommes pareils tous les deux ; On est fort à l'extérieur, en public. Mais à l'intérieur nous sommes fragiles et en proie à beaucoup de peurs. Je passe alors ma main sur sa joue et lui donna une petite caresse. Je refuse de la voir pleurer. Un sourire lui va tellement mieux. D'ailleurs un sourire voilà qu'elle m'en fais un petit. Mieux que rien me diriez vous ! « Et toi tu ne m'as pas répondu à ma question...ne crois pas que tu vas passer sous la trappe. » Parler de moi n'est pas vraiment un de mes sujets favoris. Je préfère de loin écouter et conseiller les autres plutôt que de me faire consoler moi-même. Seulement, avec le temps j'ai appris qu'il fallait toujours dire ce qui ne va pas. Garder tout au fond de soit n'apporte rien de bon...Vraiment pas. De plus, Aleyna est l'une des seules personnes en qui je peux vraiment avoir confiance. Elle est devenue pour moi un énorme soutien, une sorte de confidente, elle seule peut me comprendre concernant Melvina.«Non non je ne travaillais pas aujourd'hui...J'en es donc profité pour appeler mon père...Puis je suis venus à mon rendez-vous ensuite, j'ai peut-être une place à l'hôpital, enfin on verra ça. » Je lui accorde alors un mince sourire à mon tour. Aleyna est la mieux placer pour savoir qu'avoir mon père au téléphone est très important pour moi en dépit de ce qu'il s'est passé à la mort de ma mère. Mais elle sait également qu'un de ses coups de fil peut très bien me chambouler complètement. Même si, je fais de mon mieux pour ne pas le montrer.
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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan EmptyVen 20 Juil - 19:20

Erwan éè Aleyna :plop:

Oui c’est vrai que je me sentais assez triste depuis plus d’un an mais j’arrivais à cacher tout ce que je ressentais quand j’étais accompagnée d’autres personnes. Bon ce n’est pas facile tout les jours mais ça, on y peut rien. J’avais su relever un minimum la tête de l’eau grâce à cette petite que j’appelais mon ange. Car j’en étais sûr, c’était mon ange gardien. Je ne souhaitais que du bien pour elle et je ne voulais pas qu’elle m’abandonne, sans elle, sans mon petit ami...qu’est-ce que je deviendrai ?! Aurais-je le courage de regarder encore la vie du même côté ? Rien n’en était sûr. Je ne voulais pas trop y penser mais pourtant sa maladie me rappelais souvent à l’ordre et je ne pouvais pas vivre ne serait-ce 1minute sereinement puisqu’il y avait toujours quelque chose qui me rapportais à cette p**ain de maladie et ça commençait à me ronger, mine de rien. Je regardais le dessin, et je répondis sans le regarder, oui comme une enfant mal élevée. Tant pis. « Tu pense vraiment qu’à 9ans elle puisse subir une chimio ? C’est trop dur à supporter, mon petit ami avait fait une chimio et il avait été énormément affaiblit, et ça ne l’a pas sortit de là…» puis je le regardais les larmes aux coins des yeux, car oui là c’était trop, parler de mon ange et de mon petit ami était trop dur sentimentalement parlant. « Je ne veux pas qu’elle soit tellement fatiguée qu’elle ne puisse plus rien faire Erwan…elle ne mérite pas ça...elle a tant déjà vécu…» elle n’avait connu ces parents que 5ans car c’est à cet page là qu’ils ont apprit pour sa leucémie et ils ont prit peur et ils l’ont mis dans une centre d’accueil. Je ne comprenais jamais ce genre de choix…jamais. Un enfant a toujours besoin de ces parents, et encore plus lors d’une maladie, vous ne pensez pas ?! Ce n’était pas une question d’argent ou que sais-je, j’avais une super bonne assurance pour m’aider mais comme je fais aussi partie de l’association contre la leucémie en hommage à mon petit ami, j’avais de quoi faire pour m’aider…mais je n’étais pas prête à la voir faire cette chimio et j’avais peur, peur qu’elle parte suite à cette chimio à cause de son manque de force…J’avais juste mal au cœur quand on en parlait ou quand je le pensais. « Beaucoup de personnes me demandent pourquoi je fais ça, pourquoi j’ai pris en charge une enfant atteinte de la même maladie que celle qui a emporter mon petit ami…mais personne ne peut comprendre que ça me fait un bien fou de tout faire pour rendre cette maladie un peu moins brutale...enfin je ne sais pas comment dire mais la voir sourire, l’entendre rire, et surtout la voir respirer et sentir son cœur contre moi…c’est juste…» puis je laissais couler une larme le long de ma joue. « J’ai peur de ne plus ressentir ça, de ne plus sentir son cœur battre contre moi…» puis je tournais la tête car je n’aimais pas verser des larmes devant des personnes et encore moins devant cet homme devenu mon ami maintenant. Je voulais qu’elle se batte, je voulais qu’elle en ressorte plus forte, je voulais devenir encore plus adulte avec cette étape, mais je n’étais pas prête à la voir partir et à me retrouver toute seule une nouvelle fois. C’était un peu comme mon bébé, un peu comme une part de Keyon qui vivait encore en moi. Si je n’avais pas eu cette chance d’avoir Maëlysse qui pourrait me certifier que je serai encore là, entrain d’attendre un enfant ?! Certainement pas moi…car je ne voulais personne d’autre que Keyon comme homme de ma vie, comme mari, et comme père de famille et pourtant….à force de coucher à droite à gauche me voilà en cloque. Ma fois, une vie était entrain de naître en moi et je ne pouvais pas renoncer à ceci. Oh non. J’étais heureuse et d’ici 7mois j’allais pouvoir vivre pour quelqu’un d’autre que pour moi. On ne sait jamais ce qu’est fait demain, non ?! Puis je sentis sa main sur ma joue et je fermais doucement les yeux, avec un léger sourire aux lèvres. Sentir cette présence, de soutiens, rien de plus rassurant pour continuer à avoir la force pour avancer encore et encore. Je ne devais et surtout POUVAIS pas abandonner maintenant. Je l’aimais trop pour ça. Puis je l’écoutais en essayant de mettre de côté ce que j’avais dit, mes craintes… « Oh mais ça serait génial si tu arrive à avoir un travail ici. Je serai tellement fière pour toi. Honnêtement et sincèrement. » Puis je le pris contre moi doucement. « Il te manque, pas vrai ?» Je savais que son père vivait loin, très loin de lui et je ne savais pas comment je réagirais moi loin de mes parents. Heureusement que mes parents habitaient à San Francisco. « N’oublie pas que tu connais le chemin de ma chambre universitaire, que tu connais mon numéro...Je suis toujours là pour mes amis et tu en fais partit, si un jour tu veux parler..» je lui fis un léger sourire. J’étais toujours sincère et encore plus avec des amis. Cet ami était très unique et essentielle pour moi, c’était comme mon pilier, comme mon double, comme mon reflet…oui il avait vécu lui aussi la perte d’un être cher tant aimé et ce n’était pas simple. Il était le seul à me comprendre. Un ami comme beaucoup en rêve. Mon ami. (aa)
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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan EmptyVen 20 Juil - 21:47


Aleyna & Erwan.
« On a tous besoin de se confier, de temps en temps. »


Et j'étais là a écouté Aleyna me faire part de toutes ses peurs, me confier toutes ses craintes, sans rien ne trouver à répondre. Certes, elle n'avait pas tort. Une chimio affaiblis énormément. Surtout les enfants. Mais ce n'est pas impossible de la supporter et ça j'en étais également conscient. Je ne me fais vraiment pas de soucis concernant Maëlysse. C'est une petite extrêmement forte et cela Aleyna le sait également. Même si, je peut comprendre qu'elle puisse avoir peur...C'est un sentiment tout à fait normal et peut-être même que si j'étais plus proche de la petite je réagirais comme elle. Mais elle, ne connait pas autant de choses sur le domaine médical que moi, par conséquent, mon rôle est de la rassurer, de lui montrer que le verre n'est pas à moitié vide comme elle pourrait le penser. « Je pense tout simplement qu'il y a encore de l'espoir pour elle. Je pense aussi qu'il ne faut pas que tu baisse les bras, pas maintenant. Pas après tout ce que tu as déjà traversé.» Et je compris alors, Aleyna avait simplement peur de voir la même maladie qui à emporter son copain, emporter une autre personne qu'elle aime. Pour elle, elle se devait de rendre le quotidien de la petite, plus agréable et la voir supporter une chimio ne rentre pas dans ses plans. « Ma belle, je sais pourquoi tu la prises en charge. Je sais que tu ne veux que le meilleur pour elle. Mais ne généralise pas ! D'accord tu as perdu Keyon à cause de cette maladie et de la chimio, mais chaque organisme est différent et réagis différemment. Si ça peut te rassurer, j'irai consulter son dossier à l'hôpital, mais crois moi, elle ne te laissera pas.» Parler de la maladie et de l'éventuel départ de la petite rendait Aleyna très triste et ça c'était indéniable. Elle l'a prise sous son ail et l'aime comme sa propre fille, bien qu'aucun lien de sang ne les unis et ça, malgré tous mes efforts je ne pourrais jamais le comprendre. Et pourtant, j'essaie de faire du mieux que je peux. J'essaie de lui redonner le sourire, de lui faire comprendre qu'il ne faut pas qu'elle soit lâche fasse à la vie, même lorsqu'elle devient dur. Mais parfois, mes paroles ne suffisent pas et c'est dans ces moments-là que je préfère laisser place aux marques d'affections plutôt qu'aux paroles. « Il te manque, pas vrai ?» Tout comme mon amie, certains sujets ne sont pas faciles à aborder. Et indirectement, parler de mon père me ramène toujours à maman ; à son décès. Et ça, malgré toutes les années passer, ça fait encore très mal d'y penser. Grandir sans mère et l'une des plus dur épreuve de ma vie, mais voir la déchéance de mon père et son "abandon" n'a pas été facile non plu. Je ne lui en voulais pas. J'étais juste déçu de sa faiblesse. Et aujourd'hui, ce qui me faisait le plus de mal bizarrement c'est son absence. Il est parti une fois et puis j'ai perdu Mel' alors, s'il devait à son tour me laisser je ne le supporterais pas. Il est désormais, le seul membre de ma famille proche. « N'oublie pas que tu connais le chemin de ma chambre universitaire, que tu connais mon numéro... Je suis toujours là pour mes amis et tu en fais partis, si un jour tu veux parler..» Et ça je le savais. Seulement, que dire là-dessus ? Le dénouement en est toujours le même, si je veux le voir, il faut que j'aille au Canada et ça je ne trouve rarement le temps pour le faire. Alors, souvent, je pleure en repensant à tout ça. Pour moi, ce n'est pas une marque de faiblesse. Un homme peut pleurer au même droit qu'une femme. Et ça me soulage toujours beaucoup.« Bien sûr qu'il me manque. Mais il m'a tellement repoussé lorsque j'étais plus jeune que maintenant, je ne sais comment réagir... Prendre mes distances, alors que c'est le seul parents qu'il me reste ? Ou bien rester proche de lui et oublier tout ce qui s'est passé ?» Je n'ai pas l'habitude de me confier beaucoup, je n'aime pas abuser du temps de mes amis. De plus, Aly à bien d'autres choses à penser que d'écouter mes petits soucis, même si j'avoue que son opinion sur ce sujet m'importe beaucoup. Aurait-elle le même avis que Melvina? Ha, Melvina... Elle aussi me manque énormément et je ne peux m'empêcher de me demander si elle est fière de ce que je suis devenu...M'en veux-t-elle de ne pas réussir à avoir une relation sérieuse de nouveau ? De voir que je ne sors pas avec des filles plus de trois jours de suite ? Tans de questions, qui n'auront jamais de réponses...
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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan EmptySam 21 Juil - 16:46

Erwan éè Aleyna :plop:

Je n’aimais pas trop parler de moi et surtout pas me plaindre ou même confier mes craintes mais il fallait que je le fasse de temps en temps car tout garder en moi n’était pas ce qui était le mieux surtout avec cette maladie qui me rongeait de plus en plus. Je ne voulais pas perdre ma princesse et j’avais peur de faire cette chimio, j’avais peur qu’elle n’arrive pas à supporter cette chimio mais surtout la peur venait de moi, et c’était peut être à cause de moi que j’avais énormément peur pour cette chimio. Je ne sais pas. Pourtant quand j’avais le bonheur de parler de tout ça à ma petite princesse elle me disait que ça ne lui faisais pas peur de tout ça, et je faisais de même quand je lui parlais car je ne voulais pas qu’elle ressente cette peur que j’avais en moi. Mais une chose était sûr, si jamais elle s’en sortait de cette maladie alors je ferai ma demande d’adoption car je l’aime énormément, et je la considère comme ma fille mais je n’ai que 20ans…et j’ai encore pleins de choses faire pour devenir adulte…même si j’ai énormément grandis grâce à elle. « J’y crois, je veux y croire et je n’ai pas le choix car elle mérite que du bonheur. » dis-je simplement entre deux larmes, pas de grosses larmes mais des larmes qui laissaient apercevoir tout ce que je cachais, enfin tout ce dont j’essayais de cacher depuis plus d’un an. Personne ne pouvais dire non à une chimio puisqu’elle pouvait apporter quelque chose de bien positif dans sa vie, dans la mienne mais j’avais peur et j’avais besoin d’être rassuré je suppose. Je baissais doucement les yeux quand il me parla de Keyon et je sentis mon cœur se serrer encore plus. Je n’acceptais pas le fait de l’avoir perdu à cause de cette maladie, il ne méritait pas de partir aussi tôt et surtout de me laisser alors que nous étions jeune et très amoureux l’un de l’autre. C’était ma moitié, mon futur et tout simplement l’homme de ma vie. Mon âme sœur. « Tu ne peux pas me promettre à 1000% le fait qu’elle ne me laissera pas à cause de cette maladie…je sais que je savais dans quoi je m’engageais quand j’ai voulu avoir cette fille dans ma vie, mais maintenant c’est ma fille, c’est un bout de moi et je ne veux pas que l’on m’arrache encore une fois ma moitié…je ne m’en relèverai pas cette fois ci. » j’avais lever les yeux vers lui et je le regardais simplement, les larmes n’étaient pas arrivées mais il pouvait voir que j’étais sincère et meurtri aussi. Mon cœur commençait à être piétiner à force et ce n’était pas très simple. Et puis pour la première fois, je dis simplement dans un murmure. « J’aimerai l’adopter…» Jusqu’ici personne ne l’avais entendu de vive voix, personne n’avait vu venir car j’en avais jamais parlé à personne mais ça me trottais énormément dans ma tête mais si je le faisais et qu’elle m’abandonnait, je ne savais pas comment je me retrouverai. C’était à double tranchant. Mais avant de me lancer ou autre il fallait que je parle avec mes parents car oui, j’avais beau être majeur et responsable, mes parents passaient avant tout. Et j’avais besoin d’eux, dans chacune de mes actions. Je ne voulais plus trop m’étaler sur moi, sur mes sujets alors je voulais qu’il réponde à son tour à mes questions puisque lui aussi était assez gêné de parler de lui et pourtant il savait que je voulais savoir ce qu’il pensait. C’était mon ami avant tout. Je connaissais quelques parties de sa vie et ça me touchais beaucoup, lui aussi avait eu son lot de déception, de tristesse dans sa vie et même si je ne le connaissais que depuis un an, et bien j’en étais tout autant désolé pour lui qu’il ne pouvait l’être pour moi. Je ne voulais que son bien, oui c’était du Aleyna tout craché, à toujours vouloir le bonheur de ces amis avant de penser au mien. C’est comme ça. Je l’écoutais quand il prit le temps de me répondre. Je l’écoutais en essayant de penser à autre chose afin de ne pas me montrer encore plus faible que ce que je ne lui montrais depuis le début de nos retrouvailles. J’essayais de mettre dans sa peau mais je n’y arrivais pas…je ne sais pas comment moi j’aurai fais à sa place. « Je ne sais pas si je vais arriver à dire quelque chose qui tienne la route car je ne connais pas ce cas là mais sache que ça reste ton père et que, pour moi, tu devrais tout faire pour te rattacher à lui , car lui seul te connais comme personne et il sera le mieux placer pour t’aider et te remonter le moral…autre que les amis. » c’est vrai que son père pouvait être là pour lui parler de sa mère, par exemple, ou pour lui donner des conseils pour sa vie future et d’autre chose encore. Je pouvais être là et l’aider mais je ne connaissais pas sa vie d’avant donc je ne pouvais pas lui donner de conseils digne de ce nom. Enfin c’était mon avis, après chacun à son avis très différent sur les sujets. « Peut être qu’il faudrait qu’un jour que tu prenne un peu de temps pour aller le voir… ? »
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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan EmptyJeu 26 Juil - 22:25


Aleyna & Erwan.
« On a tous besoin de se confier, de temps en temps. »


La vie n'est qu'une succession d'épreuves, d'obstacles qu'il nous faudra affronter pour pourvoir avancer. On m'avait prévenu très tôt : "La vie n'est pas toute rose". J'ai vite fait de le comprendre. Chaque moment heureux ne durent jamais bien longtemps. Au final la vie ne sert qu'a se battre et a lutté contre tout ce qu'on peut mettre sur notre route. C'est sans doute ça "exister" à proprement parler...Comment peut-on exister si tout va bien dans notre vie ? Si jamais on ne rencontre un soucis ? Si dès la naissance nous avions déjà tout d'acquis ? Comment peut-on exister et se dire "Ma vie est parfaite" si l'on ne se donne même pas la peine de sa battre pour réaliser un rêve, pour posséder tout ce dons nous avons toujours rêvé d'avoir, ou encore pour protéger les gens que nous aimons ? On ne peux pas, tout simplement. Le but de l'existence d'un homme sur terre et d'y laisser une trace, de faire bouger les choses. D'exister entièrement et uniquement ; d'avoir ses propres valises, ses propres obstacles à affronter : son propre combat à mener. Il arrive souvent que chaque existence, chaque parcours soit différent de celui d'un autre être, mais parfois, il arrive aussi que certaines mauvaises passent peuvent être "commune". Moi et Alyena par exemple. Nos vis sont bien différentes. Tout deux avons grandis avec différents parents, différentes valeurs, différents amis etc etc..et pourtant il est arrivé à un moment précis de nos vies que nous éprouvions la même douleur, semblables en tout point, le même déchirement au coeur : celui de la mort de notre âme soeur. Je n'ai pas l'habitude de croire en ces choses-là et pourtant je reste persuader que notre rencontre ne fut pas un hasard ; la vie en a décidé ainsi.

FLASHBACK
« Erwan, on remonte à la voiture, il faut qu'on aille régler quelques petites choses...Prend ton temps surtout.» Mon indifférence à ses paroles troublèrent ma belle-mère qui, une fois m'avoir pris dans ses bras laça un regard de compassion à mon père. Personne n'était dupe ici, surtout pas eux... Je n'ai pas lâché une seule larmes ni même une seule émotions depuis l'accident. Je m'efforce de ne pas y penser, de me dire que ce n'est qu'un mauvais rêve dont je vais très vite me réveiller. Je refuse de croire que l'histoire se répète une nouvelle fois. Et pourtant, je viens d'enterrer ma petite amie. Melvina était sous terre. Mon ange était morte. Morte...Jamais je ne pourrais y croire...Même ma présence là dans ce cimetière, la plaque en marbre foncée où était gravé ses dates de naissance puis de mort, ne me font pas réaliser la chose. Il est impossible pour moi d'imaginer mon petit rayon de soleil éteint et enterrer...Chaque moment passé avec elle était encore présent dans ma tête, son rire, son parfum, ses fossettes, sa tête d'ange, toutes ses choses ne me quitterons jamais et ne m'aide pas à rendre la chose réaliste. Je ne veux même pas que ça le soit d'ailleurs. Mes yeux se perdent dans le vide. Me dire que je ne la reverais plus m'est impossible. Je sens encore dans l'air, l'arôme de son parfums. J'entends encore dans l'écho du cimetière, son rire de poupée. Et pour la première fois depuis deux semaines ; une perle salé roulé sur ma joue. Merde, ça fait quinze jours que rien ne sort et voilà que je me retrouve là à pisser littéralement des yeux sur la tombe de la fille pour qui j'aurai pu donner ma vie. Mon coeur se serra. Comme si toute la douleur que j'aurai dû éprouver depuis tout ce temps ne me frappa que maintenant. Alors, je fis tomber le masque et pleura sans retenue. Personnes n'étais en mesure de comprendre ce que je vis en ce moment, ce que l'on ressent lorsqu'on nous arrache littéralement un être cher de nos vies. La douleur, n'égale aucune autre. C'est comme si l'on vous enfonce un poignard dans le coeur à chaque respirations. « Je ne t'oublierais pas.» C'est une promesse que jamais je ne trahirais. Mel' était et restera la femme de ma vie. Et une bouffé de chaleur me réchauffa le coeur lorsque je compris qu'elle vivrait toujours en moi. Je sais qu'elle n'aimerait pas que je la rejoigne. J'y est pensé. Mais que deviendra mon père sans moi... Il a perdu sa femme et voit son fils au plus mal, je ne peux lui faire ça. Même si cela aurait été un juste retour des choses. Je pleure toujours à chaude larmes lorsque j'entendis des pas timide derrière moi, ce qui ne m'inquiéta pas plus que cela. C'était peut-être mon père qui venait me chercher, même s'il est de loin le mieux placer pour savoir que j'ai envie d'être seul pour faire mon deuil. Lui-même à repousser tout contact avec moi pendant un mois suite au décès de maman, cela lui faisait trop mal de la voir dans mes traits. Je pense que si l'on avait eu des enfants avec Melvina, j'aurai réagi de la même façon. Seulement, nous n'avons même pas eu le temps d'en parler sérieusement...Nouvelle coulée de larmes, tandis que les pas se rapprocher de plus en plus.[color=crimson]« Je suis désolé pour vous...»[.color] Je me retourne alors au son de cette voix que je n'avais jamais entendue auparavant et accorda un mince sourire à la jeune femme qui se trouve à présent à mes côtés. « Je comprends...J'ai enterré mon petit ami il y a quelques mois...» Je sens alors au plus profond de moi une énorme bouffé de courage m'envahir. La vie viens de me priver de la seule personne jusque là capable de me comprendre, mais viens de mettre sur ma route, en échange, une nouvelle personne à même de pouvoir partager ma douleur....
FLASHBACK

Le souvenir de notre rencontre se trouve encore beaucoup présent dans ma mémoire. Jamais je n'aurais pu espérer tomber sur quelqu'un qui me comprendrait là-dessus. Et je ne pensais pas non plus qu'une discussion dans un cimetière pourrait déboucher sur une belle amitié. Pourtant, voilà un an que je connais Aleyna maintenant. Et même si, je ne lui es pas vraiment tout raconter sur ma vie, la belle brune en connait les grandes lignes et me confier à elle me fais toujours un bien énorme. Réciproquement d'ailleurs. Au fil du temps, bien qu'elle soit plus jeune que moi ; Aleyna est devenue un modèle à mes yeux ce qui se confirma lorsqu'elle m'annonça qu'elle voudrait adopter Maëlysse. A seulement vingt ans, c'est une preuve de courage indéniable et c'est ce que j'apprécie chez elle. C'est une fille qui malgré ses blessures et son passé poussera toujours ses amis vers le haut.« Si tu en as envie alors fais le ! Elle te considère déjà comme sa mère, alors pourquoi pas officialiser ça réellement ?!» Je lui souris puis, l'écoute attentivement lorsqu'elle m'exposa son point de vue vis-à-vis de mon père. Et je fus obligé d'avouer qu'elle n'avait absolument pas tord...Mais comment je pourrai trouver le temps d'organiser un voyage au Canada alors que je n'ai même pas le temps de passer manger chez moi entre midi et deux les jours de boulot ?... Et puis, même si l'avouer n'est pas facile : j'ai peur de m'y rendre seul. « J'ai un peu peur de le voir, de parler de maman ou de Mel avec lui et de craquer....» Oui, j'avais peur d'être faible et de ne plus trouver les ressources pour me relever si je parle de ça avec lui...
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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan On a tous besoin de se confier, de temps en temps. ► ft. Erwan EmptySam 28 Juil - 18:08

Erwan éè Aleyna :plop:

Pleurer. Rire. Parler. Se cacher. Courir. Marcher. Rêver. Mentir. Affronter. Beaucoup trop de mots pour savoir lequel choisir à ce moment donné, et surtout pour savoir ce que je devais faire. C’est vrai que j’avais une vie plutôt remplie et que je ne savais jamais comment la gérer mais j’ai aussi appris qu’il y avait plus grave que moi et je n’arrêtais pas de m’apitoyer sur mon sort, à croire que je n’avais pas de cœur, pas le genre de cœur que l’on devrait avoir. Difficile à expliquer, je voulais avoir ma vie d’avant, je ne demandais pas grand-chose juste un retour en arrière pour profiter encore plus de lui…maintenant que je savais ce qui m’attendais, peut être que je n’aurai pas fais les même fautes, les mêmes surprises, je ne sais pas…j’aurai peut être encore plus vécu nos moments comme si c’était le dernier. Je n’avais jamais eu cette maturité quand nous étions ensemble avec Keyon, c’est vrai que j’avais compris qu’il pouvait partir à tout moment, je mettais faite à l’idée…mais en vain. On ne peut jamais se faire à l’idée que l’être aimé nous abandonne. Non. Jamais. Et pourtant j’avais vu partir le meilleur ami de mon petit ami 3mois avant qu’il ne parte à son tour. Je devais me ressaisir et j’allais y arriver. Bizarrement je croyais en moi. Surtout car j’avais retrouvé un ami et aussi grâce à mon parrain. Je leurs devaient énormément de chose. Puis je regardais timidement avant de me perdre dans mes pensées...Oui penser à mon défunt petit ami me faisait du bien mais je me souvenais de ce jour où j’avais dû aller à l’enterrement de son meilleur ami. J’avais eu énormément de mal à tenir mes larme puisque j’affectionnais tant cet homme et qu’en le voyais partir je comprenais que mon petit ami pouvait partir lui aussi, n’importe quand.

Des fois il faut un électrochoc pour comprendre ce que vraiment la vie et savoir que l’on n’ait pas les puis puissants au monde, que tout ne ramène à la mort. Je secouais doucement la tête avant de regarder mon ami à mes côtés. J’étais sur ce banc à lui parler de ce que j’avais en tête et je ne savais pas comment il allait prendre ceci. Je le regardais en souriant les larmes pas loin, aux coins de l’œil. Il allait me booster, il était toujours là pour me dire les choses comme elles sont et surtout le fait qu’il me soutienne, ça le faisais énormément de bien. « Je sais qu’elle me considère comme sa maman mais…je ne sais pas si je peux, je suis jeune, peut être trop jeune encore. Mais je ne veux pas la voir me quitter, et c’est ce que j’ai le plus peur en ce moment. » dis-je sincèrement. Est-ce que ma douleur allait être plus forte et dur à dépasser si je passais ce cap de l’adoption ? Je ne savais pas trop et j’avais peur que ça le soit mais me connaissant…Si je ne faisais pas ceci, je m’en voudrai à vie de ne pas l’avoir adopté mais si je le fais…j’aurai mal de me dire que ma fille m’a abandonné… Ce n’était pas facile et surtout une décision à ne pas prendre à la légère. Oh que non. Il fallait que je réfléchisse et que je pèse le pour et le contre et surtout que je parle avec l’assistante sociale puisque je ne voulais pas brusquer la petite, ce n’était pas mon but. Et puis j’essayais de lui donner quelques conseils, ce n’était pas facile puisque je ne connaissais pas cette situation mais j’étais son amie et je me devais d’essayer de tout faire pour lui remonter le moral comme je le pouvais. Puis je mis ma main sur sa jambe. « Je vois mais peut être que si tu craque tu aura moins de poids sur ton cœur, non ? » c’est vrai que je n’étais pas non plus quelqu’un qui adorais parler de ceci avec mes parents et d’ailleurs je n’avais jamais parlé de ceci à mes ex beaux parents. Je n’avais jamais trouvé le courage d’aller les voir et parler de leurs fils, pour ne pas leurs faire du mal déjà et surtout pour ne pas me montrer faible, c’était con c’est vrai mais j’avais comme une fierté à tenir. « Je pourrai essayer de t’aider, je pourrais peut être t’accompagner ou je ne sais pas…enfin tu vois et tu me diras. » dis-je avec un léger sourire. Bon c’est vrai que je n’allais pas pourvoir partir pendant deux mois car j’allais devoir être là pour ma petite mais si ce n’était que quelques jours je pouvais toujours faire un effort.

Je regardais le dessin dans ma main, je souriais en le regardant. « Elle a très bien prit le faite que je sois enceinte…elle est heureuse d’être bientôt la plus grande, et elle veut lui apprendre à se coiffer à se maquiller… Enfin elle es persuadé que ça sera une fille. » Dis-je avec un petit sourire. Je voulais qu’elle la connaisse ce bout’d’chou, je voulais qu’elle le protège mais est-ce qu’elle aurait cette chance de découvrir mon futur enfant, et est-ce qu’elle sera toujours heureuse quand il arrivera ?! Je ne savais plus rien. « J’aimerai lui donner une famille, une famille parfaite comme sur ce dessin mais ce n’est pas possible…» oui je n’étais pas prête à être en couple et surtout à me marier ou que sais-je…ma fois.
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