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| « Tonight is the night, honey. » | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: « Tonight is the night, honey. » Lun 17 Déc - 21:32 | |
| Je prends ma veste, mon téléphone - élément vital de la panoplie du parfait Shark - et je vérifie au passage que j'ai eu le temps de boucler tous mes dossiers avant mon retour. Au moment où je veux appuyer sur la poignée de la porte, cette dernière s'ouvre pour laisser apparaitre Marc. "Tu vas quelque part ? - Urgence sur Northing Park. Prends mes messages pendant mon absence. - Northing Park, ça me dit quelque chose..." Non, ne me dis pas que toi aussi tu penses à la même chose que moi. J'ai déjà l'impression d'avoir l'esprit très mal placé et même si je le vis à merveille, j'aurais des scrupules à engager de vrais obsédés sexuels en puissance pour gérer mes rendez-vous. "Oh, j'y suis. Je peux venir avec toi ? - Non, Marc. - Je serais un gentil garçon. - Tu n'as rien de 'gentil'. - Alors il faut me punir... - Retournes travailler, Marc, je te fouetterai une autre fois." lançai-je sur un ton dépité en m'éloignant à grands pas. Qui m'a collé un assistant pareil ? En même temps, Joe Shark sans son Marc, c'est comme Astérix sans Obélix. Bref, je descends rapidement par l'ascenseur, non sans avoir congédié ses occupants d'un regard dédaigneux et snob au possible. Arrière, paysans, ne venez pas salir le sol foulé par l'inégalable Anglais que je suis. A l'accueil, je gratifie la réceptionniste d'un sourire cajôleur - dans deux jours, elle est dans mon lit - puis je marche jusqu'à ma voiture. Au passage, je consulte mon téléphone. Pas d'appel manqué, Beni va bien, idem pour Connor. Ceinture, moteur, let's go. Pour un trajet qui aurait dû prendre vingt minutes à un conducteur lambda, j'en ms seulement la moitié. Les limitations de vitesse ? Ah, c'est ça, les fameux panneaux avec des numéros encerclés de rouge et de blanc ? C'est bon à savoir. Je m'arrête à un parking près de l'endroit où je suis supposé rejoindre Noah. Celui-ci avait d'ailleurs eu une voix particulièrement étrange au téléphone. Vous savez, comme les femmes enceintes qui veulent cacher leur grossesse en prenant une voix aiguë pour glisser un "Non, c'est juste de l'aérophagie". Bien sûr, et ta soeur ? S'il veut me parler de ses histoires de couple, cela risque fort de tomber dans l'oreille d'un sourd. Encore davantage si ça concerne la petite larve baveuse qu'ils élèvent tous les deux. J'ai horreur de ce bébé : dès qu'elle me voit, elle gigote comme une malade pour que je la prenne dans mes bras. A croire qu'elle a l'instinct du chat qui monte toujours sur les genoux de la seule personne dans la pièce qui ne peut pas encadrer les chats. Le fait qu'il me parle de farces et attrapes m'avait sérieusement inquiété car, en grand enfant à ses heures perdues, Noah serait capable d'organiser une partie de cache-cache avec les enfants de son quartier. Pitié, s'il m'achète un seul déguisement, je prends mes jambes à mon cou. Tant pis pour la classe britannique. Bon, je suis là... mais lui non. Il n'y a qu'un type habillé d'une façon un peu louche. Je commence à regarder mon portable avec une certaine impatience. Noah le sait, je n'ai jamais su attendre quoique ce soit. A une minute de retard, je commence déjà à montrer des signes d'énervement. Combien d'écrivains potentiels avais-je renvoyé pour avoir deux minutes de retard ? Je ne les compte même plus. En soupirant, je m'approche du type au look suspect en lui tapant - presque à regret, beurk - sur l'épaule. "Pardonnez-moi, mais vous n'auriez... pas... vu un.. b..." Je m'arrête de parler au fur et à mesure, avec les yeux plissés par la suspicion. Le type reste silencieux alors que j'approche la main des lunettes qu'il porte pour cacher encore davantage son visage. Lorsque je lui retire, j'ai un moment d'hésitation avant d'écarquiller les yeux tout en faisant un bon en arrière. "Dear God ! What the hell...?" Noah ! Mais qu'est-ce qu'il est encore allé inventé ? Décidément, c'est un champion hors concours pour les idées les plus farfelues qui puissent être. Je reprends rapidement contenance, passant une main dans la poche de mon pantalon de costume. Je l'observe des pieds à la tête d'un oeil blasé et profondément critique. C'est une seconde nature, chez Shark senior, la critique. "D'ordinaire, j'ai horreur des magasins de vêtements, mais je t'en supplie, dis-moi que nous allons te relooker." Il a pété un plomb, ce n'est pas possible autrement. "Tu vis avec une femme qui dormirait jour et nuit dans une robe Prada et toi, tu oses sortir en public ainsi ? Où est-ce que tu veux m'emmener ? Et pourquoi as-tu besoin de moi ?" |
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| Sujet: Re: « Tonight is the night, honey. » Mer 19 Déc - 5:53 | |
| Oh, ce petit haut bleu turquoise serait du plus bel effet avec mes yeux … Euh, non, je n’ai rien dit. Non mais je vous assure que je ne le pensais pas. MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE … « Bonjour monsieur, est-ce que je peux vous aider ? » « Pardon ? Ah oui, bonjour. Je cherche … un déguisement. » En même temps, vu qu’il se trouvait dans une boutique de farces et attrapes, cela semblait logique. « Moui, quel genre de déguisement ? » Non, ce n’était pas pour moi. Enfin si mais pas du tout pour ce que vous avez en tête. Qu’avez-vous en tête au juste ? Très bien, calme-moi Noah, ça ne sert à rien de stresser pour … rien, il te demande simplement ce que tu recherches. Comme tous les vendeurs normaux dont la boutique est située à côté d’un sex-shop. « Un déguisement de … euh… plutôt sombre en fait. » Et tu ne peux pas faire plus précis ? Non parce que là, ce qu’il va te proposer risque d’être … « Dans le style gothique nous avons le zombie, la citrouille géante, le vampire aussi… » …à côté de la plaque. Ah tiens, pas mal celui-ci. Tu vas te déguiser en poussin peut-être ? On se détend, on se détend. « Non je… je voulais dire … juste un masque vous savez, quelque chose qui fait qu’on ne me reconnaitra pas. » Seigneur Marie Joseph. Si on te prend pas pour un fou échappé de l’asile avec ce genre de requête. « Je vois. J’ai peut-être ce qu’il vous faut tout au fond du magasin. » Pitié, faites que ce ne soit pas la cape de Luke Skywalker dans la guerre des étoiles ! Trente minutes plus tard, et Noah sortait enfin du magasin. Méconnaissable. De grosses lunettes noires rondes comme des soucoupes – des lunettes de femme à mon avis ! – un grand imperméable marron délavé, des bottines de cow-boy,et, le clou du spectacle : un chapeau rose fushia avec des deux hélices d’hélicoptère qui tournaient sur le dessus. Ola qui va là ? Inspecteur Gadget !! Plus ridicule, tu meurs.
A deux mètres de là, Joe venait d’arriver, et ne l’avait toujours pas remarqué. Son plan fonctionnait à merveilles. Un peu trop même, comment allait-il se débrouiller pour attirer son attention sans se faire repérer ? - comme s’il n’était pas suffisamment repérable habillé de cette façon, franchement ! A chaque fois qu’une personne lui passait devant, elle ne pouvait s’empêchait de le dévisager en fronçant les sourcils, ou en souriant, amusée par ce genre nouveau. Non, le carnaval, c’est en mars, jeune homme. Chuuuttt, madame ! – Ah enfin, ce n’est pas trop tôt, il venait enfin de tourner la tête dans sa direction. Une main tenant le col de son imperméable le long de sa joue, dissimulant la moitié de son visage, les épaules légèrement voûtées – la honte, je vous dis ! – Noah patienta, sans bouger, sans dire un mot, que son frère de cœur prenne la parole le premier pour lui demander ce qu’ils faisaient ici. « CHUUUUTTTTEUHHH, Joe, tu vas me faire repérer ! » grogna Noah en attrapant le business man par un bras et le tirant vers la ruelle sombre située juste derrière eux. « Alors ? Pas mal, non ?! J’ai déniché ça chez Marley. Oui bon, je sais que c'est stupide d'avoir oublier le pistolet. Je le prendrai la fois prochaine, promis. » Promis ? Comme si Joe allait souffrir de voir un tel phénomène de foire traîner en sa compagnie. « Très drôle. Non non, je me suis dit qu’il valait mieux me déguiser pour éviter qu’on ne me remarque. » Ah là c’est sûr qu’il est pas du tout remarquable notre blondinet. Même un clown passerait plus inaperçu que ça. « CHUUUUTTEEUUUH, mais pourquoi tu parles aussi fort ce matin ? » Non, il ne parle pas fort, Noah. C’est toi qui murmures. « Bon, tu vois le magasin d’à côté … Mais non, ne tournes pas la tête aussi vite ! » Pourquoi, ça ferait trop suspect ? « ….dou-ce-ment. Voilà. La boutique de … de … » Il n’arrivait même pas à prononcer le nom. « …enfin avec le canard en caoutchouc devant la vitrine. » Sex-shop, Noah. « …ilfautquej’entreàl’intérieurparcequemapsypensequec’estcommeçaquej’arriveraisàsurmontermesproblèmesdecouple. » murmura l’Anglais sans articuler, et le plus vite possible. Mais siiii, il avait compris ! |
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| Sujet: Re: « Tonight is the night, honey. » Jeu 20 Déc - 4:47 | |
| Comment ça, je vais le faire repérer ? Je regarde autour de nous tandis qu'il m'entraine par le bras dans une ruelle sombre à l'abri des voyeurs. Il est suivi ? Qui veut lui faire du mal ? Non, calmes-toi, Joe, ne sors pas tout de suite ton arme de service pour tirer sur tout ce qui bouge. Fuirait-il une maitresse collante ? Non, ça, c'est mon truc à moi tout seul. Puis Noah est trop prude pour se permettre d'avoir une aventure extra-conjugale, quand bien même Sydney et lui ne sont pas mariés. Je le laisse faire, profondément surpris par cette tenue, son comportement incohérent et ses propos. "Mais pourquoi tu murmures comme ça ?" soufflai-je en arquant un sourcil. "Et ne me promets pas de retourner t'acheter ces... ces... ces ignominies de tissu, autrement j'irai moi-même voir ta psy pour lui expliquer qu'elle doit se concentrer sur tes problèmes vestimentaires." Je reste un peu à l'écart de lui, comme si sa proximité pourrait contaminer mon élégance à l'anglaise. J'ai déjà toujours eu un peu de mal avec son style trop décontracté à mon goût, mais là, c'est me planter un poignard en pleine poitrine que de le voir se réjouir d'être affublé comme un épouvantail resté trop longtemps au sommet d'un cerisier. J'obtempère en tournant la tête pour voir de quoi il parle... Aïe ! En me bloquant, il a failli me faire faire un torticolis. Je lui lance un regard courroucé puis je prends la peine d'être un peu plus lent. Oui, la boutique. La boulangerie, il veut dire ? Je n'ai même pas regardé le sex shop car, connaissant Noah, ce n'est forcément pas de cela qu'il voulait parler. Je m'obstine donc à chercher un canard en caoutchouc parmi les éclairs au chocolat et les glands - jeu de mots douteux, mais passons - pourtant, je ne vois rien. Finalement, l'écrivain consent à lâcher un peu la bride et prononcer un long murmure rapide qui me fait froncer les sourcils. J'essaye décrypter ce dont il veut parler et, au terme d'une poignée de secondes, ma bouche forme un "o" muet et mes sourcils se haussent sous la surprise. "Tu veux parler du... c'est ta psy qui t'as..." Non, Shark. Allez, t'es meilleur que ça. Tu peux t'empêcher d'éclater de rire. Je me mords la lèvre inférieure avec insistance, regardant ailleurs en tâchant de penser à autre chose. Tiens, combien est-ce qu'il y a de briques sur ce mur ? De quand datent-elles ? Il faut savoir que la brique a été inventée au départ par les... Non, impossible. J'éclate littéralement de rire, plié en deux par l'hilarité. "C'est pour ça... que tu t'es déguisé... ouuh... j'ai mal au ventre..." J'éclate très rarement de rire, retenue anglaise oblige. Mais là, c'est vraiment trop fort. Mon petit bichon va faire ses premiers pas dans un magasin pour adultes... c'est touchant. C'est aussi adorable que de voir un bébé tituber maladroitement vers ses parents. Je me redresse, chasse les plis sur la veste de mon costume et remet le col de ma chemise en place. Le fou rire est passé, je passe mon bras autour de l'épaule de Noah et l'entraine avec moi en plein jour à la vue de tous. "Juste une question, si tu me le permets." Quoique même si tu ne le permets pas, je vais te la poser quand même. "Tu paies combien cette arnaqueuse pour un conseil que je te donne depuis des années ?" Combien de fois ai-je voulu l'entraîner dans ce seul magasin qui ne m'insupporte pas ? Le regard des passants se pose sur Noah, souvent avec une espèce de curiosité moqueuse dans le regard. Comment leur en vouloir ? Cependant, je leur accorde à mon tour un air froid et menaçant. On baisse les yeux et on se tait. J'approche du magasin et j'ouvre la porte en grand avant de le pousser gentiment dans le dos pour qu'il passe devant moi. "Allez, entres, ma poule !" Et une claque sur les fesses pour le taquiner. Je ricane légèrement avant de rentrer à mon tour dans l'établissement. Sacré Noah, il m'aura tout fait faire. Les lumières sont feutrées, à mi chemin entre le rouge et l'obscurité. Autour de nous, les sextoys sont exposés, sans parler des tenues, des vidéos. "Tu veux aller en cabine pour prendre quelques idées… entre autres, mmm ?" Subtil, comme toujours. Un sourire de requin prend place sur mes lèvres alors que j'approche des rayons comme si j'avais fait ça toute ma vie. Serait-ce le moment de lui dire que, connaissant très bien le patron, je peux même lui avoir une petite ristourne ? "Alors, qu'est-ce qui te tente le plus ? Au fait, tant que j'y pense… tu pourras me donner le numéro de ta psy ? Je crois qu'on pourrait avoir quelques riches discussions, elle et moi." Sur le divan de cuir, nus, serrés l'un contre l'autre… avec un ou deux accessoires, puisqu'elle a l'air d'être connaisseuse. Quoi ? Qu'est-ce que c'est que ce regard accusateur derrière tes grandes lunettes de mouche, mon bichon ? |
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| Sujet: Re: « Tonight is the night, honey. » Mar 1 Jan - 20:53 | |
| Il n’était pas seulement trop ‘prude’, il n’avait déjà pas de ‘relation’ avec sa propre petite-amie alors n’en parlons pas d’une femme dont il ne connaissait rien. Noah n’avait jamais été comme Joe. Il était un incorrigible romantique. Peut-être trop, d’ailleurs, car c’était sans doute cette ‘qualité’ qui l’avait conduite ici, dans ce sex-shop. Quelle ironie, n’est-ce pas ? Voyons, pourquoi est-ce que je murmure ? Parce que je n’ai pas envie que l’un de mes collègues passe dans le coin et me voit entrer dans ce genre d’endroits. Ce n’est qu’un sex-shop, je sais, mais ce n’est pas moi. Et on risquerait de me prendre pour ce que je ne suis pas. Même Sydney n’est pas au courant. Gageons qu’avec sa jalousie légendaire, elle en profiterait pour m’accuser d’adultère, en plus du reste. Non et non, je devais rester à découvert. Et non, mon costume n’est pas voyant du tout, vous n’y connaissez rien d’abord ! « Ah.Ah. Je n’ai pas le temps de faire de l’humour, Joe. Si jamais on me voit … » souffla Noah en regardant à droite et à gauche d’un air inquiet. Finalement, Joe a compris. Et là, les problèmes commencent. Joe a compris donc naturellement, il fallait qu’il se moque de moi. Parce que Joe ne serait pas Joe sans son naturel cynique et sadique. Je le déteste quand il fait ça. Non, ne ris pas. Ne ris p… « Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de drôle. » soupira le blondinet en fronçant les sourcils, en boudant. Il aurait presque l’impression d’être devenu le dindon de la farce en moins de temps qu’il en faut pour le dire. « Mais arrêteuuuhh ! » Il n’avait pas tellement l’occasion de voir son frère sourire, moins encore de rire aux éclats. Certains s’étaient même un jour demandés s’il avait des dents ? Mais là, il s’agissait de sa vie privée. Et aussi surpris qu’heureux de savoir qu’il ne s’adressait pas à un grand-père avec son dentier, on ne plaisante pas avec la vie privée d’un proche. Surtout pas quand celui-ci est dans la galère jusqu’au cou. « C’est ça, c’est ça, continue de rire. Finalement, laisse tomber, je n’ai pas besoin de ton aide, je me débrouillerai très bien tout seul. » gronda Noah en croisant les bras contre son torse, vexé de voir que Joe portait si peu d’intérêt – ou trop peut-être – à son histoire. « Que … ? Ce n’est pas pareil. Toi, tu m’encourages à coucher avec des femmes que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam. Elle, veut juste que … je…pimente … ma vie de couple. Enfin, pas pimenter parce que Sydney et moi n’avons jamais … enfin, tu comprends … » Il n’avait jamais été très doué pour parler de sexe, à la différence de Joe qui avait plus de problème à parler de sentiments. C’est à se demander pour la énième fois ce qui les avait rapproché ces deux là. « J’ai du mal à … depuis ce qui s’est passé … depuis ….l’enlèvement. » soupira le blondinet en baissant la tête, honteux. Oui, il avait honte de faire subir à Sydney un problème qui ne le concernait que lui seul. Même si elle lui avait promis son appui, elle avait déjà suffisamment donné à son sens – avec la disparition soudaine de son petit-ami et père d’Eléonora, le problème lié au père de Max, la découverte d’un oncle aux tendances sado-masochistes …- pour qu’il ne vienne pas en rajouter avec ses problèmes.
Sitôt dans le magasin, Noah manque de tourner de l’œil devant la diversité des ustensiles de … fesses. Habitué aux démonstrations d’affection souvent passagères mais toujours sincères de Joe, il ne réagit pas à sa tape, tout juste un sursaut, remontant instinctivement le col de sa veste en courant se réfugier le plus au fond du magasin. Et il l’a suivi, comme par hasard. « En cabine ? » Comment ça, en cabine ? Pour quoi faire ? Sans comprendre, Noah jette un coup d’œil autour d’eux, avant d’apercevoir une tenue en cuir, pour homme, fouet et menottes assortis. « Oh.my. God. Mais…les gens achètent vraiment ce genre de … chose ? » demanda t-il, surpris et rouge comme une tomate, à son ami qui avait déjà l’esprit occupé ailleurs. « Je … n’en sais rien. » Ce qui lui tente le plus, il est drôle lui. Noah ne connaissait pas l’utilisation de la plupart des ‘jouets’ de la boutique. « Le canard en caoutchouc est mignon. » ajouta t-il avec un sourire attendri sur les lèvres. Rappelles toi où tu te trouves, No’. « C’est euh… ça sert à quoi ? » Reportant son attention sur Joe, il lui jeta un nouveau regard incendiaire en tripotant inconsciemment le canard. « Tu peux tout de suite oublier. Je n’ai pas envie que ma psy se transforme en Cruella d’enfer. » répondit Noah en reculant, effrayé, lorsque le patron jugea bon de faire une apparition devant lui. D’où sortait-il celui-là ? « Bonjour messieurs, je peux vous aider ? Pour les couples gays, nous avons de très beaux ensembles par là-bas. Rose et noir, c’est tendance cet hiver. Ou sinon, ce superbe gode qui mettra du peps dans votre vie amoureuse… » Il n’en croyait pas ses oreilles. Bouche grande ouverte, Noah fixait le vendeur sans bouger, incapable d’articuler quoique ce soit. |
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| Sujet: Re: « Tonight is the night, honey. » Ven 4 Jan - 20:39 | |
| Noah au sex-shop… Bon titre de nouvelle, n'est-ce pas ? L'instinct de l'éditeur à la recherche de la perle pouvant se vendre à de multiples exemplaires commence à s'éveiller en moi et bien que je ne sois pas spécialisé dans la littérature de jeunesse, je dois reconnaitre que le parallèle avec la série des "Martine" pourrait trouver un formidable lectorat chez un public plus âgé. Et c'est déclinable à l'infini, avec mon prude petit Bichon : Noah au sex-shop, puis Noah aux maisons closes, Noah dans les toilettes d'un avion, Noah dans une piscine privée, Noah en forêt - et pas pour ramasser des marrons, bien sûr - Noah dans un confessionnal… Quoi ? Oui, d'accord, il m'est arrivé plusieurs fois de fréquenter ce lieu sans avoir la moindre envie de me confesser, et aucun ecclésiastique n'était en ma compagnie à ce moment. Ou s'il s'agissait d'une nonne, j'annonce que je me fais curé la semaine prochaine. Je l'observe d'un œil amusé s'enfuir jusqu'au bout du magasin puis je le suis, les mains dans les poches, déambulant entre les rayons avec un pas désinvolte. Contrairement à lui, je me sens comme un requin au milieu d'un banc de poissons : à l'aise. Je le rejoins donc tranquillement, sourire aux lèvres, bien plus amusé par la situation que je ne me montre moqueur envers lui. Je ne me moque pas, je taquine. "Arrêtes de te cacher, mon bonhomme… Tu grandis, c'est mignon comme tout." ajoutai-je en lui pinçant la joue. Allait-il enfin en finir avec l'amour made in teenager, allait-il enfin devenir l'homme, l'amant fougueux qui réagit au quart de tour en voyant une femme ? Bon, d'accord : en voyant seulement sa petite amie, n'allons pas lui conseiller de devenir volage… Dans un sens, je culpabilise un peu de savoir qu'il ne parvient pas à dépasser le blocage dû à son enlèvement et qui, précédant cela, découle aussi de la demande que j'avais formulé : ne pas coucher avec Sydney dans l'immédiat. En un sens, si leur couple va mal, c'est à 50% de ma faute. Ou… disons 30%, parce que je suis de mauvaise foi. Je décide de ne pas revenir sur le sujet, jugeant que ce n'était ni le lieu ni le moment s'il souhaitait parler de cette expérience traumatisante et qui l'avait conduit droit chez le psy. Cela ne m'empêche pas de le surveiller avec une attention plus que soutenue. Sa tentative de suicide à la mort d'Emilie ne cesse de tourner dans mon esprit depuis qu'il consulte, je ne veux surtout pas qu'il puisse en venir à nouveau à de telles extrémités. J'avais eu trop peur de le perdre pour le laisser faire. "Ne juge pas les gens, enfin… tu dis ça car tu ne connais pas l'utilité de la majeure partie de ces accessoires. D'ailleurs, j'en ai un carton complet à la maison, dans ma chambre. Si jamais tu en as besoin un jour, je peux toujours t'en prêter un ou deux… Ils sont propres, je te rassure." Bien sûr, comme si ça allait le rassurer de savoir ça. En même temps, depuis le temps qu'il me connait, il doit bien se douter que la maison Shark, derrière une apparence confortable et bien rangée, est un petit temple du vice dès qu'une de mes conquêtes en franchit le seuil. Affichant une moue un peu déçue par son refus de me donner le numéro de sa psy - m'en fiche, je trouverai bien d'une manière ou d'une autre - je suis très vite distrait par la manière qu'il a de regarder et caresser ce canard en caoutchouc. Je pose même mon poing devant ma bouche pour m'empêcher de rire. Si je lui dis comment s'en servir, il risque de ne plus poser ses mains dessus avec autant d'insistance. Tant pis, il a posé une question à l'encyclopédie de la Luxure Shark, mon devoir est de lui répondre. "Appuie sur le petit bouton à l'arrière de sa tête." Une fois qu'il s'est exécuté, le canard se met à vibrer. Je m'en empare et le saisit au niveau du cou. "Pour ta gouverne, bichon, ça n'a rien d'un canard que tu utilises pour prendre ton bain. Ne prends pas cet air surpris derrière tes lunettes de mouche, je suis sûr que tu en as un pour jouer dans la mousse. Bref, ce jouet-là sert à stimuler une femme au niveau de sa partie intime." Employons des termes un peu évasifs, ça lui gardera un brin d'innocence et de découverte. "Approches, laisses-toi faire. Promis, je ne fais rien de déplacé !" Pas pour l'instant, en tout cas. Je pose le canard à plat sur son torse, lui laissant la possibilité de sentir les vibrations de l'objet. "Tu vois, tu peux caresser le corps d'une femme avec ça, on peut même se servir de la tête, de la queue ou juste du bec pour l'enfoncer dans sa…" Oups, quelqu'un arrive. Je me retourne en retirant le canard du torse de Noah - qui, au passage, doit déjà se remettre du mythe du canard en plastique qui s'effondre. Le patron. Quand il me parle de couple gay, j'éclate de rire au lieu de me sentir gêné. "Non, non, on n'est pas ensemble ! On est juste là parce qu'il…" Je tourne la tête vers l'écrivain et constate qu'il est tétanisé par la honte. Pour éviter d'en rajouter une couche, je dépose mon bras autour de ses épaules et observe le patron avec un léger sourire. "… parce qu'il m'accompagne pendant que je cherche quelques bricoles pour ma maîtresse. Entre hommes, je trouve ça moins ennuyeux que d'y aller tout seul. Il fait son timide, c'est tout." dis-je en désignant le blondinet de la tête. En indiquant au patron qu'on est là pour moi, Noah se sentira sans doute un peu plus soulagé et moins visé directement par les conseils du patron. Celui-ci hoche la tête avec un large sourire. "Pour les godes, on va y aller tout à l'heure. Après, je ne sais pas si elle est branchée lingerie masculine… Disons que je me vois mal porter une tenue comme ça." Rectification : je pense que NOAH n'aimerait pas porter un truc pareil. On va se contenter des accessoires, restons soft, à moins qu'il tienne vraiment à se déguiser... Ca semble être d'actualité, vu son accoutrement. "Pas de problème ! On a un coffret coquin en promo, pour les fêtes : menottes en velours, huiles de massage, lingerie coquine à la fraise, un DVD et un canard vibrant comme celui que vous caressez, monsieur." ajouta-t-il à l'adresse de Noah qui semblait s'être fait un nouveau copain dans la catégorie des sextoys. Dans deux minutes, il va lui donner un nom, vous allez voir. "Ca m'a l'air parfait, ça ! Mettez-nous en un de côté, on va continuer à chercher de notre côté." Le patron repart en hochant la tête et nous continuons à déambuler tous les deux. "Lingerie à la fraise, tu devrais être content, non ? Ce sont des dessous féminins que tu peux manger, au lieu de l'enlever d'une façon banale… C'est pour les gourmands. Mon parfum préféré, c'est caramel, mais ils sont difficiles à trouver." Bienvenue dans la conversation la plus tordue que nous ayons eu, de mémoire. Nous nous retrouvons devant une vitrine séparant plusieurs accessoires, comme des cravaches ou les fameux godemichets dont le patron parlait tout à l'heure. "Si tu ne sais pas t'en servir, je t'expliquerai, ne t'angoisses pas pour ça. Si je peux me permettre, je te conseille la cravache. Sans que ça ne fasse mal, un petit coup subtil, ça excite toujours ta partenaire. La fessée marche bien aussi, d'ailleurs." Joe Shark, conseiller clientèle Sex&Fun, à votre service ! |
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| Sujet: Re: « Tonight is the night, honey. » Dim 6 Jan - 7:14 | |
| « Je ne grandis pas. Je … je me dévergonde, et je suis sûr que c'est en partie à cause de toi. Je n'étais pas comme ça, étant plus jeune, je te rappelle. » répondis-je en fronçant les sourcils, avant d'esquisser un sourcil. Non, évidemment que la faute ne revenait pas entièrement au pervers Shark. Mais il fallait bien admettre que depuis qu'ils étaient amis, soit, le lycée, Noah avait fait de grands progrès – si si, je vous assure – dans l'art de la manipulation et de la séduction. Bon, évidemment, étant donné que les deux hommes avaient deux caractères diamétralement opposés, il n'avait pas la même tactique d'approche, et les conséquences étaient bien différentes, mais il avait bien changé malgré tout. En bon ou en mauvais, ça, je vous laisse le soin d'en décider. En attendant, je n'avais toujours pas évoqué la raison principale qui faisait que j'étais dans cette boutique de jouets pour adultes. La raison étant le traumatisme dû à mon enlèvement – non pas par des extraterrestres – par des hommes sans foi ni loi, bien que je me doutais que Joe, brillant analyste, avait dû déjà faire le rapprochement depuis longtemps. Il me faudrait aussi lui parler de mon couple qui battait de l'aile, autre conséquence funeste de mon 'problème' psychologique. Joe et moi, exception faite du sexe, partagions tout. Il connaissait ma vie sur le bout des doigts, et il me plaisait de croire que je connaissais plus de la sienne qu'il ne le laissait paraître en vérité. Il avait toujours été plus secret, alors que j'étais davantage extraverti, dans la vie de famille en tous cas.
« Propres ? » Ah oui, il avait presque oublié que certains accessoires n'étaient pas uniquement de la garde-robe. « C'est gentil, je vais y réfléchir. » Ca y est. C'est non. Hors de question d'essayer quoique ce soit de … d''infiltrable'. Je me demandais encore comment ma psychiatre – qui devait sûrement avoir son diplôme de sexologie en plus du reste – avait pû croire qu'un tel endroit, et que de tels 'jouets' puissent m'aider en quoique ce soit dans ma vie intime. J'avais déjà du mal à voir Sydney complètement nue sans rougir comme une écrevisse... Bouton à l'arrière de la tête. « Oh, c'est mignon, ça bouge ! » m'exclamai-je avec un sourire attendri. Je ne savais pas qu'il faisait des jouets pour enfants dans ce genre d'endroits. Aucun parent ne viendrait en chercher avec ce genre de publicité pour adultes. Je devrais peut-être parler au vendeur... « Quoi ? » Comment ça un canard que j'utilise pour prendre mon bain ? Comment sait-il que j'ai un canard pour prendre mon bain, d'abord ? « QUOOIII ? Ohh... » J'ai lâché si rapidement le canard, une mine surprise sur le visage, qu'il retomba par terre dans un bruit sourd, tournant sur lui-même en caquetant. Joe l'avait ramassé, j'avais bien évidemment reculé avant de me laisser faire, les sourcils froncés. « Qu'est-ce que tu … oh, c'est agréable. » Et s'il en achetait un, rien que pour lui. Un canard qui vibre dans l'eau, ça ferait comme un bateau qui … quoi ? Je suis persuadé que certaines personnes l'utilisent autrement que pour du sexe. Je lance un regard horrifié à Joe, histoire de lui faire comprendre que s'il parle, non seulement il risque de se retrouver avec un blondinet anxieux sur les bras, mais en plus, de se prendre une poële à frire en pleine tête, avant de soupirer, soulagé que mon identité n'est pas été découverte. Un vigoureux hochement de tête de haut en bas pour acquiescer à chaque mot qu'il prononçait, et j'étais tiré d'affaire. Même si le vendeur me prenait pour un débile notoire.
« Non, je … je veux dire TU ne porterais jamais ce genre de tenue, ça c'est sûr. » ajoutais-je en fronçant les sourcils. Je préfère me promener le cul à l'air, plutôt que porter ça. N'est-ce pas une réplique de Hancock ? Parfaitement adaptée à la situation, malgré la vulgarité du propos. « Ah bon ? Mais tu es sûr que … ? » Joe était sûrement le meilleur atout qu'il avait dans sa manche en matière de sexe, alors autant le laisser faire, même s'il ne connaissait rien à ses choix. « Manger ? Et si je n'ai pas faim ? » Il n'y avait que moi pour poser ce genre de questions stupide, on est d'accord. « La fe... fessée ? » Oh God, pourquoi m'as-tu abandonné ? Qu'est-ce que c'est que tout ce bric à brac ? Il n'allait tout de même pas … frappé Sydney ? Même si Joe lui affirmait que ça ne faisait pas mal, c'était … macho, non ?! J'aurais l'impression d'être un homme dominateur face à sa maîtresse soumise. Minute papillon, c'était peut-être ça qu'il lui fallait après tout. Elle qui me reprochait sans le dire de ne pas prendre les devants en la matière. « D'accord, je te fais confiance alors. » murmurai-je en regardant derrière que le vendeur ne m'entende pas. « Je crois que … ça ira pour aujourd'hui. » Pour toujours, même. « J'espère qu'elle va aimer. Tu as déjà essayé ça avec beaucoup de femmes ? » Non, je ne voulais pas un nombre précis, juste être certain que la majorité d'entre elles appréciait ce type d'accessoires. Le plus dur maintenant, était de prendre l'initiative de ces jeux sexuels. Autant dire que d'ici 2030, je serais toujours au même point. « Et comment est-ce que tu as fait pour les inciter à … enfin, tu comprends ... » Gêné et honteux, j'avais du mal à prononcer les mots. J'espérais donc que Joe comprenne là où je voulais en venir. |
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| Sujet: Re: « Tonight is the night, honey. » Dim 6 Jan - 7:56 | |
| Grandir, se dévergonder, où est la différence ? Et si c'est grâce à moi, j'en serais d'autant plus fier. Fils de Satan par excellence, j'ai toujours pris un malin plaisir à éveiller les péchés au coeur de mon entourage, proche ou non. Le candide et pur Noah s'était toujours débrouillé pour échapper à mon emprise diabolique mais voilà qu'il cédait de lui-même au côté obscur de l'Amour... Cela me semble être le moment idéal pour un rire démoniaque. Mouhahahaha. C'est fait. Même s'il semble avoir honte sur le moment, je suis sûr qu'il me remerciera lorsqu'il aura passé du temps avec Sydney et ces fameux petits jouets sexuels destinés à lui redonner un peu plus de peps dans leur vie intime. Dieu merci, et sans vouloir faire de peine à mon petit Bichon adoré, aucun de mes fils n'a son caractère en termes de séduction. A commencer par Benedikt qui, même s'il cache sans doute un peu son jeu en face de moi, doit être un sacré bourreau des coeurs digne de la lignée Shark. Et il n'a qu'une vingtaine d'années, comparé à Noah qui a déjà bien passé la trentaine. "Dis-toi que c'est son corps, qui te donnera faim... Tu n'as jamais essayé avec de la chantilly et des fraises ? Ou un sirop d'érable tiède à lécher sur sa peau, un peu de chocolat fondu à déguster sur elle... Il y a des tonnes de recettes à essayer, ça te changerait de passer ton temps en cuisine !" Non, Joe, ne le dis pas... retiens-toi, retiens-toi... "Au moins, ça te changerait de ta dinde habituelle à fourrer." Trop tard, tu l'as dit. Et en éclatant de rire. Numéro 1 au hit-parade des blagues lourdes et salaces comme on les aime. A moins que la prendre sur le plan de travail puisse le... Non, c'est un tel maniaque de la propreté de sa cuisine qu'il n'oserait pas souiller cette antre sacrée, voyons. On parle de Noah Clives, quand même. Quoiqu'il en soit, en fin cuisinier qu'il était, je me disais que lier la nourriture à des jeux sexuels pourrait éventuellement l'aider à se détendre, à prendre confiance en lui. Quant à la fessée, j'étais certain qu'il allait tiquer là-dessus. En macho dominant, c'est une pratique que j'avais toujours trouvée naturelle... mais bon, une fois encore, il ne s'agit pas de moi mais bel et bien de notre chaste blondinet qui n'écrasait jamais une araignée : il préfère les prendre dans un bocal et les relâcher dans la nature. Tout est dit. "Vois-tu, il y a des très vilaines filles qui adorent qu'on les punissent... quoi ? Oh, arrêtes un peu avec ce regard de vierge effarouchée ! Je ne te parle pas de lui faire mal, mais juste une petite tape pour relancer la machine, crois-moi, elles adorent ça." Et de temps en temps, elles vous griffent même le dos avec leurs ongles aiguisés... un délice. Attention, je m'emporte. En même temps, c'est lui qui m'a lancé sur le sujet et il se trouve que pour une fois que je peux en parler avec lui - et qu'il aille même jusqu'à m'encourager au lieu de se boucher les oreilles - je n'allais pas m'en priver. D'ordinaire, les seules conversations de ce genre, je les ai avec Logan. Nous passons à la caisse et, pour m'assurer que sa couverture soit parfaite, c'est moi qui règle le tout. Et en sortant, je chiffonne le ticket de caisse dans ma poche. "C'est pour moi. Vois-ça comme ton autre cadeau de Noël !" Un panel de sextoys, ça c'est original, sous le sapin. "Tu m'excuseras, je n'ai pas eu le temps de l'emballer." Et une petite dernière pour la route. Une fois dans la rue, je fronce un peu les sourcils lorsqu'il me demande si beaucoup de femmes ont apprécié. "Celles avec qui j'ai eu le temps d'en utiliser, en tout cas, ont adoré. Mais bon, certaines d'entre elles préféraient faire mumuse avec le joueur et non avec les jouets." ajoutai-je avec un sourire de requin, toutes dents dévoilées. Vint alors la question cruciale : comment amener ça, sans que ça paraisse suspect ? Arrivés à la voiture, je pince un peu les lèvres. "Ma foi, c'est toujours venu tout seul, je leur propose simplement si elles souhaitent qu'on s'amuse avec un ou deux accessoires. Un conseil : commence par les menottes ou les liens en tissu. Une fois qu'elles sont attachées au lit, elles ont la liberté de se laisser aller pendant que tu t'occupes de les stimuler avec tout ça." dis-je en lui montrant le sac. Attacher une femme, on y voit parfois un signe de domination et même si c'est parfois mon cas, j'y vois davantage un signe de libération. C'est le feu vert au laissez-aller de la personne liée au lit, qui remet son plaisir entre les mains de son partenaire. "Encore un conseil : n'enchaîne pas tous les sextoys les uns à la suite des autres. Tu fais l'amour, pas un travail à la chaîne. Alors n'hésites pas à te servir aussi de tes mains, ta bouche... enfin, tu m'as compris. Le tout, c'est de savoir doser. C'est la principale chose à retenir, mon petit." ajoutai-je en passant une main taquine dans ses cheveux blonds après lui avoir enlevé son chapeau. Sacré Noah, tiens ! Fin du sujet |
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