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aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 - Page 2 EmptyDim 6 Jan - 1:32


« Rien ne te fera entendre raison. » Dit-il. C’est alors d’un signe de tête, que je lui répondais. Faisant pivoter ma tête de gauche à droite, de droite à gauche, naturellement et souriante. Juste pour l’ennuyer, parce que j’y prenais facilement goût, parce que ça ne pouvait pas me tuer. Avec Zachariah, on devrait être habitué de ne jamais être d’accord, de ne jamais voir une situation de la même façon. Pourtant, on s’entêtait à avoir le dernier mot. Obstiné et buté, la conversation tournait facilement en rond. J’ai raison. Il avait raison. On connait la chanson. Alors de mon côté, je ne pouvais pas m’empêcher de lui répéter certaines choses. Je voulais qu’il entre dans sa petit voir même minuscule tête, que je n’étais pas une moins que rien. Même si au club, il y a quelques semaines, je me suis ridiculisée. Intérieurement, je le savais. J’avais mal agis. J’avais beaucoup trop bu. Je n’avais pas respecté mes limites. J’étais trop préoccupée par la victoire. Aveuglée par mon insouciance, je ne réfléchissais plus de la même façon. La seule chose qui m’importait, était de le voir à terre, de le voir ramper. Sauf, qu’au final, je suis la personne qui a perdu tout contrôle. Maintenant, j’essaye juste de ne plus commettre les mêmes erreurs. En intimité, dans cette pièce, la conversation suivait tranquillement son cours. Passant d’un sujet à un autre. D’un reproche à un autre. Je m’approchais de lui. Je me laissais envoûter par son regard. J’avais du mal à le quitter, à m’en détacher. C’était étrange et troublant. Dans un murmure, il ajoutait quelques mots. Il voulait que je l’impressionne. Pas étonnant, avec ce que je venais de lui dire. La prochaine fois, je penserai à tourner sept fois ma langue dans ma bouche, avant d’articuler quoi que ce soit. « Je serais capable de faire n’importe quoi, tant que ça reste dans le réaliste. Ne t’attend pas à voir sortir de mon sac à main, un lapin. On est dans le monde réel, et non dans un remake de Roger Rabbit. » On se titillait sur tous les fronts. On en était même arrivé à juger le choix de confrérie de l’autre. Pourtant, j’étais plutôt bien placée pour savoir ce que ce genre de propos valait. Strictement rien. Je m’en rappelle, comme si c’était hier. A l’époque où j’ai intégré les iotas. La première fois, que je suis montée sur le terrain pour encourager les sportifs. La première fois, où j’ai été nommée présidente et la seconde. Les regards en disaient long, lorsqu’ils se posaient sur moi. Ils étaient différents de nous. Ils ne pouvaient comprendre. Et pourtant à cet instant, j’étais en train de juger ces choix. J’étais en train de voir ces défauts et seulement eux. Je ne regardais pas plus loin, parce que je me persuadais qu’il n’y avait rien d’autre à voir. Si j’agissais certainement de cette manière, c’était simplement pour me protéger, pour ne rien apprécier chez lui. Pas le moindre détail, ni la moindre qualité. Je ne voulais rien savoir, parce que c’était plus facile. Dans un élan d’explication, je réalisais ma faute. Encore une. Je ne voulais rien savoir sur lui et je l’avais poussé à me parler, comme du papier à musique. Il défendait sa cause et c’était compréhensible. Je restais donc silencieuse. J’avais détaché mon regard de sa silhouette. Je faisais sembler d’observer ce qu’il avait dans cette pièce. Tandis qu’il continuait de parler, de s’expliquer. Je réalisais que la fin de sa phrase n’avait rien d’amical. Il me rendait la monnaie de la pièce. Je l’avais poussé à se défendre. J’avais jugé les siens sans réellement les connaitre. Alors même si, je ne m’entends pas beaucoup avec les omégas. Voir par du tout, avec certain. Cela ne veut pas forcément dire, qu’ils sont insociables ou méchants. « Je m’excuse d’avoir jugé ta confrérie. Je n’aurais pas dû partir dans cette conversation. Je suis allé trop loin. Je suis désolé. » Finis-je par admettre, dans un murmure. Un murmure assez fort pour qu’il l’entende. Je relevais mon regard vers le sien. Je l’admettais encore une fois, à l’intérieur de moi. Je n’aurais pas dû partir vers cette voie et la tension se faisait sentir. C’était loin de l’avoir mis de bonne humeur. Pour ne pas changer.. Ces prunelles étaient plantées dans les miennes. Il me fixait. Je le fixais. Zachariah continuait de discuter. Il me lançait une réflexion désobligeante. Une de plus ou une de moins, on n’était plus à ça près. A peine quelques centimètres nous tenaient encore éloignés l’un de l’autre. Je lui offrais mon sourire le plus séduisant mais également le plus mesquin. « Parce que sérieusement, ça t’arrive d’avoir de l’humour. » Simple et direct. Il voulait s’amuser. C’est ça. Il voulait qu’on rigole. Alors, qu’est-ce que l’on attend ? J’étais prête à rire à ses blagues. Si ça pouvait le combler. Néanmoins, il devrait faire au moins l’effort, de me trouver de bonnes blague et pas utiliser celles que l’on entend depuis vingt ans. S’il pouvait aussi éviter les blagues sur les blondes, ça me pourrait me montrer qu’il est vraiment intelligent, qu’il en a vraiment dans son hémisphère nord. Cependant, le jeune homme ne s’arrêtait plus de parler. Un mot après un autre et puis un suivant. Je ne l’avais jamais vu de cette manière. Il parlait. Il se défendait et j’apprenais de lui. Notre façon de faire était surement différente de ce que l’on voit d’habitude. De ce que l’on observe dans un café, lorsqu’on voit deux connaissances discuter. On était très différent des habitudes. Peut-être qu’il n’aimait pas ça, tout comme moi. Je décidais donc d’être différente à mon tour. A l’instant où il précisait avoir un cœur, un sourire plus large se dessinait sur mon visage. Il l’avait dit si discrètement que si nous n’avions pas été si proches, je ne l’aurais certainement pas entendu. Je posais le bout de mon doigt sur sa poitrine. Sur cet endroit où il disait avoir un organe viable. « Tu as quoi ? Un cœur ? Si je m’attendais à une telle confidence.. Je suis agréablement étonnée. Je crois que je me suis légèrement trompée sur ta personne. » Je m’approchais plus près. Je me mettais sur la pointe des pieds, pour arriver à son oreille. Une respiration. Un murmure. « Je serais gardé ce secret. C’est promis. » Je souriais de plus belle. La situation commençait à devenir intéressante. Finalement, je pense que je pourrais rester encore quelques temps dans cette pièce secrète, avec cet oméga très intriguant. Trop mystérieux. Je reprenais alors ma place, juste devant lui. Mon regard toujours tenu par le sien. On ne se lâchait plus. On attendait que l’autre finisse par lâcher prise. Qui finirait par détourner son attention ? Lui ou moi. Moi ou lui. Une chose était sûre, ce sourire n’arrivait plus à se détacher de mon visage, s’effacer de mes lèvres.
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 - Page 2 EmptyVen 18 Jan - 21:44


Elle m’emmerde. Et seigneur pas qu’un peu. Non énormément. Dans le genre enquiquineuse de service, j’ai la numéro un avec moi coincée dans la salle aux secrets de ma confrérie. De quoi donner envie de se jeter par la fenêtre. Ou de la jeter elle pour avoir enfin la paix. Dans ce sens-là, tout de suite c’est beaucoup plus amusant. Toutefois, n’ayant pas l’âme d’un meurtrier, j’endurais les piques incessantes de la jeune femme tout en affichant un calme olympien et en répondant du tact au tact. Tactique pour tenter de l’impressionner et de la déstabiliser ? En quelque sorte oui. Sauf qu’avec Aislynn, il fallait des nerfs en acier parce que rien n’y faisait. Identique à moi-même dans sa volonté de toujours tout maîtriser, nous passions d’un sujet à un autre avec une facilité fulgurante et aucun ne se laissait démonter. Je croisais les bras contre mon torse tandis que mes lèvres se retroussaient en un rictus amusé. « N’importe quoi … Eh bien vas-y, le champ est libre. » Et t’as plutôt intérêt à me faire écarquiller les yeux comme un gamin ouvre les siens lors d’un spectacle de cirque parce que sinon je vais te rire au nez durant des mois entiers. Elle se vantait, qu’elle me montre ses talents cachés à présent. Si talent il y avait bien évidemment. Ce dont j’étais moins sûr. Un point sensible fut abordé. Nos confréries. Enfin surtout la mienne qui se reçut des remarques acerbes de la part de la blonde. J’acceptais tout. Qu’elle me critique soit. Qu’elle me déteste ne me donnerait pas d’insomnies la nuit mais qu’elle s’en prenne à des personnes qui partageaient mes valeurs … Certainement pas. Prenant la mouche, je fus immédiatement sur mes gardes et je ne me gênai pas pour lui répondre assez vertement. Qu’elle fuie mon regard m’irrita davantage. Allons Aislynn, assume tes paroles jusqu’au bout. Heureusement que mon ouïe était loin d’être mauvaise sinon je n’aurais pas pu entendre le chuchotement d’Aislynn. Car oui, s’excuser semblait être au-dessus de ses forces car elle avait murmuré ces mots sans force. J’aurai pu passer à côté si je n’avais pas été aussi proche de sa silhouette. Je me pinçais les lèvres pour ne pas esquisser le sourire de la victoire et je hochais tout simplement la tête lui faisant signe par la même occasion que j’avais entendu et bien compris ( et accepté ) ses excuses. « N’en parlons plus. » Dis-je pour clore définitivement le débat entre nous à ce sujet. Déblatérer sur nos confréries respectives ne nous apportait rien de bon. Juste une énième dispute dont on ne voyait pas le bout. Pour une fois, je n’en rajoutais pas une couche, lasse de devoir toujours me battre avec elle pour lui faire entendre raison. Fin de la partie. Enfin c’est ce que je croyais. « Seulement avec les personnes qui ont le sens de l’auto dérision. » Affirmais-je en haussant un sourcil avec un soupçon de provocation. « Ce qui ne semble pas être ton cas. » Allez boum, on repartait dans une joyeuse guerre infantile et de surcroît inutile. Dans l’ensemble, je ne me braquais pratiquement jamais mais il faut croire qu’avec la présidente des iotas, la donne changeait. Elle faisait ressortir le mauvais moi. Le Zachariah caractériel qui mordait à chaque parole mal prononcée et qui grognait dès qu’il se sentait agressait. Je n’appréciais pas des masses cette facette de ma personnalité et j’essayais du mieux que je pouvais de la contrôler. Cependant en présence de la blondinette, cela s’avérait particulièrement difficile. Alors je changeais de technique et au lieu d’avoir des envies de meurtre à son encontre, je m’ouvris à elle. Sans grande conviction certes, mais je fis l’effort de paraître plus accessible. Après tout, c’est ce qu’elle souhaitait non ? Au travers de toutes les questions de notre « jeu » d’action ou vérité, j’avais bien saisi sa démarche. Je ne pouvais pas la blâmer car j’avais agi de même. Un peu déboussolé par ce semi aveu, j’étais prêt à me retrancher dans ma carapace quand je sentis son doigt sur mon torse. Perplexe, j’attendis la suite. Et sa réplique eut pour effet de me faire à moitié rire et à moitié soupirer. « Attends … Tu viens d’admettre avoir commis une erreur de jugement à mon égard ? A mon tour d’être agréablement surpris par ce brusque changement d’attitude. » Avouais-je à mi-chemin entre le sérieux et la taquinerie comme je savais si bien la manier. Toute trace de mesquinerie s’était évaporée. Nous avions mis notre mauvais caractère de côté pour faire apparaître nos qualités réciproques. Et je devais bien avouer que j’appréciais à présent sa compagnie et que je n’étais pas encore disposée à la laisser s’échapper hors de cette salle. Je la vis s’approcher encore un peu plus vers moi et malgré mon étonnement qui devait se voir sur mon visage, elle poursuivit et réduisit l’infime distance entre nous. Je tendis l’oreille quand je sentis son souffle chaud venir me chatouiller. Un secret qu’elle garderait bien précieusement. Je l’espérais bien. « Il vaudrait mieux que tu le gardes sinon je serai dans l’obligation de devoir te faire taire. » Répondis-je avec un sourire éclatant sur le visage. Je ne disais pas cela méchamment. De toute manière, maintenant que j’avais fait le premier pas en me dévoilant, ou du moins en lui montrant que je n’étais pas comme elle l’imaginait, je n’avais plus qu’à croiser les doigts pour qu’elle n’aille pas crier sur tous les toits notre petite conversation. Je la pensais assez sournoise pour garder les informations que je lui donnais dans un coin de sa tête et de s’en servir contre moi dès que l’occasion idéale se présenterait. Oui, je n’avais pas encore confiance en Aislynn. Il ne tenait qu’à elle pour que je change d’avis incessamment sous peu. « Et toi alors ? Une confession de Zachariah vaut bien une confession d’Aislynn. » Affirmais-je impatient de voir si elle allait oser à son tour se mettre à nu métaphoriquement parlant. Je m’adossais machinalement contre le mur tout en ne la quittant pas des yeux. Le temps semblait s’être arrêté autour de notre bulle. A savoir maintenant si nous étions assez intelligents pour ne pas la faire exploser en remettant nos broutilles sur le devant de la scène.
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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 - Page 2 EmptyMar 29 Jan - 3:08

A force j'avais fini par appréhender le genre masculin avec une certaine réserve, du moins en apparence, je regardais les hommes de loin, dans les supermarchés, les restaurants, aux terrasses des cafés. J'aimais leur plaire. Qu'ils se donnent la peine de me séduire ou de m'amuser. Plus tard je cherchais la faille dans leurs yeux, et dans leur bouche le goût du sel ou de l'alcool. J'aimais l'odeur des hommes, à la naissance du cou. Il m'était arrivé au cours des deux ou trois dernières années de partager quelques semaines ou quelques mois avec ceux qui m'avaient émue, mais il m'avait semblé ensuite, dans la promiscuité, que les enjeux s'étaient toujours un peu compliqués. A l'usage quelque chose toujours se creusait, ou se distendait. Mais de nature j'étais curieuse et encore une fois, je me dirigeais vers un chemin sinueux. A travers le regard de Zachariah, je commence à le comprendre et à le réaliser. Rien n’était clair entre nous. On se détestait et la seconde d’après, on continuait de se tester, de chercher les limites de l’autre. A instant précis, en était la preuve. Il attendait que ça, voir jusqu’où je pourrai aller. Je le voyais dans son regard. Si près de moi, à peine quelques centimètres, son souffle chaud qui caressait ma peau. Il devenait une dangereuse et terrible tentation. Je commençais à le réaliser et j’allais devoir me protéger. Je décidais donc de ne pas bouger, de rien faire pour l’impression. « Il faudra plus qu’un ticket au premier rang, pour que j’agisse. » Ajoutais-je naturellement. Les hommes croient qu’on peut facilement être pris pour acquis. Sauf que les règles du jeu sont plus compliquées. Il ne suffit pas de nous défier, de nous sourire et le tour est joué. Je pense que les femmes sont passées expertes en la matière, quand il s’agit de faire durer une situation. Surtout quand cette dernière finit par tourner à notre avantage. On allait donc ne plus en parler. Il n’y aurait plus de place dans notre conversation pour placer le nom de nos confréries respective. Du coup, on déviait sur un autre sujet et sur l’humour qui semblait manquer à nos échanges. Je ne le trouvais pas comique. Il ne me trouvait pas amusante. Au moins, on était d’accord sur un point. Grande première pour le duo qui se forme sous nos yeux, sous leurs yeux. Mais, ils sont bien trop prétentieux pour se l’avouer. « Je la sentais arriver celle-là, comme un boulet de canon. » Sur le ton de l’humour et avec un peu d’ironie, je réalisais la portée de ces propos. Ils n’étaient pas seulement provocateurs. Ils étaient révélateurs et je baissais ma garde. J’admettais mes torts. Mes erreurs. Un comportement qui l’étonnait. A croire que j’étais imprévisible et qu’il n’était pas habitué au changement de situation. C’était plutôt agréable comme conversation. Finalement, après s’être tourné autour, on arrivait à croiser les mêmes chemins. Néanmoins, dans son regard, dans le ton qu’il employait, je pouvais décerner l’amusement. Il cherchait donc un divertissement. Je ne comptais pas le décevoir. Peut-être que le jeune homme venait de trouver une alliée de taille. Une personne qui ne lui laisserait aucune minute de répit, parce que je ne comptais pas baisser le masque. Il en avait déjà vu. Je le réalisais. Je m’étais excusée. J’avais cherché à comprendre des choses futiles. Cela faisait longtemps que je n’avais pas agis de la sorte. Très longtemps, au point que ça en devienne perturbant. « Je te l’avais dit, je suis étonnante. » A mon tour, de lui accorder quelques taquineries, qui dans le fond, restent un minimum réalistes. Je précise. De plus, l’étonnement qui s’affichait sur son regard, m’amusait. Je me rapprochais dangereusement de sa personne, de son périmètre de sécurité. Pour m’approcher de son oreille et lui murmurer quelques mots. Je pouvais ainsi remarquer que jeune homme avait plutôt bon goût, quand il s’agit de choisir et porter un parfum. Je faisais donc la promesse de tenir ma langue et j’avoue que ça n’allait pas être facile. Apprendre une telle révélation sur Zachariah, c’est très tentant. On a envie de s’en servir à bon escient. Un large sourire se dessina sur mon visage. Je reculais et il s’éloignait. On imposait entre nous, à nouveau, cette distante qui était plutôt rassurante. S’éloigner, pour ne pas trop se tenter. Je voyais la situation de cette façon. A la fois excitante et méfiante, je ne pouvais pas jouer sur deux tableaux. Je ne pouvais pas perdre mon objectif et lui donner l’opportunité de me cogner derrière la tête. « Sinon, je sais.. Tu me feras la peau et je finirai surement sur l’un de vos murs, empaillée comme un trophée. » Je ne pouvais pourtant rien promette. Souvent, les mots s’échappent sans que l’on s’en rende compte, au cours d’une conversation tout à fait banale. Comme ça venait de se passer, pour le jeune homme face à moi. Du coup, il cherchait une porte de secours. Il voulait savoir quelque chose de croustillant me concernant. Est-ce que c’était pour avoir quelque chose en retour ou simplement par curiosité ? J’étais perplexe. Contrairement, à notre premier tête à tête, j’étais celle qui avait le dessus. Il n’aurait pas besoin de me sortir de cette pièce, comme il l’avait fait précédemment. J’allais sortir de cette pièce sur mes jambes. Je n’aurai pas besoin de son aide et le sourire que je portais en était la preuve. J’étais satisfaite de notre discussion. Surtout quand la porte derrière moi, s’ouvrit. Je ne peux pas dire que c’était une délivrance. Non. Il ne faut pas abuser. Zachariah n’est pas aussi désagréable. Restons un minimum honnête avec soi-même. Je posais donc mon regard sur sa personne, avant de me retourner et de parcourir ces quelques pas qui me feraient sortir de ces murs. « Je crois que l’on va devoir reporter cette discussion, à plus tard. Bonne soirée Zachariah. » Je lui accordais un dernier regard, avant de disparaitre. Avant de quitter la soirée des fêtards de l’université.


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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 - Page 2 EmptyMer 30 Jan - 22:42

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