› prénom, pseudo : Stéph' › date d'inscription : 12/08/2009 › nombre de messages : 38933 › disponibilité rp : malia ; ness ; camryn ( ff zaislynn)› avatar : joseph morgan
Sujet: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 Mar 9 Oct - 21:34
Octobre 2012 ;« Ouuuuuuh I’m sexy and I know it ! tutututu tututututu » Je chantonnais cette ritournelle qui ne cessait de passer à la radio depuis des semaines tout en vérifiant à droite et à gauche que les derniers préparatifs de la soirée étaient sur le point d’être terminés. Les premiers arrivants pointèrent le bout de leur nez et il ne fallut pas beaucoup de temps avant qu’ils ne commencent tous à se déchaîner. Pour ma part, je restais quelque peu en retrait, préférant garder un œil sur tout le monde. C’est ainsi que je vis que ma sœur (Constance) s’amuser à fricoter dans un coin avec Cameron. Euuuuh … What the fuck guys ? Moi qui pensais que son toy boy préféré était l’italien, ma surprise était à son comble. M’engin, chacun mène et gère sa vie comme il l’entend. Eleanore n’était pas encore arrivée et il me tardait de voir sa bouille. Elle qui jurait être aussi drôle que les omega et savoir s’amuser tout autant … Je demandais à voir pour être convaincu. Un léger coup sur l’épaule me fit revenir à l’instant présent. « Zach’ nous avons un problème. » Un problème autre que celui se prénommant Scott qui était en train de s’amuser à toucher les seins de toutes les filles qui croisaient son chemin en criant tel un dégénéré pouet pouet ? La soirée ne faisait que commencer et monsieur le singe des omegas se mettaient déjà toute la gente féminine à dos. Bravo mon garçon, continue de la sorte et tu finiras la soirée seul dans un coin ou un alors avec le nez fracassé car un mec en aura assez que tu tripotes sa copine. Ravalant un sourire indulgent envers ce spécimen pour qui, ma foi, je m’étais pris d’affection, je me tournais vers Aiden qui attendait visiblement avec une nervosité non feinte que je porte mon attention sur sa petite personne. Haussant un sourcil légèrement interrogateur, je lui fis signe de poursuivre sur sa lancée. « Apparemment quelqu’un … quelqu’un se dirigeait vers notre « local secret » … Et ce n’est pas un omega. » Finit-il par m’avouer, une moue contrite sur le visage. Pendant qu’il déblatérait, j’avais tout doucement commencé à siroter mon verre et la dernière gorgée que j’avais encore dans ma bouche, resta en travers de ma trachée. Déglutissant et toussotant pour cacher à mon tour ma nervosité, je tournais mon regard vers les étudiants qui s’amusaient et se trémoussaient au son de la musique. Mon compère jaune émit un raclement sonore, provenant du fin fond de sa gorge. Visiblement, il attendait un ordre de ma part afin d’agir ou alors que j’agisse moi-même. En tant que doyen, c’était mon devoir. Toutefois, il était tentant de déléguer et de donner le sale boulot aux autres histoire de pouvoir vivre ma petite vie et de profiter des joies et luxures que la soirée promettait d’offrir. Non, pas bien Zachariah, pas bien. C’est à toi de régler les problèmes quand il y en a. Et problème il y a ce soir. Réprimant un soupir de frustration, je déposais mon gobelet dans un coin et émit un léger « Je m’en occupe. » Voilà, papa La Tour Dubois va aller réprimander le vilain chenapan qui se croit tout permis pour visiter les lieux sans y avoir été invité. Un bon coup de pied dans le cul, le virer de la soirée et hasta la vista man. Après, je pourrai revenir ici et faire comme si cet incident n’avait jamais existé. Même pas besoin d’en informer mon co-doyen elle n’est pas belle la vie ? Je slalomais entre mes fêtards et m’extirpais de l’ambiance bruyante pour longer les couloirs nettement plus calmes (même si je rencontrais quelques jeunes couples à la recherche d’une chambre pour … bref). Aiden m’avait parlé de cette personne qui se dirigeait vers notre antre. Il me fut donc aisé de suivre les pas de notre espion du soir. Et quelle fut ma surprise en découvrant que l’espion en question était une espionne ! Et pas n’importe laquelle. La fidèle rouge, acolyte de toujours de la La Tour Dubois en chef, j’ai nommé Aislynn. Je m’arrêtais une seconde, restant dans la pénombre afin qu’elle ne me voie pas et que je puisse de cette manière l’observer à ma guise. La blonde cherchait je ne sais quoi. Quoi qu’il en soit, elle m’amusait fortement et un sourire se forma sur mes lèvres. Décidément, elle me donnait du fil à retordre à toujours se mettre en travers de ma route et de celle de mes jaunes. Je décidai alors qu’il était largement temps pour moi de faire mon entrée en scène. Néanmoins mon apparition se devait d’être soignée. C’est pourquoi, je m’approchais à pas de loup d’elle. Une fois derrière son dos, je lui susurrais d’une voix velouté. « Tu es perdue Blondie ? Besoin d’un guide pour trouver la sortie ? » Je venais à peine de prononcer ce mot que la porte claqua comme par magie. Etonné, je sursautais avant d’entendre le rire du bêta omega. Oh non, ce n’est pas vrai … Scott m’avait suivi sans que je ne fasse attention à lui. Je pouvais facilement percevoir ces gloussements niais. Exaspéré, je roulais des yeux vers le ciel. Piégé dans ma propre confrérie, qui l’aurait cru ? Certainement pas moi. Mon regard se reconcentra sur ma compagne et une risette charmeuse prit place sur mon faciès. « Il ne reste que toi et moi … Comment allons-nous bien pouvoir nous occuper ? » Murmurais-je un brin provocant. Pour ma part, j’ai plein plein plein d’idées en tête … Pervers va.
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : elo, lodiie › date d'inscription : 22/10/2009 › nombre de messages : 37026 › avatar : sam claflin
Sujet: Re: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 Mer 17 Oct - 17:30
Même si ton adversaire te semble une souris, surveille-le comme s’il était un lion.
Oméga par ci, oméga par là. J’allais finir par faire une overdose de ces étudiants. Mon dieu, j’en avais marre d’en entendre parler et ça n’était pas prêt de s’arrêter.. Me semblait-il. En plus de faire leur retour cette année, ils organisaient l’une des plus grandes soirées de la rentrée. Pour ne pas arranger les choses, je ne pouvais pas les voir en peinture et cela concernait surtout l’un de ces doyens. Zachariah, plus particulièrement. Avec cette belle gueule qu’il se paie et son côté, je suis supérieur au reste du monde. J’ai déjà donné. Seulement ce soir, tout le monde serait de la partie. Il y allait y avoir tous les doyens, tous les présidents et certainement tous les bras droits. Si je manquais à l’appel, j’étais certaine que ça allait se remarquer. Surtout si Zachariah cherchait une proie pour passer sa soirée. Après notre dernier tête à tête, je suppose qu’il garde un bon souvenir. Ce n’est pas tous les soirs, qu’on sort d’un club avec une demoiselle sur son épaule, tel un bon sac de pomme de terre. Sauf que je ne le vois pas de la même façon. Bien sûr, j’ai pris conscience de la situation. J’avais dépassé ma propre limite, ne comptant plus les téquilas que j’ingurgitais. Je voulais gagner, comme toujours. Je voulais qu’il la mette en veilleuse et qu’il sache que je ne parle jamais pour faire du vent. Cependant, mon petit corps tenait moins l’alcool que le sien et très vite je me suis retrouvée dans un état second. Très loin de la normale. Il était hors de question que je finisse encore une soirée en sa compagnie, finit de boire des téquilas jusqu’à en perdre la raison. J’allais juste faire un tour par curiosité, dire bonjour et retrouver Camélia. Est-ce qu’il y avait un code vestimentaire pour l’évènement ? Non, du tout. J’arrivais donc avec une tenue toute à fait normale. Après tout, vu l’heure à laquelle je débarquais, la moitié des invités devaient déjà être dans un sale état. Certains auront peut-être déjà vomis dans un peu tous les coins de la maison. D’autres seraient occupés dans une des chambres à l’étage. C’est souvent de cette façon que tournent les soirées des plus grands fêtards de l’université. Personnellement, j’ai connu les anciens omégas et je côtoie ceux d’aujourd’hui. Il n’y a pas grande chose qui change. Ils sont toujours fidèles à leur image. Je débarquais alors, regardant de gauche à droite. J’avançais vers le salon où l’ambiance était déjà au rendez-vous. Scott était en forme, debout sur la table. Ils invitaient les arrivants à se diriger vers leurs bars et à sortir les bouteilles qu’ils pouvaient cacher dans leurs vestes. Parce qu’il fallait apporter quelque chose ? Non mais, il n’a aucune limite ce gars. Très vite blasée par les personnes présentes et après m’être fait écraser les pieds à plusieurs reprises, je voyais cette porte dissimulée. Ma curiosité ne demandait pas plus, pour être titillé. Je m’avançais vers l’endroit que j’avais repéré. Jouant de mon habilité et de ma réflexion, il ne me fallut pas longtemps pour trouver comment ouvrir cette porte. Sourire sur le bout des lèvres, je réalisais l’importance de l’instant. Peut-être que ma soirée n’allait pas être aussi ennuyeuse. Cette pièce était calme et il me fallut une fraction de seconde pour comprendre. Je ne devrais pas être là. Tout était rangé. Il y avait un bon nombre de livres. Chose qui m’étonnait. Les omégas avaient une bibliothèque privée ? Me retournant vers la porte, je réalisais également que j’étais prise au piège. Pourquoi cette porte n’avait pas de clinche ? Une fois à l’intérieur, comment on sortait ? Oh non, j’ai compris. Cette pièce est secrète. J’espérais au moins que quelqu’un m’avait vu entrer, que quelqu’un m’avait vu parmi les invités. Parce que s’il faut que je défonce le mur pour sortir, je n’hésiterais pas. En attendant, je tournais dans la pièce. Soulevant quelques livres, lisant quelques papiers, les omégas pensaient à tout. Si j’avais su qu’il y avait une pièce secrète, j’en aurais surement ris. Parce que très clairement, je ne vois pas ce qu’ils peuvent faire comme projets où stratégies. Hormis le fait de prévoir des futs de bières en suffisance pour leurs évènements où savoir à qui commander l’alcool pour s’assurer de bonnes soirées à prix réduits, je dois avouer que rien d’autre me traversa l’esprit. Jusqu’à ce que mon attention s’arrêta sur un livre. Iota Phi Sigma. Écrit en toutes lettres. J’attrapais l’objet et le tenais entre mes mains quand une voix me fit sursauter. Je me retournais étonnée et aussi repérée. « Tu es perdue Blondie ? Besoin d’un guide pour trouver la sortie ? » Est-ce que le destin se foutait de moi ? Zachariah. Il y avait personne d’autre pour me sortir de ce piège ? Je lâchais alors le livre et guettais la porte. Sans lui donner la moindre parole, je m’avançais assez rapidement, jusqu’à ce qu’elle se ferme une nouvelle fois. Karma is bitch. « Tu crois que je suis habituée à me retrouver dans votre étrange pièce secrète. Maintenant, on est coincé ici. Alors l’idée du guide, tu te l’as garde. » Je faisais demi-tour et pris place dans le grand canapé. Je soufflais. Exaspérée. Je levais mes yeux vers le jeune homme qui semblait bien prendre la situation. Limite, il était amusé. « Il ne reste que toi et moi … Comment allons-nous bien pouvoir nous occuper ? » En plus, il voulait qu’on s’occupe. Va s’y mon ami, sors ton jeu de carte et on se fait une bataille. Tranquillement, comme deux enfants de cinq ans. Je levais les yeux au ciel, demandant silencieusement ce que j’avais pu bien faire pour mériter ça. Finalement ma curiosité m’avait poussé dans des tranchées sinueuses, étant donné que j’avais à nouveau devant moi, mon adversaire numéro un. Le seul et unique oméga que j’avais envie d’étrangler. Son air provocateur ne m’intimidait pas. S’il voulait jouer, il savait très bien que j’étais une adversaire de taille, quoi qu’il dise devant moi. « J’ai une idée. Tu connais le roi du silence ? On va s’occuper de cette manière, histoire que l’un de nous deux ne finisse pas par tuer l’autre. » Décidée à ne pas m’ennuyer pour autant, j’allais reprendre là où j’en étais. Me tournant sur le côté, j’attrapais une nouvelle fois le livre portant comme titre le nom de ma confrérie.
Dernière édition par Aislynn K. Woobleforth le Dim 16 Déc - 16:09, édité 1 fois
Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : Stéph' › date d'inscription : 12/08/2009 › nombre de messages : 38933 › disponibilité rp : malia ; ness ; camryn ( ff zaislynn)› avatar : joseph morgan
Sujet: Re: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 Jeu 1 Nov - 18:23
Octobre 2012 ; Le monde est un repère semé de pièges et d'embûches. Ce soir le piège qui s’était refermé sur nous était cette petite porte d’entrée et de sortie que nous ne pouvions pas actionner de l’intérieur. J’étais le doyen des omega. Par conséquent, je le savais pertinemment. En rentrant dans cette salle aux trésors, il ne serait possible d’en sortir que grâce au bon vouloir de l’un de mes compères qui connaissait l’existence de ce lieu. Et avec la fête qui battait son plein en ce moment même, nous étions coincés pour un long moment. Pour ne pas dire la nuit entière. Pour ma part, je n’étais pas plus dérangé que cela et une lueur maligne brillait dans mon regard. A contrario, les yeux d’Aislynn lançaient des éclairs qui auraient pu me foudroyer sur place. Ses réflexions assassines me donnèrent envie de lui ricaner au nez mais par respect envers elle, je me retins. A la place, je lui désignais d’un signe du menton le bar qui était dans un coin de la pièce. « Tu m’as l’air bien nerveuse … un petit remontant ? » Suggérais-je mine de rien. Forcément, elle était loin d’être stupide et ce même s’il était d’une blondeur affolante. Je sous-entendais nettement que sa dernière grande performance avec l’alcool lors de la dernière soirée m’avait fortement enjoué. J’étais prêt à recommencer sans conteste, ne serait-ce que pour avoir l’occasion de la regarder s’enfoncer à nouveau dans les vapeurs de l’alcool. Parce qu’en plus une Aislynn ivre est plus drôle qu’une Aislynn sobre. Je me forçais à rester stoïque et à ne pas laisser les commissures de mes lèvres s’étirer. « Nous ne sommes plus des gamins Aislynn, jouons à un jeu plus adulte que le roi du silence, pitié. » Répliquais-je tandis qu’un sourire plus ou moins malveillant venait fleurir sur mes lèvres pour les étirer très légèrement. De plus, je n’aimais pas me taire lorsque l’on me l’ordonnait. Puisque nous étions tous les deux enfermés dans cette pièce, autant en profiter pour nous amuser autrement. J’allais poursuivre pour continuer à répondre à sa remarque mais je la vis se relever du canapé pour se diriger vers un livre où le nom de sa confrérie était inscrit. Mes sourcils se froncèrent imperceptiblement et je levais les yeux au ciel pour ne pas pousser un soupir exaspéré par ses manières peu courtoises. Depuis quand fouille-t-on dans les affaires d’autrui ? Blondie, sache une chose : Toucher aux affaires qui ne t’appartiennent pas, c’est mal. En quelques enjambées, je me retrouvais juste derrière elle et d’un geste brusque, je lui pris le livre des mains avant qu’elle ne puisse l’ouvrir et lire tout le contenu. « As-tu demandé la permission ? » Susurrais-je d’une voix beaucoup trop douce pour être vraie. La menace est à peine perceptible et pourtant bel et bien présente en ce lieu : Moi vivant, tu pourras faire des pieds et des mains avant que ton regard ne puisse s’aventurer à travers les pages de ce manuscrit. Nous avions livré notre première bataille lors de la soirée qui opposait ses rouges à mes jaunes et nous étions sur le point de débuter le deuxième round. Je pressentais qu’il serait à nouveau difficile de lui faire entendre raison, que j’allais encore devoir lui prouver par a plus b que j’étais le meilleur, le roi incontestable et qu’elle n’était que la boufonne de service. Boufonne plutôt sexy, enfin bref passons sur ce détail. « La curiosité est un vilain défaut. » Et tu mériterais bien une punition Woobleforth pour avoir croire que tu pouvais te servir ici comme si tu étais chez toi. Je lui tapotais la joue du bout de l’index comme le ferait un parent envers son enfant récalcitrant avant de m’éloigner d’elle afin de ne pas la voir sauter sur moi toutes griffes dehors pour récupérer le libre. Prudent le Zachariah. Il le faut bien quand on est en compagnie d’une fille de son genre. Un semblant de rictus sarcastique s’afficha sur mon faciès et je lui présentais le livre goguenard de là où j’étais. « Pour mériter un peu de lecture, il va falloir jouer. Action ou vérité Aislynn ? » Après le roi du silence, je lui proposais (sans lui laisser trop de choix à vrai dire) un nouveau jeu tout aussi enfantin que le sien : action ou vérité. J’avais dû jouer des dizaines de fois à cette connerie monumentale et les défis donnés sont tous plus débiles les uns que les autres. Toutefois, ce soir je ne comptais pas lui faire faire le tour de la salle à cloche pied en la faisant chanter une ritournelle des années sixties. Non, ce soir, j’allais me concentrer sur la partie vérité pour faire tomber le masque qu’elle s’était joliment construit à mon encontre. « Allez je choisis vérité pour toi. » Finis-je par dire sans la laisser répliquer quoi que ce soit. C’est moi qui commande et c’est toi qui obéis. J’étais pratiquement certain qu’elle ne ferait pas la fine bouche et qu’elle n’oserait pas refuser mon jeu. Tellement impatiente et désireuse de lire le livre où un énorme iotas étaient écrit en lettres capitales. Je balançais ce dernier dans un coin de la pièce, totalement indifférent à son sort. Pour être honnête, je ne me souvenais même plus de ce qu’il y avait de noté dedans. Sûrement quelques débilités de Scott, le nom des jolies cheerleaders à contacter en cas d’envie lors d’une soirée omega et autres détails peu importants. J’attrapais la main de la jeune femme pour pouvoir l’attirer jusqu’à moi. Une fois que nous fûmes proches, je repoussais délicatement l’une de ses mèches derrière son oreille. « Pourquoi as-tu peur de moi ? » questionnais-je à mi-chemin entre le sérieux et la moquerie. Je la sentais toujours sur ses gardes envers moi alors que je n’avais jamais tenté quoi que ce soit. « N’oublies pas … J’ai dit vérité. » Les termes de notre accord blondie pour les lire des pages. Deal or not ?
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : elo, lodiie › date d'inscription : 22/10/2009 › nombre de messages : 37026 › avatar : sam claflin
Sujet: Re: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 Ven 9 Nov - 23:00
La vie est un jeu de cartes dont le coeur n'est jamais l'atout.
Je n’avais pas envie de lui accorder la moindre parole, se serait gaspiller mon énergie pour le clown de la confrérie des omégas. Est-ce que j’avais une dent contre lui ? Effectivement. Si Zachariah pourrait s’étouffer avec sa propre salive, je saurai remercier le ciel. Enfin, j’allais devoir le supporter et il allait devoir me supporter. L’ambiance était donc au rendez-vous. Alors, qu’il engageait la conversation, je continuais d’en faire qu’à ma tête. Je ne voulais rien ajouter. Si j’étais encore coincé dans cette pièce, c’était à cause de lui. Il aurait pu m’aider à sortir de ce piège. Au lieu, de se joindre à moi. A croire que la tentation était bien trop grande pour ce petit homme. Il me proposait à boire. Il rejetait mon idée de jeu et surtout il attrapa le livre que je tenais entre mes mains. Qu’est-ce qu’il pouvait bien y avoir là dans ce livre ? « Est-ce que je devrais demander la permission ? Parce que je crois que ça me concerne plus que ça ne te concerne. Iota. Tu sais lire et à ce que je sache. » Mais le ton plus posé du jeune homme m’étonnait presque et ça m’intriguait davantage. Qu’est-ce qu’il pouvait y avoir dans ce livre ? Mais surtout qu’est-ce que je ne devais pas lire pour qu’il me le prenne hors des mains ? Je lui accordais ce regard assassin. Ce regard qui en disait long. J’aurai pu être muette, qu’il aurait compris malgré tout mon sentiment. Avec Zachariah, on n’a pas débuté sur de bonnes bases et je crains que ça ne change pas. Etant donné comme c’est parti, je ne peux pas lui accorder ma confiance. Il ne m’inspire rien de bon depuis cette soirée. Je le vois encore debout sur son bar. Il se prenait vraiment pour le nouveau Tom Jones. Je le voyais bien interpréter son grand tube : sex bomb. C’était tout à fait son style. Néanmoins, je devais me rendre à l’évidence, nous allons être en tête à tête pendant un petit moment. Et à l’instant où je baissais mes gardes, il se fit un vilain plaisir d’en rajouter une couche. Le bout de son index venait toucher à plusieurs reprises ma joue, comme s’il cherchait me punir. Non, mais pour qu’il se prend. Je vais lui montrer ce que c’est une correction. Mais bien sûr, comme un petit homme qui se doit, il s’éloigna. Je lui fais autant peur ? Il craint de voir défiler sa vie sous ses yeux, pendant que je serre son coup entre mes mains. Sa respiration va s’arrêter. Son cœur va battre plus lentement et Zachariah ne sera plus de ce monde. Mais heureusement pour lui, je ne suis pas une tueuse. La seule chose que je pourrais lui faire, c’est quelques bleus. La conversation continuait son cours et je ne le quittais pas des yeux. Donc, il voulait vraiment jouer. Il voulait encore se retrouver face à moi. Si l’autre soir, j’ai perdu mon pari. Je ne compte plus me laisser aller. Je ne compte plus baisser ma garde aussi facilement. Alors avant de répondre, j’avais besoin d’un verre, histoire de me mettre dans le bain. « Je veux bien un petit remontant avant de commencer. » Et très vite, il prenait les devants. Il choisissait à ma place. Comme si j’avais perdu ma langue et s’il était content de prendre les devants, j’allais le laisser sur son petit nuage, dans son monde des bisounours. Je ne voulais pas le critiquer davantage. Sinon, on n’allait jamais s’en sortir. Je commençais à le cerner et je savais nous n’étions pas si différent. Donc, si on commence à se lancer des pics, je ne sais pas ce qui pourrait nous arrêter. Je devais être plus conciliante si je ne voulais pas faire de notre tête à tête, un enfer. Je n’avais aucune idée de quand on sortirait et j’imaginais que Zachariah tenait les reines en main. Quand il voudra sortir, il nous fera sortir. Sinon, je pense que ça peut l’amuser de me retenir comme prisonnière dans sa pièce cachette. D’ailleurs, c’était une première pour moi, être détenue. Finalement, j’allais prendre ça avec beaucoup de distance. J’allais répondre à ses vérités, faire ses actions si ça l’amuse et il allait me laisser lire ce que je voulais. Du moins s’il tient sa promesse. Dans le pire des cas, ça n’allait pas me tuer mais qu’il ne pense pas que je vais m’ouvrir comme s’il venait de trouver un nouveau livre. Dont il peut tourner les pages comme bon lui semble. Nous étions proches mais, pas assez à son goût. Zachariah m’attrapait la main et m’attirait vers lui. J’étais plongée dans son regard. Je ne baissais pas mes gardes. Qu’est-ce qu’il me voulait ? Il ne sait pas me poser sa question et garder ses distances en même temps ? C’est alors qu’il leva sa main et déplaça l’une de mes mèches. Je ne bougeais toujours pas. Je le regardais et essayais de trouver l’une de ses failles. On a tous quelque chose à cacher que ce soit dans notre passé où même si ça fait partie de notre présent. Il y a toujours quelque chose que l’on aimerait garder pour soi et je comptais bien mettre la main sur cette partie de Zachariah. Mais, lorsqu’il posa sa question, je ne pouvais pas retenir mon rire. Un son ironique. « Tu es sérieux ? Je n’ai pas peur de toi. » Je ne m’éloignais d’un pas, histoire qu’il trouve dans mon regard la vérité de ce que j’avance et avant qu’il ajoute quoi que ce soit, je continuais de parler. « Et c’est la vérité. Pourquoi j’aurai peur de toi ? Tu n’as rien de terrifiant, je t’assure. » Je ne pouvais pas cacher mon sourire et je secouais légèrement la tête. Il n’est vraiment pas normal. En tout cas, j’avais répondu en toute honnêteté, il allait devoir en faire de même. Je me rapprochais de lui. Nous avons retrouvé cette proximité, une vingtaine de centimètres nous tenaient éloignés. « A ton tour. Pourquoi tu t’amuses avec moi ? Tu n’as pas d’autre chat à fouetter. C’est ta soirée. Ce soir, les omégas sont mis à l’honneur. » Alors, qu'est-ce qu'il faisait toujours là ?
Dernière édition par Aislynn K. Woobleforth le Dim 16 Déc - 16:10, édité 1 fois
Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : Stéph' › date d'inscription : 12/08/2009 › nombre de messages : 38933 › disponibilité rp : malia ; ness ; camryn ( ff zaislynn)› avatar : joseph morgan
Sujet: Re: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 Mer 14 Nov - 17:24
Je ne savais pas sur quel pied danser. Notre isolement était-il une bonne chose ou au contraire, fallait-il s’attendre à ce que l’un de nous deux commette un meurtre dans les minutes qui allaient suivre ? Vu nos deux caractère, il y avait fort à parier pour que l’électricité qui régnait entre nous ne s’apaise pas dans un claquement de doigts. La présidente rouge ne paraissait pas disposée à faire un effort pour que tout aille pour le mieux et de mon côté, je me plaisais à jouer la carte de la provocation. De mauvais augure pour notre cohabitation. Surtout lorsque je lui repris le livre qu’elle tenait entre les mains. « Oui tu devrais parce que je trouve l’impolitesse rédhibitoire. Ce manuscrit appartient à ma confrérie, il me concerne donc tout autant que toi. » Si ce n’était plus encore. Je tentais de rester calme car m’énerver sur sa jolie tête blonde ne servirait strictement à rien si ce n’était que la conforter que de précieux secrets étaient écrits dans ce livre. Qu’elle continue de penser que nous faisons un recueil à la gloire de sa confrérie de sportifs et de filles agitant leurs pompons si cela lui chantait. Pour ma part, je n’allais pas la défaire de ses préjugés. Ses yeux me dévisageaient avec une sorte de haine qui en aurait fait reculer plus d’un mais je ne m’en souciais guère. Vu sa corpulence et vu la mienne, il aurait été bien bête de sa part de s’attaquer à moi. Et croyez-le ou non mais j’étais persuadée qu’Aislynn était bien trop maligne pour essayer une attaque physique contre moi. « Un seul remontant parce que si tu te souviens de ta dernière tentative … L’alcool ne te réussit pas des masses. Et je n’ai pas envie de te porter à nouveau. » Balançais-je sans grande pitié envers elle, toute ma moquerie était de sortie. Lui rappeler sa fâcheuse défaite face à moi et sa sortie pour le moins humiliante me faisait presque danser de joie. Aislynn en mode sac à patates qui se fait porter comme une moins que rien par un Zachariah totalement hilare. Je n’avais pas pu filmer ce moment et je m’en voulais car s j’avais pu, j’en aurai fait une vidéo pour pouvoir me la repasser en boucle des heures durant. La prochaine fois qui sait. Pour la tester, je l’approchais de moi au point que l’espace entre nos deux corps devenait infime. Première question, première vérité. Je savais bien que je jouais un jeu dangereux. Avec le feu qui me brûlerait probablement car il est quasi certain qu’Aislynn allait me moucher avec perfidie. Je me préparais donc mentalement au pire tout en gardant une légère contraction des lèvres qui pouvait passer pour un sourire, ou une grimace mal élaborée au choix. Le rictus qui flottait sur mes lèvres s’élargit un peu plus à l’entente de ses dires. Alors comme ça, elle n’avait pas peur de moi et ne me craignait pas ? Bonne nouvelle. J’en étais presque soulagé parce qu’à force de la voir constamment sur ses gardes, prête à me cracher sa hargne en visage, j’en étais pour ainsi dire devenir parano quant à l’hypothèse de la frayeur que je pouvais inspirer. Néanmoins, il restait un point à éclaircir et je comptais sur Aislynn pour le faire au plus vite. « Dans ce cas, tu es sur la défensive à chaque fois que j’ouvre la bouche parce que .. ? » Donne-moi ta version des faits et dis-moi pourquoi blondie parce que cela m’intéresse. Je m’attendais déjà à devoir subir le fameux « à cause de ton arrogance, de ton égo démesuré et de ta prodigieuse faculté à m’agacer en deux mots » mais avec un peu de chance, j’aurai le droit à une réplique plus subtile et plus élaborée. « Je sais bien que les omegas sont mis à l’honneur, je suis l’un des organisateurs de la soirée. » Jugeais-je bon de lui rappeler. Pas la peine de venir me sermonner comme quoi je n’étais pas à ma place bloqué dans cette pièce, je le savais pertinemment que j’aurai dû me dandiner et déambuler parmi les autres étudiants de l’université en quête d’un amusement quelconque. Ce qui m’intriguait le plus était le fait de me rendre compte que je n’étais point malheureux à l’idée de passer quelques minutes ( quelques heures ) en sa compagnie au lieu de me retrouver entouré par une ribambelle de filles plus dévergondées que jamais. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi cette blonde m’attirait aussi fortement. Comme un aimant. Je mis ma réflexion de côté car je constatai rapidement qu’elle attendait ma réponse à sa question. Nous avions dit vérité et il m’était bien difficile de me défiler. Avec désinvolture, j’haussais les épaules. « L’un de mes jaunes m’a averti qu’une intrus essayait de s’immiscer ici, je suis donc venu pour la chasser. » Le pire c’est que cette histoire était des plus véridiques. Tellement insipide mais vraie. « Pour ma défense, je ne savais pas que c’était toi donc ne le prends pas pour une attaque personnelle. » Là encore, true story. A croire que même lorsque je ne cherchais pas à la rencontrer, le destin prenait un malin plaisir à nous réunir comme s’il se divertissait à nous regarder nous chamailler comme des collégiens. Nous étions les pions que la fatalité déplaçait sans cesse. Les dindons de la farce. Etant nettement plus grand qu’elle, je penchais mon visage pour planter mon regard dans le sien. « Pourquoi tu ne peux pas me voir en peinture ? Outre le fait que je sois omega, en quoi suis-je détestable ? » Murmurais-je doucement. Elle ne me portait pas dans son cœur, c’était manifeste. Or j’avais la nette impression qu’en grattant un peu la surface, il y a bien d’autres raisons qu’à part le fait d’appartenir à une confrérie où régnait les pires dépravés de berkeley. Aislynn et Constance s’étaient toujours relativement bien entendu et comparé à ma sœur, j’étais limite une crème alors qu’est-ce qu’il clochait avec moi ? En quoi méritais-je un pareil traitement ? La voilà de nouveau sur le devant de la scène à devoir répondre à mes interrogations de plus en plus nombreuses. Finalement notre isolement n’était peut-être pas une si mauvaise chose.
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : elo, lodiie › date d'inscription : 22/10/2009 › nombre de messages : 37026 › avatar : sam claflin
Sujet: Re: aislynn&zachariah - iotavsomega acte 2 Sam 24 Nov - 12:44
Etre toujours sur la défensive, c’était une façon de montrer mon agacement. Je crois que le calme est chez moi, quelque chose à éviter. Si je suis posée dans une situation plutôt critique, c’est que la tempête est surement en train de se préparer. En présence de Zachariah, j’avais toujours ce besoin de lui montrer qu’il ne m’atteignait pas, qu’il ne me touchait pas. Il a le don pour blesser les autres, de manière si gentiment qu’on ne le voit jamais arriver, sur son grand cheval blanc. Une chose est certaine, il n’hésitera pas à attendre que vous lui tournez le dos pour vous planter son épée en pleine poitrine. C’était de cette manière que je cernais la personnalité du jeune homme. Très intelligent mais également très joueur. Il aime jouer avec le feu. Espérons qu’il ne se brûlera pas les doigts. Alors, qu’il me reprenait le manuscrit des mains, je lui lançais ce regard qui se suffisait à lui-même, pas besoin de mots, de paroles. Il est assez grand pour comprendre. Une chose était certaine maintenant, je ne quitterais pas cette pièce sans ce livre. Autant donc passer un bon moment, si celui-ci s’avérait être plus long que prévu. Le jeune homme semblait à l’aise et la fête ne semblait pas l’intéresser. Il trouvait encore la motivation de revenir sur les souvenirs de cette affreuse soirée. « Que ce soit clair, tu étais libre de me laisser là. Sauf qu’à la moindre opportunité pour m’humilier, tu n’arrives pas à résister. Heureusement qu’aucune photo n’a été prise. Sinon je devrais supporter ce moment désagréable, une fois de plus. » J’avais dépassé mes limites et j’en avais payé les conséquences. Je le savais et je n’avais pas besoin d’un chaperon pour me le faire remarquer. Zachariah était si proche de moi, que je pouvais sentir son souffle chaud cogner contre ma peau. C’était étrange, cette attirance qui m’envahissait à chaque fois, que nos regards se croisaient. J’étais comme prise dans ses filets. Je craquais face à son charme et cette facette de sa personnalité qu’il me montrait me plaisait certainement plus, que je ne voulais le croire. Dans cette pièce, il n’y avait rien pour nous troublé. Rien pour dérangé à ce face à face, à ce tête à tête et il semblait vouloir en profiter. Action et vérité. Je dois avouer que ça fait quelques années que je n’y ai plus jouées. Donc soyons fou, je vais répondre à la moindre de ses questions et en toute sincérité. Je n’avais rien à perdre. J’en avais fini avec les humiliations. Il était hors de question de lui laisser encore la chance de pouvoir me descendre, me rabaisser. Il souhaitait donc savoir pourquoi j’avais ce tempérament en sa présence, pourquoi j’agissais de la sorte. « Simplement, parce que depuis le premier jour, tu m’as collé cette étiquette de cheerleader écervelée. Alors permet moi, de ne pas apprécier, de ne pas cautionner. » Bien sûr, il ne l’avait pas dit très clairement mais, ses quelques paroles, quelques regards ne m’étaient pas étrangers. Je savais ce qu’ils voulaient dire. Depuis mon entrée à Berkeley, j’y avais eu droit chaque année, pour ne pas dire chaque semaine. Les étudiants qui ne faisaient pas partie de la confrérie nous regardaient en se pensant supérieur et certainement plus intéressant. Alors, qu’ils sont loin du compte. Très loin. Zachariah avait eu droit à sa réponse. Maintenant, qu’il le comprenne ou pas, ce n’est pas grave. Il peut encore me juger susceptible ou je ne sais pas ce qu’il est prêt à dire pour me présenter sa défense. Néanmoins, ça ne m’atteindra plus. Je sais ce que je vaux et ce n’est pas son avis ou ses pensées qui vont y changer quoi que ce soit. Alors en toute franchise, j’avais répondu. Je me prenais à son jeu. Pendant qu’il me faisait remarquer une fois de plus, que mon imagination allait trop loin. C’était donc un coup de destin, si nous étions réunis à cet instant. S’il n’y avait que nous dans cette pièce, c’est lui que je devais remercier. Le tout puissant, celui qui s’amuse avec son immense échiquier géant. Pour le coup, se serait intéressant qu’il me dise si Zachariah est plutôt le roi ou le fou, dans le choix de ses pions. Si ça se trouve, je n’étais pas la reine, non plus. Il m’avait peut-être désigné comme une de ces tours. En tout cas, ça devait être très amusant à observer, pour nous réunir une seconde fois. J’écoutais donc les réponses du jeune homme. Il m’expliquait son histoire, ce qui l’avait poussé à venir jusqu’à moi. Véritablement, sans savoir que j’étais la personne emprisonnée dans leur pièce secrète. Je n’avais pas d’autre choix que de le croire. Action et vérité, c’était la base de notre échange. Je décidais donc de lui faire confiance. Je baissais donc un peu la garde. « Nous ne sommes donc pas maitres de nos rencontres, de nos têtes à têtes, si je le comprends bien.. Une force invisible ou quelque chose qu’on ne peut pas contrôler, s’amuse de nous. » Je n’avais rien d’autre à ajouter. Tandis qu’il prenait un malin plaisir à planter son regard dans le mien. S’il pensait que ça allait me chambouler, il se trompait ou pas tant que ça. De toute manière, je n’allais rien laisser paraitre. Je n’étais pas encore assez folle pour lui avouer qu’il ne me laissait pas indifférente. Peut-être qu’avec une ou deux bouteilles de téquila dans le sang, la donne pourrait changer. Cependant, je ne comptais plus atteindre à un tel état. Donc, c’était déjà réglé. Je gardais ma tête levée vers lui, vers son visage et j’avais une réponse à donner. « Tu te sens tellement fort, tellement supérieur. Il serait temps de rencontrer quelqu’un qui te ramène à la place que tu mérites et pas celle que tu veux t’approprier, juste parce que tu crois, que tu vaux plus que les autres. » Je ne sais pas s’il allait comprendre ou s’il allait faire semblant. Néanmoins, c’est le sentiment que j’avais eu en le croisant à la soirée Oméga contre Iota. On dit que les tous premiers échanges, définissent réellement qui nous sommes. Alors, j’avais vu Zachariah tellement sûr de lui, accompagné de ce sourire et cet air hautain qu’il se donne, que j’en avais eu cette conclusion. Toutes ces filles qui l’entourent sont tellement aveuglées par son charme et sa beauté, qu’elles en oublient ces défauts. Elles les effacent totalement parce qu’elles donneraient n’importe quoi, pour gagner un peu d’importance, pour qu’ils les remarquent. Et je ne fais pas partie de ces groupies. Je reprenais aussitôt la parole, ne lui laissant pas le temps de se défendre. « La balle est dans ton camp. Alors, action ou vérité ? »
Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : Stéph' › date d'inscription : 12/08/2009 › nombre de messages : 38933 › disponibilité rp : malia ; ness ; camryn ( ff zaislynn)› avatar : joseph morgan
Pourquoi avais-je eu la mauvaise idée de reparler de l’ancienne soirée ou nous nous étions affrontés ? La voilà maintenant qui montait sur ses grands chevaux et qui semblait presque prête à me sauter à la gorge suite à ma petite boutade ( soit dit en passant, bien loin d’être méchante ). C’est fou ce qu’elle pouvait être susceptible lorsqu’elle s’y mettait. Jusqu’à preuve du contraire, je ne l’avais pas agressé, juste notifié à quel point la fête avait été amusante grâce à sa non sobriété. Pas de quoi fouetter un chat. Agacé de constater qu’elle n’avait pas d’humour et qu’elle pouvait être enquiquinante comme pas possible, je laissais échapper un soupir de frustration. Avant de pincer les lèvres d’irritation. Comment ça, j’étais libre de la laisser sans venir l’aider ? J’étais en plein rêve ou elle m’accusait de l’avoir sorti de ce mauvais pas ? L’hôpital qui se foutait de la charité ! Voilà ce que l’on gagnait à se montrer serviable et sympathique : des critiques ! Merci Aislynn, je m’en souviendrai à l’avenir, ne t’en fais pas. Mes prunelles inquisitrices vinrent rencontrer les siennes, pour ne plus les lâcher. « Te faire quitter la boîte de nuit avant que tu te donnes en spectacle comme la dernière des ratées est une humiliation de ma part ? Te porter parce que tu n’étais pas capable de tenir debout sans t’avachir sur qui que ce soit est une humiliation subit par ma faute ? Bien sûr oui. Donne-moi le mauvais rôle si cela te fait sentir moins coupable Aislynn. Je pense pourtant avoir agi plus que convenablement avec toi. » Parce que Dieu sait que j’aurai pu te faire faire des dizaines d’actes plus humiliants les uns que les autres sans que tu ne t’en rendes compte. Lui faire lever une jambe pour danser du french cancan comme au moulin rouge et la faire chanter une chanson paillarde … La Aislynn bourrée aurait dit amen à tout et n’importe quoi. Or je n’avais pas profité de la situation et je me retrouvais tout de même sur le banc des accusés. Ce qui avait le don de m’horripiler sévèrement. Tiens si j’avais su, des photos auraient été prises. Pour changer radicalement de sujet et pour ne pas nous donner envie de nous étriper, j’imposais un nouveau jeu. Et je commençais en choisissant une vérité à sa place. Fin de la partie et bas les masques. L’un comme l’autre devions dans les prochaines minutes être des plus sincères. En soit, rien d’extraordinaire. Sauf si les questions étaient trop délicates. Mais ça, ce serait à voir au fil du temps. « Prouve-moi que j’ai eu tort à ton sujet. Prouve-moi que tu es bien plus que cheerleader blonde. Je ne demande qu’à être épaté. » Et pour l’instant, à part ton aciduité à boire comme une folle pour gagner un pari stupide, on peut dire que niveau épatement, j’avais connu bien mieux. Et elle ne pouvait pas venir s’écrier que c’était très intelligent de sa part de se laisser sombrer comme une alcoolique face à un quasi inconnu. A nouveau, je la mettais au défi mais cette fois-ci, il n’y a pas d’enjeu si ce n’est celui de me montrer que je m’étais trop hâté à la juger sans lui laisser de chance. J’étais curieux de voir ce qu’elle allait bien pouvoir faire ( ou dire ) pour me faire changer d’avis. « Le foutu karma, que veux-tu. » Dis-je pour terminer et signer en guise de conclusion cette partie de notre conversation. Le karma qui nous réunit dans une pièce, le karma qui nous pousse à jouer, le karma qui me donne envie de me plonger irrémédiablement dans ses prunelles claires … Il était tellement plis aisé de tout mettre sur le dos de ce bon vieux karma. « Et tu souhaites être cette personne, qui va me remettre à ma place ? » Quémandais-je en me retenant de ne pas lui rire au nez. Dans ce cas, elle avait fort à faire et des heures de travail en perspective. En plus, elle était tellement persuadée que j’étais du type bad boy que même en me pliant en quatre pour la faire changer d’avis, je n’y parviendrai pas. Des rires et des cris retentirent de la salle où la fête battait son plein. Ils semblaient tous s’amuser pendant qu’entre la présidente rouge et moi, une ère glaciale s’était installée pour une durée indéterminée. D’un côté, je m’en voulais de manquer cette soirée qui s’annonçait comme étant inoubliable et d’un autre côté je ne pouvais m’empêcher de vouloir passer du temps avec celle qui me détestait et qui était bien loin de me porter dans son estime. Envies paradoxales que je ne m’expliquais pas. Je laissais en plan mes réflexions pour revenir au moment actuel. Et à notre jeu auquel elle paraissait avoir pris goût. Méfiant, je tentais de peser le pour et le contre. « Si je réponds action, tu vas me sortir une tenue de cheerleaders pour te venger ? » L’interrogeais-je un brin ironique. J’appuyais sur ce détail pour lui rappeler que sa défaite lors de notre petite battle lui avait coûté chère et qu’en plus de cela, elle n’avait pas eu le loisir de pouvoir se moquer allègrement de moi en tenue féminine. Détail dont je ne me plaignais guère, il faut bien l’avouer. Je me penchais vers le bar de ma confrérie et attrapais une bière et je bus une gorgée. Je réfléchissais toujours. Dire action alors que nous étions coincés dans une pièce où il n’y avait pratiquement rien à faire de sensationnel … Ses idées tordues risquaient de tomber à l’eau. « Va pour une nouvelle vérité. » Dis-je en dardant sur elle un regard presque sérieux. Elle arguait à qui voulait bien l’entendre que je ne la connaissais pas et qu’elle ne me connaissait pas. Eh bien, à présent, elle avait toutes les cartes en mains pour découvrir le merveilleux Zachariah La Tour Dubois. Il lui suffisait de poser les bonnes questions et de fouiller un peu pour savoir qui j’étais réellement. A voir si elle serait assez curieuse pour cela et à voir si je serai assez honnête pour ne pas m’esquiver d’une interrogation très personnelle par une pirouette.
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : elo, lodiie › date d'inscription : 22/10/2009 › nombre de messages : 37026 › avatar : sam claflin
Si j’étais susceptible, il était énervant. Il ne comprenait donc pas où peut-être qui ne prenait pas la peine d’écouter. Il était réceptif aux paroles qui l’intéressaient, seulement. Comportement qui ne m’étonnait pas, plus rien ne m’étonnait de lui. « L’humiliation est, que tu t’en sers pour me le rappeler.. Sans cesse ! » Il pourrait tourner la page. Non ? Peut-être que cette soirée avait été la meilleure de son existence. Peut-être que je l’avais marqué. Après tout, je peux m’imaginer tout ce que je veux. J’aimerai juste ne plus l’entendre me parler de mon état, des limites que je n’avais pas respectées ou plutôt des limites que j’avais repoussées. Simplement, parce que je ne suis pas une perdante. Je suis une iota. Je gagne à chaque fois. Il avait juste fallu placer Zachariah sur mon chemin, pour changer la donne. Il était satisfait. Je le savais et ça se voyait sur son visage, dans son regard. J’avais perdu et j’avais un pari à honorer. Une parole est une chose que je respecte. Alors même si je vais encore m’humilier, me faire remarquer, je ne renoncerai pas. Je ne trouverais pas d’excuse. Je le ferais et la tête haute. De cette manière, il ne pourra douter de ma parole. Il ne pourrait pas la remettre en question. C’était déjà ça. Tandis que nos regards ne se lâchaient plus, nous continuons de discuter. Nous nous étions égarés sur les confidences. On ne pouvait pas les éviter en jouant à action ou vérité. L’honnêteté est évidente et je n’allais pas la cacher. S’il y avait quelque chose à dire, je lui dirais, que ça plaise ou pas. De toute manière, j’ai cette vilaine impression que, quoi que je dise, quoi que je fasse, son opinion ne changera pas. Je suis une rivale. Je suis à la hauteur et il n’est pas du genre à revenir sur ses erreurs. Sur ce point-là, je ne jugerais pas. Je le conçois, moi la première, j’ai dû mal à admettre mes mauvais choix. Je préfère dévier une conversation, que de devoir l’avouer et si on me coince, si on m’oblige à en discuter. Comme le fait très bien, le jeune homme en me rappelant mes faux pas de la dernière soirée que nous avons partagés. Je me défendais sans lâcher prise, quitte à sortir toutes les excuses possibles pour expliquer mon cas. Je ne lui ferais pas ce joli cadeau, d’admettre que j’avais surement fait mal. Je préférais que l’on m’arrache la langue, que de devoir avouer mes torts. Surtout si je devais les avouer à Zachariah. Il n’avait donc pas tort en évoquant le karma. Pour la première fois, j’étais de son avis. J’acquiesçais la tête sans trop lui faire remarquer et je l’écoutais me parler. Après tout, il n’y avait que ça à faire pour s’occuper et éviter de s’entretuer. Surtout quand il utilisait cette attitude. Quand il se retenait de rire pour ne pas me rendre davantage susceptible, il faisait pire. Néanmoins, je suppose qu’il le savait. Il était assez grand pour le comprendre et le savoir. « J’en sais rien. Pourquoi tu penses que je ne suis pas à la hauteur ? » Ajoutais-je en faisant quelques pas vers lui. A peine quelques centimètres nous séparaient mais, il était clair, que Zachariah avait une tête en plus que moi. S’il voulait encore s’amuser des mots, la situation était sous ses yeux, sous son nez. L’ambiance était présente de l’autre côté de la porte. Les murs qui nous tenaient enfermés dans cette pièce semblaient bien solides et pourtant, la musique et les rires se faisaient bien entendre. Quelle idée j’avais eu, de venir me perdre à la soirée des Omégas ? Venir à la soirée où je risquerais de tomber sur le doyen ? Celui avec qui j’avais passé ma dernière soirée mémorable, soirée dont je n’avais plus aucun souvenir. « Non, je saurais faire preuve de plus d’imagination. Je peux encore t'étonner, je t'assure. » S’éloignant et se servant directement dans le bar, je l’observais sans trop me faire remarquer. J’avais beaucoup de mal à me détacher du jeune homme, de son allure et de son regard. Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps. C’est ce qui se passe depuis notre rencontre, depuis cet horrible souvenir. Difficile à contrôler, j’arrive mieux à le cacher. Ce jeu, je devais le maîtriser. Je ne devrais pas le laisser apercevoir la moindre faille, la minuscule faiblesse. « Pourquoi tu as choisi les omégas ? Tu n’avais rien d’autre à faire de ta vie ? » En même temps, son quotidien ne devrait pas être à plaindre. Nous n’avions pas les mêmes objectifs et les mêmes attentes de la vie. Du moins, c’est ce que je pensais et ça me semblait plutôt logique, vu l’entende qui régnait entre nous. On était si différent, que plus rien ne m’étonnait. Je trouvais que les omégas étaient un choix facile. Maintenant, cela dépendait de l’opinion des gens. Personnellement, on les voyait rarement en cours. Le plus clair de leur temps, il passait leurs examens avec chance. Je cherchais donc à savoir. Pour la première fois de la soirée, je m’intéressais à la personne qu’il était et non à l’image qu’il reflétait. « Ne me dit pas que je suis mal placée pour te juger, parce que je remue des pompons. Je sais ce que tu penses déjà des iotas. » Très vite, j’avais ajouté ces quelques paroles. Je le prenais de court. Je ne voulais pas qu’il réponde à ma question, par une question. C’est bon, s’il veut jouer à ce jeu-là, on est parti pour toute la nuit. Pour finalement, rien apprendre l’un de l’autre. C’était ça le but du jeu, non ? Action et vérité. C’était découvrir la personne qui se trouvait en face de moi. Malheureusement, j’étais aussi en face de lui.
Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : Stéph' › date d'inscription : 12/08/2009 › nombre de messages : 38933 › disponibilité rp : malia ; ness ; camryn ( ff zaislynn)› avatar : joseph morgan
J’avais beau lui expliquer, lui fournir des preuves irréfutables et lui démontrer presque mathématiquement que j’avais agi avec une élégance rare envers elle le soir où elle était bourrée, rien n’y faisait. Aux yeux de la présidente des rouges, je n’étais et ne restais qu’un con. Ce qu’elle pouvait être enquiquinante à se murer dans ses préjugés et ne pas ouvrir les yeux. Je me devais d’admettre que je l’avais cherché plus d’une fois et je ne recevais que ce que j’avais mérité. N’empêche, Aislynn était énervante au plus haut degré. Elle me ruinait ma soirée et ma bonne humeur en un claquement de doigts. « Rien ne te fera entendre raison. » Maugréais-je un peu grincheux de la voir s’entêter. Je balayais donc d’un revers de la main cette conversation qui ne menait à rien. L’un comme l’autre, nous campions sur nos positions et toute entente était vouée à l’échec. Inutile de se tracasser plus longtemps avec de pareilles inepties. Elle avait perdu et accepté d’accomplir son gage. C’est tout ce qu’il y avait à savoir. Le reste n’était que fioritures à côté. Avec attention, je l’écoutais tout en esquissant un léger rictus sur les commissures de mes lèvres. Qu’elle ne soit pas à la hauteur … non, je n’irai pas jusqu’à dire cela car j’avais dans l’idée que la jolie blonde était plus redoutable qu’elle n’y paraissait au premier abord. Sous ses airs de frêle blondinette se cachait un tempérament proche du feu. Je l’aurai découvert à mes dépends. Seulement, le fait qu’elle mette toute sa volonté à me démontrer qu’elle était à la hauteur de tout défi me faisait sourire. Intérieurement et extérieurement bien entendu. Elle se rapprocha de moi et mes prunelles se firent plus luisantes. Aislynn qui amenuisait la distance entre elle et le mauvais omega. Amusant. « Je n’en doute pas un seul instant. Et si je te mettais au défi de m’étonner là tout de suite, que serais-tu capable de faire ? » Susurrais-je en me penchant vers son oreille afin que les mots lui parviennent rapidement. Je ne demandais qu’à être étonné et ébloui par ses performances et ses talents cachés. Elle disparut de mon champ de vision pour se tourner vers le bar. Je m’émis aucun commentaire négatif. Je gardais mes sarcasmes pour le futur. Quand elle me prit de court en me posant une question personnelle. Tiens on jouait toujours à action ou vérité ? Et voilà qui repartait avec son éternel refrain désapprobateur sur ma confrérie. Elle n’avait pas besoin d’utiliser les mots les plus mesquins pour que je comprenne au sens de sa phrase que les omegas n’étaient pas un bon choix de confrérie s’il l’on veut être quelqu’un de bien à Berkeley. Les gens et leurs étiquettes. Pitoyable. « Pour ta gouverne, sache qu’avant d’être omega, j’étais un sigma. Et je parie que si tu m’avais connu à cette époque, tu m’aurais jugé autrement. » Ajoutais-je un brin ironique dans mes propos. Oh, j’étais persuadé que la jeune femme ne m’aurait jamais agressé comme elle le faisait lors de nos rencontres si j’étais encore chez les oranges. Parce qu’il était apparemment plus prestigieux de faire partie des musiciens ou plus communément des artistes de l’université plutôt que ceux que l’on qualifiait de dépravés. Et je n’avais pas besoin d’entendre un « c’est pas vrai » de sa part outré pour savoir pertinemment que si, j’étais dans le vrai justement. Mes épaules se haussèrent avec fatalité. J’étais habitué à ce genre de réaction. Tu es un omega, tu n’es qu’un bon à rien. « Le doyen Fredericksen a jugé bon de me placer ici par rapport à mon dossier scolaire. Je suis considéré comme personne ayant du potentiel mais qui ne s’en sert pas toujours à bon escient. » J’avais mimais ces derniers mots avec mes doigts formant des guillemets. Elle ne connaissait rien de mes actions antérieures et il n’était pas question que je avoue les échecs cuisants de mon passé qui étaient inscris noir sur blanc dans un foutu dossier qui me suivait depuis des années et qui ne cesseraient de me suivre jusqu’à la fin. Tout ce qu’elle avait besoin de savoir à mon sujet était le fait que non, je n’étais pas un cancre incapable d’aligner deux mots et que oui j’étais un minimum cultivé que cela ne lui déplaise. « Mes omegas ne sont pas mauvais. Ils veulent juste profiter de leur jeunesse avant qu’elle ne s’évapore. Tu devras essayer. » Oui Aislynn, déride-toi un peu que diable. En ma compagnie, c’était mission impossible. Je pouvais toujours rêver. Forcément, elle croyait avoir la science infuse et connaître d’avance que je pensais et ce que j’allais dire. Seigneur qu’elle était agaçante quand elle prenait son air de mademoiselle je sais tout. A claquer. « Non tu ne sais rien. » Déclarais-je ni trop gentiment ni trop méchamment. J’étais proche du je m’en foutisme et le ton que j’avais employé le signifiait on ne peut plus clairement. En gros, je lui disais à demi mots qu’elle racontait n’importe quoi mais que je m’en lavais les mains parce que ses conneries j’en avais pas dessus la tête. Je secouais mon faciès de droite à gauche tout en soupirant. Avec Aislynn, jamais rien n’était facile. Il fallait toujours que l’on s’affronte et que l’on tombe dans la démesure. Toujours un gagnant et un perdant. Avec un peu d’effort de sa part et de la mienne, nous pourrions y parvenir. Encore fallait-il que nous le voulions. Je plantais mes prunelles dans les siennes. Je ne baisserai pas les yeux le premier, non je ne flancherai pas. Ce serait à elle de le faire si un contact visuel était de trop. « Tu ne sais pas faire la différence entre l’humour et la réalité. C’est affligeant. » Humour mal placé, je le concevais certes car je n’étais pas des plus fins ni des plus adorables. J’avais tendance à être assez grinçant pour ne pas dire sarcastique quand il me prenait l’envie de me moquer avec légèreté d’autrui. Néanmoins, jamais de méchanceté gratuite. A part avec elle, il faut croire. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Mais elle avait oublié un détail qui avait son importance. « Ma sœur est votre doyenne. Je la respecte assez pour ne pas dénigrer sans fondement sa confrérie. Tu vois Aislynn, je suis un vilain doté d’un cœur. » Finis-je par avouer dans un murmure à peine audible. Toutes mes élucubrations n’étaient que fanfaronnade car j’appréciais Constance à sa juste valeur. Je ne voyais pas l’intérêt qu’il y avait dans l’activité de pom-pom girl mais si cela les amuser … Qu’il en soit ainsi. A la fin de ma tirade, je remarquais que j’avais peut-être un peu trop ouvert mes pensées à la blonde qui m’accompagnait. Et ce n’était définitivement pas une bonne chose. J’avais parlé et parlé. Sans m’en rendre compte, je m’étais sûrement dévoilé. Ce que je n’appréciais guère. Mal à l’aise, j’en étais presque venu à souhaiter quitter la pièce pour rejoindre mon bataillon d’omegas et la laisser sur place.