the great escape
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The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane

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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane EmptyLun 24 Sep - 20:18

❝I’m leaving because I can’t look at you anymore without my heart breaking.❞
    « Perdi ? Ce soir, lexinghton club à vingt deux heures tapantes ! Et pas d’excuses bidons hein ! » Je raccrochais en entendant maugréer mon oméga préféré à l’autre bout du téléphone. Nous avions beau appartenir à deux confréries totalement distinctes, cela ne nous empêchait pas d’être particulièrement proches. En fait, nous étions même plus que proches, nous étions des doubles, des jumelles. Elle et moi nous ressemblions à tous points de vues, au point que parfois, j’avais l’impression de me regarder dans un miroir. Etrangement, je m’étais sentie de suite en confiance avec elle, et avait réussi à me confier sur pas mal de choses, ce qui restait pour moi, un exploit. Bien sur, il ne fallait pas s’attendre à ce que je me confie à elle sur mon passé de tueuse ou même mon passé de gymnaste. Je restais quelqu’un de mystérieux aux yeux de tous, et surtout quelqu’un qui ne voulait pas que l’on apprenne la vérité sur ses origines israéliennes, et ainsi faire le lien avec son passé sulfureux. Seul trois personnes étaient au courant de ce passé dans la ville de San Francisco, et n’était autre que mon frère, Manon et Thiago. Hors, Manon avait deserté Berkeley au profit de Stanford, ce qui réduisait les temps où j’avais la possibilité de la voir. Quant à Thiago, ma foi il était toujours aussi aléatoire comme garçon. Un coup il répondait présent sans même que l’on est à lui demander, et un coup il disparaissait où quiconque serait incapable de le retrouver. J’avais beau le connaître sur le bout des doigts, parfois, je ne savais absolument pas où il pouvait se trouver et ce qu’il pouvait faire. S’en était d’ailleurs frustrant, mais j’avais fini par m’y habituer. D’autant que je faisais tout pour ne pas dépendre des gens comme j’avais pu le faire par le passé avec Roman. J’avais choisi de le suivre à Berkeley, pour au final me retrouver seule, sans lui. Bien sur, je ne regrettais guère mon choix puisque j’avais ainsi pu intégrer l’une des meilleures universités du monde, et retrouver mon trio d’enfance. Mais je n’en restais pas moins frustrée par le fait que je m’étais faite roulée dans la farine par un homme. Encore une fois, j’avais suivi mes émotions et non mon instinct, ce qui m’avait conduite à faire une chose que je n’aurai jamais fait seule. Mais qu’importe, j’avais ainsi rencontré des personnes extraordinaires, à commencer par exemple par ma Perdita. Peut importe le nombre de fois où nous étions capables de nous engueuler pour un rien, nous étions toujours présentes l’une pour l’autre, et c’était bien là ce qu’il m’importait le plus. Il n’était que quinze heure de l’après midi, autant dire que j’avais pas mal de temps à tuer avant de rejoindre mon oméga préférée. Aussi, je décidais de skyper rapidement avec ma sœur, qui commençait à me manquer sévèrement. Depuis qu’elle avait décidé de rentrer en Israël six mois auparavant, je ne l’avais guère revue, et les nouvelles se faisaient rares. Je la connaissais, Nate et moi devions lui manquer terriblement, à n’en pas douter. Elle cherchait donc à prendre des distances pour éviter de le montrer, mais au fond, Artémis restait comme tous les autres, une sœur à qui son frère et sa sœur manquait. Ainsi, pendant près d’une heure, je passais mon temps devant mon ordinateur à parler de tout et de rien avec ma sœur, à lui raconter toutes les péripéties qu’il avait pu m’arriver, et je passais un moment à écouter les siennes, à l’entendre me parler de mon pays qui me manquait tant mais que je ne pourrais guère réintégrée de ci-tôt. Après quoi, j’en profitais pour sortir me dégourdir les jambes et me faire un long footing au bord de la marina. Il allait me vider la tête et me requinquer pour ma soirée en compagnie de Perdita qui s’annonçait épique, comme à chaque fois. Je partis donc en direction du littoral, et je devais reconnaître qu’en fin d’après midi, l’endroit était sublime. Le coucher de soleil était certes bien loin, mais cela n’empêchait pas l’endroit de revêtir de magnifiques couleurs. Je m’arrêtais donc un instant, les mains posées sur les hanches et le regard dirigé vers l’océan. J’inspirais profondément, et pris un moment pour réfléchir. Allais-je un jour retourner en Israël ? Ne serait-ce que pour des vacances ? Je l’espérais sincèrement ! Mais je restais toujours morte de peur à l’idée de me faire arrêter à la douane et embarquer par je ne sais quelle organisation internationale. Et puis, je ne voulais pas que mon père prenne le risque de perdre son poste à l’ambassade Israélienne. Ma mère ne serait jamais prête à quitter son pays, j’en étais convaincue. Je leur avais déjà cause bien trop de tords, je n’allais donc pas en rajouter en débarquant à nouveau dans leur vie. Le mien étant donc, que je prenne mes distances encore un moment, le temps que je sois formée à un métier, avocate par exemple. Un métier avec lequel, j’aurai toutes les clés en main pour me défendre, et ne plus avoir à me cacher.
    Vingt et une heure quarante cinq. Je déposais la petite touche finale à ma tenue, à savoir un sublime headband de chez Bendel, boutique New Yorkaise par excellence. J’étais particulièrement fan de cette boutique, inspirant l’élégance à l’américaine à la perfection. Et dès que j’y retournais, je fonçais dans un rayon bien particulier, celui des headbands. Il y en avait pour tous les goûts, toutes les formes, toutes les couleurs et j’en étais toujours subjuguée. Aussi, ce soir je décidais d’en porter un rouge, en rappel à ma confrérie des Iota, et pour contraster avec ma robe noire moulante et dos nu. Fin prête, je grimpais dans ma magnifique porsche tellement tape à l’œil et fonçais direction le club. Seulement quelques minutes me furent nécessaire pour arriver à bon port, et j’entrais directement dans le bar, sans prendre la peine d’attendre Perdita. Je savais qu’elle serait soit déjà accoudée au bar, soit qu’elle me rejoindrait à l’intérieur. Je passais donc la porte, m’avançais vers le bar pour n’y trouver personne. Perdita ne devrait pas tarder à arriver, aussi j’en profitais pour commander u n cosmopolitan, le temps que mon oméga chéri montre ses petites fesses. En attendant, je me concentrais sur mon cosmo qui venait d’apparaître devant moi comme par magie et que je commençais à déguster avec envie. J’avais découvert les joies de cette boisson lors d’un de mes voyages à New York et j’avais littéralement adorer. Pourtant, dieu sait que la vodka ce n’est définitivement pas une boisson pour moi. Mais celle-ci semblait faire des miracles sur moi. J’en bus une première puis, ne voyant pas Perdita arriva, j’en enquillais une deuxième sans même m’en rendre compte. De toute façon, la soirée que j’allais passer avec Perdi ne se passerait guère dans la sobriété, cela allait sans dire. Soudain, je sentis quelqu’un s’accoudait à mes côtés.
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MessageSujet: Re: The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane EmptyJeu 4 Oct - 12:42

❝ L'éternité n'est pas dans le temps, elle est dans la profondeur. Dans son vertige. ❞
Elle est sérieuse ? Sacrée Jordane. Elle croit sérieusement que je vais trouver une excuse bidon pour échapper à une soirée avec elle. Elle devrait savoir que j’adore nos têtes à têtes. C’est peut-être elle, qui veut que je boycotte notre soirée, parce que lorsqu’on se retrouve ensemble, on ne sait jamais quand ça fini. Allongée sur mon lit, je répondais à son message en faisant court et direct. « Tu me connais. A ce soir Jez. » Pourquoi je terminais avec Jez ? Ma chère amie n’a pas beaucoup de secret pour moi, Jezabel Jordane Ewa Aurianne Montfleury et j'aime l'ennuyer. A force de passer du temps ensemble, je me suis rendue compte de beaucoup de choses, beaucoup de points communs, énormément de ressemblances. Nous ne parlions pas souvent de notre passée, ou même de notre présent. On s’occupait à parler de tout et de rien. Aucun sujet qui pourrait faire dévier la soirée festive en soirée confidences. A chaque fois, qu’on se retrouvait ou que je voyais son nom apparaitre sur mon écran, je savais. La belle avait besoin de décompresser et elle comptait sur sa plus fidèle allée pour y arriver. Avec Jordane, je n’ai aucune explication à donner. Elle me prend telle que je suis, défauts et qualités comprises. J’apprécie beaucoup son tempérament et sa personnalité. Aujourd’hui, je ne faisais plus partie des Iotas et dieu sait, combien de rencontres merveilleuses, j’ai fait là-bas. J’avais essayé de me retrouver ailleurs, sans les pompons, les entrainements. Les omégas sont arrivés et directement j’ai compris. C’était là ma place. Dans le fond, j’avais toujours été cette fille folle, délurée, joueuse. A New-York, j’avais plutôt déviée. Je ne m’étais pas fixée de limite, pas de règle à suivre. Je buvais ce qui me passait sous la main. Je buvais jusqu’à ne plus me rappeler qui j’étais, jusqu’à ne plus me rappeler la dernière image que j’avais de Matthew. Je ne faisais de mal à personne. Je ne demandais rien. Juste quelques heures, ne plus savoir où je suis et encore entendre les battements de son cœur, quand je m’allongeais sur son torse. Matthew me manquait énormément. Mes parents n’avaient aucune compassion. Tout ce qu’ils avaient trouvé à me dire, c’est que j’étais la seule responsable. Je n’avais pas suivi les règles, j’avais fait le mur pour le retrouver. Alors, cette force invisible qu’est le destin m’avait puni. Je devais payer pour mes erreurs, pour avoir désobéis. Depuis ce jour, je n’ai plus eu le moindre contact avec eux. Je vivais la nuit et dormais le jour. Je sortais et rentrais quand bon me semblait. Je m’en foutais de ce qu’ils pensaient. Ils ne comptaient plus. Ils me dégoutaient. Est-ce que être parent, c’est laisser son enfant se noyer dans la réalité de la vie ? Oui parce que forcément en venant au monde, on sait qu’un jour, il y aura une fin. Il n’y a aucun miracle. Aucune explication. Un jour, on vit et le lendemain, on peut s’éteindre. Est-ce juste ? Je n’ai pas de réponse à cette question. Aujourd’hui, tout ce que je me contente de faire, c’est de profiter. Profiter pour moi, pour lui et finalement pour nous. Cette année, Matthew aurait dû avoir vingt et un ans. Il aurait dû faire une fête pour sa majorité, s’éclater et juste exister. Chaque jour qu’on me donne, chaque matin où je sens ma cage thoracique se gonfler, je sais que je suis en vie. Je sais que j’ai toujours cette chance. Du moins, c’est de cette façon que j’essaye de le prendre. Pour m’en rappeler dans les coups durs, j’ai même décidé de me le faire écrire sur la peau ; « I hate drama. It's just a waste of time. » Pour les coups durs, j’essaye de me rappeler le sens de cette phrase et, la force qu’elle m’apporte quand je me perds..

A Berkeley, tout avait changé. Je m’étais retrouvée. J’avais essayé les sportifs avant de me retrouver chez les fêtards. Un choix qui ne plait pas à tous mes proches mais, que j’apprécie. Alors, ils ne rajoutent rien. Puis si vous voulez vous lancer dans un débat avec moi sur mes décisions, ça peut durer toute la nuit et même celle d’après. Je ne lâche pas prise. Je sais ce que je veux et il est très difficile de se mettre sur mon chemin. D’ailleurs, je ne devais pas tarder à m’apprêter au lieu de trainer sur ce lit, tranquillement. Sinon j’allais être en retard. Je suis souvent en retard. Quoi ? On ne peut pas être parfaite. Alors, j’ai ce défaut. Je passais sous la douche. J’envoyais quelques messages à Isaac. Puis, il me téléphona. On discutait. On rigolait. Du moins, avant que je lui annonce mes projets pour la soirée. Il n’aime pas beaucoup que je traine dans un bar, toute seule, ou même avec une copine. Il connait mon tempérament. Il connait ma façon de m’emballer et de m’emporter quand on se montre trop collant. Dans ces bars, il y a souvent des hommes en quête de douceur féminine et il sait que je ne pourrais pas être calme pour leur dire d’aller voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Néanmoins, il allait devoir se faire à cette idée. Je voulais sortir, boire un verre et surtout retrouver la iota. Habillée, apprêtée. J’attrapais ma veste et mon sac avant de fermer la porte. Il était vingt-deux heures. J’étais en retard. Je devais accélérée le mouvement. J’attrapais le premier taxi, en me mettant au milieu de la route. Aucune excuse pour qu’il me passe sous le nez, même s’il pouvait encore me rouler sur les pieds. Il s’arrêta et impatiente, je lui indiquais la direction du club. En arrivant sur les lieux de notre soirée, je savais qu’elle serait là. Je le sentais. Alors, j’entrais et je la remarquais aussitôt. Il n’y avait qu’elle pour porter une robe aussi bien. J’arrivais donc à sa hauteur et je pris place sur le siège à ses côtés. « Ne me dit pas que tu as changé tes plans à la dernière minute et que tu attends un rencard dans cette tenue ? » Toujours classe, toujours sur son trente et un. C’était son style et il lui collait vraiment à la peau. Je commandais une vodka et une téquila. Fallait que je rattrape mon amie. Je devais me rattraper d’être arrivée en retard et surtout de l’avoir contraint à m’attendre. Du coup, je fis signe au serveur de servir à mademoiselle la même chose. « Comment tu vas ? Je ne te manque pas trop chez les rouges ? » Je souriais de plus belle et buvais mon shot d'un coup. Je suis loin d’être le genre de personne qui dit ce qu’elle ressent. Alors, je taquinais la jeune femme. Comme d’habitude, d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane EmptyDim 28 Oct - 17:24

❝I’m leaving because I can’t look at you anymore without my heart breaking.❞

    Jez… Brrr rien que d’entendre ce surnom faire référence à mon véritable prénom me donnait des frissons. Personne hormis Thiago et Manon ne connaissaient mon vrai prénom dans la sublime ville de San Francisco. Manon étant à Stanford, ça réduisait les risques d’ébruitements. Du moins, tout cela, c’était avant que je dévoile mon véritable prénom à l’ancienne iota devenue oméga. Je ne me souvenais pas réellement de comment j’en étais venue à lui dévoiler mon vrai prenom, la seule chose dont j’avais conscience, c’est qu’au reveil, après un lendemain de soirée bien agité, Perdita m’avait appelée Jezabel, ce à quoi j’avais failli m’étrangler. Après maintes explications, Perdita m’avait expliquée que je lui avais balancé ma véritable identité sans en dévoiler les raisons. En bonne amie qu’elle était, Perdita jura de garder ce secret pour elle, et bien que je me sentais particulièrement menacée de savoir ce secret un peu plus étendu, j’avais foi en les paroles de Perdita, que j’avais jusqu’à présent, jugeait digne de confiance. C’était d’ailleurs étrange à quel point je pouvais lui faire confiance. Cela ne me ressemblait guère, et je m’en inquiétais même d’une certaine manière. Mais au fond, j’avais belle et bien l’impression que l’oméga ressentait exactement la même chose à mon égard : une confiance sans faille en l’autre, inébranlable et surprenante. La raison était devenue d’ailleurs une évidence même pour nous deux, nous étions le portrait craché l’une de l’autre. Tout ce que je pouvais dire ou pensais, tout ce qu’elle pouvait imaginer ou ressentir, l’autre le vivait de la même manière, telles des jumelles monozygotes. C’était d’ailleurs par moment désarmant de se dire qu’il était difficile d’avoir un secret pour l’autre, de vouloir cacher quelque chose car peu importe ce que l’on pourrait dire, instantanément, l’autre devinerait le mensonge. Je m’agaçais parfois moi-même à être si transparente pour elle, au point de m’engueuler toute seule dans ma tête. La seule chose pour laquelle je me félicitais, était d’avoir tenu le secret, et de n’avoir rien dévoilé de mon passé à la demoiselle. Je n’étais pas peu fière d’avoir tenu le coup et de surtout, ne rien laisser paraître. De toute manière, je connaissais suffisamment Perdita pour savoir qu’elle ne chercherait pas à en savoir plus si je refusais de lui raconter mon passé. Sur ce point là – et comme sur beaucoup d’autres – nous étions exactement pareilles, à refuser de parler de son passé. Cependant, ce côté parfait double, pouvait se révéler parfois très dangereux et handicapant, car cela nous avait conduit parfois à de violentes disputes. Forts caractères toutes les deux, il nous était hors de question de lâcher prise et d’accepter d’avoir tord face à l’autre. Mais au final, tels des aimants attirés l’un par l’autre, nous finissions toujours par revenir. La force de l’amitié sans doute. Mon frère me reprochait parfois de revenir autant vers Perdita, d’accepter qu’elle en sache tant sur ma personnalité, ou même sur mes origines – prénoms s’entends – et je reconnaissais volontiers qu’il n’avait pas tord. Mais j’avais beau faire des pieds et des mains pour m’éloigner de la blondinette, c’était juste impossible. Il y avait toujours quelque chose pour me ramener à un souvenir commun avec elle, à un moment passé en sa compagnie, ou à des projets évoqués comme une sortie pour tels ou tels évènements etc…

    Accoudée au bar, la présence de Perdita se fit rapidement ressentir. Elle n’avait pas été trop longue, ce qui signifiait qu’elle n’avait pas eu à dire au revoir à Isaac, ce qui signifiait qu’elle n’avait pas passé la journée avec lui. Analyse de Perdita bonjour. Elle était en couple avec Isaac depuis maintenant un bon moment et les deux semblaient vivre sur un fil d’or, sans aucun souci à l’horizon, ce qui était rare à l’Université. Mais après tout, c’était tant mieux pour eux, car Perdita était heureuse et c’était tout ce qui comptait à mes yeux. Je l’entendis d’ailleurs me demander si j’avais changé de plan et si j’attendais un rencard au vue de la tenue que je portais. Je lui fis un petit coup de coude dans les cotes, histoire de dire « mais t’es nulle toi alors ». Remplacer une sortie avec Perdita pour sortir avec un mec ? Jamais de la vie. « Non il faut juste que je conserve un certain niveau pour ne pas me faire eclipser quand tu rentres dans une pièce Perdi ! » répliquai-je avec un sourire sincère et vrai de sens. Perdita était sublime, et capable d’éclipser quiconque se trouvait à ses côtés. Il fallait donc bien que je tienne la route. L’ancienne iota se commanda une tequila et une vodka, apparemment, elle désirait me rattraper et ne pas se défiler. Bien ma perdi, très bonne initiative. Celle-ci s’enquérit ensuite de savoir si elle ne me manquait pas tellement au sein des Iota. Ah. La question a trois millions de dollars. Evidemment qu’elle me manquait, mais je n’allais pas m’aventurer à lui dire avec un beau et flamboyant discours ma pensée, et cela, elle le savait pertinemment. « Et bien, les Iota sans toi ce n’est plus vraiment la même chose tu sais... Heureusement j’ai toujours Roxane sur qui compter là bas, mais bon, il ne faut pas se leurrer, les filles superficielles ne pensant qu’à leur pompons et au nombre de mecs avec qui elles ont couché, elles ne sont pas prêtes de gagner une once d’estime de ma part. » Au moins, j’étais clair à ce sujet. Si j’avais décidé de rentrer chez les iota, ce n’était guère pour la philosophie de certaines adhérentes, mais bien pour l’image sportive que la confrérie véhiculait. En même temps, je ne me serais vu nulle part ailleurs. J’aurai pu intégrer les epsilons si j’avais dévoilé mon identité, mais de toute manière, je n’avais jamais été élevé comme une fille à papa. Et puis, j’avais beau être une élève studieuse, je n’avais guère envie de me retrouver chez les Alpha, entourée de tous ces nerds le nez planté dans leur bouquin. Quant aux autres confréries, elles ne me correspondaient guère plus, n’ayant pas l’âme d’une artiste, ou d’une fille totalement girly. La seule confrérie que j’aurai pu intégré était les Omégas, mais à l’époque, elle n’avait pas encore été réhabilité. Et puis, en voyant les débordements que ces derniers ont commis lors de la soirée Oméga, non sérieusement, très peu pour moi. Prendre plaisir à saccager les maisons des autres, à les mettre à feu et à sang n’était guère dans mes habitudes ou dans ma philosophie de vie. Bien sur, je me gardais bien d’en parler à Perdita qui depuis la réouverture de la confrérie, avait quitté les Iota pour l’intégrer. « Et sinon, ton homme n’a pas trop ronchonné à l’idée que tu passes une soirée en ville sans lui ? » La taquinai-je. Je savais à quel point elle était indépendante et ne supportait pas qu’on lui dicte quoi faire et de quelle manière. Je l’avais vite compris en remarquant ses agissements étrangement similaires au mien. Encore une fois, nous étions les mêmes, mi siamoise mi jumelle. « Et alors les Oméga, ce n’est pas trop le bordel en ce moment ?? » Je n’avais guère l’intention de déclencher un débat ou quoique ce soit, je m’intéressais juste à sa confrérie parce que je m’intéressais à elle.
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MessageSujet: Re: The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane EmptyMer 7 Nov - 11:51

❝ L'éternité n'est pas dans le temps, elle est dans la profondeur. Dans son vertige. ❞
Parfois, c’est perturbant. Savoir ce qu’elle peut penser sans qu’elle n’ait besoin de le dire à haute voix. Puis, ces mimiques que je connais par cœur. Jordane ne peut pas s’amuser de moi. Je sais quand elle me ment ou quand elle dit la vérité. Je sais quand elle va bien ou quand le moral n’est pas au beau fixe. Je sais quand il y a un problème ou quand sa journée s’est bien passée. Il suffit d’un regard, d’un échange et je lis à travers elle. Mais cette situation n’est pas un avantage car, elle est partagée. Elle vit la même chose de son côté. Impossible pour moi de vouloir lui raconter des bobards, elle les sent arrivé à dix kilomètres à la ronde et je me fais grillée. A la fois amusant et étonnant, Jordane reste malgré une amie de taille. Elle est mon reflet, mon double et souvent on raconte à qui veut l’entendre, qu’elle est ma jumelle. Quoi, on ne se ressemble pas ? C’est votre jalousie qui vous rend aveugle. C’est tout. Ne cherchez pas plus loin, j’ai trouvé pour vous. Enfin, qui dit sœur, dit également dispute. On n’est pas épargnée. Je vous assure. Des fois, on se demande encore comment notre amitié reste intacte. On a toutes les deux un tempérament de feu. Quand il y a quelque chose à dire, on le dit, que ça plaise ou pas. On n’est pas là pour prendre des pincettes à chaque fois qu’on ouvre la bouche. Il faut s’endurcir. Il faut accepter parfois ces torts et ça c’est clairement impossible pour nous. Très vite, on est sûr de soi ou on ne veut pas donner raison à l’autre. Alors, même s’il nous prouve par A plus B qu’il a raison, on continue de nier l’affaire. Quand je suis persuadée de ce que je dis, je ne change pas de direction en chemin. C’est surement l’un de mes plus gros défauts. C’est comme ça, j’aime avoir raison. Je ne peux pas être parfaite et Jordane non plus. Donc très vite, la tension peut monter. Je me rappelle encore de notre dernière dispute. Certes, ça ne m’enchante pas de me la mettre à dos, parce qu’elle compte énormément pour moi. Mais, quand elle a tort et qu’elle continue de me hurler dessus, je préfère partir. Sincèrement, elle n’avait peut-être pas tort en disant que le serveur était gay. Néanmoins, elle s’est vite emballée. Elle est montée dans les tours et très vite, on en est venu à parler de choses et d’autres. Elle m’a reproché d’être souvent avec Isaac et pas assez avec mes amis. Je lui ai donc reproché d’être souvent avec les iotas et moins souvent avec moi. Des reproches qui n’avaient ni queue, ni tête. Et finalement, on s’est retrouvé, comme à chaque fois. J’ai sorti le drapeau blanc, étant donné que la dernière fois, c’était elle qui l’avait fait. Je suis arrivée à sa chambre avec le petit déjeuné et on s’est retrouvée. Toujours aussi liées, toujours aussi proches. Ma Jezabel. Parce que s’il y avait une chose que je ne savais pas à son sujet, c’était la source de ce deuxième prénom. Souvent chacun de nos noms ont une histoire. Le mien ? Mérida. C’est facile à expliquer. Ma grand-mère maternelle s’appelait comme ça. Elle était si forte, si solide avec les aléas de la vie que ma mère a décidé de me le donner, parce qu’un jour, elle espérait que je sois comme elle et je le suis devenue. Je suis toujours debout malgré les hauts et les bas. J’ai toujours le sourire et je ne suis pas prête à le laisser filer en chemin. Aujourd’hui, loin des miens, je suis heureuse et comblée. Je suis épanouie et je vis avant tout.

J’arrivais dans l’établissement ou mon double m’attendait. Jordane était bien là et je ne pouvais pas retenir ma langue. Elle était superbe, c’est sûr. Mais, est-ce qu’elle n’avait pas changé ces plans pour finalement retrouver un jeune homme à la place. Si elle avait osé faire ça, elle allait payer. - rire démonique à la Perdi - Elle me donnait un petit coup dans les côtes. C’est qu’elle devient violente en plus. Incroyable, la jeunesse de nos jours. Puis, je pensais qu’heureusement on n’en était jamais venue aux mains, parce que je suis certaine que ça ferait mal. Je secouais très brièvement la tête pour ôter cette vision de mes pensées. Je tenais trop à elle, pour la toucher de toute façon. Donc affaire réglée, il n’y a plus de questions à se poser et j’en reviens à mes moutons, à ma Jordane. « Arrête, ne dis pas de bêtise. Tu n’as rien à m’envier ou juste .. Non je déconne. Tu es parfaite et je suis sûr que si j’interrogeais n’importe quel homme dans cette salle, il ne dirait pas le contraire. » Je prenais place juste à côté d’elle et je lui souriais. J’étais contente d’être là. Après tout, ce n’est pas parce que je suis en couple, que je dois me séquestrer dans ma chambre. Je peux sortir et rester sage. Puis, je tiens trop à Isaac pour lui faire du mal. Cela faisait un an qu’il m’avait avoué ses sentiments et pourtant, j’ai l’impression que c’était hier. On était dans la forêt pour la fêter Halloween. On s’était éloigné des invités pour se retrouver, pour discuter et boire un petit coup. Quand, il est venu s’accrocher à mes lèvres et qu’il a cherché à se justifier. Je me rappelle de tout, comme si la terre s’était arrêtée de tourner. Je suis tombée amoureuse. Personne n’est à l’abri. Je vous l’assure. Le jour, où ça arrivera à la iota, j’espère que je serais une des premières au courant. Qui sait, si elle voudrait quelques conseils. Je peux essayer de lui en donner. Même si je ne lui garantis rien. Au moins, je la préviendrais. D’ailleurs, en parlant de mon chéri, il n’était pas très heureux de me savoir chez les omégas. J’ai compris très vite qu’il aurait souhaité que je reste chez les sportifs. Son regard ne me ment pas et j’espérais que Jordane ne soit pas de son avis. Du coup, je détournais ma question pour savoir si elle me réclamait ou si elle me faisait comprendre indirectement que je n’avais pas fait le meilleur choix. « Si tu ne te sens pas à ta place, qu’est-ce que tu attends, les omégas ne t’intéressent pas ? Puis, il y aurait une place dans ma chambre, si tu es intéressée. » Je souriais et j’adorais cette idée qu’on puisse être encore plus ensemble. Vivre au quotidien avec quelqu’un d’autre que soi-même, n’est pas facile à gérer. Mais, avec Jordane, je suis prête à prendre le risque. En plus les omégas lui ressemblent tellement et je suis certaine qu’elle serait très vite appréciée. Elle se sentirait très vite à sa place. Alors, sa réplique suivante me fit rire. Parce que c’est vrai qu’avec Isaac, tout le monde nous voyait inséparables. On était souvent ensemble. Néanmoins, en tant que couple, on savait également que s’éloigner un petit temps ne pourrait pas nous tuer. Bien au contraire, on était encore plus heureux de se retrouver. « Non en ce moment, ce qui le tracasse est mon choix de confrérie. Isaac n’aime pas que je sois chez les omégas mais, j’y ai trouvé ma place. Je me sens chez moi. » C’est alors que je lui fais part du problème principal entre mon petit ami et moi, que je réalise beaucoup. Isaac a peur pour moi. Il s’inquiète parce que, être chez les omégas, c’est faire de sa vie une fête et il pense que je ne sais pas me fixer des limiter. J’aimerai tant lui prouver qu’il a tort. Sauf, que ce n’est pas facile, je ne suis pas arrivée chez les fêtards de l’université pour me ranger. J’aime sortir, voir du monde, boire un verre ou plus. Il devrait se faire une raison. Mais, j’ai bien peur que ça ne soit pas encore possible. Il peut être très borné par moment. Je ne vais pas lui lancer la pierre. Je crois que je peux être pire que lui. « Et toi ? C’est qui ce gars avec qui tu traines souvent ? » Comment découvrir si votre amie voit quelqu’un ? Raconter des bobards. En fait, si ça se trouve, elle était souvent avec un homme et je n’en avais pas la moindre idée. Cette question était juste parfaite pour commencer à creuser, à en apprendre davantage sur la vie amoureuse de ma Jordane.

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MessageSujet: Re: The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane EmptyMar 20 Nov - 22:14

❝I’m leaving because I can’t look at you anymore without my heart breaking.❞
    L'amitié comme l'amour, ça va, ça vient. Rien n'est jamais sur, encore moins la sincérité des sentiments qui peuvent se dégager d'une telle relation. Pourtant avec Perdita, je devais bien reconnaître que j'avais du mal à douter d'elle et de sa sincérité. Tout en elle dégageait la vérité et un sentiment de confiance, que personne d'autre n'était capable d'offrir. Elle était capable de me rassurer comme nul autre fille, Roman et Thiago étant les seuls hommes à avoir eu cet effet sur moi. Ses simples paroles étaient capables de calmer mes peurs, panser mes plaies, j'avais en somme, trouver quelqu'un de confiance et d'exceptionnel pour moi. C'était certes, parfois effrayant, mais cela n'en restait pas moins rassurant. Depuis plus de trois ans maintenant que je vivais dans la peur constante de me faire attraper, de me faire arrêter pour le meurtre du kidnappeur de mon frère, je n'avais trouvé que des présences masculines pour me rassurer, à des moments où parfois, une amitié féminine aurait été plus que nécessaire. Je ne me voyais guère parler de tous mes doutes à ma soeur, quand je savais que c'était moi qui l'avait forcé et contrainte à quitter son pays, sa famille, ses amis. En somme, c'était Thiago ou Roman et c'était tout. Maintenant, c'était Thiago et ça s'arrêtait là. Et la relation étant particulièrement étrange ces derniers temps, les confidences étaient plus difficiles à faire. Je ne me voyais pas lui parler de mes interrogations concernant Ethan ou sur mes soucis au sein des Iota etc... Avec Perdita, je pouvais parler de tout cela -même si je ne l'avais encore jamais fait - sans avoir peur de sa réaction ou de sa jalousie. Hors de question d'aborder l'histoire qui me liait à Ethan avec Thiago. Je n'avais guère envie de voir son regard charmeur laissait place à son regard de tueur. Il me déplaisait fortement, et m'effrayait je devais bien le reconnaître.
    Concentrée sur ma boisson, je vis ma Perdita arriver sur mes côtés et me prendre par surprise. Hallelujah elle arrivait enfin au moment où je commençais déjà à être bien alcoolisée. Je n'avais pas envie de finir bourrée avant même qu'elle ne me rejoigne, et que je ne puisse pas profiter d'un moment de lucidité en sa compagnie pour pouvoir lui parler en toute ouverture d'esprit. J'avais à l'heure actuelle, besoin de parler avec mon amie, de lui parler à coeur ouvert, mais avec les idées claires de préférences. Or avec deux grammes d'alcool dans le sang, il y avait fort à parier que je ne sois pas en état de le faire. Merci l'alcool, merci Thiago, merci Ethan. Je n'aimais pas être perturbée à cause des hommes, mais je devais bien reconnaître que cela signifiait qu'au moins, je n'avais pas une vie monotone. Première discussion avec Perdita, et déjà que l'on attaquait les similitudes et les différences physiques qui pouvaient nous rassembler. Autant dire que nous étions l'une et l'autre éblouissantes, et qu'être toutes les deux en compétition, ce n'était pas gagné d'avance. "Je ne suis pas sur que les hommes seraient prêt à me choisir! Tu as vu qui tu as réussi à conquérir?? Isaac quand même darling, Isaac! L'un des plus beau parti de la ville!" Et c'était le cas de le dire. Isaac était l'un des hommes que toutes les filles voulaient s'arracher en ville, et que Perdita mette la main sur lui ne m'avait pas étonné tant elle était jolie et adorable. Je levais ma main et d'un geste plus qu'avisé et expert, j'appelais le barman pour qu'il me serve un verre supplémentaire. Je sentais qu'à mesure que la soirée allait avancer, j'allais avoir besoin d'un peu plus d'alcool pour oser dire les choses à coeur ouvert à la demoiselle qui se trouvait être mon amie. Celle ci d'ailleurs, me demanda comment je me sentais actuellement au sein des Iota alors qu'elle ne s'y trouvait plus. Je comprenais tout à fait qu'elle me pose la question car plus d'une fois nous nous étions entendues sur le fait que sans l'une ou l'autre, les iota étaient bien triste. C'est alors qu'elle me proposa d'aller chez les Oméga. Hum autant l'idée pouvait être alléchante de me retrouver dans la même confrérie qu'elle, autant je n'avais guère envie de quitter les iota, où je me reconnaissais pleinement. Certes j'étais une fêtarde qui adorait picoler à toute heure, mais je n'en restais pas moins avant tout une sportive, de haut niveau qui plus est, bien que ce ne soit pas révélé aux yeux de tous. "Oh une place dans ta chambre... Crois tu que ce serait une bonne idée? D'une part j'entendrais tes ébats à tout va avec Isaac. Et d'autre part, nous deux dans la même chambre, c'est bon pour avoir le doyen tous les soirs sur notre dos." Ponctuai-je d'un grand éclat de rire. Je n'imaginais même pas quel bordel cela pourrait être de partager une chambre avec l'oméga. J'étais persuadée que tous les soirs nous nous ferions reprendre par les professeurs trainant dans l'enceinte de la résidence, tant le bruit que nous ferions serait insupportable pour la colocation. Entre les chants hystériques sur des airs de Alex Care, David Guetta ou n'importe quoi d'autre, et les crises de fous rires liés aux parties en série de twister, j'étais à peu près sur que nous nous ferions jeter avec force et fracas par les professeurs ou pire, le doyen. Lançant le sujet d'Isaac avec Perdita, j'appris qu'il n'appréciait que très peu le fait qu'elle soit parti des iota pour intégrer les omégas. D'après ce que je comprenais, il connaissait l'attitude de Perdita en soirée, et avait peur de ce qui pouvait lui arriver. Ma foi, s'il était son petit ami depuis près d'un an, il devrait avoir confiance en elle, et savoir que Perdita était capable de fixer les limites et de ne pas dépasser les bornes. Maintenant, je ne connaissais que très peu Isaac, et je ne connaissais pas non plus des masses son histoire. Aussi, il pouvait peut-être avoir une raison des plus valables pour avoir des doutes de la sorte, tout comme j'avais des raisons de ne pas accorder facilement ma confiance à n'importe qui. Je préférai donc ne pas juger trop vite Isaac et les pensées qui pouvaient lui traverser l'esprit. "Tu sais pourquoi il a si peur que ça de te voir chez les Omégas? En tout cas, tu verras bien qu'avec le temps, il finira par l'accepter et tout rentrera dans l'ordre" tentai-je d'apaiser mon amie, tout en parlant de manière assez forte, histoire de couvrir le bruit de la musique plus que bruyante. Et voilà que l'oméga m'interrogea sur ma relation avec "le gars avec qui je traine souvent" je cite. Ahah la blague. Est-ce qu'elle mentionnait Thiago avec qui je passais le plus clair de mon temps libre, ou bien parlait-elle d'Ethan, avec qui je passais une partie de mon temps à me chamailler pour m'amuser. Dans les deux cas, la situation était loin d'être simple et loquasse. D'un côté, il y avait ma relation fusionnelle et conflictuelle avec Thiago, que je connaissais depuis mon enfance, et dont j'avais du mal parfois à faire la part des choses. J'étais incapable de différencier ce qu'il pensait réellement à propos de moi tant il pouvait parfois se révéler mystérieux - presque autant que moi - et je n'aimais pas être si perturbée par lui. De l'autre côté, il y avait Ethan, avec qui la relation avait commencée avec force, par une soirée où j'étais plus qu'alcoolisé, et où j'avais débarqué dans son lit, persuadée d'être dans le mien. Dès ce jour là, il avait cherché à me taquiner, à chercher le truc qui réussirait à me titiller et à m'embêter. En somme, ces deux là me faisaient tourner la tête dans tous les sens qui soient. " Alors si tu parles de Thiago, il n'y a rien d'amoureux dans l'histoire Perdi! Il est comme mon frère, je le connais depuis que j'ai quatre ans! Mais si tu parles d'Ethan, là c'est totalement différent. Il aime bien me taquiner depuis que je me suis trompée d'étages, et que j'ai atterri dans son lit par erreur." Et biiim, j'étais sur que Perdita allait rebondir là dessus, et sans servir pour me taquiner et m'interroger d'autant plus. Je fis à nouveau signe au serveur qu'il me ramène un autre verre, que j'attrapais au vol, avant de l'enfiler cul sec. Je me saisis de la main de Perdita, avant de la trainer vers la piste de danse, où je n'avais qu'une envie, me défoulais un bon moment! Lancée sur le dancefloor avec mon amie, j'étais sur qu'on allait faire un malheur!
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MessageSujet: Re: The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane EmptySam 8 Déc - 23:03



Il est préférable d'empêcher l'ami de tomber que de l'aider à se relever.
D'abord, tu prends tout l'amour qu'on te donne et, ensuite, avec cet amour-là, tu te construis brique par brique. Comme une maison. C'est l'amour qui fait tenir debout. L’amitié se joint à cette structure. Je peux le constater avec la présence de Jordane et de Dmitri à mes côtés. Je ne pourrais plus me voir sans eux. Je ne pourrais plus me sentir moi-même, si je venais à les perdre. Ils me rendent meilleure. Ils me rendent heureuse, sans même s’en douter une seconde. Alors, ce soir, j’allais partager un tête à tête avec ma iota préférée. Que demander de plus ? J’étais simplement satisfaite. J’étais prête à l’enquiquiner et à la fatiguer. D’ailleurs, il n’y avait pas meilleur endroit pour se retrouver, boire un verre et discuter. En arrivant, je remarquais instinctivement la demoiselle. Comme un radar, je l’avais repérée. Je m’avançais près d’elle, je prenais place et nos échanges se faisaient naturellement. Jordane me souriait mais, quelque chose me laissait croire qu’elle était tracassée, préoccupée. Je ne savais pas si elle avait envie d’en discuter, surtout si elle en ressentait le besoin. La connaissant, je sais que nous ne sommes pas si différentes. Donc, je ne vais pas la forcer. J’espère juste qu’elle n’a pas oublié, je suis là quand elle en a besoin. Pour le bon, comme le moins bon. Si elle en ressent le besoin et qu’elle ne sait pas vers qui se tourner. Je serais toujours là, parce qu’elle compte pour moi et que je veux la savoir comblée avant tout. Je veux qu’elle profite de la vie, comme si chaque jour était une chance supplémentaire, d’emporter des souvenirs. Je souhaite qu’elle profite de chaque instant, avant d’éprouver le moindre regret. Je ne souhaite pas apprendre que rien ne va de son côté et qu’elle n’a pas osé m’en parler, parce que du coup, je me sentirais inutile. Surtout, je me sentirais impuissante. L’amitié, ça fonctionne dans les deux sens. Une relation à sens unique ne mène jamais bien loin. A force d’avoir échoué, d’avoir fait des erreurs, j’ai appris ce raisonnement. Habituée à les écouter se confier, je ne racontais rien de mon privé. Je gardais tout en moi. Je ne laissais rien paraitre et une fois seule, je souffrais en silence. A chaque confidence que je retenais à l’intérieur, c’était une entaille que je me faisais. Je me torturais. Je ne disais rien. Jusqu’à ce que Dmitri croise mon chemin. J’ai enfin compris ce que signifiait l’amitié. Près de Jordane, je peux également le constater. Je ressens le besoin de lui parler quand je ne trouve aucune réponse à mes interrogations. Je sais qu’elle ne me jugera pas. Je sais qu’elle sait être mon amie. Sans faille, sans exception, aujourd’hui, j’ai compris, elle faisait partie de moi. Parce que je n’ai pas besoin de mots, de paroles pour constater qu’un détail la préoccupe. Nous discutions alors de tout et de rien. Forcément, on ne pouvait pas éviter le sujet, Isaac. Un de mes sujets préférés. Etonnant ? Pas vraiment puisqu’une chose était certaine, un an s’était presque écoulé. Une année entière d’amitié et d’amour. Un an et nous étions toujours liés, malgré les tempêtes et les marées. « Arrête, je vais me sentir coupable. » Ajoutais-je en rigolant. Beaucoup voyait Isaac comme l’élite et moi, comme la lunatique. Souvent, on lui avait demandé ce qu’il faisait avec moi. Bien sûr, je m’étais posée la question un milliard de fois. A la base, il était mon allié. Celui avec qui je pouvais m’éclater et être totalement moi-même. Alors quand, on s’est retrouvé à la soirée d’Halloween et qu’il m’a avoué ces sentiments. Je me suis demandé ce qu’il lui arrivait. Il était tombé sur la tête ? Parce que je me disais, qu’il méritait mieux qu’une jeune femme torturée par son passé. Puis, la distance, le manque, je n’avais plus aucune nouvelle et je compris. Isaac ne me laissait pas indifférente. S’il était donc prêt à prendre le risque, pourquoi, je n’en ferais pas autant.. « Tu sais parfois, j’ai envie de crever les yeux de ces filles qui matent son arrière train. Bande de pique assiette, ces bitch. » Je levais mon verre et le buvais d’une traite. Pendant que Jordane faisait signe au serveur de s’approcher. On aurait besoin de quelques verres supplémentaires pour poursuivre notre soirée entre filles. Je tenais également à lui faire réaliser, qu’elle aura droit aussi à son bonheur. Il arrivera sans prévenir mais, elle y aura droit. Je n’en doute pas.

Cependant, nous nous étions très vite éloignées du sujet. Discutant de nos confréries respectives, je confiais à mon amie que les sportifs ne me manquaient pas. Chez les omégas, je m’étais liée d’amitié avec beaucoup plus de personne que à l’époque où j’étais chez les iotas. « Trouve pas d’excuse. On est bien éduqué et on sait se retenir quelques fois. On ne saute pas dessus, toutes les trente secondes. Je t’assure. Puis pour le doyen, qu’il ait voir ailleurs si j’y suis. » Je l’entendais rire aux éclats. Je la voyais profiter et j’étais satisfaite de nous. On est un parfait duo. Un binôme inégalable. En même temps, elle n’avait pas tort. Je ne voyais pas comment on pourrait cohabiter, dans le silence. Ce serait une mission impossible. Autant de se l’avouer mais, cela ne me dérangeait pas. Je nous voyais déjà mettre la musique à fond dans notre chambre. Sauter ses lits, casser des lattes et se battre avec. Taper avec nos pieds sur les murs, se placer sur nos lits la tête à l’envers, discuté toute la nuit. Perdre la notion du temps. Je nous y voyais déjà. Néanmoins, cette situation n’était pas au goût de tout le monde et en particulier de mon chéri. Il n’appréciait pas beaucoup mon changement de confrérie, cette façon que j’ai choisi de vivre mais, il devait s’y faire. J’essaye de ne pas le décevoir, de ne pas me promener dans l’excès. « Je crois que les soirées, l’alcool, mon côté lunatique. Il doit penser que à un moment donné, je perde le contrôle. Je ne sais pas. A part m’engueuler quand j’ai un verre à la main, c’est tout ce qu’il fait. Le mieux serait certainement d’avoir une discussion. » J’accordais toutes mes confidences à Jordane. En même temps, pour qu’elle me conseille le mieux, serait qu’elle soit au courant de tout, sans exception. De son côté, j’avais droit à quelques explications sur ses relations avec les hommes. Je ne savais pas si elle était le genre de femme à se poser ou préférer les histoires sans continuité. Je ne lui avais jamais directement demandée, parce que ça ne me regarde pas. Chacun ses préférences. Avant de tomber dans les bras de Isaac, j’évitais tout contact sentimental de loin ou de près avec l’un d’entre eux. Mais, je ne pouvais pas passer à côté de cette révélation. « Comment tu as fait pour te tromper d’étage ? Je n’ose même pas imaginer la scène. Oh mon dieu. » J’éclatais de rire. Des regards se tournaient vers moi. Il me fallait aussi un verre pour faire passer ça. Si j’annonçais ça à Isaac, je crois qu’il me tuerait. Oh, je pense même que je me serais donné la mort avant. C’était un pas de travers que je ne pouvais admettre. Néanmoins mon amie avait la carte verte, elle ne devait rien à personne et ça me faisait sourire. Il nous fallait une tournée. Jordane buvait le verre qu’elle attrapa. Est-ce que ce Ethan ne la laissait pas de marbre ? J’essayais de constater ses réactions. J’enfilais mon costume de Colombo. Je menais mon enquête et profitais de cette amitié. Elle est unique. Elle est spéciale et il suffit d’un regard pour le constater. Jordane est un peu la jumelle que je n’ai pas eue. La moitié que j’ai souvent imaginée. A la fois identiques et différentes, elle fait partie de moi. Elle est ancrée dans mon quotidien, dans mon âme.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane EmptyMar 25 Déc - 15:36

❝I’m leaving because I can’t look at you anymore without my heart breaking.❞

    Cette soirée s'annonçait réellement intéressante et épique, comme chacune de celles que je passais en compagnie de l'oméga, anciennement iota. Elle était le digne exemple d'une grande wingman, bien que je ne puisse jamais lui renvoyer la pareille, la demoiselle était en couple avec ce cher Isaac. Les deux étant tellement amoureux, il ne me serait jamais venu à l'esprit de proposer un rencard à Perdita. Et puis l'amour que ces deux là vivaient était tellement grand et beau, qu'il représentait pour moi un idéal et un rêve que je rêvais un jour d'obtenir, mais dans un jour lointain, où je serai prête à m'engager à nouveau, sans avoir la peur de perdre encore l'amour et avec, la dignité que je pouvais posséder. La faute en était bien sur à mes deux et uniques précédentes relations amoureuses, avec Noah et Roman. Dans l'un ou l'autre des cas, j'avais fini par souffrir, par éprouver une douleur dont je ne m'étais jamais pensée capable de ressentir un jour. Le pouvoir de l'amour m'avait-on dit. Au fond, ce sentiment que l'on décriait comme si beau, si puissant, si adorable, n'était au fond qu'un piège, qu'un lot d'emmerde et de souffrance, prêts à vous bouffer tout cru dès que l'occasion s'en présentait. Je reconnaissais volontiers être devenue amer et aigrie en ce qui concerne l'amour, mais j'en avais toutes les raisons, et personne n'aurait bien le courage de me le dire en face. Ou Perdita peut-être. Oui j'étais sur que la demoiselle qu'était mon amie, serait prête à me remettre les pendules à l'heure si besoin était, pour me rappeler à quel point l'amour pouvait être beau et valoir la peine. Mais pour le moment, ce n'était pas à l'ordre du jour, et je m'en réjouissais par ailleurs. J'imaginais bien qu'elle avait du comprendre que je n'étais pas prête à entendre les mots couples et amoureux dans la même phrase que mon prénom. Encore heureux d'ailleurs qu'elle ait su reconnaître les signes parce que sinon, j'aurai eu le droit à de nombreux rendez-vous arrangés, qui se seraient tous plus ou moins finis de la même manière, à savoir au lit, avec un simple coup d'un soir. Bonjour, merci au revoir. Je n'étais pas prête à retrouver l'amour, et Perdita en avait conscience, ce qui me rassurait. Elle m'avait dit un jour un adage que je n'avais jamais réellement compris, jusqu'à ce qu'elle l'applique à ma personne. Il est préférable d'empêcher l'ami de tomber que de l'aider à se relever. Dans mon cas, elle préférait ne pas me présenter de garçon, afin d'éviter que je ne retombe dans les filets de qui que ce soit et ainsi que je me fasse piéger à nouveau. Perdita était certainement l'une des filles les plus intelligentes que j'ai jamais connu, il n'y avait pas à redire là-dessus. « Perdi', tu as choisi l'un des meilleurs partis de la ville, sinon du pays. Il faut que tu assumes jusqu'au bout ce sex appeal ambulant qui émane de lui! » Répliquai-je pour la taquiner, sachant pertinemment qu'il s'agissait de ce genre de réflexion qui l'agaçait. S'il y avait bien une personne à qui il était interdit de toucher, c'était bel et bien à Isaac . Il était son bijou, son sien, son amour et personne n'avait le droit de s'approcher de trop près de lui, à l'exception de sa famille et de sa meilleure amie, cela s'entends. A bon entendeur. L'ancienne présidente iota leva son verre dans ma direction pour trinquer, ce à quoi je répondis en levant mon verre à mon tour, et laissant mon verre rencontrer le sien dans un tintement distinctif. « Cheers!» Vint alors le sujet du changement de confrérie. Clairement, Perdita souhaitait me voir intégrer sa nouvelle maison, estimant que celle-ci m'irait à ravir. Allez, soyons honnête, elle avait totalement raison. J'avais tout à fait l'âme du oméga, adorant faire la fête par-dessus tout, boire à n'en plus pouvoir, rentrer avec un garçon le soir etc… Totalement moi. Mais le côté sportif et ambitieux des iotas me correspondait tellement, qu'il ne me viendrait pas à l'esprit un seul instant de les quitter! Et puis, me retrouver dans une chambre tout le temps avec Perdita, c'était d'une part, prendre le risque de nous voir se disputer tout le temps, et d'autre part, la voir copuler avec Isaac et merci, mais non merci! « Ouais, allez je le sais que vous vous sautez dessus dès que vous en avez l'occasion! Puis pour peu que l'on rentre bourrées toutes les deux un soir, je suis bonne pour t'entendre geindre avec lui toute la nuit! Je te connais Perdi, je te connais comme si je t'avais faite tu sais! » Ce côté décalé finit par laisser place à un aspect plus sérieux, toujours en rapport avec Isaac, mais qui concernait les inquiétudes du jeune homme quant au fait que l'oméga faisait énormément la fête. Je ne pouvais le contredire puisque j'étais bien souvent de la partie, l'entrainant la grande majeure partie du temps. Mais quitte à être à l'Université, autant profiter jusqu'au bout, sans pour autant dépasser les limites que la fidélité lui imposait. « Comme tu dis, avoir une discussion serait le plus simple. Mais j'imagine qu'il a peur que tu ne retombes dans les excès de ton passé, et que tu ne sois pas capable de t'arrêter à temps! Maintenant, il faut juste qu'il apprenne à te faire confiance, mais ça n'arrive pas en un claquement de doigts, c'est bien ça le soucis. » J'avais beau refouler l'amour, je n'en avais pas moins de bons conseils, pour avoir été deux fois pleinement et immanquablement amoureuse. Les conseils que j'avais pu m'appliquer à moi-même seraient peut-être de bons conseils aussi pour Perdita, aussi, je n'hésitais pas un seul instant à les lui donner, dans l'espoir que son couple en reste intact. Mais bien sur, qui disait conseils pour Perdita, disait aussi, question en retour de Perdita. J'étais donc sous la coupe de la demoiselle, subissant ses questions sur les garçons, et je lâchai deux informations essentielles. La première étant, que Thiago était comme un frère pour moi et qu'aucune relation amoureuse ne pourrait en découler, la seconde étant que je m'étais égarée - au sens propre du terme - dans le lit d'un garçon, en l'occurrence Ethan, Iota lui aussi. Etrange par ailleurs, que je ne l'ai jamais rencontrée avec ce jour là. Mais l'Université étant immense, je ne pouvais pas rencontrer tout le monde, ni même tous les iotas. Toujours est-il que la rencontre était peu commune, et restait certainement gravée à jamais dans ma mémoire. Perdita se mit à exploser de rire d'ailleurs, en m'écoutant évoquer cette rencontre, ce à quoi, je me renfrognais aussitôt. Nasty Perdita se moquait de moi et cela ne me plaisait guère. Même s'il n'était juste question de taquinerie, cela m'embêtait et je n'aimais pas cela. « Arrête de te moquer Perdimuche, c'est pas marrant! T'imagines pas la honte que j'ai eu. Le peu de dignité qui me restait s'est envolé, c'est clair et net! Maintenant j'ai le droit à toutes sortes de piques émanant de lui. » Maugréai-je, agacée que même mon amie se moque de moi pour cet évènement si peu reluisant de ma vie d'étudiante. D'autant que j'étais mortifiée à l'idée qu'Ethan puisse se mettre à raconter cette histoire à qui voulait bien l'entendre. Cela détruirait ma réputation d'inaccessible reine des glaces, et je tenais particulièrement à celle-ci. « Non mais sérieux Perdi, je me sens trop mal avec cette histoire! Imagine il le raconte à tout le monde, les gens ils vont se mettre à penser qu'ils peuvent squatter ma chambre ou je ne sais quoi, c'est pas possible ça! » Déclarai-je à mon amie, d'un ton légèrement stressé et paniqué.
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MessageSujet: Re: The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane EmptyVen 4 Jan - 13:58



L'amour peut se passer d'estime, pas l'amitié.
Je suis intéressante et épique, je sais. Néanmoins avec Jordane, c’était bon d’être moi-même. D’être la fille que j’ai toujours été et que je suis encore aujourd’hui. Même si parfois, le regard d’Isaac en pense le contraire. Même s’il croit que je me perds dans mes émotions ou dans mes choix. Je ne change pas. Je grandis certainement mais, je reste celle que je suis. Les omégas ne m’ont pas changé. Au contraire, je me suis épanouie parmi eux et je comptais bien le démontrer à mon amie. Je comptais bien passer une bonne soirée, sans me tracasser du reste. Discuter de tout et de rien, comme d’habitude. Beaucoup rire. Surtout rire. Pour seulement se retrouver, pour réaliser que nous sommes toujours aussi proches, aussi complices. Le temps n’arrive pas à nous changer. On reste ce parfait duo. Je le dis haut et fort. On est parfaite. Oui, on a surement des défauts, comme tout être normale de cette planète bleu. Mais, nos défauts font notre différence. Ils nous rendent davantage intéressante. On est des femmes parfaites à notre façon et la meilleure qui soit. On est au top du classement, sur la première place du podium. Evidemment. Et naturellement, on parlait de nos histoires de cœur. Surtout de la mienne, parce que Jordane avait passé son tour. Après ces quelques expériences, elle avait laissé la chance aux autres. Elle ne voulait plus saisir la sienne et je pouvais le concevoir. Parce qu’après avoir quitté New-York, je m’étais jurée de ne plus tomber sous le charme de l’un d’entre eux. Je ne voulais plus ressentir ces frissons, ces émotions. Je ne voulais plus m’approcher d’un homme, parce que je savais que les conséquences étaient importantes. Les dommages pouvaient s’avérer plus important, plus profond dans notre chair, dans notre personne. Ce n’était pas facile à gérer, encore moins à accepter. Se dire qu’un homme a pu tout changer, a pu nous blesser sans s’en soucier. Il s’en est allé, sans se retourner. Souvent les histoires d’amour connaissent une fin douloureuse, surtout si elles durent quelques temps. Sauf que pour moi, c’était bien plus compliqué. Matthew était décédé. J’avais quitté Steven, en quittant New-York. J’ai essayé de ne pas m’accrocher, de ne plus éprouver le moindre sentiment. Puis, il y a eu Isaac et tout s’est chamboulé. Je ne savais plus quoi faire, quoi penser. J’étais perdue entre ce baiser, ce rapprochement et ces révélations. Il comptait pour moi. Isaac était mon ami. Même s’il était très charmant, je n’aurais jamais pensé que notre relation prendrait ce tournent. Aujourd’hui, je ne regrette rien. Je suis heureuse comme jamais et j’aimerai qu’un jour, Jordane connaisse ce bonheur. Celui qui est pure, celui qui ne peut avoir de fin. Je ferais tout pour ne pas le perdre. Je me battrais corps et âme pour lui prouver jour après jour, qu’il est essentiel ! Alors, en écoutant les paroles de mon amie, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. C’est dont ce que toutes les demoiselles de Berkeley pensaient ? « Le meilleur parti. Je ne savais même pas que tu le considérais de cette manière. Je vais commencer à me poser des questions. Je vais devoir te garder à l’œil. Maintenant. » Ajoutais-je. Je ne la quittais pas du regard et le sourire large sur mon visage ne me quittait plus. Je plaisantais. Sincèrement, je ne pense que Jordane soit de ces filles qui prient pour revoir un jour, le bel Isaac célibataire. C’est mon amie et pas n’importe laquelle. Je sais que mon bonheur compte beaucoup. Comme le sien m’est important. Si elle va bien. Je vais bien. « En tout cas, je suis prête à me battre avec toutes ces hyènes. Personne ne touchera mon chéri. Il est à moi et je suis fière d’être égoïste sur ce point-là. Elles peuvent regarder, le désirer mais, je t’assure.. Moi vivante, personne ne le touchera. » Elle savait que je parlais sérieusement. Je ne rigolais pas quand il s’agissait de ma relation avec le jeune homme. Néanmoins, ces paroles étaient prononcés avec le sourire, parce qu’elle le savait. Elle me connait. Je suis très protectrice avec les gens qui comptent, avec les gens que j’aime. Même quand il s’agit de mes amis, même quand il s’agit d’elle. J’évite juste de trop lui montrer. Comme j’évite de dire ce que je viens de déclarer à Isaac. Il me regarderait surement avec cet air que je connais. Inquiet et peut-être troublé, à l’idée de me voir défendre mon parti. D’être prête à leur coller la fessée de leur vie, si elle s’approche d’un peu trop près. Je suis comme ça. Quand j’aime, je ne compte pas. Alors après avoir porté un toast. On continuait de discuter, de partager nos idées et je ne pouvais pas passer à côté de son choix de confrérie. Bien sûr, je ne faisais que lui donner mon avis. Tant qu’elle était heureuse chez les iotas, je ne voulais pas troubler son bonheur. Néanmoins, je pouvais quand même défendre ma paroisse et lui faire partager mes idées, l’inviter dans ma chambre. Lui dire qu’il y avait encore de la place. Essayer de la corrompre. User de tous mes arguments. Mais, ces propos ne pouvaient pas m’empêcher de rire. Elle pensait qu’avec mon petit ami, on était des bêtes, qu’on ne savait pas se contrôler. M’enfin. C’est quoi ces idées. D’accord, j’admets que Isaac est très sexy, voir trop sexy. Cependant, on se contrôle en public. On fait des efforts. Puis quand on se retrouve, c’est encore mieux que la dernière fois. « Il en peut rien, si je suis sexy. Il est sexy. On est sexy et ce n’est pas facile de résister. Mais, tu m’en diras des nouvelles quand tu trouveras le bon. » J’espérais sincèrement que ça lui arrive. Et en silence, je savais que ça lui arriverait. Elle mérite qu’un homme l’aime pour ce qu’elle est dans son entièreté et pas seulement pour ces belles jambes. Je savais que quelqu’un finirait par craquer, à être charmé par ces qualités mais également, ces défauts. Même si de mon côté, cela devenait un peu plus compliqué avec Isaac. J’en parlais à mon amie et je savais qu’elle aurait de bon conseil, de bonne explication pour m’aider à y voir plus clair. « De plus, avec la soirée Oméga, je pense l’avoir déçu. Il était en retard et pour combler sa présence, je me suis liée d’amitié avec une bouteille de vodka ou de rhum. Je ne sais plus. Mais, je comprends ce que tu veux dire. Je devrais arriver à me contrôler, à ne pas dépasser mes limites. » Après ce moment sérieux et dans la suite de notre conversation, j’avais éclaté de rire. Je le voyais à son regard, c’était loin de la faire rire. Néanmoins, je ne savais pas qu’elle en ferait une mine aussi décomposée. Quoi, il compte pour elle ? Très vite, je me posais la question. Si elle réagissait comme ça, ce n’était pas pour rien. Alors, je mis fin à mon rire. J’essayais de me concentrer. Je vidais mon verre et l’écoutais me faire la morale, me faire comprendre qu’il n’y avait rien de comique. Fallait se ressaisir. Allez, pour elle, j’allais le faire. J’allais me contrôler. Si je ne voulais pas la mettre de mauvais poil pour le reste de notre soirée. C’est quand elle s’expliqua et développait les vannes qu’elle subissait depuis, que je compris. Ce gars, j’avais envie de lui foutre un pain. Du coup. « Je m’excuse. Mais, si tu veux, on peut lui faire passer l’envie de se moquer de toi. On peut le rendre ridicule à son tour, le filmer et puis lui faire du chantage. » Je la regardais sérieusement et je parlais sérieusement. Peut-être que je regardais trop de film mais, si elle avait besoin d’aide, d’un cameraman, ou que sais-je encore. J’étais de la partie.
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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane Empty
MessageSujet: Re: The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane The greatest thing you’ll ever learn is just to love and be loved in return. Perditane EmptySam 26 Jan - 0:28

❝I’m leaving because I can’t look at you anymore without my heart breaking.❞

    L'alcool me montait doucement mais surement à la tête, et je sentais petit à petit l'euphorie me gagnait, et ma langue se déliait, lâchant plus facilement les mots qui me retenaient, et que je n'osais dire à voix haute. J'aurai pu en profiter, profiter de cette soirée pour raconter à Perdita tout sur mon passé, sur ce que j'avais pu accomplir dans ma carrière sportive, sur les choses horribles que j'avais pu commettre en tuant cet homme. J'aurai pu lui dire toutes ces choses qui me retenaient tant envers elle, m'empêchant d'entretenir une relation plus qu'honnête et vraie avec Perdita, mais j'avais tellement peur, j'étais tellement effrayée à l'idée qu'elle parte en courant et m'abandonne, que je préférais me taire. J'avais affronté cette peur une fois, une unique fois pour dire la vérité à Roman, ne voulant pas mettre notre relation future en péril, et même si au départ, durant les 3 premières années il en dit rien, acceptant cette part cachée de ma vie, de mon passé, il avait fini par m'abandonner, comme tous l'avaient fait un jour ou l'autre. Les seuls à m'être toujours restés fidèles étaient mon frère, et Thiago. Thiago, toujours lui, j'en revenais toujours au jeune homme, qui m'apportait tant depuis des années maintenant. Il connaissait tout de moi, à tous les points de vues, que ce soit le pire comme le bon de ma personne. Je devais bien reconnaître que sans lui, je n'aurai pas survécu à tous les drames qui s'étaient abattus sur moi durant toutes ces années, en particulier l'enlèvement de Nathanaël. Lorsque j'avais appris la nouvelle, je m'étais certes précipitée à l'ambassade pour me protéger, mais surtout pour téléphoner à Thiago et Manon, voulant plus que tout le soutien de l'un d'eux, ou des deux avec de la chance. Manon, critiquée pour son égoïsme sans égal, fut d'un soutien sans faille, m'appeler toutes les heures pour avoir des nouvelles de Nate, et savoir comment je me sentais. Thiago avait beau avoir la réputation d'un tombeur insensible aux autres, menaça à de nombreuses reprises de prendre l'avion et de débarquer à Tel Aviv pour rester auprès de moi, au risque de faire tomber notre secret. Il avait fallu toute ma force de conviction pour le faire changer d'avis, et le retenir de venir en Israël. C'est avec ce genre d'attentions que je réalisais à quel point Thiago comptait pour moi, et à quel point je ne pourrais me passer de lui. Apparemment, il en était de même pour Perdita, folle amoureuse de son Isaac, que j'avais désigné comme étant un bon parti. Epsilon, grecque, beau garçon, que pouvait demander de plus les filles? « Oh ma Perdita, ton chéri il est bien mignon, mais un peu trop mou pour moi! » C'était vrai, je trouvais qu'il avait parfois une attitude nonchalante, et un peu molle, qui ne me correspondait pas le moins du monde. « Mais j'espère bien que tu vas te battre jusqu'à la mort! Perdisaac n'a de sens qu'avec Isaac ET Perdita! » Et c'était bien vrai. Je n'étais peut-être pas une fan du jeune homme, nous ne nous connaissions peut-être pas des masses, mais je savais qu'il rendait mon amie heureuse, la plus heureuse du monde et c'était bien là tout ce qui m'importait. Mais je voyais bien que quelque chose la tracassait dans son couple, une chose qui faisait d'elle pleinement ce qu'elle était, ce qui lui posait un gros soucis. Son côté fêtarde semblait poser problème à Isaac, ce qui même si je n'approuvais pas qu'un homme en vienne à reprocher ce genre de choses à sa petite amie, pouvait être compréhensible. Perdita avait un passé et un présent de fêtarde à en faire pâlir plus d'un, et je comprenais qu'Isaac pouvait en avoir peur. S'il y avait une chose qu'il m'était impossible de mettre en doute, c'était bien l'amour que le jeune homme portait à ma Perdita chérie. « Arff, je comprends ce que tu veux dire… C'est pas que tu ne veux pas faire d'efforts mais des fois, la tentation est trop forte, qu'elle t'empêche de t'arrêter… Après je comprends qu'il soit embêté, il a peur pour toi… » Et voilà que la conversation dévia vers Thiago, et surtout sur Ethan. Le jeune iota et moi entretenions une relation des plus compliquées et étranges, et notre rencontre assez particulière faisait rire aux éclats la blonde se tenant en face de moi. « Mais non, mais non va! Il se moque de moi mais vois-tu, j'ai eu l'avantage d'observer quelques petites choses chez lui durant cette fameuse nuit! J'ai de quoi répliquer avec force et fracas. » Ricanai-je d'un air sadique. L'avantage d'avoir des souvenirs de cette soirée, était que je savais exactement quoi dire pour appuyer là où ça faisait mal. Evidemment, j'évitais de le faire parce que j'appréciais sincèrement Ethan - peut-être un peu trop - et je n'avais aucune envie de le blesser. Cette relation en devenait parfois très ambigue, mais qu'importe, je n'étais pas prête à trouver des mots pour la qualifier, ni même à y mettre un terme. Mon téléphone posé sur la table se mit à vibrer avec force, et je vis la photo de Thiago et moi s'affichait sur l'écran. Je décrochais rapidement. « Thiago? Qu'est-ce qu'il se passe? Quoi?? Non ne t'en fais pas, je vais prendre un taxi. J'arrive tout de suite! » Je raccrochais le téléphone, passablement inquiète, et déçue à l'idée de laisser ma perdita. Mais mon frère venait de faire une crise et avait eu la présence d'esprit d'appeler Thiago. Ce dernier avait débarqué et l'avait emmené à l'hôpital mais ne voulait pas le laisser seul. Ayant bu à grandes doses, hors de question de conduire. « Ma perdi, mon frère est à l'hôpital! Je suis désolée de te lâcher mais je n'ai vraiment pas le choix… » Perdita se leva en même temps que moi, et m'assura qu'elle m'accompagnerait à l'hôpital, ne voulant pas me laisser seule. J'aurai pu dire non, de peur qu'elle ne comprenne des choses concernant mon frère, mais avoir son soutien ce soir allait me faire un bien fou. Aussi, j'acceptais sa proposition, et hélant un taxi, nous quittions le bar pour l'hôpital de San Francisco…
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