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| "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] Jeu 4 Oct - 19:57 | |
| Voyant Emy sortir de la voiture après avoir mis celle-ci sur le bas-côté. La voyant là sur le côté, elle attendait sans doute que je sorte de la voiture, sauf que pour ma part, je sentais que cela dégénérai par la suite. De plus, bien que je ne veuille pas être désagréable, me détachant, je poussais donc la portière. Et je voyais Emy devant moi assez mal à vraie dire. Puis je lui disais.
- « Non ça ne m’a pas soulagée au contraire, cela m’a encore plus énervée que tu me mentes. Et que tu ne veuilles pas me parler. Oui je t’en veux de m’avoir ignoré. »
Me tenant devant elle, je me rendais compte que cela se finirait sans doute mal mais pour ma part, j’en avais marre qu’elle me fasse un coup pareil. De plus, je me demandais bien s’il m’était possible de ne pas m’énerver, sauf que là j’avais juste envie de me laisser aller. Sentant que je voulais juste qu’elle se calme, je lui disais alors que j’étais encore plus frustrée.
- « Je t’en veux parce que tu n’étais pas là au moment où j’avais le plus besoin de toi…..Tu es mon amie d’enfance et tu m’as laissé seule ! Tu n’étais pas là lorsque je voulais ton aide…..Tu m’as ignoré ! »
Encore une fois que je me demandais bien si je pouvais alors une chance de rester calme sauf que mon attitude froide commençait à fondre…..Mon petit cœur allait se couper en deux, et les grandes eaux du château de Versailles feraient sans doute une apparition. Voilà que je devais alors me dire que tout ceci n’était rien. Mais pour ma part, je n’avais pas eu plus de chance avec Emy.
- « Cela a commencé pendant les dernières vacances d’été…..Cela fait six mois que mes parents me gavent avec Takao….J’en peux plus, et toi…Toi tu ne me donnes pas de nouvelles…Je me suis inquiétée….Apparemment j’aurais mieux fait de ne pas le faire…. »
Tout en serrant mon pull dans mes mains, je tenais et tirer dessus avec mes doigts. Le tissu me rappelait que je le faisais lorsque je n’étais pas trop bien. Emy était là devant moi et elle ne tenait pas à continuer de discuter. Je voulais une fois de plus avoir une chance de lui parler mais lorsque deux caractères forts se rencontrent et bien il y avait un feu d’artifices qui pétait dans tous les sens. Sauf que je ne voulais pas qu’elle se fâche mais bon, vu la situation, je savais qu’elle ne laisserait pas passer tout ça. Seulement tout en sentant que mon iceberg allait se rompre, je voyais que mes yeux seraient humides. Sortant mon mouchoir de ma poche, je ne voulais pas pleurer. J’avais un honneur et je ne tenais pas à avoir une humiliation de plus. Finalement, je me rendais compte que je pouvais alors avoir une petite idée pour qu’elle m’écoute.
- « Pour JT…..On se connaissait avant….Il a fait le site internet que j’ai….C’est fait comme ça…Je ne voulais pas te vexer…Mais j’ai pris note de tout ce que tu m’as dis. Je ferais attention, promis. Je tiens à notre amitié. »
Voilà j’avais tout dit ou presque. Décidément, j’avais encore une impression que je ne pourrais pas faire mieux. Emy était et restera une amie, mais pour moi, il y avait quelque chose de cassé. Malheureusement, je m’adossais à la voiture, et tout en sentant que cela ne changerait pas avant que mon interlocutrice ne dise quelque chose. Je comprenais qu’on avait toutes les deux torts sauf qu’aucune de nous ne voulaient réellement l’avouer.
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| Sujet: Re: "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] Ven 5 Oct - 9:36 | |
| - Etant dans un état mitigé entre tristesse et colère je dû m’arrêter pour prendre l’air et respirer à plein poumons devant m’extérioriser sans toutefois me disputer de nouveau avec Konomi, mon amie depuis près de 10ans. Je venais d’évoquer de nouveau JT et le fait qu’elle avait levé la main sur moi, d’ordinaire jamais je n’aurais pardonné un tel affront, c’était principalement l’une des raisons qui faisait que je n’adressais plus la parole à ma mère d’ailleurs…Kono reprit tout plus énervée que jamais, disant que rien de cela ne l’avait soulagée, allant même à dire que je lui avais menti ? Ne rien dire c’était différent non ? C’était pour ne pas faire de scandale mais au vue de la situation peut-être avis-je fais le mauvais choix ?! Debout devant moi, je la scrutais, oui je l’avais ignoré mais pour de bonnes raisons ! A quoi tout lui avouer aujourdh’ui ? Elle m’exaspérait, cette situation également, tout cela commençait à me ronger de l’intérieur pire que mon cancer…
- « Je t’en veux parce que tu n’étais pas là au moment où j’avais le plus besoin de toi…..Tu es mon amie d’enfance et tu m’as laissé seule ! Tu n’étais pas là lorsque je voulais ton aide…..Tu m’as ignoré ! »Ce discours je l’avais tant pensé au sujet de JT que je pouvais savoir ce qu’elle ressentait sur le moment même, alors main sur le capot sentant la chaleur qui émanait du moteur, je me redressais la regardant. Je me devais de ne pas la laisser ainsi dans l’ignorance, je le lui devais non ? Elle poursuivit tandis que je sentais l’afflux de mes veines se fait moins violent, ressentant même cette petite brise du matin venir se poser délicatement sur mon visage, d’une légère fraicheur tel un voile de douceur…afin d’apaiser les mœurs…
- « Cela a commencé pendant les dernières vacances d’été…..Cela fait six mois que mes parents me gavent avec Takao….J’en peux plus, et toi…Toi tu ne me donnes pas de nouvelles…Je me suis inquiétée….Apparemment j’aurais mieux fait de ne pas le faire…. Pour JT…..On se connaissait avant….Il a fait le site internet que j’ai….C’est fait comme ça…Je ne voulais pas te vexer…Mais j’ai pris note de tout ce que tu m’as dit. Je ferais attention, promis. Je tiens à notre amitié. »Levant les yeux vers elle avant de baisser la tête il me fallait lui révéler la vérité, peut-être que cela me vaudrait de nouveau une gifle, mais une chose était certaine plus rien ne serait comme avant, un lien effiloché, un cœur amoché et une amitié peut-être moins solide qu’elle n'avait paru jusqu’ici. Me déplaçant jusqu’à ses côtés prenant appui contre l’aile du côté passager, bras croisés, je jetais un regard au loin, une immense plaine comme tentant de faire le vide dans mon esprit et retrouver une certaine paix intérieure que je décidais de me lancer.« Je suis sincèrement désolée, et je sais ce que tu éprouves et laisse-moi terminer s’il te plait, sinon jamais je n’aurais la force d’aller jusqu’au bout…Ces derniers mois n’ont pas été évidents pour toi je le conçois grandement mais pour moi non plus tu sais, et si je n’ai pas daigné répondre à tes mails c’est que j’avais mes raisons d’une certaine manière...J’ai vécu une période horrible, je suis tombée malade, gravement malade et j’ai dû me battre pour pouvoir m’en sortir et Stephen était là, il m’a soutenu comme personne –les larmes montèrent en moi- il a tenté de me faire entendre raison en voulant prévenir mon entourage au cas où ce fichu cancer aurait eu raison de moi mais j’ai refusé catégoriquement, peu de personne était au courant au final pas même mes parents, j’ai caché cela pendant des mois durant sans jamais me montrer en état de faiblesse, et je ne voulais pas non plus de la pitié des gens, à me soucier de leur état esprit ou encore à m’inquiéter pour eux de me voir ainsi alors j’ai combattu seule et cela m’a plutôt bien réussi, je suis rémission. Avant d’apprendre que j’étais atteinte d’une leucémie j’ai encore proche de JT et puis du jour au lendemain, plus rien, plus de nouvelles, je lui en ai voulu depuis que j’ai su qu’il était en ville et encore plus au restaurant, il m’a tout simplement abandonné quand j’avais le plus besoin de lui, on était réellement proche tous les deux…Alors tu peux m’en vouloir, tu peux me détester de t’avoir ignoré mais si c’était à refaire je ne changerai rien, j’ai voulu préserver un grand nombre de personne tout simplement. Après tu peux ne pas être d’accord avec mon choix, mais c’était le mien, ma décision et je ne regrette absolument rien excepté la tournure que prend toute cette histoire. Mais je préférerais me fâcher à vie avec toi que de ne plus être de ce monde. J’ai été égoïste d’une certaine manière mais prévenante avec les autres, je ne me reproche absolument rien même si nous voir nous disputer me brise le cœur, tu as ta fierté et moi mon égo. Voilà tu sais tout maintenant je pense qu’il n’y plus rien à ajouter –avais-je poursuivis en final sans verser la moindre larme, parlant avec rage et combativité la même que j’avais eu pendant mon combat de la maladie. Me redressant je passais devant le véhicule, le moteur toujours allumé avant de reprendre place derrière le volant, fermant la portière et rebouclant ma ceinture, je ne savais pas comment Konomi allait gérer tout cela mais au moins elle connaissait à présent la vérité, je n’en étais pas pour autant soulagé d’ailleurs, j’en étais même craintive étrange ressenti…
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| Sujet: Re: "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] Ven 5 Oct - 14:11 | |
| Voyant qu’Emy retournait dans la voiture, j’en faisais autant et tout en déposant un baisé sur sa joue, je lui disais. - « Allez, on ne se dispute plus, je n’aime pas lorsqu’on se dispute… » Me rattachant je patientais le temps que mon interlocutrice remette la voiture en route. Elle avait agi pour nous protéger, mais je l’aurais su avant et je n’aurais pas réagi comme ça. Mais n’aimant pas les mensonges. Tout en attendant que la suite donne une réponse pour moi, je réalisais qu’Emy m’avait manqué, sachant que cela l’avait mis en colère, je sortais un mouchoir et je lui donnais. Me tournant vers elle, je lui demandais.
- « Cela te dit qu’on aille quelque part pour voir autre chose ? La plage ou autre ? »
Sachant que je ne pourrais pas toujours alors avoir une chance d’arranger les choses, je me rendais compte que je ne voulais pas rentrer de suite à la maison. Mes parents me poseraient trop de questions et pour ma part, je ne comprenais pas vraiment comment est-ce que je pouvais de nouveau les regarder en face. Maintenant, je comprenais bien que je ne pouvais pas non plus rester comme ça. Sauf qu’en laissant aller tout ça, je prenais aussi un mouchoir, et je me demandais bien comment est-ce qu’il était possible pour moi de ne pas pleurer. Puis me contenant un peu plus, je me mouchais fortement pour que tout cela puisse partir. Sauf que mon état d’esprit lui était vraiment mal, tout chamboulé, il était donc important que je puisse avoir un temps de répits. Puis tout en sachant que mes yeux coulaient bien que je ne le désirais pas, sentant tout cela couler sur le coin de mes joues. Je disais en essayant de sourire un peu plus.
- « Regarde dans quel état on est….Des cœurs en mille morceaux…. »
Je savais que les livres n’étaient pas lisibles pour tout le monde. Bien que je ne veuille pas qu’on lise mon livre si facilement, je voulais juste que cela s’arrête sauf qu’une amie d’enfance avait toujours un autre point de vue qui me tenait vraiment à cœur. De plus, je ne voulais pas perdre une amie tel qu’Emy. Je dois bien vous dire que cela me faisait plus de mal que de bien. Comme si l’affrontement était la seule chose qui pouvait garder notre amitié en un seul morceau. Ensuite, sachant que tout cela ne changerait pas si facilement, je réalisais qu’il était préférable que je prenne le temps de me calmer. Mais bon, pour une fois, je me rendais compte que je devais aussi laisser couler le truc. Alors que je patientais je disais gentiment.
- « Les êtres humains sont compliqués…. »
Attendant qu’Emy redémarre la voiture, puis me disant que je devais aussi être plus calme, je pensais donc à tout ça dans le but de trouver une solution à tout ça. Sauf que pour le moment, cela ne venait pas du tout….
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| Sujet: Re: "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] Lun 8 Oct - 16:44 | |
| - Retournant dans le véhicule je fus étonnée oui et non par la façon dont Konomi agissait avec moi, un baiser déposé sur l’une de mes joues, que je ne pris même pas la peine de me retourner en sa direction, la gorge toujours nouée avant qu’elle ne dise ne plus vouloir se disputer , ayant une sainte horreur de cela ce qui fut également mon cas à son encontre, tant elle m’étais précieuse…Moteur de nouveau en route, je mis mon clignotant afin de reprendre place sur la chaussée empruntant le grand axe pour rejoindre le cœur de San Francisco, à vitesse indiquée cette fois moins pressée…prenant ensuite le mouchoir qu’elle me tendit…- « Cela te dit qu’on aille quelque part pour voir autre chose ? La plage ou autre ? » « Tu m’excuseras mais je n’ai pas tellement la tête ni l’envie de sortir, et puis avec tout ça j’ai l’estomac noué, je n’ai rien avalé ce matin… » M’essuyant le bord des yeux faisant également attention à la route tandis que Kono fit de même. On avait l’air vraiment idiotes il fallait l’avouer !
- « Regarde dans quel état on est….Des cœurs en mille morceaux…. » « Tu as raison, on fait peine à voir… »Je repensais à ses dires, son mariage forcé et bien d’autres choses encore, son histoire avec JT qui au fond était une personne vraiment aimante même si j’avis de la rancune envers lui, je ne pouvais occulter tout ce que nous avions vécu ensemble ! Même si ce qui revenait en premier à mon esprit était le fait qu’il m’ait écarté de sa vie pour le bon vouloir de sa petite-amie. N’étions nous- pas plus que de simples amis ? Mais j’étais rancunière c’était plus fort que moi, comme le fait que Konomi me gifle m’était restée en travers de la gorge, il me faudrait du temps avant d’être de nouveau très proche avec elle, je devais digérer tout cela et prendre le temps de me calmer ! Surtout que ces temps derniers j’étais vraiment très susceptible… - « Les êtres humains sont compliqués…. » « Oui c’est pour cela qu’il nous faudra un certain moment avant de recoller parfaitement es morceaux, jamais je n’aurais cru en arriver là avec toi…à croire que tout peut arriver dans ce vaste monde, et c’est dommage, vraiment dommage… »Notre amitié s’en remettrait j’en étais certaine, du moins j’y croyais fort mais il faudrait que les choses set assent et pour cela nous devions régler nos soucis personnels l’une comme l’autre et je me devais de lui venir en aide également car à trop attendre on en voit le résultat désastreux comme aujourdh’ui arrivant à se lever la main dessus, à s’entendre dire des choses affreuses et blessantes… Roulant vers le centre de San Francisco je pris la direction de NORTHERN SAN FRANCISCO, je tournais ensuite vers le quartier Asiatique me garant devant le logement de Konomi ou se trouvaient ses parents. Coupant le moteur et défaisant ma ceinture de sécurité et descendant de la voiture y faisant le tour pour ensuite ouvrir la portière pour tenir et emmener Konomi avec moi. « Si j’ai appris une chose ces temps derniers c’est de ne pas attendre lors de situations complexes, alors tu vas me suivre, avant que tout cela ne prenne des proportions hors norme ! »Sur ses paroles et entrainant Kono avec moi, nous pénétrâmes chez elle, retirant les chaussures devant tout de même rester dans les traditions de ses gens pour ne pas les offenser mais cela ne m’empêcherait en rien de dire ma façon de penser et de leur faire comprendre certaines choses. Avançant doucement et regardant ici et là nous vîmes ensuite Mr & Mrs Kobayashi dans le salon tasse en main alors me stoppant et laissant planer un silence comme si je demandais à avoir l’autorisation de les interrompre afin de pouvoir m’adresser à leurs personnes, ayant eu un signe de tête du père de mon ami. Les saluant à convenance je repris la parole sans lâcher Konomi qui ne savait rien de mes attentions, ne lui ayant pas dit franchement mes intentions ! « J’ai récupérer Konomi à l’aéroport comme vous pouvez le constatez et j’aimerai que vous preniez en compte ce que j’ai à vous dire. Je sais pour le mariage avec Takao mais vous devriez prendre en compte avant tout le bonheur de votre enfant unique. Je vous sais très attachés aux traditions et loin de moi le fait de vouloir être désobligeante, impolie ou encore effrontée de venir vous dire ma façon de penser, mais pensez que nous ne sommes à l’abri de rien et j’en suis la preuve vivante, j’ai eu une leucémie y’a quelques mois de ça, et n’en suis pas encore guéri. J’ai vu mon père s’effondrer par peur de me perdre et la vie a bien voulu jusqu’à présent me donner une seconde chance, alors pensez qu’il y a une multitude de manière de perdre un enfant. Faire ce mariage arrangé serait une grave erreur, je vous connais depuis des années maintenant et je sais que vous pensez au bien-être de votre fille mais à vous de voir si les traditions ont plus d’importances que le bonheur de votre propre enfant. »Sur ses paroles, et espérant faire cogiter ses parents qui malgré ces anciennes traditions japonaises, aimaient leur fille, je fis un signe de tête à chacun d’eux avant de les saluer comme ils se devaient sans jamais omettre de rester courtoise et bien éduquée et ce dans la valeur de leur tradition. Puis reprenant la main de Konomi nous quittâmes le salon pour le hall d’entrée la lâchant doucement avant de relever le regard sur elle. « Je devais le faire, et pardonne-moi si tu n’approuves pas parfois il faut savoir se laisser aider et aussi se dresser devant une situation ou encore ses propres parents, c’est ta vie pas la leur, je conçois cette histoire de tradition et d’honneur mais on a tous le droit au bonheur même toi, japonaise que tu es ! »Sur ce, je remis mes chaussures sachant qu’un fossé c’était creusé entre nous, qu’adviendra-t-il de notre relation. Amie, certes mais il faudrait un temps pour que tout reprenne comme avant enfin si tout cela arrive à s’arranger un jour…
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| Sujet: Re: "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] Lun 8 Oct - 18:37 | |
| - « Bouges pas. » Lui prenant ses chaussures, je remettais les mienne, et je sortais pour prendre ma valise. La tenant fermement, je reprenais donc mes petits soucis. Retournant chez moi, je retrouvais Emy dans mon entrée. Lui prenant la main, et mon sac ainsi que ma veste, je l’amenais dans ma chambre. Mettant ma valise devant mon dressing, je l’ouvrais avant de sortir ma trousse de toilette, la mettant dans la salle de bain juste à côté, je posais mon sac à main sur mon lit. Je ne savais pas comment réagir à part rester calme. La porte était ouverte, et voyant mon père, je lui fermais la porte au nez. Il s’énervait derrière la porte.
- « 河野は、ドアを開けて! » (Kono, ouvres la porte !) Soupirant, je laissais donc une phrase. - « しない ! » (Non !) Tout en m’asseyant sur le pouff devant la table basse, je disais fort pour qu’il puisse entendre. - « あっちへ行け ! » (Vas-t-en !) Prenant un coussin, je le prenais dans mes bras, il s’agissait pour moi de faire un petit repos, sentant que mon père partait en bougonnant, je l’entendais partir en râlant dans ma langue maternelle. Il fallait que je puisse tout en ayant un peu de temps devant moi pour m’en remettre. Emy ne disait rien, il y avait juste les photos qu’on avait faite toutes les deux affichés sur le panneau des amis. Tout en silence, j’entendais des pas dans le couloir, tournant la tête, je voyais ma mère ouvrir la porte en s’excusant.
- « 失礼しました 。 » (Excusez-moi.) Elle avait un plateau contenant du thé, et de quoi manger. Me faisant un baisé sur le front, elle me donnait le temps d’aller mieux, puis toujours en silence, elle fermait la porte. Le calme avait sans doute la possibilité de ne pas me permettre de répondre à mon amie d’enfance. Alors que le thé fumait, j’en profitais pour en mettre dans les tasses. Je ne voyais pas comment arranger le truc, je savais juste que je devais faire un effort. Je comprenais que je devais la remercier, mais comment ? En lui disant un simple « merci » ? En agissant en lui faisant un bref câlin ? En faisant quoi ?! D’habitude, je ne paniquais pas comme ça….Bien qu’étrangement, je me rendais compte que la simplicité était la meilleure chose à faire. Je savais que ce qu’elle avait fait, je n’aurais pas pu en faire autant. Les occidentaux n’étaient pas vraiment respectueux de leurs familles. Ils se disaient tout sans prendre en compte les conséquences. Sauf que je ne voyais pas comment faire la chose sans que je ne sois encore plus intimidée. Je voyais qu’Emy attendait quelque chose ; et m’arrêtant de servir le thé, je lui disais patiemment.
- « Merci. »
Puis l’observant un court instant, je n’osais pas aborder le sujet sur sa maladie. Mais bon, je tenais encore à lui parler pour alors comprendre le tout. Je lui demandais patiemment. - « Tu as encore des médicaments à prendre ? Tu n’es pas trop fatiguée j’espère ? » Trouvant les fruits sur le plateau ainsi que les d’ichigo dorayaki. Il s’agissait de petit biscuit contenant de la confiture à l’intérieur. En général il s’agissait de fraise. Prenant un, je me souvenais que ma mère appréciait en faire pour m’aider à me réconcilier avec Emy. En général, elle en faisait que je donnais à Emy lorsque je voulais lui donner mes excuses. C’était un petit rituel que je pratiquais lorsque je ne trouvais pas les mots. Bien que je la voyais en face de moi, je savais qu’elle agirait de sa façon à elle. Il fallait que je lui dise aussi pour la suite.
- « Ma mère ne voulait pas, elle n’a jamais voulu. Elle a même essayé de tout ralentir, en disant que j’étais malade, ou occupée pour éviter les rendez-vous. Elle a aussi demandé à ce que l’on se renseigne sur lui. Je pense qu’elle a une idée en tête, mais je ne saurais dire laquelle. »
Trouvant que cela devenait trop bizarre, je comprenais pourquoi est-ce qu’Emy n’avait pas pu me répondre, elle avait sans doute eu pas mal d’épreuves à faire et surtout à affronter. D’ailleurs, je voyais bien qu’il fallait que je lui dise quelque chose.
- « Bien que cela ne soit pas trop clair, je tiens à m’excuser pour ce que je t’ai dit….Tu as dû avoir pas mal de choses à affronter. J’aurais su je serais venue t’aider. C’est gentil de préserver tout le monde, mais je me suis inquiétais, enfin bon, c’est du passé….Si tu vas mieux c’est l’essentiel. »
Sachant que cela serait de plus en plus difficile pour notre amitié de tenir. Je regardais donc un instant les photos affichées sur le mur. Tout en me rendant compte que j’y avait été un peu fort, je souriais alors que l’envie d’aller voir Emy se trouvait forte. La câliner un peu me remontrer le moral, sauf qu’elle en avait peut-être pas besoin, et je ne tenais pas à lui imposer une chose qui ne lui plairait pas. Trouvant que la situation était assez étrange, je continuais mon petit gâteau, le goût de la fraise me rappelait mon adolescence au lycée en France. J’en achetais souvent parce que je tenais à avoir le goût sucré dans la bouche. Et la couleur, la couleur me plaisait, elle était rouge et bien belle avec ce petit côté brillant qui me disait « Manges-moi, manges-moi. » Ma mère avait toujours vu cela comme une gourmandise, sauf que je prenais cela plus pour du plaisir qu’autre chose. Finissant le biscuit, je me demandais bien ce que mon amie pourrait me dire. Est-ce qu’elle voudrait continuer la conversation ? Est-ce qu’elle voudrait s’en aller ? De toute façon, je savais une chose : je ne pourrais pas dormir cette nuit. Vu qu’il nous faudrait du temps pour nous en remettre, je comptais reprendre mes activités nocturnes. Allez jouer du saxo dans les bars de jazz, sortir danser, boire un coup, enfin penser à autre chose. Mais vu comment cela partait en cacahouète, j’étais certaine d’une chose : mon père allait faire venir Takao et rien qu’en pensant à l’idée, j’en avait des frissons de la tête aux pieds.
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| Sujet: Re: "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] Jeu 11 Oct - 16:05 | |
| - Bon voilà je venais de dire ma façon de penser aux parents de Konomi sans manquer de respect mais simplement en leur faisant prendre conscience que parfois il faut passer outre les traditions pour préserver un membre de sa famille, pour les garder auprès de soi de quelques manières que ce soit. Attendant ensuite Konomi dans le hall de sa demeure, elle revint sa valise en main et me trainant jusqu’à sa chambre avant d’ouvrir son sac de voyage pour en retirer sa trousse de toilette et ce sans le moindre mot ! L’ambiance était étrange et palpable ne sachant ou me positionner, que dire ou faire d’ailleurs ! Les mains dans les poches arrière de mon jeans gesticulant étant telle une bombe à retardement prête à exploser, j’aperçus son père sur le seuil de sa prote de chambre ou Konomi, non gênée la lui claqua en plein visage ! Et bien si je m’étais attendue à un tel geste de sa part envers son géniteur, j’en fus stupéfaite ! Surtout entendant son paternel lui ordonner d’ouvrir la porte. Regardant de celle-ci à Konomi, toujours dans un mutisme je restais là, telle une statue de pierre attendant que le carnage ne cesse entre le père et sa fille alors que quelques secondes plus tard sa mère arriva, ouvrant la porte afin de s’excuser. Un brave femme, gentille avec un cœur gros comme ça ! Je lui lançais un sourire, elle avait toujours été gentille et agréable avec moi, pourtant personne ‘n’entrait dans leur « cercle » de façon aussi fluide que j’avais pu le faire. C’était une seconde famille pour moi, étant souvent collée l’une avec l’autre, avec Kono depuis des années déjà. Même ayant fait des bêtises plus grosses que jamais, nos parents respectifs ne nous avais jamais interdits de nous voir ou encore de sortir ensemble, sachant pertinemment qu’ils n’auraient jamais gain de cause ! Cela m’étira un sourire plus large d’ailleurs.
Je regardais Kono servir le thé alors que sa mère quitta la pièce refermant derrière elle la porte de cet antre ou même son père n’avait pas daigné y pénétrer malgré tout, et ce fut à cet instant que mon amie me remercia ! Les yeux écarquillés je me demandais bien pourquoi et dans quel sens ?! - « Merci. » « Mais de quoi ?! »Se fixant se cherchant peut-être à savoir ce que tout cela allait donner entre nous, elle reprit la parole.- « Tu as encore des médicaments à prendre ? Tu n’es pas trop fatiguée j’espère ? » Me demanda-t-elle alors que je me servi en ichigo dorayaki. C’était succulent et j’avais toujours adoré cela ! Que croquant dans l’un d’eux et faisant signe à Konomi que je ne serais pas contre une tasse de thé en m’asseyant à ses côtés, je laissais un instant le silence planer. Assise désormais et dégustant ce biscuit à la saveur de fraise, Konomi poursuivit - « Ma mère ne voulait pas, elle n’a jamais voulu. Elle a même essayé de tout ralentir, en disant que j’étais malade, ou occupée pour éviter les rendez-vous. Elle a aussi demandé à ce que l’on se renseigne sur lui. Je pense qu’elle a une idée en tête, mais je ne saurais dire laquelle. Bien que cela ne soit pas trop clair, je tiens à m’excuser pour ce que je t’ai dit….Tu as dû avoir pas mal de choses à affronter. J’aurais su je serais venue t’aider. C’est gentil de préserver tout le monde, mais je me suis inquiétais, enfin bon, c’est du passé….Si tu vas mieux c’est l’essentiel. »Terminant ma gourmandise, et l’écoutant avec attention et de façon à ne pas lui couper la parole, je levais ma tasse de thé précédemment servie pas ses soins avant de plonger mon regard dans le sien. « Oui je suis encore suivi pour éviter toute rechute, posologie médicamenteuse quotidienne comme se plairaient à dire les cancérologues –alors que je pouffais d’un léger rire avant de reprendre plus sérieusement –Ta mère est une personne bien elle se soucie de toi, tu as de la chance, la mienne, elle...je ne sais pas même pas ce qu’elle fait si elle se shoote encore aux médocs et opur être honnête je m’en fou pas mal. Tu devrais discuter avec ta mère et peut-être sauras-tu ce qu’elle envisage pour toi et ton avenir, et puis quitte à affronter le courroux de ton père autant être deux que seules tu ne crois pas ?-alors que j’avais soupiré longuement avant de détaché mes yeux de sa personne pour les poser sur ses photos qui ornaient le tableau des souvenirs et quelle époque cela fut-il ?! Un amas de bonheur et de contrepartie également – Je ne voulais personne, c’était mon choix, seul Stephen était au courant de mon état et c’était déjà bien trop, je n’avais pas besoin de la pitié et de ces airs de chiens battus, cela ne m’aurait aidé en rien et je ne regrette absolument rien, si c’était à refaire je le referais à l’identique. Ce n’était pas facile tous les jours mais je m’en suis pas trop mal sortie, c’est à cette époque que ton cher ami JT à cesser de me donner de ses nouvelles car si j’avais dû appeler une seule personne à ce moment-là ça aurait été lui, mais il m’a trahi et à une mauvaise époque, alors l’avoir revu m’a mise hors de moi, et m’a profondément blessée, m’avoir mise de côté, mise aux oubliettes à la simple demande de sa petite-amie, c’était le coup de grâce surtout qu’il s’est porté mort depuis son retour ici à San Francisco. On ne peut pas lui faire confiance méfies-toi…»Reposant ma tasse de thé je fis quelques pas dans sa chambre, toujours à fixer ses souvenirs, ou l’insouciance était le maitre mot d’ordre, une époque révolue d’ailleurs.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] Jeu 11 Oct - 17:06 | |
| - « Merci pour mes parents. Tu n’étais pas obligée de le faire. »
Puis apprenant que mon amie d’enfance était toujours aussi suivi par un docteur. Je lui disais donc rassurée. - « Bien, c’est bien. Tu as un bon docteur ? » Me disant qu’il était donc plus important pour moi de prendre encore une petite chose pour Emy. Sauf que pour la simple et bonne raison que je tenais donc à continuer de lui parler. Elle avait aussi eu son avis sur mon mariage forcé. Mais le fait qu’elle me dise d’en parler avec ma mère, je lui répondais patiemment.
- « Ma mère agit sans que je le sache, à chaque fois que je pense avoir des questions. Elle a toujours un coup d’avance. Elle a subi la même chose, alors je pense qu’elle a tout planifié depuis ma naissance. En tous les cas, je lui parlerais lorsqu’on sera seule, mon père repart bientôt pour New York. On en profitera à ce moment-là. Ma mère t’a toujours prise pour sa deuxième fille, donc ne panique pas, elle t’aime. Puis la tienne, même si elle ne va pas bien, elle le sera toujours celle qui t’a mis au monde….Mais tu n’es pas obligé de l’aimer. »
Puis buvant un peu de mon thé et finissant mon petit biscuit, je me rendais compte que pour la simple et bonne raison que je tenais à Emy. Je devais une fois de plus lui répondre pour que je puisse m’expliquer un peu plus sur tout ceci. Je lui disais donc patiemment.
- « D’accord….Il n’est vraiment pas un homme bien…..Je me méfierais de John alors…Je comprends qu’il a effectivement donné un sentiment pas très agréable. Je me doute que cela ne t’a guère plu. Je connais John il est un ami, mais bon, ce que tu me dis là….Ne me plait guère du tout….Il t’a donné une explication ? Après Steph il a réagi comment lorsque tu lui as dit ? Vu que tu nous l’as caché pour nous protéger, je me doute que sa réaction a dû être comme la mienne. »
La voyant se lever, elle partait pour aller voir les photos qui se trouvaient sur le tableau. Je la rejoignais en lui disant. - « Je les ai amené de Paris, ne pas les voir me manquait trop. » Regardant les photos, j’en prenais une particulière, souriant, je voyais un petit groupe de personne, cinq à vrai dire du surnom « le club des cinq ». On souriait tous devant l’appareil photo. La soirée était bien avancée, et alors que je réalisais que je pouvais donc prendre des photos. Du jour au lendemain, j’en prenais des tonnes pour la simple raison que je ne voulais pas perdre mes souvenirs. Cette photo prise sur les bords de la Seine lors de la fête de la musique au mois de Juin m’avait apporté pas mal d’ennuis. Je disais à Emy tout en détachant la photo.
- « Tu te rappelles du saut dans la Seine qui nous avait valu trois semaines au lit et une bonne garde à vue au poste de police. On ne savait pas qu’on n’avait pas le droit d’y aller et je me souviens de la tête de nos parents respectifs…. »
Une crève carabinée ainsi qu’un bon médicament, et voilà qu’on avait été trois semaines dans un lit. Sans oublier la punition qui allait avec ! Pour ma part, j’avais eu droit à trois semaines au Japon dans un temple bouddhiste loin de tout et sans téléphone pour me remettre dans « le droit chemin ». Cela avait sourire ma mère qui avait dit que j’avais eu « un caractère de chien ! », sauf que pour ma part, j’avais trouvé juste l’idée sympa d’aller me baigner dans un fleuve. Malheureusement pour moi, cela n’avait pas été du goût des agents de polices qui nous avaient recueillis sur les berges. Tandis que je reposais la photo en l’épinglant sur le tableau, je prenais celle d’à côté, elle avait été prise au même moment. On voit deux jeunes femmes, enfin deux ados en maillot de bain sur la berge contente d’avoir fait un exploit. Sauf que je me souvenais aussi d’une petite chose.
- « Emy, ce n’était pas avant de partir aux Etats-Unis, tu sais l’été avant d’y aller à New York pour moi et Chicago pour toi. Notre première fois ou on fut loin l'une de l'autre. »
Donc tout en me posant la question, je lui disais gentiment. - « On aura encore des bons souvenirs ? » Retournant m’asseoir sur le sol, je remarquais bien que je pouvais aussi alors en profiter pour boire un peu de mon thé. Il y avait seulement une photo qui était encadré. Il s’agissait de la photo de notre bal de fin d’année au lycée aux Etats-Unis. La regardant de ma place, je me rappelais qu’Emy avait toujours été là pour moi. Et que maintenant, je devais en faire autant parce que je tenais à notre amitié. Posant ma tasse, je prenais un petit biscuit, et laissant mon amie regarder les photos, je préférais lui laisser du temps pour la suite. Il ne fallait pas non plus que je la bouscule. Vu la situation, je préférais la laisser agir comme bon lui semblait juste. Tout compte fait, je devais alors une fois de plus apprécier son amitié et surtout tout faire pour que cela s'arrange. Bien que je ne voulais pas non plus avoir encore une chose en tête. Mais Emy me donnait le sentiment que seul le temps arrangera nos petites affaires.
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| Sujet: Re: "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] Ven 12 Oct - 10:49 | |
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- « Merci pour mes parents. Tu n’étais pas obligée de le faire. »Un simple hochement de tête avant qu’elle ne reprenne sur ma maladie, certes, elle se posait des questions mais je ne voulais pas être vu comme un animal à moitié mort, je m’en sortais plutôt bien pour le moment non ? Elle se disait rassurée mais s’interrogeait sur le fait de savoir si j’avais un bon médecin. « Bien sûr, ne t’en fais pas. »Loin de là, le fait de ne me pas vouloir être bavarde mais tant de choses s’était produites ces temps derniers tant pour moi que pour Konomi. Chacun à des stades et des degrés différents mais tout aussi important en soit ! La situation de mon amie n’était pas cachée au sein de sa famille au contraire que je lui conseillais d’en discuter grandement avec sa mère qui partageait le point de vue de sa fille que de son cher mari. - « Ma mère agit sans que je le sache, à chaque fois que je pense avoir des questions. Elle a toujours un coup d’avance. Elle a subi la même chose, alors je pense qu’elle a tout planifié depuis ma naissance. En tous les cas, je lui parlerais lorsqu’on sera seule, mon père repart bientôt pour New York. On en profitera à ce moment-là. Ma mère t’a toujours prise pour sa deuxième fille, donc ne panique pas, elle t’aime. Puis la tienne, même si elle ne va pas bien, elle le sera toujours celle qui t’a mis au monde….Mais tu n’es pas obligé de l’aimer. » « J’espère que tout s’arrangera pour toi, et oui je sais Kono, ta mère est vraiment une gentille personne je l’aime beaucoup »Je ne m’étais pas attardée sur ma véritable mère, qui pourtant avait fait le déplacement aux vacances d’été dernières afin de me « soutenir » avant ma greffe mais me refusant à lui porter quelques attentions que ce furent, elle était repartie je ne sais où. On ne s’en prend pas à son propre enfant à cause de soucis personnelles, on ne frappe pas ses enfants pour soulager sa conscience, on ne se venge pas en passant sa haine sur celui-ci, alors à savoir si je l’aimais non, si je l’avais aimé oui, mais tout ceci est fini. A cet instant nous évoquâmes JT, après lui avoir véritablement dit pourquoi je lui en voulais tant et à ce point, JT le savais nous avions une discussion sur le campus à son arrivée ici, ou plutôt une dispute qui m’avait brisé le cœur ! Et je ne voulais pas que Kono subisse le même sort, qu’il l’a fasse souffrir allant à sa guise et à manier les sentiments des gens comme il l’avait fait avec moi ! Mon amie japonaise était mitigée entre deux sentiments, elle connaissait JT d’une certaine manière et moi d’une autre, que je ne savais que dire ou faire pour la rassurer au final. Et puis JT et moi ce n’était pas rien à une époque, on dormait ensemble…on s’éclatait bien…on discutait…c’était une bonne personne aimante et chaleureuse toujours présente pour moi…enfin il l’avait été…Revirement totale de situation que j’avais pris comme une trahison ! « Il t’a donné une explication ? Après Steph il a réagi comment lorsque tu lui as dit ? Vu que tu nous l’as caché pour nous protéger, je me doute que sa réaction a dû être comme la mienne. » « JT a toujours de bonnes excuses, se sont surtout ses actes qui sont incompréhensibles…En fait, j’ai rencontré Stephen alors que j’étais déjà malade, il l’avait remarqué dès notre première rencontre, alors ce serait plutôt le fait de ne plus être malade qui pourrait le choquer ! –dis-je tout en ayant un léger sourire en coin me rappelant de la fois ou l’on s’était croisé et ou tout avait basculé entre nous- je ne souhaitais pas crier cela sur tous les toits, et puis au final cela ne me regardait que moi et me dire que je n’avais rien était plus facile pour surmonter la maladie, je n’ai jamais rien changé à mes habitudes. »Ce petit moment de nostalgie parcourant le panneau des souvenirs où se trouvaient une multitudes de photos que Kono préférait les avoir auprès d’elle, qu’en détachant une elle en fit un léger récit. - « Tu te rappelles du saut dans la Seine qui nous avait valu trois semaines au lit et une bonne garde à vue au poste de police. On ne savait pas qu’on n’avait pas le droit d’y aller et je me souviens de la tête de nos parents respectifs…. »Ce souvenir particulier m’étira un sourire, un défi bête mais si drôle à l’époque qu’on en avait pâti de différentes manières, garder le lit pendant des jours , des semaines durant, des sanctions parentales à grandes échelles surtout pour Konomi, pour ma part mes parents avaient été assez conciliants, même s’ils m’avaient punis pendant un mois à ne pas revoir mes amis, un long mois de juillet peinant n’ayant même pas pu assister aux festivités du 14 juillet, fête nationale française. - « Emy, ce n’était pas avant de partir aux Etats-Unis, tu sais l’été avant d’y aller à New York pour moi et Chicago pour toi. Notre première fois ou on fut loin l'une de l'autre. » « Oui tu as raison et se savoir loin l’une de l’autre ne m’avait pas réjoui à cette époque, mais aujourdh’ui on est toujours là, toutes les deux même si les choses ne sont plus les mêmes, mais comme chacun sait, le temps guérit les blessures, non ? »- « On aura encore des bons souvenirs ? » « Je l’espère … »Retournant auprès de Konomi finissant mon thé, je remis ma chevelure en place avant de soupirer, ne voulant pas la faire se sentir mal à l’aise, tandis que déposant mon mug je me relevais doucement faisant une légère moue. « Je vais y aller, je n’ai même pas pris la peine de prévenir Stephen avec tout ça, il va s’inquiéter si en se levant il ne me voit pas. Kono, je n’ai rien contre toi personnellement, c’est la situation qui a fait qu’on s’est éloignée, je t’apprécie toujours autant mais je dois digérer certaines choses et cette gifle mémorable que tu m’as donné devant tout ce monde à l’aéroport, et quant à JT il a déjà de l’emprise sur toi sans même que tu ne t’en rendes compte. L’amour rend aveugle et tu en es sujet, fait ce que bon te semble, tu n’as pas besoin de mon approbation mais fais attention à toi, je ne voudrais pas te ramasser à la petite cuillère, tu ne ferais qu’appuyer les dires de ton père, que seuls les mariages de raison sont fait pour durer. »Sur ce je remis tout en place sur le plateau avant de me redresser et de la regarder avant d’aller vers elle, non pas l’envie de ne pas la serrer dans mes bras mais il y avait ce petit quelque chose qui m’en empêchait, alors une simple caresse sur l’un de ses bras accompagné d’un regard profond avant de prendre la direction de la porte de sa chambre…
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: "Fuir c'est plus facile que d'affronter!" [KONOMI] Ven 12 Oct - 11:57 | |
| - « Oki, je note Emy pour tout ça. Je ferai attention avec JT et je ne vais pas être à la petite cuillère vu que je vais mettre un terme aux deux comme ça, je limiterais la casse. »
Sachant que cela ne lui plairait pas trop que je sois assez bousculée. Il ne fallait pas non plus que je m’en fasse trop pour Emy, je me doutais qu’elle avait besoin de temps tout simplement pour qu’elle puisse alors avoir me voir à nouveau. De toute façon, je me rendais bien compte que tout cela s’arrangera. Pour le moment, je savourais donc cet instant avec elle. Elle avait dit ce qu’elle pensait et donc, je ne tenais pas non plus à ce qu’elle soit encore plus vexée.
- « C’est parfait si tout va bien, c’est ce qu’il faut. »
La discussion partait donc pour notre souvenir d’antan, souriant je me souvenais bien que de ne pas la voir pendant un long moment avait été aussi une épreuve. On s’entendait à merveille, et je tenais aussi à ne pas l’oublier. Puis pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas non plus laisser un tel souvenir comme ça. Je voulais me rappeler encore une fois ce souvenir pour me rassurer sans doute alors que mon interlocutrice me disait que le temps guérira tout cela et qu’on aurait alors à nouveau des bons souvenirs.
- « Tu lui passera le bonjour de ma part. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu de ses nouvelles. Pour la gifle, c’est parti tout seul…T’inquiètes pas, je ferais attention à moi. »
La voyant se lever, et partir, je la laissais s’en aller alors que le plateau se trouvait là sur la table basse. Je me rendais compte que la fin de soirée serait sans doute encore plus frustrée qu’à mon arrivée. Alors que je me levais pour aller prendre le plateau, je voyais donc que la porte était fermée. Allant le remettre dans la cuisine, je ne trouvais que ma mère dans le salon. Mon père étant parti pour New York. Il n’y avait que ma mère pour me tenir compagnie. Effectivement, pour moi, ma mère était donc assez importante pour moi. M’approchant d’elle, on discuta longtemps pour tout et rien. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas envie que cela s’en aille rapidement. Nous étions donc partis faire les courses pour alors en profiter pour se changer les idées. Seulement, je ne pensais pas que cela s’en irai si vite. Apprenant que ma mère repartait demain pour New York, je savourais alors sa présence pour que je puisse donc aller mieux. Ses petits plats m’avaient manqués et en sachant qu’elle en ferait pleins avant qu’elle ne parte, j’en profitais pour en faire aussi avec elle tout simplement parce que cela m’avait manqué aussi. Ensuite, les adieux furent un peu douloureux, mais je savais qu’elle reviendra pour Noël. Maintenant ; je devais me concentrer sur la future soirée qui aurait lieu chez les omegas.
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