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« L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. »

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MessageSujet: « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » EmptyDim 2 Sep - 16:29





POKER SOCIETY 09-2012

« « Le poker est un jeu passionnant permettant de perdre son argent, son temps et ses amis. » ►

Une nouvelle année commençait à Berkeley pour Eileen, les vacances étaient désormais terminées. Adieu, les plages de sables blancs, le soleil sur sa peau et bonjour le brouillard. Malgré tout, elle était contente de retourner à Berkeley, car elle s’y plaisait vraiment, mais le blues des vacances était encore omniprésent. Des heures à dormir sur le troisième pont du yacht familial l’océan à perte de vue. C’était le retour d’un quotidien moins excitant, les cours la journée, étudier le soir et faire chaque week end d’incessants allers retours entre Las Vegas et Berkeley. Mais elle était plutôt confiante, ayant réussie brillamment sa première année, il ne pouvait en être autrement pour celle-ci. Elle affectionnait toujours autant la psychologie, à Berkeley, les cours étaient passionnants, les professeurs renommés dans le monde entier, certes le niveau était élevé mais elle se savait capable de réussir, et prouver par la même occasion qu’elle n’était pas qu’une fille à papa, juste bonne à dépenser sans compter. Malgré tout, cette année commençait mal, très mal même, tout ça à cause d’un pauvre crétin nommé Jorden qui n’était autre que son foutu demi-frère. En plus de venir étudier à Berkeley, il avait aussi eu l’excellente idée de squatter sa maison, et contre ça elle n’avait rien pu faire, son père avait tranché et désormais elle allait devoir se le coltiner. Comment définir Jorden autrement que part une liste infinie de défauts ? Jorden était le stéréotype parfait du fils à papa, beau gosse, toujours bien fringué, claquant des sommes outrageusement élevés à longueur de journée. Egocentrique comme pas deux, un brin superficiel, les neurones brûlés par le soleil cuisant de Floride. Il avait jusqu’à lors vécu retranché avec sa mère à Miami et c’était très bien, mais dernièrement il avait eu une illumination, un projet d’avenir, reprendre les rennes de l’empire de son père à Vegas. Jorden avait certes d’excellents résultats, mais il n’avait pas la carrure, tout le monde le prenait pour ce qu’il était, un petit merdeux de 23 ans juste bon à claquer l’argent de son paternel et à festoyer dans de luxueuses fêtes et exhibant ses voitures à six chiffres. Il n’était pas un homme d’affaires et elle refusait tout bêtement qu’il s’accapare Vegas et l’amour de son père. Eileen était donc en rogne, et ce contre la terre entière. Jorden allait poser ses valises chez elle demain, et elle n’avait qu’une envie lui payer un aller simple pour Miami et tout détruire sur son passage. L’unique chose qu’il lui restait et qui l’a détendait un minimum était le poker, jeu de manipulation, d’argent, de psychologie. Par chance, elle s’était l’an dernier inscrite à l’activité extra scolaire : Poker. Venant de Vegas, elle s’était rapidement fait un nom au sein du club de Poker, bien qu’ici on ne pariait pas d’argent le jeu en valait la chandelle, les cartes l’a détendaient, et elle avait justement besoin de ça, oublier Jorden quelques heures et ne pas avoir en permanence l’image de son visage en tête.

Eileen poussa la porte de la salle qui était réservé à la Poker Society et s’installa à une table ou d’autres étudiants étaient sur le point de commencer une partie. Elle les regarda froidement et regarda ses cartes, sa main n’était pas trop mal, mais ce n’était pas non plus le top du top. De plus dans son état elle n’était pas sure d’aller bien moins, jouer au poker demande de la réflexion, et surtout de ne rien laisser paraître. Elle s’enfonça dans son siège, une mine boudeuse sur le visage, et fit claquer ses talons aiguilles sur le sol, ce qui avait le don d’énerver toute l’assemblée, mais personne n’osa rien lui dire. Chacun avait du comprendre ici, qu’elle était d’une humeur de chien, et qu’à la moindre petite réflexion elle serait prête à tout détruire et à s’emporter comme une furie. Oui, Eileen était devenue une véritable bombe à retardement prête à exploser, restait à savoir sur qui elle allait se défouler. Les cartes distribuées, la partie allait enfin commencer, Eileen entortilla l’une de ses longues mèches blondes autour de son index et tant bien que mal se concentra. De temps à autres elle faisait glisser avec classe les jetons entres ses doigts, faisant même quelques tours avec, très peu de gens savaient faire ça, il fallait venir de Vegas. D’ailleurs, elle remarqua que certains étudiants tentaient de l’imiter sans succès ce qui la fit discrètement sourire. Alors qu’elle commençait enfin à se détendre, elle entendit derrière elle la porte de la salle s’ouvrir, puis claquer dans un bruit sourd. Tout le monde se retourna, dans l’encadrure de la porte une jeune femme brune, elle l’avait déjà croisée dans les couloirs, mais ne lui avait jamais parlé. Quoi qu’il en soit, elle était certainement d’une chose, cette fille ne faisait pas partie du club de poker, mieux encore elle n’avait rien à faire ici. Eileen l’a dévisagea sans la moindre retenu et d’un ton hautain et désagréable ajouta :

- Tu cherches quelque chose ou tu t’es perdue ?

Elle ne supportait pas être dérangé lorsqu’elle jouait, peut importe par qui, le poker était une chose sacré pour elle et rien ne valait qu’une partie soit interrompue, son agacement de la journée remit le couvert ; la bombe allait donc exploser sur cette jeune femme qui n’avait rien demandé. Mauvais endroit au mauvais moment, pas de chance, coup de poker.



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MessageSujet: Re: « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » EmptyMar 4 Sep - 23:42

❝ Bitch I’m special❞
❝Mirror, mirror on the wall Who’s got the most inflated ego of them all? Thinks he can make a booty call Thinks he is so loveable Thinks he is the perfect man, that I should never let go And that’s why I let him go The first thing he wants in the morning aint you Its all about him in the morning baby You got a boy like I had, using you (a boy like that is using baby) Let me help you understand sexy grin from ear to ear Girl if you were inside his head This is what you’d hear ❞ ;; bitch i'm special •• eileen ft. adélaïde .


Une nouvelle année recommençais. Les heures de cours interminable reprenaient leur place dans nos agendas. De nouveaux projet pointait leur née, prêt à éclore au moment propice. Et puis l’euphorie de revoir nos proche, nos connaissance, pour certain leur copain. Et le dégout de revoir des visages qui nous sont peu agréable de revoir. La reprise des heures d’étude qui pompait le reste de notre énergie vital. Bref, une rentré des plus ordinaire et répétitif. Que de joie pour la jeune Adélaïde qui attendait se moment depuis le commencement des vacances. Elle faisait parti de l’une des rares élèves à attendre impatiemment le retour sur les bancs de l’école. Elle avait hâte de découvrir les prochains sujets qu’aborderont ses professeurs. Découvrir de nouveaux livre, de nouveaux auteur prometteur et enfin trouver l’inspiration au sujet qui la tracasse depuis l’ouverture d’une page blanche de son portable, son livre. De son doigté expert et de ses connaissances, elle s’était décidée à mettre son talent en œuvre, mais une seule chose l’empêchait de progresser plus loin. Un sujet, elle ne trouvait pas de sujet à aborder dans son livre. Difficile dans ses choix, elle avait parcouru plusieurs de type de sujet qui pourrait être intéressant mais rien n’avait fait allumer cette flamme d’inspiration qui manquait cruellement de gaz. Elle aurait bien pu se mettre au roman dramatique qui ne perdait jamais ses lectrices en recherche de nouvelle histoire passionnante et tragique. N’ayant vécu qu’une relation sérieuse ayant duré un an, elle ne crus bon de mettre son histoire sur écrit en changeant les personnages et leur nom. Mais à la simple pensé de se souvenir les mois qui ont suivi sa relation, elle préfère parler d’un sujet des plus ennuyeux qui ne lui donneraient pas la possibilité d’obtenir un prix Nobel. En désespérant, elle eu l’impression de se retrouver au pied du gouffre qu’elle fit connaissance d’une sujet hors du commun. Indiscrètement, elle avait entendu une conversation qui se passait entre deux jeunes femmes. En les regardant de plus près, elle voit orné à leur cou, des diamants discret mais qui attirait l’œil. Et puis en continuant son examen, elle regardait leur habillement qui ne laissait aucun doute à leur statue social. Une forme de dégout c’était placé sur ses délicieuses petites lèvres rosées. Rien qu’a les regardé se comporté de façon hautaine ne fit qu’amplifier son affirmation de l’étendu de leur caractère. Des gosses de riches. Malgré qu’on envie leur fortune, leur snobisme envers les gens différents d’eux, donnait une image peu appréciable de leur influence. Ces reines de l’hypocrisie et l’acharnement, rendait la vie dure à certaine étudiante qui ne demandait rien qu’une vie d’étudiante sans anicroche. N’ayant jamais eu affaire à elles – heureusement pour ces dernières qui auraient mordu la poussière au moindre commentaire – Adélaïde vivait dans son propre monde et rendait invisible les gens indésirable. Mais quand fut le moment de prendre la décision du oui ou non, prendre le risque d’intégré ou d’infiltré la Poker Society qui se tenait dans l’établissement de l’école, elle devra se coltiner à chaque moment ces personnes qui lui donnait la nausée rien qu’en posant ses yeux sur leur innombrable bijoux et leur vêtement luxueux au cout de quatre chiffres. Mais aussi déterminer qu’elle tente de paraitre, elle fera dans le possible de connaitre sur la Poker Society.

D’une précision remarquable, son professeur les libera en même temps que la cloche sonna. Elle feuilleta une dernière fois ces notes avant de refermer ses livres d’un geste brusque et le fourré dans son sac. Elle descendit les marches d’une rapidité et envoya la main à son professeur qui lui répondit d’un simple sourire faisant apparaitre encore plus les rides qui couvrait entièrement son visage. Décider à ne pas perdre de temps, elle ne pris la peine de laisser ses bouquins dans son casier qui ne pesait pas aussi lourd sur ses épaules délicates. Quoi que – selon elle – un tour chez elle serait mieux. Vêtu d’une chemise ample à manches longue, d’une paire de leggins noir et des basque en toile de la même couleur, elle ne croyait bon de se changer, et puis si ce n’était qu’une activité extrascolaire, elle n’avait rien de plus d’ordinaire. Bien sûre elle s’était lourdement trompée. A la simple ouverture de la porte d’entré, que plusieurs c’était retournée vers elle, l’accueillant de regard noir à glacer le sang. Maîtrisant ses émotions, elle ne laissa paraitre aucune gêne, elle fit quelque pas assuré dans la pièce essayant de trouver une bonne cachette à l’abri des regards. Avant même de pourvoir traversé la salle que quelqu’un parla, à entendre son tond de voix, cela ne peut être qu’une fille. Elle se retourna et eu le loisir de découvrir celle qui avait pris la parole. Une jeune blonde, un peu plus grande qu’elle, habillé d’une certaine façon qu’elle se démarquait des autres mais restait tout de même dans la même mentalité. « Tu cherches quelque chose ou tu t’es perdue ? » , a l’entendre, elle croyait qu’elle la dérangeait et ce n’est pas pour lui plaire. Elle avait autant de droit de circuler sans se faire questionner par la première gosse de riche. Elle lui fit un faux semblant de sourire pour paraitre innocente. « Si je cherchais quelque chose, c’est pas à toi que je m’adresserais en premier chère » , elle lui parla sur le même tond qu’elle avait employé sur elle. Si leur regard pouvait tuer, elle serait morte devant celui-ci que lançait l’inconnue.

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MessageSujet: Re: « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » EmptyDim 16 Sep - 16:01





POKER SOCIETY 09-2012

« « Le poker est un jeu passionnant permettant de perdre son argent, son temps et ses amis. » ►


Le poker était un peu une tradition dans la famille d’Eileen, chacun des membres de sa famille avait une anecdote à ce sujet. Certains y avait gagné de belles sommes d’argent, d’autres perdus des sommes exorbitantes en quelques secondes. Venant de Vegas elle était tombé dedans très jeune, elle aimait le bluff, les différentes techniques de manipulation qu’il exigeait, l’adrénaline de parier autant de fric pour une combinaison de cartes. Elle avait appris aux cotés des plus grands, rapidement son père l’avait autorisé à faire quelques tournois avec son argent. Depuis elle traînait aux meilleures tables de Vegas chaque week end, c’était vraiment le pied. A San Francisco en revanche, elle redevenait une parfaite inconnue qui plus est n’était pas majeure. Avec son argent elle aurait pu entrer dans les casinos de la ville mais ça ne l’intéressait pas, elle avait trouvé des adresses de club de pokers illégaux ou les sommes pariées n’avaient aucunes limites et ce n’était pas plus mal. D’ailleurs la plupart des membres du poker society jouaient en dehors du club dans des endroits en ville comme elle, fils à papa se retrouvaient afin de claquer quelques billets en buvant de l’alcool fort. Elle aimait ce genre d’ambiance, mais c’était tout de même un peu dangereux, si bien qu’ici à Berkeley, ils se refilaient sans crainte de nouvelles adresses et amélioraient leurs techniques. Chacun avaient vu ici, qu’Eileen était une des plus douée au poker, au fil du temps elle était devenue en quelque sorte leur professeur, elle donnait des conseils à qui voulait bien et aidait les autres membres à perfectionner leurs techniques de bluff. Il fallait avouer que Vegas, c’était le top du top dans ce domaine, le saint graal ; la ville qui accueillait chaque année les plus grands tournois mondiaux ; les stars de la discipline, des gens qu’elle connaissait depuis belle lurette. Des joueurs expérimentés qui lui avaient refilés de bons tuyaux ; des conseils réellement précieux. Oui, Vegas et l’argent de son père lui avait permis depuis toujours de rencontrer du beau monde, vedettes du cinéma, sportifs à la renommé mondiale, nouveaux créateurs de vêtements branchés. Evidemment ça donnait envie, si bien qu’elle était énormément respectée au sein de la Poker Society, car certains commençaient à se débrouiller en particulier grâce à elle, qui connaissait ce milieu mieux que personne ici. Les paris et les gens d’argent elle avait vécue autour depuis toujours et ça personne ici ne pouvait en dire autant.

Regardant ses cartes la mine boudeuse en enfoncée dans son siège, elle réfléchissait à ce qu’elle allait faire, prendre le risque de suivre ou se coucher. Evaluant les visages des autres personnes ici à tour de rôles. Soudain la porte s’ouvrit, une brune venait d’entrer et tous les regards se posèrent sur elle. Elle venait clairement d’interrompre la partie, gênant tout le monde. Cela avait le don d’agacer Eileen, qui de toute façon n’avait pas décidé d’être des plus aimables aujourd’hui. Elle la toisa du regard, la dévisagea presque, avant de lui demander de manière hautaine ce qu’elle fichait ici. La jeune femme ne se dégonfla pas et employa le même ton pour lui répondre, ce qui l’a mit encore plus en rogne. « Si je cherchais quelque chose, c’est pas à toi que je m’adresserais en premier chère ». Eileen posa alors ses cartes sur la table et se leva avant de se diriger vers l’inconnue qui ‘n’était de toute façon pas la bienvenue ici. Se postant face à elle, elle devait bien faire une tête de plus, Eileen avait toujours été plutôt grande et élancé, elle lui lança un nouveau regard désagréable avant d’enchaîner sur le même ton. Les quelques personnes assises aux tables détournèrent tous les regards vers les deux jeunes femmes, dans l’attente d’un crêpage de chignon.

- Ecoute « chère », ou tu me dis ce que tu fais ici où tu t’en vas ; car personne ici ne t’aideras.

Eileen jeta un regard glacial à la salle, regard qui voulait clairement dire « le premier qui parle à cette fille je l’explose », certains détournèrent le regard, d’autres attendirent la suite des événements avec impatience.

- Prends tout ton temps surtout ce n’est pas comme ci tu étais entrain d’interrompre une partie de poker. Heureusement que nous ne sommes pas à Vegas « chère ».

Elle insista avec mépris sur le « chère » pour bien faire saisir à la jeune femme qu’elle ne supportait pas qu’on lui parle ainsi, surtout qu’ici elle n’était pas en terrain conquis.




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MessageSujet: Re: « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » EmptyLun 17 Sep - 13:49

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«.Mirror, mirror on the wall Who’s got the most inflated ego of them all? Thinks he can make a booty call Thinks he is so loveable Thinks he is the perfect man, that I should never let go And that’s why I let him go The first thing he wants in the morning aint you Its all about him in the morning baby You got a boy like I had, using you (a boy like that is using baby) Let me help you understand sexy grin from ear to ear Girl if you were inside his head This is what you’d hear.» rihanna • bitch i'm special
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Petite, elle rêvait d’une chose. Devenir une princesse, une vraie princesses, avec des paillettes dorées sur sa jolie petite robe de bal, une couronne scintillante a la lumière du jour et celle du soir avec l’aide de la lune, avec des cheveux blonds dorées, des escarpins au pied en verre, comme cendrillons, et puis une prince charmant accroché à son bras, fière comme un paon d’être au bras d’une si jolie créature. Ce n’est pourtant que des illusions, que l’enfance transforme en utopie éphémère. L’enfance n’est pas l’époque qui va jusqu’à un certain âge et, à cet âge certain, l’enfant abandonne ses occupations infantiles, l’enfance est le royaume où personne ne meurt. Les petits se construisent un monde merveilleux, où l’impossible devient accessible. Les contes se fondent avec leur réalité, et s’imprègnent dans leurs jeunes esprits innocents. Petite, elle voulait un royaume blanc. Blanc sous le manteau cotonneux de la neige, avec deux immenses toujours de chaque côté, pour admirer le paysage idyllique du monde. Sous les yeux d’un enfant, la fatalité n’est que transparence, invisible. Il ne perçoit que les instants de gaités, et ne vit que pour ces infimes minutes où un sourire à l’éclat d’un diamant traverse la barrière de leurs lèvres. Petite, Adélaïde avait découverte sa passion par l’intermédiaire d’un carnet ornée de petites fleurs, par-ci par-là, de couleur rose vif qui ne passait pas inaperçu à l’œil nu. Elle se rappelait de l’avoir reçu, un jour d’automne. Se parfum de feuillage qui flottait dans la région. Ses milliers de petites feuilles qui couvraient le sol de ses arbres. Elle s’amusait à les lancées en l’aire, tournoyant sur elle-même, le sourire aux lèvres, les yeux pétillantes de joies. Bercé par le vent, elle chantonnait de sa voix cristalline, la berceuse que lui chuchotait sa mère durant ses journées longues qui lui paraissait pénible par la hantise de ses cauchemar qui l’avait violement sortie de son sommeille et celui de ses parents par le cri strident qui exprimait son effroi. ◂ « And if that horse and cart fall down, you'll still be the sweetest little baby in town ». Elle fut interrompu dans ses songes par l’appelle de son nom. Se doux tond voix qu’elle entendait à chaque doux matin accompagné de cette délicieuse odeur de pâtisserie préparer le matin même, qui l’attendait avec un bon verre de lait au chocolat, chauffé à la poile, le rendant différent de tout les chocolats chauds qu’elle a pu gouter, peut-être par l’amour et l’attention mis dans cette tasse chaude qui le rendait si différent. Mina, la grand-mère d’Adélaïde, avait offert se jour a sa petite fille, ce petit carnet qui contiendra tous ses secrets, ses idées, ses pensée, sa souffrance, sa peine, son amour etc. Rien qu’a se carnet, les yeux de cette petite filles qu’elle était, se remplirent de reconnaissance et de paix. Ses premiers essais n’étaient loin d’être glorieux qu’aujourd’hui. Mais avait été le début à tout, à ses pages débordantes de ses écrits imaginatifs, de son univers en question et des citations qui l’avait marqué et questionné. Et la voila aujourd’hui, aussi déterminé que jamais, a rendre ses projets réalités, malgré ses répulsions envers se monde select, qu’est les epsilons. On se demandait tous les raisons qui la poussaient à agir si impulsivement. La stupidité, l’effleurement d’une pensée à être là, aux beaux milieux de visages inconnus, qui la cernait de tous les parts. Elle essayait de paraitre neutre, sans gêne, même si elle ressentait se léger picotement aux niveaux de ses joues. Elle priait pour que cela ne soit pas ses rougeurs gênantes qui pointaient toujours au mauvais moment. Surtout, elle ne voulait pas perdre face devant la jeune femme qui plutôt, était assis sur l’une des chaises de la table de poker. Sa grande taille donnait, surtout à l’aide de ses escarpins qui claquaient au sol au moindre pas, l’air d’être la plus rigide, malgré son apparence aussi menue qu’Adélaïde. Regrettant d’avoir intentionnellement craché son venin sur la jeune femme, elle venait de se fondre dans une situation périlleuse. Dans ses yeux bleutés, on y voyait cette colère sourde et contrôlé que l’inconnue envoyait à l’iota. Seul ses yeux exprimaient ses émotions, son visage quand à lui, restait figer dans le même laïus qu’au départ. Elle s’était avancée à grand pas, d’une démarche suante d’élégance et raffinerie. Rien qu’un regard, on savait déjà son niveau social. Rien que son être nous envoyait tout le pouvoir qu’elle détenait par la simple intervenante de billets verts. Face à elle, elle n’avait aucune chance, mais ne se laissait pas débâtir sur se point. «Ecoute chère, ou tu me dis ce que tu fais ici où tu t’en vas ; car personne ici ne t’aideras. » soufflât-elle en envoyant son haleine mentholé sur son visage. Ses yeux perçant scrutait la salle, prêt à exécuter celle ou celui qui oserait mettre a terme cette altercation. Adélaïde ne sourcillait pas d’un pouce a cette attaque. Elle se concentrait à son maximum. Cette diarrhée verbale qui s’initiait sur sa langue ne devait pas franchir la barrière de ses lèvres, gare à elle. «Prends tout ton temps surtout ce n’est pas comme ci tu étais entrain d’interrompre une partie de poker. Heureusement que nous ne sommes pas à Vegas chère », sans le vouloir, un rire sonore siffla entre ses dents, un sourire carnassier prit expansion sur ses lèvres. «Alors si on était à Vegas, tu aurais encore fait ta petite crise là ? », s’exclamait-elle en la pointant du bout du doigt. Avec ce même doigt, elle l’enroula dans l’une de ses boucles et continua sa tirade comme si rien n’était. « Et si je ne me trompe, quand on quitte une table de poker c’est par abandon et non pour venir agacer une venue non ? » conclu-t-elle froidement, elle relâcha sa mèche et croisa ses bras sur sa poitrine galbé. Elle voulait faire croire qu’elle était connaisseuse, mais elle savait foutre rien de ce que le poker pouvait s’agir. Elle essai de montrer que malgré sa grand taille, la jeune femme l’impressionnait point. Et pour la taquiner encore plus dans son malheur, elle gardait le même sourire qui s’était imprégner sur ses lèvres.
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MessageSujet: Re: « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » EmptyJeu 27 Sep - 21:03





POKER SOCIETY 09-2012

« « Le poker est un jeu passionnant permettant de perdre son argent, son temps et ses amis. » ►

Sérieusement pour qui se prenait cette fille ? Pensait elle vraiment pouvoir tenir tête à Eileen de la sorte et s’en sortir sans la moindre petite égratignure ? Elle osait débarquer ici sans donner la moindre explication et cracher son venin. Que voulait elle ? Que cherchait t’elle ? Personne ne le savait mais désormais tout le monde s’en moquait bien trop occupé à suivre la confrontation entre les deux jeunes femmes. Eileen se sentait clairement agresser sur son propre territoire, et elle ne comptait pas en rester la. Cette histoire, elle avait l’intention de la régler, et de renvoyer la demoiselle de la ou elle venait, elle allait rapidement lui faire comprendre qu’avec une telle entrée elle n’était pas la bienvenue au sein du club de poker. Cette inconnue n’allait pas faire long feu ici, Eileen le savait dans cette pièce elle avait plus de pouvoir que n’importe qui, l’influence de l’argent, mais aussi du talent, elle n’allait en faire qu’une bouchée. Elle avait remarqué que Adélaïde était une personne impulsive, qui elle non plus ne se laissait pas marcher sur les pieds ; mais elle avait bien vu qu’elle se forçait, qu’elle se rendait plus méchante qu’en réalité. Elle tenait tête à la mauvaise personne, un combat perdu d’avance. Eileen avait toujours su faire preuve de tact et de diplomatie lorsqu’elle débarquait en terre inconnue, c’était inné chez elle, elle était capable de prévoir la réaction des gens et s’adaptait en conséquence. Ce genre de scène était puérile, tout comme la jeune femme qui se tenait face à elle et qui tentait de jouer à la fille un peu rebelle, grande gueule et extravertie, ce qu’elle n’était pas. La situation l’amusait pour le moment, mais ça n’allait pas durer longtemps avec qu’elle se lasse. Comme tous les gosses de riches elle se lassait bien plus vite que la plupart des gens, mais le plus souvent son compte en banque suffisait pour que les gens n’osent pas lui chercher des ennuis. Craignant l’influence de son père, les moyens qu’elle était capable de mettre en œuvre pour détruire une réputation en quelques secondes. Eileen était une personne incroyablement susceptible, et la vengeance avec elle avait toujours un goût des plus délicieux. Elle pointait ses yeux azur dans ceux d’Adélaïde, son regard était mesquin presque méchant, elle aurait tout à fait pu avoir le rôle de la garce du lycée dans une série B. Elle ne se gênait d’ailleurs pas pour la dévisager encore et encore, elle allait la faire craquer, la faire redescendre de son piédestal et perdre sa fierté. Eileen avait vite vu que la demoiselle ne s’y connaissait pas du tout en poker, encore moins en casinos et autres jeux d’argent, ses paroles n’avaient pas de sens, d’ailleurs elle n’avait sûrement jamais mis les pieds à Vegas. En effet si Adélaïde avait déjà mit ne serait ce qu’un pied dans la ville du péché, elle aurait fait le rapprochement avec Eileen et sa famille, c’était donc le bon moment pour enfin se présenter.

- Tu ne devrais pas parler des choses que tu connais pas. Je viens de Vegas justement, mais ça tu le saurais si tu t’étais renseigné avant de m’agresser, avec tes paroles moralisatrices.

Elle décida qu’elle en avait assez dit pour le moment et retourna vers la table de poker, laissant la jeune femme seule devant la porte. Personne ici n’allait l’aider, elle allait donc devoir changer de ton pour espérer être écouté par Eileen. Elle se remise assise sur le siège qu’elle avait quitté quelques secondes plus tôt, un sourire accroché sur le bord des lèvres, elle jetait de temps à autre des regards à Adélaïde.

- Parce que tu y connais quelque chose en Poker toi ? Laisse moi en douter, mais soit, je suis d’humeur joueuse installe toi et montre nous.

Le poker était sa meilleure arme désormais, elle voulait voir si Adélaïde allait oser se mesurer à elle, si après toutes ses belles paroles elle allait prendre son courage à deux mains. Néanmoins, Eileen décida de lui envoyer une dernière pique bien tranchante.

- Ne t’inquiète pas on ne mise pas d’argent ici, en même temps si on jouait en dollars à Vegas tu ne pourrais même pas t’asseoir à cette table vu la mise de départ.

Eileen ramassa les cartes de tout le monde et commença à les mélanger de nouveau. Les paris étaient lancés.





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MessageSujet: Re: « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » EmptyLun 1 Oct - 1:46

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«.Mirror, mirror on the wall Who’s got the most inflated ego of them all? Thinks he can make a booty call Thinks he is so loveable Thinks he is the perfect man, that I should never let go And that’s why I let him go The first thing he wants in the morning aint you Its all about him in the morning baby You got a boy like I had, using you (a boy like that is using baby) Let me help you understand sexy grin from ear to ear Girl if you were inside his head This is what you’d hear.» rihanna • bitch i'm special
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Je craignais le pire. Instinct, sixième sens, je n’aurais su le dire, mais à l’instant même où j’avais posé le pied dans le baraquement, j’avais su que je commettais une grave erreur. Rien que d’avoir cédé à une impulsion soudaine constituait en soi une grave erreur. A quoi est-ce que je m’attendais, en débarquant ici , mettant en parenthèse se projet . A être accueilli comme si j’étais l’un des leurs ? Allons, soyons sérieux cinq minutes, je connaissais en rien à se que consistait se jeu de carte. C’est si à peine je savais qu’il existait. Les seuls mots qui franchissait la barrière de mes lèvres ne que de pauvres paroles incompréhensible en soi et inapproprié. La présence de cette fille ne me rassurait en rien, tout juste me permettait-elle de montrer un peu plus d’assurance du grain que je ressentais vraiment. Mes yeux se promenèrent autour de moi, à la rechercher d’un signe, d’une issue, de quoi ce soit m’offrant la possibilité de m’éclipser en toute dignité. Me donner une aire dure et impassible ne me collait pas à la peau. Je ne suis pas celle que je prétends être devant tous ce monde. Je me donnais en spectacle par-dessus le marché. J’avais une sainte horreur de ça. Mes mains moites prouveraient mon angoisse et m’a terreur. A quoi avais-je pensé ? Suis-je aussi naïve que j’essai de me le convaincre ? J’avais l’air d’une bête de cirque devant tout ce monde qui était loin, très loin de mon univers. Mais loin de là le plus pire. Oh non, cette vipère me regardait comme si elle allait me pulvériser d’ici quelque seconde. Son regard hypnotique me donnait vaguement le souvenir d’un serpent venimeux, près a planté ses crocs sur sa proie. Et ce doux venin qui l’amènera à l’agonie, tandis que la bête dégustera son repas. Je grelottais face à cette image puissante que m’envoyait mon cerveau à mes paroles. De toute évidence, j’étais encore assez stupide pour répondre à ces attaques qui me mèneraient à ma perte. « Pourquoi est-ce que je perdrais mon temps à me renseigner sur ta petite personne ? » Étrangement, j’étais bien d’accord sur cela. On aura beau avoir des Epsilon dans cette fac, rien ne me donne l’obligation ou la maniabilité de faire de telle recherche quand je m’adresse à l’un d’eux. Autant soient-ils, autant qu’il auront d’argent, je respecterais seulement quand cette personne le mérite. Et je suis bien heureuse que Pi soit la seule entre eux, à qui je voue un respect. Si elle croyait que sa renommé allais changer quoi se soit, elle se fourre le doigt dans l’œil. Qu’elle vienne de Végas, d’Afrique, d’Australie, je m’en fichais éperdument, cela n’avais pas une importance à me yeux. Son argent m'indifférait complètement, même si la part la plus humaine de ma personnalité ne pouvait s'empêcher de l’envier un peu. « Parce que tu y connais quelque chose en Poker toi ? Laisse moi en douter, mais soit, je suis d’humeur joueuse installe toi et montre nous. » Fait chier… Encore une fois j’en avais trop dit. Et me voilà a joué a se jeu stupide dont je connaissais aucune règle. J’allais faire une vraie folle de moi s’ils découvrent ma face caché. « Comme tu voudras » répondis-je, laconique, et profondément lasse. Avec beaucoup moins d’assurance qu’au début, réticente à affronté le pire, je pris place sur l’unique chaise de la table vide. Le regard aride, je feins mine de connaitre le territoire où je me suis entrainé. J’arrachais de mes dents un bout de peau de mes lèvres assécher, et le retirait de ma bouche dégouté d’avoir recommencé cette manie. J’embaumais de ma langue, la blessure sur mes lèvres, récoltant le gout métallique de mon sang. De faute à ne rien trouver sous la main pour me distraire, j’enroulais mon doigt dans l’une de mes boucles et pétrissait ma cuisse avec l’autre. Si je m’en sortais pas, bonjour l’humiliation et bonjour aux jours que je devrais faire profile bas tant aussi longtemps qu’on se souviendra de cette journée. « Ne t’inquiète pas on ne mise pas d’argent ici, en même temps si on jouait en dollars à Vegas tu ne pourrais même pas t’asseoir à cette table vu la mise de départ. » Je laissais un rire s’échapper entre mes lèvres et ignorait son regard froid. Dans quel situation me mettrais-je pour me retrouvé a Vegas ? C’est bien la dernière ville où je me rendrais en tant que touriste. Je n’étais pas attiré au casino, et encore moins par son activé qui régnait trop à mon gout. Si je me retrouvais là-bas, il fallait vraiment s’interrogé de ma présence, tout comme dans cette salle. Il y a au moins une chose que je connaissais a leur jeu, mais après je suis fourvoyé.. Je sens bien que les minutes à suivre seront un supplice. Et puis, je me solidifiais sur l’idée qui m’était venue. Jorden m’avais bien parlé d’une demi-sœur, sur le coup je n’avais pas écouté un traite de mot. Une seule chose me semblait concordée parfaitement à l’inconnu. J’assimilais ces paroles au comportement de la jeune femme et braquais mes yeux vers elle. Comme s’il elle avait comprit à ce quoi je pensais, un sourire emplis de sarcasme fis place sur son visage. Pas besoin de recherche ou de fouille pour ça. J’avais devant moi la redoutable reine des cartes, au nom très réputer dans les casinos, inconsciente comme je suis, je l’avais défié, dans son domaine.
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MessageSujet: Re: « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » « L’écriture doit être une invention permanente, par déclinaison, mutation, coup de poker. » EmptyJeu 11 Oct - 17:21





POKER SOCIETY 09-2012

« « Le poker est un jeu passionnant permettant de perdre son argent, son temps et ses amis. » ►



Depuis quelques temps, Eileen avait changé, elle n’était plus cette gamine riche et perdue dans une grande ville comme San Francisco, sans repères et sans amis. Elle n’était plus cette gosse de Las Vegas souriante, sans préjugés. Elle se transformait en garce et elle en avait conscience mais elle ne pouvait rien faire face à ça. Elle n’avait plus envie d’être gentille, de se faire marcher dessus, elle était ambitieuse et impitoyable désormais et cela n’était pas prêt de changer. Les Epsilons avaient une certaine réputation à entretenir et elle en devenait la plus parfaite représentatrice. Durant toute sa vie, personne ne lui avait tenue tête, elle avait pu tout acheter, ses amis, son pouvoir, ses caprices, mais ici à Berkeley les choses ne se passaient pas exactement comme ça. On lui imposait des choses, comme de cohabiter avec son abruti de frère ; on lui tenait tête car elle n’était qu’une Epsilon comme les autres, peut être la plus riche, mais ce n’était pas suffisant pour faire d’elle une personne intouchable. En gamine capricieuse qui se respecte elle crachait son venin sur le premier venu, elle se moquait pas mal de sa réputation, même si ici, plus de gens la détestait que l’appréciait, elle n’avait de comptes à rendre à personne, et était très douée pour faire de la vie des gens un enfer, surtout des gens qu’elle avait dans son viseur. Jambes vertigineuses, corps parfait, crinière blonde et yeux perçants, elle avait tous les atouts de la parfaite garce et ceci avait son importance. Elle ne s’en prenait pas qu’à des proies faciles, mais pour le coup elle savait que malgré son entêtement et sa ténacité elle ne ferait qu’une bouché de la Iota. Simple question de temps. Elle allait l’exploser sur place, si bien qu’après cet épisode, plus jamais elle n’oserait se pointer ici ou tenter de lui tenir tête. Elle voulait vraiment la défier sur son propre terrain de jeu, elle allait être servie. Ses paroles trahissaient son attitude, elle savait qu’elle n’avait aucunes chances face à Eileen. Son regard se voulait déterminé en vain, son corps frissonnait presque et ses mains devenaient moites au fur et à mesure de la conversation. Il ne faut jamais s’en prendre à plus fort que soit, il ne faut jamais s’en prendre aux Rosenbach. D’un ton des plus hautain Eileen enchaîna.

« Se renseigner sur ses ennemis ça peut être utile, crois moi j’ai de l’expérience dans ce domaine »

Se renseigner sur ses ennemis ; ou sur les personnes que l’on n’apprécie pas était une chose très utile, une arme secrète utile en cas de besoin, un petit détail qui en temps de guerre pourrait faire pencher la balance. Eileen était convaincue d’une chose à présent, elle était bien plus calculatrice qu’Adélaïde, et c’était sans doute pour cette raison qu’elle assurait au Poker contrairement à la Iota qui à première vue n’y connaissait absolument rien. Aller tête baissée en terrain inconnue est dangereux, et la Iota n’allait pas tarder à s’en rendre compte, elle allait se brûler les ailes à coups sur. Prenant place autour de la table, Eileen ne quittait pas des yeux la petite brune qui ne semblait pas du tout être dans son élément. Mais après tout, elle avait accepté cette partie, autant l’honorer comme il se doit, personne ne l’avait forcé à s’asseoir ici. La seule question importante et qui demeurait était de savoir combien de temps il lui faudrait avant de quitter la table et prendre ses jambes à son cou. Dans un silence morbide Eileen mélangeait les cartes, le temps semblait comme stoppé. Adélaïde tenta un dernier regard vers Eileen, celui-ci bien moins assuré que précédemment, enfin, elle se rendait compte de son erreur, elle se rendait compte qu’Eileen n’avait pas été la bonne personne à qui tenir tête aujourd’hui. « La reine des cartes ».

La partie débutait enfin, les cartes avaient étaient distribuées, et Eileen avait plutôt une bonne main, mais elle ne laissait rien paraître, son visage était glacial, de marbre, et n’exprimait aucune émotion, il était impossible de savoir si sa main était bonne, si elle bluffait, il était impossible de deviner son jeu et de jouer en conséquence. Une fois les cinq cartes communes placés au centre de la table, elle réfléchissant aux combinaisons possibles. Le type assis dans le fond, jeta quelques jetons sur le tapis, le suivant se contenta d’un « Je suis » en jetant à son tour des jetons, le troisième se coucha. Vint alors le tour d’Eileen.

« Je relance »

Et ainsi elle jeta une double mise sur la table, maintenant c’était au tour d’Adélaïde, qu’allait t’elle faire ? Partir était l’option la plus intelligente à ce stade.





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