I got a feeling that tonight’s gonna be a good night… Good night !! A moitié habillée, à moitié nue je chantais dans la salle de bain. Habituée à n’avoir que le miroir comme public. Certes, je n’étais pas la future Britney Spears –ça m’arrangeait, je voulais garder ma belle chevelure brune- mais bon ça me mettait dans l’humeur de la soriée. Ce soir c’était Omega’s party et je ne pouvais louper ça pour rien au monde. Ca s’annonçait grandiose, merveilleux et déjanté ! Le genre de soirées qui me permettaient de me décoincer et que les autres me voient autrement que comme la petite princesse coincée et légèrement naïve sur les bords que j’étais. Berkeley m’avait permis de me découvrir, au fond de moi je savais que j’avais toujours été cette fille. Je n’avais pas eu la chance de pouvoir m’épanouir comme je le voulais. Elevée selon les traditions britanniques de la famille royale, il était inimaginable pour mes très chers parents que je puisse boire de l’alcool toute la nuit et embrasser deux trois garçons sans même savoir à quelle classe sociale ils appartenaient. Seulement la sage Elyzabeth avait bien grandi dpeuis ses dix huit ans, elle était devenue Lyzbeth la fêtarde invétérée. En même temps avec une omega comme meilleure amie et colocataire, mon sort avait très vit était réglé. Elle m’embarquait dans toutes les soirées où elle allait, même si avec le temps j’avais appris à me méfier. Ce n’était pas toujours amusant et très intéressant pour moi. Ce que je cherchais avant tout c’était les beaux garçons et pouvoir me sentir désirée. Je n’étais pas complètement une omega dans l’âme mais j’essayais de me soigner. Et cela passait principalement par un sens de la fête irréprochable. « Jezabel !!! Tu sais où est ma robe Chanel noire qui me fait de jolies fesses ? » Pas de réponse de la part de mon adorable meilleure amie. Soit elle la portait déjà sur elle et ne comptait pas me le dire avant que je sorte de la salle de bains, soit elle ne savait pas où mon dernier achat se cachait et ne comptait définitivement pas m’aider à le chercher. De toute façon c’était clair que si ma robe ne se trouvait pas dans ma penderie, j’allais passer un certain temps à la trouver vu l’état désespérant de notre appartement. Il était temps que nous trouvions une femme de ménage et vite. On en pouvait pas se permettre de vivre dans une porcherie. Ca craignait de ramener des beaux garçons ici, vive l’image qu’on pouvait donner après… En attendant il fallait que je me dépêche si je ne voulais pas être la dernière à débarquer. Je sorti à toute vitesse de la salle de bains n’ayant que l’idée en tête de trouver ma robe. Il était hors de question que je sorte avec autre chose. Jezabel dormait comme une fleur sur le peu d’espace libre qui lui restait sur son lit. Il valait mieux pour elle qu’elle recharge ses batteries si elle comptait revenir entière de la soirée. Elle se remettait probablement encore de celle d’hier soir à laquelle elle était rentrée à plus de quatre heures du matin. Quelle vie on menait ! Fraichement ramenée du pressing, ma robe noire chanel m’attendait sagement sur son cintre. J’allais encore une fois être sublime et j’espèrais ne pas passer inaperçue auprès de la gente masculine. Je voulais bien arriver seule mais je ne repartirai pas seule, ça c’était une certitude. Maquillée, cheveux impeccablement ondulés –il ne pouvait en être autrement – et Jimmy Choo enfilées, j’étais fin prête. « Jezabel, tu vas louper une soirée d’enfer. Je te raconterai demain ! » Je venais de la secouer et ses yeux étaient à peine ouverts, parfois j’avais envie de lui dire de calmer la cadence mais les mots n’arrivaient jamais sortir de ma bouche. Allez savoir pourquoi mais j’aimais cette vie ! Je fermai la porte en lui faisant un clin d’œil. J’avais le pressentiment que cette soirée allait être d’enfer ! Musique. Alcool. Beaux garçons. Lyzbeth is on.