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"Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn

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"Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn Empty
MessageSujet: "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn EmptyMar 2 Oct - 22:23

J’avais fermé les yeux pour mieux sentir le vide. J’avais écarté les bras afin de ne pas tomber dans le vide. Je jouais avec le feu. Je jouais avec ma vie. Rien n’avait d’importance lorsque sa destinée avait été déposée entre les mains de dame destin. J’avais arraché mon cœur à sa lassitude. Je me gorgeais de sentiments tous violents, tous complexes à longueur de journée. L’angoisse ne cessait de tirailler mon esprit à longueur de journée. Je n’étais une poupée vaudoo dans laquelle la conscience humaine plantait des aiguilles à longueur de journée. Alors…

« WOUHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU » Hurlais-je à pleins poumons. « POUSSEZ-VOUS ! POUSSEZ-VOUS ! ATTENTION ! »

Je dégringolais à toute vitesse le boulevard. Si les femmes adoraient se percher sur des hauts talons, j’optais plus facilement pour les roulettes d’une paire de rollers ! Le vent frappait mon visage et je jubilais. La circulation en contre bas ? Je m’en fichais. Ca passe ou ca casse ! Ca risquait probablement de casser mais je m’en fichais. L’adrénaline repoussait toutes mes craintes et mes questionnements. Mes genoux pliaient pour ensuite se détendre comme un ressort sur lequel on aurait trop appuyé. Les rollers atterrissaient sur le dossier d’un banc ou j’attrapais au passage le chapeau d’un vieil homme pour le poser sur ma tête quelques secondes.

« HIIIIIIIIHAAAAAAAAAAAAAAAAAA »

J’arrivais au bout de la rue, prête à tourner, à freiner ou autre chose. Malheureusement pour moi, je n’avais pas prévu qu’un homme sortirait soudainement de la bâtisse. Battement de bras et aussitôt, je pivotais. Déséquilibrée, je cherchais à éviter la route par tous les moyens. J’allais mourir avant la fin du monde ! C’était sans compter une donnée que je n’attendais pas. Je fus attrapée par le bras avant pivoter comme la vitesse restait puissance. Mes pieds décollèrent du sol et elle fini par en rire à gorge déployée. C’était encore plus fun comme ca.

« YEAH ! JE VOOOOOOOOOOOOOOOOLE! »

Soudainement, je retrouvais le sol et je pouvais lever les yeux vers mon sauveur. Mon sourire tomba en déconfiture. Qu’est ce qu’il foutait là ? Mais qu’est ce qu’il foutait là ? Je ne l’aimais pas. Je le détestais. Il n’était pas le bienvenu dans ma vie. Dans un élan de colère, je le forçais à me relâcher. Oh je le détestais tellement que mon cœur était prêt à sortir de ma poitrine. Sans même que je parvienne à contrôler quoique se soit, ma main se leva pour tenter de venir frapper la joue de l’homme. J’aurais dû fermer le poing pour la peine. J’étais prête à lui hurler dessus mais il fut plus rapide pour se saisir de mon bras et me plaquer le ventre contre le mur. Le bras plié dans mon dos, je me retrouvais bloqué. Je fulminais. Ca faisait mal ! Il allait me casser le bras ou quoi ?

« Quoi ? Tu vas me dire de suivre des stages pour contrôler mes pulsions ? » Grognais je en tentant de me libérer.
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"Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn Empty
MessageSujet: Re: "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn EmptyMer 3 Oct - 12:27

Je devais filer cette insouciante gamine! Je prenais conscience de l'ampleur de la tâche au fil du temps. Grand Dieu! J'avais cru qu'elle se tuerais au moins une trentaine de fois en à peine une semaine. Elle avait plongé ivre dans la mer alors que les courants provoquaient de puissantes vagues. Tout ca pour du surf! Elle s'amusait à escalader des parois incroyablement accidentées et je m'étonnais qu'elle soit toujours en vie. A de nombreuses reprises, j'étais intervenu en douce pour éviter qu'elle ne se tue. En tout, j'avais dû lui sauver les miches une dizaine de fois! J'avouais néanmoins que sa capacité à se tirer des situations les plus incongrues se développait étonnement et qu'elle pouvait faire preuve d'une débrouillardise incroyable.

Aujourd'hui fut un jour différent. La blonde me parut plus difficile à suivre à cause de son moyen de transport: les rollers. N'arrêtait elle donc jamais les bêtises? Est ce qu'elle voulait mourir? Pourquoi souhaiterait elle sa mort si elle avait la possibilité de revendre des informations à un prix pharamineux? Je m'interrogeais souvent sur son cas. J'eus peu le temps de réflexion. Un incident arrivait si vite. Effectivement, son petit véhicule sembla hors de contrôle alors qu'elle se ruait sous les roues d'un camion. Pourquoi fallait il toujours qu'elle me mette dans des situations improbables ? Sans elle, je n’accéderais jamais aux informations tant recherchées.

Une chance, elle devait passer devant moi. J'attrapais donc le poteau pour me faire un point d'appuis, me doutant que la vitesse allait m'emporter avec elle. L'autre bras attrapa celui de la jeune femme qui rapidement en fit de même. Son insouciance me désolait. Elle parut heureuse de la situation et je me navrais de l'entendre crier. Pour ce qui était de la suivre incognito, c'était foutue ! J'allais me faire passer un savon par la chef de l'équipe.

A peine Blondie avait elle trouvé le sol qu'elle fulminait déjà. Elle m'avait vu à de rare occasion et j'avais eut le malheur de témoigner contre elle durant sa demande de pension alimentaire. Elle me détestait, c'était plus qu'évident. Je n'étais pourtant pas celui qui avait couché avec sa femme ! J'attrapai donc son bras pour éviter un coup et la plaquais contre le mur le plus proche. Un réflexe comme un autre, navré pour le désagrément. Je n'aimais pas particulièrement recevoir de coup. Elle grognait, s'agitait pitoyablement et je restais plutôt calme pour cette fois. Le coup du stage me déplaisait et j'avouais que je l'aurais volontiers découpé en rondelle sur le champ.

« Arrête! Je suis pas là pour te chercher des emmerdes ! Je viens de te sauver la peau, tu pourrais être un peu plus reconnaissante ! Tu préfères passer sous les roues du camion ? Fais toi plaisir un autre ne devrait pas tarder. »

Je regrettais aussitôt mes paroles. Cette fille était une véritable suicidaire. Elle n'était juste pas apte à mettre fin à sa vie elle-même. Lui proposer une telle alternative devait la réjouir. Je fus fixée dès la minute suivante par une provocation désobligeante. Mais je la prenais au mot. Sans broncher, je la tirais vers l'arrière, tenant toujours son bras pour l'immobiliser. Aussitôt, je la poussais sur le bord de la route ou le trafic continuait à bon train.

« Tu préfères lequel ? Une préférence ? Le laitier ? Le bus scolaire ? Tu voudrais une type de plaque d'immatriculation particulière pour marquer ta peau ? » La raillais je

Je jouais un jeu dangereux, je le savais et probablement que le reste de l'équipe devais me détester à cet instant. Mais je connaissais Aengus, il fallait s'imposer pour lui plaire. Il fallait la remuer, la pousser et en même temps la couver et la rassurer. C'était une chose très complexe.

« Je ne voulais pas te causer du tord pour Kimberly. Elle a été horrible avec toi et si tu veux cracher ton venin, je veux bien t'écouter ou te payer un verre. Mais il est hors de question que tu me frappes ! Si on parle d'égalité des sexes et qu'un homme ne peut taper une femme, l'inverse devrait être vrai aussi ! »

J'avais marqué un point, je le savais. Aengus tenait à son statut d'égale à égal.
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MessageSujet: Re: "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn EmptyMer 3 Oct - 15:42

Comme si je ne me sentais pas assez humiliée et rabaissée, Shawn en rajoutait une couche. Je grimaçais en sentant la colère revenir à la charge. Oui, j’étais fâchée. Je me sentais trahie et abandonnée. Une chose que j’avais l’impression d’être la seule à vivre. Si personne autour ne semblait le comprendre alors personne ne l’avait vécue comme moi je le vivais. C’était une vision très nombriliste de la situation et de la vie. Après tout, tout le monde vivait les mêmes catastrophes, les mêmes épreuves, les mêmes moments difficiles. Tout le monde réagissait plus ou moins de la même façon face à ces choses. Alors croire que personne ne pouvait comprendre était stupide ou prétentieux comme si mes sentiments avaient plus de valeur qu’un autre. Malgré tout, je me sentais incomprise. On m’avait soutenue James et Edward les premiers mais c’était des hommes et je les soupçonnais incapable d’éprouver les mêmes difficultés qu’une femme. Je les sous estimais probablement. Néanmoins, je tenais à faire bonne figure devant le premier. Je voulais le rendre fier, le rendre content de moi. Je tenais à tout prix à plaire à James comme si j’avais peur de perdre ma place dans sa vie si je le décevais. Quant au second, Edward, je me sentais idiote de ne pas l’avoir écouté lorsqu’il m’avait mise en garde. Je redoutais probablement un « je te l’avais bien dit » autant que j’estimais qu’il en avait déjà bien assez fait pour moi. Je leur étais redevable, à l’un comme à l’autre et je détestais cette sensation.

Finalement, je m’enfermais moi-même sur ma vie et mes émotions, préférant les taire plutôt que de m’ouvrir à mes proches. Je préférais avoir l’air fière mais un peu folle que de me retrouver toute seule. Aussi à la provocation de Shawn, je ris ouvertement. Je me moquais de lui. Il ne me ferait pas de mal, pas en plein milieu d’une avenue !

« C’est pas un camion que tu rêve de voir me passer dessus. » Déclarais je avec moquerie. « Mais fantasme pas. Tu fais pas le poids ! »

Je n’avais jamais fantasmé sur un homme, enfin presque et Shawn ne provoquait pas réellement d’effet sur ma petite personne. En revanche, j’aimais toujours ma femme et l’idée qu’il fut aussi proche d’elle me retournait l’estomac. Il avait prit ma place auprès d’elle et je le vivais mal. Dans un gémissement de surprise, je me retrouvais au bord du trottoir, prête à tomber à la moindre impulsion de Shawn. Mais que faisait il ? Il était fou ou quoi ? Il voulait me tuer ? Pourtant, je devais admettre que dans cette situation j’étais toute à l’écoute de ses propos. Bien plus apte à lui répondre sérieusement et à prendre en compte son point de vue. J’avais peur. Mon destin ne dépendait plus de moi et de ma folie mais d’un autre et de sa folie.

« Je veux bien un verre alors ! » M’écriais je d’une voix qui trahissait ma crainte.

J’aurais pas eut l’habitude des situations dangereuses, je me serais pissée dessus. Lorsque je retrouvais la terre ferme et surtout mes appuis, je lissais la manche que Shawn avait froissé d’un air vexé.

« C’est quand même mal foutu le hasard ! » Grognais je en redressant mon regard sur Shawn. Il avait fallu que LUI soit ici pile à ce moment. De la pure folie que ce destin ! Entre lui et Benedikt j’étais servi ! Merci !

« Comment va Kimberly ? » M’interrogeais je en rougissant.

Je l’aimais toujours. Je n’y pouvais rien. En la menaçant de divorcer, j’avais cru qu’elle me retiendrait, qu’elle avouerait ses erreurs et qu’on pourrait s’aimer à nouveau. J’avais eu tout faux. Elle m’avait hurlée des horreurs que je préférais oublier. Je plongeais les mains dans les poches, plutôt mal à l’aise et regardais le bout de mes rollers. Rien que de parler d’elle me rendait triste et nostalgique. Elle me manquait cruellement.
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MessageSujet: Re: "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn EmptyMer 3 Oct - 17:16

Je lui avais fait peur ? Je la pensais plus solide. Finalement, tout son cinéma n’était peut être qu’une jolie façade fissurée. Je devais prendre des pincettes. Je m’étais avancée en terrain ennemi et je devais maintenant inventer une histoire possible qui me permettrait de justifier ma présence ici. Je devrais être à New York dans l’esprit de Blondie.

« Mais pas de l’alcool. T’es trop jeune. » M’amusais je à la taquiner.

Notre relation passée était toujours basée sur des chamailleries de cet ordre et je décidais de jouer cette carte pour détendre un peu l’atmosphère. Aengus avait fait un effort en plaisantant sur le hasard, un point sur lequel nous avions plaisanté durant notre première rencontre. Je me forçais donc de poursuivre dans cette lancée. Elle n’était pas si mauvaise ou si grincheuse qu’elle le laissait paraitre. Je veillais pourtant à ne pas baisser ma garde. A sa question je relevais la tête un peu décontenancée. Je ne m’étais pas attendu à ca. Elle semblait réellement tenir à Kimberly. N’avait elle toujours pas comprit que son ex femme ne l’avait jamais aimé ? Elle était réellement naïve ou elle le faisait exprès ? D’une main, je lui indiquais le chemin pour se rendre dans un bar quelconque. Ca n’avait pas réelle importance. Je me sentais un peu peiné pour elle et je me forçais à ne pas éprouver trop d’empathie pour cette potentielle terroriste !

« Elle va bien. »

J’écourtais le sujet. C’était un terrain trop glissant et j’étais plus intéressé de savoir ce que Sin devenait. Malheureusement, mon portable vibrait dans la poche de ma veste et je ne pu saisir l’opportunité pour la questionner sur son état, avoir l’air d’être un bon pote compatissant et attentionné. C’était ce que voulait une femme non ? Je sortais le gadget pour lire l’un des texto codé que je venais de recevoir de ma supérieur. Le code n’aurait pu être lisible de personne mais je comprenais qu’elle me disait de gagner ma place auprès d’Aengus par un simple mot « Achète lui des fleurs. ». Ce que ne parvenais pas à savoir c’est ce qui passait dans l’esprit d’Aengus. Cette fille était toujours aussi imprévisible ? Sérieusement ? J’allais passer mon temps à voguer de surprise en surprise ?

Sans même que je ne comprenne ce qui se passait, Aengus m’arracha le portable des mains avant de s’enfuir à toutes jambes –ou toutes roues comme bon vous semble. Aussitôt, je lui emboitais le pas.

« Rend moi ca ! Aengus ! REVIENS ICI !» M’écriais je bousculant quelques personnes sur mon passage. « ARRÊTES TOI ! »

Mais elle était en rollers et j’étais à pieds. Elle gagnait en vitesse tandis que devait éviter les gens. Elle semblait éviter les obstacles bien mieux que moi.

« AENGUS ! »

Et voilà, j’allais me faire semer ? Il semblerait…. Nous n’étions pas à arme égal sur ce coup là ! Sale peste !! Heureusement, ce portable ne possédait rien de compromettant à l’intérieur, au contraire, il me permettrait de monter patte blanche pour ma future couverture durant mon infiltration auprès d’Aengus. Alors que son dos ne devenait qu’un point indistinct, je la voyais s’arrêter en agitant le portable dans les airs. Aussitôt, je reprenais ma course et elle aussi. Je rêvais ou elle était en train de se foutre de moi ?
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"Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn Empty
MessageSujet: Re: "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn EmptyJeu 4 Oct - 18:08

J’ eus un rire en l’entendant parler d’alcool. S’il savait pauvre homme ! Je jetais sur lui un regard amusé en le taquinant à son tour.

« Si tu veux cramer ton dernier neurone tout seul c’est tes oignons. » Plaisantais je.

Au plus profond de moi, j’étais prête à boire un verre avec lui. J’étais prête à lui laisser une chance de s’expliquer, parce que j’avais besoin de savoir ou en était Kimberly, pourquoi elle ne me parlait plus, pourquoi elle avait soudainement accepté de négocié et refusé de me voir. Il était proche de ma femme, il pouvait m’apporter des réponses que j’attendais depuis longtemps. Le vide que j’éprouvais saignait chaque jours un peu plus et je me sentais de plus en plus perdue, seule et sale. Je tentais tant bien que mal de m’accrocher. La force du désespoir était puissante mais je rêvais de pouvoir simplement sourire sans chercher à cacher les larmes que je gardais en moi. Sa réponse ne me satisfaisait absolument pas.

Quand il sorti son portable. L’occasion était trop belle. C’était évident qu’il avait le numéro de Kimberly. C’était logique qu’elle répondrait si je parvenais à l’appeler avec ce portable là. Je pourrais lui expliquer, lui dire que j’étais désolée, que je l’aimais, que je la voulais prêt de moi que j’avais fait une bêtise en demandant le divorce, que j’étais prête à tout lui pardonner si elle en faisait de même pour ma réaction stupide. J’avais plus la moindre dignité quand il était question de Kimberly. J’étais amoureuse d’elle et sans cette pulpeuse créature, j’étais vide. Sans réfléchir j’agrippais le portable entre mes doigts et je m’enfuyais en courant. Enfin, je roulais.

Je poussais et me ruais en contre bas. Je savais qu’il me talonnait. Shawn avait toujours été un excellent sportif mais pour une fois, j’étais sûre de gagner. J’en profitais d’ailleurs. Je le guidais par le bout du nez avant de m’arrêter en remarquant qu’il ne suivait plus. Alors ? C’était qui de nous deux la lavette ? J’agitais le téléphone dans les airs comme on agite une carotte sous le nez d’un âne. Et ca marchait ! Il se ruait vers moi en hurlant mon prénom. Je riais de plus belle en reprenant mon patinage. Je voulais qu’il me suive. J’avais la flemme de retourner le chercher plus tard pour lui rendre son téléphone. Sans bien faire attention, je regardais son répertoire à la recherche de Kimberly. Soudain, je me sentis happé sur le coté. Sans rien réalisé, j’heurtais le sol avec violence, un poids sur mon corps. L’enfoiré ! Comment était il arrivé à me rattraper ? La planche de skate sur le coté me répondit d’elle-même. Et mince. Je grimaçais de douleur alors qu’il attrapait son portable en me fusillant du regard.

« Je voulais juste appeler Kimberly. » Lâchais-je.

Pourquoi est ce que j’éprouvais le besoin de me justifier? Peut être que j’espérais qu’il me laisserait son téléphone, juste pour entendre la voix de Kim. Surprise, je vis le téléphone se pointer sous mon nez. Je redressais le regard sur lui histoire de bien comprendre. Il me laissait l’appeler ? Sans rien demander ? Sans rien exiger ? Et bien maintenant je me sentais stupide ! Le rouge gagna mes joues. Il se redressait et me tendait une main pour m’aider à en faire de même. Le portable en main, j’appuyais sans attendre sur la touche verte. Répond…répond… Répondeur.

Je fermais les yeux, juste pour n’entendre que sa voix, juste pour l’écouter me parler de son éternel voix glaciale et professionnelle. Finalement, je restais un moment à hésiter pour laisser un message. Mon cœur cognait si fort dans ma poitrine que je semblais avoir perdu ma voix. J’avais tant de chose à lui dire, tant de chose à lui faire comprendre, tant d’émotion dans la poitrine que je raccrochais.

« C’était le répondeur. » Murmurais-je dépitée en lui tendant le portable.

J’inspirais profondément avant de redresser le nez sur lui déclarer en haussant les épaules.

« Bon alors, tu me le payes ce verre ? Après cette mise en bouche, tu dois être déshydraté. Pas trop fatigué ? Demain t’auras peut être des courbatures !»


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"Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn Empty
MessageSujet: Re: "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn EmptyLun 8 Oct - 21:27

Tout ca pour rien. Ca résumait plutôt bien la situation en réalité. J’avais rattrapé Aengus assez rapidement. D’accord, j’avais taxé un skate que je ne manquerai pas de rendre à son propriétaire légitime. En attendant, Aengus donna un premier signe d’ouverture que je ne risquais pas de manquer. Je lui tendis donc la main pour l’aider à se redresser. J’avais peut être été un peu fort avec la petite. Je savais qu’elle jouait les dures mais qu’elle était loin d’en avoir la carrure émotive, si on pouvait dire ainsi. J’avais eut accès à sa demande d’intégration à l’armée et son résultat psychologique autant que j’avais pu lire son dossier psychiatrique. J’étais loin de me douter que la petite chose en face de moi était une anorexique. Il était vrai qu’elle était frêle mais ca avait son charme.

Lorsqu’elle m’expliqua simplement avoir envie de parler à Kimberly, je soupirais. N’aurait elle pas pu simplement le demander comme une personne civilisée. Je me passais de tout commentaire. Je n’aurais pas pu décemment lui donner son numéro mais j’aurais pu lui prêter mon téléphone pour un appel. C’était d’ailleurs ce que je faisais en tendant le téléphone vers la rose. Ce qu’il ne fallait pas faire pour dompter un chaton ! Je prenais mon mal en patience, aidé à l’idée de gagner quelques points auprès d’Aengus. Je la regardais s’inquiéter, se poser trop de questions sur la démarche à suivre.

« Tu vas appeler oui ?! » Finis je par lâcher avec agacement.

J’avais pas que ca à faire moi ! J’avais des plans à retrouver ! Des gens à arrêter…et une gamine à suivre. La vie parfaite ! Je la voyais raccrocher sans rien dire. Le répondeur. Tant mieux. J’aurais pas de crise de larme à la fin au moins. C’était cruel mais j’étais de plutôt mauvaise humeur. Elle avait essayé de me piquer mon téléphone ! J’allais pas lui offrir un immense sourire non plus !

Lui payer un verre ! J’en avais plus le moins du monde envie ! C’était quoi cette idée… la mienne. Bien sûr, j’avais une tête de vainqueur sur ce coup là ! Je soupirais et lui faisais signe de me suivre. C’était parti pour le verre alors. Pourvu qu’elle tienne l’alcool. Je n’avais pas envie de la ramener de suite dans mes bras, du vomi sur les pompes ! J’avais passé l’âge !

« Rassures moi. T’es pas malade au bout d’un verre. Tu serais pas un bon coup pour la drague des ces messieurs dans les bars autrement. »

Rah…j’allais l’agacer une fois plus et tant mieux !



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MessageSujet: Re: "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn EmptyVen 12 Oct - 15:10



[HJ: désolée pour le retard éè" ]

Résumé des épisodes précédents.

Aengus avait rencontré Shawn dans ce qu’elle pensait être un mauvais hasard. En réalité, l’homme était ici pour suivre Aengus et maintenant gagner sa confiance pour réussir à obtenir des informations sur l’endroit ou elle avait caché le plan de l’arme qu’elle avait dérobé. Il l’avait invité à boire à verre et, lentement, il avait dompté la plus jeune. Autant dire qu’elle passait son temps à le provoquer, se chamailler mais Shawn savait toujours en tirer profit, gagnant petit à petit plus de place dans la vie de la jeune femme. Cela faisait maintenant trois semaines qu'il la fréquentait et la blonde avait entamer de relâcher ses barrières.

Maintenant dans Shawn et Aengus saison 1 épisode 2 !

Je n’avais pas réellement d’endroit où me réfugier ce soir. La soirée avait été rude à l’appartement et je décidais de m’offrir une petite sortie. Je marchais dans les rues, cherchant un partenaire pour la soirée, qu’elle soit d’ivresse ou de travail universitaire je m’en fichais. Je voulais juste passer un agréable moment pour oublier. L’une des personnes présentes sur ma liste portait le nom de Shawn MacGarett. Alors que j’avais prit la direction de son appartement, j’étais tombée sur une scène peu orthodoxe. Une minette à peine plus âgée de 16 ans avait été acculée contre un mur dans la ruelle adjacente à l’immeuble de Shawn. Croyez vous que je manquerais une occasion de jouer les supers héros ? Certainement pas. J’étais loin de porter le costume et tant mieux. Je n’étais sincèrement pas fan des collants moulants et des capes !

Je m’étais prit quelques coups au passage mais j’arborais un doux sourire rassurant. Je ne voulais pas effrayer la petite chose qui tremblait encore. On aurait dit un lapin ou un chiot qui découvrait l’altitude. Je pouvais comprendre. Durant ma première vraie bagarre, j’avais mouillé mon pantalon. Je me souvenais très bien des trois garçons que j’avais rencontrés à la sortie des cours. Heureusement, je n’avais rien dit à personne et je m’étais empressée de laver mes vêtements. Imaginez seulement ce que ma mère aurait fait l’apprenant ? Le dire à mon père et me prendre une baffe ? Non merci ! J’avais proposé de ramener la jeune fille chez elle et je fus surprise d’arriver devant chez Shawn. Je sonnais à la porte et patientais. C’était étrange. Si c’était chez elle, pourquoi ne rentrait elle pas directement ? Le battant s’ouvrait sur la grande silhouette de Shawn et je l’entendais jurer à en faire rougir les putains de la Rade ! (huhu)

« Nous aussi on est content de te voir Shawn. » Marmonnais-je dans un demi-sourire. « C’est ta fille ? »

Et puis sans un mot, j’entrainais Angela dans la pièce. Je connaissais bien les lieux. L’endroit était lumineux, immense et majoritairement vide, comme si Shawn ne désirait en rien décorer les murs. Je laissais Shawn s’assurer que la plus jeune allait bien, je me vautrais dans le canapé dans un soupir d’aise. Bon Dieu, que c’était le pied… Et devinez quoi ? C’était tellement bien que je m’endormais comme une masse dans le canapé.

Lorsque j’ouvrais les yeux, Shawn replaçait doucement une couverture sur mes épaules. J’avais été couché dans un lit bien trop grand et trop confortable pour ma petite personne. Je plissais le regard avant de me redresser. Ou est ce que j’étais ? Je fixais Shawn en papillonnant du regard, peu accoutumée à tant d’attentions.

« Qu’est ce que tu veux ? » demandais-je sèchement.

Il était évident qu’il voulait ou attendait quelque chose de moi pour se montrer aussi avenant et sympathique. Je grimaçais en passant ma main sur mon flanc lorsque Shawn me jeta l’oreiller à la figure. J’avais fais un faux mouvement en voulant m’en protéger. Je venais de réveiller une douleur à mon abdomen. Je tentais de faire comme si tout allait bien. Je n’avais pas envie qu’il me pose des questions. J’espérais que l’oreiller avait caché mon expression, bien que je ne parvenais pas à relâcher mon flanc douloureux, le souffle cours. Maintenant que j’étais à froid, reposée, je prenais conscience que les agresseurs avaient frappé l’un de mes cotés ayant déjà bien souffert d’autres coups. Mais je rêvais les yeux ouverts. Shawn se penchait aussitôt vers moi et je reculais. Il tira la couverture pour me libérer. Mes tentatives pour maintenir cachée furent réduites à néant.

« C’est bon, je vais bien. » Grognais-je vexée.

Pourquoi avais je l’impression qu’il ne me croyait pas !
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"Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn Empty
MessageSujet: Re: "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn EmptyDim 14 Oct - 10:58

La soirée devait être plus calme. J’étais prévenu des mouvements d’Aengus et je savais déjà qu’elle avait eut quelques ennuis sur le chemin. Cette fille était un véritable aimant à emmerdes. Je m’interrogeais sérieusement sur ses chances de survie ! Ce fut sans surprise que j’ouvrais la porte. Si je pensais tout gérer et ramasser Aengus en pétard, je restais là sur le pas de porte à jurer tout les tonnerres de Dieu. A la question de la blonde je soupirais et m’écarter pour mieux les laisser entrer.

« C’est ma sœur. »

Il était temps d’avoir une explication avec ma cadette. Elle ne pouvait pas trainer dans les environs. C’était trop risqué. Elle était bien auprès de notre père. Bien qu’il n’ait pas toute sa tête, il savait la protéger et la garder en bonne santé. Pendant que je rassurais Angela et prenait des nouvelles de son état, Aengus s’était installée sur le canapé sans même y être invité. Je ne tiquais pas, plus intéressé par ma sœur. J’avais beaucoup de mal à réaliser que ma petite sœur était ici, qu’elle avait manqué de se faire frapper et que son sauveur n’était personne d’autre qu’Aengus. Ironie du sors ! J’avais rassuré Angela, je lui avais préparé à mangé et je l’avais couchée. Je ne voulais pas qu’elle se sente ma à l’aise ici. J’étais de sa famille et ca me semblait primordial qu’elle sache qu’elle pouvait compter sur le noyau familial en cas de coup dur. Mais durant tout ce temps, le bonbon radioactif ici présent s’était avachi sur le canapé pour mieux s’y assoupir. J’ouvris donc les draps du lit de la chambre d’ami et je prenais Aengus dans mes bras pour la porter jusqu’au lit. Tout aurait pu être simple et tranquille si elle ne s’était pas réveillée pour mieux me sauter à la gorge. Pourquoi devait-elle toujours repousser tout ce que je faisais. Pensait elle que j’avais continuellement des idées mal placé en tête ? Certes, j’en avais. Je me rapprochais d’elle par intérêt mais pas celui auquel elle pensait.

Lassé, je soupirais à nouveau pour lui lancer l’oreiller à la figure. C’était assez !! Elle ne pouvait pas me rejeter puis venir me chercher et me jeter de nouveau. Néanmoins, je regrettais rapidement mon geste. Je lui avais fait mal, à moins qu’on ne lui ait déjà fait du mal. Elle s’était battue pour Angela et je n’avais même pas prit le temps de savoir si Aengus avait été blessée dans la partie. Quelle honte ! Je devais rattraper le coup. D’un geste vif, je tirais le drap pour mieux la voir. La lumière du salon me permettait de voir correctement. Même si elle affirmait avec conviction qu’elle allait bien, je n’en étais absolument pas convaincu. Elle cherchait à se cacher, ne voulait pas que je la touche ou devenait agressive dès que j’approchais de trop. La contradiction entre ses besoins et désirs et ses réactions et propos demeurait fascinante.

« Arrêtes veux tu ? Je le vois bien que ca ne va pas. Je vais t’appeler un médecin si tu ne me laisses pas regarder et te soigner. » Grognais je d’un ton sec et ferme.

Je ne céderais pas un pouce de terrain sur ce point. Elle avait besoin de soin. C’était évident, aussi évident que l’idée de voir un médecin ou de finir à l’hôpital la faisait paniquer. De quoi avait elle peur en définitif ? Je ne saisissais pas. Mais je devais savoir. Recevait-elle des menaces ? Est-ce qu’on lui causait du tord dans cette affaire ? Est-ce qu’elle avait eut des ennuis à cause du plan ? Est ce qu’elle allait céder à ses ennuis et donner les plans ? Je devais à tout prix découvrir tout ca. Je me penchais vers la table de chevet et allumait la lampe qui s’y trouvait. J’ignorais les joues rouges d’Aengus et insistait un peu plus pour qu’elle me laisse l’occasion de la soigner. Mais elle s’entêtait, montait en pression et se relevait même du lit pour tenter une sortie vers la porte. Devinez qui fut le rapide ? Moi ! Je n’avais pas envie d’avoir une morte dans ma chambre d’ami demain matin. Alors que j’avais envie de l’empoigner par les épaules pour la secouer comme un prunier, j’inspirais profondément. Elle avait peur. Un mélange de sentiment bien étrange brillait dans son regard. De la peur, de la honte et une volonté violente de protéger quelque chose. Bon sang je n’arriverais jamais à la faire parler en continuant à crier avec elle. On n’allait réveiller Angela ! Je tendais donc les mains devant moi montrant que je voulais une pause, apaiser les tensions.

« Aengus » Commençais je avec plus de douceur, prenant sur moi pour ne pas hurler. « Je ne remets pas en doute tes capacités. Tu as aidé ma petite sœur et je t’en suis reconnaissant. Mais tu sais qu’entre êtres humain, on s’entre aide. Ca marche comme ca. Imagine que se soit moi qui sois blessé, tu voudrais me soigner non ? Et bien pour moi c’est pareil. Et si le fait que je sois un homme te dérange, je peux parfaitement appeler une femme médecin ou te conduire aux urgences. Quoiqu’il en soit. Je ne te laisserais pas partir d…»

Mais Aengus ne m’écoutait plus. Elle semblait plus énervée encore, au point de tenter de forcer le passage. Une tentative bien désespérée qui la fit atterrir directement dans mes bras que je refermais aussitôt sur elle.

« Je ne dirais rien. » Soufflais je simplement tandis qu’elle se débattait. « Je ne dirais rien à personne. »

Tiens ? Elle s’était calmée ? Ruse ou véritable accord ?

[HJ: Ah! Tu l'as casée dès le premier post!!! je suis en retard! Aller...euh, hum, des citations de Fight Club!]
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"Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn Empty
MessageSujet: Re: "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn "Mes parents ont vendu mon âme au diable." "T'as bu?" "Non" "J'ai trop bu?" "Non" "T'as de la chance il m'arrive jamais des trucs aussi cool à moi!" Shawn EmptyDim 14 Oct - 17:33

Je n’étais pas à l’aise avec mon corps et l’idée qu’il puisse le regarder et l’examiner me rendait nerveuse. Pire encore, je redoutais qu’il se doute de l’origine des coups et de la personne qui me les avait donnés. Je tentais de le repousser, de le pousser dans ses retranchements et provoquer une colère ou une lassitude suffisamment importante pour le conduire à abandonner ses questions et son désir de soin. Je ne m’étais pas fait soigner. Je ne voulais pas qu’on me voit comme un être trop faible pour se défendre seul !

Aussi devant son insistance, je choisissais la fuite. Je me levais tant bien que mal du lit en grinçant. Ce coup me faisait un mal de chien. J’arrivais à peine à tenir debout sans souffrir le martyr. Ma main opposée repassait sur le flanc.

« Arrête de …Arrête ! Je suis majeur et assez grande pour me débrouiller toute seule. J’ai pas besoin de toi. T’avais qu’à pas planter ta sœur toute seule dans la rue si tu voulais faire quelque chose de bien au lieu de vouloir jouer les bon samaritain en m’aidant pour des choses que je gère très bien toute seule !»

Mais ma tentative sembla vaine. Lorsqu’il posa ses mains sur mes épaules, je me raidissais, pire que s’il m’avait frappée. Que faisait il exactement ? Pourquoi restait il aussi calme ? Il était étrange. Il aurait dû réagir à ma phrase. Je le traitais de frère indigne, l’accusant presque d’avoir poussé sa sœur dans cette situation. Mais il restait stoïque et tentait de se mettre à ma place. Pour qui se prenait-il ? Rageusement, je forçais le passage. Je trouverais un coin ou me faufiler. Au lieu de ça, je finissais captive de ses bras. Je grognais mécontente avant de m’agiter. Je ne voulais pas. Je ne pouvais pas me permettre de montrer mes marques. Je racontais partout que je me battais dans la rue ou en soirée et au vu de mon caractère, tout le monde le croyait. Shawn allait me poser trop de questions et mon mensonge finirait par se sentir. J’avais plus mal encore dans cette position. Alors que je me sentais piégée, une ouverture s’ouvrit à moi. A ses dernières paroles, je cessais de me débattre et j’attendis qu’il me libère, ce qu’il ne tarda pas à faire. Puisqu’il m’invitait à me rendre dans la salle de bain, je le suivais en admirant le couloir. Je n’avais jamais été plus loin que son salon. La salle de bain était lumineuse. Le genre de pièce que je ne posséderais jamais. Il m’invita à prendre l’une des chaises présentes dans la salle et je m’exécutais. Je savais qu’il me faudrait retirer mon haut mais je n’en avais pas envie. Finalement, dans un soupir j’attrapais retirais mes vêtements.

Ce n’était pas joli à voir. J’avais une multitude de couleurs sur le corps. Passant d’une violet presque noir à des jaunes pâles, mes hématomes prouvaient que je n’avais pas uniquement prit des coups en venant ici. Certains semblaient plus anciens. Je pinçais les lèvres. C’était la première fois de ma vie que je me retrouvais autant dénudée devant un homme. Je fixais donc inlassablement mes doigts que je nouais et dénouaient entre eux. J’étais une jeune femme frêle. Manger ne me faisait pas plaisir et je me forçais pour entretenir un corps toujours maigre malgré tout. Alors que Shawn se forçait à ne pas laisser paraitre une quelconque émotion négative, je ressentais toutes les questions qu’il se posait. Je décidais d’abréger l’affaire.

« Je me bats souvent. » Expliquais-je relevant le nez sur lui, l’air défiant. « Et je ne vois pas trop ce que tu peux faire pour me soigner. C’est que des bleus ! »

Qu’il ose me reprocher quoique se soit ! Je risquais de lui sauter à la gorge.
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