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"Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class."

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MessageSujet: "Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class." "Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class." EmptyDim 29 Mai - 21:22

"Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class." Taylortaylormomsen16475"Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class." Stas22
Emely J. MacLohan & Camille L. Ashcroft
"Rien n'est plus triste qu'une vie sans hasard."
Honoré de Balzac



– Vendredi 11 Mars, 16h07

Hello jeunesse dorée de San Francisco, quoi de neuf sur le campus? Les beaux jours reviennent, et quoi de mieux pour fêter l'arrivée du printemps que de ré-investir comme il se doit les parcs, mais surtout les bars de la ville? Les fleurs bourgeonnent, les oiseaux gazouillent, mais qu'en est-il de vos étudiants préférés? Le beau temps semble aggraver encore leurs aventures; on ne peut pas dire que Watch Out manque de travail ces temps-ci... Et notre petit artiste au coeur sombre n'imagine pas encore qu'il va pouvoir lui servir de mise en bouche pour son prochain tabloïd.

L'humeur d'Ashcroft avait retrouvé des tons agréables. En effet, si ses carnets n'avaient pas été touchés depuis quelques jours – catastrophe – les derniers évènements eux, n'avaient pas manqué de créativité. Son dernier méfait en date, l'humiliation presque jouissive de la candide Holliana Di Brescia, qui depuis le début de l'année redoublait d'obstination pour s'imposer comme la future muse du jeune homme, en vain, bien évidemment. Faute d'avoir un éclair de lucidité, c'est le vice en personne qui la foudroya.
Écrasé par la chaleur qui règne déjà dans les ateliers à cette époque de l'année, Camille reposa son pinceau en soupirant. Il recula d'un pas ou deux, s'essuyant le front d'un revers de manche (qui lui laissa une légère tâche bleue sur le front), avant de faire face à sa dernière toile qu'il intitulerait Déboire. La Vénusté absolue était accablée au sol d'une pièce dont la confusion égalait la clarté du sujet, plutôt mise à terre par sa propre naïveté tourmentée que par le malin qui la trompa. La jeune fille lui aura finalement servit au moins une fois de modèle...

04:00 p.m., l'heure du gouter, et Camille aurait donné beaucoup pour un grand diabolo abricot bien frais en terrasse, une cigarette au bec, comme toujours. Il recula son chevalet vers le fond de l'atelier, ou de nombreuses autres créations reposaient déjà, formant un paysage des plus composites, variant entre un paysage sous-marin merveilleux et un horizon incertain, très impressioniste. Nettoyant ses pinceaux, il ne put que sourire face à son état: Regarde comment tu t'es mis... Si on te voyait..., se dit-il en jetant un coup d'oeil à ses mains entièrement tachées de jaune, de vert et de rouge. Camille n'aimait pas vraiment être surpris en pleine composition, surtout dans ces moments là ou il se retrouvait généralement aussi peinturluré que sa toile. Il lança sa blouse sur un chevalet vide à côté de sa toile avant de passer son sac sur son épaule et de claquer la porte derrière lui en fredonnant "Le tourbillon de la vie".
Les bâtiments principaux se vidaient peu à peu. Il ne croisa pas Kienan en train de flâner, Guillaume près des casiers, ni aucun SIGMA reconnaissable dans les couloirs, la plupart devaient déjà avoir rejoint leur maison de confrérie si ce n'est les réjouissances de San Francisco. Camille pris quelques bouquins dans son casier, ayant un travail sur "L'irreprésentable au cinéma" et une analyse d'une oeuvre de Goya à faire pour les cours. Il remit son casier en ordre, et une feuille griffonnée, coincée entre son thermos et une boite d'aquarelle de voyage attira son attention.

Le simple contact avec le papier lui rappela de nombreuses images. Le croquis, esquissé et déjà si parlant, amorçait une figure sombre, longue et délicate, attirante, mais gênante par la même occasion. Cette ébauche aurait pu naître du crayon de Camille, et pourtant son propriétaire n'aurait rien de commun avec lui pour un oeil étranger s'ils devaient se retrouver face à face. Enfin, ça, c'est ce qu'il soufflerait s'il venait par on ne sait quel hasard à en parler. Ses souvenirs le ramenait à ses seize ans, à la chaleur de la Toscane et aux effluves presque pénibles de la gouache. Camille ne mit pas longtemps à revoir le visage de celle qui avait laissé derrière elle ce dessin qui, aussi anodin qu'il était, resta dans ses affaires jusqu'à aujourd'hui. Il referma d'un coup d'épaule son casier avant de rejoindre l'extérieur.

En avançant parmi les derniers étudiants encore présents dans les couloirs, il sortit de sa poche son portable. Pas de nouvelles de sa soeur depuis plusieurs jours, ce qui, si ça ne l'inquiétait guère, le chagrinait quelque peu. En effet, Iris demeurait d'abord un compagnon de jeu exemplaire pour une petite tête brûlée comme lui, et aussi sa source d'informations la plus sûre concernant tout ce qui pouvait se passer à New-York. Et quand je dis « tout », c'est « tout ». Vous imaginez les expositions, les concerts, les galas, les grandes soirées...ou alors plutôt les rencontres, les trahisons, les coucheries, les attaques? Vous êtes dans le vrai quoi qu'il arrive. Entre grandeurs et misères, évènements et rumeurs, Iris Élisabeth Ashcroft était sans doute la correspondante la plus hardie et la plus maligne de toute la côte est. Pas d'inquiétude, malgré un anti-conformisme notable par tous, elle ne manquait pas d'être une petite upper east siddeuse des plus impliquées. La jolie brune était en dernière année de lycée, peut-être rejoindrait-elle son ainé l'année prochaine de l'autre côté du pays? Si telle aventure devait se produire, n'importe qui pourrait garantir une année sacrément difficile pour Watch Out, et pour les plus illustres personnalités de l'université. L'idée de pouvoir potentiellement retrouver sa soeur, « vraiment » comme il aimait se dire, le remettait toujours de bonne humeur. D'un tempérament semblable, les deux héritiers Ashcroft se surpassaient continuellement l'un l'autre dans leur excentricité.

Citation :

♦ Eris ♦

Hey la frangine, tu t'es faite kidnappée ou tu as encore perdu ton portable? Envoie des news, j'ai besoin de savoir comment s'est passé la super soirée hype pour l'anniversaire de Sherry "Princesse Connasse" Monk... J'ai eu bien entendu le rapport officiel, mais je veux ta version des faits... Tu sais qu'elle se pavane depuis qu'elle est rentrée mardi de New-York...?

Pas de bêtises surtout. "Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class." 828200
Malgré un motif totalement superficiel, il désirait plus profondément des nouvelles de sa jeune soeur. Au moment ou il envoya son message, il ressentit un vif pincement au coeur. Ré-ajustant sa besace sur son épaule, qui se balançait avec la sacoche de son appareil photo, il n'y pensa plus. Les wayfarers reposées sur le nez, la cigarette déjà aux lèvres, et la pochette à dessin sous le bras, Camille descendit en trombe les escaliers, les oreilles pleines des « If I was scared, I would, If I was bored, you know I would, If I was yours, but I'm not...» de Win Butler. Déjà parti pour un long weekend coloré par les débordements de vin, l'effusion des poisons, et les ombres de l'excès, Ash' se perdait dans ses pensées, cachées par les deux écrans que formaient ses larges lunettes. Entre ses affaires d'un côté, sa clope, son portable, sa pochette à dessin bourrée à craquer, ses écouteurs fermement plantés dans les oreilles et ses petites réflexions, il ne vit nullement arriver face à lui la petite tornade blonde tout aussi véhémente que Camille semblait imperturbable.
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MessageSujet: Re: "Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class." "Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class." EmptyDim 24 Juil - 18:44



Il n'y a pas de hasard
Alors que je dormais paisiblement, de petits cris stridents provenant de Maxyne, ma chère colocataire, me sortirent de la façon la plus pénible qu'il soit des bras de Morphée. Enfin, "plus pénible", j'extrapole peut-être... Mais il est vrai que j'apprécie moyennement d'être réveillée parce qu'une pimbêche à cru bon faire les toiles d'araignée sans se douter qu'au bout de ces dernières se trouvait généralement la dite arachnide. Ne pouvait-elle pas faire le ménage à un moment plus approprié ?! Lorsque ses deux colocs seraient réveillés par exemple ? Je vous jure, parfois il y a des baffes qui se perdent...
Je dis ça, mais au fond j'en serais incapable. J'aime trop Maxyne pour cela ! Tour à tour coloc', mentor et amie, cette dernière m'a ouvert les yeux sur la vie et ses plaisirs. C'est d'ailleurs l'une des premières personnes à Berkeley qui m'a ouvert ses bras et son cœur sans rien attendre en retour. Elle me sait secrète, légèrement introvertie et m'accepte telle quelle... Respectueuse, elle ne pipait mots quant à mes absences répétées, mes nuits mouvementées ou encore mes malaises incessants. Je la savais inquiète et pourtant je ne pouvais me résoudre à tout lui avouer. Cela ne ferait qu'amplifier son inquiétude et mon mal-être. Au final, j'agis pour le bien commun. Enfin, c'est ce que je me plaie à penser... C'est tout de même typiquement féminin ce besoin incessant de justifier le moindre de ses actes. Ça m'horripile. Je m'horripile...

C'est donc non sans difficulté et dans le désaveu le plus total que je m'extirpais de ma couche pour rejoindre notre kitchenette, ignorant Maxyne. Je dérogeais à mes fondamentaux et pire que cela, je n'en éprouvais aucune culpabilité. J'étais bien trop fâchée pour cela. Et alors que je descendais les escaliers quatre à quatre, en quête de caféine, une voix tonitruante m'interpella. C'était Noah. Le troisième mousquetaire, le dernier maillon de cette fine équipe de joyeux lurons. Enfin, joyeux... Pas la peine de vous faire un dessin quant aux motifs de ces soudaines poussées d'entrain... C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il m'interpellait. Il avait très certainement un stock à écouler... Quoi que ce n'était pas son genre ! Davantage partageur que magouilleur, il cherchait rarement à revendre sa came.

UC
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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: "Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class." "Signs are for the religious, the superstitious, and the lower class." EmptyLun 26 Sep - 21:52

:out:
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