the great escape
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and they said, she is in the class a team, stuck in her daydreams, been this way since eighteen but lately. (coleen + sam)

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MessageSujet: and they said, she is in the class a team, stuck in her daydreams, been this way since eighteen but lately. (coleen + sam) and they said, she is in the class a team, stuck in her daydreams, been this way since eighteen but lately. (coleen + sam) EmptyMar 18 Juin - 17:48



White lips, pale face, breathing in snowflakes, burnt lungs, sour taste.

AND THEY SAID, SHE'S IN THE CLASS A TEAM, STUCK IN HER DAYDREAMS, BEEN THIS WAY SINCE EIGHTEEN BUT LATELY Les prunelles mordorées de la belle thaïlandaises étaient rivées sur le mur d'un blanc immaculé qui se dressait devant elle comme chaque fois quand elle se rendait dans ce grand bâtiment qu'elle affectionnait si peu. Ses longs cheveux bruns répartis en deux épaisses mèches le long de ses épaules, ondulant par endroit comme ils en avaient l'habitude, la jeune demoiselle était aspirée par le doux tourbillon de la fatigue, clignant des paupières plus que de coutume. Les larges cernes qui garnissaient le dessous de ses yeux n'y étaient pas pour rien, sa peau pâle couvrait les os de ses pommettes, les rendant plus saillantes qu'elles ne l'étaient normalement. Sa respiration lente et régulière faisait tanguer une mèche rebelle qui se situait devant ses lèvres roses. Ses pensées embrumées par son envie lancinante de dormir s'emmêlaient tandis qu'elle s'obstinait à les remuer, à essayer de comprendre ce qui n'allait pas chez elle. Quand elle se trouvait à Berkeley, Coleen mettait constamment ses faiblesses de côté et rassemblait toute la force qui se trouvait en elle pour se comporter comme les autres s'y attendaient. Mais l'hôpital de San Francisco l'accueillait tout les deux jours et sa façade de jolie étudiante des corps astraux sûre d'elle et populaire volait en éclat, il se restait que les ruines de celle qu'elle prétendait être, une jeune fille en perdition qui respirait la maigreur et les tourments qui n'inspirait que la pitié. Un semblant d'étincelle subsistait au fond de ses yeux, cette flammèche qui s'embrasait quand on la dévisageait curieusement, une sorte de dédain qui ressortait dans son regard mêlant châtain et doré. L'astronome refusait que l'on la voit ainsi, l'idée même que l'on puisse considérer ses allers et venues à l'hôpital tel un échec lui donnait la migraine et une aigre rancœur envers ces personnes qui l'entouraient, à l'affût de la moindre de ses erreurs pour la traquer contre elle. Tel que Coleen le faisait constamment chaque jour. Je ne suis qu'un mensonge. Un atroce mensonge, pensait-elle durant ces longues heures passées assise sur ce fauteuil couvert de tissu crème, légèrement usé à en juger par les trous que l'on pouvait voir dedans. Les dialyses n'étaient pas particulièrement douloureuses, elle avait pris l'habitude du bourdonnement léger de la machine qui drainait son sang en même temps que de pomper son énergie. Elle avait l'impression d'être vidée en ressortant de ces nombreux instants d'attente alors qu'elle aurait aimé pleurer tout en réfléchissant à cette vie qu'elle menait, cette existence anarchique dans laquelle elle cachait son véritable visage aux yeux du monde, les empêchant de la voir telle qu'elle était. La brunette avait une énorme faille, elle en était plus que consciente, elle détestait se l'avouer à elle même et quand ses songes venaient faire une fixette sur cette perspective, elle s'obligeait à détourner son esprit de cette route sinueuse et semée d'embûche qu'était la vérité, la réalité, la vision des choses telles qu'elles étaient. On la disait courageuse de subir, ses frères le lui répétait souvent et toutes les personnes qui connaissaient sa défaillance rénale le lui confiait aussi, mais elle n'était jamais convaincue par leurs mots vains, si elle était aussi vaillante qu'on le chuchotait, alors pourquoi n'arrivait-elle pas à s'ordonner de se découvrir, de scier cette carapace de froideur et de sarcasme pour se montrer à nue, vulnérable et fragile. Coleen est comme une fleur, elle se cache derrière la beauté de ses grands pétales majestueux, elle nous empêche de voir ce qu'il y a de l'autre côté, elle reste insensible sous ce masque de grâce, quand la pluie tombe sur ces pétales, la fleur tangue avec légèreté sans jamais en souffrir, Coleen non plus, on ne sait pas ce qui pourrait un jour la terrasser, lui faire mal. Mais derrière ce masque, qui sait ce que l'on trouvera le jour où l'on sera capable de le soulever ?  Mais cette chose si puissante et légère que voyait les autres n'était que l'image que la demoiselle voulait que l'on voit d'elle, l'ombre si parfaite qu'elle soignait chaque jour plus encore. La cadette des Da Russo refusait de voir son reflet dans le miroir, cette grande glace froide qui semblait l'épier, l'attendre de pied ferme pour lui renvoyer tous ces mensonges qu'elle proférait à longueur de journée, jouant indéniablement avec le cœur des gens sans s'en soucier. Car elle aimait ce sentiment de maîtrise totale qu'elle pouvait ressentir en les titillant, en s'amusant à les pousser à bout jusqu'à ce qu'ils lâchent prise et tombe dans ses filets, imposante et puissante dans sa victoire comme dans sa défaite, la thaïlandaise jouait à merveille ce petit jeu mesquin qui était devenu sa drogue, son mode de fonctionnement, son obsession. Elle ne pouvait plus se défaire de cette large couverture dont elle se voilait pour ne pas être découverte, Coleen refusait que l'on puisse l'avouer vaincue par la garce qu'était la vie, une maîtresse encore plus puissante qu'elle. Coleen régnait d'une main de fer sur ses petites commères faibles et affables qui la suivaient où qu'elle puisse s'aventurer, qui lui obéissaient au doigt et à l’œil en ne se souciant que de l'image que l'on apercevait d'elles. Entre cet air supérieur qu'elle arborait constamment en leur présence et la proximité qu'elle ressentait en réalité pour ces demoiselles, il y avait une large différence que la brunette refusait d'admettre. Car Coleen vivait dans le dénis, dans ce voile opaque qu'était le mensonge et les soucis. L'étudiante ne se supportait pas elle-même, elle s'insupportait littéralement, c'était devenu une véritable aversion pour sa véritable identité, celle qu'elle préservait avec dédain au fond de sa personne. Mais quelqu'un était en mesure de voir à travers de cette carapace, son regard pouvait voir l'intérieur, cette infime chose fragile et soumise qui se logeait quelque part au fond de la brune. Sam. Ce n'était pas une amitié bénin qu'ils partageaient ensemble, c'était une étrange profondeur, quelque chose d'incompréhensible qui avait poussé la façade cachée de la demoiselle à se découvrir, à s'offrir à cette personne jusque là inconnue. Les lèvres serrées, ses grands yeux restèrent encore longuement posés sur le plâtre blanc du mur qui la séparait d'autres chambres quand elle songea à ce qu'elle avait accompli. Sa fierté se rangea en une partie de sa conscience qu'elle ne connaissait pas encore quand elle s'apprêta à réfléchir aux conséquences de son cadeau. Elle lui avait offert les résultats de ses examens rénaux, de ses examens généraux, de toutes les informations médicales qu'elle avait en sa possession. Fiévreuse, la jeune fille réfléchit à ces chiffres, ces courbes, ces statistiques effrayantes que l'encre avait imprimé sur le papier vierge. Quoi de plus normal pour un étudiant de médecine que d'étudier des informations de cette sorte, la conception de ces études complexes était ainsi faite dans l'esprit de Coleen, mais elle le savait, au fond de son ventre cette boule caractéristique s'était formée, cette angoisse lancinante qui s'emparait d'elle à chaque seconde qui passait durant laquelle Sam se rapprochait peut-être de plus en plus du bâtiment californien, elle savait avoir fait une erreur en lui confiant ces feuilles confidentielles une semaine plus tôt. Ses ongles s'enfoncèrent avec lenteur dans les acoudoires du fauteuil, bloquée dans la forteresse de ses songes dont elle ne trouvait pas la sortie, elle n'entendit pas le jeune homme s'approcher d'elle. Ils avaient convenus ce rendez-vous quelques jours plus tôt, pourtant les épaules de la thaïlandaise se raidirent quand son regard croisa le sien. Elle avala sa salive avec difficulté, s'humecta les lèvres avant de laisser ses lèvres s'étirer d'un maigre sourire. La brune était toujours surprise quand elle voyait un visage connu avec que les perfusions étaient encore enfoncées dans sa peau blanchâtre. D'un mouvement du bras elle l'incita à se baisser légèrement afin qu'elle puisse lui déposer un chaste baiser sur la joue malgré sa position assise. Coleen ne se sentait aucunement capable de se relever sur ses fines jambes malhabiles. « Oh, salut Sam. Tu vas bien ? » lâcha-t-elle d'une voix enrouée par l'appréhension, les yeux brillants. La fatigue la rendait lente et docile, mais elle sentait que la discussion qui découlerait inévitablement de sa visite la rendrait bien plus irritable qu'actuellement. Traçant d'amples cercles irréguliers avec son index sur le tissu blanc sale du fauteuil, elle frissonna en sentant son assurance défaillir. Les pulsations de son cœur s'emballèrent, elle sentit sa bouche closes maladroite s'ouvrir doucement, prête à laisser quelques mots de plus se glisser dans ces formules de politesse. Les saluts pouvaient durer si longtemps, parfois, pourtant elle était certaine que le seul jour où elle aurait eu besoin qu'ils s'éternisent, ils allaient s'écourter plus que de coutume et la mettre face à ces questions désagréablement prévisibles qu'il lui poserait, concernant ces nombreuses carences, ces relevés de sang, et cette maigreur visible. Coleen voulait se murer dans le mutisme, c'était son terrain, son jardin secret dans lequel elle ne voulait laisser entrer personne, pas même ce séduisant Oméga qui désirait sans aucun doute en savoir plus sur les causes de son 'léger problème'. Ils n'étaient plus des enfants et ne pouvaient pas se permettre d'aborder un sujet aussi critique immédiatement, la thaïlandaise se laissa espérer qu'ils tourneraient autour du pot quelques minutes encore, le temps pour elle d’échafauder une feinte qui lui permettrait de s'éclipser, de fuir cet horrible interrogatoire qui s'annonçait bruyamment, autant dans le regard inquiet du brun qui la détaillait avec curiosité, de ses côtes saillantes sous son tee-shirt à ses poignets osseux reposant sur le siège. « Tu as passé une bonne journée ? » se risqua-t-elle à demander pour détourner le sujet le plus loin possible de ces données effrayantes qui étaient inscrites sur les papiers qu'il avait inévitablement lu. La paradis noir de la demoiselle perdurait, une pluie sombre et brûlante d'interrogations s'abattait sur elle, sur sa frêle carcasse dont il ne restait que l'étincelle de vie qu'il fallait pour continuer de déambuler dans les couloirs bondés de l'université californienne. « Moi ça doit bien faire déjà deux bonnes heures que je suis ici, enfin bon je me suis habituée depuis le temps. » un raclement de gorge. Une petite grimace mal à l'aise avant qu'elle n'ose lever les yeux vers lui pour affronter ses prunelles brunes emplies d'appréhension. Elle savait qu'elle ne gagnerait pas ce petit jeu-là.
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