Et voilà, les vacances commençaient pour le bonheur de la jolie Italienne. Clio les attendait depuis un moment maintenant, elle allait enfin pouvoir profiter pleinement de son temps libres –même si elle en profitait bien avant, il faut l’avouer- Enfin, maintenant elle allait pouvoir passer des nuits blanches à faire la fête et bien sur, continuer à faire ce qu’elle aime. Puis pourquoi pas partir en vacance avec ses frères, cela pourrait être pas mal même si ils allaient surement être tout le temps sur son dos et ça elle ne le supporte pas. Elle avait passé la plupart de sa journée entrain de dormir faut dire aussi qu’elle était revenu chez elle à 6 heures du matin, ben oui vouloir passer son temps à danser et à s’amuser avec des garçons beau ou moche car après tout, elle les reverra sans doute jamais. Le réveil de la demoiselle sonna à 17 heures, elle se réveilla doucement et se dirigea vers la salle de bain en essayant de ne pas se ramasser dans les drap. Elle se lava et s’habilla comme il fallait pour être allaise avant de se coiffer. Elle prit son portable et regarda ses messages, elle en avait trois et ils étaient tous de sa meilleure amie lui disant de ne pas oublier d’aller la rejoindre au Lexington Club. Comme si elle était du genre à oublier ce genre de chose, elle sourit doucement avant de le refermer. Swen était surement de sortit puisqu’il n’était pas dans la chambre, elle s’assit devant la télévision après avoir pris une sale composé dans le petit frigo qu’il y a dans sa petite chambre. Elle zappa les chaines avant de tomber sur un film d’horreur qu’elle avait déjà vu des millions de fois mais peut importe, il était plutôt pas mal enfin cela dépendait de la situation ou tu le regardais, Butcher. Quand 22 heures sonna, elle ferma la télévision en entendant la porte s’ouvrir, elle tourna la tête et vit Swen entrer tranquillement. Elle lui fit un grand sourire avant de mettre une veste sur ses épaules, elle passa à côté de lui et lui déposa un baiser sur la joue.

« J’y vais et comme d’habitude quand je serais revenu, tu seras surement partit alors à demain ! »

Dit-elle en souriant doucement. Elle passa la porte en la fermant derrière elle, elle attrapa son portable et envoya un sms à sa meilleure amie lui disant de venir la chercher devant l’université pour éviter de marcher vers la boîte toute seule, non pas qu’elle est peur de quoi que ce soit mais comment fera telle pour repartir le lendemain matin. Elle fit signe à sa meilleure amie qui venait d’arriver avant de monter dans la voiture en direction de la boîte de nuit. Le trajet de dura que quelques minutes avant que la voiture ne s’arrête devant la porte principale. Elle sortir en souriant avant d’entrer dedans tranquillement, venant ici presque tous les Week-end les videurs connaissaient tous leur tête. Elle laissa son gilet dans les vestiaires avant d’entrer dans la salle qui était déjà bondé et l’ambiance était au rendez-vous, sa meilleure amie la laissa vite pour aller rejoindre la piste de danse mais il était rare que l’Italienne aille danser sans avoir un verre ou deux dans l’estomac. Elle commanda une vodka orange et s’assit sur une table dans un coin de la salle. Elle regardait partout autour d’elle cherchant une proie pour cette belle soirée. Elle ne tarda pas avoir sa vodka qu’elle but tranquillement. Elle releva la tête et croisa le regard d’un garçon, d’un garçon qu’elle connait très bien, elle a toujours eu l’habitude d’avoir une réaction assez spéciale avec lui. Elle lui un grand sourire avant de poser son verre vide pour aller rejoindre la piste de danse. Elle se mit à danser au rythme de la musique et s’approcha doucement de cette homme en question avant de l’attraper par la main et de l’amener avec elle sur la piste de danse. Elle se colla un peu contre lui avant de sourire.

« Monsieur Sterling est de sorti… Que me vaut l’honneur de te voir dans cette boîte alors qu’il y en a plein d’autre au alentour… »

Non pas qu’elle n’était pas contente, bien au contraire elle a enfin trouvé comment s’occuper ce soir. Ils se cherchent mutuellement et qui sait un jour peut-être, ils se trouveront comme elle le voudrait et elle en était sur, lui aussi avait les mêmes idées en tête à chaque fois qu’ils se parlaient.

WE CAN DANCE UNTIL WE DIE, YOU AND I, WE'LL BE YOUNG FOREVER..

Qui dit fin de l’année scolaire dit vacances. C’est avec cette douce pensée que je me suis réveillé, ce matin-là. Les rayons du soleil inondaient ma chambre d’une vive lumière, ce qui me laissait imaginer qu’il était déjà tard. A tâtons, j’ai cherché mon portable, qui devait se trouver quelque part entre mon lit et ma table de chevet. Après quelques secondes, je l’ai trouvé, saisi, et j’ai regardé l’heure qu’il était : 14h30. C’était une journée de vacances comme les autres ; j’étais sorti la veille, j’avais fait la fête, je m’étais couché au petit matin, et j’entamais une nouvelle journée qui, je le savais, serait à peu de chose près identique à celle d’hier.

Je me suis redressé, alors que j’émergeais tout doucement. J’ai posé mon regard sur ma table de chevet, où un paquet de cigarettes presque vide traînait. Automatiquement, mes doigts glissèrent à l’intérieur du paquet, et attrapèrent ce qui allait être ma première dose de nicotine de la journée. Avec le temps, cette action banale avait fini par devenir un rituel. J’ai distraitement allumé cette cigarette, avant de me lever pour partir à la recherche de mon cendrier.

Je n’ai pas tardé à le trouver, posé sur mon bureau. Au passage, j’ai rapidement feuilleté le bouquin que l’agence de voyage m’avait donné, lorsque je m’y étais rendu. Cette année, je n’avais aucune idée de l’endroit où j’allais partir. La seule escapade que j’avais de prévue était celle organisée par les Iotas, à Cancun. Comme tous les ans, j’allais sans doute retourner pour un mois en Italie, où mes parents possédaient une villa. Et puis après ? La Croatie me tentait bien, je devais l’avouer. J’ai écrasé le mégot de ma cigarette dans le cendrier, avant de me diriger vers la salle de bain. Une petite douche me remettrait les idées en place, et m’aiderait peut-être à y voir plus clair.

Une demi-heure plus tard, j’étais sorti et habillé, prêt à aller retrouver Belammée dans notre parc favori de San Francisco.

•••

Le soleil venait de se coucher sur San Francisco. En rentrant dans la confrérie, j’avais croisé quelques gammas, qui avaient décidé de rester ici pendant les vacances d’été. Certains avaient décidé, comme moi, de se rendre à Cancun, tandis que d’autres avaient décliné l’offre, pour partir de leur côté. C’était par exemple le cas de Kienan, que j’avais croisé juste avant qu’il ne parte. Nous avions échangé quelques banalités, alors qu’il attendait son taxi. Quelques minutes plus tard, il était parti.

J’étais rapidement remonté dans ma chambre pour prendre une douche, avant de me préparer à sortir. Comme souvent, j’allais sans doute finir aux Lexington Club. Il y avait une bonne ambiance, et l’endroit était chaleureux. C’était aussi le repère des étudiants, dont ceux de Berkeley. Je ne tarderai donc pas à retrouver quelqu’un que je connaissais. J’ai enfilé un jean et un tee-shirt noir ; classique et sobre, comme d’habitude. Pour moi, vacances ne rimait pas extravagance.

Avant de sortir, j’ai vérifié que j’avais tout ; à savoir les clés pour rentrer, mon portefeuille (sait-on jamais, les drogués sont souvent contrôlés la nuit, et vu ma chance avec les flics dernièrement… mieux valait être prudent), ainsi qu’un paquet de cigarettes. Après m’être assuré que je n’oubliais rien, je suis sorti. Le taxi que j’avais appelé m’attendait déjà sur le parking de Berkeley.

« Lexington Club, s’il vous plait. » Lâchais-je en m’asseyant.

Le chauffeur me jeta un coup d’œil dans son rétroviseur intérieur, mais je fis comme si je n’avais rien vu. Je n’avais aucunement envie d’entamer une discussion inintéressante avec un inconnu. Un petit quart d’heure plus tard, le chauffeur s’arrêtait devant la boîte de nuit. Toujours silencieux, je lui ai tendu un billet de vingt dollars, avant de lui dire qu’il pouvait garder la monnaie. Il m’a remercié d’un signe de tête, puis s’est éloigné dans les rues de San Francisco.

Je n’ai pas eu à attendre trop longtemps avant de rentrer. Comme d’habitude, j’ai jeté un coup d’œil sur la piste de danse, ainsi que sur les canapés, afin de voir si je voyais quelqu’un que je connaissais. Il y avait beaucoup de monde ; quelques têtes m’étaient vaguement connues (sans doute des étudiants de Berkeley que j’avais croisé une fois ou deux), mais les visages « inhabituels » me laissaient penser que la plupart étaient des vacanciers. Loin d’être découragé, je me suis avancé vers le bar, avant d’aller commander un double-scotch. Le serveur ne tarda pas à m’apporter ce que j’avais réclamé, tandis que j’observais d’un œil distrait la piste de danse.

La foule se mouvait au rythme de la musique. Personne ne semblait avoir conscience que j’étais en train de les regarder. Cependant, quelques minutes plus tard, j’ai croisé le regard d’une fille qui ne m’était pas inconnue, loin de là : Clio. Je lui ai adressé un petit sourire, et elle se leva pour venir me rejoindre. Sa main effleura la mienne, et m’entraîna vers la piste de danse. Alors qu’elle me parlait, j’ai senti son corps se coller au mien.

« Je pourrais te demander la même chose… » Dis-je en souriant. « Disons que c’est un endroit que j’aime bien. Et toi ? Depuis quand les Thêtas fréquentent les boîtes de nuit ? » Demandais-je, amusé.

Les Thêtas n’avaient pas une réputation sulfureuse, ni même ternie par quoique ce soit. En revanche, je ne pouvais pas en dire autant des Gammas. Cependant, cette caractéristique ne semblait pas gêner Clio. Après tout, ce soir, comme les autres que nous avions partagé précédemment, nous avions eu des intérêts communs… Qui avaient été amplement satisfaits.

Qui dit vacance, dit forcément fête à gogo et délire totale. Malgré sa confrérie, la jeune thêta est du genre à faire beaucoup la fête mais seulement le week-end et les vacances quand on est en période scolaire mais ça très peut de personne font comme elle. Dans tous les cas, pendant les grandes vacances la jeune italienne allait se lâcher à fond et en profiter à fond. Laveil, elle s’était couché à six heures du matin c’est normalement à cette heure là qu’elle se lève avant d’aller en cours. Elle avait dormit pendant presque toute la journée, elle ne se réveilla que vers les alentours de dix-sept heures. Une fois levé, elle fit son train train habituelle et se plaça devant la télévision en attendant l’heure venu. Alors que l’horloge montra ving-deux heures la jeune italienne, prit son manteau et partit après avoir dit au revoir à son colocataire. Une fois en dehors de l’université, elle fit signe à sa meilleure amie et monta dans la voiture en direction du Lexington Club. Elle n’attendit pas longtemps et entra dans la boîte, elle laissa son gilet à un mec qu’elle n’avait encore jamais vu et entra dans la salle qui était déjà rempli de personne. Elle passa au bar, puisque sa meilleure amie était déjà parti danser avec un inconnu. Clio prit une vodka orange et se posa sur un fauteuil qui se trouvait dans le coin de la pièce. De la ou elle était, elle pouvait tout voir et pourquoi pas trouver sa nouvelle proie pour la soirée. Elle but tranquillement sa vodka tout en observant, avant de relever les yeux et de croiser le regard d’une personne qu’elle connaissait très bien. Elle se dirigea vers la piste de danse et commença à danser au rythme de la musique tout en s’approchant doucement de Sterling, une fois près de lui, elle l’attrapa par la main et l’amena avec elle vers la piste de danse. Elle sourit en entendant les paroles de Sterling.

« Disons que j’aime beaucoup cette boîte, même si elle est un peu trop fréquenter par les élèves de l’université de Berkeley… »

Dit-elle en haussant les épaules. Elle écouta ensuite la suite de ses paroles, et leva les yeux au ciel à la fin de sa phrase. Encore un préjugé sur les thêtas, à croire que tout le monde pense qu’ils sont coincés et qu’ils ne savent pas s’amuser comme les alpha. Alors que non, la plupart passe leur temps à s’amuser mais il ne s’amuse pas autant que les gamma certes, car la drogue et tout ça très peu en touche mais ils s’amusent à leur manière. Clio pencha la tête sur le côté, avant de passer un bras derrière le cou de Sterling.

« Tu as un trop gros préjugé sur les thêtas. Ils savent aussi s’amuser, ils sont juste thêta pour la simple et bonne raison qu’ils ne veulent pas d’étiquettes… Regarde, je suis une thêta et pourtant, je passe la plupart de mes temps libre en soirée ! »

Dit-elle avec un sourire au coin. Elle continua de danser avec lui, jusqu’à ce que la chanson se termine. Une fois celle-ci terminé, elle se recula du jeune gamma et montra l’endroit ou elle était assisse il y a quelques minutes à Sterling d’un coup de tête avec un sourire. Cela voulait juste dire qu’il pouvait venir avec elle, elle se fit un passage vers le fauteuil et si assit tranquillement suivit de près par Sterling, elle le regarda pendant quelques secondes.

« Alors tu te détends un peu avant de partir à Cancun, comme les autres étudiants qui se trouvent ici ? »

Dit-elle en regardant les personnes danser sur la piste de danse. La musique était assez calme, on aurait presque dit un slow, on pouvait aussi voir les dragueurs des bacs à sable qui font vraiment pitié à voir. Clio reporta son attention sur Sterling.

Comme je l’avais prévu, je me suis retrouvé au Lexington Club. Et comme je m’y attendais, dans la foule qui avait envahi la boîte de nuit, j’ai repéré quelques têtes qui ne m’étaient pas inconnues. A commencer par celle de Kienan, l’un de mes disciples Gammas, qui semblait sur le point de conclure avec une jolie brune qui m’était totalement inconnue. Amusé par la situation, je lui ai fait un petit sourire alors qu’il croisait mon regard. Le clin d’œil qu’il me fit en réponse en disait long sur ses projets pour la soirée.

J’ai momentanément quitté la foule des yeux, afin de me diriger vers le bar. Il y a certaines habitudes qui ont la vie dure ; la mienne, à savoir celle de boire un double-scotch dès l’instant où il y avait une soirée, était presque devenue un rituel de passage. Pas de bonne soirée sans scotch. Le nouveau barman du Lexington Club tiqua légèrement en m’entendant commander de l’alcool, mais ne me demanda aucun papier, et me servit sans commentaire. Business is business, comme on dit ; le patron de la boîte préférait prendre des risques en vendant de l’alcool aux mineurs, plutôt que de suivre la loi, et chez les étudiants, ça se savait. C’était peut-être aussi pour ça que les étudiants de Berkeley se précipitaient dans cet endroit.

J’ai glissé un billet sur le comptoir, avant de me retourner vers la piste de danse. Hors de question que je passe ma soirée seul ; il fallait que je trouve une proie, histoire de m’amuser un peu. Finalement, je n’eus pas besoin de trop chercher : cette fameuse proie se présenta à moi quelques secondes plus tard. Clio Giordano, l’innocente Thêta, venait de se jeter dans la gueule du loup. Une fois de plus, pensais-je alors que sa main attrapait la mienne pour m’entraîner vers la piste de danse.

Comme d’habitude, je ne pus m’empêcher de lui faire une remarque sur son statut de Thêta à l’université. Certains préjugés sont tenaces. Pour les Gammas, les Thêtas ne sont que de pauvres petits étudiants innocents sans aucune personnalité. Ils ne se distinguent pas les uns des autres, ils travaillent bien, ils sont calmes et gentils. Pourtant, depuis que je fréquentais officieusement Clio, mes idées reçues s’envolaient les unes après les autres : elle n’entrait pas du tout dans le stéréotype habituel du Thêta, bien au contraire. Son caractère bien trempé et son goût pour la fête la rendait différente.

Son bras s’enroula autour de mon cou, alors que nous dansions toujours, plus que jamais collés l’un contre l’autre. Cette proximité nous permit d’échanger quelques mots. J’ai eu un petit sourire amusé alors qu’elle me disait que j’avais de gros préjugés sur les Thêtas. Inutile de le nier, c’était absolument vrai.

« T’es une Thêta différente, alors. » Dis-je contre son oreille. « Plus joueuse que les autres. » Ajoutais-je. « Finalement, tu caches bien ton jeu… » Murmurais-je en me reculant légèrement.

Et j’étais bien placé pour en parler. Au jeu du chat et de la souris, Clio s’était révélée être une adversaire coriace, et ce n’était pas pour me déplaire. Alors que la chanson se terminait, nous nous sommes détachés, avant que Clio ne m’invite à la suivre à l’endroit où elle s’était installée. Alors qu’elle prenait place dans le fauteuil, je me suis laissé tomber sur le canapé.

« Exactement. » Répondis-je. « Et toi ? Tu as prévu d’y aller ou tu fais autre chose ? » Demandais-je en me redressant légèrement.

Ce séjour à Cancun, organisé par les Iotas après leur victoire face aux Standfordians, serait le moment où, à mon sens, les vacances commenceraient réellement. Bonjour les chambres d’hôtel des palaces luxueux, la fête jusqu’à pas d’heure, et l’alcool qui coule à flot. Cette année, mes vacances d’été seraient bien plus rythmées et bien plus fatigantes que celles que j’avais passé l’année dernière, en compagnie de Chelsea, mon ex. Non, cette année, je comptais bien me rattraper, et m’éclater comme jamais.

J’ai légèrement froncé les sourcils en entendant une musique douce et lente se faire entendre dans la boîte, avant de jeter un coup d’œil aux danseurs. Les dragueurs du Dimanche étaient de sortie, et osaient timidement aller chercher les filles pour ce slow merdique. C’était d’un pathétisme affligeant.

« Et sinon, tu as prévu quoi pour les deux mois à venir ? » Demandais-je en reportant mon attention sur Clio.