Il devait être pas loin de huit heure du matin, Automne prenait sur elle pour se lever. Elle aimait tellement dormir, mais elle se devait d’aller en cours. Effort surhumain pour elle, elle donnait un violent coup sur le haut de son radio réveil pour que ce dernier cesse de chanter, elle n’en pouvait plus. Elle se redressait doucement, plaquant ses deux mains contre son visage, la lumière du jour venait d’agresser ses yeux bleus-gris. Elle baillait un long moment avant de se lever de son lit, elle ouvrait son armoire d’où se dégageais une lumière bleu violette presque intense, les lampes u.v. qu’elle avait installées pour ses précieuses plantes. Elle refermait le placard, ayant déjà choisis ses vêtements, elle se dirigeait vers la salle de bain pour se brosser les dents et s’habiller. Elle se maquilla longuement, restant dans le coltard, puis elle sortis de la salle de bain, y rentrant deux minutes a près, ayant oublié de se laver. Elle s’habilla en quatrième vitesse, enfilant ses bottines à talons en cuirs qu’elle avait achetés dans une friperie. Vêtue de son jeans destroy, un marcel blanc et une veste en cuir noir elle se dirigea vers sa petite quatre ailes noire qu’elle avait peint elle-même. La journée ne fut pas phénoménale, elle arriva en retard a son premier cours de la journée, ne ratant pas de se disputer avec son professeur de théâtre pour la énième fois. La journée passa a une vitesse grand V, elle sauta comme a sa bonne habitude sur son meilleur ami, Cam a sa vue, puis elle le forçait à sécher une heure pour qu’ils restent ensemble, ils fumèrent un joint. Enfin une journée tout ce qu’il ya de plus normale, puis elle rentra au bercail. Elle se jeta sur son lit, posant sa pochette de cours sur le sol.

Vers dix huit heures elle reçu un appel, c’était Summer, sa grande sœur, elle l’appelait sans doute pour prendre des nouvelles… RATE ! Elle l’appelait pour lui annoncer qu’elle allait se marier, qu’elle était déçue que la jeune femme sois rentrée dans cette université d’autant plus que c’étais sa grand-mère qui l’avait payé. Les dents serrées elle raccrochait, Summer lui avais fait perdre le sourire, la jeune femme qui d’habitude est toujours souriante, toujours heureuse était sur les nerfs, s’en était trop, ce soir elle sortirait.

N’ayant pas trouvé de superbe destination elle optait pour l’Absinthe bar a San Francisco, elle serait tranquille et elle ne voulait pas déranger Cam pour si peu. Elle se douchait de nouveau, se remaquillant et elle fonça vers sa destination pour ce soir. Elle arrivait a l’Absinthe bar dans sa quatre ailes noire, elle écrasait sa cigarette, grimaçant légèrement, elle ne fumait pas en temps normal mais elle avait été contrariée par l’appel de sa sœur qui ne savait que la critiquer, elle allait se marier elle, pia pia. Elle poussait les portes du bar et commençais à avancer dans l’allée. Et Automne remarqua ce jeune homme, lui, ils étaient dans la même université, elle le détestait pourtant elle ne pouvait s’empêcher d’être attiré par lui… Adam. Le sourire la gagnait de nouveau en voyant la tête dépitée du pauvre jeune homme. Elle s’assied près de lui, tout sourire. Le malheur des uns fais le bonheur des autres, mais il avait l’air ailleurs, il n’avait pas le moral et Automne allait en profiter pour venir lui casser les pieds. « Bah alors Bennet, tu fais la tronche… Ca n’a vraiment pas l’air d’aller ! » Balança-t-elle avec un immense sourire incrusté sur son visage de porcelaine, elle tapotais le dos de ce dernier, ne cherchant qu‘a l‘énervé d‘avantage. « Aller Bennet, souris a la vie, regarde t’es pas bien là avec ton verre et tes grands airs ? »

« Tu comptes rester debout et user ta salive, ou bien t'asseoir et prendre un verre ? » Automne arqua un sourcil, d’un air hautain. Elle passa sa main sur la joue du jeune homme souriant narquoisement. « Garçon, la même chose, c‘est lui qui régale.» Se voulant odieuse un maximum elle s’assied près de son camarade. Elle posait ses coudes sur le comptoir dans un premier temps puis il y eu un silence jusqu’à ce que le barman vienne servir les deux verres qu’ils avaient réclamés. Il les posa sur le comptoir et Automne pris le sien, buvant une simple gorgée, a son grand étonnement le jeune homme était réellement dans ses pensées alors que d’habitude il y mettais presque ses tripes pour qu’Automne lui rentre dans le lard.

Secouant sa tête légèrement la jeune femme but d’une traite son verre, elle grimaçais un peu puis elle tourna la tête vers son camarade. « Ca me fais vraiment plaisir de te voir comme ça Bennet, vraiment, je savais qu’il manquais quelque chose illuminer ma journée et le seigneur me l’a offert sur un plateau. » Elle tapotait de nouveau le dos de son partenaire. L’argent ne fais pas le bonheur et il en était la preuve vivante, Automne n‘était pas comme ça. Il y avait quelque chose qui lui plaisait chez Adam, mais sa haine des fils a papa reprenais le dessus. C’est vrai que côté sexuel les deux jeunes gens s’entendent parfaitement bien, et ce qui n’aurais dû se produire une fois s’était déjà reproduit a plusieurs reprises. Bennet prenais sans arrêt la mouche avec Automne, voila pourquoi elle le cherchais sans arrêt parce que lui ne plaisantais pas, quand il s’énervait, il ne faisait pas semblant.

Il avait a peine but dans son verre, il fulminait seul dans son coin. « Hé Bennet, y a des jours ou je t’ai vu plus gaie que ça, tu me rend la tache trop facile ! » pensa Automne. Puis souriant sadiquement la jeune femme se pencha sur ce dernier. « Et si non, comment va ta copine, t’es toujours avec… » elle marqua une pause et ne put s’empêcher de rire sadiquement. « Ha mais j’oubliais, t’en a pas ! » Elle fis signe au barman de la re-servir, elle attendais son verre, regardant le jeune homme qui se tapissait dans le silence. « Sincèrement je trouve ça nul de venir boire dans un vieux bar comme ça… » Le barman posais le verre, elle le fixa en le remerciant puis repris. « Ca fais un peu Kitch tu ne trouve pas… ? »

« Enfin, assez parler de moi ! Tu n'avais rien d'autre à faire que de venir ici ? Peut-être que tu cherches un jeune homme assez saoul pour accepter de passer une nuit avec une vipère comme toi ? »

Ha ca commence a venir, enfin le petit jeu se remettait en place, ce n’était pas trop tôt. La jeune femme regarda le jeune homme en lui jetant un regard noir, elle grimaçait un peu. Était-il seulement sérieux, il n’y allait pas de main morte, mordant sa lèvre inférieure elle sourit intérieurement. « Bah maintenant que tu m’en parles, ton père m’a appeler pour savoir si on pouvais se voir ce soir et j’ai du décliner l’invitation. » Elle souris au jeune homme telle une peste, puis elle se contenta de terminer son verre cul sec avant d’en redemander un, une fois qu’elle eu ce dernier entre les mains elle le fixa, puis elle tourna la tête vers le jeune homme. « En général la vipère, ce sont eux qui l’ont entre les jambes, et je ne m’en plain pas. » La jeune femme fixa un instant les bouteilles qui étaient exposées face a eux, elle inspira lentement avant de boire une grande gorgée de son verre, elle grimaçait, elle avait même l'impressions de boire du bain de bouche, le liquide lui brulait les gorge, il maudit alcool fort.

Elle passa sa main dans ses longs cheveux bruns, fière d’elle. Il se réveillait doucement mais surement, Posant son menton contre sa paume elle fixait le jeune homme en souriant, elle aimait lui lancer des pics, et elle était aussi blessante et odieuse avec lui, c’était son défouloir, ils ne se mettaient jamais d’accord quand ils se voyaient, mais en général quand les deux avaient le « malheur » de se croiser, ils s’engueulaient, en venaient aux mains, et terminaient au lit.

« Bennet dis moi tu les payes combien tes petites amies en fait… » Elle marqua une pause, se redressant doucement. « Non parce que je veux dire… J’accepterais de coucher avec quelqu'un seulement si on me promet une énorme somme derrière, et encore c’est pas gagner même si je ne roule pas sur l’or, Ah non, en fait je ne coucherais pas avec toi, même pas contre de l’argent » Elle hochait la tête de droite à gauche avant de sourire narquoisement. Il fulminait et elle jouissait de ce tableau magnifique, une ombre sur le tableau avait-il dit, hé bien elle ne savait pas de quoi avait l’air son tableau mais il devait être bien plus qu’ombragé et elle aimait ça.