the great escape
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PROM BAL 2011

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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 7 EmptyLun 1 Aoû - 5:53

    J'étais dans un état inimaginable, je ne savais plus faire la différence entre ce qui se passait dans ma tête et ce qui avait vraiment lieu autour de moi ! La musique était assourdissante, et les verres que je ne cessais de m'enfiler n'arrangeait rien, plus personne n'était là pour m'empêcher de les boire et je n'allais certainement pas me les refuser, après tout je venais de perdre tout ce qui à mes yeux avait de l'importance et mon avenir était désormais bien incertains... je venais d'être exclu de ma propre chambre, je n'avais plus de copine et mon meilleur pote me faisait la gueule ! Eh bien on ne peut pas dire que j'ai fais carton plein sur le coup étant donné que je suis maintenant tout seul à boire comme un idiot alors que cela fait 3 ans que je me suis juré de rester sobre pour le restant de mes jours suite à la débâcle de mon adolescence.
    Je regardais les gens autour, tout le monde avait l'air de bien s'amuser, c'est vrai on le voyait danser, rire, on dirait que tout le monde avait oublié ce qui venait de se passer sous leurs yeux, mais on ne pouvait pas faire taire les petits chuchotements, vous savez les commères qui restent entre-elles dans leur coin à critiquer un peu la moindre action de chaque personne qui avait daigné pointer le bout de son nez au bal ? Eh bien elles avaient apparemment décidé de se lâcher ma pauvre personne qui maintenant n'avait plus vraiment l'humeur de les écouter. je me contentais d'un sourire un peu niais pour leur faire comprendre que je savais très bien que j'étais au centre de leur discussion avant de me tourner à nouveau vers le bar pour y voler une bouteille, je ne pouvais tout de même pas passer pour le parfait salaud sans avoir un peu plus de vodka dans le sang !

    Tandis que j'amenais la bouteille à mes lèvres la lumière m'aveugla si bien que je du reculer de quelques pas, j’apercevais alors Matt et Reagan en dehors de la grande salle, qui se parlaient tous les deux, ils avaient l'air enfin heureux ensemble et c'est tout ce que je leur souhaitait dans le fond... au début j'avais été un peu réticent vis vis de leur relation en sachant qu'il était la raison pour laquelle Reagan était partie, oui à l'époque j'avais besoin d'elle plus que tout autre et elle n'était pas là, non plus là pour moi, me soutenir et m'épauler dans les moments difficiles comme elle l'avait fait ce soir... Cette fille était un véritable ange tombé du ciel et toute personne qu'elle comptait parmi ses amis pouvait s'estimer heureux !
    Tiens cela me rappelait que maintenant qu'elle m'avait si gentiment proposé d'habiter avec elle, je tomberais souvent sur l'autre grand idiot de Damian qui ne manquerait pas de m’énerver du mieux qu'il le pouvait j'en étais sur ! Il passerait surement son temps à venir me montrer que lui aussi était dans la place désormais et qu'il comptait bien y rester ce salaud ! Moi tout ce que je voulais c'est être tranquille, avoir un canapé pour dormir à la limite et ne plus jamais entendre parler de cette soirée qui n'avait apporté que malheur et désarroi...
    Tandis que je pensais que les choses ne pouvaient pas être pires, je me dirigeais vers le buffet pour manger tout ce qui me passait sous la main, je n'étais pas un goinfre habituellement, mais je me disais que boire en étant à jeun serait une grosse erreur de ma part et que je finirais par dire des choses que je regretterais surement le lendemain ! Après un regard en arrière, je compris enfin ce qui se passait, oui oui on était en train de m'appeler à monter sur scène en me foutant un projecteur dans la tronche pour bien m'aveugler afin que je me casse la gueule sur le chemin ! Sympa les mecs quand même, je sais qu'ils peuvent être jaloux de tous avoir perdu devant moi et ma perfection mais quand même, un peu de fair-play les gars ! j'avalais encore un petit four avant de m'essuyer copieusement les mains sur mon pantalon de costume qui était maintenant souillé et j'avançais, un peu titubant mais toujours droit devant pour pouvoir moi aussi monter sur scène ! J'avais encore la pleine possession de mes gestes et actions et tout devenait malgré cela un peu flou et j'avais l'impression d'être transporté au pays des rêves petit à petit...

    Un oeil posé sur la délicieuse Plum qui venait elle aussi de rejoindre un peu à contre coeur le haut des marches de l'estrade, je montais à mon tour pour recevoir ma couronne, oui j'avais été élu roi du bal tiens ! Et Plum était reine c'est pour dire si la situation ne devenait pas complètement ridicule ! Allo ? C'est pour la caméra caché c'est ça ? euuuuh bien sur que non faire chier le monde c'était une truc du destin ça après tout c'est pas comme si je n'avais pas l'habitude depuis le temps, après la mort de mes parents, la demi mort de ma soeur, voila maintenant la mort de ma propre fierté qui m'ouvrait grand les bras ! Allais-je la rejoindre ? Je ne voulais pas paraître naze, vous savez le genre de mec relou qui prend la couronne et fait un petit discours sur les gens qu'il aime et à qui il tient. Ce soir ce serait un peu présomptueux et surtout très court étant donné que tout ce dont j'avais envie c'est d'étriper la moitié des gens présents.
    Je recevais la couronne sur ma tête sans trop rien dire à part un léger sourire sur les lèvres, j'étais tout de même fier d'avoir pu incarner un certains modèle à la fac même si aujourd'hui Plum et Moi représentions plutôt l'exemple du couple à ne surtout pas suivre être élu aux côtés de quelqu'un d'autre à ce rang ! j'écoutais d'une oreille distraite les paroles de l'alpha qui avait décidé de se défouler un peu ce soir d'autant plus qu'elle aussi avait bu nous avions l'air d'un couple de folie là haut sur scène, surplombant le reste des élèves ! Je pris finalement le micro alors que Plum se barrait de la scène on ne sait pourquoi... c'est vrai autant profiter un moment de leur gloire, il se pourrait bien que ce soit la première et la dernière fois qu'ils aient ce privilège.

    Bah... merci à tout le monde pour ce titre, je crois qu'on peut dire que je suis euh... reconnaissant ! Ce n'est pas tous les jours qu'on est couronné quand même, je croyais que ce serait un peu plus élaboré je suis déçu tiens finalement ! Mais bon, on ne se refait pas après tout ! Oh et pour l'image de couple qu'on est sensé représenter avec Plum. Juste pour que vous sachiez, on a été très heureux ensemble, elle aura été certainement la fille la plus importante pour moi mais parfois... ça ne marche pas voila tout ! Et je tiens à m'excuser pour avoir foutu une sale ambiance à un moment ! je m'éloignais du micro pour partir avant d'y revenir. Ah et super les petits fours au fait ! Bonne soirée à tous et vive moi ! je levais les bras au ciel en guise de signe de victoire car après tout, j'avais tout de même gagné cette fichue élection ! je jetais un dernier regard à celle qui ne serait plus bientôt pour moi qu'une étrangère. Je passais à côté d'elle et m'arrêtais un instant. Tu me manqueras tu sais, j'espère qu'on trouvera la force un jour de se pardonner l'un l'autre et de redevenir amis, comme avant... je souriais légèrement car même si j'étais bourré, je pensais chaque mot qui sortait de ma bouche à cet instant. Je regretterais certainement toutes nos soirées DVD à se marrer comme des baleines devant un film déja vu une bonne centaine de fois par le duo que nous formions ! Tout cela était pourtant bien loin...

    Tandis que je reprenais ma route, j'avançais à travers la foule des élèves histoire de me frayer un chemin jusqu'à la porte, je fis un petit signe à Reagan qui était revenue dans la salle pour lui faire comprendre que je l'attendais chez elle, enfin si elle rentrait car la soirée semblait être bien partie pour qu'elle finisse dans les bras de mon meilleur pote ! Sacré Matt... les yeux au ciel je regardais les étoiles, tandis que moi, ma bouteille de vodka et ma solitude, nous en allions vers d'autres aventures.
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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 7 EmptyMar 9 Aoû - 1:50



    Lassitude. C’était le mot qui me revenait sans cesse en tête. Marre, j’en avais marre de me battre, de lutter contre les gens, contre ce qu’ils pensaient. Après tout, qu’est-ce que cela pouvait bien me faire si les gens me voyaient comme un connard puéril et imbu de sa personne ? Au fond, leurs avis ne m’importaient que très peu. S’ils se laissaient aller à ces préjugés sans même prendre la peine de me connaître, alors ils ne méritaient en aucun cas que je prête le moindre égard à ce qu’ils pouvaient bine penser de moi. Seuls les avis de ceux qui étaient important à mes yeux comptaient. Et à vrai dire, je venais de me rendre compte que ces derniers se comptaient sur les doigts d’une main. N’était-ce donc pas un comble ? J’étais considéré comme une des personnes les plus populaires au sein de l’université, j’étais aspirant au poste de capitaine de l’équipe de football, sacrée championne l’an passé, et malgré cela, je me sentais seul, entouré de très peu de personnes que j’appréciais vraiment. Je soupirais, parmi les rares personnes pour lesquelles j’éprouvais une réelle affection, je réussissais à ce que certaines d’entre elles ne me portent pas dans leur cœur. Reagan, probablement la personne que j’aimais le plus sur cette planète, peut-être même plus que moi. Ce soir, j’avais réussi à la décevoir, une fois de plus, en m’en prenant à Drew. Alors oui, j’étais obsédé par cette idée de vengeance, j’en voulais à Drew plus que les Palestiniens en voulaient aux Israéliens, plus que les Chinois en voulaient aux Tibétaines, plus qu’Anakin en voulait à Obi-Wan, mais il fallait que tout cela cesse. Ma vengeance avait déjà eu lieu lorsque je l’avais envoyé à l’hôpital, semi-conscient, après l’avoir cogné encore et encore, épris d’une frénésie qui m’empêchait de m’arrêter. Aujourd’hui, nous étions quittes en quelques sortes, alors je devais me sortir cette idée de la tête, passer à autre chose, surtout si mes actes provoquaient la déception de Reagan. Son avis était plus important que tous les autres, pour la simple et bonne raison qu’elle était en quelques sortes indispensable à mon bonheur. J’avais besoin d’elle, c’était comme ça, je ne pouvais pas l’expliquer. L’année que j’avais passé loin d’elle avait été horrible. J’avais dû faire semblant, faire semblant pendant un an, dire aux gens que j’allais bien, arborer mon plus grand sourire, alors qu’au fond de moi régnait un mal-être profond. Son départ m’avait abattu, j’avais perdu cette boule d’énergie pleine de bonne humeur, cette joie quotidienne avait été remplacé petit à petit par une mélancolie chronique. Je me laissais aller, vivant dans le passé, de mes souvenirs, je refusais de voir que l’avenir s’écrirait sans elle, sans nous. J’avais bien eu quelques relations mais rien de très sérieux, des filles ici et là pour qui au fond je ne ressentais rien. Notre histoire était sûrement finie depuis longtemps à ses yeux, elle me l’avait bien fait comprendre lors de notre dernière entrevue nocturne dans les couloirs de l’université. J’avais ouvert mon cœur, elle en avait profité pour le poignarder. Moi qui n’étais pas du genre à parler de mes sentiments, ce refus m’avait conforté dans mon idée. Se dévoiler était une bien mauvaise idée, ça finit toujours mal, on en souffre, toujours. Continuer à faire le cœur de pierre était ma seule option, peut-être que je passerai pour quelqu’un qui manque cruellement d’humanité, mais au moins, cette carapace me protégerait de nouvelles déceptions, de nouvelles souffrances. Du moins c’était ce dont j’essayais de me persuader. Car même après tout ce temps, je ne pouvais m’empêcher de toujours aimer Reagan, les pulsations de mon cœur ne pouvaient s’empêcher d’accélérer en sa présence. Me cacher, refouler cet amour ? Ne serait-ce pas au fond plus douloureux que de le déclarer, encore et encore, quitte à essuyer de nouveaux refus. Je ne voulais pas vivre une nouvelle fois dans le mensonge, il fallait que j’arrête tout cela, aujourd’hui, je voulais être honnête avec moi-même, pour faire en sorte qu’au moins une personne le soit avec moi. Depuis tout petit, j’avais vécu dans le mensonge, ma vie était un mensonge. Mon père n’était pas celui que je pensais. Ma mère avait eu un passé d’escort girl. J’avais mené une double vie en étant le jeune classique le jour et en dealant la nuit. Et puis j’avais menti en prétextant que tout allait bien, que j’étais heureux. La vie, ça ne pouvait pas être ça, ça ne pouvait pas être une suite de mensonges. Pour être heureux, il fallait que je sois en harmonie avec moi-même, le contraire ne pouvait pas être possible. Comment être heureux en se voilant la face ? Non, définitivement, il fallait que j’arrête de garder tant de choses au fond de moi, je devais dire ce que je pensais dans n’importe quelles circonstances. Cela passait par assumer mes sentiments pour Reagan et faire tout ce qui était en mon pouvoir pour que nous nous remettions ensemble. Elle était venu me voir, me demander des explications, cela signifiait forcément quelque chose. C’était à moi de jouer désormais, on était le soir du bal de promo, la soirée romantique par excellence dans le cœur des américains, c’était le moment où jamais. Ce soir je devais repartir accompagné de la plus belle des filles, de celle qui m’envoutait.

    « Oh non, ne me sors pas tes idéaux sur la confiance et arrête de remettre la mienne en question, venant de toi c'est le comble. […]Pardon, excuse-moi. Si tu veux encore qu'on se remette ensemble, juste essaye d'avoir confiance, du mieux que tu peux. Mais si t'y arrive pas, alors ne dis rien parce que c'est blessant de savoir que tu penses ça. » Elle s’était empressée de s’excuser. Pourquoi ? Cela restait un mystère à mes yeux. Elle qui était venue me parler de Drew, à moitié agressive, changeait à priori de comportement, évoquait même l’idée de se remettre en couple un jour. Bien sûr que je le voulais, bien sûr que j’avais confiance en elle, du moins, j’essayais en contenant ma jalousie du mieux que je le pouvais. Cependant, elle était venue m’attaquer alors que j’étais sur les nerfs, l’occasion avait été trop belle pour que je la rate, car j’avais beau le cacher, le fait qu’elle m’ait repoussé la dernière fois m’était resté en travers de la gorge. Il fallait que j’arrête, la vie ça n’était pas un Disney, il n’y avait pas toujours des happy ending, et j’en avais fait les frais. « Si je t’ai blessé, je m’en excuse, ce n’était pas… volontaire. Ce bal m’a mis les nerfs à vifs, je dis des choses que je ne pense pas forcément. » Faire profil bas, il fallait bien faire des concessions, sinon je pouvais d’ores et déjà lui dire au revoir. « Je te fais confiance, du mieux que je le peux. Le passé m’a montré que douter de toi n’apportait rien de bon. » Toujours sous le choc de ce que je lui avais montré, elle s’approchait désormais de moi, tenant ma chemise, examinant ma blessure. « Pourquoi tu ne m'as pas appelé ? Si tu étais vraiment blessé, je devais le savoir. […] Ma soeur est ici, si tu lui avais demandé, elle m'aurait transmis le message. » Je la fixais. Je ne l’avais pas prévenu, c’est vrai, mais nous n’avons eu aucun contact pendant sa tournée, j’étais censé faire quoi ? L’appeler, lui dire que j’avais frôlé la mort, et ce, comme si de rien n’était. Non, c’était impossible, je ne l’avais pas appelé parce que j’avais peur de ma réaction au son de sa voix, j’avais peur de ce que je pouvais encore éprouver pour une personne qui se situait à des milliers de kilomètres. Je prenais désormais sa main dans la mienne, pour la forcer à me regarder dans les yeux, tout en retrouvant un contact avec elle. « Désolé, je ne voulais pas te déranger en plein concert. » lançais-je un peu ironiquement. Elle savait très bien pourquoi je ne l’avais pas appelé, nous devions garder nos distances, histoire de contrôler la puissance de nos sentiments. « Pour ce qui est de ta sœur, elle a dû – comme la totalité des étudiants de Berkeley – être au courant que j’avais pris une balle. Un blessé par balle dans l’université, ça n’arrive pas tous les jours. Après, à toi de voir avec elle pourquoi elle n’a pas jugé bon de te mettre au courant. » Sur ce coup, je remerciais Tinsley de ne pas avoir prévenu Reagan. Qui sait de quoi elle aurait été capable. Cela aurait probablement modifié tous ces plans de tournée, au moins sa motivation en tout cas. Et je ne voulais pas de ça, la musique était ce qui la rendait heureuse, lui briser sa tournée serait revenu à lui briser son rêve. Elle reboutonna ma chemise jusqu’au dernier bouton, ne voulant probablement pas continuer de voir cette cicatrice qui lui faisait tort et me laissa remettre mon pantalon. Elle n’était visiblement pas encore prête pour ça. Je souriais, après tout, je préférais qu’elle me l’enlève plutôt quelle me l’attache, alors ce n’était pas vraiment un problème. Tout ce qui se passa ensuite arriva assez rapidement, après m’avoir renvoyé mon compliment, elle me prit par le bras et me dit de danser avec elle. Ah, la danse, un domaine dans lequel je n’excellais pas vraiment. A vrai dire, j’étais plutôt piètre danseur. Mais ce soir, je n’allais pas faire le difficile, c’était Reagan et pour elle, je pouvais bien faire l’effort de danser. Je ne promettais pas de bien danser, mais j’allais faire de mon mieux, pour profiter de cet instant, de sa présence qui m’avait tant manqué. Il n’y avait que nous deux, dans les bras l’un de l’autre, je savourais, tout simplement. « Je pensais que tu dirais non, alors je ne t'ai pas demandé si tu en avais envie. » Je souriais, décidemment, elle ne me connaissait que trop bien. Je la serrais dans mes bras un peu plus fort, m’approchant de son oreille pour murmurer quelques paroles. « Jamais je ne refuserai une proposition venant de toi, Reagan Sasha Jude Maëlle Lennon-Barckley. » Elle se desserrait un peu de mon étreinte pour me regarder dans les yeux, me parler de Drew et de la noblesse de mon action. Seulement ce soir, c’était notre soir, à nous deux. Et je n’avais l’intention de laisser personne s’immiscer entre nous, surtout pas Drew. J’ignorai donc légèrement ses dernières paroles, posai une main sous son menton pour l’attirer vers moi, et l’embrasser. C’était comme un feu d’artifice, tellement d’émotions parcouraient mon corps qu’il m’était tout simplement impossible de décrire ce que je pouvais ressentir, c’était bien trop grand, bien trop fort pour que l’on puisse qualifier ce moment par de simples mots, de simples lettres qui se suivaient une à une pour exprimer quelque chose. Non, c’était bien au-delà de tout ça. ‘Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie...’ Silence absolu, mon ouïe avait fait abstraction de tout le bruit qu’il pouvait bien y avoir à l’intérieur pour se focaliser sur les battements de nos cœurs, à l’unisson. Je décrochai ma bouche de la sienne, contemplant la beauté qui me faisait face. « Dis-moi, je t’en prie, dis-moi que cette fois, ce que je ressens est réciproque. » Une main sur sa taille, l’autre caressant sa joue, j’attendais, j’attendais cette réponse qui m’avait fui pendant plus d’un an, c’était ce soir, ou jamais.
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: PROM BAL 2011 PROM BAL 2011 - Page 7 EmptyDim 21 Aoû - 4:44

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To love is to receive a glimpse of heaven
Then I did the simplest thing in the world. I leaned down... and kissed him. And the world cracked open. . Ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun, ils étaient fou l'un de l'autre... the notebook;; allie & noah ♥
kate voegele;; wish you were here .♥.
▬ well i was true, as the sky is blue ;;
Si proche, mais pourtant bien loin de la cohue du bal, se jouait la véritable chute de ma propre histoire. Tous avait eu leur petit quart d'heure de gloire, à l'image de Drew et de sa chanson improvisée, Ethan accompagné de son esclandre survolté, autres demandes en mariage et déclaration d'amour clichées. Pourtant je restais la timide petite blonde au visage d'ange sur le côté, attendant patiemment que la soirée ne se termine sans encombre. Un comble lorsque l'ont savait que mon plus grand drame, mais aussi ma plus grande réussite se pavanait au bras d'une oméga insolente et bien trop jeune pour lui, jouait le farceur vengeresque et énervés. J'avais joué la sage toute la soirée, cherchait l'ignorance sur un terrain où jalouse maladive que j'étais, je ne pouvais m'amuser avec les faux semblants. Je l'aimais tellement au point de penser que tous ses faits et gestes étaient calculés pour m'énerver ou pour me mettre en colère et lorsqu'amour devient synonyme de paranoïa, cela signifie qu'il est grand temps de passer aux choses sérieuses. Je m'étais largement voilé la face à notre dernier intermède et me rendait bien compte que nous ne serions jamais placé dans la catégorie hypocrite et utopique des '' Ex en bons termes ''. Plus d'un an auparavant maintenant, il m'avait rendu la vie impossible avec sa jalousie et je le lui avais bien rendu, ce qui pouvait paraître une véritable horreur pour d'autre couple était à l'époque notre façon de nous prouver mutuellement que nous nous aimions. Dans mon irréfutable sadisme, je m'étais rendu compte que c'était bien-là tout ce qui faisait notre attrait, les réconciliations. Et maintenant, 01:30 du matin, 30 juin 2011, bal de promotion de la même année, que je venais quémander la réconciliation de ma vie. Après la dispute la plus horrible qui puisse exister, la séparation la plus abominable et énormément de temps à me broder une fausse histoire que finalement je jetais aux oubliettes en même temps que je me présentais devant lui, il était grand temps pour moi d'arrêter de vivre avec un pied dans le passé et l'autre dans le présent, sans lui je n'avais aucun futur si ce n'est professionnel, si tant est que je n'accepte de me projeter dans l'avenir sans lui. Je lui avais demandé lors de notre dernière conversation d'imaginer sa vie dans 10 ans, seulement je n'arrivais pas moi-même à me l'imaginer tellement la mienne pouvait être aléatoire. Le succès pouvait durer durant des années ou bien s'arrêter du jour au lendemain, j'en était parfaitement consciente. De fait, je découvrais à l'instant qu'il pouvait bien être le paramètre le plus stable et le plus sur de ma petite existence.

« Si je t’ai blessé, je m’en excuse, ce n’était pas… volontaire. Ce bal m’a mis les nerfs à vifs, je dis des choses que je ne pense pas forcément. [...] Je te fais confiance, du mieux que je le peux. Le passé m’a montré que douter de toi n’apportait rien de bon. » A croire que nous passion notre temps à nous excuser ces temps-ci, je n'avais que ce mot à la bouche lorsque cela le concernait et j'avais l'impression que j'allais devoir m'excuser toute ma vie pour l'année que je lui avais fait perdre. Cependant de ma part, toute les excuses étaient toujours pensée, je ne me forçais pas à m'excuser car en toute circonstance, j'avais toujours des excuses à lui formuler, ça en devenait presque navrant. Cependant, même si ses paroles eurent le dons de me réconforter, je n'en oubliais pas de rester lucide. « Je te parle d'une généralité, pas forcément de maintenant, mais ça n'est pas grave, tu sais bien.» Tu sais bien, j'essaye de m'améliorer niveau rancune pour parfaire ma facette adorable. Je savais qu'il ne me faisait pas confiance, il ne pouvait le nier au vu de notre séparation après tout, c'était le cas type. Seulement je voulais bien admettre qu'il essayait de tout ce qu'il pouvait, après tout j'étais dans son même cas, jalouse à l'extrême, bien souvent j'avais été tellement aveuglé par le feu de l'action qu'il m'avait été impossible de faire la part des choses avant de réagir. Alors bien sûr qu'il pensait ce qu'il avait dit, à sa place j'en aurais fait de même après tout, qui étais-je pour l'en blâmer. Je restais cependant perplexe sur la question de la confiance, bien au courant que nous pouvions aller tous deux très loin par simple jalousie, mais du moment qu'il essayait, je m'en contenterais.

J'en avais vu des cicatrices dans ma vie, mais alors celle-là était bien partie pour être celle qui me hanterait pendant un bout de temps. Celui que je pensais être un gentil garçon persécuté par notre jeunesse actuelle se révélait en fait être pire que le plus grand crétin mondial. Pire que l'insouciance de la jeunesse, la folie. Aimer a vouloir tuer, je savais que Drew avait perdu les pédales un jour, seulement vaguement, sans détails. Naïve je m'imaginais qu'il était allé pleurer sous la fenêtre de son ex petite amie en pleine nuit, sous la pluie à lui compter du shakespeare, du bieber ou que sais-je, quelque chose de bien niaiseux. Non son délire à lui c'était de tirer sur les gens. Et pas sur n'importe qui, sur mon mien. Je perdais pied à l'idée de savoir qu'il aurait pû être entre les morts maintenant, tout ça pour un coup de folie et que j'aurais été privée de celui qui faisait de mes jours un éternel disney. Egoïste ? Si peu. Il n'y avait rien de pire que l'idée de le perdre définitivement et c'est dans l'instant que je me rendis compte qu'en réalité, ma vie sans lui n'avait et n'aurait eu aucune saveur. Nous étions juste l'équivalant d'un claquement de doigt, l'image d'éphémère créature torturé par le temps, nos vies ne valaient rien si ce n'est très peu. Décidément j'aimais philosopher avec moi-même sur la vie lorsqu'il était temps de parler pour avancer, heureusement, sa voix ironique me ramena d'un pincment dans la réalité. « Désolé, je ne voulais pas te déranger en plein concert. » Mes yeux firent un tour vers les étoiles, je croisais les bras sur ma poitrine. Ca n'était pas assez, pas assez suffisant, ce genre d'excuses était bon pour blaguer, ce qu'il cherchait à faire grâce à l'ironie, seulement je lui adressais un air impassible, j'étais loin d'avoir envie de rire, mes prunelles le fixèrent avec sérieux. J'aurais dû le savoir, je n'en démordrais pas, jamais. Hé bien navrée de te l'apprendre mais cette excuse est loin d'être suffisante à mes yeux. On en reparlera sois en sûr » annonçais-je impartiale, je voulais savoir ce qu'il s'était passé sans qu'il n'omette de détails, pas ce soir, mais je le saurais coûte que coûte. Au moins dans ce genre de conversation je pourrais placer que Drew s'était depuis découvert des talents de compositeur et qu'il travaillait pour moi, par la présente, je serais amenée à le voir... tous les jours. Au jeu du hasard et de la terre ridiculement petite, j'étais une championne hors catégorie. Quant à ma soeur, je lui arracherais les yeux en temps voulu, be warned tinsley barckley, la revanche d'une blonde ne saurait tarder.

Inversement de rôle, je le conviais à danser. Nous jouions déjà dans le cliché grâce au bal alors continuer sur cette note en dansant le traditionnel slow. J'avais envie de danser avec lui, seulement avec lui. J'étais plutôt connue pour mes talents en matière de chant, mais dans la vie il fallait savoir être polyvalent parait-il. Je me serrais dans ses bras, valsait doucement de droite à gauche, lentement, tellement qu'inconsciemment je me berçais dans ses bras. « Jamais je ne refuserai une proposition venant de toi, Reagan Sasha Jude Maëlle Lennon-Barckley. » Tous mes prénoms, j'étais gâtée ce soir, une danse sans broncher et tous mes prénoms d'un seul coup. Je remerciais ma mère adoptive de m'avoir affublée d'un millier de nom dont je ne savais que la destination, pas la provenance. Et le meilleur était que je connaissais aussi les siens sur le bout des doigts, à part s'il avait changé cela aussi entre temps, en plus du Crawford.Mais enfn, Crawford c'était dans la même lignée que Smith ici de toute façon, on en croisait à tous les coins de rue, aucun rapport avec Cindy. Je lui adressais un sourire amusé. « C'est bon à savoir et ce seras ressorti, à l'occasion » Autrement dit, t'as pas finis de danser mon chou. Je lui adressais un sourire enfantin, je divaguais complètement, ballottée dans l'étreinte de ses bras, je me laissais guider par un danseur qui finalement se découvrait, pas mal Warrens. Mes bras croisés autour de ses épaules, je le félicitais d'être un valeureux survivant et c'est avec un sourire que j'accueillis sa réponse à mes compliments avec enchantement. Sa bouche venant à la rencontre de la mienne, chaque chose à sa place, le temps s'estompait au creux la nuit pour nous laisser ce cours instant de bonheur retrouvé se perdre dans quelques secondes d'éternités.
"And when her lips met mine, I knew that I could live to be a hundred and visit every country in the world, but nothing would ever compare to that single moment when I first kissed the girl of my dreams and knew that my love would last forever."
Nicholas SparksDear John
C'était bien au delà de tout ce que j'avais espéré, les réconciliations valaient toujours les disputes et une fois encore même la plus douloureuse des disputes arrivaient à apporter la plus belle des réconciliations imaginable. Je regrettais notre année perdue certes, seulement ce moment valait mille fois tous les mots durs et les insultes que nous nous étions envoyés, la séparation, la souffrance et la peine. L’étau de mes bras autour de ses épaules se comprima un peu plus sous l'effet du baiser, je me dressais sur la pointe des pieds. Certains partaient perdants de cette soirée cependant moi je repartais avec le plus beau cadeau qu'on puisse imaginer m'offrir et lorsque baiser s'acheva, c'est tout naturellement que je lui adressa mon plus beau et mon plus grand sourire. « Dis-moi, je t’en prie, dis-moi que cette fois, ce que je ressens est réciproque. » La question à deux milles. Mon coeur piqua un sprint et de peur de répondre à côté de la plaque ou de bafouiller, que sais-je, je le contemplais un instant avec incertitude, suspense, alors qu'au fond je connaissais déjà ma réponse. De ses épaules, ma main droite attéris dans ses cheveux et glissa le long de sa pommette, mes doigts caressait sa joue et d'un air incertain, mes traits passèrent à un sourire franc et radieux. « Si tu laisses tomber ton air torturé et que tu promets que ça ne se reproduira plus jamais, alors oui, c'est réciproque. » Aux oubliettes l'air torturé, bonjour nouveau départ. « Souris, le bonheur te va mieux. » ajoutais-je d'un ton amusé, avant de me raccrocher à lui, le visage enfoui une nouvelle fois dans le creux de son cou, a ce rythme-là j'étais partie pour m'endormir dans ses bras, mais je n'en faisais rien, après une telle soirée la dernière chose que j'avais envie de faire, c'était bien dormir.



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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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