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| | Du changement pour tout le monde |  |
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| Auteur | Message |
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Invité Invité
 | | Sujet: Du changement pour tout le monde Mar 22 Mar - 21:43 | |
|   Assit à une chaise, Samuel fixait la porte de la salle des professeurs. Il était à l’intérieur et il attendait un professeur en particulier : Edward O’Malley. Une semaine ! Ca faisait une semaine que monsieur lui avait prit sa moto sans se justifier. Samuel était arrivé en moto un matin, il avait à peine retiré son casque, qu’il avait vu Edward débouler pour lui prendre le tout et partir à toute vitesse. Samuel n’avait eu aucune explication et surtout il n’avait pas revu sa moto tout de suite. Il avait dû attendre deux jours, mais toujours sans explications. A part un sourire fixé sur ses lèvres, mais aucune parole pour expliquer ses actes. Sam n’avait pas voulu savoir ce qui s’était passé finalement et il avait laissé couler. Il avait essayé de trouver Maria. Peut-être que elle pourrait lui donner la raison qui avait poussé Edward à faire ça. Seulement, il n’avait pas trouvé la jeune femme et depuis leur dernière entrevue, il ne se voyait pas débarquer chez elle. D’accord, elle l’avait reprit, mais ça n’avait pas été sans condition. Il s’était tenu à carreau ce jour là et depuis il essayait de rester bien aux yeux de la direction et surtout à ceux de Maria. Mais il savait aussi qu’il avait changé, il l’avait décidé. Il ne voulait plus être prit pour l’abruti de service que l’on peut utiliser un temps et qu’ensuite on peut jeter. Il en avait finit avec ça. Il l’avait vécu avec la mère de Lucie et là ça avait recommencé avec Caroll. Donc il en avait marre et il voulait passer à autre chose. Pour aujourd’hui, cette autre chose était de voir Edward passer cette fichue porte. Mais non. Des enseignants arrivèrent, mais pas d’Edward.
Soupirant, Samuel partit donner ses cours jusqu’à midi. A la pause, il essaya d’aller voir Maria, mais toujours personne à son bureau et sa secrétaire n’était pas là. Une fois la pause déjeuné terminé, il partit donner à nouveau ses cours avant de finir à 17h. Passant par la salle des enseignants, il ne vit pas Edward, mais Alcide a qui il demanda s’il n’avait pas vu l’irlandais. Apparemment pas. Bon apparemment, il devrait faire une croix sur les explications. Au même moment que cette pensée lui traversait l’esprit, il croisa la secrétaire de Maria, qui lui expliqua qu’elle ne serait pas de retour avant plusieurs semaines. Elle ne voulait pas lui dire le pourquoi. Sam avait beau insister, la secrétaire en resta à sa phrase et elle reprit son chemin avant de lui dire que Maria était à l’hôpital. Ouvrant de grands yeux, il ne laissa même pas la secrétaire finir de parler, qu’il était déjà partit. C’était donc pour ça qu’Edward avait prit sa moto si rapidement. Il avait dû aller voir Maria, de toute urgence à l’hôpital. Evidemment, si Samuel avait écouté la secrétaire parler jusqu’au bout, il aurait sû qu’elle était là-bas pour son accouchement. Une fois à l’hôpital, il se retrouva bête. Dans quel service était Maria ? Seulement une autre question lui vint à l’esprit ? Serait-elle vraiment contente de le voir ? Ca il n’en était pas certain. Cependant, il alla vers le bureau des entrées et demanda si on pouvait lui dire où se trouvait Maria O’Berkeley, seulement la secrétaire lui expliqua que la jeune femme n’était plus hospitalisée, mais qu’elle devait se trouver en maternité. Fronçant les sourcils, Sam fut surprit par deux choses. La première qu’on lui dise que Maria n’était plus hospitalisée et le fait qu’il ait oublié qu’elle avait été enceinte. Demandant donc son chemin, il alla jusqu’en maternité. Une fois là-bas, il ne vit pas Maria tout de suite. Avançant vers la vitre par là où on pouvait voire les nourrissons, Samuel vit alors Maria qui était aux côtés de son bébé. Enfin, elle pouvait le regarder et il était en couveuse. En couveuse ? Sam essaya alors de se rappeler des cours de médecine et il comprit qu’elle avait dû accoucher avant terme. Restant face à la vitre, il vit finalement la jeune femme qui le regardait. Esquissant un sourire, il ne savait pas vraiment s’il était le bienvenue, mais bon, au moins il était là. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Du changement pour tout le monde Jeu 24 Mar - 21:34 | |
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Maria O'Berkeley
& Samuel Salaun
  Voilà une semaine maintenant que Maria avait donné naissance à un fabuleux certain Aaron. Il était absolument magnifique, faisait craqué toutes les infirmières qui s'occupaient de lui, ce qui avait fait sourire son père qui alors n'avait pu s'empêcher de se vanter en disant qu'il avait déjà tous les atouts de son père, dont la séduction. Cela fit rire Maria, évidemment, qui assena à ce moment-là un coup d'épaule à son compagnon, comme pour le faire redescendre sur Terre rapidement. Et cela eut l'effet escompté. Il était cependant on ne peut plus vrai qu'Aaron était un enfant absolument magnifique, son regard avait totalement subjugué sa mère qui dorénavant n'avait plus d'yeux que pour lui. Enfin non, évidemment elle s'occupait de tout le petit monde autour, mais il était vrai qu'Aaron tenait une place très importante dans son emploi du temps dorénavant. Et pour cause, le bébé était encore sous soins permanents puisqu'il se trouvait toujours et pour une durée encore indéterminée – au grand damne de sa mère d'ailleurs – sous couveuse car son développement n'était clairement pas terminé. Et oui, c'était aussi ça, le fait de vouloir naître trop tôt après tout, il fallait en accepter et en subir les conséquences qui en découlaient.
Aujourd'hui, Maria s'était levée tôt. Elle avait quitté l'hôpital trois jours avant, et avait tenté de reprendre un rythme de vie plutôt calme, étant clairement interdite de reprise professionnelle quelle qu'elle puisse être. Même son ordinateur devait resté éteint, dans le bureau et ne pas y bouger. Ça la déprimait un peu, mais elle savait que c'était pour le bien de tous, et d'elle en premier d'ailleurs.
« Coucou mon cœur. »
Oui, elle avait bien consciente qu'il ne risquait pas de lui répondre, mais qu'importe ? Si c'était ça qui devait arrêter une mère maintenant... Passant sa main dans l'ouverture prévue à cet effet dans la couveuse, elle caressa avec tant de délicatesse le ventre de son bébé qu'on aurait pu croire qu'elle touchait, ou plutôt effleurait la chose la plus précieuse et la plus fragile au monde. Il y avait certainement un peu de cela dans l'affaire, c'est vrai. Tournant sans tellement savoir pourquoi la tête, la brunette croisa le regard de quelqu'un qu'elle ne s'était clairement pas attendu à voir ici. Samuel. Intriguée, elle lui fit signe de venir puis reposa son regard sur Aaron qui lui fit alors oublier tous ses questionnements nouveaux. Entendant simplement des pas approcher, elle chuchota :
« Il est beau, n'est-ce pas ? »
Non, il était magnifique. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Du changement pour tout le monde Jeu 24 Mar - 22:06 | |
| Il n’était sans doute pas le bienvenue après tout ce qu’il avait fait à Edward, mais Sam s’était inquiété pour Maria. Il ne la connaissait pas vraiment, mais ils avaient toujours eu des discussions sérieuses et intéressantes. Elle était une amie pour lui, même s’il ne s’attendait pas à ce qu’elle l’apprécie en retour. Fixant le tableau de la mère et du fils, il se mit à sourire. Ca lui rappelait les fois où il était lui-même devenu père. Etrangement une fois que l’on est père, on devient un autre. Pour les femmes, ça doit être la même chose sans doute. Mais pour lui, ça l’avait changé. Il était un peu gamin sur les bords et il avait prit plus d’assurance, il était devenu plus sérieux et plus adulte. Avec Antoine, il avait été aux anges. Son premier enfant. Un fils en plus ! C’était quelque chose de nouveau et de tellement exceptionnel, qu’il avait parfois du mal à se séparer de lui. Oui, dans cette histoire, c’était lui le papa poule. Le parent le plus protecteur, c’était Samuel. Quand il avait eu Lucie, c’était une fille et finalement c’était pareil. Il était père à nouveau et il avait un enfant. Un deuxième enfant. Evidemment les caractères étaient différents et déjà quand ils étaient bébés, Sam l’avait vu. Il n’avait pas vu grand-chose, mais il savait que ces deux là auraient des comportements différents. Etre parent, c’est quelque chose de particulier. C’est une nouvelle expérience, qui nous change pour de bon. Mais c’est également enrichissant et épanouissant. Evidemment, les premiers mois, on ne ressemble plus à rien. C’est la période où le bébé ne fait pas ses nuits. Alors, imaginez Sam, quand Antoine a fait ses nuits au bout de trois mois et que Lucie ne l’a pas fait avant cinq mois. Il avait l’impression de ressembler à un zombie. Reposant son attention sur ce qu’il voyait, il vit Maria lui faire signe de la rejoindre. Hésitant un peu, il finit par demander l’autorisation à une infirmière, qui accepta. Avançant donc doucement, vers la mère et l’enfant, Sam se mit à sourire. Il regarda alors le bébé.
T’as entendu ta mère ? Je suis beau.
Il croisa le regard de la jeune femme et il se mit à sourire de plus belle.
Il est magnifique. C’est votre fils, il sera forcément magnifique.
Gardant son sourire, Samuel continua de fixer la jeune femme.
Vous allez bien vous ?
Il s’était inquiété pour elle et donc il voulait savoir si ça allait. Ses enfants n’étaient pas nés prématurément, mais il savait que les femmes pouvaient avoir du mal à s’en remettre parfois. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Du changement pour tout le monde Dim 27 Mar - 12:18 | |
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Maria O'Berkeley
& Samuel Salaun
Entendant la réplique du professeur de philosophie, la brunette ne put s'empêcher de sourire. Qu'il pouvait être idiot lorsqu'il s'y mettait, bien qu'il n'ait pas tout à fait tort dans le sens où il était plutôt évident que Maria ne pouvait pas dire de lui qu'il n'était pas beau. Mon dieu non, elle ne dirait jamais une chose pareille, ou bien ce serait mentir. Évidemment, elle n'avait jamais eu aucune pensée que l'on pourrait considérer de déplacée envers Samuel, ce n'était pas son genre de faire cela, alors qu'elle avait déjà un compagnon qu'elle allait bientôt épouser et avec qui – en prime – elle avait deux enfants. Et puis quoi encore..
« Toujours en proie à l'humilité à ce que je vois.. »
Répondit-elle simplement en croisant son regard, amusée comme tout il semblait l'être présentement. L'écoutant par la suite lui dire qu'Aaron était magnifique et qu'il aurait été difficile que ce ne soit pas le cas au vu de la mère, cela fit rougir quelque peu Maria, non pas surprise mais flattée du compliment de l'homme. Certes, Maria avait conscience de ne pas être la plus moche, mais jamais elle ne s'était considérée comme une femme extrêmement belle qui devait le montrer à tous. Pourtant Edward lui avait dit à de nombreuses reprises qu'elle était une femme terriblement belle et charmante, mais rien à faire, elle refusait de l'admettre. Question d'humilité certainement.
« Depuis qu'il est bien là, ça va. »
Avoua t-elle à l'homme qui venait alors de lui demander comment elle allait. En effet, depuis la naissance d'Aaron, Maria se sentait soulagée, comme si un poids s'était finalement ôté de ses épaules après tant de mois. Son arrivée avait été tellement espérée, crainte également...maintenant qu'il était véritablement là, la maman tout comme le papa d'ailleurs se sentait beaucoup mieux.
« Je ne m'attendais pas à vous voir ici... »
Sa manière à elle de lui demander ce qu'il faisait à l'hôpital présentement, espérant sur l'instant que rien de grave n'était arrivé à l'un de ses proches ou même à lui. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Du changement pour tout le monde Dim 27 Mar - 16:14 | |
| Toujours.
Gardant son sourire en regardant la jeune femme, il devait avouer que ça lui faisait plutôt plaisir que le prenne bien. Il ne voulait pas être désagréable, donc le fait qu’elle le prenne avec lui sourire, lui allait parfaitement bien. Expliquant ensuite à la jeune femme que oui son fils était magnifique, il regarda le nouveau né. C’était dommage qu’il soit en couveuse. Maria avait sans aucun doute envie de l’avoir souvent dans ses bras et Sam comprenait parfaitement ça. Il avait été pareil quand il avait été père. Il ne pouvait pas s’empêcher d’être proche de ses enfants. C’était encore le cas aujourd’hui, mais évidemment ça n’était plus pour les prendre dans ses bras, même s’il devait avouer que parfois ça lui manquait. Mais comme disait parfois Lucie « C’est la honte ! », donc il ne prenait pas ses enfants dans ses bras. Demandant ensuite à la jeune femme si elle allait bien, il l’écouta répondre et hocha simplement la tête. Fixant le bébé, Sam devait avouer qu’il était tombé dans une très belle famille. Des parents aimant, qui ne demandait qu’à le voir arriver et des frères et sœurs, qui étaient sans aucun doute heureux de le voir. Il savait à quel point Ambre voulait devenir la grande sœur, mais il ne savait pas si c’était encore le cas. Il n’avait pas eu de nouvelles de la demoiselle depuis plusieurs mois et ça le rendait parfois triste. Il avait toujours pû avoir de ses nouvelles avant, mais maintenant, elle avait sa famille et ils ne passaient plus autant de temps ensemble. Il ne voulait pas non plus s’imposer, surtout après les problèmes qu’il y avait eu avec Maria et Edward. C’est pour ça qu’il restait loin d’Ambre, mais elle ne devait pas être mal, sinon elle lui aurait donné des nouvelles. Quelque part, il était jaloux, mais il n’était pas son père, il ne pouvait pas s’imposer. Entendant alors la question de Maria, il la regarda.
Il y a quelques temps de ça, Edward m’a prit ma moto sans explications et je pensais pouvoir le voir pour comprendre, mais je n’ai jamais réussis à le croiser et vous non plus. Alors quand votre secrétaire m’a dit que vous étiez à l’hôpital, je me suis inquiété et je suis venue, jusqu’à ce qu’on me dise que votre fils était né.
C’est vrai qu’il avait oublié que la jeune femme avait été enceinte. Ca lui était complètement sortit de la tête et pourtant, ça se voyait quand elle avait été enceinte. Continuant de fixer la jeune femme, il esquissa un faible sourire, ne sachant pas trop comment se comporter avec elle.
Félicitations à vous en tout cas.
Il se sentit tout d’un coup mal à l’aise. Il n’avait pas du tout préparé quelque chose à dire, donc il se sentait de trop. Quand une mère est avec son enfant, c’est tout ce qui compte pour ces deux là et n’étant pas le père, il se sentait véritablement de trop.
Maintenant que je sais que tout va bien, je vais vous laisser.
Regardant une dernière fois le bébé, il sourit à Maria et sortit de la pièce. Oui, il n’était décidemment pas à sa place. Depuis toute cette histoire avec Ambre, puis avec les problèmes qu’il avait eu au sein de Berkeley, puis avec Edward, il n’était vraiment pas à sa place. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Du changement pour tout le monde Mar 29 Mar - 18:21 | |
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Maria O'Berkeley
& Samuel Salaun
Écoutant Samuel lui expliquer le pourquoi de sa visite ici, Maria ne put s'empêcher de sourire imaginant parfaitement la scène où Edward piquerait littéralement les clefs de moto au professeur de Philosophie français et où ce dernier n'y comprendrait absolument rien. Le pauvre. Edward aurait tout de même pu lui signifier la raison de ce besoin si pressant sur le moment, un simple mot comme « accouchement » aurait largement suffit. Enfin bref, ce qui était fait, était fait et plus personne – et heureusement – ne pourrait revenir en arrière. Maria ne voulait surtout pas le faire en tous les cas. Elle avait déjà bien assez souffert en donnant la vie à vrai dire.
« Merci. »
Répondit-elle simplement et quelque peu gênée de savoir qu'Edward avait agi aussi abruptement sur le moment. Enfin, lorsqu'on apprend que sa femme va accoucher, il n'y a certainement de bon comportement à avoir. Maria ne pouvait que le concevoir. Le tout étant qu'Aaron était bel et bien dorénavant et c'était ce qui plaisait le plus à la nouvelle maman. Elle qui voulait une famille, voilà qu'elle l'avait finalement après bien des tourments. Comme quoi, tout sacrifice personnel finit par payer.
C'est alors que Samuel partit précipitamment expliquant seulement et bêtement qu'il les laissait maintenant qu'il savait que tout allait bien. Non mais...il n'allait tout de même pas partir de cette manière ? Si ? Ah bien si, ou tout du moins, c'est ce qu'il fallait croire. Oh non, Maria ne le laisserait certainement pas filer de cette manière, alors là, jamais, parole d'O'Berkeley.
« Mon cœur, je reviens très vite. »
Souriant à Aaron qui ne répondit évidemment pas mais qui gazouilla tout de même – ce qui fit sourire Maria – cette dernière fila comme une flèche – mais sans courir – pour rattraper Samuel qui était déjà assez loin. Non mais ces hommes et leurs grandes jambes décidément, on ne peut rien contre eux, c'est affreux.
« Samuel ! Attendez ! »
L'aborda t-elle alors qu'elle le voyait qui s'engouffrait dans un des ascenseurs de l'étage. Juste avant que les portes ne se referment, la brunette se glissa dans la boite en métal pour être sûre de pouvoir discuter ne serait-ce qu'une minute avec Samuel.
« Je ne vous connaissais pas fuyard comme ça. »
Lui souriant, la brunette montra de cette manière à l'homme que ses mots n'étaient pas faits pour le blesser mais plutôt pour le faire réagir. En plus, Maria n'aimait pas les gens qui fuyaient de la sorte, elle trouvait ça...trop facile, elle-même adoptant trop souvent cette tactique. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Du changement pour tout le monde Dim 3 Avr - 20:21 | |
| Peut-être que venir à l’hôpital pour voir Maria n’était pas une bonne idée. Déjà Samuel pourrait tomber sur Edward et ça risquait de mal finir. Il ne voulait pas retomber sur l’homme, après ce qui s’était passé la dernière fois. Evidemment, ils devraient avoir une conversation sérieuse, mais pour le moment Sam ne se sentait pas particulièrement prêt. Finalement, il avait pû voir la jeune femme et ainsi lui dire toute la vérité sur son arrivée ici. Le fait qu’il avait voulu voir Edward et que finalement il comprenait mieux le comportement qu’il avait eu. Parlant donc un peu avec la jeune femme, surtout pour savoir si elle allait bien, Samuel finit par se sentir de trop dans la pièce. Il n’était pas le compagnon de la jeune femme, ni le père du bébé, il n’avait donc rien à faire là. Parlant une dernière fois, il sortit de la pièce. Il ne voulait pas rester là, pas après tout ce qui s’était passé depuis plusieurs mois. Dans le couloir, il marcha rapidement, avant d’appeler un ascenseur. Il y entra et entendit la jeune femme l’appeler. Appuyant sur le bouton pour que les portes se referment, il fit celui qui n’avait pas entendu, mais il vit aussi Maria venir vers lui.
Allez, fermes-toi.
Il disait cela entre ses dents, ne voulant pas être entendu, mais surtout parce qu’il ne parviendrait pas à se sentir à l’aise. Seulement elle parvint à le rejoindre et il baissa automatiquement la tête. Il avait l’impression d’être un gamin qui venait d’être prit en faute, la main dans le sachet de bonbons, alors qu’il n’avait pas le droit.
Je ne fuis pas.
Mettant ses mains dans ses poches, il releva la tête, mais il fixa les numéros des étages qui défilaient. Il n’arriverait pas à regarder la jeune femme dans les yeux. Etrangement cet ascenseur était le plus lent qu’il n’ait jamais prit. Mais de sentir le regard de la jeune femme sur lui, le mit encore plus mal à l’aise et il finit par la regarder.
Quoi ?
Il avait eu un ton plus dur qu’il ne l’avait imaginé et il soupira.
Allez-y, criez moi dessus, je le mérite.
Il la laisserait lui dire qu’il avait été inconscient d’avoir frappé sur Edward, de lui avoir apporté des problèmes, d’avoir détruit l’amitié entre Edward et Alcide, qu’il avait été un imbécile de penser qu’une étudiante pourrait le rendre heureux, qu’il avait été stupide de penser qu’il pourrait garder son poste en étant une liaison avec une étudiante, qu’il avait eu faux sur beaucoup de point et même sur toute la ligne. Oui, il écouterait et il ne dirait rien du tout. Il ne ferait qu’encaisser ce qu’elle aurait à lui dire. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Du changement pour tout le monde Lun 4 Avr - 21:43 | |
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Maria O'Berkeley
& Samuel Salaun
« Je ne vois pas pourquoi je vous crierais dessus comme vous dîtes. Je n'ai absolument aucune raison pour faire une chose pareille Samuel. Désolée de vous décevoir. Cependant, je vous sens en colère présentement et je vous avouerai que j'aimerais bien savoir si j'en suis la cause... »
Après tout, il n'avait pas non plus de réelles raisons pour se mettre en colère présentement, à moins bien-sûr que Maria ne lui ait fait quoique ce soit et qu'elle ne s'en soit même pas rendue compte au final. Oui, peut-être était-ce quelque chose comme cela, mais alors que Samuel lui explique le pourquoi du comment car n'étant pas – encore – divinatrice, la brunette ne voyait pas réellement comment elle allait pouvoir comprendre la situation si on ne la lui expliquait pas, même brièvement.
« Il est drôlement long cet ascenseur, n'est-ce pas ? »
Demanda t-elle question de voir sa réaction, et celle-ci fut sans appel. L'homme redirigea son regard sur les étages qui défilaient progressivement, mais sûrement au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient dans le temps, inexorablement, ne revenant finalement plus vraiment. Se passant une main délicate dans les cheveux ramenant ceux-ci en arrière, cela lui donnant un air affreusement sexy – remarquer l'oxymore parfait – la brunette attendit simplement une quelconque réponse du professeur de Philosophie et de médecine – il ne fallait pas omettre cette spécialité qui était pourtant celle de Samuel Salaun.
« Alors ? Vous allez vous décidez à m'expliquer ce qui ne va pas ou bien vous voulez réellement attendre que les portes de cet ascenseur ne s'ouvrent pour partir en me laissant ici comme une imbécile ? »
Lui demanda t-elle, sur le ton de la plaisanterie bien que ses propos soient finalement on ne peut plus sérieux. Quoi ? C'est vrai, non ? Elle n'allait pas passer toute sa journée à attendre qu'il veuille bien lui faire un signe, qu'il lui explique son soudain quoique surprenant mal-être ! |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Du changement pour tout le monde Lun 4 Avr - 21:58 | |
| J’ai frappé Edward une première fois, il m’a rendu mes coups et une seconde fois aussi, alors oui vous avez de quoi crier sur moi. Mais je ne suis pas en colère, pas contre vous en tout cas.
A vrai dire, il était plus en colère contre lui et contre Ed que contre elle. En colère contre le fiancé de la jeune femme ? Oui, dans le sens où ce dernier ne semblait pas vouloir accepter de discussion ouverte avec lui. Samuel était prêt à parler, mais apparemment ça n’était pas le cas de l’irlandais. En effet l’ascenseur semblait vouloir faire durer le suspens et surtout la tension qu’avait Sam sur ses épaules et en lui. En entendant la question de Maria, Samuel ne pû s’empêcher de lâcher un grognement. Il avait cette mauvaise impression qu’elle jouait avec lui et il n’aimait pas ça. Il en avait marre qu’on se moque de lui ces derniers temps, donc si elle pouvait éviter, ça lui ferait très plaisir. Fixant les étages qui étaient censés défiler plus rapidement que ça, il cru qu’il allait mourir, mais non Maria rattrapa cela par une nouvelle interrogation, qui fit soupirer l’homme.
Je ne suis pas à ma place.
Il avait dit cela rapidement, comme si ça n’était qu’un détail qu’elle n’avait pas besoin de savoir. Gardant ses mains dans ses poches, il continua de fixer les étages qui ne défilaient toujours pas.
Quand on se parlait par téléphone ou par mail, tout se passait bien et depuis toute cette histoire avec Ambre, tout a dérapé et rien ne va plus.
Fronçant les sourcils, Samuel se haïssait. Il voulait devenir un autre, seulement Ambre était pour lui une personne importante et ne plus voir la fillette lui faisait mal. Il avait honte d’en vouloir à Maria et Edward, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’ils l’avaient à Ambre. Essayant de se reprendre, il se concentra sur la petite lumière qui venait de passer à un nouvel étage, mais qui était loin de les amener au bon endroit.
Je pensais vous connaître un peu, je pensais que ça se passerait mieux que ça et finalement je me suis trompé en beauté et en plus de ça aujourd’hui je n’ai plus aucun contact avec Ambre.
Il fronça encore plus les sourcils, sachant que ça elle risquait de le prendre mal, mais ça n’était pas ce qu’il voulait. Se décalant un peu, il appuya sur le bouton, espérant que ça l’amènerait plus vite vers la sortie. |
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