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| Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Lun 7 Fév - 21:43 | |
| Je suis devenu trop gentil. Vraiment trop. J'sais pas. Depuis que je suis avec Soan, j'ai changé et ca me fait flipper. J'ai l'impression d'être la femme qui pardonne à son mari ses excès de colère et ses crises de jalousies à répétition. En temps normal je ne lui aurais jamais rouvert la porte. Non, Soan aurait pu aller se brosser pour que je daigne à déverrouiller la serrure et qu'il revienne prendre place dans mon appartement. De toute manière que ce soit Soan ou pas, ca aurait été pareil. Crise de jalousie ou pas d'ailleurs. En général je n'aimais pas – hormis mes très proches amis – que l'on squatte mon appartement. Les coups d'un soir, je balançais leurs fringues sur la palier et les dégageais à coup de pied au cul, riant aux insultes que l'on pouvait m'envoyer. Je trouvais ca hilarant. J'me marrais bien dans ma petite vie de célibataire, accessoirement salaud. A présent tout était différent. J'pouvais pas virer Soan comme ca. Parce que c'était mon mec et que je l'aimais. J'avais beau jouer le mec parfaitement insensible, ca me faisait mal au coeur de le voir dans un tel état par ma faute. Alors effectivement, en petit-ami parfait que je suis – ou pas – je cède. Je crois qu'il a compris la technique pour m'amadouer. Il pleure comme un bébé et j'ouvre. Je me fais avoir trop facilement. Ou je suis trop gentil. Non en fait je crois que je sais quelle est la cause. Je suis amoureux. Et c'est parce que je suis amoureux, que je me vois dans l'obligation de le rassurer, de lui dire qu'il n'a pas à s'en faire. Qu'il se fait des films – de toute façon c'est la vérité – et que jamais l'idée de le tromper maintenant qu'on était en couple, ne me viendrait à l'esprit. En même temps je le comprends. Si j'étais à sa place – autrement dit si je sortais avec moi-même, ce qui est en soit pas déplaisant – moi aussi j'aurais peur. Je crois que je n'arriverais même pas à accorder un minimum de confiance. Je serais toujours sur mes garde, avec la hantise qu'il se ramène avec quelqu'un d'autre, et qu'il me dégage comme si je n'avais jamais rien été à ses yeux. Pourtant Soan n'avait pas à s'inquiéter. J'étais bien avec lui et tout ce que j'avais pu faire avant faisait parti du passé.
Je me lève du canapé et lui balance une vanne à laquelle je ne pouvais résister. C'était plus fort que moi, il fallait que je lui sorte. Juste pour le faire chier, et en même temps qu'on reparte du bon pied tous les deux. « Allez, ferme ta gueule. Et en bonne femme fait moi un truc à manger. » Je rigole et file dans la cuisine, avec un sourire aux lèvres. « Viens pas te plaindre si tu fais une intoxication alimentaire par contre. » je lui balance avec un regard en coin. Non je plaisante. Si il y a bien quelque chose pour lequel je suis très doué – hormis s'envoyer en l'air – c'est la cuisine. Je crois que je tiens ca de ma mère en fait. Ca en a surpris plus d'un d'ailleurs. Soan le premier. « Tu vas quand même la voir ? » Je roule des yeux face à sa question et soupire « Non j'vais pas la voir. J'ai pas envie que tu me fasses une crise d'angoisse à cause de ca. » je répond sur un ton un peu moqueur. Soan ce grand angoissé. J'ouvre le frigo et cherche ce que je pourrais bien nous faire à bouffer. C'est vrai que je commence à avoir la dalle moi aussi. Je ferais bien réchauffer des petits pains, que l'on pourra fourrer avec la dose de Nutella. Ouais, c'est un bon plan ca. J'attrape un couteau de cuisine et commence à couper un pain en deux. « J'vais aller à la BU pendant ce temps. J'espère pas croiser Kay … il est bizarre ce type. Enfin, c'était vraiment un bon ami mais l'autre jour … j'sais pas il me fait flipper. Oublis tu t'en fout. » Je lève les yeux en direction de Soan. Mon visage est fermé et j'arque un sourcil, mettant fin à ma préparation. « Kay ? C'est QUI Kay ?! » je m'exclame en fronçant légèrement les sourcils. « Et puis comment ca il est bizarre et il te fait flipper ?! » j'enchaine en haussant légèrement le ton. « Tu ne m'as jamais parlé de lui. Tu le connais d'où ce mec ?! Il te veut quoi au juste ?! » Je le questionne. Je ne sais pas trop ce qu'il m'arrive tout d'un coup, mais je crois que je suis entrain de péter un câble. Et j'ai un couteau de cuisine dans les mains, donc c'est très dangereux. Brutalement, je coupe un morceau de pain et me coupe légèrement le doigt. « Putain ! » Je m'exclame en portant mon doigt à mes lèvres. Je sors de la cuisine – le couteau toujours dans la main – et me dirige dans le salon. Je me poste devant Soan et lui dit sur un ton plutot autoritaire. « De toute façon j'vais pas voir April, donc tu n'iras pas à l'université et comme ca tu ne verras pas ce Kay. Tu restes avec moi, point barre. »
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| Sujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Mar 8 Fév - 14:01 | |
| « Viens pas te plaindre si tu fais une intoxication alimentaire par contre. » Bon, au moins il ne l'a pas mal pris ma remarque, ça l'a même fait rire. Heureusement, vu qu'il tenait un couteau dans la main. Intoxication alimentaire ? Laisse moi rire, Andreas était sûrement un des meilleurs cuisinier que j'ai pu rencontrer. Meilleur que la cuisine de ma mère, c'est dire si c'était bon. J'avais fait une bonne affaire sur le coup. Je mangeais pas énormément. J'avais été habitué à ne pas faire trois repas par jour en même temps, et avec la coke que je consommais régulièrement, je pouvais pas souvent manger plus que de raison, sous peine de finir à quatre pattes, la tête dans la cuvette. C'était sympa d'avoir quelqu'un pour nous faire la cuisine de temps en temps. J'lui demandais jamais des grands plats, qui nécessitaient des heures de préparations. Il savait tellement bien faire les petits trucs ; et c'était plus conviviale que le dîner au chandelle avec le canard et jardin de petits légumes en sauce. Je lui lance un regard en coin, sourire aux lèvres. Petits pains nutella. Gosh, heureusement qu'on est bien constitué et qu'on prends jamais un gramme. J'en connais qui auraient les joues gonflées après les deux semaines gastronomiques qu'on venait de se passer. Enfin il y a quand même la question April qui continue à me tourner à l'esprit. Limite ça me couperait l'appétit. « Non j'vais pas la voir. J'ai pas envie que tu me fasses une crise d'angoisse à cause de ca. » Crise d'angoisse, c'est peut être un peu fort. Quoi que. J'suis sûr que j'aurais pas réussi à me concentrer sur mon travail à la BU, trop occupé à me torturer l'esprit, à me demander s'ils n'étaient pas main dans la main autours d'un café. Fallait que je lui fasse un peu plus confiance. Je lui faisais confiance, mais ce n'était pas absolu. Il me fallait juste un peu plus de temps. En deux semaines en même temps, on ne changeait pas radicalement de comportement. J'en étais l'exemple vivant. Quoi qu'avant, vu que nous n'étions pas en couple, je n'étais pas vraiment parano. Jaloux oui, mais pas maladif. On n'avait pas de comptes à se rendre à cette époque là. Je lui souris, amusé aussi, et fait tomber la cendre dans le petit pot sur la table basse. Bon, une nouvelle aprem tous les deux. On pourrait même sortir un peu. Histoire de lui montrer que je fais aussi des efforts.
Et puis il y a Kay que je ne tiens pas franchement à croiser. Depuis la dernière fois qu'on c'était retrouvé tous les deux, il me faisait un brin flipper. C'est vrai. Déjà il y avait eu cette fois, au bar, où il m'avait littéralement sauté dessus, m'embrassant devant toute la foule sans aucune gène. J'lui avais jamais parlé d'Andy, ni même de mes penchants et il m'avait embrassé. Je savais pas ce qui lui avait pris d'un coup, lui qui était si calme en général, presque timide. C'était ça que j'appréciais chez lui, le fait qu'il ne soit pas hyperactif comme certains. Il c'était excusé, m'avait presque pisté jusqu'à ce que je lui ouvre, il y a deux semaine et quelques à mon appartement. On avait parlé, il m'avait parlé surtout, et de nature réac', je lui en avais collé une – encore -. C'était à partir de ce moment là qu'il c'était …. métamorphosé. Pris d'une soudaine confiance en lui, se foutant ouvertement de ma gueule, me provoquant même. Loin du Kay que je connaissais habituellement. Kay ne se cachait pas de préférer les hommes, mais là, il l'avait presque prôné. J'sais que tu rêves de me baiser. Ses mots, balancés comme ça avec un sourire narquois. Fucking psycho. « Kay ? C'est QUI Kay ?! Et puis comment ca il est bizarre et il te fait flipper ?! Tu ne m'as jamais parlé de lui. Tu le connais d'où ce mec ?! Il te veut quoi au juste ?!. » En parler à Andy … c'était peut être pas l'idée du siècle. Et là, c'est qui le jaloux entre nous ? Je tire une latte sur ma clope. « Putain ! » Je tourne les yeux vers Andy, doigt porté à sa bouche. Il c'est coupé cet idiot ? On devrait le placer sous calmants parfois. Il s'approche, couteau de cuisine toujours à la main. Lui aussi il est flippant sur le coup, peut être même plus que Kay. « De toute façon j'vais pas voir April, donc tu n'iras pas à l'université et comme ca tu ne verras pas ce Kay. Tu restes avec moi, point barre. » Il me séquestre pour l'aprem ? Ca me donne limite envie de rire sur le coup. Il serait pas aussi sérieux, je me serais lâché. C'est le couteau qu'il tient entre les mains qui m'inquiète un peu à vrai dire. Je me lève doucement, pose ma mains sur la sienne, pour lui faire lâcher son couteau. « Du calme l'éventreur. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter non plus, c'est pas un tueur ce mec. » Petite pause. Remarque, on sait jamais, il change tellement de caractère parfois, on peut même pas le qualifier de lunatique. « Kay c'est un pote de la fac. Un mec gentil et timide, tu vois le genre. Sauf que je sais pas, l'autre jour il a pété un plomb, il a changé radicalement de caractère, j'le reconnaissais plus. Du genre docteur Jekyll et mister Hyde. Il est homo, et m'a juste … dragué. Enfin … ouais, dragué, mais pas de façon simple tu vois. C'était plus du tout le type que je connaissais. Il y a un truc qui tourne pas rond chez lui. J'dis pas qu'il est schizo ou quoi que ce soit, mais j'pense qu'il faut que j'arrête de la fréquenter. On sait jamais. »
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| Sujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Lun 14 Fév - 21:47 | |
| Parfois je me demande si il n'en fait pas exprès de me rendre jaloux, en abordant des sujets à la « Kay ». Il a eu de la chance que je n'ai pas eu la folie de nous préparer un super plat, sinon je crois que j'aurais foutu du poison dans sa bouffe pour me venger de cette matinée merdique. Décidément, il n'y a jamais rien qui peut se passer tranquillement entre nous. Il faut toujours qu'un putain de grain de sable vienne faire dérailler la machine. Et ce grain de sable était actuellement Kay qui était entrain de me faire péter les plombs. Je ne sais pas, mais il y a comme une lumière rouge, une alarme qui se met en marche dans ma tête. J'ai pas envie qu'un cinglé s'approche de Soan, ou bien qu'il se passe des trucs entre eux. Parce que dans le genre cinglé j'étais pas mal non plus.. Donc Soan pouvait très bien avoir un faible pour un mec comme Kay. Restait juste à savoir si nous étions le même genre de cinglé en fait. Putain de merde je deviens comme Soan. Je commence à flipper et la jalousie me rend complètement dingue. J'aime pas agir de cette façon. Montrer que je suis quelqu'un de jaloux et possessif. Je m'en foutais totalement d'habitude lorsqu'il me racontait qu'il avait vu un tel ou un tel. Après tout il faisait ce qu'il voulait, j'allais pas le séquestrer. Et puis je n'aimerais pas qu'il m'empêche de voir mes potes. J'étais pas du genre à me faire des films pour rien. Mais c'est plus fort que moi. J'pouvais pas rester là comme un con, à encaisser ce qu'il venait de me dire, et continuer à couper mes petits pains comme si de rien n'était. Alors oui j'agite le couteau de cuisine - me coupe accessoirement le doigt avec - je m'énerve, je m'emporte, je gueule à travers l'appartement et tout ca sous les yeux surpris de mon petit-ami. J'observe alors Soan se lever du canapé et se diriger lentement vers moi afin de poser sa main sur la mienne et par la même occasion, me forcer à lâcher le couteau. « Du calme l'éventreur. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter non plus, c'est pas un tueur ce mec. » Je lève un sourcil. « Qui te dit que ce n'est pas un tueur hein ? En même temps il l'a pas marqué sur son front. » je réplique aussitôt. Voilà, je commence à me Soaniser. Je me fais de gros films, je deviens complètement parano. En plus si ca se trouve ce Kay, il est aussi mignon qu'un petit chiot. « Kay c'est un pote de la fac. Un mec gentil et timide, tu vois le genre. » Je croise les bras. « Non j'préfère pas voir. Il te plait ou quoi ? Gentil, timide, nianiania... » Je réponds en levant les yeux au ciel. « Sauf que je sais pas, l'autre jour il a pété un plomb, il a changé radicalement de caractère, j'le reconnaissais plus. Du genre docteur Jekyll et mister Hyde. » « Donc c'est un cinglé. » J'affirme. « Il est homo, et m'a juste … dragué. » je manque de m'étouffer sur le coup. J'avale ma salive de travers et écarquille les yeux « Tu te fous de ma gueule là ? » je m'exclame, avant que Soan ne continu son récit digne des feux de l'amour version homo. « Enfin … ouais, dragué, mais pas de façon simple tu vois. C'était plus du tout le type que je connaissais. Il y a un truc qui tourne pas rond chez lui. J'dis pas qu'il est schizo ou quoi que ce soit, mais j'pense qu'il faut que j'arrête de la fréquenter. On sait jamais. » Je fais quelques pas dans l'appartement et me retrouve dos à Soan. J'ai du mal à encaisser ce genre de nouvelle. Je passe une main sur ma mâchoire, puis me mords la lèvre inférieure avant de me retourner. « si tu voulais te confesser, fallait aller à l'église. J'suis pas prêtre. » je lui envoie. « C'est parce que je t'ai avoué que je devais voir April que tu décides soudainement de me foutre ca à la gueule ? C'est quoi ? Une vengeance ? » je lui demande sur un ton assez sec « Quand je pense que tu m'as joué les vierges effarouchées parce que tu ne voulais pas t'afficher avec moi ni quoi que ce soit, et que moi comme un con, j'ai pris sur moi pour ne pas te brusquer, mais par contre pour te faire draguer par un autre gars, y'a pas de problème ! Là t'étais pas gêné ! » je gueule, énervé. « Tu sais quoi, va voir ton kay, et moi j'vais aller voir April. » je termine, avant de me diriger dans la chambre – bousculant au passage Soan d'un coup d'épaule – et claquer la porte. C'est décidé, je fais la gueule pour de bon.
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| Sujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Jeu 17 Fév - 20:37 | |
| C'était franchement pas pour le rendre jaloux que je lui parlais de Kay. Le moment était peut être mal choisis ouais, puisqu'il venait juste après ma propre crise vis à vis d'April. Si j'avais vraiment voulu le rendre jaloux, je lui aurais parlé d'Emma, j'aurais laissé entendre que je n'avais pas non plus quitté ma petite amie et qu'il faudrait que je le fasse dans peu de temps. Kay me faisait flipper, et je lui parlais de ça comme j'aurais pu le faire si un prof de cinquante ans m'avait fait des propositions étranges. C'était autant pour faire la conversation que pour lui lancer un appel à l'aide. En général, je réglais mes problèmes tout seul. Un bon coup de poing dans les côtes ou sur le nez et on venait pas me faire chier plus longtemps. Mon éducation c'était plus ou moins passée dans la rue, alors se débrouiller seul était une nécessité pour éviter les emmerdes. Quand la personne en fasse de toi voit qu'elle n'arrive pas à nous déstabiliser, en général, ça suffit à régler le problème. Mais Kay, c'était encore autre chose. Il était pas comme le mec qui t'attend devant le collège pour venir te voler ta thune et ta game boy. Il en avait rien à faire de ça. C'était pas non plus le grand frère de machin avec qui tu t'étais tapé la semaine dernière, ou le dealer qui voulait récupérer une zone. Ma théorie, c'était que Kay était un pervers sexuel. Et que le destin avait voulu que je lui tape dans l'œil. Encore heureux qu'il ne se soit pas appelé Jean Patrick, avec une poche à bière et une moustache. Je serais plus jamais ressorti de chez Andy à ce moment là. Donc si Kay était bel et bien un pervers, je trouvais ça normal d'en informer Andy. Juste au cas où, la semaine prochaine, je disparaisse pour qu'on retrouve des bouts de Soan d'un coin à l'autre de San Francisco. Parano ? Encore. Peut être. Kay n'avait franchement pas l'allure, des types qui vont sur les chat avec des pseudos obscènes. Et il était tellement gentil en général. Bref. Vu l'état dans lequel était Andreas, ça n'avait pas l'air de le faire rire. Moi non plus d'ailleurs, mais je n'aurais pas imaginé qu'il se mette dans un état pareil. Surtout avec son couteau, un peu plus et c'était sa main qui partait. C'est pour ça que je me lève, préférant qu'il ne le lâche avant qu'il ne se mette à nous tuer tous les deux. Un coup de fureur un peu trop violent et je me recevais le couteau … Andy se faisant harakiri par dessus. « Qui te dit que ce n'est pas un tueur hein ? En même temps il l'a pas marqué sur son front. » C'est vrai. On sait jamais. « Non j'préfère pas voir. Il te plait ou quoi ? Gentil, timide, nianiania.... » Je hausse les sourcils, surpris de sa réaction, suivant la possibilité que Kay soit un tueur. Kay ne me plaisait pas. Physiquement, certes, il était plus qu'attirant. Mais au fond, je n'en voyais qu'un, c'était Andy et personne d'autre – même si ça avait été difficile à accepter -. j'enchaîne sur les raisons qui ont commencé à me faire douter sur Kay, le fait qu'il m'ait dragué, même plus, sans pour autant lui parler de la fois dans le bar, ou quand il était venu me voir dans ma chambre universitaire. « Tu te fous de ma gueule là ? » En même temps, j'allais pas lui cacher. J'pouvais pas lui prouver le reste si je ne lui donnais pas l'orientation sexuelle de Kay.
Andreas commence à s'éloigner, fait quelques pas dans l'appartement avant de se retourner subitement pour balancer une de ses répliques assassines. « Si tu voulais te confesser, fallait aller à l'église. J'suis pas prêtre. » La base du bond fonctionnement dans un couple c'était pas le dialogue ? « C'est parce que je t'ai avoué que je devais voir April que tu décides soudainement de me foutre ca à la gueule ? C'est quoi ? Une vengeance ? » J'dois avoir une de ces gueules, avec la bouche entre ouverte, genre estomaqué, à le regarder avec incompréhension. Une vengeance ? Alors que j'étais en train de lui parler du mec qui me faisait totalement flippé ? Répliquer par l'histoire d'un pervers à celle de la copine officielle de mon petit amis … j'sais pas, c'est pas logique, pas du tout pertinent. « Quand je pense que tu m'as joué les vierges effarouchées parce que tu ne voulais pas t'afficher avec moi ni quoi que ce soit, et que moi comme un con, j'ai pris sur moi pour ne pas te brusquer, mais par contre pour te faire draguer par un autre gars, y'a pas de problème ! Là t'étais pas gêné ! » Pris sur lui comme un con ? Ah ouais, c'était ça qu'il tirait des efforts qu'on avait fait ? Que je l'avais pris pour un con ? Je commence à ressentir cette vague d énervement, monter vitesse grand V. Comme si j'avais voulu que Kay vienne me draguer. Andreas avait bien vu, cette putain d'angoisse qui me prenait quand je faisais deux pas dans la rue à ses côtés. Il croyait quoi, que c'était du cinéma ? Bah putain. Lui qui me reprochait mon manque de confiance en lui, il pouvait bien la ramener... « Tu sais quoi, va voir ton kay, et moi j'vais aller voir April. » Il avait pas fini en plus, gueulant une dernière phrase avant de s'engouffrer dans sa chambre, claquant la porte au passage. Putain le con. Le connard total. Faut que je me calme, faut pas que j'en rajoute une couche. Que je me mette à lui hurler dessus ou que je rentre finalement chez moi, creuserait un fossé. Je voulais pas le perdre, pas après tout ce que j'avais fait pour m'afficher à ses côtés. Encore quelques secondes à hésiter, et je finis par pousser la porte de sa chambre. Il est là, assis sur son lit, avec un air de vient-pas-me-chercher-sinon-je-t-éclate. Je m'approche doucement, et souffle. « Andy … j'te disais juste que ce mec me flanquait la trouille. Pas qu'il m'avait pris dans tous les sens. Tu sais bien qu'il n'y a que toi. » Je vais m'asseoir à côté de lui, passe ma main dans ses cheveux – oui, j'ai osé tenter même si je suis pas sûr de mon coup là - « Je voulais juste que tu sois au courant. Au cas où je disparaisse sans aucune explication. T'es dans mon testament, je t'ai pas oublié. J'te file pas grand chose mais c'est toujours ça de gagné. » Un peu d'humour, je sais pas s'il va rire. Un sourire ça serait déjà pas mal. « Kotenok. Je suis pas polygame. »
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| Sujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Sam 19 Fév - 13:26 | |
| C'est vrai, je le reconnais, j'ai une tendance à monter sur mes grands chevaux assez rapidement. Ce n'est pas de ma faute, c'est mon putain de caractère qui est comme ca. Je réagi toujours au quart de tour et je fonce dans le tas. Ma mère avait pourtant essayé de m'éduquer quand j'étais gosse, mais j'étais deja assez caractériel. Je n'en faisais qu'à ma tête. Peut-être qui si j'avais eu une clope entre les lèvres et une bouteille de bière à la main, j'aurais réagi différemment. Ouais, j'aurais peut-être été plus détendu. Mais le problème, c'est qu'il n'y avait ni clope ni bière et qu'en plus de cela, nous nous étions embrouillés cinq minutes plus tôt à cause d'April. Alors oui j'étais sur les nerfs et ce que venait de me dire Soan, était la goute d'eau qui faisait déborder le vase. En fin de compte, je crois qu'il faudrait que j'investisse dans un sac de boxe. Comme ca je pourrais frapper dedans autant que je veux, et ca m'aiderais à passer mes nerfs sur autre chose que sur Soan. Kay je ne le connaissais. Pas de nom en tout cas. Il ne me disait absolument rien. De toute façon, il ne valait mieux pas que je le croise ce type là, parce que mon couteau de cuisine servirait à le découper en petits bout que je donnerais à manger à mon chat. Au moins, il ne draguerait plus MON petit-ami. C'était le genre de chose que je ne supportais pas. Peu importe que ce soit un mec ou une nana, je n'aimais pas que l'on tourne autour de Soan. Je crois que j'étais encore plus jaloux et possessif depuis que nous étions en couple en fait. L'autre jour à l'université, j'ai attendu Soan devant sa classe et il y avait une pouffe blonde accrochée à son bras. Mon sang n'a fait qu'un tour en les voyant tous les deux. Je l'ai envoyé bouler bien comme il faut la gonzesse et j'ai attrapé Soan par le bras avant de l'entrainer dans une salle vide pour l'engueuler. Soan n'est pas encore assez à l'aise pour qu'on s'affiche tous les deux à l'université, mais par moment ce ma rend dingue. C'est comme si je passais mon bras autour des épaules d'une fille et que je passais devant Soan l'air de rien. J'suis pas certain qu'il le prendrait bien.
Je suis tellement sur les nerfs, que je me montre désagréable avec Soan. Ouais, j'ai franchement l'impression d'avoir été pris pour un con. Il veut jouer la carte de la franchise et bien moi aussi je suis franc. Vu la tronche qu'il fait, Soan a l'air sur le cul de ce que je lui envoie à la gueule. J'en ai rien à foutre de toute façon. D'ailleurs je me fiche pas mal de savoir si il a quelque chose à me répliquer. Je file droit dans la chambre, tout en faisant claquer la porte au passage et m'assois sur le lit. J'attrape le paquet de clope posé sur la table de chevet et m'en allume une. J'sais pas c'que fou Soan. Peut-être qu'il va prendre son sac et se tirer. J'en sais rien. Je m'en tape. Quelques minutes plus tard, un grincement lié à l'ouverture de la porte se fait entendre. Je lance un regard en coin à Soan qui en dit long sur ma mauvaise humeur. « Andy … j'te disais juste que ce mec me flanquait la trouille. Pas qu'il m'avait pris dans tous les sens. Tu sais bien qu'il n'y a que toi. » Je tire sur ma clope et détourne le regard avant de fixer la fenêtre de ma chambre. En même temps ca me fait plaisir qu'il me dise qu'il n'y a que moi. Mais j'me vois pas du tout la jouer grand romantique en disant « han oui moi aussi je t'aime mon amour. » Non. Très peu pour moi. Le matelas s'enfonce légèrement et la couette se froisse, j'en déduis que Soan est grimpé sur le lit. Sa main se glisse alors dans ma chevelure et dans un même mouvement je tourne la tête dans sa direction. « Je voulais juste que tu sois au courant. Au cas où je disparaisse sans aucune explication. T'es dans mon testament, je t'ai pas oublié. J'te file pas grand chose mais c'est toujours ça de gagné. » Je laisse échapper un petit rire. Il est con. « D'ici là, c'est ton Kay qui aura disparut sans aucune explication, j'te le garanti. » Ma cigarette à moitié entamée, je l'écrase dans le cendrier et passe mon bras autour des épaules de Soan, afin de le forcer à s'allonger avec moi. « Kotenok. Je suis pas polygame. » Je lève un sourcil. « Ah ouais ? Dommage. Moi oui. » Je lui dit en passant une main derrière ma tête, un sourire sur les lèvres. « Fais pas cette tête j'déconne ! » Je lui affirme avant de me positionner légèrement au dessus de lui pour l'embrasser.
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| Sujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Sam 19 Fév - 15:57 | |
| J'aime pas quand il s'énerve, quand il pète son câble tout seul, presque à jeter des affaires n'importe où, à casser des assiettes si ce n'est pas une vitre. Heureusement qu'il est riche d'une certaine manière, comme ça il peut racheter tout ce qu'il balance sur le mur ou par les fenêtres. Pauvre, il serait sans meubles, aucun. Mais là, aujourd'hui, j'sais pas, il y a un truc qui le rend mignon dans sa façon de s'énerver. Il le sait pertinemment que je ne le trompe pas, c'est pas mon genre – plus le sien -. Quoi que, quand on voyait mon expérience avec sa sœur … enfin non, là ça comptait pas vraiment. Tromper mes copines … je l'avais fait, comme tout le monde, fallait pas se leurrer. Mais je préférais ne pas me mettre en couple à ce moment là, rencontrer des nanas dans des bars pour les ramener chez moi et qu'elles dégagent le lendemain. Occasionnellement garder le numéro pour la rappeler si un soir je me sentais trop seul dans mon lit. Andy lui, il battait des records, le connard par excellence dans ce domaine. Donc ouais, il savait que je ne le trompais pas. Encore, si Kay avait était une nana, j'aurais compris qu'il ait des doutes, vu que je n'avais jamais craché sur une jolie paire de seins encadrés de longs cheveux bruns. Mais Kay était un mec, pas la bimbo de mes rêves. En fait, je sais pas si je pourrais me remettre avec d'autres garçons. Enfin, je veux dire, si jamais Andreas me quittait, ce qui pouvait arriver demain, dans une semaine, voire dans deux trois ans, et bien je ne sais absolument pas si j'arriverai à m'afficher avec un autre homme. On m'aurait dit, il y a un an, que je serais un jour en couple avec Andy, que je me baladerai main dans la main avec lui en pleine rue, je serais partit en courant en traitant la personne de débile profond. Donc en plus du choc, de me faire larguer, je ne pourrais pas retrouver le courage de me mettre avec un mec. Biensûr, les gens le savaient maintenant, et c'était l'occasion de faire de nouvelles rencontre mais … Andy n'étant plus à mes côtés, la seule chose que je trouverai à faire, c'est me renfermer à triple tour dans mon placard chéri. Donc ouais, je trouve ça mignon de le voir jaloux, alors qu'il sait pertinemment que je ne le tromperai pas avec un autre. C'est pour ça que je préfère garder mon calme. Moi aussi je suis ultra jaloux, d'ailleurs je l'avais bien prouvé cinq minutes plutôt.
Je préfère m'asseoir à côté de lui, et parler calmement plutôt que de lui gueuler des insultes qui n'arrangeraient absolument pas la situation. Première phrase tout va bien, il tire juste des lattes monstres sur sa clope. Pareil quand je passe ma main dans ses cheveux. Ouais, deux secondes j'ai eu peur qu'il ne se retourne en me hurlant de ne pas le toucher, ou d'aller caresser les cheveux à Kay plutôt. Mais non, faut croire qu'il la respecte, sa promesse de changer … pas sûr qu'il aurait réagi aussi calmement, un sourire en plus, il y a un an ou deux. « D'ici là, c'est ton Kay qui aura disparut sans aucune explication, j'te le garanti. » Je fronce du nez, avant de lâcher un petit rire. Imaginer Andreas partir traquer Kay me fait marrer. Je l'imagine bien, assis sur un des canapés dans l'appart ' de Kay, lumière éteinte, et quand le brun rentre chez lui pof, la lumière s'allume sur un Andy, jambes croisées, couteau à la main, phrase cinglante sur les lèvres. Des deux, au fond, je sais pas lequel me fait le plus flipper. Heureusement que j'en ai au moins un de mon côté, pour assurer ma protection – voire garde rapprochée avec Andy -. Andreas tourne la tête quelques secondes, pour écraser sa clope dans le cendrier, et passe son bras autours de mes épaules, pour qu'on s'allonge. « Ah ouais ? Dommage. Moi oui. » Hum. C'est jamais la peine de s'attendre à un truc mignon chez lui. « Fais pas cette tête j'déconne ! » Je pose ma main sa nuque, sourire en coin. « J'espère bien. » Andy se met légèrement au dessus de moi, lèvre collées au mienne. Dieu comme je l'aime. Nos journées sont tellement bizarres ...On se lève et tout va bien, et là hop, on s'engueule, on se réconcilie pour de nouveau s'engueuler. Au final, il n'y a de répit qu'au lit. Je glisse mes mains sous tee shirt, décollant mes lèvres des siennes pour les poser sans son cou. « J'veux pas être ta femme du jeudi. » J'ai vite fait de retirer son tee shirt, et de le faire basculer sur le côté pour reprendre la place dominante. « Je partage pas. » Moyen de lui dire une nouvelle fois que je l'aime, avant de poser mes lèvres sur les siennes, mes mains descendant doucement jusqu'à son bas ventre. Répit avant une nouvelle engueulade.
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| Sujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Ven 3 Juin - 12:16 | |
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