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Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan

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MessageSujet: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan EmptyVen 28 Jan - 1:46


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TELL ME NO TRUTH IF IT IS BAD



Muzicons.com


Deux semaines … deux semaines que l'on était passé au statut de couple officiel, plutôt que de rester des amants occasionnels. Deux semaines que j'avais réussi à surmonter, même si les sorties à deux se faisaient encore rare, et deux semaines que, aussi surprenant que cela puisse paraître, il n'y avait eu aucune dispute, aucun objet cassé, aucun pique de lancé. Comme si tout ce qui nous manquait pour être heureux et pour s'entendre, c'était de nous afficher, d'enfin nous dire ce que l'on ressentait. Si j'me sentais bien ? Oui et non. Oui parce que j'étais avec lui, que c'était une suite logique à notre relation et que de vivre caché nous détruisait. Non, parce que les bruis de couloirs avaient recommencés, que je sentais les regards se poser sur nous quand on passait dans les couloirs, même si sa main ne tenait pas la mienne. C'était peut être de la paranoïa, d'après Andreas, s'en était totalement … mais j'me sentais mal, un peu honteux, de traverser les couloirs de l'université à ses côtés. Pire que dans la rue je crois. Enfin, plus le temps passait, plus je m'y habituais. Deux semaines, c'est pas énorme pour changer, mais je sentais le petit mieux, je savais que même si ça prendrait du temps, j'arriverai à m'assumer complétement, et vivre comme Andy pouvait le faire. J'en rêvais la nuit, de pouvoir l'attendre devant les portes de son amphi, et d'le prendre dans mes bras sans être obligé de dévisager tous les autres élèves qui sortaient en file indienne. J'en rêvais la nuit, que ce soit lui qui m'attende en face de ma classe de travaux dirigés, pour m'emmener par la main jusqu'au restaurant universitaire. Ouais, ça aurait été la belle vie. J'devais avoir un petit côté fleur bleu sur les bords, j'passais mon temps à rêvasser de truc que j'étais incapable d'appliquer dans la vraie vie. Il me fallait un peu plus de temps, c'est tout. Andy était compréhensif, plus que ce que j'aurais pu imaginer. Il me gueulait pas dessus, me reprochait pas d'être aussi coincé. Il devait s'en apercevoir que je faisais des efforts? Hier, je l'avais laissé mettre son bras autours de ma taille dans une des rues commerçante du centre ville. Ouais, un des endroits les plus bondés. J'avais pas décroché un mot, mais j'm'étais laissé faire. Il m'avait dit qu'il changerait aussi à l'hôpital, et fallait croire qu'il tenait ses promesses pour une fois.

En tout cas, ce matin, j'étais aux anges. J'avais passé la soirée et la nuit dans son appartement, et je m'étais réveillé à ses côtés. J'ouvre doucement les yeux, pour attraper le paquet de cigarettes d'Andy, l'allumant avant de remettre la couverture sur mon torse. Je pose ma tête sur l'oreiller, fixant un point imaginaire du plafond. Ce qui est bien aussi, c'est que je me sentais coupable de rien en venant passer la nuit chez lui. Et son lit, il était quand même vachement plus confortable que le miens. On habitait pas le même genre de résidence universitaire … son appartement, il sortait tout droit de Gossip Girl alors que le miens, j'en étais resté à Malcolm. Enfin il y avait la petite cuisinière, le lit, la salle de bain, dans dix neuf mètres carrés. C'était vivable même s'il faisait deux fois moins la taille de celui d'Andy. Niveau propreté, on repassera parcontre. J'dis pas que Benson est crade, au contraire, mais il aurait tendance à rien ranger, à tout foutre sous le lit quand il y en a vraiment trop sur le sol. Heureusement qu'il a sa femme de ménage – et son homme de ménage maintenant -. Ça me faisait presque piquer des crises d'apoplexie de voir tout ce bordel, alors quand il partait à la douche, j'en profitais pour remettre de l'ordre dans ses placards. Et lui piquer des fringues par la même occasion. Squatter ? Non? Ça lui arrivait de venir chez moi aussi, même si son p'tit confort pouvait lui manquer. En parlant de douche, j'entends toujours l'eau couler dans la salle de bain. La flemme d'aller le rejoindre, j'me sentais encore trop épuisé par la veille. Je tire une nouvelle latte sur la clope, fait tomber la cendre dans le cendrier, et me remet dans la même position que tout à l'heure, à regarder le plafond. Monologues intérieurs d'un samedi matin. J'suis tellement plongé dans mes pensées, que je manque la crise cardiaque à cause d'un bruit de vibreur. Pas mon portable, je l'avais éteint. Andraes ? La curiosité est un putain de vilain défaut. Enfin on sait jamais, avec ce qui était arrivé à sa mère l'autre fois – qui dieu soit loué va mieux -, je préfère regarder qui c'est qui l'appelle. J'attrape le portable, après avoir pris soin de vérifier que l'eau coulait toujours, et jette un coup d'œil au nom de l'expéditeur. April. Qu'est ce qu'elle lui veut ? Sûrement le récupérer. Je fronce les sourcils, et appuis sur l'écran pour lire le message. Quand à la curiosité s'ajoute une jalousie maladive … Mon cœur tu me manques. On se voit toujours cette après midi ? Je t'aime. Sueur froide. Un putain de frisson qui part des pieds, court le long de mon dos, et remonte jusqu'à la tête. Y a erreur là. Andy m'avait bien certifié l'avoir quitté non ? Non ? Je repose le portable sur la table de nuit ( je balance le portable sur la table de nuit ), et fait valser le drap, pour me retrouver debout. Directement, je me place devant la porte de la salle de bain et commence à tambouriner dessus. « Sort de cette putain de salle de bain enfoiré ! »
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MessageSujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan EmptySam 29 Jan - 12:40

Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan 151820Sanstitre17
.SOAN & ANDREAS.
.TELL ME NO TRUTH IF IT IS BAD.

Pas mal de choses avaient changé en deux semaines. Premièrement ma mère était sortie d'affaires sans pour autant quitter l'hopital. Les médecins avaient préféré la garder en observation pendant un temps. Et deuxièmement, Soan et moi avions officialisé notre relation. On était même sorti en ville, et il m'avait laissé le prendre par la taille comme un couple normal. J'étais parfaitement conscient de l'effort que faisait Soan pour affronter le regard des gens, qui avaient l'air parfois choqué de voir un couple homo en pleine rue. Pourtant je l'avais prévenu avant. Je lui avait dit que si il était trop mal à l'aise il pouvait me dégager. Mais non, Soan m'a laissé faire. Il a promis de changer et moi aussi je change. J'ai l'impression d'être un petit-ami ultra attentionné parfois et ca me fait vraiment bizarre qu'en j'y repense. Ca n'a jamais été mon truc de jouer les mecs protecteurs et tout le tralala. Ca doit être l'effet Soan ca. En revanche Soan avait tendance à croire que tout le monde l'observait, le jugeait, parlait sur lui...Ca, ca m'énervais par contre. Plusieurs fois je lui ai affirmé le contraire en le traitant de gros parano. Il y avait beaucoup d'autres couples homo à l'université et ils n'étaient pas blâmés à cause de cela. Au contraire, ils étaient vus comme des couples normaux. Tout du moins à ma connaissance. Je n'ai encore jamais vu quelqu'un faire une réflexion à ce propos. D'ailleurs, il ne vaudrait mieux pas que je vois quelqu'un faire ca, car je crois que je deviendrais complètement dingue. Le problème c'est que par moment je ne sais pas comment prendre le fait qu'il soit mal à l'aise avec moi. J'ai l'impression qu'il me rejette ou bien qu'il a honte de moi. Puis je finis par repenser à ce qu'il m'a dit un peu plus tôt, en me disant qu'il m'aime. Moi aussi je l'aime. Je ne crois pas que Soan soit conscient de l'amour démesuré que j'ai pour lui. Si jamais on venait à rompre, j'crois que je ne le supporterais pas.

Encore une fois nous avions passé la soirée et la nuit ensemble. Et encore une fois je suis le premier à me lever. Soan a l'air d'avoir pris goût au confort de mon appartement. Personnellement ca ne me gêne pas le moindre du monde qu'il passe les trois quart du temps dans mes draps. Bien au contraire. Depuis ces deux semaines, on ne s'était pas encore cogné dessus ni insulté. Je ne sais pas si c'était parce que l'on était officiellement un vrai couple, mais il y avait même eu du changement vis à vis de l'un comme de l'autre. Je me redresse et tourne la tête. Soan dort encore. Je me penche légèrement sur lui et l'embrasse sur le front, avant de me lever du lit et filer tout droit dans le salon pour aller fumer ma clope matinale. C'est un rituel. Si j'ai pas ma clope quand je me lève, je suis de mauvais poils. En plus des paquets de clopes, ce n'est pas ca qui manque chez moi. Mais avant ca je me fais mon café. Une fois prêt, je m'installe confortablement dans mon canapé et savoure ma cigarette tout en avalant le liquide noir. Avant j'avais l'habitude de vivre tout seul dans mon appartement, de mener mon petit traintrain quotidien, mais maintenant, Soan passe une grande partie du temps chez moi. C'était presque comme si on vivait tous les deux. Sauf qu'il y avait un détail tout de même important. L'appartement était à moi et que si il me faisait trop chier, je pouvais le foutre à la porte et le laisser moisir dans son taudis. J'avale une dernière gorgée de mon café et tire une nouvelle latte sur la clope avant d'écraser cette dernière dans le cendrier posé sur la table de salon. Je me redresse, pose négligemment ma tasse dans l'évier et me dirige dans la salle de bain. Je ferme la porte et file tout droit sous le jet d'eau bouillante. L'avantage c'est que maintenant tout était parfaitement rangé dans mon appartement. En plus de la femme de ménage que je m'étais enfin décidé à embaucher, Soan s'y mettait aussi. Il était toujours derrière mon dos à ramasser tout ce que je laissais trainer un peu partout. Finalement c'est lui que j'aurais du embaucher comme femme de ménage. Alors que je me savonne tranquillement, j'entends des coups donnés sur la porte et Soan qui gueule de l'autre coté. Qu'est-ce qu'il a encore ? Je laisse échapper un soupire d'agacement d'entre mes lèvres et me rince rapidement. J'ouvre la porte de la cabine de douche et attrape une serviette afin de m'essuyer. Dans la foulée j'enfile un caleçon et envoie valser la serviette un peu plus loin. J'ai encore les cheveux trempés mais je m'en fou royalement. De mes doigts j'ouvre le verrou et dans un même mouvement, j'ouvre la porte et fixe Soan les sourcils froncés « Mais t'es complètement taré ! J'peux savoir c'qui t'arrive ?! C'est parce que t'as pas pris ta douche avec moi que tu t'excites comme ca ou quoi ?! » Je m'exclame.
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MessageSujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan EmptySam 29 Jan - 23:26


Je pensais qu'il l'avait fait, qu'il avait quitté sa blondasse. Depuis qu'on avait officialisé notre relation, même si peu de personnes étaient au courant pour l'instant. Je l'avais dit à Kay, il paraissait content de voir que j'acceptais enfin mon homosexualité, que j'arrivais à m'afficher au côté d'Andreas. Je l'avais dit à Emma aussi, pour qu'on stoppe notre petit jeu de cache cache, notre jeu de rôle, on est en couple pour de faux. Ils étaient content pour moi, n'avaient forcément pas mal réagit même si j'avais eu le doute en leur annonçant. J'pouvais en parler librement avec eux, et ça me faisait du bien. Andy, lui, il semblait pas l'avoir crié sous tous les toits, ou en tout cas pas sous celui d'April. Enfin ça paraissait logique, on se met pas en couple avec deux personnes en même temps ! Quoi qu'Andy, je pense qu'il l'avait déjà fait, si ce n'est avec trois personnes. J'me sentais comme une de ces vulgaires conquêtes là, celles avec qui il sortait un temps, enchaînant d'autres relations à côté pour pas s'ennuyer. C'était un homme à femmes – et à hommes –, à croire qu'il pouvait pas s'en empêcher, qu'une seule personne, une seule relation stable, c'était pas concevable pour lui. C'était ça son but ? Me gagner pour me rajouter sur le tableau ? Il avait pas besoin de ça, à ce moment là il aurait mieux fait de me laisser là où j'étais, qu'on garde nos relations secrètes et occasionnelles plutôt que de faire en sorte que je lui révèle mes sentiments. Je sentais la boule d'énervement grossir en moi, et je continuais de taper de plus en plus fort à la porte de la salle de bain. Je pose ma main sur la poignet, essayant d'ouvrir la porte, ce que je n'avais pas pensé à faire en premier lieu. Fermée. Pourquoi il mettait un loquet ? Il pensait que j'allais le violer dans sa cabine de douche ? Moi je profitais pas des gens. Quand je pense que pendant ces deux semaines, j'avais rien vu ? Putain, moi qui comprenait pas tous ces couples, qui profitait de l'abscense de leur conjoint pour voler leur portable et étudier tous les messages qu'ils recevaient … j'aurais peut être dû faire pareil dès le début, au moins, il m'aurait pris pour un con moins longtemps. J'en reviens pas, moi qui pensait enfin être heureux, qu'on était un vrai couple, stable, sans aucun secret en dessous. J'lui avais confiance. J'aurais pas dû, j'aurais dû me douter que s'il était comme ça avec les autres, il allait pas me faire de traitement de faveur. Quand on dit que l'amour rend aveugle, l'expression prend tout son sens pour nous. Andy est un putain de traitre. Le pire ? Si c'était une vulgaire nana avec qui je sortais qui m'avait fait ça, j'aurais juste pris mes affaires sans attendre d'explication, et je l'aurais pourri si elle avait osé revenir me voir en me demandant des explications. Non, là, ça me faisait mal, je comprenais pas. Et qu'il me dise pas qu'il avait peur de la blesser, Andy n'a pas d'état d'âme pour ce genre de choses.

La porte fini enfin par s'ouvrir sur Andreas, cheveux trempés, en caleçon, serviette à la main. « Mais t'es complètement taré ! J'peux savoir c'qui t'arrive ?! C'est parce que t'as pas pris ta douche avec moi que tu t'excites comme ca ou quoi ?! » Si c'était que ça. La remarque sarcastique d'Andy m'énerve encore plus. J'ai qu'une envie, lui en mettre une, le faire tomber dans sa salle de bain pour qu'il s'éclate la tête sur l'évier, et m'en aller en l'insultant de tous les noms. Pourquoi est ce qu'il me fait ça ? Pas moi putain, pas après tout ce qu'on a vécu ensemble, tout le chemin que j'ai parcouru pour arriver à m'accepter, pour lui. Et s'il était pas là ? J'crois qu'il fait partit des rares hommes de ma vie, pas le seul par lequel j'avais été attiré, mais la seule personne que j'avais aimé. Tout aurait été moins compliqué sans lui, ouais. Tout aurait été moins compliqué si j'étais pas tombé amoureux de cet espèce de connard. Je le fixe, les sourcils froncés, mon index le pointant avec mécontentement. On dirait une femme trompée. C'était exactement ce que j'étais au final. « Pourquoi je m'excite comme ça ? T'es un connard, t'es qu'un sale connard, voilà pourquoi. Putain, mais tu m'as pris pour qui ? Pour une de ces petites putes à qui tu racontes n'importe quoi pour les foutre dans ton pieu ? J'pensais que t'avais un peu plus de respect pour moi, j'pensais qu'on était vraiment un couple. Tu t'es bien foutu de ma gueule. » Je le pousse avant de lui tourner le dos, me dirigeant directement vers mon sac pour attraper mes affaires qui traînaient au sol. « T'avais envie de rester avec ta meuf ? Fallait me le dire, si tout ce qui t'intéressait c'était le cul, j'serais venu les samedi aprem et j'me serais cassé après. » Je fourre un de mes tee shirt dans mon sac avant de relever la tête vers Andreas. « Pourquoi t'as voulu qu'on se mette en couple hein ? C'était pour t'amuser ? Parce que c'est marrant de me voir mal à l'aise devant les gens ? J'espère que t'en as bien profité bâtard. »
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MessageSujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan EmptyDim 30 Jan - 12:56

Ce mec est complètement ravagé ma parole. Pourtant je savais bien qu'il n'avait pas tout ses neurones dans l'ordre, mais alors là, il venait de faire fort ! En plus j'ai à peine l'air d'un con avec ma serviette à la main, encore à moitié trempé et en caleçon. Je ne pige absolument rien à ce qu'il me chante. Alors oui je commence à m'agacer à mon tour. Si il y a bien quelque chose qui m'insupporte, c'est que l'on m'agresse de cette façon dès le matin. D'ailleurs ca me fait penser qu'une fois, ma soeur était venue me réveiller et moi je lui avait foutu mon poing en pleine gueule. La pauvre. Elle m'avait dit d'aller me faire foutre et depuis elle n'est plus jamais venu me sortir du lit. Alors quand en plus on pète un câble sur moi sans raison, oui ca m'énerve encore plus. Soan à l'art et la manière de jouer avec mes nerfs d'ailleurs. On dirait qu'il aime ca, me faire monter en puissance. Alors je lui lance une phrase légèrement provocante comme j'ai si bien l'habitude de le faire et lui jette un regard en coin. C'est quoi son problème aujourd'hui ?! Il est là, à me fixer les sourcils froncés, pointant son doit sur moi. « Pourquoi je m'excite comme ça ? T'es un connard, t'es qu'un sale connard, voilà pourquoi. Putain, mais tu m'as pris pour qui ? Pour une de ces petites putes à qui tu racontes n'importe quoi pour les foutre dans ton pieu ? J'pensais que t'avais un peu plus de respect pour moi, j'pensais qu'on était vraiment un couple. Tu t'es bien foutu de ma gueule. » Je roule des yeux et croise les bras. « T'es pas le premier à me dire que j'suis un connard tu sais. Et je suis même parfaitement d'accord avec toi sur ce point là. » Je lui sort sur un ton qui se veut largement provocant. « Mais en ce qui concerne le reste, j'vois vraiment pas de quoi tu parles ! » Je m'agace en haussant légèrement le ton. Je crois qu'il y a des connexions qui ne se font pas dans mon cerveau. J'ai vraiment dû louper un épisode. Il me chante quoi le Wilshire là ? Qu'est-ce qu'il lui prend à jouer les femmes bafouées ? Ce qui m'énerve encore plus, c'est de m'en prendre plein la gueule sans qu'il ne m'explique clairement ce que j'ai bien pu lui faire, pour qu'il se mette dans un tel état. Remarque j'aurais dû m'en douter. C'était bien trop beau toute cette harmonie qui régnait entre nous depuis le début. Ses mains viennent au contact de mon torse et Soan me pousse de façon à ce que je recule de quelques pas en arrière. J'envoie aussitôt valser ma serviette de bain plus loin et sort de la salle de bain afin de me diriger vers Soan qui commence à faire son sac. « MAIS T'EN AS PAS MARRE D'ETRE CON ??! Tu pètes ton câble sur moi sans m'expliquer clairement ce que je t'ai fait et tu te tires sans rien me dire ! Tu fais chier ! » je m'énerve en restant planté derrière lui. « T'avais envie de rester avec ta meuf ? Fallait me le dire, si tout ce qui t'intéressait c'était le cul, j'serais venu les samedi aprem et j'me serais cassé après. » Qu'il me sort tout en continuant de ranger ses affaires. Je bloque un instant, avant de percuter. Merde, April. « Pourquoi t'as voulu qu'on se mette en couple hein ? C'était pour t'amuser ? Parce que c'est marrant de me voir mal à l'aise devant les gens ? J'espère que t'en as bien profité bâtard. »


Ca me dégoute ce qu'il me dit là. Ca me blesse et ca fait monter rapidement la colère en moi. Je l'attrape d'un geste brusque par l'épaule et le force à se redresser afin d'être face à moi. « Ca t'arrive de réfléchir de temps en temps ou t'es bien trop buté pour faire fonctionner tes neurones ?! » Je lui demande sur un ton pas franchement aimable. « Je suppose que t'as regardé mon téléphone n'est-ce pas ? Mais tu t'es pris pour qui pour oser aller fouiller dans mon portable hein ?! Et puis j'te signale que j'avais prévu de voir April pour la quitter aujourd'hui ! J'ai pas encore eu le temps de la voir avec tout ce qu'il m'est tombé dessus depuis deux semaines. T'as peut-être oublié ?! Et puis j'me voyais pas la quitter par message. Cette fille mérite un minimum de respect tu vois. » Je continue tout lui poussant légèrement l'épaule. April était différente des autres, et je ne me serais pas vu la planter par un simple SMS. « Ce n'est pas parce que je ne l'ai pas encore quitté que je l'ai vu pendant ces deux semaines ! Enfin merde Soan t'es vraiment parano par moment ! Je t'ai pas quitté durant ces deux semaines, alors comment j'aurais pu te tromper ?!! » je m'exclame au bord de la crise de nerfs. Je fais un pas en arrière. « Au moins maintenant je sais c'que tu penses de moi. T'as cru que je me servais de toi. Tu crois sincèrement que ca me fait marrer de te voir mal à l'aise en face des autres ?! J'suis peut-être qu'un con, mais pas avec toi. Tu comprends rien à rien mon pauvre. T'as même pas conscience de c'que tu représentes pour moi. » J'attrape son sac dans une main, et de l'autre je saisis son bras, l'entrainant de force avec moi vers la porte d'entrée. « moi qui pensais qu'être en couple avec un mec c'était moins chiant qu'avec une gonzesse, bah je commence à avoir des doutes ! » Je lui balance sur un ton mauvais. J'ouvre la prote et balance son sac sur le palier. « Tu veux te tirer, bah vas-y tire-toi ! Tu peux même crever. J'en ai strictement rien à foutre ! Retourne dans ton taudis et ne viens plus me faire chier. Après tout j'suis qu'un bâtard comme tu le dis si bien. » je lui envoie, avant de le pousser sur le pallier et fermer la porte à clef aussitôt. Il me faut une clope. Il faut que je calme mes nerfs.
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MessageSujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan EmptyDim 30 Jan - 15:04


J'ai tendance à m'emporte vite, Andreas le sait. Mieux que personne d'ailleurs, vu qu'il est exactement dans le même cas. D'ailleurs je me demande bien pourquoi il m'a pas déjà collé son poing dans la gueule, rien que pour avoir frappé un peu fort à sa porte. Si j'avais pu la casser, genre power ranger, je l'aurais fait. Heureusement qu'on avait pas de super pouvoirs, genre des rayons lasers qui nous sortent par les yeux, sinon on aurait fait brûler tout San Francisco une bonne douzaine de fois déjà. C'était pas possible d'être comme ça, aussi réactif, on devrait s'inscrire à des cours de yoga. Ou une thérapie de groupe, pour gérer ses sautes humeur. Enfin je me voyais mal poser un tract d'un cours de taï shi sur la table de nuit d'Andreas, comme message subliminale. Sinon, faudrait que j'essaye de lui souffler pendant la nuit, quand il dormait. Le lendemain, il se réveillerait et me proposerait d'aller à des cours de Yoga. C'était mieux que de la muscu non ? Le cliché qu'on trouvait dans les séries, où le nouveau petit couple va soulever des altères les vendredi soirs. Bref, il y avait quand même des chances que ça tourne au drame et qu'on finisse par se les balancer les altères, parce qu'il aurait regardé le cul du prof de sport qui serait passé ou une connerie dans le genre. Deux semaines sans aucune engueulade, c'était un putain de progrès, un record absolu même. En général il y avait toujours un truc qui n'allait pas entre nous, et le plus petit détail, la plus petite remarque, prenait des proportions gigantesques. Là, April, c'était loin d'être un détail. Sa petite amie avant qu'on ne soit ensemble, et il ne l'avait même pas quitté. Elle continuait à lui envoyer des je t'aime pas sms. Putain. Dès la première remarque, Andy réplique de suite. « T'es pas le premier à me dire que j'suis un connard tu sais. Et je suis même parfaitement d'accord avec toi sur ce point là. Mais en ce qui concerne le reste, j'vois vraiment pas de quoi tu parles !. » Fidèle à lui même, avec ses sarcasmes de merde qui en rajoutent sur mon humeur. Il voyait même pas où je voulais en venir, il voulait que je lui mette son putain de portable sous le nez ? Chéri, t'as oublié que t'avais une deuxième petite amie ? Ça en vaut même pas la peine. Je continue à mettre tout ce que je trouve dans le sac et Andy s'approche, balançant sa serviette avant de se remettre à gueuler. « MAIS T'EN AS PAS MARRE D'ETRE CON ??! Tu pètes ton câble sur moi sans m'expliquer clairement ce que je t'ai fait et tu te tires sans rien me dire ! Tu fais chier ! » C'est moi le plus con de l'histoire ? Alors que c'est lui qui me trompe ? Ouais on était pas vraiment des personnes fidèles à la base, mais moi j'm'étais repenti. Pendant ces deux semaines, il n'y avait eu que lui et c'est tout.

Andreas se tait quelques secondes quand je lui balance enfin mon problème : April. Ouais, April, la blonde, à qui tu touches toujours les cheveux. Je sent la main d'Andreas se poser sur mon épaule pour me redresser. « Ca t'arrive de réfléchir de temps en temps ou t'es bien trop buté pour faire fonctionner tes neurones ?! Je suppose que t'as regardé mon téléphone n'est-ce pas ? Mais tu t'es pris pour qui pour oser aller fouiller dans mon portable hein ?! » C'qui m'avait fait regarder ton portable ? Le fait que ta mère soit toujours à l'hôpital du con. J'avais pas fouillé dedans, c'était pas dans mon caractère d'être jaloux à ce point. Ma jalousie, elle se faisait pas dans le dos d'Andreas, quand je l'étais, il le voyait clairement. J'crois bien que je m'étais bâtit une haine immense pour April, rien que je le fait de penser à elle, ou d'entendre son prénom m'énervait. « Et puis j'te signale que j'avais prévu de voir April pour la quitter aujourd'hui ! J'ai pas encore eu le temps de la voir avec tout ce qu'il m'est tombé dessus depuis deux semaines. T'as peut-être oublié ?! Et puis j'me voyais pas la quitter par message. Cette fille mérite un minimum de respect tu vois.  Ce n'est pas parce que je ne l'ai pas encore quitté que je l'ai vu pendant ces deux semaines ! Enfin merde Soan t'es vraiment parano par moment ! Je t'ai pas quitté durant ces deux semaines, alors comment j'aurais pu te tromper ?!! » Gosh. C'est vrai qu'il avait été occupé pendant ces deux semaines, entre les cours, sa mère, et moi. Pourquoi il continuait à la protéger ? Je voulais rien lui interdire. D'ailleurs lui interdire quelque chose, ça aurait été comme lui dire de le faire. J'te dis blanc et juste pour faire chier tu fais noir. Je pouvais donc pas lui interdire de voir April. Mais rien que le fait de la savoir dans les parages, dans la fac, me mettait hors de moi. J'avais même pas envie qu'il la croise pour lui dire bonjour. Je sais pas pourquoi, j'étais pas aussi jaloux avec les autres filles qu'il avait connu, avec qui il était sortit. C'était juste … cette blonde. Sûrement parce qu'il l'avait couvert de cadeaux, et que mis à part avec moi, il l'avait pas trompé. Putain, paye ton cliché de collégienne amoureuse. Non non, je voulais pas qu'il l'approche, et j'avais qu'une envie, qu'il la quitte par sms pour éviter d'avoir à la voir en face. On sait jamais … et s'il avait été amoureux d'elle et que la revoir lui faisait passer ses envies de se mettre en couple avec moi ? « Au moins maintenant je sais c'que tu penses de moi. T'as cru que je me servais de toi. Tu crois sincèrement que ca me fait marrer de te voir mal à l'aise en face des autres ?! J'suis peut-être qu'un con, mais pas avec toi. Tu comprends rien à rien mon pauvre. T'as même pas conscience de c'que tu représentes pour moi. » Ah oui ? Si je n'avais pas été aussi énervé, j'aurais relevé la remarque avec des yeux qui brille. Là tout de suite, elle me passait au dessus, concentré pour retenir mon sac qu'Andreas vient de me prendre. Sa main se pose sur mon bras et il me tire jusqu'au salon. J'ai beau me débattre, j'arrive pas à le faire lâcher, le traitant de tous les noms au passage. Mon sac vole à l'extérieur de l'appartement et Andy me pousse par dessus. « Tu veux te tirer, bah vas-y tire-toi ! Tu peux même crever. J'en ai strictement rien à foutre ! Retourne dans ton taudis et ne viens plus me faire chier. Après tout j'suis qu'un bâtard comme tu le dis si bien. » La porte claque. Bon. Je m'accroupis près de mon sac, pour me sortir une clope. Merde, merde. Je tire une latte et recrache la fumée, gardant la porte des yeux. J'avais peut être été loin. Sûrement même. J'avais même pas réfléchi quand j'avais vu le message, même pas calculé qu'on avait passé les deux semaines tout le temps ensemble sauf pendant nos cours. Il pouvait pas l'avoir vu … mais rien que de lire le nom sur le portable m'avait fait partir au quart de tour. Il m'avait dit qu'il changerait en plus, j'aurais pas dû en douter. Je tire une nouvelle latte, me rendant compte une nouvelle fois, de ma parano et de ma jalousie beaucoup trop grandes. Putain ce que je pouvais être con. Je me redresse, jetant finalement ma clope à peine entamée avant de poser les deux mains sur la porte. Elle a un goût amer cette fumée, et je sent les larmes monter. Et si … et si j'avais été trop loin cette fois ? Qu'il veuille vraiment que j'aille crever à l'autre bout de SF ? « Andy ! » Je donne un petit coup sur la porte. Pas dans le genre de la salle de bain, un tout petit. Et je sent les larmes monter un peu plus. Oh non, j'vais pas me mettre à pleurer devant ça porte, ça lui ferait plaisir de voir qu'il m'a fait mal, encore, et que je regrette. « J'suis désolé kotenok. Ouvre. » Ben si, si, fallait que je pleure. J'arrive même pas à retenir les larmes. De toute façon il peut pas franchement les voir avec la porte fermée, juste entendre les trémolos dans la voix. « J'avais peur … que tu l'aimes plus que moi. Ou … ou j'sais pas. » Ma voix finit par s'étouffer, sous les larmes qui veulent plus s'arrêter.
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MessageSujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan EmptyLun 31 Jan - 18:38

Il m'énerve par moment c'est hallucinant ! D'accord, on a tendance à vite se taper sur les nerfs lorsque l'on se retrouve dans la même pièce, à se chamailler pour des bricoles, mais là, Soan avait poussé la barre très haut. Depuis qu'on est en couple, il a tendance à être complètement parano. Pour le moment on ne s'était pas engueulé sur ce sujet là, bien que cela commence sérieusement à me taper sur les nerfs. J'avais promis de changer alors, j'inspirais et j'expirais lentement afin de faire redescendre la pression ou bien je donnais un bon coup dans le mur. Ouais l'avantage c'est que le mur – ou les objets - ca ne réplique pas lorsqu'on les frape. Il valait mieux ca qu'un coup de poing en plein dans la figure de Soan, avec le risque de m'en prendre un à mon tour. Et comme je tiens à mon magnifique visage, autant le préserver. Le pire dans tout ca, c'est que ca fait seulement deux petites semaines que nous sommes ensemble. Alors je n'imagine pas d'ici quelques mois le carnage que ca pourrait être. On s'enverra des assiettes à la gueule et des tas d'autres objets qui nous passerons sous la main. Jusque là, nous avions toujours fait en sorte de protéger le matériel. Mais un de ces jours, je crois que je vais lui foutre un coup de poêle sur le crâne. J'avoue tout de même que sur ce coup là j'ai un peu merdé. J'aurais dû le mettre au courant dès le départ pour April. Mais je n'ai pas eu le temps d'y penser. Entre lui et sa paranoïa maladive et ma mère qui se remettait tout juste de son accident, j'avais vraiment autre chose à faire que de larguer April avec un vulgaire message. Non, je voulais la voir en chaire et en os. C'était le minimum qu'elle méritait. J'me voyais pas jouer au gros connard avec elle. Même si j'admets l'avoir trompé de tous les côtés. Mais ca, ce n'est qu'un petit détail. Alors oui je m'énerve – encore une fois – à cause de ce que me sors Soan concernant April et les films – dignes d'un Spielberg - qu'il se fait dans sa tête. Je préfère lui envoyer des phrases cinglantes à la gueule, plutot que de lui coller mon poing en plein milieux du visage. Il m'énerve tellement à être comme ca. Ce n'est pas l'envie qui me manque de l'attraper par les épaules et de le secouer pour qu'il réagisse enfin. Je ne suis pas certain de mes sentiments vis à vis d'April. C'est un peu flou tout ca. Je l'aime beaucoup c'est sûr et certain. Mais de là à en être amoureux, je ne sais pas. Parce que lorsqu'on est réellement amoureux, j'pense pas qu'on aille voir à droite et à gauche comme je pouvais le faire en étant avec elle. Soan j'en suis amoureux et je suis fidèle. Même si ce connard a de gros doutes à ce propos. En fait je m'étais attaché à elle, mais ca s'arrêtait là. De toute façon, je ne suis pas le seul garçon qu'il y a sur Terre, elle se trouvera bien quelqu'un d'autre. Elle mérite mieux que moi en plus.

Sans plus attendre j'attrape son sac et dans un même mouvement son bras afin de le dégager de mon appartement. J'en ai rien à cirer de ses insultes et du fait qu'il se débatte. A vrai dire cela ne me fait ni chaud ni froid. De toute façon ca finit toujours comme ca entre nous. On s'engueule, je lui envoie des piques et lui crache des méchancetés avant de le virer. Un vrai couple. Une fois la porte claquée et fermée à clef, je me me dirige vers la table de salon, attrape mon paquet de clopes et m'en allume une, avant de m'affaler dans mon canapé. Putain de merde. Je tire comme un malade sur ma cigarette. Je crois que je n'ai jamais fumé aussi vite de toute ma vie. J'suis tellement énervé aussi. J'inspire une grande bouffée de ce délicieux nuage toxique qui imprègne mes poumons et fixe la porte du coin de l'oeil, lorsque j'entends un coup contre la porte. « Andy ! » je roule des yeux et fronce les sourcils. « Vas te faire foutre Wilshire ! » Je gueule afin qu'il m'entende à travers la porte. Je ne vais tout de même pas lui céder ! Il me gueule dessus pour rien et je devrais avoir pitié de lui ? Hors de question ! J'écrase la fin de mon mégot dans le cendrier et me lève du canapé afin d'aller enfiler un jean et un t-shirt qui traine. J'allais quand même pas rester à me trimballer en caleçon dans l'appartement. Je reviens rapidement dans la pièce principale, toujours les cheveux dégoulinant. « J'suis désolé kotenok. Ouvre. » Je m'arrête lorsque je l'entends un nouvelle fois. « Chaton ». Soan m'appelle toujours comme ca. Un petit nom affectif provenant de sa langue maternelle. Putain de merde. Je l'entends à sa voix qu'il est pas bien. « J'avais peur … que tu l'aimes plus que moi. Ou … ou j'sais pas. » Je soupire et reste les bras ballants quelques instants en plein milieux de mon salon. Je passe une main sur mon visage et me dirige vers la prote d'entrée afin de l'ouvrir. « Tu fais chier Wilshire. » Je lui lance sur un ton presque froid, la main toujours posée sur la poignée, le fixant du coin de l'oeil. J'ai l'air parfaitement insensible à cet instant même, mais en fait pas du tout. Puis je l'attrape par le T-shirt et l'attire vers moi afin de l'embrasser. A mon avis il ne devait pas s'y attendre à ca. A vrai dire, moi non plus.
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MessageSujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan EmptyLun 31 Jan - 20:42


Pleurer c'est pas dans mes habitudes ; ça m'énerve même, ces personnes qui se mettent à chialer à tout bout de champ, parce qu'il y a un truc qui va pas. Je sais pas, tu te mets pas à hurler ta douleur à chaque fois que ta cousine se casse le pied, ou que ton petit ami rencontré il y a une semaine à peine vient de te larguer. Surtout pour un mec ! C'était se donner en public, rien d'autre. Chaque matin, quand j'étais au collège et au lycée, il y avait une nana qui descendait de la voiture de ses parents, l'air fermé, et qui se jetait sur son groupe de copine avec un torrent de larme à en recouvrir les glaciers. Et elle enchaînait direct avec ses derniers petits soucis, les autres copines se mettant à pleurer par dessus. C'était stupide et futile, je détestais ça. C'était souvent les gens sans problèmes, aucun, qui se mettait à chialer devant les autres. Et les pures pédales aussi, qu'un rien déprimait. La sensibilitée accrue, à croire qu'il n'y avait plus aucun flux de testostérone en eux. J'étais pas non plus insensible, les gens qui pleuraient me faisaient de la peine. Quand Kay m'avait parlé de sa mère décédée par exemple, j'crois que les larmes m'étaient montée aux yeux, et je l'avais tout de suite pris dans mes bras pour lui donner un peu de réconfort. Andreas aussi, quand sa mère était sur son lit d'hôpital il y a deux semaines. C'était grave, pas n'importe quel histoire de chiot écrasé par la voiture de papa qui roulait un peu trop vite – quoi c'était triste quand le pauvre puppy se retrouvait sous les roues d'une auto -. Tout ça pour dire que pleurer ne faisait pas partit de mes habitudes. Vivre avec un homme, c'était peut être ça qui coupait l'afflux de testostérones, et peut être à cause de ces deux semaines passées non stop aux côtés d'Andy qui me mettaient dans cet état. Gosh, j'étais en train de devenir une nana ? Rien que de penser à ça, je sent une nouvelle vague de sanglot monter, en même temps que ma main vient de nouveau taper contre le bois. Comme seule réponse de la part d'Andreas : « Vas te faire foutre Wilshire ! » Gueulé du salon. Pauvres voisins, eux qui devaient s'être habitués à ce que l'on ne hurle plus constamment. Voilà qu'on recommençait. J'espère juste qu'il avait installé du double vitrage, parce que le calme des deux semaines, il semblait être suivi par deux semaines d'engueulades. Putain ce que ça pouvait me faire chier d'avoir réagit aussi vite. J'étais encore énervé, mais incroyablement triste d'être aussi jaloux. J'y pouvais rien, c'était plus fort que moi, mais c'était bien là, je n'arrivais pas à l'empêcher. Je pouvais pas penser à tout en même temps : entre faire des efforts pour me montrer et stopper ma jalousie. Parfois, j'aimerai bien qu'on reste enfermé dans l'appartement, sans être obligé de sortir, juste lui et moi. Ouais, ou qu'on parte pour un pays lointain et froid, pour que personne ne vienne nous déranger. Possessif ? Un peu sur les bords. Putain, faut que je me calme, que je lâche du leste et peut être que je retourne un peu dans mon appartement pour lui laisser un peu d'air. Quoi que lui aussi est un peu possessif. J'vois presque plus mes amis, et à chaque fois qu'il me donne rendez vous, j'ai vite fait d'annuler tout ce que j'avais prévu dans la journée.

Je m'arrête enfin de taper à la porte, certain qu'il n'allait pas m'ouvrir. Je fais quoi ? Je rentre chez moi ou je vais directement à la BU pour travailler un peu ? J'essaye quand même de le rappeler, les larmes aux yeux. Le petit espoir de fin, qui fini d'achever mon humeur. Je suis plus énervé du tout, essayant juste de ravaler les larmes qui ne veulent pas s'arrêter. Je n'entends aucun bruit dans le salon, il est peut être déjà partit se recoucher. Les journée comme ça en même temps, il n'y a pas grand chose d'autre à faire, quand tout commence mal, faut mieux se rendormir en essayant de rattraper le temps perdu. Je me penche un peu, pour rattraper mon sac, mais m'arrête en entendant ses pas dans le salon, en direction de la porte qui finit par s'ouvrir. Il était quand même partit s'habiller. « Tu fais chier Wilshire. » Je commence à ouvrir la bouche, pour formuler une nouvelle excuse, mais la main d'Andy attrape mon tee shirt et il me tire à l'intérieur, vers ses lèvres. Non, je ne m'y attendais vraiment pas à celle là. Ah moins que ça ne soit pour me faire chier, encore, et qu'il va me repousser dans deux secondes vers la sortie. Par mesure de sécurité, je pousse la porte d'une main, mes lèvres toujours posées sur les siennes. Je finis par décrocher ses lèvres des miennes, sans pour autant bouger de ma place. Ma main vient rapidement effacer les dernières traces des larmes. « J'me suis emporté. J'aime pas que tu la vois, cette fille. J'peux pas te l'interdire, mais avoir vu son nom sur ton portable … je sais pas. »[b] Je prends sa main dans la mienne, pour l'attirer vers le canapé. Plus la porte sera loin mieux ce sera pour moi. [b]« Pourquoi moi ? Et pas elle ou une autre ? 'fin, le monde te mange dans la main, et toi tu te retrouves avec un branleur de cité, qu'est même pas foutu de tenir une heure sans gueuler. »
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MessageSujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan EmptyMer 2 Fév - 19:29

La jalousie. C'était un de mes pires défauts je crois. Sauf que j'évitais de le montrer généralement. Ouais, sinon Soan aurait été insupportable en constatant que j'étais le petit-ami du genre à faire sa crise de jalousie – à la Soan – pour un oui ou pour un non. Enfin l'avantage, c'est que moi je n'étais pas parano et que je faisais mes crises lorsque c'était vraiment nécessaire. Comme par exemple, lorsqu'il était un peu – beaucoup – trop proche d'une nana ou d'un mec que je ne connaissais pas. Mais bon, les trois quart du temps je me la boucle et rumine intérieurement. Je ne préfère pas trop montrer mes sentiments. Ca craint vraiment trop sinon. Je ne suis pas, et ne serais jamais le genre de mec qui se la joue Roméo, à faire tout un récit sur ses sentiments. J'suis pas une nana moi. Ni Soan d'ailleurs. En fait j'aime pas exprimer ce que je ressent. Je dois avoir un blocage quelque part en moi. Quand je vois tous ces mecs qui disent à leur copine qu'ils les aiment, qu'ils sont ultra affectifs, et bien moi je bloque. J'me voit pas comme ca. Je trouve ce genre d'attitude complètement niais. Pourtant ce n'est pas faute d'essayer de lui dire que je l'aime, que je ne me vois pas sans lui, mais je ne sais pas, ca sonne bizarre quand j'y pense. La seule fois où je lui ai dit ce genre de truc c'était à l'hopital, et parce que Soan m'avait fait sa déclaration. Sinon je ne lui aurais jamais dit ce genre de chose. De toute façon, ce n'est pas pour rien qu'on me balance tout le temps que je suis un mec sans coeur. Je n'ai jamais su y faire. C'est pour ca que je préférais les coups d'un soir, au relation de longue durée. Je n'avais pas le tracas quotidien du « pourquoi tu ne me dis pas que tu m'aimes ? Tu ne m'aimes pas hein ? T'aimes quelqu'un d'autre c'est ca ? J'en étais sûr ! » et patati et patata... En plus, jusqu'à maintenant le peu de relation fixe que j'avais eu, c'était avec des nanas, et j'étais devenu complètement dingue. Autant être réaliste, les filles c'est chiant, ca pleure tout le temps, ca hurle dès qu'elles ont un cheveux de travers, ca met trois plombes à trouver un putain de T-shirt, sans parler du maquillage et de tout le tralala...Très peu pour moi tout ca. Alors ouais, être en couple avec un mec, pour moi c'était le pied. Soan était un peu comme moi. J'me sentais bien avec lui. Mais qu'est-ce qu'il était chiant en ce moment ! Une vraie gonzesse ! Manquait plus que les mimiques de nana et c'était bon.

Il croyait vraiment que j'allais le laisser comme un con devant ma porte ? M'ouais, bah il avait pas tort. Après tout il ne méritait que ca, que je le laisse tout seul dans sa merde et dans sa connerie à culpabiliser. Pas une seule fois je n'avais trompé Soan. D'ailleurs ca ne m'étais même pas venu à l'esprit, alors qu'il commence à me taper un délire sur April et sur le fait que j'allais voir ailleurs pendant qu'on était en couple, m'agaçais. J'avais tellement envie de lui éclater la tête contre la jointure de la porte. Le seul remède que j'ai pour me calmer les nerfs, c'est la clope. C'est dingue, le bien que cette saleté peut faire. Mais bon, j'ai beau avoir toute la volonté du monde pour faire ma tête de mule et faire la gueule à Soan, je finis par céder face à ses plaintes et ses petits surnoms affectifs qu'il me donne. Finalement, j'suis peut-être un mec sensible tout au fond de moi. Ahem. Non, je pense que je dois être dans un jour de bonté aujourd'hui pour lui ouvrir cette fichue porte – lui envoyant une réplique sympathique au passage – l'embrasser et l'entrainer à l'intérieur de l'appartement. Je dois le reconnaître, j'y ai pensé un instant à le repousser et lui fermer la porte au nez. Mais je ne suis quand même pas ignoble à ce point là. Au bout de quelques secondes, Soan finit par détacher ses lèvres des miennes, et je le fixe droit dans les yeux, gardant mes mains posées sur sa taille. J'aime pas le voir pleurer comme ca. Surtout si c'est à cause de moi. « J'me suis emporté. J'aime pas que tu la vois, cette fille. J'peux pas te l'interdire, mais avoir vu son nom sur ton portable … je sais pas. » Je soupire et laisse un sourire en coin s'afficher sur mes lèvres. Il faut que j'arrive à le calmer. « Soan...Tu te fais trop de films. C'est pas avec April que j'étais ces dernières semaines. Et c'est pas non plus April que j'ai appelé pour venir à l'hopital. Alors... » Mais je n'ai pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit d'autre, qu'il m'entraine avec lui vers le canapé. « Pourquoi moi ? Et pas elle ou une autre ? 'fin, le monde te mange dans la main, et toi tu te retrouves avec un branleur de cité, qu'est même pas foutu de tenir une heure sans gueuler. » Je m'allume une nouvelle clope et passe mon bras autour de ses épaules. Je tire une latte avant de répondre « Ca doit être ton côté tête brûlée, grande gueule et homo refoulé qui m'a fait de l'effet. » je lui sors sur un ton amusé, avant de tirer une nouvelle fois sur ma cigarette. Je me penche vers lui et l'embrasse quelques secondes avant de me lever du canapé – ouais je prends mes distances vu ce que je m'apprête à lui dire – et me stoppe avant de me diriger dans la cuisine. « En tout cas on dirait April quand tu pleures comme ca. » je lui sort avec un large sourire. J'adore me foutre de sa gueule. Soan a une très grande facilité à pleurer. Mais c'est mignon.
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MessageSujet: Re: Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan Tell me no truth if it is bad •• Andy&Soan EmptySam 5 Fév - 22:05


Ouais, je me voyais bien repoussé juste après ce baiser éclair. J'le voyais bien me refoutre dehors et me crier en rigolant d'aller me faire foutre et de rentrer chez mon père. Il est tellement peu prévisible que non, il fait pas ce à quoi je m'attendais, et me laisse refermer la porte sans esquisser un seul mouvement. Ça me rassure déjà un peu, je tenais pas à passer quelques jours sans lui. J'étais pas accroc, on pouvait pas dire ça comme ça, mais plus je passais de temps avec lui, mieux je me sentais. Assis sur le canapé, je commence avec ma crise existentielle sur notre couple. C'est vrai, fallait être réaliste cinq minutes : Andy et moi, déjà, on était pas fait pour se rencontrer à la base, ça avait été du pur hasard, un concours de circonstance ; et on était trop différents – et trop pareil en même temps – pour s'entendre. On était tout sauf un couple normal. Déjà qu'on était deux hommes. Enfin, déjà la rencontre avec sa sœur, qui n'avait pas été des plus banales. Et nos caractères de merde qui ne se complétaient absolument pas. C'était le yang et le yang. En général, dans un couple, il y a celui qui s'énerve, celui qui se prend la tête et gueule, et le deuxième qui se calme vite, qui essaye de tasser la situation. Pas pour nous. Si encore on avait été pacifistes tous les deux. Aujourd'hui, ça n'avait pas été très violent, on avait fait pire. Quitte à s'envoyer des objets au visage, limite à se pousser contre les murs et tout ce qui pouvait faire le plus mal. J'sais pas pourquoi on avait besoin de se blesser. On aurait pu en rester au insultes, ou juste à se pousser un peu pour se provoquer mais non, fallait qu'on sorte les poings tout de suite, qu'on se tape dessus jusqu'à ce que le sang gicle un peu. On déversait vraiment toute notre haine l'un sur l'autre dans ces moments là. Un jour ou l'autre, ça finirait mal, ça allait déraper totalement, et on se péterait un truc ou quelque chose comme ça. J'nous comprenais pas, et j'essayais même pas de nous comprendre. Juste … ça finirait mal. On allait pas finir comme ces vieux couples, qui s'asseyent main dans la main dans les jardins publics à regarder le temps qui passe. C'était explosif, ça le resterait. Au final, ça nous empêcher de nous ennuyer, de sombrer dans l'habitude et la monotonie. On finirait pas vieux de toute façon. Je le sentais.

Bref, je lui pose donc la question qui me tournait depuis un certain dans l'esprit. Qu'est ce que tu fout avec moi ? Pourquoi est ce que tu t'arrêterais de sortir, de baiser à droite à gauche les filles les plus chaudes de San Francisco. Parce que se mettre en couple, ça voulait dire calmer sa vie de débauché. C'était vivre à deux et pas seulement que pour soi. Remarque, dans un autre sens, moi aussi je devais me calmer là dessus. «  Soan...Tu te fais trop de films. C'est pas avec April que j'étais ces dernières semaines. Et c'est pas non plus April que j'ai appelé pour venir à l'hopital. Alors.... » Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase, j'enchaîne. Andreas passe son bras autours de mes épaules, et s'allume une clope avant de répondre. « Ca doit être ton côté tête brûlée, grande gueule et homo refoulé qui m'a fait de l'effet. » Sa réponse me fait sourire. Même s'il me répond pas franchement au final. Tant pis, fallait peut être mieux faire comme si de rien n'était, me contenter de ça. Il se penche vers moi, pose ses lèvres sur les miennes avant de se relever. Je lâche un soupire, attrape un paquet et un briquet trainant sur le table et cale une cigarette au coin de mes lèvres. « En tout cas on dirait April quand tu pleures comme ca. » je grimace. Pourquoi il me la remet dans la tête elle ? Et le fait que je pleure aussi. Je fronce les sourcils, sourire légèrement amusé restant tout de même sur les lèvres. Ça me servirait à rien de m'énerver une nouvelle fois. « Allez, ferme ta gueule. Et en bonne femme fait moi un truc à manger. » Je déconne bien entendu. Quoi qu'il est capable de mal le prendre. Je me penche en avant, pour faire tomber ma cendre dans le cendrier. N'empêche, la rencontre Andy-April de cette après midi me stresse toujours. Comme le jour de l'hôpital, où à peine ensemble, il se demandait déjà comment il allait lui annoncer qu'il la quittait. « Tu vas quand même la voir ? » Je tourne la tête en direction de la cuisine, une moue boudeuse sur le visage. Rah, putain de jalousie, qui revient aussitôt partie. « J'vais aller à la BU pendant ce temps. J'espère pas croiser Kay … il est bizarre ce type. Enfin, c'était vraiment un bon ami mais l'autre jour … j'sais pas il me fait flipper. Oublis tu t'en fout. » Je crache la fumer, croise les jambes.
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