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ashes and wine ★ william&evan

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MessageSujet: Re: ashes and wine ★ william&evan ashes and wine ★ william&evan - Page 2 EmptyMer 19 Jan - 17:01

    ashes and wine ★ william&evan - Page 2 Clemence-poesy

    « Peu importe à quel point on essai de l'ignorer, ou de le renier, au bout du compte, le mensonge s'installe.
    Qu'on le veuille ou non. Mais la vérité sur la Vérité, c'est que ça fait mal. Alors, on ment »


    L’amour est cruel, l’amour est injuste. Si c’était comme cela, moi je ne voulais plus aimer. Je ne voulais plus que mon cœur batte pour quelqu’un. Je ne voulais plus avoir le cerveau en vrac à trop penser à cette personne. Je ne voulais plus m’abandonner autant dans les bras d’une femme. Cela faisait trop mal et mon cœur ne le supportait plus. Je ne cessais de penser à toutes les erreurs que j’avais commises avec Evan. Ma fuite alors qu’elle était enceinte d’Andrea, ces semaines sans donner de nouvelles. Je repensais à mon retour assez tumultueux à Berkeley. Je repensais à tous les mots que j’avais prononcé à Evan, lui promettant mon amour. Lui promettant que j’avais changé. Lui promettant tout ce qu’elle voulait. J’avais changé oui. Je n’étais plus tout à fait le même depuis que j’étais revenu. Je n’avais plus besoin de me cacher, plus besoin de jouer un rôle. J’étais le William qu’Evan connaissait. Le William fragile et sensible, qui laissait tomber ses barrières. Néanmoins, je n’aimais pas trop être cette personne. Je n’aimais pas me montrer faible et vulnérable. A notre époque, il ne fallait surtout pas se montrer faible, c’était signer notre arrêt de mort. Mais depuis mon retour, depuis ma séparation avec Evan, j’avais du mal à garder la tête haute. Je souriais, riais, permettant ainsi de rassurer mes amis et de me convaincre que j’allais bien. Sauf que je n’allais pas bien. Psychologiquement ou physiquement j’étais instable, faible, sujet aux migraines, aux insomnies. Je pensais trop, ne dormais pas assez et ne me nourrissait pas suffisamment. J’avais déjà perdu deux kilos en un mois et demi, chose assez énorme déjà que je n’étais pas très épais. L’appétit n’était plus là. Il me manquait ma petite étincelle dans les yeux, celle qui avait disparu en même temps qu’Evan mettait fin à notre relation. Il me manquait une partie de mon cœur. Il me manquait la joie d’être ici. Il me manquait tellement de choses que je ne savais pas comment je faisais pour ne pas être encore en dépression. Ma carrière me manquait aussi. Je ne voulais pas me l’avouer, mais être face à une caméra, donner la réplique, tenir un micro en main, toutes ces choses qui faisaient parti de ma, de mes passions étaient désormais absentes à mon quotidien et cela me pesait cruellement sans que je m’en rende réellement compte. Mais j’avais fait choix et malgré cette légère nostalgie et mélancolie du métier, je ne regrettais pas d’avoir choisi de revenir sur Berkeley. Le vide qu’avait laissé Evan quand elle m’avait quitté avait été plus fort encore que le vide que je ressentais depuis l’arrêt de ma carrière. Et il était hors de question pour moi de ne pas voir grandir mon fils. Il avait un père et je voulais qu’il le sache. Qu’il sache que je serais toujours là pour lui-même n’étant plus avec Evan. Qu’il sache que je l’aimais plus que tout, que je ferais tout pour lui. Qu’il sache que même si je n’ai pas été présent de sa vie, maintenant j’étais là et que je ne le lâcherais plus. Qu’il sache qu’il était ma vie, mon ange, le soleil de mon enfer. Je ne pouvais m’empêcher de penser que la vie se jouait bien de nous. J’avais loupé de peu Evan et je m’étais entiché d’une autre femme. Je ne savais pas ce que la vie avait contre moi et ce que je lui avais fait, mais apparemment elle m’en voulait beaucoup. Comment l’interpréter sinon ? On me punissait, c’était ça ? Dieu et ses petits anges me faisaient vivre un véritable enfer pour me punir ? Et bien c’était gagné. J’avais le cœur, la cervelle et l’estomac en vrac. J’aimais indéniablement Evan. Mais il y avait aussi Florence. J’aurais préféré qu’Evan ne me dise pas que cette rumeur sur Liam et elle était fausse. J’aurais encore moins préféré qu’elle me dise qu’elle était prête à nous redonner une chance. C’était de la torture tout simplement. Et je la détestais pour cela. Je la détestais de m’annoncer cela, maintenant, ici. Je la détestais de ne pas avoir su me le dire plus tôt. Ou je la détestais de me l’avoir dit tout court. Ne pouvait-elle pas le garder pour elle ? Etait-elle obligée de me torturer l’esprit encore plus ? Une douce vengeance ? Je ne pensais pas. Quoique je savais qu’elle en était capable mais pas maintenant, pas ici, pas de cette façon là.

    Moi devant elle, elle dans mes bras, j’aurais aimé pouvoir arrêter le temps. J’aurais aimé la garder contre moi pour l’éternité. J’aurais aimé qu’il n’y ait plus personnes dans notre bulle. J’aurais aimé ne pas avoir d’autres sentiments pour une autre femme. Mon cœur cognait fort dans ma poitrine, comme il n’avait encore jamais cogné. J’avais l’impression qu’il allait s’arracher de mon corps et jaillir dans mes mains d’Evan. Nous étions en pleurs tous les deux et je souriais. Je souriais parce qu’elle était belle. Je souriais parce que je l’aimais. Je souriais parce que l’instant était beau, même s’il s’agissait d’un au revoir. Je fermais les yeux doucement au contact de sa main sur ma joue. « Je t’aime William. Je t’aime, je t’aime, je t’aime et je n’aurais pas assez d’une vie pour te le dire. Je regrette qu’il m’ait fallu tant de temps pour le comprendre parce que si je l’avais admis dès le début, nous n’aurions pas cette discussion. Alors non, ne compte pas sur moi pour te donner ma bénédiction, tu ne l’auras jamais, j’en suis incapable. Mais la plus belle preuve d’amour que je puisse t’offrir, c’est de te laisser partir sans rien faire pour te retenir. Alors j’espère qu’elle saura t’aimer autant que moi, et j’espère qu’elle saura t’apporter ce que moi je n’ai pas su t’apporter ». A peine avait-elle prononcé la première phrase que mes yeux se rouvraient pour ne plus quitter son regard. Non, elle n’avait pas le droit de me dire ça. Elle n’avait pas le droit de m’annoncer comme ça qu’elle m’aimait alors que j’étais avec quelqu’un d’autre. Je sentais que mon cœur allait exploser. J’aurais tellement préféré qu’Evan ne me dise jamais tout ça. Du moins pas pour l’instant. Cela faisait des semaines que je vivais dans l’espoir qu’elle me dise un jour ces paroles. Mais là ce n’était pas le bon moment. Elle n’avait pas le droit de me dire cela maintenant, c’était tellement injuste. « Mon amour, tu n’avais pas le droit de me dire cela maintenant. C’est tellement injuste tu sais. J’ai tellement attendu que tu me dises cela et je regrette que tu doives me les dire dans de telles circonstances. Moi aussi je t’aime, tu le sais. Tu es dans mon cœur à jamais et je suis sur qu’on se retrouvera un jour. Je te le promets, mon amour ». Je lui souriais, confiant. Oui nous allions nous retrouver. Que ce soit dans un mois, un an, un siècle, nous nous retrouverons un jour. Et nous nous aimerons comme jamais encore nous ne nous serions aimés. Mais pour l’instant, j’avais besoin de m’éloigner d’elle, d’aller vers d’autres horizons, de laisser parler mes sentiments pour Florence. J’en avais réellement besoin et Evan semblait l’avoir compris. Elle m’offrit le plus doux des baisers. Il affola mon cœur pendant les quelques instants où nos lèvres furent au contact l’une de l’autre. Je passais ma main dans ses cheveux et la regardais alors qu’elle me murmurait une dernière fois qu’elle m’aimait. Elle se retournait, prête à quitter la salle. « J’aurais voulu te garder dans mes bras pour toujours, mais l’éternité m’aurait paru trop courte ». Je voulais l’empêcher de franchir cette porte, qu’on reste enfermé tous les deux ici des heures, oubliant le monde extérieur. Mais je savais que ce n’était pas raisonnable. Je n’étais plus célibataire. J’avais une petite amie que je devais retrouver après mes cours de la matinée d’ailleurs. En pensant à cela, je posais une main sur ma nuque et sentit alors ma chaine qui était toujours à mon cou. Un E y était accroché et un A l’avait rejoint depuis quelques mois. « Evan attends ». Alors qu’elle se retournait, j’en profitais pour enlever cette chaine pour la glisser dans la main de la jeune femme. « Garde-la, pour que tu n’oublies jamais que vous êtes toujours dans mon cœur ». Je refermais sa main sur la chaine en lui souriant.

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MessageSujet: Re: ashes and wine ★ william&evan ashes and wine ★ william&evan - Page 2 EmptyMer 19 Jan - 20:24

    ashes and wine ★ william&evan - Page 2 406737Image5 ashes and wine ★ william&evan - Page 2 319037b576d7af