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 |  Sujet: Like a game - Aurlanne Hermès-Cador Mar 15 Juin - 19:56 | |
|   « L'hypocrisie au billard, ça s'appelle les bandes. » Je me souviens encore de cette journée comme si c’était hier. Comme chaque étudiant, je voulais avoir mon propre correspondant. On a tous eu nos raisons. Certains en voulaient un simplement pour se faire un nouvel ami, quant à d’autres, ils étaient plutôt intéressés par la culture française que pourrait leur apporter leur correspondant sans compter l’aide qu’il pourrait leur apporter pour la langue française. Moi, il n’y a jamais été question de ça. Dès mon arrivée au secrétariat, je ne suis même pas passé par les candidatures masculines. A vrai dire, les françaises ont toujours eu sur moi un certain effet. Elles n’ont pourtant pas la même mode qu’en Amérique, elles n’ont pas le même accent, elles n’ont pas non plus la même façon de vivre et pourtant, j’ai toujours vu en elles un certains charme. En même temps, il faut dire que ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de rencontrer une charmante française. Il y a quelques mois, lorsque j’étais ce très grand acteur, oui, j’avais l’occasion de partager énormément de choses avec diverses populations. Aujourd’hui ce n’est plus le cas même si vu ma très grande fortune je peux me permettre de voyager, le temps n’est plus tellement approprié puisque les études passent avant. Qui aurait cru que je dirais ça un jour !
J’étais tombé sur le dossier de cette charmante Aurlanne. Un prénom peu commun qui est loin d’être fréquent aux Etats-Unis mais cela ne m’a pas plus bloqué que ça. A vrai dire, c’est lorsque j’ai découvert ce visage sans imperfection que j’ai fait mon choix. Je n’avais même pas lu son dossier, il m’importait peu. J’étais persuadé, rien que par son apparence, qu’elle et moi allions nous comprendre et allions partager de bons moments. Par bons moments, j’imagine qu’il est totalement inutile de vous faire un dessin. Je pensais avoir touché le gros lot mais la fille que je pensais avoir reconnu sur la photo était en fait tout autre.
Sexy, c’est bien le mot qui la qualifie mais à la fois très coincée. Je m’attendais à rencontrer une bombe, une croqueuse d’homme et non, elle est tout le contraire. Les premiers jours furent assez difficiles. J’essayais comme je pouvais de la décoincer un peu, de la mettre d’avantage à l’aise sans oublier bien entendu de la draguer. Autant dire qu’elle n’apprécia pas du tout ma façon de fonctionner ce qui a créé de nombreuses tensions entre nos deux personnes. Et puis, les choses ont fini par s’arranger, bien heureusement ! Ensemble, nous avons décidé de se transmettre chacun quelques trucs. Par exemple, je lui appris à se dépasser, à se laisser aller, et elle, de son côté, elle est plutôt un frein. Elle m’apprend à réfléchir, à prendre conscience de ce qui est bien ou mal. Je dois dire que c’est une assez bonne idée. Ayant été habitué à toujours tout avoir, j’ai tendance à croire que je peux acheter la terre entière. Aurlanne est là pour me rappeler que l’argent ne sert pas à ça, d’une certaine manière.
Ce soir, je voulais partager un bon moment avec elle. Je l’avais appelé il y a environ deux heures pour lui demander de se préparer à sortir. Je savais que malgré le fait qu’elle soit légèrement réservée, c’est une fille et qu’elle doit mettre autant de temps à se préparer voilà pourquoi je lui avais laissé une marge de deux heures. Il était 22 heures quand le chauffeur se gara devant l’endroit où j’avais donné rendez-vous à Aurlanne. Celle-ci arriva quelques courtes minutes plus tard. Je ne manquai pas de le lui faire remarquer d’ailleurs mais tout en plaisantant légèrement. Puis, je la complimentai sur son habillage et la voiture démarra pour le quartier de Sonestown.
Le trajet fut assez silencieux étant donné que j’avais demandé à mon chauffeur de monter la musique assez fort et qu’il nous était, par conséquent, presque impossible de nous entendre. Une fois arrivé devant le bar dans lequel je comptais emmener Aurlanne, je rentrai le premier et je me dirigeai au fond de la salle, m’appuyant sur la table de billard.
THOMAS : « J’espère que tu sais jouer parce que tu as devant toi un pro ! » fis-je en souriant |
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Jake Fitzgerald there's no place like berkeley › prénom, pseudo : elo, lodiie
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| | Sujet: Re: Like a game - Aurlanne Hermès-Cador Dim 22 Mai - 15:45 | |
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