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| T'es pas si parfaite # pv | |
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Invité Invité
| Sujet: T'es pas si parfaite # pv Sam 31 Oct - 16:12 | |
| ► Avery Helcy Donna & Francesca Da Volpedo ► Maison des EPSILON | Minuit et vingt-deux minutes. Assise dans mon lit, je regardais le mur en face de moi. Je fixais un point au loin, essayant d'oublier cette fâcheuse situation, mais je n'y arrivais pas. Mes yeux me faisait mal. Je voyais pleins de petits points de différentes grandeurs. La noirceur avait toujours eut cet effet sur moi. J'hallucinais des trucs sans bon sens. J'étais là, sur le lit, tenant fermement mes couvertures dans mes mains. Je serrais les points, écrabouillant mes couvertures à toute guise. C'était absurde. Jamais quelqu'un m'avait fait sentir aussi mal. Dans d'autre situation, j'aurais été plus forte, je ne m'aurais pas fait marcher sur les pieds de la sorte. J'aurais été plus forte qu'elle et je lui aurais balancer ses quatre véritées à la figure. Pour qui elle se prenait, cette princesse de première ? Elle ôsait, sans la moindre hésitation, s'en prendre à moi. Une Donna ! Mais où est passé son sens du respect et de la hiérarchie sociale ? Vous voulez comprendre ce qui se passe ? Bien à vous, je vous explique. Voilà, on était samedi. (Là on est dimanche, puisqu'il est minuit et vingt-deux...) Quelques filles des EPSILON s'étaient regroupées dans la maison afin d'écouter un film de fille. Le classique, quoi ! J'eue donc envie, moi aussi, d'écouter ce film et de m'amuser un peu. Parmis ces filles, on comptait aussi Francesca Da Volpedo. Petite princesse hypocrite et sans gêne, mais qui ne donne pas cette image d'elle... Bon, ne s'emportons pas ! On était toutes dans le grand salon et on mit le film en marche. Puis, comme nous étions uniquement des films et que ce que nous faisont de mieux est de critiquer, nous nous sommes mises à faire des commentaires à tout va. On disait que le mâle n'était pas si beau, que la fille était conne de sortir avec et puis on s'emportait comme cela. On n'écoutait plus réellement le film, après tout. Chaque filles passaient un commentaire et les autres répliquaient leur point de vue. Puis, lorsque je me décida à enfin laisser sortir un commentaire, la jeune hypocrite de Francesca s'autorisa à répliquer mon commentaire et à me le renvoyer à la figure. Tout le monde sait qu'il ne faut pas me contredire ! Bref, cette petit bourgeoise l'a fait et cela a causé un grand froid dans le salon et plus aucune fille n'ôsa parler. Sauf elle, bien entendu. Elle continua de faire ses petits commentaires à la noix et de faire chier le peuple. Finalement, à la demie du film, une fille alla se coucher. Une autre suiva jusqu'à ce qu'on ne soit plus que les deux. Ne pouvant pas supporter le fait d'être seule avec elle dans la même pièce, je monta dans ma chambre aussi. Nous en sommes maintenant là. Moi dans mon lit, frustrée comme jamais et elle, dans le sien. J'avais été molle et je n'avais même pas mis mes culottes devant elle ! Je l'ai laissé me répondre ! Voyons donc ? Où était passé mon sens de la réplique forte et du courage !? Je fixais toujours un point sur le mur grisâtre (à cause de la noirceur) et je me questionnais. Pourquoi une fille comme elle me faisait autant ragée ? Pourquoi n'allais-je pas lui régler son compte maintenant, tout de suite ? C'était la première fois que je me sentais comme cela. La première fois que j'avais presque peur ou honte de me lever de mon lit pour aller régler le compte de quelqu'un. D'habitude, je sautais à pieds joint sur l'occasion de pouvoir faire payer quelqu'une pour une faute qui n'aurait pas été fait, mais là c'était différent. Plus j'y pensais et plus mes doigts se resserais. Plus l'emprise sur mes couvertures devant serrer. J'en pouvais plus. D'un bond, je me leva de mon lit et me dirigea vers la porte de ma chambre. J'étais vraiment frustrée et j'en avais marre. Il était temps qu'Avery Helcy Donna redevienne une vraie Donna ! Je quitta ma chambre et me dirigea vers celle de la jeune peste. Aucune lumière, rien. C'était le silence total. Il était temps que quelqu'un brise ses bonnes manières. J'entra dans la pièce d'un coup, poussant la porte et allumant la lumière. La jeune femme était dans son lit, couchée. Elle ouvra les yeux péniblement, en voulait dire " qu'est-ce qui lui prend ". Puis, lorsque mon entrée fut effectuée, je marcha lentement vers son lit et je pris une grande respiration. Il était temps que je lui parle dans le chapeau. Tu sais qui je suis ? Tu le sais ou tu fais semblant de pas le savoir parce que ça t'amuses de me faire péter les plombs ? Pour ton info, je suis Avery Donna. Donna ! Ça te sonne une cloche dans ta tête ? La fille du grand avocat James Donna ? Il a sûrement déjà défendue ta famille, vue la fille impoli qu'ils ont fait, les parents doivent pas être mieux ! Alors soit que tu t'excuses sur le champ de m'avoir obstinée ou soit tu sors de cette maison avec des coups de pieds aux fesses. Décide ! Parce que moi, des impertinentes comme toi, j'en ai pas besoin ici. Et entre toi, pauvre petite et moi, le choix n'est pas difficile. Les filles me préfèreront. Alors tu choisis ! Je respirais difficilement, la rage me montait aux oreilles. C'était vraiment intense. Personne, je dis bien personne, ne pouvait se permettre d'insulter ouvertement Avery Helcy Donna ! Et ça, ça devait lui être bien claire à la petite peste de Francesca.
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| Sujet: Re: T'es pas si parfaite # pv Sam 7 Nov - 18:54 | |
| Alors que j’étais en train de succomber aux bras tendus de Morphée, que je fermais les yeux et que toutes mes pensées les plus noires, les plus tordues, les plus ordinaires, et tout ces trucs disparaissaient loin, très loin, j’entendis un vacarme infernal, puis en retirant mon bandeau autour de mes yeux, en les ouvrant violement, d’un coup sec, je vis la lumière s’allumer. Avery Helcy Donna se tenait là, devant mon lit, dans ma chambre … J’avoue que sur le coup j’avais un peu de mal à comprendre ce qui se passait et puis lorsqu’elle se mit à parler ça devint plus clair à mes yeux. Elle était vexée du fait que je lui ai tenue tête quelques instants plus tôt. Etrangement j’avais du mal à voir le problème ! Non sérieusement, je lui avais simplement exposé mon point de vue, qui était un peu différent du siens … Ok peut-être qu’à un certain moment j’ai dit quelque chose de « provocant » volontairement, mais je ne suis pas le genre de fille qui cherche la bagarre. Elle me faisait rire à s’emporter comme une malade pour si peu. Elle se prenait pour supérieur à moi, je n’avais pas l’habitude d’une telle provocation, mais je n’étais pas le style de fille à s’énerver. Au contraire, en fait je suis plutôt « relax » quand on y pense bien. Peu importe la situation je suis toujours la fille qui calme les esprits qui s’échauffent. Mais là, elle m’excitait carrément ! Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire.
Non je ne connais pas ta famille. Je suis désolée. Elle ne doit pas être assez connue pour que j'en ai entendue parler en Italie... ni même ici à San Francisco à vrai dire.
Ses remarques auraient pu me blesser, me rendre dingue comme elle, mais au lieu de ça je n’avais envie que d’une chose, lui sauter dessus. JAMAIS je n’avais ressentit ça pour une fille, j’avais déjà embrassé des filles, mais jamais lorsque j’étais sobre, jamais parce que j’étais terriblement attirée par elles, pas sexuellement en tous cas. Mais elle était là, dans ma chambre, dans sa tenue de nuit et ses cheveux décoiffés, ses lèvres pulpeuses rouge, sa peau éclatante … Tout en elle me rendait folle d’excitation ! Je l’imaginais la tirer vers moi, me laissant tomber sur mon lit, et finir la nuit avec elle, dans ses bras, et avec ses caresses. De nouveau je me mettais à rire. Je savais que ma réaction risquait de l’énerver encore plus, mais je m’en fichais !
Elles adorent toutes les fringues que je leur prête, elles aiment aussi les putains de cocktail que j’offre lors des tournés générales ! Arrêtes ton chart Avery ! Tu ne ferais pas de mal à une mouche … Personne ne te préfère à moi. Les gens m’adorent, et ça a toujours été comme ça. Et puis tu n’as aucun pouvoir pour me virer d’ici tu sais … Je ne sais pas pourquoi tu t’énerve comme ça ! Cela ne te serviras sans doute pas à grand-chose, mais si ça te soulage alors vas-y sinon tais-toi et …
Je m’arrêtais car je ne savais pas si je pouvais faire ça ! Pouvais-je vraiment passer la nuit avec Avery ? Me repousserait-elle ? Hum non ! Personne ne m’a jamais repoussé …Ici ce n’était pas vraiment un secret les préférences d’Avery. Mais pour Francesca il était clair pour tout le monde qu’elle était hétéro. Elle avait à la fois envie d’être avec elle, mais d’un autre côté que se passerait-il si tous les autres EPSILON étaient au courant ? Arriverait-elle à assumer ? Hum oui, mais elle n’était pas trop pour que ses frères entendent parler de ça. En fait ses frères étaient dans la même confrérie qu’elle mais elle faisait tout pour qu’ils ne soient jamais au courant de rien, elle préférait quand les choses venaient d’elle. Et puis elle se tenait bien de dires les choses qu’elle ne voulait pas dire. Bref elle hésitait encore entre succomber à ses envies et garder le contrôle.
Au diable les bonnes manières !
Soudain je tirais d’un coup violent, Avery vers moi. Je sentais son corps contre le mien, sa poitrine contre la mienne, et puis enfin, ses lèvres sur les miennes. Je lui caressais le bras nous étions debout, l’une et l’autre, à genoux sur mon lit. Aucun mot ne me venait mais toutes mes pensés étaient revenus dans ma tête, elles se bousculaient toutes les unes aux autres. C’était si bon, mais si mal … Mon dieu que mes parents me pardonnent s’ils savaient ça, mon grand père, dans sa tombe, devait se retourner à l’instant même ! Malgré ça je n’avais pas honte, je ne pensais même plus à rien, juste à notre baiser qui me brulait les lèvres.
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| Sujet: Re: T'es pas si parfaite # pv Sam 14 Nov - 23:08 | |
| Au diable les bonnes manières, venait-elle de dire ? Que cela pouvait bien signifier ? Quoi qu'il en soit, j'étais presque certaines qu'elle aurait commencer à me crier dessus, comme on fait lorsqu'on dit " au diable les bonnes manières ", mais ça l'air que je m'étais trompée. La jeune Francesca me tira rapidement vers elle et en moins de deux, mes lèvres touchèrent les siennes. C'était frais, délicat et... bon sang que j'aimais ça ! J'étais en train d'embrasser Francesca Da Volpedo ! Moi qui m'étais jurer de lui faire payer pour son comportement bas de gamme. J'étais en train de succomber à son charme, à ses lèvres, à sa chaleur... À elle, tout simplement. Je ne l'avais jamais vue comme cela, mais une fois fait, je ne regretta pas son geste. Jamais je n'aurais envisagée cela. Bien sûr, je m'imaginais embrasser des tas de filles plus belles les unes que les autres, mais... Francesca, bon sang, jamais au grand jamais je m'étais imaginée le faire. Peut-être parce que je la " respectais " trop pour ça. Peut-être parce qu'elle ne méritait pas mon attention ? Quoi qu'il en soit, j'étais, en ce moment même, en train de l'embrasser sur les lèvres. Pas un petit bisou tout chou sur la joue, non, un vrai baisé. J'aimais bien ça... J'avais embrassé des tas de fille, mais elle, je crois que c'était la première fois que je ressentais cela. Non pas un sentiment amoureux, mais bien de la passion et du désir. Nous étions toujours en train de nous embrasser, debout toutes les deux. Puis, je me colla un peu plus sur elle, la forçant à retourner sur son lit. Elle se trouvait maintenant coucher sur le dos. Je vins me glisser contre elle, l'embrassant tendrement du cou jusqu'à la lèvre inférieur puis jusqu'à ce que ma langue entre dans sa bouche. Je n'étais pas le genre à faire ce genre de truc. Les choses délicates, pleines d'attention et tout, mais... cette fois, je voulais vraiment faire attention à ce que je faisais. Fran' n'est sûrement pas une habituée de la gente féminine et je ne voulais pas lui causer des mauvais souvenirs. Je voulais que ce soit agréable et qu'en même temps, si ça va trop vite, qu'elle soit capable de le dire. Après quelques instants à l'embrasser langoureusement, presque amoureusement, je me détacha de sa bouche et lui sourit. J'étais à quelques centimètres de son beau visage. Tu sais ce qui me rend le plus dingue ? Toi. Toi, tout entière. T'es tellement indéchiffrable que ça en devient trop obsédant. T'es mon obsession, Fran. Je n'aurais peut-être pas du le dire, mais voilà que c'était fait et je ne pouvais rembobiner la cassette de ma vie. Je la regarda droit dans les yeux, essayant de déchiffrer ses émotions, mais elle ne laissait rien paraître. Peut-être qu'elle me gifflerait ? Peut-être qu'elle me repousserait ? Bien que je ne lui ait pas fait de déclaration d'amour, elle pouvait peut-être le percevoir ainsi. Je n'étais pas le genre de fille à faire des déclarations d'amour comme ça. Ça me prenait du temps et beaucoup de réflexion. Je crois que le mot qui représentait le mieux Fran, c'était " obsession ".
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: T'es pas si parfaite # pv Mar 17 Nov - 19:16 | |
| Tu sais ce qui me rend le plus dingue ? Toi. Toi, tout entière. T'es tellement indéchiffrable que ça en devient trop obsédant. T'es mon obsession, Fran.
Nos visages se tenaient toujours à quelques centimètres l’un de l’autre. Elle avait arrêté de m’embrasser pour me dire à quel point je la rendais dingue, à quel point j’étais indéchiffrable et à quel point je l’obsédais. Je repoussais mes cheveux vers l’arrière tout en me mettant à rire. Un rire si expressif qu’il aurait pu faire s’émoustiller n’importe qui. On m’a toujours dis que j’étais sexy lorsque je riais, qu’on avait envie de me sauter dessus pour rire avec moi. J’étais son obsession. Cela n’avait rien d’effrayant à mes yeux, je la désirais d’autant plus. Mais je ne savais plus comment agir. Jusqu’où devais-je aller après ça ? Où croyez-t-elle que nous allions toutes les deux ? Attendrait-elle quelque chose de plus après ? Quelque chose de sérieux ? Je n’étais pas prête pour une relation aussi compliqué, je ne recherchais pas ça qui plus est. Les femmes ce n’est pas pour moi et ça ne le sera jamais. Coucher avec quelqu’un, coucher avec quelqu’un part passion ça n’a rien à voir avec l’amour. L’amour que j’ai pu avoir pour le père de ma fille par exemple. Devais-je parler de ça à Avery ? De ma dernière histoire de cœur qui m’a anéantie … Si je le faisais c’était moi qui me mettais en avant pour lui donner l’impression que ce que nous étions en train de faire avait de l’importance. Est-ce que ça en avait justement ? Je ne devais rien lui dire. Je ne devais pas lui parler de moi, de qui j’étais. Je devais m’interdire de la laisser entrer. Je cessais de rire, je plongeais instantanément mon regard dans le siens.
Je suis l’obsession de beaucoup de gens…
A quoi pouvait-elle bien songer ? Je n’en avais vraiment aucune idée. Je n’essayais même plus de penser, je savais que si je le faisais je n’arriverais à rien, je savais que si je me mettais à réfléchir un peu trop, je risquais de foutre tout en l’air, je risquais de paniquer, de la faire paniquer elle aussi… Je n’en avais pas envie. Je voulais juste profiter de ces nouvelles sensations. Sentir son souffle chaud dans mon cou, son regard sur moi … Elle me donnait l’impression d’être l’arme la plus fatale que n’importe qui aurait pu avoir. Elle me donnait l’impression d’être la plus belle. Je ressentais quelque chose pour elle. Si ce n’était pas de l’amour, il s’agissait tout de même d’un sentiment fort, puissant et unique. Quelque chose que jamais je n’avais ressentit auparavant. J’étais effrayée et excitée à la fois. J’était dans tout mes états. Je voulais aller plus loin. Je la tirais donc de nouveaux vers moi, nos lèvres rentrèrent en contact encore et encore. Petit à petit, je me mettais à l’aise. En fin de compte j’arrivais à passer ma main sous son haut, je la remontais petit à petit sur tout son corps. Je me révélais plus habile que je ne l’aurais pensé. Je la faisais tourner. Elle se retrouvait maintenant à ma place, elle était en dessous et moi au dessus. J’imaginais si quelqu’un entrait à l’instant. Il nous verrait … Comment réagirais-je ? Je n’en savais strictement rien mais sur le coup cette idée m’excita un peu plus encore. Je me détachais d’elle.
Qu’est-ce qu’on est en train de faire ?
J’avais les larmes aux yeux. Pas parce que j’étais triste, non ! Au contraire, je m’étais rarement sentie aussi bien. Je ne contrôlais même pas mes yeux. J’essayais de me retenir de pleurer évidement, mais le fait de me sentir si « chamboulée », si « effrayée » de l’inconnu et si « perdue ». Ce que je faisais en ce moment me prouvait encore plus à quel point je me sentais mal et à quel point j’étais en désaccord avec moi-même, à quel point je souffrais ces derniers mois. Je m’en voulais d’être un peu heureuse alors que je ne le méritais pas. Mais c’était si bon ! J’en avais tellement, tellement envie. Pour une fois, je pensais à moi ! A ce que moi je voulais et ça m’avait manqué de ne plus le faire ! J’étais juste une gamine en train de tenter de retrouver ce qu’elle avait perdue.
J’ai peur … Mais j’en ai envie ! Est-ce que tu veux qu’on … ?
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