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" Je te croyais mort " - Loyenz & Turner

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MessageSujet: " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner EmptyMer 19 Mai - 12:06

" Je te croyais mort " - Loyenz & Turner 60" Je te croyais mort " - Loyenz & Turner Jbc5
« Il n'y a pas d'amour perdu. » ―
Achard Marcel, Le Corsaire

    Un simple devoir de l’art. C’est tout ce qu’il y avait à faire. Une simple biographie sur un artiste sur-connu, pour son devoir d’histoire de l’art. Je me demande même pourquoi la professeur s’emmerde encore à nous donner cet artiste à étudier, puisque l’an dernier, on avait eu toute un chapitre sur ses œuvres, et qu’on avait eu à faire une œuvre du même type que lui. C’est tout à fait stupide, j’avais qu’as ressortir mes cours de l’an dernier et faire un stupide résumé de ce qu’on avait pu écrire. Mais à vrai dire, je ne trouvais pas que c’était suffisant. Je ne trouvais jamais que c’était suffisant. Il fallait toujours que mes devoirs soit les plus complets possibles, pour que je puisse les rendre sans avoir trop honte. Je n’étais qu’un foutu perfectionniste en réalité. J’aimais que tout soit comme je le voulais au départ, complet, propre et bien fait, pour que je donne mon travail en étant satisfait. Autant dire que ça n’arrivait jamais. Foutu Andy Warhol aussi, lui et son … Pop art. En plus, je déteste ce style d’art. Comme Picasso. Je trouve ça trop…je ne sais même pas comment dire, c’est trop pas à mon goût pour que je le décrive réellement.

    Je décidais de me lever, il devait être quoi, neuf heures à tout casser. Je ne dormais pas beaucoup en ce moment, et ça commençait à se voir sur mon visage, que je manquais atrocement de sommeil. La cause réelle de mon manque de sommeil, je n’en savais rien, même si malgré moi, j’en avais une vague idée, bien que je préfère ne pas y penser, de peur de pleurer une nouvelle fois comme une madeleine. Voila, j’y ai pensé. Pour faire passer mon envie de chialer, je saisis mes cours, mon ordinateur portable et m’apprêtait à aller vers la bibliothèque, pour y rechercher des ouvrages qui parleraient de Warhol, mieux qu’un ordinateur ou qu’un professeur d’histoire de l’art. Une biographie, par exemple, ce serait parfait. Merde, ma musique. Je n’arrivais pas à travailler sans musique, une sale habitude que je trainais depuis le secondaire. Mais je ne savais jamais où il était. Je trainais ça depuis le secondaire aussi. Prenant à tâtons mon Itouch dans ma commode, je me piquais avec mon compas, souvenirs de mes voyages. Un pansement plus tard, musique sur les oreilles, je me dirigeais vers la bibliothèque. J’adorais cet endroit, plein de calme, de livres énormes et pour la plupart bourrés d’intérêt. J’aimais venir ici pour travailler, me reposer et lire un bon livre. Je connaissais presque par cœur, à force de l’avoir fouiller durant deux ans, tous les rayonnages de cette bibliothèque. Je n’eue donc aucun mal à trouver l’endroit exact où les livres parlant de mon sujet à traiter étaient. J’en pris deux trois : Entretiens 1962-1967 , Journal d’Andy Warhol , et The Philosophy of Andy Warhol. Il semblait bien parler de ce que je cherchais. J’allais me placer sur une table seul, itouch toujours branché sur les oreilles pour n’entendre aucuns bruits, bien qu’il n’y en avait aucun, et j’allumais mon macbook. J’étais un fervent admirateur et acheteur de la marque à la pomme. J’avais tout, sauf l’iphone, chose que je trouvais inutile. Je démarrais mon traitement de texte, commençait ma biographie par une présentation très détaillé de l’artiste, comme wikipédia l’aurait fait en fait, mais à ma sauce, donc en mieux, en définitive. J’ai du écrire plus de cinq cents mots, quand j’eu besoin d’un autre livre d’Andy Warhol, celui qui parlait du pop art, Popism. Mais j’avais la flemme de bouger maintenant. Je laissais de la place pour plus tard, et parlait de la vie d’Andy Warhol, de la tentative d’assassinat donc il avait été la victime par l’une de ses fans, de ce genre de choses ennuyeuses qui font que l’ont à bien travailler sur le sujet. Une fois l’utilisation des trois livres choisis à mon arrivée finie, je me levais, portant les trois gros livres sur mes deux mains, je me redirigerais vers leur place initiale, musique sur les oreilles. Je pris le livre donc j’avais besoin, et je repartais à ma place, pour terminer mon devoir. Un bon paragraphe écrit, et je me relu, corrigeant quelques fautes au passage, citant les livres utilisés à chaque fin de paragraphes, chaque site internet parcouru à la fin de mon travail, je refermais le livre, et alla le remettre à sa place, sans réellement faire attention au monde extérieur comme d’habitude. C’est donc tout naturellement que je rentrais dans quelqu’un, lui faisant tomber ses livres par terre. Je regardais rapidement les livres au sol, en plus du mien. Ils parlaient tous de cinéma, de son histoire, de ses plus grandes œuvres. Je les ramassais, histoire d’être poli avec la personne que j’avais bousculé, et je levais le regard vers cette pauvre…que dis-je, ce pauvre homme. Lui. J’avais tout fait pour l’éviter, en deux ans d’études, et il faillait que ce soit aujourd’hui que je tombe, au sens propre comme au figuré dans la situation où nous sommes, sur lui. Mon cœur battait à la chamade, j’avais envie de pleurer et de lui hurler dessus à la fois. C’était assez étrange d’ailleurs. J’étais haletant, comme si je venais de courir comme un fou durant des heures. Je respirais tranquillement, lui lançais un sourire désolé, comme si de rien était. Putain, mais savait-il que j’étais là, depuis deux ans moi aussi ?


    CHRIS― « hum, euh, Salut Swen. Dé..désolé de t'avoir rentrer dedans. J'espère que je t'ai pas fais mal. »

    Désolé de t'avoir quitté comme une merde, de t'avoir fais du mal, de m'être comporter comme un salop, de t'avoir fais passer pour un moins que rien, désolé pour tout ce que j'ai pu te dire, je n'en pensais pas un mot. Désolé de ne pas t'avoir expliqué pourquoi je t'ai quitté, désolé de ne pas t'avoir donné de nouvelle depuis quatre ans, de ne pas avoir donné signe de vie. Je ne te dirais malheureusement jamais ses phrases, mais bordel, je les pense tellement fort que tu devrais les entendre. Je t'aime Turner, je t'aime Turner. Dommage que ça, tu ne l'entendes pas non plus. Je rougissais comme jamais, une main dans les cheveux pour cacher mon gêne et faire genre la situation n’était pas gênante du tout, alors qu'elle l'était horriblement. Putain de bordel de merde. Il va me tuer. Dis quelque chose Chris.

    CHRIS― « Tu vas bien? »

    EVIDEMMENT QUE NON CRETIN! Il doit être aussi gêné, si ce n'est pas plus, que toi! Je détestais la situation dans laquelle je me trouvais. J'avais envie de me cacher au fond d'un trou et de ne jamais en ressortir. La seule chose que j'arrivais à dire à un mec que j'avais fais souffrir, était de lui demander si il allait bien. Pourquoi ne pas carrément lui demander ce qu'il a ressenti quand je l'ai laissé tombé sans raison tient? J'étais mal à l'aise, ma main était toujours dans mes cheveux, tentant bien que mal de faire bonne figure, je souriais tout de même, d'un sourire en coin, gêné et quelque peu forcé. J'avais plus envie de pleurer que de sourire. Envie d'hurler aussi, d'hurler en demandant pourquoi il fallait que je le croise. J'étais maladroit aussi, pourquoi j'ai pas regardé devant moi, je l'aurais éviter comme je le fais d'habitude. Crétin, tu n'es qu'un crétin Chris. Je reniflais, me mordant la lèvre inférieur pour tenter de calmer mon anxiété qui était assez présente. C'était rare que je sois aussi gêné et anxieux de savoir la réaction de quelqu'un. Il faut dire que Swen, ce n'était pas non plus n'importe qui. Il aurait toute les raisons de m'étrangler là, devant tout le monde.

    CHRIS― « C'est pourquoi ses bouquins? »

    C'est bien de faire genre comme si de rien était, mais Turner va le prendre encore plus mal là. Genre, tiens, nous deux c'était rien, je suis un connard et je le vis bien. N'importe quoi Loyenz, t'es vraiment un idiot. Pourquoi ne pas lui demander ce qu'il pense de la météo, si il a vu le match de basket d'hier soir, ou même de lui parler de la guerre en Iraq. Mais bon en y réfléchissant, peut-être qu'il ne voulait pas que je lui en parle, de nous deux, le Swen. Mais maintenant, je ne suis plus sur de rien, à vrai dire. Putain, je déteste ce genre de situation là. Je me sens mal, je ne peux rien faire de bien, j'arrive même pas à réfléchir avec mon coeur qui bat à la chamade.

    CHRIS― « Ça va avec David? »

    La c'est sur, il va t'étriper Chris, cours!
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MessageSujet: Re: " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner EmptyJeu 20 Mai - 21:37

" Je te croyais mort " - Loyenz & Turner Vpcm4g " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner Oqcg86
"The Day That You Fall I'll Be Right Behind You"

    Comment quelques mots peuvent ruiner votre vie. Comment quelques phrases avaient pu détruire tout ce que vous aviez fondé, tenté de cacher, d'oublier pendant des années. Comment une carapace peut-être fendue par un simple prénom? Il avait déjà vécu une telle situation quatre ans auparavant, son petit monde parfait qui tournait exclusivement autour de Chris Loyenz avait subitement disparu après son fameux Il vaut mieux qu'on ne se voit plus Swen. Il avait valait mieux pour qui?! Pas pour Turner en tout cas qui avait sombré dans une dépression. Un puit sans fond. En enfer, ou toutes autre qualification qui peut paraitre exagérée à une personne extérieure... Il l'aimait. Il l'avait aimé comme un fou. Il lui aurait donné sa vie, son âme, il se serait jeté d'une falaise, ou sous une voiture, pour lui. Pour un de ses sourires, un de ses doux mots. Il aurait fait n'importe quoi. Il avait été comme une drogue, il avait été accroc, sérieusement. Aimé tant une personne, il avait toujours considéré ça comme inhumain. Comment pouvait-on idolâtrait tant quelqu'un? Chaque seconde, il s'était délecté de sa présence, comme un con il avait pensé que cela durerait toujours. Toujours?! Naïf. Si Naïf qu'il avait été, il était tombé de haut, de très haut... Chaque seconde éloigné de lui avait été un véritable supplice, le voir dans le bras d'autres personnes avaient été insurmontable. Le pire, dans tout cela avait sûrement était que Loyenz ne lui avait plus adressé la parole, n'avait pas accepté d'être son ami, qu'ils se revoient, il n'avait jamais voulu entendre la moins de ses supplications. Car oui, Turner l'avait tout bonnement supplié, à genoux même, de le reprendre, de l'aimer... Si c'était pas pathétique ça...
    Au fur à mesure des semaines, il était arrivé à se construire une carapace, faire semblant que ça allait mieux, qu'il remontait doucement la pente, mais tout cela était faux. Encore une fois, il avait préféré faire semblant que tout allait bien, cela évitait les questions gênantes et autres... Et fort heureusement pour lui et pour son salut il avait rencontré Naomi. La douce et belle Naomi. Mais à peine était-il sortit avec elle, et même s'il l'aimait vraiment, ce jour-là il savait que plus rien ne serait comme avant. Plus jamais. Chris était parti, et avec lui il avait emporté son cœur, son âme, ses souvenirs, le bonheur, le vrai, l'unique. On dit qu'avec le temps la douleur s'apaise, qu'on finit par l'oublier, c'est faux, elle est juste cachée, prête à ressurgir n'importe quand. N'importe quand, même au moment où on s'y attend le moins....
    Il n'y était pas attendu ce vendredi 14 mai, lorsque David lui avait dit que Chris était au campus. Il se l'était pris en pleine gueule, comme une bombe explose, vous brisant en mille morceaux. Il avait eu mal, et pourtant, au bout de 4 ans c'est bien du passé non? Il devrait il y avoir prescription! Chris, pourquoi était-il venu là ? Pour le narguer, le faire souffrir? Pour lui dire qu'il l'aime, ou bien un simple et -heureux et hasard-. C'est fou comme une simple nouvelle peut attiser tant de sentiments, de souvenirs. Tant de malheurs aussi. Pourquoi immédiatement il n'avait plus pensé qu'à Loyenz? Pourtant il était si bien avec David.... Pourquoi est-ce que l'Alpha avait prononcé cette foutue phrase comme quoi Chris était à Berkeley. L'ignorance était si facile, bien que d'un côté plus lâche...
    Le doute est un sentiment bien sordide, il sème zizanie, troucle, dilemme parfois même. Ce vendredi 14 mai, le Thêta s'était retrouvé face à un gros. David ou Chris? Chris ou David? C'était un choix impossible, il n'avait pas su choisir ce soir-là.... Quelques jours avaient passé depuis cela, depuis cette foutue séparation avec Flint. Il se détestait de l'avoir fait pleurer, de le faire souffrir, d'être un incapable. Un connard fini. Les heures avaient défilé, les souvenirs avec. A chaque fois qu'il fermait les yeux il revoyait Chris. Chris, et encore Chris. Comme si l'autre garçon l'avait une nouvelle fois ensorcelé... Jour et nuit, il pensait à Chris. Nuit et jour il pensait également au mal qu'il faisait à David. C'était un cercle vicieux, une situation malsaine, et pourtant il n'avait pas d'autres choix que d'attendre. Attendre d'être prêt à "affronter" Loyenz en allant frapper à sa porte. Pour le moment ce n'était pas le cas...

    Le matin, comme tous les autres il s'était levé à l'aube. Il n'avait pas envie de travailler ni d'aller en cours. Il allait mal, très mais faisait encore et toujours comme si tout allait bien. Après tout cela lui éviterait bien des questions, quitte à le faire passer pour un salaud vis à vis de David. Il fallait qu'il se reprenne en main et vite, ne serait-ce que pour passer en troisième années...
    Enfin, histoire de se motiver à travailler un tant soit peu, il sortit et se dirigea directement vers la bibliothèque, lieu qu'il fréquentait habituellement assez peu. Il avait peur d'y croiser David, mais logiquement l'Alpha devait avoir cours, tout devrait donc bien se passer...
    A votre avis quelle est la probabilité que sur environ 5000 étudiants,une bousculade est lieue dans la bibliothèque à une heure matinale? Et si rajoute une personne que l'on connait? la chance est encore plus faible. Un ex? Presque minime. Un ex que vous n'avez pas vu depuis 4 ans, et qui pendant presque un an a réussi à cacher sa présence? Infime. Impossible. Négligeable, et pourtant c'est ce qui arriva...

    "Non, non, non! Ce n'était pas possible. Pas lui. Pas maintenant. Dégages Chris, loin de ma vue, loin de moi, loin de cœur. Pars vite, laisse moi vivre. pars vite, ou embrasse moi.". Le Sigma le salua, et lui, la seule chose qu'il put faire c'est le regarder, pathétiquement bouche bée. Pas un mot ne réussit à sortir de sa bouche, pas un son. Non, il ne lui avait pas fait mal. Si, il sentait une nouvelle déchirure dans son cœur. Allô docteur?! J'ai besoin d'aide.
    S'il allait bien? A ton avis crétin? Loyenz avait toujours des questions si débile.... si adorable, mignonne.... Whow. La partialité de Turner était partie à l'instant même où son regard s'était posé sur l'autre garçon. " Je t'aime Chris, tu m'avais tant manqué". Le penser c'est bien, le dire c'est encore mieux. Oui, mais pour le moment toujours visiblement choqué il n'arriva pas à sortir un seul mot.
    C'est pourquoi ces bouquins? Cette fois, la remarque le fit sortir de sa "torpeur"


- Pour les manger. A ton avis, Chris?! Pour les lire... Enfin les feuilleter vaguement, histoire de dire que je passe pas mes journées à glander. Ca va et toi?! Menteur, menteur!! lui souffla de façon insidieuse son esprit. Tu... Tu m'as manqué, tu deviens quoi

    Bonjour, je m'appelle Swen, et je tourne dans le pathétique le plus total. Quoi de plus banal que qu'est-ce que tu deviens?! Il aurait puis lui craché sa haine au visage, lui dire à quel point il avait souffert histoire de bien le faire sentir coupable, mais non tout ce qu'il avait trouvé à dire c'est tu m'as manqué tu deviens quoi?! Comme un petit chien qui revient penaud à son maitre après une longue absence. Comme un drogué qui peut toucher à nouveau à une substance interdite.... La casse aurait pu s'arrêter là, mais la dernière question de Chris mit Turner encore une fois plus bas que Terre


- On est plus ensemble depuis vendredi. A cause de toi. Enfin, parce qu'il m'a dit qu'il t'avait vu, et j'ai pas voulu continuer avec lui,parce que... t'étais-là... Enfin tu vois

    "Tu t'enfonces Turner! Tu t'enfonces. Tu vas droit dans un sentier interdit. Dis que tu lui aimes. Roules lui une pelle tant que t'y es. On est plus à ça près, et au moins tu seras fixé... ".David lui avait décrit exactement ce qu'il ressentirait probablement pour Loyenz, il avait vu juste, si juste. Merde, alors. Il l'aimait encore et toujours. Ce n'était plus la peine de se voiler. Il déglutit difficilement, si Chris avait quelqu'un, il allait encore souffrir. Il eut une pensée pour Flint, maintenant il était trop tard pour faire marche arrière. L'Alpha s'était sacrifié, et leur histoire était à présent bien passée, même s'il aurait le contraire. Même s'il avait souhaité de tout son cœur aimer David que David, ne plus rien ressentir pour Loyenz, encore une fois sa volonté n'avait pas était accomplie.
    Swen s'approcha doucement de son, avant de d'enlacer doucement et de lui répéter doucement à l'oreille Tu m'as tant manqué, si tu savais... Quitte à se jeter à corps perdu dans une relation, autant le faire de suite et en bon et dues formes. Il ferma les yeux. L'odeur de Chris le prit jusque dans les tripes, il était sa drogue. Son cœur lui avait enfin était rendu, mais pour combien de temps?.
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MessageSujet: Re: " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner EmptyVen 21 Mai - 16:25

" Je te croyais mort " - Loyenz & Turner 60" Je te croyais mort " - Loyenz & Turner Jbc5

    Prends-le dans tes bras Chris. Oh et puis non, ne vaut mieux pas. Embrasse-le…non plus. Mais putain, fais quelque chose ! C’est de plus en plus gênant là. Et puis c’est pas comme si tu en avais pas envie. Je détestais cette situation. Je ne savais pas quoi faire, et toutes les idées qui me venaient en tête me semblaient idiotes ou déplacées. En gros, je passais pour un idiot, la main dans mes cheveux, chose inutile puisqu’elle ne cachait aucunement le rose de mes joues, ni le minable sourire gêné que j’arrivais à faire. J’avais l’air d’un illuminé en fait, et l’envie de me cacher dans un trou était là, mais malheureusement, je ne pouvais pas me dérobé encore une fois et laisser Swen seul. Pas une deuxième fois. Je l’aimais trop, et j’avais trop envie de l’avoir dans mes bras à cet instant que partir me détruirais et le tuerait par la même occasion, je le savais. Lorsqu’il commença à parler, mes mains regagneraient mes poches, la gêne s’estompant. Et c’était tant mieux. J’allais enfin pouvoir parler sans avoir peur de bafouiller comme un idiot heureux. Je me rendis compte que j’avais encore mon livre dans la main, et je le remis, obligé de m’étiré pour passer mon bras au dessus de l’épaule de Swen, qui cachait la place originale de mon livre. Mon bras toucha son épaule, mon cœur rata un battement et se mit a battre comme si il voulait sortir de ma poitrine et se révélé au grand jour. Et moi, je repensais à ce qui c’était passer il y a quatre ans, au moment ou j’avais laissé tomber Swen, quand je m’étais fais tabasser. Tout ça me revenait en mémoire et je me rendis compte, bien que je le savais déjà avant, que j’étais un enfoiré.
    Je n’avais jamais pris la peine de lui en parler, surtout parce que je n’avais jamais eu l’occasion de le retrouver en face de moi, ou même de lui parler au téléphone, sur internet, ce genre de chose. Je l’évitais tout simplement pout éviter à avoir à lui parler de ce que j’avais fais. Je me sentais tellement fautif et mal, que j’avais toujours essayé d’éviter le sujet, sous peine de me mettre à pleurer ou de m’énerver. Parce que cette journée avait bousillé le reste de ma vie, et elle resterait gravé en moi toute ma vie, cette putain de journée d’il y a quatre ans. Je n’en n’avais jamais parlé à personne, tout simplement parce que j’en avais encore peur. J’en faisais encore des cauchemars la nuit. Ma vie, je ne l’imaginais tout simplement par sans lui, Swen Turner, je ne m’imaginais pas respirer sans savoir qu’il était prés de moi, à m’attendre, à penser à moi, à m’aimer. Je m’imaginais pas ne pas vivre avec lui toute ma vie, ne pas fonder une famille avec lui, comme l’avait fait ses parents adoptifs, Nolan et Steve. Je n’avais pas d’autre vision de ma vie que nous deux ensemble pour l’éternité. Ce n’était même pas une pensée que je m’autorisais, car je pensais tout cela impossible. Swen était l’homme de ma vie, j’en étais déjà persuadé, à l’époque. Mais le destin allait en décidé autrement. Et je commençais à le détester, ce destin. Ce jour là, d’il y à quatre ans, c’était à la fermeture de la galerie d’une amie, où je travaillais après l’ostension de mon diplôme, histoire de me faire un peu d’argent, ne voulant plus vivre sous la coupe de mes géniteurs. Mon amie avait du partir tôt, et m’avait donc demandé pour l’occasion de fermer la galerie, quand j’aurais fini mon travail. J’acceptais, ça me permettrais d’aller chercher Swen directement après. Je terminais donc de dessiner une œuvre destinée à un client, une copie d’un célèbre tableau, avec un portrait de sa femme, et je pris mes clés. Je fermais la galerie, remarquant une bande de trois hommes non loin, accoudés à une voiture, qui semblait attendre quelqu’un. Je n’y prêtais pas plus attention que ça, je les saluais en passant, et allait à ma voiture, garée sur le parking derrière la galerie. Je pris un instant pour fumer tranquillement une cigarette, en dehors de ma voiture pour éviter que l’odeur n’embaume la voiture et que Swen soit dérangé. J’avais même oublié la bande de jeunes, trop occupé à parler avec mon amoureux par messages, pour le prévenir de mon arrivée imminente et pour prévoir ce qu’on allait faire le soir même. Depuis quelques temps, je passais ma vie avec lui, je dormais chez lui et tout ça. Et j’aimais ça, énormément. C’était comme si on vivait déjà notre vie ensemble, comme dans mes rêves d’avenir. Je terminais ma clope, et rentrait dans ma voiture quand un des jeunes me saisis et me claqua au sol. Le choc fut rude, et la douleur commençait à venir. Mais ce n’était malheureusement que le début. J’encaissais les coups, ne murmurant qu’un seul mot, un nom, son nom « Swen…Swen…Swen». Les coups se faisaient de plus en plus fort, et je n’osais me défendre, de peur qu’ils me tue, qu’ils ne s’en prennent à lui, celui que j’aimais le plus au monde. Et un des hommes confirma mes doutes lorsqu’il me dit, d’un ton dur et affirmé : . Si je ne faisais rien, ils allaient le tué, c’était certain maintenant. Continuant à me frapper de plus en plus fort , ils m’insultaient. Une fois que je fus bien mal en point, presque mourant, ils partirent. Je rassemblais mes dernières forces pour contacter Swen, et lui dire la phrase , cette phrase ultime qui allait détruire ma vie « Il vaut mieux qu’on ne se voit plus, Swen » . Phrase qui m’avait valu des larmes, pas a cause de la douleur des coups que je venais de recevoir, mais le douleur de mon cœur déchiré, blessé, brisé. Swen me tira de ma rêverie en me parlant. Ses lèvres étaient toujours aussi belle, il était toujours aussi beau. Une bouffé d’amour monta en moi, mon cœur se sentait tellement bien, j’étais bien, comme sur un nuage. Sa façon de répondre à mes questions idiotes était toujours aussi mignonne. Si j’allais bien ? Je ne le savais même pas. J’étais à la fois euphorique, heureux, amoureux, triste. Une tonne de sentiments étaient présent en moi, et c’était horriblement brouillon dans ma tête. Je ne savais même pas si j’allais bien. Mais je supposais que c’était le cas, comme je ne me sentais pas déprimé.

    CHRIS― « Hum, bah euh, je vais bien écoutes. Je voulais juste savoir, tu étudies quoi ?»

    Sérieusement, Chris, tu n’as pas trouvé mieux ? Tu ne vas quand même pas lui demander ce qu’il fait en cours ! Tu deviens ridicule. . Ouais, je n’avais pas réellement envie de savoir ce qu’il faisait en cours. J’avais surtout envie de lui faire l’amour, là, contre un des multiples rayonnages de la bibliothèque, mais ce serait mal venu. Je rougissais encore plus, bientôt, j’allais être aussi rouge que la moquette au sol. Une horreur. Et apprendre que David et Swen avait rompu à cause de moi, me rendit encore plus désordonné que je ne l’étais à l’origine. Putain de merde.

    CHRIS― « Ah ? Désolé vieux.»

    Même si je suis super heureux, j’suis désolé . Puis il me prit dans ses bras, et là, je relachais tout. Les larmes que je voulais garder pour moi, sortirent. Je mis ma tête dans son cou, lâchant la pression. J’avais été comme une cocotte minute. Et là, j’explosais littéralement. Je sorti ma tête de son cou, puis déposa mes lèvres sur les siennes. Quatre ans que j’avais attendu ce baiser. Et il me faisait un bien fou. Je me détachais de ses lèvres, juste pour dire

    CHRIS― « Toi aussi tu m’as manqué, Swen. Je t’aime, toujours, et plus que tout. »

    Et je redéposait mes lèvres ou elles étaient, sans attendre la réponse de Swen. De toute façon, ça passe ou sa casse. J’espérais juste, que ça allait passer.
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MessageSujet: Re: " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner EmptyVen 21 Mai - 19:55

    Pourquoi est-ce qu'il avait fait cela? Pourquoi lui avait-il dit qu'il lui avait manqué. C'était si logique, si ridicule. Peut-être était-ce une manière inconsciente que Chris se sente coupable. Et pourtant il était certain qu'à cet instant il avait de nouveau l'air d'idolatrer ce grand crétin. Son grand crétin. Son Chris, rien qu'à lui. Il ne comptait plus le partager. Il ne comptait plus le laissait s'échapper, ni laissait une quelconque personne approcher de Loyenz de trop près. Il lui appartenait, corps et âme, et c'était réciproque. C'est stupide, tout ça... Au bout de quatre il ne t'appartient, et de toute façon c'est un être humain, il fait ce qu'il veut de sa vie.Merde, et David dans tout ça?! Le poids de la culpabilité avait baissé lorsqu'il avait aperçu le sigma. Après tout, ce n'était pas comme s'il le trompait. Non, ils n'étaient plus ensemble, il n'avait donc plus de compte à rendre à Alpha, et pourtant... Pourtant, il n'arrivait pas s'enlever cette image de David pleurant à cause de lui. A cause de lui. Bâtard. Salaud. Crétin. C'est tout ce que tu mérites Turner, c'est tout. Elle va pas se faire cette foutue conscience? Elle va pas se taire pour le laisser se délecter de ses délicieuses retrouvailles avec Chris...
    Le Sigma reprit la parole, le tirant de ses pensées:


- Le sexologie, c'est pour ça que j'ai des livres sur le cinéma...

    Il lui sourit, ironiquement, gentiment. Il adorait lui lançait de petites piques quand il faisait son idiot. Il aimait voir le visage de Chris comme se crisper quelques secondes, cela lui donner un air si sexy. Il l'aimait, l'idolatrer au sens propre du mot.
    Je t'ai connu plus ambitieux, avant tu m'aurais tout simplement plaqué contre un mur en me conjurant de me taire, et tu m'aurais embrassé pour être certain que je ne rajoute rien..Mouais, enfin bon, on était dans une bibliothèque en même temps, c'était peut-être logique non?
    Désolé vieux?! C'est tout ce qu'il avait trouvé à répondre. Swen grimaça légèrement Chris avait l'air de beaucoup de chose sauf désolé, mais après tout c'était sûrement une bonne chose pour lui. Pour eux. Cela voulait dire qu'il tenait encore à lui, qu'ils avaient toutes leurs chances d'être heureux ensemble. Il l'aimait, il l'aimait tellement.


- Hum.hum

    La prochaine fois tais-toi, cela vaudra mieux. Qu'est-ce qu'un "humhum" veut dire? Si t'es pas content dis-le franchement, plutôt que de faire ton muet pour ne pas qu'il t'en veuilles. Tsss. Pathétique. S'aplatir face à quelqu'un de la sorte c'est débile. Réveilles-toi bordel, il a failli te tuer une fois, pourquoi pas une deuxième?! Peut-être que ça l'éclate de te voir souffrir, sinon pourquoi aurait-il agit en bouffon pareil. Réveille-toi avant qu'il ne soit trop tard. Cours, loin, vite. Va rejoindre David, lui au moins il sait se tenir.. La bonne blague, maintenant il avait envie de fuir très, très loin. D'être seul de s'isoler pour se dire que putain, c'était bon de le* revoir.
    Dans les bras l'un de l'autre toutes ces noires pensées s'envolèrent comme par magie. Dans ses bras il sentait en sécurité, plus rien ni personne ne pouvait l'atteindre. Dans ses bras, rien qu'en fermant les yeux il était heureux tout simplement. Alors qu'il ne s'y attendait pas Chris fondit en larmes avant de l'embrasser. Loyenz, t'embrasses toujours comme un dieu. Tu es comme mon dieu, ma lumière, ma raison de vivre. Les mots qui sortirent ensuite de la bouche du sigma eurent le don de lui faire battre le coeur la chamade. Il l'aimait toujours. Ils s'aimaient toujours ou bien devrait-on plutôt dire à nouveau. C'était trop beau pour être vrai. C'était presque impossible. Avant qu'il ait pu se remettre de ses émotions et qu'il ait pu répondre quoi que se soit Loyenz enchaina aussitôt avec un autre baiser. C'est qu'il savait s'y prendre le bougre pour faire craquer Turner. Si lâche, si faible, si naïf.
    Swen avait l'impression comme de revivre, c'était stupide à dire comme ça mais c'était vrai. Seulement il avait une peur bleue que Chris reparte, de resouffrir comme quatre ans auparavant, il n'était pas sûr de pouvoir s'engager comme il l'avait déjà fait, même si ce n'était pas l'envie qui lui en manquait, parce que la vérité était qu'en partant la première fois Loyenz avait détruit quelque chose chez le Thêta, et ça, ça n'était pas prêt de guérir. Réponds-lui! Qu'est ce que tu attends? Qu'il parte. Bah vas-y alors, ne parle pas et continue de le regarder avec cet air de merlan frit et tu vas tout gagner! C'est pourtant pas dur de lui que tu l'aimes. Tu l'as déjà dit tant de fois. Ouvre la bouche! Articule, Sors un son, je sais pas moi, mais réagis


- Heu....Peut-être aurais-je dû préciser un mot correct et pas une espèce de bafouillage infâmeMoi aussi je t'aime Chris. Enfin je crois.

    Va t'enterrer pauvre type, va! Rajouter je crois! Non mais je rêve, tu n'es qu'un bouffon. Un épouvantable bouffon, merde! Enfin, ce cher Chris doit avoir l'habitude non. Pour te rattraper, embrasse-le au moins Sa "conscience" avait fort raison sur ce coup-là. Embrasser l'autre garçon pour rattraper sa pathétique réponde était sûrement le mieux à faire. Alors, tout naturellement il prolongea le baiser de son et tendre.
    Ainsi, c'était réellement et malheureusement bel et bien fini avec David, mais il n'était pas triste, ou du moins pas assez. A vrai Turner était sur un petit nuage, il avait retrouvé l'homme de sa vie, la personne qui avait le plus compté que lui, alors pour une fois il ne pensa plus aux conséquences de ces actes. Tant pis pour David, tant pis, de tout façon maintenant il était trop tard. Lui, serait heureux, Chris également, seul Flint payerait cette histoire sordide. Une personne sur les trois, c'était un juste milieu des choses non? Pardon David, pardon. Pardon et merci. Tu m'as rendu la vie..
    Il arrêta le baiser avec le sigma et regarda ce dernier dans les yeux, avant de dire doucement:


- Et si avant de brusquer les choses, tu me racontais ce que tu étais devenu pendant tout ce temps?!

    Il lui prit la main, comme s'il avait peur que l'autre garçon s'envole. Il le tenait fermement. Non, Chris ne partirait plus, il ne pourrait pas lui faire ça une deuxième fois. Chris était comme un ange tombé du ciel, et Turner virait encore une fois dans un pathétisme le plus total...
    Il n'avait pas encore demandé d'explications sur leur précédente rupture, il préférait repousser ce sujet à plus tard. Il avait peur de ce que pourrait bien dire Loyenz, mais quoiqu'il en soit, il avait besoin de savoir...


- Chris... Il y a quatre ans...pourquoi?

    Il ne put achever sa phrase, mais il savait que l'autre garçon la comprendrait. je t'aime sombre crétin
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MessageSujet: Re: " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner EmptyDim 23 Mai - 15:03

    Je le regardais, me parler, me lancer des piques comme il savait très bien le faire. J’étais sur qu’il aimait voir mon visage se crisper, prendre cette moue idiote que je prenais lorsqu’il se moquait de mes questions idiotes. Je souriais de bon cœur, et rougissait aussi, parce que je me trouvais idiot. J’étais sur qu’il adorait ça, il n’y avait pas d’autres explications. Je souriais comme un bien heureux, regardant Swen et son visage d’ange qui m’avait tant manquer. Jamais je n’aurais pu trouver quelqu’un qui me fasse craquer autant que lui, dans aucuns des pays que j’avais pu visiter, jamais un homme aurait tant pu me rendre fou comme Swen le faisait. Tout me rendait fou chez lui, ses cheveux, bouclés et bruns, comme ceux d’un ange, les anges comme je les imaginais. Il avait de magnifiques yeux bleus profonds, comme l’océan. J’aimais les regarder, plonger à l’intérieur et m’y perdre. Chaque détail de son corps me rendait fou d’amour pour lui, mais ce qu’il était à l’intérieur, l’homme bon qu’il était me rendait encore plus amoureux chaque jour, chaque paroles qu’il disait me confortait dans le fait qu’il était l’homme de ma vie. Je le regardais avec attention et amour, attendant qu’il fasse quelque chose de plus…intime. Mais rien n’y fit, malgré la tension sexuelle qui régnait sans la pièce. Ou alors c’était mon envie personnelle qui était tellement forte que tout le monde pouvait la sentir. Je frissonnais de froid alors que je n’étais pas refroidi. C’était une sensation spéciale mais pas dérangeante. Je ne sais pas comme décrire ça, c’est… waouh. Il se moqua une nouvelle fois de moi, comme il avait l’habitude de le faire. Et moi, je pris ma moue dégoutée-abrutie qu’il adorait. J’étais tellement…niais quand il était prés de moi, mais j’aimais tellement ça. Je le regardais tenir son livre, et me mis a penser qu’en réalité, il aurait fait un très mauvais Alpha. Il était intelligent, même horriblement intelligent, mais il détestait travailler, bien que son envie de réussir était grande. D’ailleurs, je n’avais pas le souvenir de l’avoir déjà vu travailler réellement à quelque chose, bien que, il y a quatre ans, je passais mes soirées avec lui. Il ne faisait presque jamais ses devoirs. Il lisait juste, et c’était fini. J’avais toujours trouvé ça étrange d’ailleurs, qu’il y arrive. Je n’étais pas dans le même cas que lui, il fallait que je travaille fort pour y arriver, alors que pour lui, tout semblait plus simple. Je ne répondis pas à son pique, c’était inutile. En revanche, il fallait que je lui fasse la conversation. J’avais tellement envie d’entendre sa voix.

    CHRIS― « Tu comptes le garder en main combien de temps ton bouquin ? Si tu as envie de le lire, je peux te laisser travailler. Sinon, reposes le, tu te charge pour rien mon chou.»

    Comme si Swen allait dire que je le dérangeais. Enfin, j’espérais qu’il ne dirait pas que je le dérangeais. Car l’envie de rester prés de lui malgré tout, était tellement forte que je l’aurais suivi, même si il m’avait dit qu’il voulait être seul pour travailler. J’étais parfois un vrai pot de colle, je l’avoue sans honte. Surtout lorsque qu’il s’agissait de Turner. Même si pendent quatre ans, je ne l’avais suivis que de loin. Car il ne faut surtout pas penser que je n’avais pas pris de nouvelles fréquentes du jeune homme, au contraire, je le suivais souvent, je prenais de ses nouvelles au téléphone, avec Steve, un de ses pères adoptifs, avec des amis communs par MSN ou par un site communautaire bien connu. J’aimais savoir s’il allait bien, si tout se passait bien pour lui. C’est pour ça que je savais que rien ne s’était passé comme j’aurais voulu que ça se passe. Qu’il m’oublie, trouve quelqu’un d’autres qui l’aime et le chérisse de toutes ses forces. Car il le méritait. Son « humhum » me passa par-dessus de la tête, car il avait la même signification que mon « désolé mec » de tout à l’heure : il était juste là pour ne pas laisser une phrase ou une question en suspension comme ça. Mais sa deuxième question m’intéressa plus. Qu’avais-je fais pendent quatre ans ? Tellement de choses…

    CHRIS― «Quesque j’ai fais pendent quatre ans ? J’ai énormément voyagé, en Europe, en Asie centrale, en Chine, en Australie. J’ai réussis à y aller grâce au dessin, je dessinais pour des gens, qui me payaient beaucoup. Et j’ai aussi pris de l’argent que mes parents plaçaient sur un compte bancaire pour mes études universitaires, car à l’époque, je n’avais aucune envie d’aller à l’université. L’envie est venue après, y’as deux ans, quand j’ai commencé les études de dessins à New York. Puis je suis revenu ici, pour voir mes parents. Ma mère est morte l’an dernier, d’un cancer du sein. C’est d’ailleurs pour ça que je suis revenu. Puis, j’esperais te voir aussi.»


    Cette dernière information était la plus sincère. Car je n’avais aucune envie de voir l’enterrement de ma génitrice, elle n’avait rien fait pour moi durant sa vie. Alors que Swen lui, avait changer ma vie. Et la question qui me faisait peur, tomba comme un couperais. Je ne m'étais jamais senti prêt à lui en parler, de cette journée qui avait bousillée autant ma vie que la sienne. De cette journée où de parfait inconnus avaient tout simplement décidé ce que serait la vie de notre couple, qui en définitive, n’allait plus être en couple. Deux vies détruites par de parfaits inconnus. Jamais je ne pensais le recroisé, même si cette perspective n’était pas pour me déplaire, j’avais tout fait pour ne pas le revoir, pour ne pas le faire souffrir une fois de plus. Et pourtant aujourd’hui, il allait falloir que je rendre mes comptes à Swen. C’était la moindre des choses en fait, qu’il sache tout, même si ça me faisait souffrir rien que d’y penser, rien que de me replonger dans mes pensées, le jeune Thêta devait savoir, car c’était son droit le plus absolu. Mais tout ça me faisait ressentir un seul sentiment, un seul foutu sentiment, celui de la honte absolue. Car oui, j’avais honte de cette histoire, honte d’avoir laisser tomber l’homme de ma vie. Mais je savais que c’était pour une bonne cause. Mais la douleur que je lui avais fais ressentir, le mal que je lui avais infligé me faisait honte. Je n’avais jamais souhaité ça, j’aurais voulu qu’il m’oublie et passe à autre chose, même si, la perspective de le voir heureux avec quelqu’un d’autre que moi ne m’enchantait guère. Mais il le fallait, c’était vital pour lui, comme pour moi. Même si sur le moment, c’était son bien à lui qui m’avait paru le plus important. J’avais été tabassé, mais lui, ils avaient menacé de le tuer. Je ne pouvais pas imaginer un monde ou il n’existerait pas, ou plus. Ce serait tout bonnement l’enfer. Et il serait mort pas ma faute, et ça, c’était inimaginable. Je ne savais pas comment tourné mes mots. Et les larmes arrivèrent, en flots. Je ne faisais aucun bruit pendent que je pleurais, j’avais juste les larmes qui coulaient, ses larmes de tristesse et de honte que j’avais toujours cachées au monde entier. Mais là, ce n’était pas le moment, ni l’endroit, ni la situation pour faire des manières.

    CHRIS― «Tu te souviens, quand tu es venu à l’hôpital, le jour où je t’ai quitté ? Je ne t’ai jamais dis ce qui m’étais arrivé. Et c’est pour la même raison que je t’ai quitté Swen. Je marquais un temps de pause, le temps de calmer les trémolos de ma voix, trahissant mes larmes. Je reniflais ensuite, puis repris, les trémolos toujours présents Le jour ou je t’ai quitté, je travaillais à la galerie, comme tout les jours de la semaine à cette époque. Anaelle m’avait demandé de fermer à sa place quand je partirais, car elle devait se rendre à une vente aux enchères d’un original de Picasso, qu’un client fortuné lui avait demandé. J’avais accepté, ça me permettrais de partir assez tôt pour venir en avance à ton lycée. Et c’était le cas. Il était trois heures lorsque je quittais la galerie, et fermait derrière moi. Etant très en avance, j’ai décidé de fumer une cigarette. Nouveau temps d’arrêt, le temps de sécher les larmes d’un revers de main, et de laisser le temps à Swen de tout assimiler correctement Une bande de jeune était sur le parking de la galerie, mais j’avais l’habitude, beaucoup de groupe de jeunes viennent sur le parking , à cause de sa proximité avec le centre commercial et le cinéma. Je n’y avais donc pas prêté attention. Je fumais donc ma cigarette, et à peine je fus rentrer dans ma voiture, que l’un des jeunes me sorti violement et me plaqua au sol. Je m’arrêtais. Swen ne marquait pas d’émotion particulière, il devait être sous le choc, comme moi je l’étais à l’époque. Je me demandais si je faisais bien de toute lui raconter en fait. Ils m’ont tabassés, la, à l’arrière de la galerie, parce que nous étions ensemble. Je ne t’aurais pas quitté seulement pour ça, et tu le sais. Si je l’ai fais Swen, c’est parce qu’ils t’ont menacés, ils ont menacés de te tuer, et je ne pouvais imaginer un monde sans toi, et un monde ou tu serais mort par ma faute et mon seul égoïsme, même si ce jour là, j’ai été égoïste Je serais les poings, énervé contre moi-même . J’aurais du tout te dire, dans ma chambre d’hôpital, mais j’avais peur Swen, peut qu’ils ne s’en prennent à toi. Peur que tu disparaisses à tout jamais. Je ne saisserais jamais de te dire combien je suis désolé du mal que je t’ai fais mais, je croyais à l’époque que c’était la seule chose à faire. Je ne voulais pas qu’ils s’en prennent à toi ou à Nolan et Steve. Je ne voulais pas que vous preniez. Je suis désolé mon cœur, horriblement désolé. Je t’aime Swen. Je t’aime plus que tout au monde.»

    Je le regardais, attendant une réaction, un signe, quelque chose qui montrerais ce qu’il pensait.
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MessageSujet: Re: " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner " Je te croyais mort " - Loyenz & Turner EmptyJeu 27 Mai - 19:13

    Non, il ne comptait pas pose son libre, tout comme il n'allait pas travailler. Il finirait son boulot le soir même. Il regarda Loyenz quelques secondes sans dire avant finalement d'ouvrir la bouche:


-Je l'emprunterais Il marqua une pose Ton Chou?!

    Pourquoi Chris l'appelait-il ainsi? Une simple marque d'affection, il n'en était pas certain. Du temps où il avait été avec lui, le sigma l'avait rarement appelé mon chou, et se basait plutôt sur des surnoms plus basiques comme bébé, ou chéri ou quelque chose dans le genre, soit rien de très original, mais à quoi bon au final?
    L'autre garçon reprit la parole. Ainsi, Chris avait voyagé un peu partout dans le monde. Et bien, cela expliquait sûrement son départ précipté, sans lui dire où il allait, sans même lui dire adieu, ou au revoir. Déjà que le garçon ne lui parlait plus, mais en plus il avait fallu qu'il s'éloigne encore plus. Fini sa drogue. Fini cet espoir casi démentiel et destructeur de se remettre un jour avec lui. Fini tout ça. Chris, lui aussi l'avait lâchement abandonné.
    Swen se tira de ses pensées lorsque son ex lui annonça le décès de sa mère:


- Je suis désolé, même si ça ne va rien changer

    Loyenz n'avait jamais été proche de ses parents vu qu'il n'étaient jamais là, mais de là à lui annoncer avec un telle non chalence, comme si cela était normal, cela laissait Turner quand même assez perplexe. Et lui, comment ragirait-il si jamais un beau beau jour on venait lui annoncer le mort de ses parents biologiques? Ces gens pour qui il avait une telle haine... S'en ficherait-il, sûrement oui. Le seul vrai problème que cela pourrait lui poser était qu'il n'aurait jamais de réponses à ses questions. Etait-il salop de penser des choses comme celle-là? De toute manière pour le Thêta ces gens-là n'étaient plus rien depuis le jour fatidique, il y a plus de treize ans, où il avait franchi la porte avec ces foutus inconnus...
    Alors qu'il ne s'y attendait pas Chris fondit en larmes. Il le regarda sans vraiment comprendre sa réaction. Si quelqu'un devait pleurer c'était plutôt le Thêta, c'est quand même l'autre garçon qui l'avait soigneusement largué, puis délaissé, ignoré, abandonné et presque méprisé. Enfin, il écouta -tout en tentant de le consoler- néanmoins avec attention les explications de son ex qu'il attendait tant. Il déchanta cependant assez vite. Quelque chose clochait dans le discours de l'autre garçon. Chris avait l'air sincère quand il disait qu'il l'avait largué pour que ses agresseurs ne s'en prennent pas à Swen et à sa famille. Ca oui, il le croyait sans problèmes, mais pour le Thêta c'était impossible qu'il n'y ait que ça. La raison qu'il avait cité n'était pas suffisante, c'était impossible. Après avoir pensé pendant quelques secondes à lui dire ce qu'il avait sur le coeur, énervé, il abandonna cette idée, et la colère ne tarda pas à faire place à la tristesse et à l'incompréhension:


- Regarde-moi dans les yeux et jure moi qu'il n'y a que cette raison. Que tu es parti juste pour moi, à cause de moi; Jure-le moi

    Il le regarda dans les yeux. Il savait qu'il y avait autre chose, sinon c'est qu'il tournait totalement à la paranoïa. Il avait même une idée sur le pourquoi du comment. Une agression comme celle qu'avait vécu Loyenz n'était pas anodine, et le garçon avait dû être fortement choqué. Changer de vie était pour oublier tout ça. Il avait dû logiquement d'abord larguer son petit ami, puis, vu que les agresseurs étaient homophobes, sortir avec des filles , et pour finir n'arrivant pas à oublier ce qui c'était passé Chris avait sûrement du partir loin, très loin pour essayer de se reconstruire. C'était peut-être juste une hypothèse dans la tête de Turner, mais au moins elle était logique, et collait parfaitement au caractère du sigma.

    Il avait peut-être était un peu dur avec ce dernier lors de sa dernière réplique, mais en même temps, il avait l'impression que Chris voulait le tenir pour seul coupable. Qu'il s'était sacrifié seulement pour lui, et Turner n'aimait pas cette idée. Il voulait pas passer pour le garçon à présent à la limite dédaigneux et pas reconnaissant de tous les efforts que l'autre avait fourni. La bonne blague. Assez irrité de ne pas obtenir de réponse, il continua. Quitte à passer pour un salaud, autant le faire en beauté et jusqu'au bout non?


- Imaginons un instant qu'il n'y a que cette réponse, parce que tu ne veux pas t'avouer à toi-même que t'as aussi fait tout ça, parce que tu avais la frousse. Tu vas me croire que tu m'aurais largué pour me sauver, en sachant que je risquais de faire des conneries, et donc, par la même occasion, de peut-être finir à la morgue. Il y a quelque chose qui m'échappe là. Quand bien même... tu aurais pu me dire la vérité, je n'aurai pas été d'accord ça je te l'accorde, mais ça aurait au moins été plus simple pour moi pour m'en remettre, pour me faire à l'idée.... Et quand tu es parti, tu aurais pu me le dire, je sais pas... Il s'arrêta quelques secondes avant de reprendre Et tant que j'y suis dans les reproches, autant en finir une bonne fois pour toutes, quand j'étais à l'hôpital, à bout pourquoi tu es pas passé? Hum?! On aurait pu être amis, certes ça aurait été dur, mais on aurait pu...

    Lorsqu'il parlait de son séjour à l'hôpital, il voulait lui rappeler qu'il n'était pas venu. Plusieurs semaines après avoir été largué, et à s'être cloitré chez lui sans vouloir en sortir, son meilleur ami de l'époque Thomas, l'avait invité à une virée en forêt. Ils seraient une petite dizaine -Chris ne serait pas présent-, et camperaient à la belle étoile avec pas mal d'alcool. Swen, las d'entendre les supplications de son ami avait alors accepté, mais il avait la plupart de la soirée dans son coin, à enchainer verre après verre. Avant de finalement s'éloigner, histoire de marcher un peu et de ne plus entendre les rire des autres qui le rendaient sérieusement mal à l'aise. La suite était tout bête. Il n'avait pas vu le trou, et était tombé dedans, se cassant par la même occasion quelques côtes. Bien sûr, il aurait pu appeler les secours avec son portable, mais, il préféra jeter ce dernier loin de lui. C'était sûrement un coup du destin. C'était son heure. Plus personne après Loyenz le ferait souffrir de la sorte, plus personne ne l'abandonnerait. Les heures avaient passé, le froid était de plus en plus présent. Il avait finit par s'endormir complètement frigorifié.
    Lorsqu'il s'était réveillé il était à l'hôpital, d'après ce qu'il avait compris, lorsqu'il avait été retrouvé il était en hypothermie, sans compter ses côtes cassées. Il avait espéré de longues heures, que cet incident ferait revenir Chris, mais jamais l'autre garçon avait pointé le bout de son nez...

    Alors oui, aujourd'hui il en voulait énormément, mais au final n'est-ce pas normal? Chris avait pris la décision tout seul, sans forcément penser aux conséquences. Il l'avait détruit tout bonnement, et heureusement que le Thêta avait par la suite croisé la route de Naomi.
    Sortant de ses pensées, il regarda à nouveau l'autre garçon qui semblait fort mal. Si mal, qu'il vint même à regretter ce qu'il avait dit. Après tout Chris était la personne qu'il aimait sûrement le plus. Il s'approcha à nouveau de lui, l'enlaçant avant de l'embrasser à nouveau:


- Enfin bon, c'est du passé tout ça... Tu as fini de travailler, ou bien est-ce que je te dérange?

    c'était une question bête, d'autant plus qu'il connaissait déjà la réponse. Loyenz allait sûrement lui dire que jamais il ne le gênait, ou le dérangeait....
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