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bony, pavel, mackenzie ."Le plus important n'est pas de savoir si on est vivant après être mort, mais d'être vivant avant d'être mort."

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MessageSujet: bony, pavel, mackenzie ."Le plus important n'est pas de savoir si on est vivant après être mort, mais d'être vivant avant d'être mort." bony, pavel, mackenzie ."Le plus important n'est pas de savoir si on est vivant après être mort, mais d'être vivant avant d'être mort."  EmptyJeu 11 Déc - 18:55


Ebony&Pavel&Mackenzie ⊹ "Ne pleure pas petite fille" qu'il disait son père. Mais Ebony n'avait jamais été une petite fille. Elle s'était ouverte à la vie aussi rapidement que l'éveil d'une fleur, toute fraîchement cueillie. On admirait sa beauté pour qu'en trois jours, elle se consume, libérant la plus triste des culpabilités au sein de son entourage, la déception pathétique des gens normaux. Ebony déjà enfant avait connu la souffrance, la lutte tragique pour ne s'appartenir qu'à elle seule, l'espoir futile qu'elle réussirait à s'échapper d'un songe dont elle n'était totalement maîtresse. Une lutte constance contre l'étouffement d'une société qui mettait le génie de sa fantaisie, reclu dans une lampe magique que personne ne tenterait de sortir, même pour la richesse de trois voeux extraordinaires. Cette lutte avait fait d'elle le parfait petit soldat dès l'enfant, le combattant d'une vie, qui pourfendrait son monde, détruirait l'ennui et l'apocalypse d'un quotidien tragique, fait de moments grisâtres et sans saveur. D'antan, le désir informel qui brûlait l'écorce qui cachait la sève impétueuse de sa vie, avait pris l'aspect d'une troublante tempête qui n'apparaissait qu'en un brouillard indistinct, inquiétant et qui vous enveloppait sans scrupule pour finir par briser les êtres incapable de sentir le danger arriver, à des kilomètres à la ronde. Ebony était une sirène au coeur ténébreux, une abomination recrachée par le diable, partisane d'une sorcellerie puissante, ensorceleuse envoûtant des grands coeurs, des grands hommes et qui les pliaient à la seule force de ses scrupules inexistants. La fièvre ravageuse qui s'évacuait de son âme se dilatait à son entourage pour les brûler sur un bucher ardent, qui ferait ruisseler les reflets de ses flammes, dans le vert de ses iris hypnotiques. Inaccessible depuis toujours et pourtant objet intarissable de saveurs divines pour un seul être. Qu'elle avait perdu après une torture qu'elle lui avait infligée, mentale, déstabilisante, hargneuse et sans aucun sens. Ebony n'avait pas vu le coup venir, elle n'avait pas évité la brèche qui s'était ouverte devant sa course effrénée. Ce n'était pas un gouffre mais un traquenard. Un piège initié dans l'esprit de l'homme qu'elle s'était enfin autorisée à aimer au bout de quatre longues années, et qui avait eu raison d'elle. Il avait combattu bien mieux cette fois-ci, la laissant le percer de mille coups et blessures durant tout ce temps, pour qu'elle ne se méfie plus ou de moins en moins. Et il avait porté le coup final lorsqu'elle avait le dos tourné et le cherchait de son regard éperdument amouraché. Ebony s'était laissée conquérir, avait abandonné l'idée de combattre ses sentiments. Elle avait fait taire l'alarme d'un rouge puissant qui avait sifflé de longs mois dans son esprit, pour l'empêcher de s'ouvrir à cet homme. Lutter contre ses sentiments depuis tant de temps relevait d'une prouesse divine. Mais il avait été tant qu'elle accepte et capitule. Dans ce bar, l'esprit détruit par absorption de boissons et de souffrances, elle s'élevait au-dessus d'une condition imprévue, faisant face à sa plus grande erreur. Abattre le démon, briser son autorité et la peur qu'il infligeait. Zayn avait réussit et se pavanait dorénavant aux bras d'une epsilon que Bony avait déjà écrasé plus d'une fois. Mais pas assez suffisamment fort apparemment. Elle était prête pour cela, à retourner les Louboutin qu’on lui avait payés dans un espoir infime de toucher du doigt la muraille qui l’englobait d’un songe mystique. Une silhouette s’installait à ses côtés pendant qu’elle sirotait un verre de whisky. Le troisième. Ou quatrième. Peu importait, les revenus qu’elle se faisait de par ses ventes, lui rapportaient un beau paquet et sa carte de crédit disposait de ressources qui semblaient dorénavant illimitées pour faire taire l’enfer de sa vie. Le gouffre du diable qui s’ouvrait sous ses pieds et suivait sa progression incertaine, le mal en personne lui intimant de revenir gouverner avec lui. Elle l’entendait au fond d’elle. « Je t’avais prévenu. ». Se murant dans une impassibilité habituelle, elle entendait l’homme, assis à ses côtés, déblatérer, la questionner. Elle ne cillait pas, perdue dans une hébétude grave. Mais Ebony tournait enfin son regard, n’entendant aucun son, brisant son immobilité, sentant presque des contusions dans son corps. Comme si ses muscles n’avaient opéré depuis des années. Elle se levait alors, tel un pantin, un automatique et attirait l’homme à elle. La musique bombardait ses oreilles en une mélodie stridente. Elle repoussait des danseurs éméchés et plaquait le corps de l’homme contre le mur du fond, étreignant son visage et embrassant ses lèvres au goût de cendre. Elle aurait pu presque sentir une veine éclatée dans son cerveau, les luminescences de sa vie griller et succomber sous ce baiser d’un froid mortel. Il entraînait son corps dans une danse dont elle ne se savait plus qu’une soumise de plus au creux de son étreinte, une putain inatteignable qui le laisserait consumer le poison de son corps, sans limite. Une distraction dans l’immensité de son incompétence à la satisfaire pleinement mais qui raviverait peut-être une flamme enfouie au creux de son âme qui ne pouvait plus combler le vide. Prisonnière de cette étreinte, les baisers écœurants s’écrasaient dans son cou, sur son décolleté, dans la pénombre d’une indécence publique qui pourrait l’éveiller d’un siècle d’abnégations. Dans son silence et sa torpeur moite, elle espérait qu’il vienne exorciser ses démons et la réveille d’une contemplation abjecte d’un homme qu’elle avait aimé et qui se pavanait dorénavant, avec sa nouvelle catin, accrochée à son bras comme le signe distinctif de l’appartenance qu’elle ne pouvait plus renier. Cette nuit, Ebony s’était faufilée dans la chambre de Zayn, engouffrée sous sa couverture, avait commencé une danse lancinante contre son corps endormit, s’empêchant d’imaginer que tout était réel et qu’il ne la désirait plus. Mais tout était revenu lorsqu’il l’avait regardé droit dans les yeux et lui avait dit qu’il aimait Rosalia. Bony avait eu les idées vengeresses, le cœur brûlé à l’azote, le regard terni au milieu d’une dangereuse impulsivité psychotique. Et elle était partie pour se retrouver dans ce bar et noyer son corps par la boisson. Pour que le lendemain, elle redevienne la Ebony que tout le monde connaissait. Forte, sans attache, détestable et si exécrable que personne n’osait l’approcher. Une insidieuse damnation qui faisait son deuil un soir pour ne plus se tempérer le lendemain. Mais quand tous, connaissaient la faiblesse, Ebony n’en avait connu qu’une seule. Et celle-ci l’avait rongé de l’intérieur pour ne laisser qu’un cadavre pourri et suintant la solitude abondante de perfidies.



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Arriver au pavillon des Alpha, c'est comme lâcher une bombe nucléaire dans le monde des bisounours. Les mains dans les poches, je circule dans l'antre des binoclards, amusé par la peur qui se lit dans leurs regards effarouchés et fuyants. Il faut dire que je ne manque pas de trancher avec le décor : jeans sombre enfoncé négligemment dans des chaussures en cuir montantes, un pull fin noir mal repassé - voire pas repassé du tout - un blouson en cuir, des boucles rebelles sans aucune discipline, et un air de psychopathe latent accroché à mon visage tendant entre l'ange et le démon. Rien à voir avec ces têtes d'ampoule insipides. La confrérie Gamma, je la porte à merveille. Pourquoi suis-je ici, toutefois, si ce n'est pas pour semer la terreur ? "Mack', bouge toi fissa, sinon j'vais foutre le feu à votre salon !" criai-je d'une voix forte, avec un accent russe à couper au couteau. Autour de moi, les étudiants se regardent avec une peur panique de me voir jouer à la torche humaine. Pour appuyer le vice, je sors mon briquet que j'ouvre et je referme presque négligemment, faisant parfois danser une flamme timide entre mes doigts... Un silence de mort règne dans la pièce jusqu'à ce que la jolie blonde arrive au pas de course. A croire que les menaces fonctionnent. Je passe un bras autour de ses épaules et l'embrasse brièvement sur le front. Un Russe, ça ne s'épanche pas dans la démonstration affective, j'ai juste fait ça pour avoir la paix. "Vous inquiétez pas, j'vous la rend vivante... Enfin, j'crois." ajoutai-je avec un petit sourire mauvais au coin de la bouche en refermant la porte du pavillon derrière elle. Oui, ce soir, je suis de sortie avec Mackenzie Fitzgerald. Étonnant, non ? C'est comme si un loup vorace et indomptable s'était pris d'affection pour un tendre et doux agneau. Aucune vue déplacée, aucune envie de réduire son existence en miettes... Kenzie, c'est presque la petite sœur que je n'ai jamais eue, avec une étonnante envie de la protéger. Elle est probablement le seul point de "douceur" dans une vie où règne le chaos le plus total. Presque aucune de mes connaissances n'est recommandable... Aucune sauf elle. Parfois, j'ai l'impression qu'elle arrive à canaliser le Mal qui coule dans mes veines, ces voix chimériques pousse-au-crime qui résonnent tous les jours. Combien de fois ai-je retenu mon poing de s'écraser dans le visage d'un type l'ayant moquée sous mon nez, parce qu'elle m'a défendu de le faire ? Il y a des moments où je déteste cette sorte d'emprise qu'elle a sur moi, mais force est d'admettre qu'un peu de joie de vivre en ce bas monde ne fait pas forcément de mal. Nous marchons dans les rues décorées de la ville, non sans lutter pour se frayer un chemin entre les cohortes de badauds qui s'extasient devant les lumières de Noël. Parlant d'extase, d'ailleurs... "Bon, tu le lâches, ce renne en peluche ? Si tu veux vraiment en voir un, j't'expédie en Laponie et on n'en parle plus..." Grognon ? En fait, c'est presque de l'humour. Je ne suis pas quelqu'un de fréquentable si l'on n'a pas les nerfs solides. Alors que l'Alpha parade comme une gamine d'une vitrine à l'autre, mon regard sombre se pose sur deux hommes qui se tiennent la main. Écœurant. Non pas que je sois homophobe, mes conquêtes peuvent vous jurer l'inverse, mais disons que cela me fait penser à Rayan, et l'envie de taper quelque chose pour calmer ce satané cœur qui tambourine dans ma poitrine ne fait que croître. Je secoue la tête et soupire de soulagement en apercevant une enseigne. J'attrape l'Australienne par le dos de son blouson pour l'arracher à la vision d'un Père Noël version "arty" et la faire avancer devant moi. "Viens par là, y a de l'alcool." Boire. Ça m'aidera à tenir bon après ce que je viens de voir. Nous pénétrons dans un bar à l'allure aussi douteuse que sa réputation. Déjà, des regards libidineux et sales se posent sur la jeune femme, regards que je chasse d'un coup d'œil mauvais et d'un grognement russe peu commode. Personne ne la touche. Nous nous installons, je commande une vodka sur glace et ce qui fera plaisir à Mackenzie. "Bon, alors, quoi de neuf, la Kangoo Junior ?" demandai-je après savoir trinqué avec elle. Façon assez moqueuse de lui rappeler sa jeunesse et son pays d'origine. Je n'ai suivi que depuis très peu l'historique des dessins animés, n'en n'ayant jamais vu en Russie. Je l'écoute me parler mais, soudain, mon regard est attiré vers le fond du bar... Je la connais, cette fille qui embrasse ce porc comme une chaudière. "Bouge pas, je reviens dans une minute." Mon visage vient de prendre une mine sérieuse, mauvaise. Je me lève de table, écarte les gens puis j'agrippe rudement l'épaule du type qui abuse visiblement de cette jeune femme. "Tire-toi, ou je cogne. Et toi, tu restes là." Je viens d'agripper le bras d'une brune ténébreuse qui n'est autre qu'Ebony. J'ai beau la provoquer jour et nuit, comme deux démons de la pire espèce, elle n'en reste pas moins ma meilleure amie. Le type veut insister, mais un regard de biais suffit à lui faire comprendre que je n'hésiterai pas à lui rentrer dedans. Il se ravise, j'emmène donc Ebony avec moi jusqu'à notre table, où je l'assois sans lui demander son avis. "Mackenzie, Ebony, les présentations sont faites. Tu peux m'dire ce qui ne va pas pour que tu t'abaisses à galocher cet idiot ?" lançai-je de but en blanc, sans aucun détour.
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