Mes désirs font désordres ? {PV César

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La moitié de l'année scolaire était passée. Pour Hell, tout cela était passé à une vitesse hallucinante. Elle n'avait rien vu passer. En même temps, en enchainant les soirées comme elle le faisait, il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'elle ne voit rien passer ! La jeune femme ingurgitait une quantité d'alcool hallucinante, et aussi étonnant que cela puisse paraître, elle tenait très bien. La jolie brune supporte l'alcool aussi bien qu'un bon viveur de 50 ans, alors qu'elle n'a même pas l'âge recommandé pour toucher à cette désirable boisson... De la drogue passait par son nez environ une fois par semaine, brouillant ainsi, quelque peu son jugement et par la même occasion sa notion de temps. Mais même avec tout ça, contrairement à ce qu'on pourrait penser, Hell profitait totalement de sa vie, et ce comme elle l'avait toujours fait ! Pour elle, c'est ça profiter de la vie, les fêtes, la musique, l'alcool et les mecs ! Ah oui, la gente masculine... Quelle drôle d'espèce !

Aujourd'hui on était mardi... Début de semaine. Difficile comme d'habitude. Hell a fait la fête tout le week-end, et la veille aussi à vrai dire, avec les autres OMEGA. D'ailleurs elle avait sécher quelques cours le lundi matin... Mais ses profs s'étaient habitués, avec elle, comme avec tous les autres étudiants de sa confrérie ! Mais la jolie Smith avait un avantage par rapport à certains autres, elle possédait une facilité hallucinante à tout retenir, à mémoriser, analyser... Bosser ne lui demandait pas énormément d'effort. Donc les notes suivaient plutôt bien. Heureusement d'ailleurs ! Les géniteurs auraient pas franchement apprécié !
Mais le mardi, ça signifie aussi après-midi de libre après 14h30 ! Une bonne pause au début de semaine ne pouvait lui faire que du bien. Mais en sortant de son cours, elle se rappela d'une chose... Le cours de sciences-po venait de se finir ! Ouais bon, quel est le rapport avec notre petit diable me direz-vous ?! Effectivement, les sciences politiques étaient loin d'être une passion chez elle... Bien au contraire ! Hell avait assisté à un cours, le seul, l'unique ! Un cours d'introduction en quelque sorte... Et bien ça lui avait pris deux choses ! La première : cette matière n'était vraiment pas faite pour elle ! Et la deuxième : le prof était carrément canon !
Depuis cette fameuse journée, la jolie brune faisait tout pour multiplier les rencontres. Que ce ne soit pas discret ?! Rien à faire... Les rumeurs, l'opinion des autres, elle s'en fout royalement. La seule chose qu'elle voulait, c'était ce mec, professeur ou non, dans son lit !

Traversant un couloir, puis tournant à l'angle de celui-ci, les yeux des mecs de l'université étaient rivés sur elle, la dévorant du regard... Son short trop court, les interpellait-il peut être ?! Ou alors ses interminables jambes habillés de ses bottes noires... A peine deux minutes après avoir quitté sa propre salle, Hell aperçoit devant elle la double porte de l'amphi où se trouvait il y a à peine 30 secondes plus d'une centaine d'élèves. Certains sortaient encore de la salle, la dévisageant... Une fois, la plupart sortis, la jeune femme rentra et vit son sexy prof remballer ses affaires, ainsi que quelques derniers étudiants trainasser.
S'asseyant sur le coin du bureau, croisant les jambes, Hell lança un regard aguicheur à César.

Ca faisait longtemps que j'avais pas aperçu le prof le plus sexy de Berkeley...

Invité

C’était un début de semaine difficile pour tout le monde ; qu’ils soient profs ou encore élèves tous montraient des signes irrémédiables de fatigue. Leurs visages étaient marqués, pour la plupart, par l’excès abusif d’alcool dont ils avaient du faire preuve tout le week-end. César n’aimait pas ça, la décadence de la jeunesse.
Il connaissait ça trop bien, il était issu du même milieu social que la plupart d’entre eux. Tous des enfants à papa pour qui l’argent et le respect n’avaient aucune valeur, qui semblaient oublier à quel point l’université qu’ils avaient réussi à intégrer (par on ne sait quel moyen) était prestigieuse, et qu’elle n’était pas un simple lieu d’orgie et de soirées…
La seule consolation qu’il avait, était que les élèves de son cours formaient une sorte d’exception à la règle, il avait déniché « l’élite » comme il l’appelait, ces élèves n’étaient certes pas des modèles de vertu - qui peut l’être à 18-20 ans après tout ? – mais ils avaient compris l’importance des études, le respect des règles et des êtres humains. Depuis son arrivée à Berkeley, jamais on ne lui avait manqué de respect, jamais personne n’était arrivé en retard à son cours… César en était plus fier.

Pourtant ce matin, il se voyait dans la glace avec les mêmes yeux inquisiteurs qu’il lançait aux élèves qu’il croisait habituellement dans le couloir les lundis et mardis matins. Il avait découché ce week-end, il s’était refait sa soirée « mâles » avec Edward, il avait vu Effy … Il avait un peu trop bu et avait surtout eu du mal à s’arrêter. Son visage montrait des signes de fatigue, et sa barbe mal rasée n’arrangeait rien du tout.
Soit, ni une ni deux, même après avoir vu « cette » tête dans le miroir, il se mit en route vers l’université, persuadé que quelques heures de cours ne pourraient lui faire que du bien ; car il aimait plus que tout ce qu’il faisait, les Sciences Politiques n’étaient pas juste un travail d’enseignement pour lui, c’était un art, un art qu’il voulait transmettre à des gens avides de savoir. Et il n’était pas déçu de son élite, qui comme il l’espérait était au complet lorsqu’il arriva avec deux petites minutes de retard à son cours. Réussir à les concentrer ne fut pas difficile, ils étaient tout autant absorbé que César l’était, c’était comme ça à tous les cours.

A 14h30, après 3h de cours intensifs, tous ses élèves sortirent d’un coup, comme attirés par l’odeur de liberté qui les attendait dehors. César à peine décontenancé, commença à ranger ses affaires, dans le même temps où les derniers retardataires franchissaient le seuil de la porte. Bizarrement quelqu’un venait de rentrer, son cours était finit, il n’attendait personne.. C’est pourquoi il fût extrêmement surpris lorsqu’il leva les yeux, et l’aperçût : Hell O. Smith. Cette fille était un phénomène, audacieuse, téméraire… Elle ne semblait avoir peur de rien, et se foutre de tout ; elle était aussi obsédée à l’idée de mettre César dans son lit, et comme elle
s’apprêtait à le faire, était prête à tout pour y arriver. César, habitué à ses vaines tentatives, ne broncha pas lorsque celle-ci s’asseyait dans le coin de son bureau. Il était certes insensible à son charme, mais son caractère l’amusait ; il aimait les filles qui prenaient des risques, il aimait – parfois – l’insolence. C’est pourquoi au lieu de la rembarrer sur le fait qu’une élève n’avait pas à tenir un comportement tel avec un professeur, il lui répondit sur le ton du jeu.

« - Mlle Smith, fidèle à vous-même… Il esquissa un sourire. Vous n’avez pas peur d’ameuter la moitié du campus avec la longueur de votre short ? Cela risque de me rendre jaloux d’en voir d’autres que moi, profiter du privilège que vos jambes offrent. Soit, le Pr-le-plus-sexy-de-Berkeley n’a pas le temps de plaisanter aujourd’hui, que voulez-vous ? »

Invité

[HS : Dsl un peu court --']

Quelques élèves étaient encore présents dans l'amphi. Certains rangeaient leurs affaires, d'autres discutaient calmement, mais personne ne semblait prêter attention à leur professeur de Sciences politiques. Une jeune femme était assise sur son coin de bureau. Légèrement vêtue, arborant un regard aguicheur, téméraire mais surtout insolent. Cette fille si sure d'elle, c'était Hell. Hell Olivia Smith... Une jeune OMEGA. Faisant la fête à outrance, consommant des substances illicites à tout va, buvant comme un trou et faisant des mecs des jouets dociles... Mais ce mec là, l'homme qu'elle avait en face d'elle. C'était plus qu'un jouet. Elle ne l'abaissait pas à ça. Lui, Hell le respectait... Contrairement aux autres.
Mais bordel ce qu'il était canon aujourd'hui. Du moins plus que d'habitude ! Il avait l'air crevé, avait-il lui aussi trop profité de son week-end ?! Et sa barbe mal rasée était plus que sexy. Un beau ténébreux, presqu'à l'allure bad-boy. Tout chez lui était excitant aux yeux du petit diable.

Comme si j'avais besoin d'un mini-short pour ameuter tout le campus... Répondit-elle malicieusement, tout en décroisant gracieusement ses fines jambes.

Esquissant un sourire, à la suite de sa phrase, elle enchaina, A vrai dire, j'aimerais vous voir jaloux... ça peut être excitant...

Un rire cristallin se fit entendre lorsque César lui précisa qu'il n'avait pas le temps de jouer et ce qu'elle voulait. Oula la belle voulait plein de choses ! Dont une principale avec lui ! Hell savait qu'il n'était pas normal, et encore plus déplacé de tenir de tels propos envers un professeur, mais, comme tout ce qui était éthique, elle s'en foutait royalement. La jolie brune faisait preuve d'un je-m'en-foutisme à toute épreuve ! Lorsqu'elle voulait quelque chose, elle faisait tout pour l'obtenir, et l'obtenait la plupart du temps. Un échec cette fois ci était tout bonnement inenvisageable !
La jolie brune sauta vivement du bureau et se planta à quelques centimètres seulement du beau ténébreux.

Ah on en arrive aux choses sérieuses... Ce que je veux ?
Vous ! Finit-elle par dire sensuellement.

En règle générale, Hell ne tournait pas autour du pot pendant deux ans. Elle était directe et franche. Son franc parler pouvait d'ailleurs en choquer plus d'un. Mais elle était sure que ce n'était pas vraiment le cas de l'homme se trouvant face à elle.

C'est aussi simple que ça... Continua-t-elle, tout en posant délicatement son index sur le torse de César.

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[HJ : La quantité ne fait pas la qualité (: on s'en fout du nombre de lignes, moi en tout cas !]

Hell était une jolie femme, c'était indéniable. Ceux qui osaient prétendre le contraire étaient des imbéciles certes, mais surtout des gens qui refusaient de voir la réalité en face. Cette réalité n'était justement pas différente pour César: il était flatté qu'une jolie jeune femme comme elle s'intéresse à lui, du moins plus que pour le simple fait de le mettre dans son lit, car c'est ce qu'elle laissait entendre. Néanmoins cette magnifique brune aux yeux noirs profonds et envoûtants le laissait complètement indifférent. Elle n'était pas du tout son style de fille, elle était justement trop belle, trop "tape à l'œil" pour qu'il puisse s'intéresser à elle. Il lui préférait les femmes simples, pas spécialement jolies... mais qui dégageaient quelque chose.
La seule chose qu'Hell pouvait dégager (pour César en tout cas) était le désir, voire une érection. C'était le genre de fille sur lequel on fantasme adolescent, qu'on essaie par tous les moyens de se taper adulte, et avec laquelle on fait des trucs crado en rêve de la puberté jusqu'à la fin de sa vie...

Il l'eût était hypocrite pour lui de lui laisser prétendre une quelconque attirance, car la seule et unique chose qu'elle désirait était de le mettre dans son lit, et elle n'aurait été faisable qu'en cas d'ivresse avancée. Du moins c'est ce que croyait César, on se croit toujours plus fort qu'on ne l'est réellement. Mais pour le moment cette vérité était d'actualité, et César n'aimait pas trop la tournure que les choses prenaient.

« - Navrée de vous dire cela, mais je ne vous regarde pas assez souvent pour remarquer le regard que les hommes vous portent..»

Pour que sa réflexion ne soit pas trop désagréable, il la teinta d'un ton ironique. Pourtant cette phrase reflétait tout à fait la vérité, de plus être belle oui, le crier sur tous les toits non...
César se sentît frémir lorsque la jeune demoiselle, au lieu d'être refroidie par ses propos et quitter l'amphithéâtre la tête en bas comme il le pensait, n'en semblait que plus réjouie comme si plus il la rembarrait, plus cela existait son désir. C'est pourquoi sans qu'il puisse vraiment s'en rendre compte, elle était à 5 cm de lui avec son sourire, son regard, et sa tenue aguicheurs. Ce qu'elle lui disait était simple: elle le voulait; il ne le savait que trop bien, combien de fois avaient-ils eu cette conversation ? Combien de fois lui avait-il dit que cela ne serait jamais possible ? ... Pourtant elle revenait toujours à la charge aussi têtue qu'une mule, aujourd'hui ne faisait pas exception, même si elle paraissait encore plus "motivée" que d'habitude; ce qui se ressentît aussitôt lorsqu'elle balada négligemment son index sur son torse; tellement surpris César émit un temps d'arrêt avant de le lui enlever, hésitant.

« - Aussi simple que ça ... Mais bien sûr. Que vous me vouliez est une chose, que vous m'ayez en est une autre... Je suis insensible à vos charmes si vous ne vous en êtes pas encore rendu compte. Pour ne pas vous blesser je peux vous dire que cela n'a rien à voir avec votre physique car vous êtes une belle femme. Mais qu'avez-vous de plus que les autres ? Vous êtes une petite écervelée qui ne cherche qu'à plaire et s'amuser.. je me trompe ? »

César émit un temps d'arrêt, une fois de plus. Il reprochait à Hell d'être trop entreprenante, et de dépasser les limites profs/élèves.. mais que venait-il de faire ? L'insulter ... Presque, il venait de tenir des propos déplacés et insultants.. C'est pourquoi balbutiant il lui attrapa la main, et tenta tant bien que mal de s'excuser.

« - Pardonnez moi, je n'aurais pas du. Je ne vous connais pas assez pour émettre un jugement sur votre personne. »

Invité

Toujours perchée sur le bureau du prof, Hell contemplait le beau spécimen qui s'offrait à elle. Enfin, offrir, était une expression. Parce que justement, lui ne voulait pas s'offrir à elle ! Un des rares qui s'y refusaient... Pourtant, elle était belle, ça il n'y avait pas de doute, et certains même, avançaient que c'était son caractère qui la différenciait des autres et faisait tout son charme. Mais lui... Il semblait, totalement insensible !

Hell ne fut pas blessée par le "non intéressement" de César à son égard. Sa réaction était loin de l'avoir refroidie, ça l'avait juste remotivé en quelques sortes. La jeune femme ne se laissait pas démonter aussi facilement. Et le beau ténébreux eut l'air surpris de la voir rester, et plus encore de la voir aussi proche de lui.
Le jeune prof eut l'air déstabiliser de sentir son index se promener négligemment sur son torse, avant de reprendre un total contrôle de lui-même. Ils avaient maintes et maintes fois abordé le sujet. Pas possible, un prof, une élève, elle n'était pas son style de fille, et blablabla... Mais la jeune femme ne laissait pas tomber aussi facilement. La détermination... C'est ce qu'on lui avait toujours répété, ou alors peut-être que là, c'était de la bêtise. Pur et simple.

César reprit la parole, plus hésitant qu'à la normale, tout en lui enlevant délicatement son doigt qu'elle promenait. Elle émit un soupir en entendant qu'avoir César dans son lit s'avérait plus difficile que le désirer. Il était insensible à ses charmes ?! Ca se pouvait bien, mais la persévérance paie toujours... Ou presque. Les dernières paroles du beau ténébreux eurent l'effet d'une bonne gifle en pleine face. Hell écervelée ?! Oh non. Il était bien loin de la vérité. La jolie brune était loin d'être une de ces BETA, n'utilisant leur matière grise que pour savoir combien elles vont pouvoir dépenser à leur prochaine séance de shopping !

La jeune femme s'écarta brusquement quand elle sentit une main la retenir. Hell baissa son regard vers cette attache, puis regarda le prof dans les yeux. Il s'excusa maladroitement, lui précisant qu'il ne la connaissait pas assez pour émettre un jugement. Un sourire, pas vraiment joyeux, mais limite glaciale apparut. Comme ce sourire de garce qu'elle arborait souvent, juste pour se protéger.

Vous êtes qui pour me dire que je suis une petite écervelée ?! Ma vie n'est peut-être qu'un enchainement de fête, mais je suis loin d'être idiote. Me prenez pas pour une de ces filles qui pensent qu'elles auront tout grâce à leur physique. Je suis bien différente. J'aurai tout ! Mais grâce à mon physique et à mon intelligence !
Vous me trouvez prétentieuse peut être ?! Ca se peut... Mais je suis réaliste. J'excelle dans ce que je fais sans que ça me demande beaucoup d'effort, et pour ce qui est de mon physique, vous même, vous le reconnaissez...
Alors avant d'émettre un quelconque jugement, apprenez au moins à connaître la personne en face de vous ! Ou alors abstenez vous.

Elle ne s'était pas énervée. Elle en fut même étonnée elle-même. La jolie brune gardait rarement son sang-froid dans des situations comme celle-ci. Où elle était insultée, ou rabaissé. Hell s'était contentée de le regarder dans les yeux, toujours retenu par la main du beau brun. Et à vrai dire, elle n'arrivait pas à détacher son regard des sombres yeux noirs de César.

Invité

[HJ : Je m'excuse de la quantité & de la qualité LOL. Mon post est réellement pourri ! J'admets.]

« - Vous admettez quand même que votre physique joue pour beaucoup dans vos compétences... Je n'étais pas si loin de mes pompes finalement. Il esquissa un petit sourire moqueur. Émettre des jugements avant d'en connaître leur portée c'est mon gros défaut, si vous me connaissiez mieux vous le sauriez.. Chacun ses torts Mlle Smith.

»

Il se rapprocha encore un peu plus d'elle, il n'était qu'à quelques centimètres de son visage, après tout si elle était capable de jouer, pourquoi pas lui ?!

« - Vous connaître, je ne demande que ça... Du moment que vous gardez vos mains dans vos poches très chère ...

»

Invité

[HJ : non tkt ça va (= ]

Hell était loin d’être une jeune femme idiote, dépourvue de toute jugeote… Bien au contraire. Elle excellait dans la manipulation. Et jusqu’à preuve du contraire, seuls les plus intelligents, s’en sortaient à merveille. Certes, ce n’était pas le meilleur moyen d’utiliser ses capacités… Mais c’est le domaine dans lequel elle était le plus à l’aise… Manipuler… C’est ce qu’elle faisait de mieux. Lorsqu’Hell désirait quelque chose, elle l’obtenait, d’une manière ou d’une autre. C’était comme ça et pas autrement !
Oh oui elle admettait que son physique était pour beaucoup dans sa réussite… En même temps, en intégrant Berkeley, elle savait qu’elle n’y ferait pas des maths ou du droit. Si elle était là, c’était pour leur section artistique, et plus particulièrement la mode. Mannequin ou styliste c’est ce qu’elle disait toujours… Et pour être mannequin, avoir un physique était plus que conseillé ! C’est pourquoi, lorsque le beau ténébreux lui sortit qu’il n’était pas totalement à côté de ses pompes, un sourire amusé naquit sur son visage.

Monsieur De Casteran… Vous savez, pour être mannequin, avoir un physique, ça aide vachement… Dit-elle à moitié moqueuse. On me demande pas d’être intelligente ! Mais je vous rassure, je le suis, j’ai un avantage…

C’est vrai que la jeune Smith pouvait paraître horriblement prétentieuse. Mais elle avait toujours été habituée à ce qu’on lui dise qu’elle était belle, qu’elle avait un physique de mannequin… Alors pourquoi le nier ?! Quant à son intelligence… En plus de suivre une formation de mannequin, elle avait d’autres matières plus « intellectuelles » dirons nous, et elle s’en sortait merveilleusement bien pour le peu de travail qu’elle fournissait ! Et puis intégrer Berkeley, c’est pas donné à tout le monde…

Hell fut déstabiliser de voir le beau ténébreux s'approcher aussi près d'elle, seulement à quelques centimètres de son visage. Elle l’avait toujours vu garder une certaine distance, comme pour illustrer ses refus. Mais aussi près, il l’avait totalement déstabilisé. Et rares étaient ceux pouvant se vanter de cet exploit !
Cependant, son assurance et son audace légendaire reprirent le dessus en entendant lorsqu’elle prit conscience des mots de César. Qu’elle garde ses mains dans ses poches ?! Un sourire malicieux et aguicheur s’afficha sur ses lèvres… S’il ne lui demandait que ça, elle allait s’exécuter !
Hell colla ses mains le long de son propre corps, exagérément pour montrer son « obéissance », mais elle se rapprocha un peu plus, à son tour, du prof.

Je sais me servir d’autre chose que de mes mains, dit-elle sensuellement, penchant légèrement sa tête sur le côté, comme pour l’embrasser. Mais elle descendit dans le cou du beau ténébreux, ses lèvres à quelques millimètres à peine du professeur. Elle pouvait sentir son odeur, comme lui sentait sans aucun doute son souffle chaud.
Mes lèvres se débrouillent aussi très bien… Murmura-t-elle en frôlant la peau de César.
Allait-elle trop loin ?! Hell s’en foutait royalement. Elle avait été claire dans ce qu’elle voulait, et ce n’était pas l’argument de « c’est pas moral » qui allait la faire changer d’avis !

Invité

Hell avait au moins le mérite d'être lucide, elle ne se berçait pas d'illusions et admettait la part importante de son physique dans sa réussite. Mais le fait est qu'elle montrait des signes distincts de "différence", César commençait à la voir d'une autre manière que la simple groniasse écervelée qu'il voyait en elle depuis près d'un an. A vrai dire c'était la première fois qu'ils se parlaient vraiment, les seules phrases qu'ils avaient échangées auparavant étaient soit des politesses (venant de la part de César) soit des impolitesses, ou plutôt piques équivoques provenant de Hell la plupart du temps, à dire vrai tout le temps.
Et à part la rembarrer ou masquer un petit sourire mesquin, César n'avait pas plus d'égard que cela envers Hell.

C'est pourquoi même s'il ne souhaitait absolument pas se faire "pardonner", en lui disant des gentillesses voire en s'excusant, admettant que la demoiselle avait peut-être un peu plus de jugeote qu'il le disait, car cela donnerait l'illusion à Hell qu'elle l'intéressait, il ne pouvait se résoudre à préserver dans la voie des méchancetés, car elles auraient relevé du mensonge (chose que César ne pratiquait pas).

« - Il n'y a pas que pour être mannequin que le physique aide... et je suis sûr que vous voyez très bien de quoi je parle. César n'eut pas de réaction spéciale quant à la diction de cette phrase, il savait que s'il avait sourit, comme il le souhaitait, Hell prendrait cette phrase comme un argument de plus pour persévérer. Et puis détrompez-vous, je ne suis pas expert mode, mais je doute que le mannequinat ne requière que le physique... Le niveau demandé n'est pas accessible à toutes les jeunes filles... C'est pourquoi je n'ai aucuns préjugés quant aux études que vous suivez. En revanche j'en ai pour la confrérie que vous fréquentez ainsi que vos manières ... déplacées.

»

Il acheva cette fois ci sa phrase d'un petit sourire, témoignant plus d'une boutade que d'une réflexion désagréable. Soit, pour le moment même si les événements prenaient une tournure ... originale, César n'était pas mal à l'aise, gêné du comportement de Hell. Ce fût seulement lorsqu'elle réagit à la pique qu'il lui avait lancé que le mot " DANGER " commença à flotter dans le cerveau de César. En effet il ne récoltait que ce qu'il avait semé, car connaissant le caractère de Hell il ne pouvait que s'attendre à ce qu'elle réagisse de cette manière.
Sans être grossier, mais traduisant une gêne certaine, César repoussa calmement Hell avec un petit sourire contrit.

« - Je ne doute pas du pouvoir fantasmagorique de vos lèvres et de votre bouche... Et je suis sûre qu'elles en ravissent plus d'un. Mais j'ai le regret de vous annoncer une fois de plus qu'une telle proximité entre nous n'est pas envisageable.

»

Pour la première fois depuis le début de leur conversation le visage de César traduisait une sorte d'agacement et il jetait un regard froid à Hell comme pour lui faire comprendre une fois pour toute que rien n'était envisageable pour eux. Après l'avoir regardé quelques secondes fixement il détourna son visage du sien, et baissant le regard il se remit à ranger ses affaires dans son sac.
Une fois que ce fût fait il n'avait d'autres choix que de relever la tête, ce qu'il fît tout en tâchant au maximum d'éviter le regard de Hell, si brûlant.
Néanmoins, le silence pesant qui avait régné pendant ces quelques minutes contraint César à lever les yeux vers elle, et plonger son regard dans le sien.
Les yeux de Hell rivés dans les siens, il remarqua qu'elle s'apprêtait à - enfin - lui répondre quelque chose...

Invité

Pour la première fois depuis qu’Hell l’avait abordé lors du cours d’introduction aux sciences politiques, les deux jeunes gens avaient une véritable conversation ! Leurs entrevues habituelles n’étaient que politesses, remarques peu subtiles de la part de l’étudiante, et remises en place de la part du professeur…
Les deux gens débâtaient quand à la part que représentait le physique de la jolie brune dans sa réussite en générale… Et loin de se faire des ides, ou de se bercer de faux semblants, Hell savait pertinemment que son physique y était pour beaucoup. Encore plus dans la voie qu’elle s’était choisie.

Oh oui… Je crois savoir de quoi vous parlez. Et vous avez raison ! Hell sourit après avoir formulé ces paroles, puis elle enchaina sur ce que disait le beau ténébreux. César enchaina sur le fait qu’il n’était pas un expert de mode, mais qu’il était loin de sous-estimer son parcours puisqu’il fallait un certain niveau pour ne serait ce qu’y entrer. Un sourire pour le moins satisfait naquit sur les lèvres de la jolie brune. Cependant, ses préjugés se portaient sur la confrérie à laquelle Hell appartenait ainsi que sur ses manières.
La confrérie à laquelle j’appartiens ne fait que profiter de la vie Monsieur de Casteran… Si cela signifie pour nous boire à outrance et consommer quelques produits illicites, alors soit. Pour la plupart des OMEGA, ça va mal se finir, parce qu’ils n’arriveront à concilier leurs fêtes et leurs études. Mais pour ma part, ce n’est pas mon cas. Donc je continuerais à mener ma vie d’étudiante de la même manière que je l’ai toujours fait, que cela me porte préjudice ou non… Hell avait parlé d’une voix posé, mais emprunt d’un certain amusement.
Quant à mes manières… Commença-t-elle avec un sourire malicieux… C’est toujours grâce à elles que j’ai eu ce que je désirais… Et Hell espérait que cette fois ci ne ferait pas exception à la règle, mais elle se garda bien de l’avouer…

Quelques secondes après à peine, les lèvres de la jolie brune dansaient dangereusement dans le cou du professeur de science politique. Hell le sentit étrangement gêné alors qu’il la repoussait gentiment, tandis qu’elle se laissait repousser, mais pas pour le moins vexée. Et une fois de plus, le beau ténébreux lui sortit qu’une telle proximité entre eux n’était pas vraiment envisageable… Et qu’il ne doutait pas du pouvoir que sa bouche pouvait avoir sur la gente masculine. Ce qui décocha un sourire satisfait de la jeune Smith.
Pour la première fois depuis le début de leur « entretien », César affichait une expression froide et agacée, ce qui commença à exaspérer notre OMEGA. Il finit de ranger ses affaires, avant de lever les yeux vers elle, pour finalement se détourner une fois de plus son regard. Etait-ce Hell qui rêvait, ou alors n’arrivait-il vraiment pas à soutenir son regard ?! Alors qu’elle était toujours plongée dans ses pensées, le silence se fit de plus en plus pesant. La jeune femme sortit de sa rêverie tandis que le professeur daigna enfin plonger son regard dans le sien. Hell se décida enfin à prendre la parole.

Est-ce moi qui rêve, ou vous n’osez pas soutenir mon regard ? demanda-t-elle réellement intriguée. Une fois de plus, elle s’approcha du beau brun, et continua, cette fois ci amusée. Le beau professeur aurait-il peur de céder … ? Dit-elle en en plaçant sa main droite, sur la joue de César, pour qu’il la regarde.

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