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| Sujet: dis-moi qui tu aimes, je te dirais qui tu es. kaelyn. Mer 25 Fév - 12:10 | |
| « Et lui, tu le trouves comment ? »
- De Kaelyn Ainsworth à Amber Calison a écrit:
- Salut little doll ! Je sais que tu meurs d’envie de me voir, alors retrouve moi dans le parc à 11h00.
Bisouxx, Kaelyn.
- De Amber Calison à Kaelyn Ainsworth a écrit:
- Génial, j’arrive. Je suis trop contente de te voir (L)
Et j’apporte des milk-shakes, c’est quoi ton parfum préféré ? Chocolat ? Ah ouais, comme moi ! Le matin-même, à neuf heures, alors qu’Amber était, comme chaque matin, en train de lire des magasines people, confortablement installée dans son lit, elle avait reçu un texto ; une invitation à se voir par Kaelyn Ainsworth. Cette dernière était une bonne amie d’Amber, malgré leur différence d’âge conséquente. Pourtant, elles s’entendaient très bien ; Kaelyn prenait Amber pour sa petite protégée, sa petite poupée, elle lui montrait l’université, lui présentait des étudiants, répondait à ses nombreuses questions, l’incrustait dans des fêtes chez les Theta, à la plus grande joie de la petite Calison, qui aimait rencontrer du beau monde chez les « grands ». Avant de poursuivre, je sais cependant que quelque chose vous tracasse ; Amber, avoir un portable, a un si jeune âge ? A vrai dire, pour la demoiselle, quatorze ans était déjà un bel âge, puisqu’elle terminait sa troisième année au collège de San Francisco ; elle n’était donc pas si petite que cela. Bien sûr, à l’orphelinat, jamais Miss Calison n’aurait pensé à avoir un portable ; c’était une chose interdite, comme de nombreuses autres choses, d’ailleurs. Les règles de l’orphelinat avait toujours été très strictes, mais, d’après les gouvernantes, c’était pour le bon développement et la bonne éducation des internes. Malgré cela, Amber n’y avais jamais cru, et avait toujours été persuadée que cette règle était une règle des plus stupides. Pourtant, elle devait s’y plier, comme tous les internes. Ainsi, quand Amber fut adoptée, le téléphone portable fut un des premiers cadeaux offerts par sa nouvelle mère, Taylor Calison. Amber l’avait demandé à sa mère, qui en premier lieu c’était montrée réticente. A force d’arguments, l’adolescente avait réeussit à convaincre sa mère. « Mais oui, je pourrais te joindre en cas de problème. » Car on savait la petite Amber souvent dans la nature, à trainer avec des étudiants dans l’université ou dans la ville de San Francisco. Le portable avait donc été adopté.
Amber retrouva Kaelyn à l’heure convenue, onze heures du matin. Elle apporta les deux milk-shakes promis, qu’elle avait achetés chez le vendeur non loin de l’université de Berkeley, avant de pénétrer dans l’école et d’aller à la rencontre de Kaelyn. Cette dernière paraissait concentrée dans ses notes, et après l’échange habituel de politesses, elle avait priée Amber de lui laisser quelques minutes de plus pour revoir ses notes. L’adolescente été quelque peu déçue ; à quoi bon voir Kaelyn si elle ne pouvait même pas lui parler ? Enfin, Miss Ainsworth lui avait promis que ses révisions ne seraient pas de longues durées, et Amber attendait patiemment, allongée sur le ventre sur le banc qu’elle partageait avec Kaelyn, en plein milieu du parc. De nombreux étudiants étaient de sortis, aujourd’hui. Le temps était ensoleillé, et la température se réchauffait quelque peu, bien qu’étant toujours fraiche en ce mois de février. Amber observait les étudiants qui allaient et venaient sous ses yeux. Sirotant toujours son milk-shake au gout de chocolat, elle se redressa soudain, en pointant le doigt vers un étudiant. Cheveux courts, dréssés en petites pointes sur sa tête ; des lunettes de soleil Ray-ban ; bien habillé. Elle s’assit en tailleur sur le banc et demanda à Kaelyn.
« Comment tu le trouves, lui ? Canon, Mignon, moche, branleur, intello ? Moi je dirais mignon et branleur, regarde, il se la pète tellement avec ses lunettes de soleil bon marché qu’on croirait que ses chevilles vont exploser à tout moment ! » Son doigt était toujours pointé sur l’étudiant. Visiblement, Amber ne savait ce qu’était la marque des lunettes de soleil de l’étudiant, pour dire d’une paire de Ray-Ban qu’elle était bon marché.
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