Peter avait pris l'avion de matin-même. Il s'etait reveillé de bonne heure afin de vérifier encore une fois si il avait bien toutes ses affaires. Il avait peur d'oublier quelque chose, et si, en arrivant à Berkeley, il se rendait compte qu'il n'avait pris aucun sous-vêtements ? Il avait bien regardé et il en avait pris. Il avait commandé un taxi pour l'emmener jusqu'à l'aéroport. Il était 4h du matin et il ne voulait pas reveiller sa famille, de plus ça lui eviterait des adieux interminables. Malheureusement, quand il s'etait levé, toute la famille etait debout, prète à lui dire aure voir. Ses petites soeurs s'étaient mises à pleurer. Peter n'avait pas la larme facile mais il fallait bien avouer qu'il avait les larmes aux yeux quand il reussit à quitter sa maison. Il entra difficilement sa grosse valise dans le coffre et prit la route. Le voyage en avion lui avait parut durer des jours.
Lorsqu'il arriva à l'université il n'en crut pas ses yeux. C'etait tout simplement grandiose. Il n'avait jamais vu un batîment de cette envergure. Il y avait des élèves partout, une véritable fourmilière. Le jeune homme de Liverpool sentit soudain monter en lui une légère angoisse. Comment allait-il trouver son chemin ici ? Il avait posé ses bagages dans sa chambre. Et il avait cours déjà le lendemain. Il décida d'aller dans le parc pour pouvoir réviser un peu avant le debut des cours, se mettre dans le bain. Il pris son sac et quelques livres et sortit dans le parc. Il croisa une fille qui le regarda dans les yeux et lui fit un grand sourire, instantanément, le jeune anglais baissa les yeux, il n'y pouvait rien si sa timidité l'empechait tout contact féminin... Il y avait du monde mais Peter remarqua vite un coin tranquil sous un arbre, ici il y avait personne, aucune chance de croiser une fille... C'etait l'idéal pour se plonger dans son livre "H2O et ses compagnons". Il s'adossa à l'arbre et se laissa descendre doucement. Après ce voyage il était tout simplement épuisé, il avait besoin de se reposer un peu. Il commença son ouvrage. Les rayons du soleil filtraient légérement à travers les feuilles de l'arbre et la brise soufflait dans les cheveux du jeune anglais. Il commençait déjà à apprecier cette université, en tout cas, le parc était parfait pour destresser.