Mon jardin secret {Pv Julian}

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Que faire lorsque vous n'arrivez pas à dormir ? Compter les moutons ? Ne plus penser à rien ? A cette heure, c'était impossible... Et puis... Comment pouvait-elle oublier ? A quoi pensait-elle déjà ? Beaucoup trop de questions... Et puis après tout qu'importe... Mademoiselle Taylor n'arrivait pas à dormir, là était le problème. Les yeux rivés au plafond, les mains déposées au niveau de son ventre, sur la couette, la jeune femme laissait ses pensées divaguer. Sa tête était embrouillée, de souvenirs, de rêves, de la pensée la plus folle à la plus concrète. Quoi qu'il en soit, elle ne dormait toujours pas. Et pourtant, il fallait savoir qu'elle s'endormait assez facilement, encore plus lorsque ses yeux étaient aussi lourds qu'au moment présent. Etait-ce le fait qu'elle avait une heure sur l'ordinateur qui la rendait ainsi ? Qui sait ? Elle n'avait qu'une envie, celle de dormir...

Et pourtant... Elle mit un pied à terre, puis l'autre, frissonnant une fois au contact du carrelage froid. Qu'allait-elle faire ? Très bonne question messieurs dames. Elle commença tout d'abord par s'habiller, enfilant ce qui lui passa sous la main, c'est à dire un pull décoletté en V ainsi qu'un jean taille basse troué au niveau de son genou droit. Elle attacha ses cheveux en un simple chignon, ne prenant pas la peine de se maquiller. Après tout elle ne faisait pas un défilé et puis... Qui aurait l'idée de s'aventurer à une telle heure dans les couloirs à cette heure, mis à part... Elle ? Elle n'avait de plus pas l'habitude de se maquiller, laissant un simple trait noir au dessus de ses yeux en règle générale. Mais passons ce n'était pas le plus important. La dernière chose qu'elle fit avant de quitter sa chambre fut d'enfiler une paire de ballerines, paire qui lui tomba immédiatement sous la main alors qu'elle avait prit la peine de s'accroupir pour attraper une paire de chaussures. Une fois prête, elle sortit discrètement, laissant ses pas la mener vers l'endroit le plus tranquille.

N'importe quel endroit de l'université aurait été le bienvenue, sachant que personne ne s'y trouverait, à moins que des âmes similaires à celle de Cameron aient décidés de vagabonder à cette heure si tardive. Ses pas la menèrent cependant à salle de musique & d'art plastique. Pourquoi s'était-elle rendue ici ? Pour tout avouer, c'était son jardin secret qui lui avait conseillé de se rendre dans cette salle. Salle qu'elle ne fréquentait qu'une fois seule, à l'égard des regards indiscrets. Pourquoi ? Parce qu'elle n'avait jamais eu le courage ni même l'envie de montrer au monde entier à quel point elle excellait en la matière. Quelle matière ? La musique bien sûr! Et cela depuis toute petite. Mais encore une fois... C'était un secret. Et pourtant, plus d'un avait faillit la découvrir, alors qu'elle tapotait sur un piano. Comment s'était-elle tirée d'affaire ? Et bien elle avait simplement fait croire aux personnes qui avaient crues l'écouter qu'elle ne savait pas jouer, faisant mine de tapoter sur n'importe quelle note. Quoi qu'il en soit, elle pénétra dans cette pièce et ce fut une fois devant le piano de la salle qu'elle effleura de ses doigts celui ci, laissant un frisson la parcourir. Elle ferma les yeux, profitant de ce moment qui à ses yeux était unique, oui unique... Mais plus pour longtemps.

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« GET UP, GET ON UP, STAY ON THE SCENE, GET ON UP » C’est sur les paroles énergiques du défunt James brown et sa célèbre chanson Sex machine que Julian fut brutalement réveillé. D’où venait donc la sonnerie suspecte, et bien le responsable n’était rien d’autre que son portable qui sonnait. D’humeur à trucider son interlocuteur, Julian décrocha tout en émettant un grognement, signe de désapprobation féroce. Avec les sauvages, adopter la manière des sauvages et donc grognements. « JAMES, LA PROCHAINE FOIS QUE TU VEUX APPELER JULIE, DESCEND D’UNE CASE, MOI C’EST JULIAN. ET NON, JE NE VEUX PAS QU’ON SE MARIE ! UN AUTRE CONSEIL : L’APPELE PAS DANS CET ETAT D’IVRESSE, ELLE DIRA JAMAIS OUI. » Sur ces hurlements répréhensifs, Julian raccrocha sans attendre réponse de ce James complètement saoul et désespéré. Lâchant son téléphone au sol, il ouvrit les yeux au plafond, tout en essayant de se rendormir. Rien n’y fit, un Julian réveillé est un Julian qui ne se recouche pas. Il se leva et alla à la fenêtre de sa chambre. De là, il avait une vue pas trop mal du parc faiblement éclairé. Comme à son habitude au réveil, son corps réclama de la nicotine. Le jeune homme essaya de se rappeler où est ce qu’il avait posé son paquet de cigarette quand l’idée lui revint qu’il avait fumé la dernière en rentrant.

Mécontent, il se mit à s’activer. Même sa cafetière avait subi ce genre de sort et pour boire de cette potion aux effets magiques, il devait sortir acheter du mauvais café à un stand tenu par les ALPHA pour la préservation des Geladas en Afrique du sud. Il relança un regard meurtrier à ce téléphone portable aux cruelles intentions. La prochaine fois qu’il rencontrerait ce James, il lui en toucherait certainement mot. Et alors, il se mit à se remémorer sa journée ou plutôt sa demi-journée, puisque, fidèle à ses habitudes, il ne s’était réveillé qu’à midi. Dylan était passé à cette heure là avec de la crème glacée, au grand bonheur de Julian et son ventre vide. Déjeunant de glaces tout en révisant son Italien, ils avaient eu d’interminables discussions sur tout ce que faisait la vie du jeune homme. Mais il avait gardé pour lui toute ces histoires de filles, Jodie, Lucia puis le pari Amely. Les choses n’avaient jamais été aussi compliquées. Il était ensuite allé en cours, pour une fois et vers 17 heures, il était revenu chez lui. A vingt heures, il était passé à une fête étudiante mais trop peu pour lui, il s’était très vite éclipsé.

Soudainement, il chaussa ses baskets, enfila un tee-shirt au dessus de
son torse nu et sans prendre la peine de changer son bas de pyjama, il sortit de sa chambre sans faire de bruit de peur de s’attirer les foudres d’April, on ne sait jamais ce qu’elle peut inventer comme règlement, juste pour pourrir la vie du jeune homme. Profitant du calme au sein de la confrérie, il se faufila hors de la maison puis se mit à marcher jusqu’au porte de l’université. Au départ, il n’avait dans l’idée que s’asseoir sur les marches en regardant le ciel lui donnerait envie de se rendormir, mais en apercevant la porte ouverte, le jeune se risqua à l’intérieur. Tout était noir et sans savoir comment Julian se retrouva aux portes de la salle de musique d’où émanait une mélodie qui ne lui était pas étrangère. Il en était sûr c’était Cameron. Attendant un instant avant d’entrer, histoire de profiter de l’air avant qu’elle ne l’aperçoive, s’arrête et se mette à nier. Un sourire se dessina sur son visage en même temps qu’il se posta à l’entrée et alluma la lumière. Il se doutait bien que la jeune femme allait sursauter de peur mais quel plaisir il y prenait !

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Mademoiselle Taylor s'était donc retrouvée dans la salle de musique, alors qu'elle n'arrivait plus à fermer l'oeil. Plutôt étrange non de se retrouver dans une telle salle, à une telle heure ? Certains se seraient rendus dans un bar dans le centre ville, d'autres auraient préférés appeler un ami qui compatirait avec eux et j'en passe... Et bien notre jeune femme avait décidée de son côté de passer un peu de temps en compagnie de ses amis préférés, les instruments. Ou plutôt l'instrument pour cette fois ci, sachant qu'il n'y avait qu'un piano cette nuit là dans cette fameuse salle. Cameron avait toujours maîtrisé le piano, c'était bien connu. Enfin... Elle le savait mais personne ne s'en doutait, c'était plutôt ça oui. Quoi qu'il en soit elle aimait se retrouver seule, dans sa bulle, pianotant sur ce piano, qu'elle n'utilisait que la nuit, afin que personne ne puisse les découvrir, elle et son plus grand secret.

Une seule personne se doutait cependant de ce secret que cachait Cameron à tous. Et il s'appelait Julian. Julian Kurtwood. Le jeune homme avait toujours eu le don d'énerver notre demoiselle, qui ne supportait pas le fait qu'il puisse lui dire qu'elle était une bonne musicienne, une musicienne dans l'âme. Elle l'avait d'ailleurs toujours contredit, lui indiquant qu'il n'était la victime que de petites hallucinations, rien de plus. Cependant, borné comme était notre ami Julian, celui ci ne cessait de l'enquiquiner à ce sujet. Et il ne se passait pas une journée sans qu'il ne la croise, la complimentant sur sa voix ou bien encore sur les morceaux qu'elle avait jouée alors qu'elle se croyait seule.

Mais revenons en à notre situation. Cameron effleurait de ses doigts les touches, qui émettait parfois leur note respective alors qu'elle appuyait un peu plus fort que prévu. Ce fut une fois assise à ce fameux piano qu'elle laissa ses mains parcourir lentement le clavier. Puis ses mains se firent plus rapide, plus légère mais efficaces, laissant une de ses compositions envahir la salle de musique ainsi que les couloirs environnants. Lorsque la jolie brune jouait, plus rien n'existait autour d'elle, pas même ces pas qu'elle aurait pu entendre si elle ne s'était pas mise à jouer. Ces pas venaient du couloir qui menait à l'entrée. Ces pas appartenaient à Julian. Comme par hasard me diriez vous. Et plus le jeune s'approcha de la salle dans laquelle se trouvait la jeune femme, plus il prit plaisir à l'idée de surprendre notre jolie demoiselle, qui nierait comme à son habitude. La lumière s'alluma alors, tandis que Cameron sursautait, mettant fin à son morceau non terminé qui se termina en de nombreuses notes qui sonnèrent fausses, celle ci ayant appuyé au hasard sous l'effet de la peur que lui avait fait Julian.

Se retournant, elle fit face au fameux jeune homme, ne sachant quoi dire. Et comme prévu, elle nia immédiatement le fait qu'elle jouait, alors qu'il n'avait même pas prit la parole.

<< - Si tu crois encore que je jouais du piano tu te trompes. C'est pas de ma faute si tu entres toujours quand j'essayes de faire style que je suis douée une fois aux abords d'un instrument. Et puis après tout... Qu'est ce que tu fais ici ?! Tu m'espionnes c'est ça ?! Après tout je m'en fiches et j'en ai rien à faire de ce que tu peux faire de tes nuits. En tous les cas arrête de me suivre ok ?! >>

La jeune femme avait eu du mal à aligner les mots, ne sachant pas vraiment quoi dire pour se justifier. Se levant de la chaise qu'elle avait trouvé au fond de la salle, elle ferma le piano d'un coup sec, jetant un regard noir à notre jeune homme. Le genre de regard qu'elle tentait de faire pour lui faire peur. Mais elle ne faisait aucunement peur... xD

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Tout en allumant la lumière, Julian afficha un de ses sourires malicieux. Non seulement, il venait de prendre la demoiselle la main dans le sac ou plutôt au dessus des touches du piano mais il venait aussi de la faire sursauter. Son regard se posa alors sur la demoiselle : Cameron Taylor. Un bêta du type bien bêta, une jeune femme dont il ignorait l’existence jusqu’au jour où il la surprit, comme aujourd’hui, en train de jouer du piano. La miss s’acharnait à nier et Julian prenait un malin plaisir à ignorer ses paroles, Cameron était douée et s’efforçait de le cacher. La seule question qui persistait dans son esprit était : pourquoi ? Parce que cela ne faisait pas partie de l’étiquette bêta ? Parce qu’elle avait subit un violent choc en rapport avec la musique ? Parce que quelqu’un s’est retrouvé sourd à cause d’une de ses mélodies ? Le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher d’aller imaginer les raisons les plus farfelues. Lui aussi, avait un jour abandonné la musique. Mais ensuite, il s’était rendu compte que rien ne valait un tel sacrifice et que la musique l’aiderait à avancer et à combattre tout ce qui pouvait lui barrer la route. Et en effet, le jeune garçon n’avait pas eu tort. Sur sa route, il connut un tas d’embûches et ce fut ces touches de piano ou ces cordes de guitares qui l’en sauvèrent et le rendirent plus fort.

Malgré les nombreuses questions qui ne cessaient de lui trotter dans la tête, Julian n’osait pas demander à Cameron ce qui l’empêchait de dévoiler son immense talent au monde, ce qui la forçait à tout le temps nier l’évidence. Sûrement parce qu’il savait que les raisons devaient être trop intimes, trop personnelles et que les questions ne feraient qu’amplifier son envie de contester son appartenance au fabuleux monde qu’était la musique. Il gardait donc sa curiosité pour lui, pour plus tard aussi. Un jour peut être, quand il aura réussi à briser la carapace de cristal que construisait la demoiselle autour de sa passion. Il croyait pouvoir lui venir en aide, l’aider à surmonter ses peurs ou ses angoisses afin de ne pas voir autant de génie gâché.

Cameron avait pris le soin de terminer sa symphonie en un tourbillon de fausses notes qui vinrent brutalement agresser les tympans du jeune. Aussitôt la lumière allumée que la jeune femme se mit à s’agiter toute seule. Sur le coup de la peur de se faire démasquer mais aussi de la colère de s’être fait ainsi grillé par Julian. La seule personne au monde à lui faire autant chier à propos de son talent, de ses capacités et habilités. Le jeune homme ne put s’empêcher de s’esclaffer à la tirade que venait de lui soumettre Cameron mais aussi à l’absurdité incroyable de ses paroles. Ah, ce que pouvait imaginer une personne quand elle se sentait menacée. Reprenant un air sérieux mais joué, Julian lança à l’adresse de la demoiselle assise devant son piano, de son ton le plus sarcastique : Oh mais t’as raison, je me suis trompé, tu n’as absolument aucun talents. De la vraie merde ce que je viens d’entendre en longeant les couloirs, j’avais malheureusement tord. Alors maintenant, je te prierai de t’éloigner de ce piano avant que les vitres ne se brisent. Dénier son talent pour la mettre en rage fut la seule idée valable à traverser son esprit. Après tout pourquoi ne pas essayer ?

Et pour ta gouverne, je ne te suis pas, je viens faire de la vraie musique, MOI. Tout en s’installant à ses côtés sur le banc, il remonta ses manches, posa délicatement ses doigts sur les touches du piano puis tout en fermant les yeux, commença à jouer son air favoris. Beethoven, 6ème symphonie alors que doucement disparaissait tout ce qui pouvait l’entourer.

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Julian était satisfait. Satisfait d'avoir prit une fois de plus Cameron la main dans le sac. Car ce n'était pas la première fois qu'il pénétrait dans une salle dans laquelle flottait une douce mélodie venant des petites mains de mademoiselle Taylor. Non pas la première... Et sûrement pas la dernière. Alors pourquoi n'avouait-elle pas maintenant qu'elle était droguée à la musique depuis son plus jeune âge ? Pourquoi ne lui confiait-elle pas sa passion, dont elle ne pourrait plus jamais se détacher ? Simplement parce qu'elle casserait une image, l'image qu'elle s'était toujours donnée et surtout crée depuis déjà quelques années. Elle faisait tout de même partie des Bêtas! Et autant avouer que tout le monde n'en faisait pas partie, raison pour laquelle elle s'accrochait à sa réputation, même si elle l'avait fissurée plus d'une fois. Cette confrérie n'était pas pour elle... Et elle le savait pertinemment et cela depuis déjà pas mal de temps. Mais elle ne voulait pas décevoir, ayant toujours voulu satisfaire ses amis. Que penseraient-ils d'elle si elle se dévoilait, avouant qu'elle n'était qu'une pauvre jeune demoiselle qui était accro à la musique et qui passait la plupart de son temps seule dans sa chambre en compagnie de feuilles blanches sur lesquelles elle dessinait des notes de musique ? Elle qui s'était toujours fait croire volage, capricieuse, déterminée. Elle était déterminée, mais pas à ce point là non plus. Quoi qu'il en soit, elle interprétait un simple rôle, rôle qui n'était pas le sien et qu'elle se devait de respecter pour ne pas décevoir.

Julian ne lui avait jamais tellement posé de questions, préférant lui dire qu'il l'avait bel et bien vu à ce piano ou bien encore en train de chanter. Peut-être pensait-il que tout cela n'était que trop personnel. C'était un peu le cas sachant qu'elle se devrait de tout lui raconter depuis son enfance pour qu'il puisse comprendre. Mais qui nous dit qu'une confession ne la déliverait pas de cette prison dans laquelle elle s'était enfermée ? Personne... Justement là était le problème. Personne n'avait été jusqu'au bout pour la découvrir. Et c'était un de ses plus grands regrets. Certes elle aurait pu être elle même pour simplifier les choses, mais tout était tellement dur...

La douce mélodie de Cameron se termina en une vague de notes toute aussi fausses les une que les autres. Chose dont elle ne se serait jamais permise dans le cas où elle aurait été seule. Elle avait simplement agit ainsi pour faire croire à Julian qu'elle ne savait pas jouer, rien de plus. La jeune femme commença donc à s'énerver, haussant la voix tandis qu'elle soupirait, laissant la parole à Julian qui lui avoua que son niveau était en quelque sorte très bas. Technique pour laquelle il optait afin de la déstabiliser. Chose qui ne marcha pas sachant qu'elle fit mine de n'avoir rien entendu, restant assise. Ce fut après ces quelques paroles que Julian prit place à ses côtés, jouant alors la 6ème symphonie de Bethoven. La jeune femme ne put s'empêcher de fermer les yeux, laissant un frisson la parcourir tandis qu'elle rouvrait un oeil, de peur que Julian ne l'est aperçue. Ce fut suite à ce fameux morceau que notre jolie brune reprit la parole.

<< - Tu as fais quelques fausses notes vers la fin. Tes mains ne sont pas assez légères quelques fois et puis... >>

La jeune femme se stoppa, venant à peine de s'apercevoir qu'elle y mettait son grain de sel. Cette fois ci, elle n'aurait plus rien pour s'excuser, sachant qu'un inconnu de la musique n'aurait pas fait de telles remarques auprès d'un musicien. Baissant les yeux alors qu'il déposait son regard sur elle, elle préféra se taire de peur de faire encore une énième remarque à son égard.

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