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whatever it was, there's nothing now. (zalila)

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MessageSujet: whatever it was, there's nothing now. (zalila) whatever it was, there's nothing now. (zalila) EmptyLun 26 Oct - 21:37




« Je t'appelle parce que j'ai envie de revoir ton visage. C'est tout. C'est comme les gens qui retournent dans le village où ils ont passé leur enfance ou dans la maison de leurs parents... ou vers n'importe quel endroit qui a marqué leur vie. A croire que ton visage est un endroit qui a marqué ma vie. »


Dehors, à l'arrière de la boutique, Lila savoure sa dernière minute de pause avant de reprendre le boulot. Aujourd'hui est une de ces rares journées qu'elle aimerait garder pour toujours dans son cœur coquelicot. Il y a eu le réveil un peu moins difficile que celui de la veille, l'absence de Lenny qui ne lui a pas gratté très fort la peau, le vent à dix-huit degrés qui a fait voltiger sa robe d'automne et ce petit oiseau qui s'est mis à chanter un peu plus tôt, si minuscule qu'il lui a fallu plisser doucement les yeux pour le remarquer, là, perché sur une branche dans l'arrière cour. Elle a pensé, comme un enfant, que si Lenny s'était métamorphosé en grimpant tout là-haut,  c'est exactement ce à quoi il ressemblerait : à un petit oiseau qu'on remarque à peine mais qui remplit les vides de notes de musique. Et ça fait maintenant quatorze minutes qu'elle s'accroche à cette pensée, apaisante et réconfortante. Celle qu'il n'y a finalement peut-être que quelques mètres entre son frère et elle et non l'immensité du ciel.  « J'arrive dans une seconde, Maggie. » La sonnette à l'entrée de la boutique finit de la ramener sur terre et après avoir fait un tour sur elle-même, les bras lâchés dans l'air, Lila se décide enfin à rentrer pour accomplir les trois heures de travail qui lui reste à faire. « Bonjour, qu'est-ce que je peux faire pour... ? » La fin de sa phrase s'évanouit, et tout le reste autour aussi, jusqu'au parfum des fleurs qui embaume la boutique. La, devant elle, Lila découvre Zack et elle jurerait qu'il vient de se passer quelque chose dans son coeur coquelicot. Même après tout ce temps. Même après ces neuf mois, douze jours et quelques heures à l'attendre, puis à arrêter de l'attendre. Peut-être qu'à la simple idée de le voir là, son cœur s'est remis à pousser tout d'un coup, à grandir très vite et à gonfler si fort que pendant un instant, tous les creux et les silences en elle ont été écrasés. « Za... Zack ? » Elle demande, quand même, parce qu'au fond, elle aimerait se tromper et l'avoir confondu avec un homme qui lui ressemblerait beaucoup mais ne serait pas lui. Un homme qui aurait le même grain de beauté, là, planqué derrière une mèche de cheveux près de sa tempe, et qui s'ouvrirait comme une boîte à musique chaque fois qu'il se met à rire, comme lui, mais qui, contrairement à lui, ne se serait jamais évaporé de sa vie jusqu'à faire d'elle une femme gruyère, pleine de trous.  De trous de souvenirs de lui, de manque de lui, de vide de lui. « Zack. » Elle répète, encore, fait rouler son prénom sur sa langue pour tenter d'y trouver ce qu'elle a perdu le jour où il l'a laissée. Mais elle ne trouve rien, et ces quatre lettres laissent sur ses lèvres un goût d'inachevé. Même son prénom ne sonne plus pareil. Comment pourrait-il en être autrement, de toute façon ? Il a choisi pour eux, neuf mois plus tôt. Il a décidé qu'elle devrait affronter tous les prochains jours de sa vie sans lui, sans la consulter ni lui expliquer que ça voudrait dire pleurer beaucoup, faire jaillir des geysers d'eau de ses yeux jusqu'à ce qu'elle soit toute sèche dedans et que son coeur coquelicot se mette à faner. « Maggie, est-ce que tu peux t'occuper de notre client ? Il faut que je sorte. » Il y a dans son regard cet air de supplication qui finit de convaincre sa collègue et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Lila se retrouve à nouveau dans l'arrière cour. De cette journée qui avait pourtant si bien démarré, elle ne veut plus se rappeler de rien. Le petit oiseau qui lui faisait penser à Lenny a arrêté de chanter, et alors qu'elle jette un coup d’œil au ciel pour y chercher un peu de réconfort, une marée de chagrin s'empare d'elle et Lila se met à pleurer. Là, toute seule. Ça fait tellement longtemps qu'elle l'est, seule,  que ça doit être écrit sur son front : nourrie à la solitude matin, midi et soir. Elle qui croyait avoir épuisé toute l'eau en elle réalise qu'elle avait tort. Tout prend encore la flotte en elle et plusieurs minutes sont nécessaires pour arrêter le dégât des eaux à travers ses pupilles. Elle inspire, plusieurs fois, en ayant toutefois l'impression que l'air ne rentre pas. Et quand elle a bien ficelé son intérieur pour être certaine que le chagrin ne débordera pas et restera coincé au niveau de sa gorge, elle fait marche arrière et passe à nouveau la porte du bâtiment. « Merci, je vais terminer. » Ses mains s'emparent du bouquet qu'était en train de confectionner Maggie et elle se met au travail pour se donner un peu de contenance. Elle y ajoute les fleurs que Zack a choisies, coupe les tiges, agence les couleurs, replace les feuilles qui ne sont pas à leur place. « Il est pour qui, ce bouquet ? » Elle parle parce qu'il y a déjà eu trop de miettes de silences entre eux et qu'elle ne sait même plus à quoi ressemble le son de sa voix. « Pas pour moi, j'imagine. » ajoute-t-elle tout bas. « C'est drôle, t'as pas changé. Tout autour de nous est différent. Il ne reste plus rien des rois du monde qu'on a un jour été, qui aurait cru que je finirai par vendre des fleurs en robe ? J'ai changé, le temps aussi a changé. Avant il passait vite et maintenant, on dirait de la pâte à modeler qui s'étire à l'infini. Mais toi, t'es exactement le même que sur la dernière photo que j'ai de nous. » Celle qu'elle avait failli supprimer le soir même, ignorant que ce serait la dernière et qu'après, il n'y aurait plus que les souvenirs à user.
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MessageSujet: Re: whatever it was, there's nothing now. (zalila) whatever it was, there's nothing now. (zalila) EmptyMar 27 Oct - 20:31

"Le temps, il le sait désormais, ne guérit rien.
Le temps n'est qu'une fenêtre par laquelle on peut voir ses erreurs,
car ce sont semble-t-il les seules choses dont on se souvient clairement."

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Trois messages envoyés. Toujours pas de réponse. Assis sur son fauteuil, Zack jette son téléphone à la volée qui glisse sur le blanc de son bureau de travail. Il grogne parce que Kara fait la morte depuis trois jours. Après une énième dispute sur un énième sujet à la con, mademoiselle tire la tronche au plus grand désespoir d'un Hazelgrave qui ne souhaite pas passer sa soirée seul. Ce soir, il a très envie de s'envoyer en l'air. Avec Kara de préférence. Et si ce n'est pas avec elle, soit, ça sera avec une autre mais Kara … Kara est tout ce qui le comble au pieu. Elle commence à connaître tout ce qu'il aime, ce qui le fait vibrer et il faut bien l'avouer, elle sait manier sa langue de la meilleure façon qui soit. Alors si madame pouvait ravaler sa fierté, pour une fois, ça arrangerait bien Zack. En attendant, il tente de se concentrer sur une ébauche de plans qu'il doit à tout prix envoyer au plus tard en fin d'après-midi, sous peine de passer à côté d'un très très gros contrat. Qui ne manquerait pas de donner encore un peu plus d'importance à son cabinet. Mais la tête ailleurs, il ne parvient à rien. « Pete, viens voir. Tu m'examines à nouveau toutes les côtes dans les moindre détails et surtout, tu n'envoies rien avant que je suis revenu c'est clair ? J'ai une course à faire, je n'en aurais pas pour longtemps ». Ledit Pete acquiesce en se mettant au boulot sans rechigner. Il sait bien que Zack est d'un perfectionnisme à toute épreuve et que s'il échoue, il devra tout recommencer, encore et encore et encore. Pete, depuis qu'il travaille avec Zack, il ne dit rien et il encaisse. Il n'a pas d'autres choix que de le faire. Parce que Zack est un tyran et qu'il est capable de le virer sans le moindre scrupule, juste parce qu'une virgule n'est pas au bon endroit. Et Pete y tient à son boulot, parce que quoi qu'on dise, le Hazelgrave excelle dans son domaine et le jeune apprenti apprend beaucoup aux côtés du grand méchant loup. Sur ces mots, Zack attrape son téléphone, sa veste et s'engouffre dans le froid automnale. Il ne lui faut pas longtemps pour entrer dans la première boutique de fleurs qu'il trouve sur son chemin. Il a décidé de la jouer gentleman – pour une fois – et d'amener ce bouquet à Kara dans l'espoir qu'elle l'attende chez lui ce soir. A poil de préférence. Il entre dans cette boutique et tente de masquer sa stupéfaction face à la demoiselle qui l'accueille. Lila. Habillée en … femme. Avec robe, talons hauts et tout le tralala. Mais Zack ne laisse rien paraître et reprend très vite sa contenance. Un sourire narquois se faufile sur ses traits diaboliques. Elle n'a pas de chance Lila, en ce moment Zack est stressé par son boulot et donc il est encore plus insupportable qu'il ne l'est déjà. « Oui c'est moi. Pas la peine de prononcer mon prénom deux fois, tu sais je ne suis pas sourd, une fois ça suffit » persifle-t-il, sans y mettre aucun tact ni aucune chaleur. Le ton est donné, Zack ne reviendra pas sur sa décision de tourner le dos à Lila. Et à toute la famille Bledsoe. « Quoique je comprend, ça t'écorche la gueule de le prononcer. Je te rassure, le tien aussi me donne la nausée qu'en à l'entendre ». Le prénom. Qu'il n'a plus jamais prononcé depuis la mort de Lenny et retournement de veste. Il a fait en sorte que Lila n'existe plus pour lui. Comme si leur lien ne s'était jamais établi, comme si elle était morte elle aussi en même temps que Lenny. Il n'a gardé qu'une seule photo qui gît au fond d'une boîte à chaussures, perdue dans son immense dressing. Il se satisfait de la réaction de Lila, préférant le fuir que de l'affronter. Très bien. Il n'a pas envie de ressentir les sursauts de son coeur et son envie imminente de la prendre dans ses bras. Alors qu'elle dégage. « Quoi ? » rétorque-t-il grossièrement face à cette Maggie qui s'autorise à lui faire les gros yeux en constatant le désarroi de Lila. « C'est quand même pas de ma faute si elle chiale pour rien. Et votre boulot c'est les fleurs alors vous seriez bien gentille de vous exécutez rapidement, je suis pressé. ». Et les grands yeux de merlants frits de cette Maggie l'agace au plus haut point. Limite il n'aurait pas envie de se casser ailleurs. Et de ne pas déverser une seule thunes dans ce magasin de fleurs minable. Zack soupire un nouveau coup. Lila est revenue et tient à s'occuper de lui. « Non effectivement, il n'est pas pour toi. Mais pour ma copine » commence-t-il à répondre, histoire de la provoquer un peu. « Petite copine » s'amuse-t-il à préciser, juste pour emmerder un peu plus Lila. Il l'entend son coeur se fissurer, dégringoler au fin fond de ses godasses. Il les voit les perles salées qui se débattent derrière ce regard fracassé. Mais il n'y fait pas attention. Lui son coeur, il l'a barricadé pour de bon. Plus personne ne peut l'atteindre. Ni le faire vaciller. « On n'est plus des gamins Lila, il va falloir t'y faire. ». Les enfants qu'ils étaient ont disparu depuis longtemps. L'homme qu'il était avec Lila est complètement parti. Zack est devenu plus dur, plus cruel avec le temps. Avec le deuil. « Et non je n'ai pas changé, pourquoi faire ? Je suis très bien comme je suis. Ceux qui changent, ce sont ceux qui ont quelque chose à prouver, et moi je n'ai rien à prouver à personne ». Et surtout pas à toi, eut-il envie d'ajouter. « Le temps s'est arrêté depuis que Lenny est mort. Il a tout emporté avec lui. Y compris notre amitié ». C'est dit. Qu'il ne veut plus d'elle, plus de leurs souvenirs, plus de cette amitié qu'il chérissait tant. Ils ont toujours fonctionné à quatre quand ils étaient plus jeunes. Lenny, Emrys, Lila et lui. Lenny, parti, tout était parti en éclat. Zack ne voulait pas d'un groupe estropié. C'était soit ils avançaient tous ensemble, soit ils n'avançaient plus du tout. Alors Lenny parti, plus rien n'avait de goût, de saveur. Et Zack avait préféré continuer sa route seul, quitte à perdre beaucoup au passage. Mais mieux valait garder les bons souvenirs plutôt que de les tremper dans une tristesse endeuillée.
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premier rp de zack à sa lila :plop:
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MessageSujet: Re: whatever it was, there's nothing now. (zalila) whatever it was, there's nothing now. (zalila) EmptySam 31 Oct - 0:29




« Some birds are not meant to be caged, that's all. Their feathers are too bright, their songs too sweet and wild. So you let them go, or when you open the cage to feed them they somehow fly out past you. And the part of you that knows it was wrong to imprison them in the first place rejoices, but still, the place where you live is that much more drab and empty for their departure. »


« Quoique je comprends, ça t'écorche la gueule de le prononcer. Je te rassure, le tien aussi me donne la nausée rien qu'à l'entendre. » A peine se met-il à parler que Lila réalise, une nouvelle fois, qu'elle a été naïve : si tout a changé autour d'eux, s'il y a désormais plus de jours tristes que  de joyeux dans son quotidien, c'est parce que lui aussi a changé. Elle ne s'en est pas rendue compte quand elle l'a découvert là, quelques minutes plus tôt. Mais maintenant qu'elle prend le temps de l'observer plus longuement, ça lui frappe à la gueule : il ressemble exactement à celui qui a coincé des rayons de soleil dans ses dents et laissé des cailloux de joie dans ses chaussures pendant des années au premier coup d’œil, mais si on s'attarde un peu, on découvre que ce n'est pas tout à fait vrai et qu'il y a ici et là des traces du temps qui passe et de la vie qui laisse des marques. Zack est un trompe l’œil, et il aimerait sans doute la bluffer elle aussi. Ça aurait pu fonctionner, d'ailleurs. Après tout, Lila n'a jamais été une férue d'art. Les tableaux, sculptures et autres œuvres l'ont toujours ennuyée profondément et elle est bien incapable de différencier les styles, les époques, les artistes. Seulement, si elle n'y connait rien en art, elle connait Zack. Elle le sait sur le bout des doigts, pourrait citer sur le champ vingt chansons qui ont marqué sa vie, les noms de chaque membre de sa famille, son plat préféré et celui qu'il déteste, l'âge de sa première chute à vélo et celui de sa première fois, le top cinq de ses expressions favorites, une ville qu'il aimerait découvrir, le code de déverrouillage d'écran de son téléphone et même celui de sa carte bleue. « Non, effectivement, il n'est pas pour toi. Mais pour ma copine. Petite copine. » Là, par exemple, elle pourrait jurer qu'il est en train d'essayer de la blesser. Alors elle hoche la tête, tout doucement, et retourne à son bouquet comme si ce n'était pas lui mais un simple client. Il n'y a rien d'autre à faire que ça, de toute façon : le laisser essayer de la blesser. « Tu n'aurais peut-être pas dû choisir du jaune, dans ce cas. » Elle jette un regard dans sa direction, à la va vite, et devant son air d'incompréhension, elle poursuit d'une voix douce. « Les fleurs. On n'offre pas de jaune à sa petite amie. C'est... délicat. On raconte que les roses jaunes symbolisent la chaleur et le soleil et qu'elles expriment des sentiments amicaux. Bien sûr, certains s'y sont risqués avant toi... mais seulement pour se faire pardonner de leur infidélité. Je suis à peu près sûre que ces bouquets-là ont fini par la fenêtre avant d'être mis en vase. » De ses doigts de fée, elle enlève une par une chaque tige finissant par des pétales jaunes sans consulter Zack. Elle va vite, passe devant lui pour atteindre les tables et étagères florales et réfléchit à ce qu'elle pourrait bien mettre à la place. « Et non je n'ai pas changé, pourquoi faire ? Je suis très bien comme je suis. Ceux qui changent, ce sont ceux qui ont quelque chose à prouver, et moi je n'ai rien à prouver à personne. Le temps s'est arrêté depuis que Lenny est mort. Il a tout emporté avec lui. Y compris notre amitié. » Dos à lui, Lila sourit tristement. S'il n'était pas là, à la regarder, elle s’assiérait sur le sol, en plein milieu de la boutique, prendrait sa tête entre ses mains et attendrait que patiemment que tout autour arrête de tourner. Mais elle ne veut pas lui laisser gagner la bataille, pas celle-ci, du moins, pas celle où il s'imagine que ses mots, aussi violents soient-ils, vont laisser de bleus sur son corps déjà frêle. « Alors c'est ça, notre nouveau jeu ? » Elle continue de fouiller dans les pots à la recherche du mélange parfait, alors qu'au fond, elle s'en fout de ce bouquet et de cette fichue petite amie. Et quelque part, elle s'en fout même de lui, enfin là après tous ces mois d'absence. Si c'est ça, revoir Zack, alors elle préfère qu'il la plante à nouveau et ne revienne jamais dans sa vie parce que dedans, il y a déjà suffisamment de tristesse à arroser. « Après le jeu du loup garou, les bagarres, celui qui crachera le plus loin, s'enfilera le plus de bière, on joue maintenant à celui qui blessera le plus l'autre ? Très bien. Quelles sont les règles, jusqu'où peut-on aller ? » Elle se tourne à nouveau vers lui, le rejoint, pousse de la main ce qui traîne sur l'imposant plan de travail et s'assied dessus, les jambes pendant dans le vide. Elle attend une réponse, mais Zack ne dit rien. Quoi, il ne pensait quand même pas que ce serait aussi simple, si ? « Je me lance, alors. Tu peux tirer autant de traits que tu veux sur notre amitié, tu peux gribouiller dessus, et même cracher sur nous et nos souvenirs si t'en as envie, la vérité, c'est que je crois que ça m'importe peu. Moi, j'ai pas attendu que tu passes le pas de la porte aujourd'hui pour apprendre à me passer de toi. » Sa voix est étonnamment calme, en contraste avec ses paroles à la gueule de tempête. On dirait qu'elle raconte une histoire à un enfant, et c'est peut-être ce qu'elle fait, au fond : elle lui raconte l'histoire des hommes, et des monstres qui sommeillent en eux et se réveillent, parfois, réduisant en cendres des années d'amitié et la promesse d'un avenir qui ne verra jamais le jour. « Je m'en sors pas si mal, tu vois. C'est pas parfait, bien sûr, il en faut du temps pour cicatriser du manque de toi, mais ce que je veux te dire, c'est que personne n'est irremplaçable. » Dans un dernier effort, elle tend le bouquet à Zack. « Tiens, je suis sûre qu'il lui plaira mieux comme ça. »
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MessageSujet: Re: whatever it was, there's nothing now. (zalila) whatever it was, there's nothing now. (zalila) EmptyVen 6 Nov - 15:14

“ If you truly want to be respected by people you love,
you must prove to them that you can survive without them. ”

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Zack ne montrera jamais ce qu'il ressent. Il ne laissera rien transparaître. Il ne joue pas seulement au coeur de pierre, il l'est vraiment. Froid, distant. Mesquin et connard. Il ne fait jamais semblant. Il ne laissera voir aucune émotion. Malgré les battements dans sa cage thoracique, qui répondent à chaque cillement de Lila. Malgré la boule comprimée, face au visage attristée de son ancienne amie. Il n'a pas envie de ressentir la moindre émotion, mais malgré les apparences, il peut arriver que Zack ne contrôle pas tout. Qu'un relan de nostalgie lui saute à la gorge et l'étouffe. Zack, il n'a pas beaucoup d'empathie. Pour personne. Il s'en fout de ce que pensent les autres et surtout, il n'a aucune loyauté. Il fait toujours ce qu'il veut, quand il le veut et s'en tape que ça plaise ou déplaise. Mais avec Lila, tout est différent. Elle est la seule qui l'importe vraiment, pour qui il pourrait faire n'importe quoi. Le meilleur comme le pire. Et même quand il l'ignore pendant des mois, qu'il ne veut plus d'elle dans sa vie, il ne peut pas s'empêcher d'être troublé d'être qu'il entend son nom. Ou qu'il se retrouve devant elle. Il voudrait vraiment faire autrement. Ne plus rien ressentir pour elle. Mais au fond de lui, il est conscient que c'est mission impossible. Et qu'oublier Lila, c'est penser tout le temps à Lila. « Si tu le dis ». La phrase typique du mec qui en a rien à foutre du discours énoncé. Honnêtement, les couleurs des fleurs et leur signification, ça lui passe au-dessus mais complètement. Il a pris les premières fleurs qui lui passaient sous la main et est persuadé que Kara s'en moque bien qu'elles soient rouges, jaunes ou même bleues. Du temps que Zack fait son – faux – mea culpa et qu'il se la joue grand seigneur avec un beau bouquet, c'est le principal. Les filles, c'est pas simple, un bouquet et un sourire et paf ça finit dans ton lit. Enfin celui de Zack. « C'est ça le truc Lila. Pas de règles. Jamais. T'as déjà oublié ? » réplique-t-il, l'oeil mauvais, s'approchant un peu trop près de la jeune femme. Il la connaît suffisamment pour savoir qu'elle craquera avant lui. Elle est plus frêle, plus fragile et même si elle joue à la dure, elle ne l'est pas. A ce jeu, Zack est le plus fort. La petite Lila risque d'en laisser des plumes, un peu de dignité et beaucoup de larmes. Il en aurait presque de la peine Zack. Ou pas. Un sourcil arqué en entendant le joli discours de son ancienne amie. Un éclat de rire s'échappe de sa bouche. Un vrai rire qu'il ne peut pas réprimer tellement ses mots sont….ridicules ? Ouais c'est ça. Et qui sonnent tellement faux. « Ah parce que tu crois que je l'ai fais exprès de venir ici ? Mais tu sais quoi Lila, je vais te dire la vérité. Ça fait neuf mois que je t'ai rayée de ma vie, neuf mois que je n'ai absolument aucune idée de ce que tu fais, ou de qui tu vois d'ailleurs, parce que je m'en fous royalement. Je ne savais absolument pas que tu tenais cette boutique, je suis entré ici parce que j'avais besoin d'un bouquet et il se trouve que ton bordel était le premier sur ma route. Alors moi non plus je n'ai pas attendu de franchir cette porte pour t'oublier ». Si elle croit que ses mots l'ont blessé, c'est tout le contraire qui s'est produit. Zack voudrait bien ressentir quelque chose mais il est assez blindé pour ne pas se laisser toucher par ce genre de paroles. Il faut y aller plus fort que ça. Avec plus de haine, plus d'amertume. Faut le sentir dans ses tripes. « T'as vraiment pas changé Lila. Toujours aussi naïve. Mais c'est bien si t'arrive à te convaincre de ce que tu viens de me dire. Vraiment. ». Le Hazelgrave ne croit pas un mot de ce qu'elle lui déblatère. Elle veut jouer à la fille forte, mais cette robe, ce maquillage c'est juste pour masquer sa fragilité. Elle était plus belle avec ses jeans et ses vêtements de mecs. Zack ne l'aime pas accoutumée de cette façon. Il la préfère quand elle est vraiment elle. Et là, il n'est face qu'à une pâle copie. Moins pétillante. Plus terne. « Nul n'est irremplaçable, c'est ce que les gens frustrés d'avoir été quitté disent pour se consoler avant de se jeter sur la première tablette de chocolat qui passe en chialant toutes les larmes de son corps. Les gens faibles. Comme toi ». Zack ressent l'envie de l'ébranler, de la faire pleurer, de lui ôter son masque d'assurance. Il doit faire comme si elle n'était plus rien à ses yeux. Même si c'est un tout petit peu faux. Juste un tout petit peu. « Tu veux un mouchoir peut-être ? Ça serait dommage que tu fasses couler ton maquillage encore une fois ». Il fait mine de chercher un mouchoir dans ses poches. Avant d'attraper le bouquet qu'elle lui tend. « Je te dois combien ? ». Qu'on en finisse et que leurs chemins se séparent à nouveau. Peut-être pas pour toujours, mais pour longtemps encore.
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MessageSujet: Re: whatever it was, there's nothing now. (zalila) whatever it was, there's nothing now. (zalila) EmptyMer 18 Nov - 0:01




« I never know what to tell them. I mean, there's nothing you can say to make a person stop hurting. Half the time, I just feel like telling them the truth. I'd say that for 3 months, you're going to feel worse than you've ever felt and you cope as best you can. And that after 6 months, the pain isn't so bad, but it still hurts more than you think it will. And even after years, you still find yourself thinking about the person you lost and get sad about it. And you still miss them all the time. »


De tous les jeux qu’ils ont eu ensemble, celui-là est bien celui que Lila déteste le plus. Le laisser la blesser et en faire de même en retour. A croire qu’ils ont tout usé, tous les deux, et qu’après les mots rieurs, les mots doux, les mots paillettes et les mots velours, il ne reste que les mots noirs, qui laissent des bleus partout sur le corps. Pas à l’extérieur. Mais à l’intérieur, entre deux côtes de leur cage thoracique, sur la paroi de leur abdomen ou en plein sur l’aorte. « Ah parce que tu crois que je l'ai fait exprès de venir ici ? Mais tu sais quoi Lila, je vais te dire la vérité. Ça fait neuf mois que je t'ai rayée de ma vie, neuf mois que je n'ai absolument aucune idée de ce que tu fais, ou de qui tu vois d'ailleurs, parce que je m'en fous royalement. Je ne savais absolument pas que tu tenais cette boutique, je suis entré ici parce que j'avais besoin d'un bouquet et il se trouve que ton bordel était le premier sur ma route. Alors moi non plus je n'ai pas attendu de franchir cette porte pour t'oublier. » Ca fait un mal de chien, la violence de Zack dans la gueule. Chacune des syllabes du jeune homme tranche un bout de sa peau, mais il ne le voit pas parce que son dos reste bien droit et qu’elle choisit de ne pas  tomber du plan de travail sur lequel elle est assise depuis peu. Quand il sera parti, ses yeux se transformeront probablement en deux fontaines d’où jaillira la flotte, il lui faudra sûrement plusieurs dizaines de minutes pour tout évacuer, mais pour l’instant, elle lutte pour que tout reste en elle. Elle sait que c’est con, pourtant, elle sait que les gens ont le droit de pleurer, surtout quand ils sont tristes et traînent des kilos de solitude derrière eux, surtout quand le destin les a amputés d’un être cher, et qu’il faut désormais réapprendre à vivre sans. Elle sait bien tout ça, que les gens normaux n’ont pas peur d’avoir les pupilles trempées et le cœur essoré, mais elle, elle ne supporte pas le reflet triste à mourir qu’elle entraperçoit parfois dans son miroir. Ce reflet qui la suit depuis que Lenny n’est plus dans ses pattes, ce reflet qu’elle planque sous des robes et une bonne couche de mascara et qui effraie sûrement Zack, même s’il ne viendrait jamais à l’avouer. Alors voilà, Lila soupire, sourit de lassitude et hausse les épaules, comme pour lui dire continue Zack, mange-moi avec tes mots jusqu’à ce que je sois toute bleue dedans, et si ça suffit pas, cogne moi, insulte moi encore plus fort, tu vois pas que j’m’en fous, que j’me fous de tout sauf de ces kilomètres entre ici et le ciel, et de ton absence qui me gratte du matin jusqu’au soir. « Nul n'est irremplaçable, c'est ce que les gens frustrés d'avoir été quitté disent pour se consoler avant de se jeter sur la première tablette de chocolat qui passe en chialant toutes les larmes de son corps. Les gens faibles. Comme toi. Tu veux un mouchoir peut-être ? Ça serait dommage que tu fasses couler ton maquillage encore une fois. » « Ferme-la. » Elle dégueule cette phrase sans pouvoir rien y faire : il s'aventure beaucoup trop loin. Si ça ne tenait qu'à elle, elle le laisserait faire et se boucherait très fort les oreilles pour ne pas déborder, mais elle imagine son grand frère l'observer, de là où il puisse être, et elle a l'impression qu'en se laissant marcher dessus de la sorte, c'est aussi lui qu'on piétine. Si elle accepte tout le reste, l'idée qu'on touche à son frère lui est insupportable. « Les faibles comme moi, tu dis ? » Elle demande, un peu précipitamment. Ses jambes balancent un peu plus vite dans le vide, et ses doigts s'entortillent. On dirait un enfant qui se fait gronder, pourtant, elle tente encore, elle tente plus fort et met tout ce qui lui reste de Lenny -les souvenirs, le son de son rire qui n'est plus aussi clair qu'il y a deux mois, son odeur délavée et leurs derniers échanges- pour ne pas se mettre à imploser, là, devant Zack. « Je t'interdis de me traiter de faible. T'as compris ? J'te l'interdis. Comment t'oses ? Comment t'oses me dire tout ça alors que c'est toi qui t'est tiré, toi qu'a pas été foutu de me tenir la main quand il a fallu prononcer un discours sur lui à l'enterrement, toi qui m'a laissée serrer que du vide après ça ? Tu t'es regardé, Zack ? C'est toi le lâche. On suinte tous le chagrin, toi, tu te badigeonnes de haine pour masquer l'odeur. Mais la vérité, c'est qu'tu vaux pas mieux que nous. » Elle a la voix d'une hystérique, passe des aiguës aux graves sans aucune maitrise. Elle tremble aussi. De chagrin, d'abandon, d'envie de se cacher dans un trou à souris pour les trois prochains jours.  « Qu'est-ce que j't'ai fait ? » Silence. « Non, tu sais quoi, j'veux même pas savoir, C'que je veux, c'que je veux... » Elle se lève brusquement,  lui arrache le bouquet des mains pour le jeter contre la porte d'entrée puis le pousse en arrière avec toute la force dont elle dispose. «... c'est que tu dégages de ma boutique, avec tes fleurs jaunes, tes mots dégueulasses et ta gueule de connard. Je veux que tu te barres, Zack. Barre-toi, dégage d'ici, sors de ma putain de vie et de ma putain de tête parce que j'en peux plus de penser à toi cinq jours sur sept.  » C'est la première fois depuis le décès de son frère que Lila craque. On dirait une feuille morte, là, debout, tremblant de tous ses membres et tenant à peine sur ses pieds. Elle est épuisée.  « Prends ton bouquet et va-t-en. S'il te plait. » Et emmène tout, Zack. Les souvenirs d'avant, ceux qu'on aura jamais, les trous de toi en moi. J'veux plus rien de toi. J'crois que j'préfère être raplapla que remplie de bouts de toi, j'crois que j'préfèrerais que t'aies jamais été là que là comme tu l'es maintenant. Allez, dis-moi adieu et pars te fondre dans le vent. Pars partout où je ne vais pas.
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MessageSujet: Re: whatever it was, there's nothing now. (zalila) whatever it was, there's nothing now. (zalila) EmptyDim 6 Déc - 22:33

“ Tu es retournée à ta vie, par le force des choses.
Tu te souviens, tu parlais tous le temps des signes que la vie nous dessine, moi je n'y croyais pas,
mais j'ai fini par me rendre à ta raison, même si ce soir alors que je t'écris ces lignes, ici c'est la raison du pire. ”

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Il est dur Zack. Dur avec les autres, dur avec lui-même. Il en demande beaucoup, est exigeant et intransigeant. Il veut que tout soit fait à sa manière et parfaitement. Et dans ses relations, c'est la même chose. C'est lui qui décide. Qui il voit, à quelle fréquence, à qui il fait confiance. Il dirige toute sa vie d'une main de maitre et toutes les décisions qu'il prend, quelles soient bonnes ou mauvaises sont sans aller-retours. Il ne revient jamais en arrière. Et même si quelque fois Lila lui manque, même si souvent, il se surprend à se remémorer le passe – leur passé – il ne reviendra pas vers elle. Jamais. Ils ne redeviendront jamais amis comme avant. Zack ne le souhaite pas. Lui, il veut tourner cette damn page qui lui ronge les tripes depuis neuf mois. Il ne veut plus ressentir cette boule dans le bide, à chaque fois qu'il croise une femme qui ressemble à Lila. Et il ne veut plus revoir les traits de son meilleur ami sur le visage de Lila. C'est trop dur. « Ouais comme je dis » confirme-t-il, l'air mauvais. Devant elle, il fait abstraction de tout. De leur passé, de leur ancienne amitié, de ce qu'il ressentait pour elle. Il la regarde comme une simple étrangère, qu'il s'amuse à persécuter, juste pour le plaisir. Elle n'est plus Lila. Elle n'est plus sa jolie fleur, toute pleine de cambouis. C'est plus facile pour la mépriser. Ça fait moins mal. Ça tord moins le coeur. « Parce que toi tu vaux mieux que tout le monde hein ? Sainte Lila. Mais regarde-toi avec ton maquillage à deux balles et ta jupe trop courte. Tu fais ça pour qui ? Pour Lenny ? Il est mort Lenny et c'est pas en changeant ta manière de t'habiller que ça changera quelque chose. » persifle-t-il, sans changer de position. Il reste planté devant elle, sans bouger, sans ciller. Il est droit, dur, froid. Il a compris, en la contemplant, qu'elle voulait rendre hommage à Lenny en s'habillant de cette façon. Mais lui, il ne voit plus rien de la Lila qu'il connaissait avant. Qui traînait avec Lenny, Emrys et lui. Il ne voit plus la Lila qui se roulait par terre, qui s'en foutait d'être bien apprêtée, qui avait toujours les mains dans un moteur de bagnole, complètement sales. Et il n'aime pas cette nouvelle fille, devant lui. Il la haït encore plus que la Lila qu'il tente par tous les moyens de rayer de sa vie. Alors il continue sur sa lancée. Il lui crache tout son venin, le fond de sa pensée. Et il n'y va pas de mains mortes. Il n'y met aucunes formes. Juste de la force. Et beaucoup d'amertume. « Tu te crois la plus maligne hein, à tout changer, jusqu'à ton métier. Mais tu veux la vérité Lila ? C'est toi qui te camoufle le plus, regarde toi, j'ai jamais vu un regard aussi éteint, il n'y a plus rien qui brille chez toi parce que t'essayes de te convaincre qu'en te changeant, tu feras plaisir à Lenny. Mais Lenny, il voulait juste que tu sois plus féminine, pas que tu t'inventes une autre personnalité, une autre vie. ». La veine qui se dessine sur sa tempe droite ressort d'autant plus que la colère explose. Il en a des choses à dire à cette fille qui n'est pas sa Lila. Qui n'est plus elle. Et il vaut mieux qu'elle s'accroche parce que Zack ne compte pas la ménager. Il ne l'a jamais fait avec personne. Les coups de gueule qu'il passe constamment, sur ses proches, sur son employé, sur ses amis aussi, sont généralement craint. Parce qu'il est franc le Hazelgrave, parfois trop, et ça ne plaît pas. Surtout quand il tape dans le mille. Comme généralement. « Il n'y a pas que lui que tu déçois en tenant cette boutique de merde ». Sous-entendu lui aussi il l'est. Très déçu. Et irrité. Même s'il s'interdit de ressentir quoique ce soit avec Lila. Mais c'est plus fort que lui. Parce que lui, même s'il fait tout pour que ça ne se remarque pas, même s'il fait tout pour tout enfouir au fond, la vérité, c'est qu'il pense à elle sept jour sur sept. Sans même le faire exprès. Ni en avoir vraiment conscience. « Ooooh mais moi je suis si bien dans ta boutique. » rétorque-t-il, en reculant légèrement sous la tentative de Lila pour l'inciter à décamper plus vite. Il lui attrape les poignets, bloquant toute nouvelle tentative pour la jeune femme. « Ne.me.touche.plus.jamais » cingle-t-il en hachant sa phrase, pour qu'elle l'imprime bien dans sa petite caboche. Il s'approche de la porte d'entrée de la boutique, récupère son bouquet qu'il jette sur le comptoir. Il n'en veut plus. Pas du sien du moins. « Tu veux savoir ce que tu m'as fais ? Rien du tout Lila. Ce n'est la faute à personne, juste à la vie. Ou du moins, à la mort. ». Zack a la main sur la poignée de la porte. Il est prêt à partir et puis il se retourne une dernière fois. « Et j'ai déjà assez à faire avec mon deuil pour en plus supporter celui des autres ». Autrement dit, le tien. Il ne veut pas entendre parler du chagrin de Lila. Egoïste jusqu'à la pointe des cheveux, Zack ne veut – ou ne peut – se concentrer uniquement sur son deuil. Le sien. Pas celui des autres. C'est déjà assez compliqué comme ça à gérer si en plus il doit être le témoin journalier des larmes de son ancienne amie. Non merci.
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