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my heart is aching to see you play (nicholas)

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MessageSujet: my heart is aching to see you play (nicholas) my heart is aching to see you play (nicholas) EmptySam 26 Déc - 12:53


200 :plop:
My one and only shining star said, stick with me and I'll take you far
Your eyes are sparkling with teenage fire, I'll satisfy your mad desires.


Elle lâche un rire qui sonne aussi nerveux qu'excité alors qu'elle termine d'enfiler une veste légère par dessus sa robe de dentelle rose pâle qui offre un délicat décolleté dans son dos tandis qu'elle cache habilement sa poitrine de son col rond, quoique ne masquant pas totalement ses formes avantageuses. En acceptant ce dîner, Camryn sait d'ores et déjà qu'elle joue un jeu dangereux qu'elle n'a pourtant aucune envie de voir s'arrêter. Les intentions de Nicholas ne sont d'ailleurs pas plus honorables que les siennes tant il avait insisté sur sa présence, jouant de ses charmes pour faire céder la blonde. Il aurait été mal vu de sa part de refuser de se rendre à cette soirée qui se tenait dans la demeure même des Humphrey, surtout lorsque Lauren lui avait personnellement demandé si elle comptait se joindre à eux. Evidemment, Camryn ne serait pas seule en leur compagnie ce soir puisque une grande partie du conseil d'administration de Salem serait, entre autre, de la partie. Pourtant se jeter ainsi dans la gueule du loup - l'image collait dans son esprit plutôt bien à la situation - lui semblait délicieusement loin de sa vie tranquille de fille parfaite et conciliante. Mais Dieu savait qu'elle était épuisée de ce rôle qui ne lui seyait plus depuis bien longtemps, à se demander s'il lui avait un jour convenu. A croire qu'elle était une excellente comédienne, ce qui n'était pas pour déplaire à ses parents fiers de leur progéniture qui ne semblait commettre aucune bavure. Une chose était certaine : ils n'auraient probablement pas approuvé les choix actuels de la cadette des Mansfield, qui se faisait sans la moindre honte passer pour la cousine d'un homme marié auquel elle n'était pas insensible. Enfin, au moins cette situation, bien qu'inconfortable, avait le mérite d'apporter une distraction bienvenue durant son stage. La jeune femme jette un dernier regard à son portable avant de claquer la porte. Le début des festivités est prévu pour vingt heures trente. Camryn arrivera donc une demie-heure plus tard, fidèle au conseil ancestral de ses parents qui considèrent qu'une entrée remarquée ne peut fonctionner qu'en arrivant après les autres. C'est sans la moindre hésitation qu'elle sonne à la porte, droite comme un I, fidèle à ses bonnes manières quoi qu'il arrive. Alors qu'elle s'attend à se retrouver face à Nicholas en bon hôte de soirée, c'est une silhouette toute autre qui s'impose à elle et qui lui adresse un sourire éclatant. « Bonsoir Lauren. Vous êtes ravissante. » déclare Camryn en guise de salutations, ses lèvres ornées d'un fin sourire qui n'a pourtant rien de très chaleureux. Mais cette distance quelque peu froide qu'elle imposait avait au moins l'avantage d'éloigner les soupçons tant elle était habituée à se comporter ainsi avec tout le monde. Quant au compliment flatteur qu'elle lui offre, il est quant à lui hypocrite sur la forme mais parfaitement véridique sur le fond. Ce n'était un secret pour personne, Lauren était d'une beauté aveuglante, et Camryn n'avait pas l'intention de prétendre le contraire. Après tout il était d'autant plus flatteur qu'un homme marié à une telle créature trouve encore de l'intérêt chez les autres femmes. Quoi qu'en y réfléchissant un peu plus, étant donné la jeunesse des proies habituelles de Nicholas, elle doutait que la beauté soit son unique critère. Chacun ses vices. Camryn est bientôt invitée à entrer tandis qu'on la débarrasse de sa veste, frissonnant légèrement lorsque le vent hivernal vient chatouiller ses bras nus. Elle se laisse guider jusque dans le salon, immense et somptueusement décoré, offrant dans chaque coin de la pièce des meubles agrémentés de mets en tous genre et de coupes de champagne. Ayant été bercée dans ce monde depuis sa petite enfance, elle n'éprouve aucune gêne à déambuler dans tout ce luxe, bien qu'elle soit bien forcée de reconnaître que Lauren a un talent certain d'organisatrice. C'est cependant d'un regard sceptique qu'elle scrute la table immense au centre de la pièce qui les attend pour dîner. Elle ne doute pas qu'elle parviendra à être à l'aise en mettant en oeuvre l'art de la conversation qu'on lui a inculqué, pourtant éprouve-t-elle une certaine angoisse à replonger dans ces faux semblants qui ne la passionnent plus depuis longtemps. C'est en se plongeant enfin dans le vif du sujet qu'elle se met à chercher Nicholas du regard. Ne parvenant pas à le repérer à travers les visages des invités - familiers pour la plupart - elle s'adresse pour la seconde fois à la maîtresse de soirée. « Savez-vous où je pourrais trouver mon cher cousin ? » qu'elle demande avec une parfaite maîtrise, mettant dans sa requête toute l'innocence dont elle est capable. De quoi éloigner une fois de plus les soupçons plutôt que de partir à sa recherche sans en informer personne. Ce qu'elle finit pourtant par faire lorsqu'elle lui déclare n'avoir par la moindre idée d'où se trouve son époux. Elle hoche la tête avec une certaine indifférence avant de s'éloigner une dizaine de minutes plus tard, bien décidée à lui mettre la main dessus - sans mauvais jeux de mots ni intentions douteuses -. Camryn explore les vastes couloirs, jusqu'à finalement s'arrêter devant ce qui lui semble être un bureau. Le bureau de Nicholas, avec un peu de chance. Elle pousse la porte et constate avec une certaine satisfaction qu'elle ne s'est pas trompée. Malheureusement, pas de Nicholas en vue pour autant. A défaut de l'y trouver, elle peut bien en profiter pour jeter un oeil dans ses affaires. Elle s'installe sur le fauteuil et se met à ouvrir quelques tiroirs, feuilletant un certain nombre de papiers administratifs dans lesquels elle ne trouve pas le moindre intérêt. Poussant un bref soupir agacé face à son manque de trouvailles autant qu'irritée par sa propre curiosité mal placée, elle se lève brusquement et se dirige vers la porte qu'elle ouvre à la volée. Elle parvient à retenir un cri de surprise avant qu'il ne s'échappe de ses lèvres lorsqu'elle tombe nez à nez avec une silhouette bien familière. « Nicholas ! Tu m'as fait peur... Comme tu as pu t'en rendre compte. » siffle-t-elle en maugréant légèrement sur la fin, agacée de s'être ainsi fait surprendre. C'est alors qu'elle s'offre la satisfaction de pouvoir le dévisager, appréciant une fois de plus sa fabuleuse élégance qu'elle savoure pourtant silencieusement, ne voulant lui offrir tout de suite cette satisfaction. « Tu vois à quoi j'en suis réduite pour te retrouver ? Un bon hôte ne quitte jamais ses invités, et n'est pas censé manquer leur arrivée non plus. » fait-elle remarquer un brin sévère, marquant sa déception de ne pas s'être vue accueillir par l'unique personne qu'elle est pourtant venue voir ce soir. Etait-il utile de faire remarquer qu'une bonne invité n'était pas supposée fouiner dans les affaires des autres ni vagabonder non accompagnée dans la maison de ses hôtes ? Camryn n'était pas contre l'idée de garder ce détail sous silence.
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MessageSujet: Re: my heart is aching to see you play (nicholas) my heart is aching to see you play (nicholas) EmptyDim 3 Jan - 19:54

Il y avait bien longtemps que Nicholas avait cessé de se battre contre les délires de grandeur de Lauren, son épouse. Elle-même issue d'un milieu où les apparences régnaient en maîtresses absolues de toutes les relations, elle démontrait chaque fois plus son talent dans les mondanités. Peu importait leur couple dysfonctionnel – dont elle n'avait pas conscience – peu importait que Nick ne lui portât plus la moindre affection amoureuse, il devait reconnaître qu'elle était douée. Plus douée qu'il ne le serait jamais. Avec elle, tout semblait couler de source, sans doute parce qu'elle appartenait à ce monde bien plus que lui, simple pièce rajoutée dans des délires de grandeur vaguement aristocratiques sans l'être tout à fait. Et pour ne rien gâcher, Lauren veillait à ce que la réputation de son mari n'égale, si ce n'était dépasse la sienne. Rien de trop beau, rien de trop chic pour s'assurer que sa place au sein du Conseil d'Administration de Salem ne soit jamais remise en question, quand bien même son poste n'avait été obtenu que par une succession de discussions parfaitement indépendantes de ses qualités personnelles. Le réseau était une source particulièrement efficace, dans le monde dans lequel il vivait, et il ne s'en plaignait pas. Le gamin qui rêvait à mieux voyait ses espoirs se concrétiser et son statut s'élever. Mieux encore : il ne dénotait pas. Nicholas avait l'air parfaitement à sa place dans ce genre de mondanité, quoiqu'un peu ennuyé, peut-être. Débordant de charisme et d'assurance, il n'avait pas eu le moindre mal à se mettre la majorité du Conseil dans sa poche et à s'imposer comme l'un des leaders politiques – ou au moins économiques – de la ville, lui conférant une certaine fierté... et une certaine arrogance habilement dissimulée derrière des sourires polis mais creux. Pour cela, Lauren avait été un parfait guide. Elle-même rompue à ces coutumes, elle n'avait eu aucun mal à lui expliquer comment se comporter en public. Le plus généralement, elle ne lui demandait que d'être présent, bien habillé et souriant, ce qui n'était pas une tâche particulièrement compliquée. Elle ne lui imposait même pas de participer aux conversations plus de temps que le minimum de politesse ne requérait. De leur duo – il avait cessé de les envisager comme un véritable couple, plutôt comme un partenariat scellé d'un avantageux contrat de mariage – elle était l'élément fort... mais la femme de l'ombre. C'était lui qui brillait sous les feux du succès et Lauren révélait une certaine abnégation en oeuvrant dans ce sens. Alors, lorsqu'elle avait mentionné l'idée d'organiser un dîner réunissant les membres du Conseil dans leur splendide demeure sans autre but que celui de se faire bien voir, il n'avait pas eu ne serait-ce que l'idée de refuser. Lauren n'aurait de toute façon pas accepté le moindre manque d'enthousiasme, et elle avait mis tout son cœur à l'ouvrage. Et, il devait là encore l'admettre, elle ne volait pas sa réputation en matière d'événements chics. Leur maison respirait le luxe et le neuf, autant que l'éclat et la propreté. En d'autres termes, leur demeure puait le fric par tous les pores. La table était élégamment dressée, prête à accueillir la quinzaine de convives invités à ce dîner prestigieux qui se voulait détendu sans l'être tout à fait pour autant (et seuls des habitués auraient pu saisir la nuance subtile). Seule Blake manquait à l'appel, un refus qui ne l'avait pas surpris le moins du monde. Bien sûr, il aurait pu tenter de la convaincre de venir à ce qui n'était qu'un dîner innocent, mais dans sa tentative de se faire bien voir d'elle, mieux valait ne pas la pousser dans ses retranchements, ni lui donner de raison de déverser sa colère sur lui. Lorsque les premiers convives arrivèrent, Nicholas se trouvait encore en plein préparatif, à l'étage, fixant d'un air songeur le costume impeccable (Armani) que sa femme lui avait acheté. C'était un truc de couple marié depuis des années et se connaissant sur le bout des doigts : il n'y avait qu'elle pour réussir à lui acheter un costume quasiment sur mesure sans qu'il ne soit présent, tant elle savait tout – ou presque – de lui. Lauren l'amusait, et le plus souvent, il éprouvait une certaine forme de tendresse à son égard, à défaut de réellement l'aimer. Il prit son temps, au mépris total de la politesse la plus élémentaire et s'accorda même le luxe d'un crochet par son bureau avant de rejoindre les invités au rez-de-chaussée. De toute façon, son épouse avait toujours été la plus douée des deux pour recevoir. Il eut la surprise de voir la porte de son bureau s'ouvrir sous ses yeux pour révéler la silhouette de son assistante. Il haussa un sourcil, relativement perplexe de la voir chez lui, dans un premier temps, et plus spécifiquement dans son bureau, dans un deuxième temps. Nicholas n'appréciait pas l'idée de voir quelqu'un fouiller dans ce qu'il considérait être son espace privé. Par chance, Camryn réveillait en lui des ardeurs qu'il avait laissées de côté ces derniers mois et il lui pardonnait bien volontiers son intrusion dans son intimité. « Peut-être que je ne t'aurais pas fait peur si tu n'avais pas été en train de fouiner dans mon bureau » commenta-t-il calmement, pas franchement perturbé par la situation. Il était même plutôt amusé de la voir ici, un rien agressive pour masquer sa gêne de s'être fait prendre. Il se souvint alors que Lauren l'avait informé de la présence de sa cousine mais que, lancé dans l'écriture d'un discours, il n'avait pas retenu plus que ça l'information. Il profita de l'occasion pour laisser couler un regard appréciateur sur sa silhouette et la robe qui l'accompagne. Camryn était une belle femme. Jeune femme. Blonde, les yeux bleux, la bouche en cœur et les courbes discrètes mais attisant la curiosité. Et la faire passer pour sa cousine contribuait à ajouter un peu plus encore d'intérêt à leur relation qui n'avait rien de très professionnelle. Cette idée venait de lui, naturellement, et visait à éloigner les soupçons de sa femme, dont il n'aurait pu se passer du soutien sur tous les plans. Ce lien créé de toutes pièces lui donnait ainsi l'occasion de passer du temps avec elle sans le moindre scrupule, tout en préservant les apparences. Un sourire en coin perça ses lèvres, et ses yeux se mirent à pétiller. « Et bien il faut croire que je ne suis pas un bon hôte. C'est Lauren l'experte et je ne savais même pas que tu serais là. Ou du moins, l'information m'est passée un peu au-dessus... » lâcha-t-il, placide. Rien de tel que de diminuer l'intérêt qu'il lui portait pour discerner le vrai du faux. Et sous une image très sage, il savait mieux que quiconque que Camryn était un véritable volcan, qu'un rien aurait pu faire entrer en éruption. « Si j'avais su, tu te doutes que je serais venu t'accueillir moi-même. » Il avait baissé la voix, la réduisant à un murmure suave. Posté dans l'encadrement de la porte, il la privait par la même de tout espoir de sortie. « Mais pour me rattraper, je peux commencer par te proposer de retirer ta veste, il serait malpoli que je ne te débarrasse pas de tes affaires. » Une veste... et puis le reste, en temps voulu, songea-t-il alors avec amusement.

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Nathaniel Atwoodth
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MessageSujet: Re: my heart is aching to see you play (nicholas) my heart is aching to see you play (nicholas) EmptyMar 26 Jan - 13:23

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