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my dream they aren't as empty - pv tarina

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MessageSujet: my dream they aren't as empty - pv tarina my dream they aren't as empty - pv tarina  EmptyLun 30 Nov - 18:41

No one knows what it's like to be the bad man, to be the sad man. behind blue eyes. no one knows what it's like to be hated, to be fated, to telling only lies. no one knows what it's like to feel these feelings like I do and I blame you   ▵ ©endlesslove.
My love is vengeance
That's never free  ▵



Salem avait cette architecture qui avait le don de l’inspirer. Il regardait les environs, scrutant minutieusement de haut en bas, tel un enfant qu’on emmenait pour la première fois à Disney-Land. Les mains dans les poches, il déambulait l’air insouciant dans les rues historiques de la ville, contemplant des choses les plus futiles pour certains mais importante pour lui. Sa chevelure infernale était accrochée, formant une forme sphérique abstraite. Le jeune homme ne se souciait guère de son apparence, bien qu’il n’ait pas une dégaine affreuse, il lui arrivait parfois d’avoir une mine atroce et une chevelure totalement déstructurée. Il bougeait la tête machinalement sur un son endiablé qu’il se répétait sans aucune pause dans son esprit, ne regardant même pas devant lui lorsqu’il circulait dans la ruelle. Obnubilé par l’histoire, il était rare qu’une personne puisse le sortir de ses songes. Tareik avait cette faculté de pouvoir faire deux choses à la fois, écouter & observer. Il était rare qu’il ne suive pas une conversation dont il est le centre d’intérêt, il arrivait même à répondre en réalisant des calculs. Les mythes occultes de Salem l’avaient toujours inspiré, toujours fasciné. Il est né en voulant résoudre cette énigme ou, dans le cas contraire en apprendre un petit peu plus que ce que les livres veulent bien lui dire. Curieux à souhait, il préférait se déplacer sur les lieux et rencontrer des gens sous une fausse identité que d’avoir un grossier personnage au téléphone. Il ne pensait à rien, juste à trouver de quoi étancher sa soif de savoir. Il y a peu il avait établi un contact avec une jeune femme répondant au nom de Selina Bishop, descendante d’une des sorcières exécutées il y a des siècles de cela. Une aubaine pour le jeune homme qui n’hésita pas à créer un contact, mentant sans hésiter une seule seconde sur son identité, ne gardant qu’une part de vérité : son prénom et son nom. Son âge également n’était pas un frein à son intrusion. Tareik n’avait aucun scrupule à mentir à cette demoiselle puisqu’elle n’était rien pour lui. Certes, elle était très gentille et il l’appréciait, mais l’histoire triomphe toujours, elle n’avait aucune chance de l’emporter. Il déviait dans une rue pour prendre un petit raccourci, dévisageant un sans domicile fixe du regard, lui lançant quelques pièces tel un seigneur lançant des restes à son bouffon, avant de tracer sa route en direction de cette modeste boutique. Malgré cette piètre prestation, il n’oublie pas qu’il aurait pu être comme lui s’il n’avait pas eu un mental aussi fort.  Fracasser moralement par sa famille, détruit même. Réduit à l’état d’animal dans une chambre qui n’était qu’à la base un vieux placard à balai, il n’a jamais rien connu de rose. Ce qu’il avait comme vêtement à l’époque n’était que des secondes mains, il avait honte parfois de se déplacer avec mais le regard des gens à finit par se dissiper. Tareik à finit par ignorer tout ce qui ne rentrait pas dans ses habitudes, éliminant toute sa famille au passage et toutes ses fréquentations. La solitude devenant sa meilleure amie, il laissa son être errer dans une spirale négative. Il n’était pas rare que le jeune homme s’effondre lorsque la solitude se fait plus pressante, mais jamais il ne se permettra de faire un scandale pareil en public. En vouloir au monde entier n’est pas une solution en soit et il le sait, seulement il ne peut pas faire autrement, c’est plus fort que lui, sa haine restera plus forte que tout. Il a longtemps cherché une manière de maudire sa famille mais sans succès, il n’en a jamais eu la force. Son humanité n’est pas totalement disparue, à son grand désarroi. Souvent perdu dans l’écho de ses pensées, il aime errer seul, déambuler comme un pantin dans des ruelles désertes à l’allure horrifiantes. Il ne connaissait guère cet endroit, n’ayant vu que des photos de Salem. Il était facile de se perdre dans de si grandes rues, de plus il était fasciné pour un rien et inattentif à son itinéraire.  La devanture du magasin finissait par se dessiner devant son minois, imposante vitrine qui en aurait sans doute fait fuir plus loin, mais pas lui. Il faut dire que ce n’est sans doute qu’une boutique de farce & attrape, un piège à touriste qui semblait avoir du succès. Lui prenait au sérieux toute ce mysticisme, restant silencieux à l’entrée du magasin, il finissait par franchir la porte de l’enfer, prenant le soin de refermer lentement derrière lui. Il y avait très peu de client connaisseur, comme il l’avait prédit. Tareik laissa la jeune femme finir de s’entretenir avec l’un de ses clients, fixant les produits de son magasin sans aucune émotion. Fixant des objets en tout genre qui avaient le don de le faire rire intérieurement tellement les instructions étaient d’une débilité effroyable.  A vrai dire, il s’isolait pour attirer l’œil de la jeune femme, il voulait simplement se faire désirer, que Selina vienne à lui. Le jeune égyptien ne voulait pas se faire prendre la main dans le sac en flagrant délit d’extorsion d’information, il avait besoin d’en savoir encore plus. Pour le moment, il était dans une phase d’apprentissage, la connaître était le début d’une longue valse de détails juteux. Faisant mine de s’intéresser un tant soit peu à ce qu’il y avait dans cette boutique, il laissa une de ses mains dans une poche, laissant toujours cet air impassible, ce rictus pathétique de l’homme mystérieux. Son truc, c’était les sciences occultes, bien que ce ne soit pas vraiment une chose qui attire la norme, il s’en moquait affreusement. De toute manière, son être tout entier n’entrait pas dans les codes, ses parents l’ont d’ailleurs très bien briffé à ce sujet. Il regardait une petite boule de crystal comme dans les films, prenant cette dernière dans la paume de sa main. Secouant la petite chose fragile, il pouvait voir une phrase toute faite lui prédire son avenir. « Vous trouverez très bientôt une femme pour combler votre existence. »  Tareik souriait nerveusement, reposant la sphère à son endroit initial, un froid venant lui parcourir la nuque. On l’observait et il n’aimait guère cela.
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MessageSujet: Re: my dream they aren't as empty - pv tarina my dream they aren't as empty - pv tarina  EmptyMar 15 Déc - 20:25

Elle reprenait pied. Difficilement, douloureusement, un pas après l'autre, un jour après l'autre, mais Selina Bishop avait cessé de se laisser abattre. C'était une bataille du quotidien, se lever pour mieux se convaincre que tout allait bien et mieux, que tout irait bien. Le chagrin ne disparaissait jamais complètement mais il s'atténuait assez pour lui donner l'illusion qu'elle parvenait de nouveau à vivre. Elle pouvait sourire sincèrement, se perdre dans un travail qu'elle adorait, réussissait même à retrouver son sarcasme et la moquerie facile que les clients provoquaient chez elle. Le chemin restait immensément long, barré d'obstacles et de rebondissements, mais enfin elle se sentait la force de l'arpenter. Rire devenait plus facile, ressentir aussi. Et dieu seul savait combien Selina ressentait. Chaque émotion était décuplée, résonnant avec force en elle sans qu'elle ne s'abandonne à les montrer aux autres. Devant le reste de Salem, elle restait aussi impassible qu'elle l'avait toujours été, son caractère affirmé occultant toute autre démonstration. Mais à l'intérieur, le chaos reprenait ses droits. C'était toujours mieux que de rester hermétique, parfaitement imperméable au chaos de l'extérieur. Pour la première fois, elle se remettait même à espérer. A imaginer construire une vie dans laquelle Lenny n'aurait plus de place autrement que dans ses souvenirs les plus tendres. A avancer, et davantage encore, à goûter à nouveau aux plaisirs que les rencontres pouvaient procurer. En tête de liste, l'arrivée de Tareik à Salem avait offert un nouveau souffle à une vie jusqu'alors bien morne. Il dénotait des autres touristes, petits curieux qui pensaient trouver dans sa ville des mythes et légendes qui n'existaient plus tout à fait. Lui aussi était curieux, mais différemment. Il ne paradait pas, ne s'exhibait pas plus, ne lui donnait pas matière à se moquer de lui. A bien des égards, il lui semblait surtout énigmatique, attisant sa propre curiosité, elle qui n'appréciait d'ordinaire pas l'intrusion de touristes à Salem. Lorsqu'il venait la voir dans sa boutique, elle n'avait pas envie de se moquer de lui, pas envie non plus d'égayer les croyances désuètes de blagues au goût douteux. Elle ne lui parlait pas de balai, ni de baguette magique, ne lui sortait même pas l'habituel laïus qu'elle réservait à ces mêmes personnes pour leur vendre des objets faussement ésotériques. Selina ne l'arnaquait pas, mais Tareik, à l'inverse, lui donnait toujours l'impression de l'arnaquer un peu. De peser ses mots, de ne jamais trop en dire, de ne jamais ni se révéler ni être honnête, comme pour entretenir un peu plus le mystère épais qui l'entourait. Selina ne s'en plaignait pas : sa présence était rafraîchissante, lui donnait l'occasion de s'éloigner au moins un peu des drames que constituaient la mort de Lenny ou l'existence de Finn. Il redonnait un peut-être à ses journées. Peut-être qu'elle se maquillait un peu plus que d'ordinaire parce qu'elle le croiserait. Peut-être qu'il se rendrait dans sa boutique. Peut-être qu'il lui offrirait même un jour un peu plus que quelques mots soufflés d'une voix grave. Cette fois encore, il emplissait sa journée de peut-être sans même le savoir, tandis qu'elle accueillait habitués et touristes dans l'atmosphère sombre et volontairement kitsch de l'Enchanted. Elle prenait son rôle de propriétaire très au sérieux – c'était là un trait qu'elle n'avait jamais perdu, pas même dans ses heures les plus sombres – dispensant conseils et discours de vente soigneusement rôdés aux quelques petits curieux venus découvrir les secrets de Salem. Ici une patte de lapin porte bonheur, là un encens aux propriétés magiques, un peu plus loin un jeu de tarot que l'on disait dix fois centenaire, ayant appartenu à une sorcière du Moyen-Âge. Sa boutique regorgeait de pièces en tous genres, rares et moins rares, précieuses et moins précieuses. L'atmosphère qu'elle instillait à la boutique se diffusait dans chaque recoin, sous la forme de lumière tamisée, de tentures sombres et de parfum de bougie entêtant. Même sa voix se faisait légèrement plus rauque pour pousser l'illusion plus loin encore. Et lorsque la porte s'ouvrit à nouveau, faisant tinter la clochette, elle tourna précipitamment la tête, armée de ce nouvel espoir auquel elle prenait étrangement goût. Dans l'ombre de la boutique se dessina la silhouette de Tareik, aussi nonchalant que d'ordinaire. Elle l'ignora un temps, juste assez pour terminer de conclure une affaire avec une de ces touristes qu'elle exécrait – un peu hystérique et trop peu appropriée à l'ambiance de la ville – et s'intéresser de loin à ce qu'il faisait. Il se promenait. Elle n'aurait pu trouver terme plus approprié que celui-ci. Il se promenait, observant, touchant, écoutant, ses sens visiblement décuplés dans cet endroit. Enfin, n'y tenant plus, elle s'approcha juste assez pour lire elle aussi ce que sa boule de cristal (une autre de ses babioles) lui prédisait. Un sourire étira ses lèvres rosées, un sourire amusé et serein. Elle lui retira la boule des mains. « Regarde, comme les prédictions se réalisent. Je viens combler ton existence » déclara-t-elle doucement avant de poser un regard moqueur sur lui. « Et après on me dit que j'arnaque les clients. Comme je le répète à chaque fois, ce n'est pas une question de magie, c'est seulement question d'y croire ou non. » Et Selina croyait, assurément. Peut-être pas de la même façon que les autres, ses croyances s'étirant bien au-delà du cadre cartésien, mais elle faisait partie de cette catégorie de personnes persuadées que le hasard n'existait pas et que le futur se provoquait. « Je vais finir par t'offrir un job ici, histoire de justifier le temps impressionnant que tu passes dans ma boutique. » poursuivit-elle sur le même ton moqueur. Il venait régulièrement, et le plus souvent sans rien acheter. Encore l'une de ces choses qui éveillaient sa curiosité à l'égard de Tareik. « Et avec la recrudescence de touristes en ville, qui sait, je pourrais bien être sérieuse à l'idée de recruter quelqu'un. »
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MessageSujet: Re: my dream they aren't as empty - pv tarina my dream they aren't as empty - pv tarina  EmptyJeu 17 Déc - 18:44

I've said it once, I've said it twice, I've said it a thousand fucking times. That I'm OK, that I'm fine, that it's all just in my mind but this has got the best of me, and I can't seem to sleep. It's not 'cause you're not with me, it's 'cause you never leave

~~~~~~~~~~~~~~

Un léger frisson venait heurter sa tranquillité, raidissant sa nuque au plus haut point. Il se sentait comme observé et était partagé entre fascination et frisson. Il semblait pourtant rester de marbre, contemplant ce petit objet comme s’il venait de trouver la perle rare. Il ne croyait rien de cette supercherie. De toute manière ce n’était pas un garçon facile à berner. Il avait un vécu derrière ce tas de connaissances qu’il avait réussi à accumuler depuis de longues années de recherche. Son carnet de note était plus qu’un simple livre, à ses yeux c’était une bible. Un manuscrit ancien capable de l’aider à lutter contre les forces du mal. Ce n’est pas aussi simple à comprendre que cela en a l’air, mais c’est ce qui se passe dans l’esprit du jeune égyptien. Toujours incompris de la plupart de son entourage il n’a jamais rien suscité d’autres qu’une forme amère de dégoût. Malgré cela, il n’a jamais perdu espoir de percer un secret enfoui et d’être ainsi mondialement connu pour cette fascinante découverte. A côté de cela, Tareik restait un homme dépourvu de sens moral. Il n’avait aucun scrupule à s’inventer une existence, à raconter des histoires pour ne pas qu’on puisse s’intéresser un tant soit peu à sa personne. Il cherche sans arrêt la parade pour pouvoir obtenir ce qu’il veut et c’est qui était en train de se passer avec Selina, la propriétaire de ce magasin de souvenir ésotérique, avec qui il avait une relation un peu spécial. Elle semblait tenir à lui et il ne semblait guère réceptif même s’il s’en donnait des aires. En parfait manipulateur il n’hésitait pas à faire de certaines situations de véritables rôles hollywoodiens. Pourtant il lui arrivait de ne pas jouer avec la belle, préférant passer son temps à en apprendre plus sur elle, sur sa vie privée. Elle était là pour lui, mais il n’avait pas le même ressenti de son côté, jouant sans arrêt avec ses sentiments, usant de sa bonne volonté et de sa fragilité naissante. Un manipulateur semblable à un marionnettiste qui ne laissait pas son pantin avoir une minute de repos. Il avait cette peur refoulée de se prendre à son propre jeu, de devenir accro à cette belle brune qu’il appréciait tant. Plus le temps passait plus il pensait à quitter la ville pour laisser tomber son idée grotesque d’en apprendre un peu plus sur les sorcières de Salem. Il vivait dans un rêve éveillé, comme un véritable gosse. Il ne pensait pas vraiment au conséquence de sa soif de savoir. Il lui arrivait de se remettre en question, mais rarement plus d’une minute. Il représente, selon lui, la lumière incarnée, le savant des temps modernes. Pourtant il n’est rien de plus qu’un vulgaire pion sur l’échiquier de la vie.

Il releva doucement la tête jusqu’à la main qui venait doucement lui saisir la boule de cristal, laissant son oreille rêveuse écouter cette belle mélodie que la voix de Selina lui inspirait. Il était un véritable salop avec elle, pourtant il continuait à jouer un rôle alors qu’il n’est pas loin de craquer pour sa chevelure ténébreuse et son regard aussi inspirant qu’une œuvre d’art. Tareik n’a absolument aucune gêne à détruire une vie pour enrichir ses connaissances. Le jeune homme sentait très bien qu’il avait une influence particulière sur la belle brune, pourtant cela ne le choquait pas tant que ça. Jouer un rôle qui ne lui ressemble pas, passer à côté d’une demoiselle qui avait tout pour lui correspondre. Grâce à son être elle reprenait tranquillement goût à la vie, embarquant sur un navire sans doute trop fragile pour le courant, mais qui n’utilisait pas le vent comme moteur, mais l’espoir. Elle pouvait compter sur lui, de son côté il ne se livrait pas, préférant lui dire qu’il est sur Salem pour affaire. Dans ce genre de registre, Tareik était un véritable idiot. « Ce n'est pas de la magie, c'est une évidence » sifflait-il en arborant un petit sourire gêné tout en se grattant l’arrière du crâne. Il n’était pas habitué à affiché une niaiserie aussi prononcée, pourtant elle était toute naturelle. De toute sa vie il n’a jamais eu un coup de cœur comme cela, préférant taire ses envies pour ne pas se faire du mal lorsque le lien sera coupé. Il ne voulait pas s’attacher aussi facilement et pourtant il s’est laissé prendre comme un bleu. L’égyptien ne sait plus trop où il en est, cherchant une réponse dans son éternelle solitude, pourtant il jouait volontairement avec le diable en venant à la rencontre de la belle. Il essayait de la fuir autant que la peste pourtant il se prêtait volontiers au jeu, n’hésitant pas à jouer encore et encore sur les sentiments au lieu de clairement afficher ses ambitions. « Oui, enfin c’est plus un coup du sort qu’autres choses cette fois-ci sans vouloir faire le rabat-joie. » soufflait-il, laissant un échapper un rire involontaire avant de fuir le regard de la jeune femme d’une manière gênée. Tareik est quelqu’un de très timide qui n’a pas l’habitude qu’on lui prête autant d’intention et inutile d’insister en précisant que le regard de la jeune femme n’aider en aucun cas notre égyptien. Il cherchait un truc à fixer pour se rassurer, sa présence avait le don de lui raidir la nuque et de le braquer. C’est sans doute ce genre de réaction qui provoque chez lui une profonde remise en question, malheureusement pour lui son attitude et sa vie resteront à jamais des mensonges, quoiqu’il advienne. « Justifier le temps que je passe ici ? Et bah … Je … C’est embarrassant comme question... » rougissait-il en grattant une nouvelle fois l’arrière de son crâne, effleurant la boule qu’il avait fait avec sa tignasse ténébreuse. A vrai dire, son attitude semblait attirer la jeune femme mais il n’avait aucune manière bien à lui de lui exprimer son ressentit. Encore une fois, il se perdait dans son propre jeu, hésitant à faire le premier pas ou au contraire, reculer d’une case. « La photographie me prend déjà pas mal de temps, mais pourquoi pas ? Si cela peut te rassurer sur mon temps de présence dans ta boutique. » laissait-il échapper avant de tourner les talons, réfléchissant à une parade plutôt insolite. Pour la première fois de son existence il ne voulait pas se démonter face à cette obstacle qu’il juge insurmontable. Il avait peur, elle le terrifiait. Son regard le pétrifiait et il n’y pouvait rien. Le fait de ne rien contrôler l’agaçait lui qui d’habitude manipule son monde. « Par contre, ce qui est magique c’est la façon dont nos regards s’entrelacent à chaque fois. » sifflait-il d’un ton plus naturel que possible, laissant éclater toute son assurance plus maladroite qu’autre chose. Il arborait un sourire gêné, fuyant une nouvelle fois son regard par peur de se faire trahir. Il y a bien une chose que le mensonge ne peut dissimuler, c’est la vérité que les yeux laissent éclater.
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Nathaniel Atwoodth
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MessageSujet: Re: my dream they aren't as empty - pv tarina my dream they aren't as empty - pv tarina  EmptyMar 26 Jan - 13:20

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