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Pauvre sourire figé, refuge et recours des faibles désireux de plaire et trouver grâce.

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MessageSujet: Pauvre sourire figé, refuge et recours des faibles désireux de plaire et trouver grâce. Pauvre sourire figé, refuge et recours des faibles désireux de plaire et trouver grâce. EmptyMar 2 Juin - 17:12


Pauvre sourire figé, refuge et recours des faibles désireux de plaire et trouver grâce.




Charlotte & David



Douce nuit d'un début d’été, on pourrait s’y croire et encore plus à New-York. Les jeunes femmes portaient des shorts taille-haute avec des chemisiers dénudant leurs épaules, on sortait sans son parapluie, on laisser nos cheveux à l’air libre on ne s’encombrait pas d’une veste en cuir. J’étais légère, aussi légère que la plume qui caresse votre épaule, on me sentait mais on ne  pouvait pas me distinguer , je disparaissais aussi vite que j’arrivais. Il m’avait fallut un certain temps pour me remettre de la mort de mes parents tout était arrivé si vite. Ainsi va la vie, c’est au moment où on s’y attend le moins que tout nous tombe dessus. Mais de toutes les manières, même si tout allait bien on ne serait pas heureux. Moi je ne serais pas heureuse. Mon passé était ce qu’il était et même s’il n’était pas des plus glorieux il m’avait construit. J’étais une femme désormais qui n’a pas peur des hommes, qui n’a pas peur de la mort, qui n’a pas peur tout simplement. Je m’attendais toujours au pire et qu’on me laisse seule. Fuir la déception était mon credo. En croyant éperdument qu’en évitant la sentence capitale on peut aller mieux, une belle erreur. En ce moment mes journées de travail étaient plus ou moins calme mon patron en train de gérer sa paternité avait été doté d’un coeur à croire que ça change les hommes. Si je devais faire une mise au point de ma vie je dirais que j’en étais comme quand j’avais quitté ma mère à mes dix-huit ans. Je recommençais tout depuis le début les seuls éléments de mon passé étant Aiden et Ebony. Je n’étais pas dans une situation qu’on pouvait qualifier de stable, mais j’étais à nouveau en train de me reconstruire. Aujourd’hui je finissais le travail à sept heure, heure plus que raisonnable je me dirigeais vers mon appartement. Pas d’idée spécifiques en tête je jetais mon sac sur le canapé, j’enlevais mes talons pour finalement me lover dans mon canapé. Ce soir j’allais me la mettre à l’envers pour changer mais cette fois-ci seule pas besoin d’accompagnateur comme j’avais souvent l’habitude de faire à l’université. J’étais quelqu’un de sociable qui pouvait facilement amuser la galerie, puis je voulais aller quelque part où personne ne pouvait me connaître ni même me juger. Mon pochon sur la table basse, mes feuilles à côté on m’appelait pour sombrer dans le vice de l’herbe et j’en étais pas moins contente. Une bonne heure était passée et je l’avais déjà presque finit, mon corps était lourd je mettais un temps fou à me lever pour me diriger vers ma salle de bain, me remaquiller pour sembler moins blanche qu’un cadavre, enfiler un chemisier blanc transparent ainsi qu’un jean et je partais de chez moi, un rail de coke sur le plan de travail de la cuisine et j’étais parée à toutes les éventualités. Je flânais dans les rues de New-York, bousculant des passants sans y faire attention, fermant à moitié les yeux je me laissais porter sans vraiment savoir où j’allais. Quelques minutes après je me retrouvais au Havana Central un bar qui avait une terrasse extérieur qui contrer la lourdeur de l’atmosphère. Beaucoup de jeunes se retrouvaient ici, comme un purgatoire. On venait ici pour s détendre, pour passer à autre chose, ne pas se prendre la tête pour savoir qui a gagner au football américain. Ici on venait comme on était un peu comme au Macdo finalement. La soirée commençait à battre son plein, je m’amusais de la compagnie des hommes et des femmes j’étais comme ailleurs dans un autre espace temps, une autre dimension. Si bien que je ne voyais que des reflets, des contours flous, des silhouettes parmi les autres. Terminant ma clope sur le rebord du bar je prenais que très peu attention à ce qui m’entourait  je me retrouvais devant le bar me commandant un simple Mojito ne voulant pas non plus tomber en overdose avec tout ce que j’avais pu ingérer. Je souriais au serveur totalement dans ma bulle, m’amusant avec les shots vides devant moi. Une fois servie je me retournais pour aller un peu danser. Mais le hasard voulait que les choses soient autrement puisque je bousculais un homme j’imagine vu la dureté du corps. J’ouvrais les yeux péniblement commençant à sortir des excuses plates sans aucun intérêt «  Excusez-moi je … ». Je ne pouvais pas terminer ma phrase car l’individu en face de moi n’était pas un sombre et bel inconnu. Mon sang ne fit qu’un tour et tout ce qui semblait me faire perdre la raison s’était décimé. Dans un état de choc mon verre s’était jeté contre son tee-shirt puis il était tombé en milles morceaux. Je ne pouvais plus bouger mon corps restait planté là, sans vie. Je regardais cet homme, que j’avais déjà de nombreuses fois pu admirer mais jamais de cette façon. Mon coeur était entrain de battre à tout rompre, ma gorge se nouait. Non je n’allais pas céder face à celui qui a changé ma vie, celui qui à détruit le moindre espoir qui pouvait un jour naître en moi. Je me retrouvais face à celui que j’avais fuis sans aucuns mots, sans aucuns soupir, sans aucun sanglot. David. Mon seul et unique amour que j’ai pu avoir la chance d’avoir était là devant moi, comme une apparition, avais-je trop fumé ? Avais-je l’alcool mauvais ? Non non il était bien réel.. Une vague de souvenirs s’offraient à moi et ils avaient un goût amer dans la gorge, un goût de roussi. Il m’aura fallut de quelques secondes avant de reprendre mes esprits et laisser la haine , la colère s’emparait de mon corps. Je marchais sur les bouts de verres pour me rapprocher de lui à une distance qu'on avait plus jamais connu, me mettant sur la pointe des pieds, du venin dans les yeux, bien trop proche de ses lèvres pour ce qu’il méritait je crachais ses mots comme une clé damoclès sur le sommet de son crâne «  Je me serrais bien excusée pour le tee-shirt mais de toute façon tu es déjà souillé par la honte ». Je mourais d’envie de lui dire un milliard de chose, de l’insulter, de le frapper mais tout ça était inutile tout cela ne servait à rien. Ca n'enlèverait pas  toute la haine, toute la souffrance qu'il avait pu me faire engendrer. D’un ton dédaigneux ne lui accordant même plus un regard je lâchais presque calme «  Je ne sais pas ce que t’es venu foutre ici, mais qu’on soit sur la même longueur d’ondes tu n’as pas le droit de me voir, de me toucher ni même de m’adresser la parole ». Sans le laisser prendre conscience de ce que je venais de lâcher je me dispersais entre les gens prête à rejoindre la rambarde où l’on pouvait fumer tranquillement, j’arrachais un verre à une petite fille de joie avant de me diriger vers cette rambarde qui était bien abandonnée pour cette heure de la soirée.  Glissant sur ma feuille slim ma langue pour coller ce mélange nocif et rouler le tout. Le baton vert sur le bout des lèvres je regardais les lumières de New-York comme si celles-ci pouvaient me donner le courage nécessaire d’affronter tout ça. Pourquoi était-il ici? il n’était pas venu pour moi ça c’était sûr mais pourquoi le destin nous avait réunis à nouveau dans quel but ?


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MessageSujet: Re: Pauvre sourire figé, refuge et recours des faibles désireux de plaire et trouver grâce. Pauvre sourire figé, refuge et recours des faibles désireux de plaire et trouver grâce. EmptyMar 7 Juil - 18:25

Ils savent que la façade masque une âme plombée d'épuisement



En rentrant du travail j’étais rentré directement chez moi afin de me détendre un petit peu avant de partir m’amuser pour la soirée. J’étais donc tranquillement affalé sur mon canapé, pieds sur la table basse à côté de ma bouteille de coca, joint dans la main droite, la télé allumée sans que j’y prête réellement attention, elle m’était utile uniquement parce que je déteste le silence. C’est de cette façon que j’aime finir mes journées, tranquillement et tout en simplicité. Après un temps indéterminé  je jetais un coup d’œil à ma montre pour voir qu’il serait peut-être temps que je me motive, je râlais tout en me redressant, de toute évidence j’étais bien, là affalé à ne rien faire, me rappelant que de toute façon c’est certainement comme ça que je finirais ma nuit je me levais buvant une gorgée de coca au passage avant d’aller le ranger et de partir me préparer un minimum. Je ne suis pas du genre à toujours me présenter sur mon 31, une douche, un t-shirt et un jean me suffisent amplement, autant dire qu’en dix minutes j’étais fin prêt à partir. Vérifiant que je n’oubliais rien, j’embarquais au passage mon paquet de clope sur la table, gardant le reste pour plus tard, avant de filer. C’était ma routine depuis de nombreuses années. Sortir pratiquement tous les soirs, boire quelques verres, me changer les idées, rencontrer quelques personnes passablement intéressantes, rentrer avec l’une d’entre elles, quoi que plusieurs ne me semble pas dérangeant non plus, poursuivre ma soirée seul ou accompagné. J’aime poursuivre ma soirée ailleurs que dans un lieu public, ainsi je n’ai pas de restriction, ne pas avoir à supporter certaines personnes, en croiser, ne pas avoir besoin de prendre la voiture pour rentrer. Chez moi la seule chose qu’il me reste à faire c’est me trainer jusqu’au lit, quoi que le canapé fait généralement très l’affaire. Ce soir j’étais d’assez bonne humeur, globalement tout allait bien dans ma vie, pas de petite contrariétés pour le moment, tout ce dont j’avais besoin étant donné que la moindre petite contrariété à tendance à me faire vriller. Cette soirée serait placée sous le signe de raisonnabilité.

Je venais de rentrer dans le bar, je jetais un regard autour de moi afin de jauger l’ambiance, elle me semblait encore une fois satisfaisante et pour dire vrai je n’en demandai pas énormément, juste de quoi penser une bonne soirée. Mon premier reflex en rentrant était de me diriger vers le bar afin de me commander à boire, indispensable pour commencer. Mais voilà que quelqu’un se dressait déjà sur mon chemin, en effet je sentis quelqu’un me rentrer dedans, chose pas rare dans un bar, alors j’aurai pu n’y prêter aucune attention sauf qu’alors que je m’apprêtais à couper la jeune femme pour lui dire que ce n’était pas bien grave et que je puisse aller prendre ce fichu verre, je la vis lever la tête vers moi. J’oublie bien vite mon idée alors qu’elle-même ne finit pas sa phrase, je retins un sourire uniquement par rapport au fait qu’elle venait de s’excuser et que tout un tas de mauvais souvenirs me revenait, la jugeant responsable de tout. Pinçant mon t-shirt pour le décoller de ma peau, le liquide froid n’étant pas forcément des plus agréables, sans pour autant la quitter des yeux, je souris cette fois franchement, amusé à sa remarque, Dieu sait que je n’éprouve jamais aucune honte, je me débrouille toujours pour ressortir fier de toutes mes conneries, avant même que je rencontre Charlotte j’étais comme ça. Alors certes je m’étais assagi avec elle, à l’époque je n’avais pas été fier de ma connerie, mais maintenant c’était une autre histoire. « Puis des excuses de ta part seraient dérisoires. » Je ne souriais plus de ce sourire à traduire par un « je me fou de ta gueule là tout de suite », j’étais redevenu sérieux, soucieux de m’éloigner d’elle, la haine que j’éprouvais pour cette femme me rattrapant je la laissais cracher son venin une dernière fois avant de grimacer en la voyant partir, respirant enfin. Moi qui pensais passer une bonne soirée, autant dire que mes pressentiments sont vraiment bidons. Il fallait que je me détende, traçant jusqu’au bar, j’allais commander à boire, j’allais finir par l’avoir ce verre quand même. Je fouillais dans mes poches avant de me souvenir que je n’avais que mon paquet de clopes pour me détendre, je me doutais que même si je décidais de miser sur l’alcool, cela ne ferait pas l’affaire. Terminant mon verre de whisky, je jouais avec quelques secondes, essayant seulement de rester calme, je savais que le fait d’avoir vu Charlotte pourrait causer de nouveaux dégâts chez moi en plus de faire remonter tous les mauvais souvenirs à la surface. Il fallait que j’aille prendre l’air, que je fume, que je me détende, je sais pas moi. Clope à la main, je commençais à l’allumer avant qu’une odeur attire mon attention. Evidemment. J’aurai du m’en douter, pourquoi je venais fumer mon malheureux tabac ici ? Pourquoi je n’emportais que ça en soirée ? Pourquoi je choisis toujours d’être sage sur ce point-là en public. Tout en pestant intérieurement je jetais un coup d’œil aux alentours avant de voir d’où provenait cette odeur. Je fronçais les sourcils sur le coup, Charlotte ? Je n’avais pas ce souvenir-là d’elle, je n’aurais jamais pensé qu’elle en serait arrivé là, juste parce que la dernière image que j’avais d’elle était celle d’une ado calme, bon pas exactement la dernière dernière image, mais voilà quoi. La regardant de haut en bas, j’articulais quelques mots sans grand intérêt tranquillement posé non loin d’elle. « T’es tombée bas, Charlotte. »  Lui adressant un dernier regard, sa dernière remarque de toute à l’heure me revint à l’esprit. Je tirais une barre silencieusement, recrachant la fumée doucement en m’amusant avec. « Et tu sais que je les ai tous. » les droits, ouais. Je ne finis pas ma phrase, mais j’ai toujours estimais avoir tous les droits, même celui de me taper sa mère de toute façon, j’y faisais une petite référence, juste parce que je suis un emmerdeur.
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MessageSujet: Re: Pauvre sourire figé, refuge et recours des faibles désireux de plaire et trouver grâce. Pauvre sourire figé, refuge et recours des faibles désireux de plaire et trouver grâce. EmptyVen 18 Sep - 21:35

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