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maybe you think that you can hide ~ franky

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MessageSujet: maybe you think that you can hide ~ franky maybe you think that you can hide ~ franky EmptyMar 24 Mar - 21:53

Six mois de bonheur...la chute lente...
Et un jour on se retrouve à jouer seul.
L'autre retire ses billes, reprend ses cartes, et vous restez là, comme un con, devant une partie inachevée...
A attendre.
Parce que vous ne pouvez faire que ça, attendre.
Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Assis sur le rebord du lit de sa chambre d'hôtel – hôtel appartenant à grand-père Di Sanseverini en personne – Jaeden relit encore une fois cette adresse que le détective privé lui a communiqué. Avec une copie de la clé qui ouvre l'appartement situé à cette adresse. Trois jours qu'il est arrivé à Las Vegas et trois jours qu'il hésite. Est-ce qu'il doit se confronter à Franky ou tenter de l'oublier et passer à autre chose ? Mérite-t-elle qu'il ait fait tout ce chemin pour la retrouver ? Probablement pas. Mais le problème avec cette fille, c'est qu'il en est totalement accro. Et il ne supporte pas qu'elle ait pu le quitter comme elle l'a fait. Comme une merde en fait. Il fait tourner la petite clé entre ses doigts sans la quitter des yeux. Il ne sait pas vraiment quoi faire. Enfin si il le sait. Mais il est tellement en colère contre Franky qu'il serait capable du pire s'il se trouvait en face d'elle. Il est du genre très impulsif, voir trop parfois, surtout lorsqu'il s'agit de la petite amie. Enfin ex petite amie. Parce qu'il l'aime tellement qu'il est capable de la tuer pour l'avoir laissé tout seul à la Nouvelle-Orléans, complètement démuni sans elle. Il voudrait qu'elle souffre autant que lui il a souffert quand il a compris qu'elle était partie pour de bon. Il voudrait qu'elle ressente ce sentiment de déchirement intérieur, comme si on lui trouait le cœur à coup de scalpel, qu'elle hurle de douleur, qu'elle ne soit plus que désarroi et tristesse. Il a envie qu'elle soit face à lui pour lui gueuler dessus et la taper et l'embrasser et la baiser. Tout ça en même temps. Il se lève d'un bond, empoigne sa veste en cuir négligemment posée sur une chaise et quitte sa chambre d'hôtel. Vautré sur la banquette d'un taxi, il indique l'adresse au chauffeur. Be careful Frany, le grand méchant loup est de sorti. Et il t'a retrouvée. Arrivé à destination il grimpe les escaliers menant au petit appartement quatre à quatre, priant pour qu'elle ne soit pas encore rentrée. Mais il n'est que minuit et connaissant Franky, elle n'apparaitra pas avant quelques heures. Jaeden s'installe sur le canapé, dans le noir. Ouais genre effet de surprise, elle allume et pouf il apparaît. Il fait tout ce qu'il peut pour ne pas sombrer dans les bras de morphée et se redresse à la seconde où des talons claquent le sol. Il reconnaitrait la démarche de son ex petite amie entre mille. Il est certain que c'est elle qui arrive. Et bingo. La porte d'entrée se dévérouille, s'ouvre et la lumière ébloui Jaeden. La stupéfaction se lit sur le visage de Franky. Et un rictus victorieux s'installe sur celui de Jaeden. Surprise ! « Bonsoir Francesca ». Francesca, carrément. Juste pour la faire chier. Parce qu'il sait qu'elle déteste qu'on l'appelle ainsi. Et qu'il a bien envie de l'emmerder après le coup qu'elle lui a fait. Son regard transperce les yeux fuyants de la jeune femme. Elle semble tétanisée, avant de faire un mouvement de recul. « T'as pas intérêt à faire un pas en arrière ou je te jure que si je t'attrape je te fracasse la tête contre le mur c'est clair ? » cingle-t-il, se levant d'un bond et s'approchant de Franky. Il est prêt à tout pour la retenir et lui faire entendre ce qu'il a à dire. S'il le faut, il est capable de la baillonner, de l'attacher à une chaise, de la séquestrer même. Ca ne serait pas la première fois qu'il agirait ainsi. Il fait un nouveau pas vers elle. « T'es qu'une salope Franky ». Il balance ces mots d'un ton presque trop calme. Salope, connasse, pute, comme elle préfère. Elle n'est rien d'autre qu'une sale trainée doublée d'une putain de lâche bonne qu'à lui briser le cœur. Pourtant, il aurait du se douter que leur histoire finirait ainsi. Qu'elle partirait sans lui laisser de mot. Qu'elle le fuirait. Parce que Franky, elle sème que la merde derrière elle. Et quand elle en a marre, elle va la semer ailleurs. Loin de Jaeden. Pensant naïvement qu'il la laisserait filer aussi facilement. Quelle belle conne. Il la détaille, s'attarde sur ses lèvres charnues entre lesquelles il aimerait bien y glisser sa langue. Mais il n'est pas là pour baiser. Pas ce soir. Il a trop la haine contre elle. « Comment t'as pu partir comme ça ! Sans rien me dire ! ». Jaeden lui attrape le poignet avec fougue et le lui sert sous l'effet de la colère. Ses traits sont tirés par la fureur. Il ne supporte pas l'idée qu'elle ait pu l'abandonner. Pas elle. Sa seule famille, la seule qu'il aime à en crever, celle qui lui donne la force de se lever tous les matins – enfin tous les soirs plutôt -. Il est totalement perdu sans elle à ses côtés. Même s'ils passent plus de temps à se disputer et se déchirer qu'à jouer au petit couple parfait, il ne voit pas sa vie sans elle. Déjà que ses parents en ont rien à foutre de sa gueule, qu'est-ce qu'il va devenir si elle aussi, elle se met à le fuir ? « Réponds moi quand je te parle ! » s'écrie-t-il, resserrant son emprise sur le poignet de Franky. Il devient complètement fou à son contact. Elle le rend dingue, au sens propre comme au sens figuré. Il est conscient de l'effet néfaste qu'elle provoque sur lui et sa vie, mais elle est la seule qui réussisse à le faire sentir en vie. Réellement en vie. Il se tait. Seule sa respiration saccadée enrobe la pièce. Il ne partira pas tant qu'il n'aura pas obtenu les réponses à ses questions. Pas tant qu'il ne sera pas certain qu'elle l'aime toujours. Et que cette fuite, c'est qu'une passade. Qu'elle ne veut pas réellement le quitter. Juste l'emmerder, comme elle le fait tout le temps. Hein Franky, dis que tu m'aimes toujours. Ou je te tue.

premier rp de jaeden à sa franky :plop:
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MessageSujet: Re: maybe you think that you can hide ~ franky maybe you think that you can hide ~ franky EmptyJeu 26 Mar - 17:54


“.She terrified him. He knew she didn’t need him. He knew at any moment she could take two steps in those big heels and be out the door. Incredibly independent, she always knew what she wanted. And knew exactly what she deserved. She was smart. Driven. Ambitious. Smarter than him, but he’ll never admit it. He hated that she always had to be right, even if she if she argued the sky was green and the grass was blue, he’d be obligated agree. She was pretty. Not like the magazines; she was naturally beautiful. He loved the way her eyes lit up when she talked about her dreams or the way he wished he could trace every freckle on her apple shaped cheeks. He loved the surprised expression she’d give him when he bought her favorite candy or how mad she’d look when he done something wrong. She was funny. She was loud. Even obnoxious at times. Her laugh wasn’t delicate, but enormous. Although it was overpowering, he loved hearing it. Because he knew he was doing something right. He loved the way she’d dance around the kitchen, the way she would sing the words to songs wrong, or the sound of her voice when she was tired. He loved when she used big words he couldn’t put into context or how she’d make him spend hours trying to figure out the right ones to express how much she meant to him. He was terrified by her,simply because he was madly in love with her.”


Vêtue d'une robe bien trop courte, ne laissant aucune place à l'imagination et perchée sur une paire d'escarpins vertigineux, Franky pénétra dans son immeuble la clope à la bouche. Mrs. Fermann, la concierge de l'immeuble (une femme seule et adepte des commérages, évidemment) s'empressa de passer la tête par la minuscule fenêtre qui lui permettait d'espionner le voisinage et de la réprimander. Franky, l'esprit trop embrumé et surtout, surtout… n'en ayant rien à cirer de son discours bien pensant sur le cancer et les dents jaunes, se contenta de lui répondre en pointant son majeur dans sa direction, et de cracher une colonne d'air bourrée de nicotine dans tout le hall. Son mascara avait depuis longtemps coulé sur ses pommettes, et le rouge à lèvre qu'elle était supposée porter en début de soiré s'était depuis longtemps estompé grâce à de nombreux baisers volés, la révélant ainsi sous son aspect le plus naturel et peut-être le plus décharné. Avant d'enfoncer sa clef dans la serrure, que mine de rien elle chercha un petit moment, elle passa l'une de ses mains habiles dans sa longue chevelure blonde, peut-être dans l'espoir vain de recoiffer sa frange trop longue et de discipliner sa crinière, qu'elle avait de plus rebelle que sa personnalité. Une soirée de plus à se faire payer pour parader. Putain, si j'avais su… songea-t-elle, se demandant combien en tout (le prix de base, et les petits extra en plus) elle avait extorqué au pervers chanceux de la soirée. Combien ce con l'avait payé pour être magnifique, et pour rire à chacune de ses plaisanteries grotesques. La réponse est : beaucoup. Beaucoup trop pour le service rendu. Comme quoi, en misant seulement sur son physique de poupée à la Brigitte Bardot, elle pouvait se faire bien plus de fric qu'en une année derrière ce foutu bar, là-bas, à la Nouvelle-Orléans. Frileuse de devoir repenser à cette époque de sa vie, aussi longue fut-elle, Franky pénétra dans son appartement d'un pas décidé, balança ses chaussures dans l'entrée et s'apprêta à allumer la lumière avant qu'on ne le fasse pour elle. Si sa stupéfaction de voir la lumière s'allumer comme par magie n'était pas suffisante, elle n'en fut que plus grande lorsque la voix de Jaeden, qu'elle saurait reconnaître entre toutes, vint chatouiller ses oreilles et lui fêler le cœur. Secouée par cette apparition, celui-ci fit une embardée telle qu'elle peina à respirer pendant de longues minutes, la main sur le cœur. À ce niveau-là, à ce moment-là de leur histoire, elle su que faire face à Jaeden serait comme affronter la mort en personne.   « .Qu'est-ce que tu fous ici ?!. » articula-t-elle difficilement entre deux spasmes, engluée contre sa porte. Mains derrières le dos, elle tenta de trouver le chemin de la poignée sans quitter Jae' du regard, et fut moins surprise par le fait qu'il devine sans difficultés ses sombres desseins, ses envies de dérobade, que par sa présence en elle-même. « .Et qu'est-ce tu vas foutre une fois que tu m'auras fracassé la gueule et que j'serais morte ? Hein ? Gros con. » osa-t-elle, l'insolente, serrant les dents pour pas lui cracher plus de saloperies à la gueule. Pourtant c'est pas l'imagination qui manque. Quand il fallait l'insulter, elle était douée d'une imagination débordante. Pourtant elle était celle qui était prise la main dans le sac, et qui s'y attendait absolument pas en plus. Elle n'avait rien de préparé, rien qui puisse expliquer son échappée belle. Comment aurait-elle pu deviner qu'il viendrait la déloger lui-même, alors qu'elle s'attendait à ce qu'il ne veuille plus jamais entendre parler d'elle ? Une salope ? Certes. Elle était bien des choses, Franky, mais particulièrement une salope. Une belle salope. Une salope héroïque, aussi épique qu'une tartine de Nutella qui tombe du bon côté. « .J't'emmerde. » pesta-t-elle, faute de mieux. Lui était le pire des salopards, une raclure de classe mondiale et pourtant, pourtant… elle ne se sentit pas le cœur de lui rappeler combien elle pouvait parfois le haïr, puisqu'à le contempler, là comme ça, l'incruste dans son appart' miteux, elle se rappela aussi de combien elle pouvait l'aimer. Ce gros connard venait la chercher, elle le savait. Du moins, elle s'en douta. Il aurait fait tout ce chemin pour lui éclater la gueule ? Allez. Pourtant sa façon de lui hurler dessus, de lui ordonner de lui répondre et de serrer son poignet comme si sa putain de vie en dépendait lui intima qu'il aurait peut-être finalement fait le chemin pour obtenir une vengeance bien méritée, et effectivement, lui casser les dents. « .Mais t'es un psychopathe, mon pauv' jaejae ! Un gros psychopathe de merde. » hurla-t-elle à son tour, pas décidée à se justifier. Elle tenta, naïvement et surtout en vain, de se dépêtrer de son étreinte. Quitte à se débattre bêtement, à essayer de lui griffer la main, et envisagea même le coup fatal dans les bijoux de famille, avant de se rappeler qu'elle en aurait peut-être encore l'utilité à l'avenir. Peut-être pas ce soir, mais à l'avenir. « .Bébé arrête, tu m'fais mal, j'te jure que j'vais tout t'expliquer. » enchaîna-t-elle, cette fois le ton bouleversé. L'air de chien battu sur la gueule, les larmes montantes, elle planta son regard de gamine malheureuse dans le sien, tout ça pour le supplier de la lâcher. Sentant sa force faiblir, elle en profita pour extirper son poignet de son étreinte et de mettre le maximum de distance entre eux, toujours à la recherche de sa putain de porte, et sa satanée poignée. « .Tu voulais que j'dégage, et c'est ce que j'ai fais. J'suis partie, pour de vrai. » répondit-elle finalement, d'un ton ingrat. La haine, le retour. La comédie qu'elle venait de monter de toute pièce pour se débarrasser de leur proximité s'effaça au profit de l'habituelle aigreur. Le regard noir, celui qui allait avec la colère néfaste, inexplicable et presque obscure qui l'habitait et la consumait toute entière. « .Ça fait mal, hein ?. » questionna-t-elle, un sourire mauvais sur la bouche. « .Regarde ta gueule. T'es toujours pas capable de dormir que j'suis pas là, pas vrai ?. » darda-t-elle, moqueuse. Elle le savait, qu'il avait du mal. Là où lui peinait à trouver les bras de Morphée sans elle à ses côtés, Franky respirait à peine. Elle vivait à moitié, s'emmerdait dans cette vie qu'elle pensait avoir choisi, et qu'elle croyait toute aussi palpitante que l'ancienne alors qu'il manquait un Jaeden pour vraiment pimenter son quotidien. « .T'es encore plus canon quand t'es désespéré. » finit-elle par lâcher, toujours aussi souriante. Téméraire, et surtout folle, désaxée, complètement déséquilibrée, Franky lui sauta littéralement dans les bras. Les cuisses enroulées autour de sa taille, les bras autour de sa nuque, elle glissa ses doigts habitués dans ses cheveux et referma sa prise autour de sa crinière brune d'un coup sec. « .C'est terminé. » murmura-t-elle, ses lèvres effleurant presque les siennes, faisant délibérément écho aux derniers qu'il avait prononcé à son égard. « .C'est terminé, c'est terminé, c'est terminée, c'est teeeeeermi...va t'faire foutre, t'as compris ? C'est moi qui décide quand c'est terminé. » hurla-t-elle, d'un coup, directement en pleine face. Redescendant de son perchoir, elle se dirigea vers la porte, et revint dans sa direction, et encore. Les cent pars nerveux, le meilleur moyen d'évacuer une colère grandissante avant d'atteindre le point de non retour qu'il avait tant de fois effleuré.   « .J'en peux plus de t'entendre me dire que c'est terminé, que tu veux plus de moi et toutes les merdes que t'as pu me cracher à la gueule. Maintenant, t'as plus le choix. T'as perdu. » décréta-t-elle, tout en lui ouvrant la porte, l'invitant à se tirer implicitement. De la provocation ? Complètement. Barre-toi, si tu l'oses.

2000. :plop:
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MessageSujet: Re: maybe you think that you can hide ~ franky maybe you think that you can hide ~ franky EmptyMar 31 Mar - 18:49

Just gonna stand there and watch me burn
But thats alright because I like the way it hurts

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Elle est habillée comme une pute. Jupe plus que courte, talons de poufiasse et maquillage qui coule sur la gueule. Elle ne ressemble à rien avec ses cheveux à moitié coiffées et complètement emmêlées. Elle se la joue provocante et au fond, ça l'emmerde vraiment le Jaeden. Il se retrouve face à son ex, dont il ne supporte plus les allures de catins qui allume tous les mecs qu'elle peut croiser, mais il n'y a que lui pour remarquer l'étincelle de désespoir gisant au fond de son regard. Il voudrait vraiment l'ignorer cette petite lueur mais il en est incapable. Et complètement accro à sa Franky. Il voudrait l'attacher, lui dire d'aller s'habiller convenablement, l'empêcher de jouer la pute tous les soirs parce qu'il en peut plus des regards lubriques de ces compatriotes sur le cul parfaitement moulé de la Carson. Il l'aime trop pour ne pas être complètement jaloux de tous ces pervers. Et elle le sait cette conne en plus. Elle en joue. Juste pour l'emmerder. « Je suis venu rendre visite aux filles de Las Vegas. A ce qu'il paraît elles ouvrent les cuisses encore plus vite que toi. Ca promet ». L'éclair d'étonnement sur le visage de Franky a laissé place à des sourcils arqués. Jaeden arbore un sourire mesquin en lâchant sa petite phrase bien préparée. Il a envie de la faire souffrir, de lui retourner le cœur et de le serrer tellement fort qu'elle le supplierait de la relâcher. Il souhaiterait lui faire ressentir ce qu'il a vécu quand il a compris qu'elle s'était barrée. Sans lui. « Mais t'as pas compris. Je m'en branle que tu sois morte ou pas. Que ce soit dans un cas ou dans l'autre, tu me sers à rien ». lâche-t-il, d'un ton condescendant. Avec elle, il souffre, sans elle, il souffre. Beaucoup plus quand même quand elle est loin de lui. Mais ça, il ne l'admettra jamais. Parce qu'elle en serait trop fière la conne. Il l'a connait tellement. Pas besoin de la regarder pour savoir ce qu'elle pense et quelle vacherie elle va lui balancer à la gueule. « J'temmerde » l'imite-t-il avec une voix goguenarde.  « T'as que ça à dire connasse ? » ajoute-t-il. La colère s'entend dans sa voix et se lit sur son visage. Elle est trop maligne et il en a marre qu'elle joue la comédie afin de s'extraire de cette situation facilement. Ca le met hors de lui qu'elle prenne son acte avec tant de légèreté. Comme si elle s'en branlait d'être parti. Comme si elle s'en foutait de lui. D'eux. « Ta gueule ». Il n'a rien d'autre à répondre. Et ne cesse de resserrer son emprise sur les poignets de Franky, qui tente en vain de se défendre. Comme si elle en avait la force. « M'expliquer quoi ? Que t'es comme tous les autres ? Une putain de lâche qui pense qu'à sa gueule ? Pas besoin de me le dire, je l'ai très bien compris ». Son ton est sec, tranchant. Il ne s'était jamais imaginé qu'elle puisse l'abandonner comme elle l'avait fait. Même s'ils se pourrissaient la vie chaque jour, même s'ils le balançaient les pires insultes à la gueule, ils le savaient, ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre. Jaeden en était incapable du moins. Aussi bizarre que cela puisse paraître, elle était la seule constante de sa vie. Comme s'il devinait qu'ils seraient liés à vie. Sans qu'ils ne puissent rien y faire, ni y changer. Et admettre que visiblement, elle ne pensait pas comme lui, l'avait plongé dans des abîmes plus noires que celle de son cœur. « Je t'ai pas dis de dégager de la ville ». Juste de ma vie. De mon cœur. Sa voix s'est faite plus douce tout à coup. Comme un murmure. Parce qu'il ne veut pas complètement lui avouer que son départ a été un véritable coup de poignard dans son cœur. Et qu'elle lui manque bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. « Non ». Non ça fait pas mal. Menteur. Son regard ne quitte celui de Franky. Il a envie de lui faire bouffer son petit sourire de merde, de lui arracher les yeux, de l'embrasser jusqu'à lui mordre sa lèvre inférieure. Sa respiration se saccade. La colère l'habite, le contrôle. Complètement à la merci du moindre mot de son ex petite amie. « J'ai pas le temps de dormir, j'ai trop de meufs à baiser. » darde-t-il, d'un ton condescendant. Il n'a pas besoin d'afficher un air triomphant parce que Franky le connait assez bien pour savoir qu'il raconte la vérité. Il se tape autant de filles qu'elle, elle peut coucher avec de mecs. Ils n'ont jamais fait serment de fidélité. Loin de là. Et pour oublier Franky, il a besoin de se vider dans toutes les filles qui peuvent croiser son chemin. Le seul moment où il oublie tout, c'est quand il baise. Tout simplement. Alors il le fait. Tout le temps. Jaeden ne répond rien aux provocations de Franky. L'indifférence est le pire des mépris dit-on. Et puis il n'a pas envie de se justifier sur le fait qu'il soit désespéré ou non. Parce que ça voudrait dire qu'il l'est. Et il ne souhaite pas donner ce plaisir à Franky. Jaeden rattrape la jeune femme au creux de ses bras alors qu'elle se jette sur lui, littéralement. Il donne un petit coup de tête pour lui signaler que non, il n'a pas envie qu'elle joue avec ses cheveux ou s'octroie le droit de jouer à la gentille petite amie qui lui offre des papouilles. La bonne blague. Il la relâche, un peu trop brutalement, et Franky s'énerve. Et Jaeden, ça le fait marrer au début, et puis il finit aussi par hausser le ton. « Tu décides de rien du tout Franky ! T'es même pas capable de décider ce que tu vas bouffer ce soir tellement t'es complètement teubée ! Alors c'est pas la peine de te la jouer grande reine. On sait tous les deux que t'as seulement l'étoffe de la bouffonne ». Bouffonne. Ce mot claque dans l'air. Comme la pire insulte du monde. Il l'a craché avec le plus de dégoût qu'il a pu en mettre. Juste pour la toucher. Encore un peu plus. « Tu me fous dehors ? Laisse moi rire, dans deux heures tu me supplies en chialant de venir te rejoindre ». Il lâche un rire ironique avant d'ajouter. « Je ne partirai pas de toute façon. J'suis pas à tes ordres ». Son regard parcourt Franky des pieds à la tête. Ses bras sont croisés sur son torse. Game on Franky.
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MessageSujet: Re: maybe you think that you can hide ~ franky maybe you think that you can hide ~ franky EmptyVen 3 Avr - 22:06



“.On the first page of our story the future seemed so bright, then this thing turned out so evil. I don’t know why I’m still surprised. Even angels have their wicked schemes and you take that to new extremes, but you’ll always be my hero even though you’ve lost your mind. Just gonna stand there and watch me burn, but that’s all right because I like the way it hurts. Just gonna stand there and hear me cry, well that’s all right because I love the way you lie. So maybe I’m a masochist, I try to run but I don’t wanna ever leave.”


« .Comme si c'était possible. » darda-t-elle, ayant depuis longtemps renoncé au bon sens, et à l'envie de s'énerver dès qu'on osait la traiter de putain. Qu'elle le soit ne faisait aucun doute, pour quiconque et certainement pas pour elle. Sa soif de sexe ne pouvait être assouvie que par Jaeden en personne, sinon elle devait en voir bon nombre passer entre ses cuisses afin de convaincre sa faim. Arquant un sourire goguenard, Franky contempla ce mec comme une névrosée parfaite, victime d'un amour aussi débordant qu'absurde pour ce connard. Elle l'aimait, donc selon une logique qui lui était propre, il l'aimait aussi. Il était obligé, par un contrat muet, une règle implicite, de l'aimer encore et encore. S'ils pouvaient s'enfoncer dans leur amour bohémien, et néfaste, ils ne pouvaient, selon elle, pas faire demi tour. C'était insensé. Ainsi, le sérieux qu'aurait pu avoir leurs retrouvailles s'en retrouvait altéré par la logique illogique de Franky, qui jaugea Jaeden du regard, avant de se mettre à rire de bon coeur. « .Ouais, t'en a rien à foutre, j'te sers à rien. Putain laisse moi rire  ! Si au moins t'étais un peu crédible ! Au moins un peu quoi. En vrai t'as fait tout ce chemin parce que t'es définitivement rien de plus qu'un clébard sans cervelle perdu sans sa maîtresse. Félicitations le rital, ta réputation est saine et sauve. » La comparaison, bien qu'approximative et à peine réfléchie, visait à être carrément insultante, mais surtout à détruire complètement le peu d'estime qu'il pouvait avoir de lui-même – aussi médiocre fut-elle à la base. Comme tout ce qui pouvait bien sortir de sa bouche, consciemment ou non, lorsque Jaeden était en sa présence. À croire que le jeu ultime, le piment de sa misérable existence, consistait à démolir l'unique amour de sa vie et à daigner ramasser les morceaux pour en faire une âme rapiécée. Les poings serrés autour de sa robe trop courte, un feulement rauque s'échappa du fond de sa gorge lorsque le piètre acteur qu'il était tenta une imitation pourquoi presque parfaite et toute en exagération d'elle. « .Bah ouais, faut bien ménager ta cervelle de pigeon ! Faudrait pas que tu réfléchisses trop, t'imploserais. Du verbe imploser, ma gueule. C'est l'inverse d'exploser, au cas où tu comprennes pas. » lâcha-t-elle, accompagnant le tout d'un sourire, mais surtout d'un rire aussi grossier que caustique. Il en faudrait beaucoup plus pour la contrarier – quoi qu'elle fut bien évidemment contrariée par sa seule présence, mais à quoi bon s'énerver – que quelques insultes et Franky, avant de s'énerver vraiment, passait par bien des stades. La moquerie, la grossièreté, l'indifférence. La traiter de pute, ou d'idiote n'avait pour effet que de le faire sourire. Ce qui la rendait diablement plus énervante. Tâchant de se dépêtrer de son étreinte furieuse autour de son poignet, elle se stoppa net dans son effort en accueillant ses propos. « .Comme tous les autres ? Putain, tu vas encore me rabattre les oreilles avec tes histoires à la con ? le père, la mère, le frère et toute la guilde des vilains pas beaux qui font de ta vie de la merde ? T'as du frics plein les fouilles sans rien branler de tes journées, alors fais pas le mec au bout de sa vie avec moi. Le cliché du pauvre malheureux de service, ça marche plus. » furent les paroles les plus acerbes qui lui vinrent en tête, et surtout sa façon bien à elle de lui faire comprendre que son histoire, et ses relations avec sa famille n'avaient rien à foutre dans leur relation. Bien sûr, elle savait combien son histoire de gamin médoc' avait de l'importance pour lui, et combien il pouvait être touché par sa famille, et sa capacité à le traiter comme un moins que rien là où Franky le plaçait sur un piédestal. Mais elle avait elle aussi sa propre histoire, et ne l'utilisait pas à sa faveur et pour justifier toutes les merdes qu'elle semait aux quatre vents. Elle avait été kidnappée à sa véritable famille, puis abandonnée par son ravisseur. Son existence entière ainsi que son identité reposaient sur un mensonge. Un mensonge qu'elle s'obstinait à faire vivre malgré tout. Son visage ne lui appartenait pas, mais avait été dérobé à une femme qui vivait au fond de l'Oregon, et qui se prétendait sa mère biologique. Des conneries dont il ne savait rien, et dont il ne saurait probablement jamais rien. Elle pensa faire glisser sa main dans la sienne un instant, alors que ses doigts se délestaient d'une pression douloureuse autour de son poignet trop frêle pour une si grande main, lorsqu'elle fut frappée par ses aveux. « .C'est ce que tu voulais. Tu voulais que j't'abandonne, tu l'as cherché Jae'. Tu voulais que j'me tire, et c'est ce que j'ai fais. » avoua-t-elle, tout en se frottant énergiquement le poignet, visant à effacer l'emprunte rouge de ses doigts épais. Complètement en trans, comme à chaque fois qu'elle se confrontait à Jaeden, Franky se laissa douloureusement et trop rapidement envahir par une douleur sourde. Il posa sur elle un regard si dédaigneux qui l'enflamma toute entière et si elle se targuait, jusqu'à maintenant, de pouvoir moquer leur rupture comme on se moque d'une vilaine plaisanterie trouvée dans de célèbres confiseries, Jaeden venait de franchir le pas de trop. Trop de quoi à quoi ? Trop des meufs à baiser ? Étourdie une fraction de seconde par le cran qu'il venait de mettre dans ses paroles, Franky bafouilla une fois ou deux avant d'exploser. « .T'es qu'une pourriture. » hurla-t-elle, laissant ainsi sa main s'abattre sur sa joue avec toute la véhémence que son mètre soixante-treize pouvait lui fournir. S'en suivit une série de putain j'te hais, j'vais t'éclater la gueule et autres joyeusetés de ce genre-là, le tout accompagné d'une série de coups qu'elle distribuait probablement dans le vide. Pour la plupart du moins. Elle se refusait de croire qu'il couchait avec qui que ce soit d'autres qu'elle, même si elle s'en doutait. Depuis longtemps, Franky s'était octroyée la permission de coucher à tout va, comme bon lui semblait, ce malgré qu'elle soit sacrément amoureuse de Jaeden. Il la contentait plus qu'elle le méritait lorsqu'il était à ses côtés, mais lorsqu'il n'y était plus, ses vices la reprenaient. Mais Jaeden n'avait pas sa permission. Égoïste ? Parfaitement. Leur couple déraillait complètement, sous tous les aspects. Leurs imperfections se mariaient à tels points que c'en était insupportable pour eux. « .Waw, tu doutes de mon intelligence ?  Putain arrête, tu vas m'faire pleurer. Comment est-ce que j'vais m'en remettre ? . » nargua-t-elle, une fois maîtrisée (ou du moins, passablement maîtrisée), un sourire affiché. Si elle allait le supplier de rester en chialant dans quelques heures ? Peu probable. « .Nan, t'as pas compris Jaeden. » débuta-t-elle, tout en se frottant les mains. Son ton était redevenu inexplicablement calme. Tout en dardant un regard noir et bourré de mépris sur lui, elle décida de poursuivre. « .J'me suis barrée. C'est moi qui suis partie, et tu sais quoi ? J'comptais pas revenir, j'voulais plus te voir. C'est toi qui débarque à l'improv' comme ça, en croyant naïvement que j'suis encore assez amoureuse de toi pour chialer sur ta gueule comme une ado' et pardonner, ou essayer bêtement de me faire pardonner comme toutes les autres fois. Mais c'est terminé tout ça. La demeurée dingue d'amour pour toi s'est tirée et elle reviendra pas. » Une collection de mensonges, tous aussi énormes les uns les autres. Mais là se trouvait le meilleur dans le fait qu'elle soit Franky Carson : elle était capable de convaincre tous le monde, mais surtout de se convaincre elle-même. Elle l'aimait. Bien sûr qu'elle l'aimait. Autrement était inadmissible, inacceptable. Franky Carson n'existait pas sans être profondément amoureuse de Jaeden Di Sanseverini. Pourtant elle était sûre qu'au fil du temps, à force de persuasion intérieur, elle y arriverait. Pas à ne plus rien éprouver pour lui, évidemment. Mais à vivre avec. Recouvrir tout ce amour brûlant, cette lave, d'une bonne couche de glace. Se convaincre, c'était un peu sa spécialité. Tout comme elle pouvait se convaincre qu'elle était Francesca Carson, et pas Ridley Lockhart, elle arriverait à se convaincre que Jaeden n'avait jamais fait de trace ni dans sa vie, ni dans son coeur. « .T'as compris ou bien faut que j'te fasse un dessin ?. » grogna-t-elle entre ses dents. Les mots, l'affabulation la plus ingrate qu'elle puisse lui concéder, flambaient dans sa bouche avec tant d'ardeur qu'elle ne se laissa pas la chance de réfléchir. « .J't'aime plus, Jae'. Ça y est, tu m'as rongée. J'vais pas revenir pleurer. » Elle serra les lèvres devant la perspective qu'il y croit, et explose, ou qu'il n'y croit pas… et explose. Elle-même n'en revenait pas d'avoir osé, d'avoir eut les couilles de lui cracher ce mensonge en pleine figure.
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MessageSujet: Re: maybe you think that you can hide ~ franky maybe you think that you can hide ~ franky EmptyLun 6 Avr - 21:02

Je l'aime... Tout le temps, toujours, à en crever.
Je l'aime endormie ou déprimée, je l'aime même cokée, abrutie, dégradée.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Il n'y a pas plus relation malsaine que celle de Franky et Jaeden. C'est au premier qui fera le plus de mal à l'autre, le premier qui se délectera du malheur de l'autre, le premier qui détruira la vie de l'autre. Ils sont champion à ce jeu. Autant l'un que l'autre. Jaeden aurait sans doute du la laisser partir. Ne jamais venir chercher son ex à Las Vegas. La laisser poursuivre sa vie. Sans lui. Il aurait peut-être eu une chance de faire quelque chose de son destin. Il aurait pu se reprendre en main et devenir quelqu'un de bien. Pas la loque qu'il est à son contact. Oui mais voilà, elle est la seule qui lui donne l'envie de vivre. La seule qui n'ait jamais autant compté dans sa vie. La seule qu'il aime à la folie. C'est bien de cela qu'il s'agit entre eux, de folie. Ils sont fous l'un de l'autre, fous l'un sans l'autre, fous l'un avec l'autre. Et c'est une relation des plus compliquées à gérer. « T'as raison. T'es la seule capable de baiser dès la première minute » clâme-t-il, des plus médisants. La frivolité de sa petite amie – ou du moins ex petite amie – a toujours eu le don d'attiser sa jalousie. Il sait très bien que lorsqu'il n'est pas dans les parages, elle se tape le premier mec qui passe, et dieu que ça le rend dingue. Il voudrait qu'elle n'appartienne qu'à lui, qu'il ait l'exclusivité sur son corps, et sur son cœur. Mais Franky, elle a besoin de plaire, et pas seulement à Jaeden. « Inverse pas les rôles Franky. Ouais t'as raison, j'ai fais tout ce chemin pour venir te voir. Je voulais juste voir comment tu t'en sortais loin de moi. Et la preuve est là. Regarde ta gueule, tu fais tellement pitié. C'est moi le clébard qui est perdu sans sa maitresse ? Laisse moi rire, moi j'ai pas à faire la pute de luxe pour me prouver que je peux vivre sans toi ». Oui elle a très compris ce qu'il a voulu dire. Il est au courant de son petit passe-temps à Las Vegas. C'était marqué noir sur blanc sur le dossier que le détective privé lui a remis. Franky Carson, escort girl de luxe. Il a beaucoup hésité à se faire passer pour un client ce soir, histoire de la mettre sur le fait accompli. Mais elle aurait fait un esclandre en plein restaurant, ou l'aurait fait passer pour un dangereux psychopathe harceleur – parce qu'elle en est capable, de le coller en taule juste pour le plaisir – alors pour sa sécurité, mieux valait qu'il l'a retrouve chez elle. Sans témoins. Sans moyen d'échappatoire pour Franky. Elle allait devoir assumer et l'affronter. « Wha Francesca Carson a appris un nouveau verbe dans son vocabulaire. Tu fais des progrès bébé, je suis tellement impressionné ! » se moque-t-il, d'un ton condescendant. Elle veut jouer à ça ? So game on. Jaeden adore jouer, surtout avec Franky. Aucuns des deux n'est pas prêt à perdre et c'est ce qui rend la partie si intéressante. Ils n'arrêteront pas tant que l'autre sera à genoux, abattu, complètement désarmé. Jaeden ne compte pas être celui-là. Celui qui se retrouve à terre. Il a bien trop de fierté. Surtout devant son ex petite amie. « Fais gaffe à pas aller trop loin Franky. ». Une menace ? Clairement. Son visage est contracté par la colère qui l'envahit. Ses poings se serrent, prêts à venir embrasser le premier obstacle qui se pointera devant eux. Elle connait ses points faibles et sait très bien les manier cette garce. Le problème, c'est que Jaeden, il est terriblement impulsif. Et qu'une gifle est si vite partie. « Moi je l'ai cherché ? Tu rigoles ou quoi ? C'est toi qui joue la pute toutes les nuits et JE l'ai cherché ? ». Un rire ironique s'échappe de ses lèvres. « T'sais quoi, t'as bien fait de te barrer. Et regarde moi bien, parce que ce soir, c'est la dernière fois de ta vie que tu me vois » ajoute-t-il, plus sur de lui que jamais. Il l'a tellement dit mais cette fois-ci c'est vrai. Il compte bien sortir de cet appartement sans jamais y revenir ni revoir Franky. Marre de ses conneries, marre de ses engueulades. Elle le touche bien plus qu'il ne le voudrait et le pire, c'est qu'elle y prend un malin plaisir. Et lui ça le tue. A petit feu. « C'est TOI qui m'a fait devenir comme ça ! C'est à cause de TOI qui je suis devenu ce connard de service ! Alors tu peux t'en prendre qu'à toi-même ! ». Ces mots sont hurlés. Jaeden est ivre de colère. C'est l'effet Franky. Capable de le mettre à bout et de le faire exploser en deux minutes chrono. Le pire dans tout ça ? C'est qu'il les pense les mots qu'il vient de lui balancer en pleine gueule. C'est son amour pour elle qu'il le consume et lui fait faire n'importe quoi. Avant, il était en colère contre sa famille, de lui faire vivre cette vie-là. Celle d'un bébé médicament. Mais maintenant, c'est contre elle qu'il en veut. Il l'aime, putain qu'il l'aime, mais cette fille-là est tellement destructrice qu'il en gâche sa vie. Et en même temps, sans elle, sa vie n'a plus la même saveur. Jaeden a lâché les poignets de Franky et a fini par croiser ses bras sur son torse. Il fixe la jeune femme et ne bronche pas, la laissant finir sa tirade. Chaque parole qu'elle prononce lui fissure un peu plus le cœur déjà bien éméché de l'italien. Il déglutit non sans peine sa salive alors qu'elle continue de lui asséner le pire des châtiments. Elle ne l'aime plus. Elle lui crache ça avec tellement d'aplomb qu'il est obligé d'y croire. Elle ne cille pas, ne se démonte pas. Et lui, il a juste envie de s'écrouler devant elle. Petit garçon au cœur blessé. Jaeden est sonné. Carrément. Il ne dit rien, se contentant de déceler la moindre émotion sur le visage de Franky. Mais il n'y lit rien. Nada. Ils se regardent en chien de faïence et Jaeden est incapable de dire quoique ce soit. Il assimile ce qu'elle vient de dire. Elle ne l'aime plus. Très bien. « Moi non plus » finit-il par lâcher, rompant ce silence oppressant, long de plusieurs minutes. « Moi non plus j'taime plus ». What ? Evidemment qu'il l'aime encore. Mais le peu de dignité et de fierté qu'il lui reste lui intime de prendre le même chemin qu'elle. Pour éviter de s'effronder. « Je suis pas venu pour que tu te fasses pardonner. Je suis venu te dire en personne, parce que moi j'suis pas un lâche comme toi, que j'ai plus aucuns sentiments pour toi. ». Il continue sur sa lancée. En appuyant bien sur le mot lâche. Ca fait plus crédible à son histoire et peut-être qu'en le disant à voix haute, lui aussi finirait bien par y croire. A ce mensonge plus gros qu'une maison. Le jeune homme fait deux pas en avant, vers Franky, et rapproche son visage à quelque millimètres du sien. « Regarde moi, j'taime pas et j'tai jamais aimé. Franchement j'ai une tête à t'aimer ? Hein ? J'ai une tête à t'aimer ? » crache-t-il sur elle, yeux dans les yeux. La bile lui monte à la gorge mais il ne lâchera rien. Ils ont fait un nouveau pas dans l'auto-destruction. Plus saillant. Plus dérapant. Plus dévastateur.
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MessageSujet: Re: maybe you think that you can hide ~ franky maybe you think that you can hide ~ franky EmptyLun 20 Avr - 23:24

« .Fais pas style, t'es le premier à en profiter, t'adores ça. » rétorqua-t-elle, en passant sa langue sur ses lèvres pulpeuses, l'histoire d'illustrer. Loin d'être aussi médisante que lui, mais toute aussi venimeuse, Franky leva les yeux et opta pour l'air blasé au top. Petit air surfait qui retomba dans les limbes lorsqu'elle comprit que lui l'avait découverte et ce dans un sens nouveau. Un milliard de questions fourmilla en elle, au point de saturer sa cervelle si peu habituée à tant de réflexion. Pourquoi ? Comment ? What the hell ? Elle balada un regard accusateur sur toute sa carrure le temps d'une infime réflexion, avant de lancer à son tour : « .Aaah, monsieur a fait sa petite enquête en plus. Sinon à part ça, rien à foutre hein. T'es juste venu pour te régaler de ma nouvelle vie en fait. Comment t'as fait hein ? T'as téléphoné à papi pour qu'il lance ses chiens de garde à mes trousses, c'est ça ? T'es vraiment le mec le plus pathétique de la création. T'es même pas foutu d'te trouver une excuse valable. Arrête ton sketch, tu vas m'faire chialer. » Un dégueulis verbal qui, miraculeusement, avait un minimum de sens. « .Si j'suis escort, ça n'a rien à voir avec toi. J'ai rien à t'prouver moi Jae' . J'te dois rien, ok ? Si j'suis là et si j'fais ce que je fais, c'est parce que je le veux. » et aussi parce que je sais que ça t'emmerde profondément. « .T'es pas ma vie. » ajouta-t-elle, dans le simple et loin d'être vénérable but de le blesser, comme lui pouvait allègrement le faire depuis toujours. Fixant son visage à la recherche évidente d'une réaction, un sourire taquin vint ourler ses lèvres. « .Et elle est tellement sympa qu'elle en fait profiter son attardé d'ex. » Trop généreuse. C'est qu'elle en lâcherait un rire bien moqueur au passage, en plus. Énervante, comme elle sait si bien le faire. À tel point qu'il n'est pas rare de la voir s'attirer moult menaces, comme c'est le cas présent. Son sourire, déjà bien installé sur sa tête d'enfant capricieuse, et probablement un peu possédée par le mal en personne, s'intensifia. « .Sinon quoi ? Tu vas m'péter la gueule ? Bah vas y, qu'est-ce que j'en ai à foutre. » Franky, c'est la nana qu'il faut pas menacer. Celle qu'il faut jamais chercher, ni défier, parce qu'elle saurait toujours relever un défi et se débrouillera pour sortir victorieuse à n'importe quel prix. Il est con ou quoi ? À titiller comme ça. Bien sûr qu'elle va aller trop loin, c'est son truc. Sa marque de fabrique, sa signature. Qu'est-ce qu'il croit lui ? Avec ses petites menaces et son ton ingrat ? Qu'elle va bien sagement la fermer et se plier à ses ordres ? Au contraire. Ce genre de petites remarques généralement assez suffisantes pour la lancer. « .C'est quoi le rapport ? . » Pour elle, y en a aucun. Elle sort faire la pute, donc elle s'est barrée ? Mais il est con ou quoi ? qu'elle se demande, tout en le regardant en biais. Oh bien sûr, elle est loin de s'imaginer que son comportement est en très grande partie la cause de leur perte. Franky, toujours toute blanche, jamais coupable. Franky dans sa bulle, où elle et tout ce qu'elle touche n'est que perfection. « .Ah ouais ? Non parce que la dernière fois, quand tu m'as larguée et claqué la porte à la gueule, j'me suis jurée que c'était celle-là la dernière fois. Pourtant regarde, t'es encore là à m'emmerder. Faudrait qu'on s'mette d'accord une bonne fois pour toute là, parce que y en a franchement marre de ta vieille gueule. Casse-toi et pour une fois, veille à respecter tes promesses et reste dans ton trou, là-bas à la Nouvelle Orléans, ce trou du cul du monde que t'adore. » Vomis verbal, deuxième édition. Trop énervée pour penser correctement ses phrases, comme si elle en fut un jour capable, Franky avait depuis longtemps serré les poings et retenait une évidente envie d'en envoyer un danser une valse endiablée avec sa gueule. Se noyant dans une haine féroce, et entièrement dévouée à ce sale petit connard qui lui faisait face, elle s'apprêta à franchir la limite, et à la franchir avec une telle vélocité qu'il y avait fort à parier qu'elle le regrette la seconde d'après : « .En vrai j'pense que c'est parce que tes parents en avaient rien à foutre de toi et que du coup, ils t'ont mal éduqué. Mais si tu préfères penser que c'est d'ma faute, vas y, fais-toi plaisir bébé. J'suis déjà coupable de tous les malheurs qui arrivent dans ton existence merdique, alors un peu plus un peu moins, hein. » Elle perdait les pédales. Complètement embourbée dans des mots qu'elle pensait à moitié, si pas du tout, Franky s'entendait parler, mais avait la sale impression que les mots sortaient de la bouche d'une autre. Sourde aux plaintes de son cœur, elle continua de s'enfoncer un peu plus dans un état second qui la possédait complètement, et lui faisait dire tout un tas d'horreur que son âme lui jura de lui faire regretter. Elle voulut lui dire de ne pas l'écouter, cette fille. Celle qui l'emprisonnait dans son propre corps, et l'empêchait férocement de se mettre à pleurer, lui sauter dans les bras et lui dire mille fois combien elle pouvait l'aimer. Son coeur stagna, se noya dans ce flot de sentiments qui refusaient de sortir. Toute cette haine qui s'échappait, et écrasait l'amour dans ses propres tréfonds. Aussi lointain fut son mensonge éhonté,  elle se contenta de suivre Jaeden se rapprocher d'elle du regard, et refusa d'entendre ce qu'il avait à son tour à lui dire. Comme hypnotisée, elle le laissa s'approcher d'elle, ses lèvres flirter avec les siennes. S'il voulait se dérober à ses lèvres avides, trop tard, elle l'embrassait déjà. En plantant ses lèvres sur les siennes, elle fit preuve d'une douceur qui lui ressemblait si peu qu'elle en fut elle-même surprise. Ses bras s'enroulèrent autour de ses épaules, jusqu'à sa nuque, ses cheveux, avec une poigne telle qu'elle manqua de tomber à la renverse. Puis un claquement se produisit. La machine se remit à fonctionner. Quelque part en elle, l'électricité était revenue, quelque chose avait appuyé sur l'interrupteur. Et tout ce que Jaeden venait de lui dire vint l'assommer. Moi non plus. Moi non plus j'taime plus. Je suis pas venu pour que tu te fasses pardonner. Je suis venu te dire en personne, parce que moi j'suis pas un lâche comme toi, que j'ai plus aucuns sentiments pour toi. Regarde moi, j'taime pas et j'tai jamais aimé. Franchement j'ai une tête à t'aimer ? Hein ? J'ai une tête à t'aimer ? » « .Quoi ?. » finit-elle par demander, perdue. « .T'as dit quoi ?. » insista-t-elle, cette fois-ci plus catastrophée que perdue. Elle ne se rendait plus compte. De ce qu'elle avait dit avant, ni de tous le reste. Comme si le reste de leur bagarre verbale, du moment où la lumière s'était allumée à leur baiser n'avait existé que dans un lointain souvenir, ou n'était qu'un mirage qu'elle chassait de son esprit embrumé par l'amour vorace qu'elle lui portait. Elle déroula son étreinte autour de lui et porta sa main à sa bouche, les larmes aux yeux. « .Mais moi je t'aime, bébé. » sanglota-t-elle. Comme s'il pouvait en être différemment. Bien sûr que non. Dans aucun monde, aucune vie, aucune configuration possible, Franky Carson ne l'aimait pas lui. Cet abruti. Elle tremblait comme si l'hiver s'était installé dans le loft, comme de la neige mangeait sa peau de pêche. Elle était comme ça : détraquée. Au point d'être capable d'inverser la tendance d'un battement de cils, de passer du très chaud au très froid d'un rien, sans comprendre pourquoi, ni comment. Trop émotive, jamais dans la demi mesure, elle se laissa envelopper par une tristesse trop grande, trop intense pour elle. Jaeden ne l'aimait plus. Pire, ne l'avait jamais aimé. Donc… à quoi continuer pouvait-il bien servir ? Croulant sous le poids certain des larmes, elle se mit à le pousser de toutes ses forces.   « .Si j'crève tu l'auras sur la conscience Jaeden, j'te jure !. » hurla-t-elle. Menace ? Elle en était capable. De le faire. De mettre un terme à tout ça, de la façon la plus définitive qui soit. Il le savait très bien. Peut-être que demain, elle ne serait plus là et qu'il devrait trouver une autre idiote à briser. Mais non Franky, il t'aime pas, il s'en balance. pensa-t-elle, avant de le pousser à nouveau. « .Sors de chez moi. Dégage !. » Un dernier mouvement, il se cognait la porte une fois ou deux, et dehors. Elle referma la porte sur lui, boucla le verrou et y ajouta un meuble, puis une chaise, pour être certaine qu'il ne revienne pas. Et s'écroula en larmes sur le paillasson. These wounds won't seem to heal. This pain is just too real. There's just too much that time cannot erase.
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