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Pardonne-moi de tenir à toi comme un cinglé - PHIL & EZIO

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MessageSujet: Pardonne-moi de tenir à toi comme un cinglé - PHIL & EZIO Pardonne-moi de tenir à toi comme un cinglé - PHIL & EZIO EmptySam 8 Nov - 23:46

I need you.

"I think I miss you terribly."

Il était tard, la noirceur de la nuit avait déjà prit le dessus de la journée. Offrant un ciel couvert, où je pouvais entendre la pluie s'abattre contre la fenêtre de ma chambre. Je ne dormais pas, je n'y arrivais simplement pas. Mes pupilles voyageaient à travers les alentours, comme si j'essayais de trouver des réponses à mes questions, mais c'était tout bonnement impossible. J'étais à la base, quelqu'un de fort, non ? Mensonge. J'avais été perdu dès lors où mon regard s'était posé dans le tien, et tu avais bousculé ma routine mélancolique, tu m'avais tout simplement basculé et j'avais l'impression de me découvrir, comme jamais je m'étais découvert. Et pourtant, nous avions eu une dispute, dès plus fortes, je suppose. Mais une des disputes qui avaient laissé des séquelles, de séquelles profondes au point que je me sente à nouveau comme un enfant perdu. Et Dieu sait à quel point je n'aimais guère me retrouver dans ce genre de sentiment, c'était des souvenirs douloureux, qui ne voulaient sortir de mes pensées. Je me retrouvais, allongé sur le matelas, les mains sous mon crâne, en soupirant à maintes reprises comme si je voulais relâcher cette tristesse qui venait d'envelopper mon être, et qui ne voulait à priori pas le lâcher. Merde, j'arrivais pas à croire que je me foutais aussi mal, alors qu'auparavant, jamais j'aurai été de la sorte. Je n'avais pas foutu les pieds dehors, j'avais voulu rester enfermer dans ces quatre pièces comme si, ici, quelqu'un pouvait me donner les réponses parfaites et me sortir de mon mal-être, mais c'était peine perdu. Je redressais mon corps, plaçant mes pieds au sol, alors que je retrouvais tes vêtements poser sur le dessus de mon bureau. Un pincement au coeur, bordel. Que m'avais-tu fais ? Je secouais la tête de gauche à droit, me levant tout en passant machinalement une main derrière ma nuque, comme pour réfléchir, réfléchir à quoi putain ?! Bouge-toi le cul Phil ! Quelqu'un tient réellement à toi, et tu vas lui tourner le dos alors que tu as été un imbécile ?! Ne fais pas une erreur que tu irais à regretter, pas maintenant, pas avec lui. Surtout pas avec lui, qui t'avait simplement fait ouvrir les yeux sur ta propre nature. J'abaissais un court instant mes pupilles, tout en prenant ma veste que j'imposais sur mes épaules, il pleuvait. Mais je m'en foutais, je voulais juste te voir, et c'était une bonne excuse non ? Une bonne excuse pour poser mon regard sur toi une nouvelle fois, et juste te regarder jusqu'à que tu renfermes la porte. Comme si je désirai, juste te voir, juste reposer mes pupilles sur les traits de ton faciès qui était parfait. J'enfouissais tes habits à l'intérieur de mon sac à dos, alors que je sortis rapidement de ma chambre d'étudiant en avançant d'un pas rythmé jusqu'à l'extérieur, qui ne me réservait guère un bon accueil, comme si, même le ciel m'en voulait. Je pris mon courage à deux mains, pour affronter la nuit, la froideur de celle-ci et surtout la sensation de vide que je voulais absolument combler. Tu étais le seul, à pouvoir la combler, et j'espérai que tu ne me fermes pas la porte au nez, bien que j'avais ce sentiment, et que j'étais incapable de t'en vouloir. Mon visage se relevait, mes pupilles clairs s'orientant sur le ciel brouillé par les nuages, en clignant des yeux à plusieurs reprises par la brutalité de la pluie qui s'échouait sur ma personne. Typiquement, une scène de film, non ? Et pourtant, c'était tout le contraire que je voulais.

Après quelques vagues minutes de marche intensive, en direction de ton appartement, je restais là, face à ta porte. Comme un idiot, je n'avais guère le courage d'approcher, je n'avais pas envie de te perdre, et pourtant, je t'avais perdu dès l'instant où je t'avais tourné le dos, et ciel, que je regrettais ce geste des plus égoïste. Je ne sais combien de temps, je restais ainsi, bloqué face à ta porte qui se trouvait aussi proche, et pourtant si loin. J'allais s'en doute tomber malade, même chopper un truc, mais en ce moment précis, seul toi comptais. J'abaissais mon regard en reculant, de quelques pas, avant de tourner mon faciès vers toi en observant la lumière m'éclairer, tu étais là... Je voulais te voir, je voulais juste te voir. Je m'approchais de quelques pas, afin de faire face à la porte, le coeur battant, comme s'il allait lâcher. Ouais, j'avais l'air d'un type complètement paumé, et c'était se que j'étais. Perdu, dans les profondeurs des sentiments que je ne connaissais guère. Ma phalange se levait, afin de toquer, une fois, puis une deuxième fois, tout en recrachant une légèrement fumée blanchâtre, tellement qu'il faisait froid. Le souffle coupé, j'entendis tes pas se faire de plus en plus proche jusqu'au moment où tu vins ouvrir cette satané porte qui me séparait de toi. Ton visage arrivait face au mien, tu étais un homme séduisant, tu étais un homme qui avait un charme de dingue, et tu étais l'homme qui me changeait, dû moins, de voir les choses. Je te regardais quelques instants, en abaissant mon regard tout en cherchant dans mon sac à dos tes affaires.. . Mouillés, certes, bon, le geste était là au moins. < Je.. Je suis revenu te donner tes affaires, j'avais oublié de te les donner, et du coup je reviens maintenant, enfin tiens. > Je te les tendis, et dès que tu posais tes doigts sur le tissu, frôlant le bout de mes doigts, je frémis, et je fronçais les sourcils. Non, je n'allais pas te laisser partir de la sorte, tu étais mien. Entièrement mien, et j'allais me battre pour t'avoir. < Merde, je peux pas te laisser partir de la sorte, alors que tu me faisais découvrir des choses que j'aurai jamais découvert sans ta personne. Bordel. Reste, reste près de moi, je suis désolé d'avoir merdé, je pense qu'à mon cul la plupart du temps, et je ne pense pas forcément aux conséquences, et je suis idiot, ouais. Un gros idiot, parce qu'il n'est juste pas capable d'avaler sa fierté. Alors pardonne-moi, j'te foutrais la paix, mais tu dois juste me pardonner. Parce que j'en ai besoin, j'dors plus la nuit, tu vois le délire ? Je dors vraiment plus la nuit, pis, j'ai l'air d'un zombie à chaque journée parce que t'es là, et tu viens toquer à la porte de mon esprit, et je suis incapable de pas te laisser entrer. Alors pardonne-moi Ezio. > Je fronçais les sourcils en reprenant lentement ma respiration. Tout en levant le regard droit dans le tien. Alors que les goûts glissaient sur mon faciès, sur la totalité de mon corps et sur mes vêtements qui ne ressemblaient plus à rien. J'étais là, pour toi. Uniquement pour toi.



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MessageSujet: Re: Pardonne-moi de tenir à toi comme un cinglé - PHIL & EZIO Pardonne-moi de tenir à toi comme un cinglé - PHIL & EZIO EmptyDim 9 Nov - 13:40

Suite de ce rp "Quiproquo & Jalousie"



         
Ezio + Phil

         
Dez ▽ Dez comme désir, tout simplement pour le désir que tu m'inspires.

Je ne sais plus au juste combien de nuits, combien de jours se sont écoulés depuis ce soir-là. Et ça a une très nette tendance à me mettre d'une humeur massacrante chaque foutue journée qui passe depuis qu'on s'est pris la tête. On s'est échangés des mots, je me suis emporté en me laissant complètement embraser par ma colère et ma frustration sur l'instant. J'aurais sans doute pas du aller si loin et te dire tout ça. Je suis comme ça, le caractère impulsif et emporté. Je sors facilement de mes gonds et je peux me montrer particulièrement cassant dans ces cas-là ou pire encore. Et jusqu'ici, ma fierté m'a dicté de te laisser là où tu étais, que j'étais sans doute mieux sans toi. Mais ça me bouffe. Je ne peux plus me le cacher. Je ne fais que penser à toi, proprement incapable de te virer de mon esprit. Tu es comme une sangsue qui reste bien accrochée. Ouais mec, une putain de sangsue qui m'empoisonne le sang, le corps et l'esprit ! Et malgré ça, malgré mon désir d'aller à ta rencontre pour qu'on mette les choses à plat, il y a cette part de fierté en moi qui m'impose de reculer à chaque fois que je désire venir te trouver.
Jusqu'ici, je me suis comporté comme un lâche en me répétant que ce n'était pas à moi de faire le premier pas et jusque là je n’ai fais que venir me poser sur le campus et t'observer de loin. Mais je n’ai jamais franchis les pas qui me séparaient de toi. J'étais là, à quelques dizaines de mètres de toi, me demandant si tu remarquerais ma présence plus loin mais tu ne m'as jamais capté ou alors au moment où je regardais un court instant ailleurs peut-être ? Quoi qu'il en soit, cette distance, je ne l'ai jamais franchie. Cette invariable distance qui me sépare de toi. Cette distance qui me bouffe.

- Hey Ezio ! Qu'est-ce que tu fous merde ?!

Je reviens à la réalité alors que mon bassiste attire mon attention. La musique a cessé sans que je ne m'en rende compte si ce n'est la mélodie répétitive et lascive que mes doigts tirent des cordes de ma guitare.

- T'es pas du tout dedans là, mon pote, me fait-il remarquer alors que les autres membres du groupe attendent qu'on reprenne.

Nous sommes en plein répétition et je suis juste complètement ailleurs ce soir. Je leur fait un signe pour reprendre et tente de me concentrer sur la musique. Ma voix résonne bientôt à nouveau tandis que mes doigts glissent sur le manche au fil de cette mélodie que je connais par cœur. Mais ceci ne dure qu'un temps alors que je m'évade à nouveau dans mes pensées. Oh et puis merde, laissons tomber ! Je fais signe aux autres que je raccroche pour ce soir.
Une heure plus tard, j'échoue sur le sofa du salon, aussi perdu que je ne l'étais pendant la répét' avec le groupe. En rentrant, je suis passé sur le campus, planté devant ton bâtiment pendant un bon quart d'heure sur ma bécane à me demander si j’allais franchir le pas de venir frapper à ta porte ou non. Tu connais la réponse puisque finalement, je n’en ai rien fait. J'ai juste franchis le seuil du bâtiment où tu crèches, puis j’ai quasiment aussitôt fait demi tour.

Et maintenant, me voilà prostré sur le canapé du salon à me maudire de ne pas avoir franchi le pas. Et la seconde d'après, je me trouve des excuses. Ça dure un moment comme ça. Je fous moi-même le boxon dans ma tête comme un con. Pourquoi toi Phil ? Pourquoi ? Je ne capte pas ce qui me pousse à m'être autant attaché à toi. Tu m'attires malgré certains faits que je n'aurais jamais supporté de la part d'un mec avant. Je me surprends à être plus tolérant par rapport à certaines choses. C'est comme si je t'aimais et te détestais en même temps. Enfin détester n'est pas du tout le mot qui convient mais c'est pour marquer la différence et souligner le tumulte que tu crées en moi.
Bordel ! Un mec qui se serait permis de m'envoyer chier comme tu l'as fait en me balançant ce genre de reproches à la con aurait été rayé illico. Il s'en serait certainement mangé une également. C’est d'ailleurs étonnant que je ne te sois pas carrément rentré dans le lard. Je t'ai craché à la figure toute ma déception et je t'ai laissé filer.

Un lourd soupir s'échappe d’entre mes lèvres alors que je plonge un instant la tête entre mes mains. Puis je me redresse pour chopper la bouteille de Jack Daniels et m'en envoyer une longue gorgée. Daniels comme ton nom de famille. Même ce putain de whisky me rappelle à ton souvenir. Ça me gonfle putain ! Je ferais mieux d'aller me pieuter. J'embarque la bouteille avec moi quand en m'engageant dans le couloir en direction de ma chambre, j'entends frapper à la porte. J'avise ma tenue. Je porte juste un jean. Oh et puis merde ... . A cette heure ci de toute façon, ça ne peut qu'être un pote. Je ne prends donc pas la peine de passer un t-shirt et vient ouvrir en descendant les quelques marches menant à ma porte d’entrée, posant la bouteille sur le meuble juste à ma gauche.
Et puis j'ouvre la porte et je me demande un instant si je n'hallucine pas. Tu es là, posté face à moi, trempé par la pluie incessante qui s’est mise à tomber il y a un petit quart d'heure ou plus.
Trempé, tu es littéralement trempé. Les gouttes d'eau ruissellent sur tes mèches blondes et viennent perler sur tes cils. Et moi je suis là comme un con, immobile, à te regarder sans prononcer un mot, perdu sur les traits de ton visage que j'espérais tant revoir de si près. J’ai comme une lueur d'espoir. Et puis déception, tu me tends les fringues que je t'avais prêté il y a quelques temps.

< Je.. Je suis revenu te donner tes affaires, j'avais oublié de te les donner, et du coup je reviens maintenant, enfin tiens. >

Je ne trouve rien à dire. Je tends juste la main pour attraper les vêtements que tu me tends et mes doigts frôlent les tiens dans ce geste. C’est comme un courant électrique qui me traverse sur l'instant. Ta façon de froncer les sourcils suffit à me faire craquer alors que je lis ce trouble en toi. Les gouttes qui dévalent les reliefs de ton visage me donnent juste envie de les récupérer à même mes lèvres. Il n'y a plus de doute, plus de rancœur, plus de questions. Juste le désir que tu m'inspires. Juste ce putain de manque que tu as provoqué en moi ces quelques longs jours depuis l'autre soir.

< Merde, je peux pas te laisser partir de la sorte, alors que tu me faisais découvrir des choses que j'aurai jamais découvert sans ta personne. Bordel. Reste, reste près de moi, je suis désolé d'avoir merdé, je pense qu'à mon cul la plupart du temps, et je ne pense pas forcément aux conséquences, et je suis idiot, ouais. Un gros idiot, parce qu'il n'est juste pas capable d'avaler sa fierté. Alors pardonne-moi, j'te foutrais la paix, mais tu dois juste me pardonner. Parce que j'en ai besoin, j'dors plus la nuit, tu vois le délire ? Je dors vraiment plus la nuit, pis, j'ai l'air d'un zombie à chaque journée parce que t'es là, et tu viens toquer à la porte de mon esprit, et je suis incapable de pas te laisser entrer. Alors pardonne-moi Ezio. >

Tes mots me bouleversent, ils me secouent comme un véritable séisme. Tu ne supportes pas l'idée de me laisser partir, moi non plus. Tu te décris comme un parfait égoïste, moi aussi. Et tu n'en dors plus la nuit ... tout comme moi.
Je te choppe par le poignet et t'attire à l'intérieur avant de refermer la porte en te plaquant contre cette dernière, jetant les fringues que tu m'as ramené en vrac dans l'escalier derrière moi, trop désireux de trouver le contact de tes lèvres avant de te dire ceci :

- T'es le premier fils de pute qui obsède ainsi mes pensées. Ça fait des nuits que je ne dors plus moi non plus mais plus encore. Je n'arrive à rien ! A rien t'entends ??!! Je frappe du poing un peu plus haut sur ta gauche contre le bois de la porte comme pour donner plus d'intensité à mes propos. Puis je cogne encore, enrageant de mettre à jour toutes ces émotions qui m'ont habitées depuis notre prise de tête. T'es un véritable enfoiré mec ! Tu veux que je te pardonne ? Mais de quoi au juste ?! D'avoir provoqué ce putain de manque ?! De m'avoir poussé à trainer comme un perdu sur l'université pour juste chercher à t’apercevoir certains jours ? Tu as foutu un tel boxon là-dedans !! te fis-je remarquer en tapant comme un forcené sur mon crâne.

J'appuie mon front un instant contre le tien en fermant les yeux alors que je m'apaise soudain. Puis je choppe fermement tes mains pour les plaquer au-dessus de ta tête, plantant mon regard à nouveau dans le tien.

- Me fais plus jamais ça, t'entends ?!!

Ouais me fait plus jamais ça sinon je te dérouille ! Cette colère qui habite mes propos n'est que la preuve du tumulte, du désir et de la passion que tu m'inspires. Ce désir qui m'a imposé ce surnom que je t'ai trouvé une fois il y a peu. Dez comme désir. Je trouve que ça te va bien.  Mes lèvres se lancent à l'assaut des tiennes avec une férocité qui ne fait que souligner combien tu m'as manqué. Combien j'ai été en manque de ta présence comme un drogué accro à sa putain de came.

- Viens ... J'attrape ta main pour te guider à l'étage en attrapant ma bouteille au passage. Direction la salle de bain où j'attrape une serviette pour éponger tes cheveux encore ruisselant. Tu es là, tout contre moi tandis que mes mains fourragent dans ta tignasse avec l'aide de la serviette tandis que mes lèvres elles, parcourent ton visage et ton cou pour recueillir les perles de pluie qui y tracent encore de fines rigoles.


(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Pardonne-moi de tenir à toi comme un cinglé - PHIL & EZIO Pardonne-moi de tenir à toi comme un cinglé - PHIL & EZIO EmptyDim 9 Nov - 17:27

I need you.

"I think I miss you terribly."

Je savais pas où mon foutre, j'étais complètement obsédé par l'image que tu m'offrais, non seulement tu étais... Incroyablement beau, mais putain, réagis non ?! Je fronçais les sourcils, comme si c'était peine perdu, et que finalement, mon geste n'avait lieu d'être. Enfin, c'est ce que je pensais, je sentis soudainement ta phalange s'entourer autour de mon poignet m'obligeant à rentrer chez toi, aussitôt plaqué contre la porte renfermée, je plongeais mon regard dans le tien, sans pouvoir mesurer la violence de tes dires, je posais machinalement mes paumes sur tes hanches, mes doigts s'y pressaient, comme si je voulais sentir la sensation de t'avoir entre mes mains. Tes mots, j'entendis tes mots, et mon regard était tout bonnement levé vers le tien, sincèrement, je ne bougeais même pas de quelques centimètres lorsque ton poing arrivait dès lors à mes côtés, j'avais tellement reçu des coups, que ceux-ci ne me faisaient réellement plus peur. Je fus soulagé, d'entendre que c'était la même merde en fond de toi, que tu ne pouvais dormir, et que tout ce que tu entreprenais était mal fait, ou tout simplement pas fait puisque le courage et la motivation n'étaient plus au rendez-vous. Les yeux écarquillés, ma bouche gober par la tienne, je me décollais quelque peu de la porte afin de prolonger ce baiser avec passion, bien que la force ce faisait sentir, c'était tout simplement le manque qui prenait ces jambes à son coup. Mes paumes se posaient sur chacune de tes joues, plantant quelque peu le bout de mes doigts, aille mes marques, sens-moi, sens comme je suis proche de toi. Oh non, plus jamais j'irai à te faire cela, plus jamais j'aurai le courage suffisant pour m'éloigner de ta personne. Tu étais si différent des autres personnes que j'en perdais la boule. Mon sourire revenait aussitôt, un sourire qui était bien sincère, et pas ce sourire stupide que j'utilisais la plupart du temps. Tu reculais, m'obligeant à faire de même, bien que rester accrocher à tes lèvres étaient quelque chose qui ne pourrait être lassant. Je restais silencieux, comme si je ne voulais pas briser cet instant. Mais tu revenais à me repousser dans la réalité, le fait d'être complètement trempé, puisque j'avais resté sous la pluie comme un imbécile en espérant avoir un minimum de courage pour t'affronter. < J'ai oublié un parapluie. > Quoi ? Excuse de merde ? Ouais bon, je ne pensais même pas à dire autre chose puisque un fin rire venait à s'évaporer de mes lippes, dès l'instant où tu m'emmenais en direction de la salle de bains, face à toi, pendant que tu me séchais les cheveux à l'aide d'une serviette, et que tu déposais de vagues baisers sur la totalité de ma personne. Un plaisir, c'était divin, retrouver tes lèvres, étaient sans doute une sensation inexplicable. J'abaissais mon regard sur ton torse, bordel, je viens tout juste de remarquer que tu étais à torse nu ! Je ne pus creuser mes joues de l'intérieur en posant mes mains masculines sur tes hanches. < Évite d'aller ouvrir la porte de la sorte la prochaine fois, je risque de me coller à toi, pour masquer ce qui est mien. > J'avais l'air de quoi ? Un enfant ? Ouais, un peu quand même. Tu prenais soin de moi. Je posais mon sac à dos au sol, tout en reculant de ton emprise. Je voulais, retrouver ce que j'avais perdu. Ton corps contre le mien. Sans forcément aller plus loin, mais juste retrouver un fin contact. J'ôtais ma veste trempée, ainsi que mon tee-shirt qui ne ressemblait à rien. Mes tatouages à ta vue, tout comme la totalité de mon corps. Je vins m'approcher de quelques pas de ta personne en faufilant mes mains sur l'arrière de ta personne, précisément sous ton fessier que j'happais vivement entre mes mains. Tu ne sais pas à quel point tu me laissais la liberté d'être moi. J'accolais doucement mon torse froid contre le tien, terriblement chaud. Mon visage se faufilant entre ton faciès et ta nuque, où mes lèvres prenaient un certain plaisir à y déposer maints baisers, où le bout de ma muqueuse goûtait à ton goût plaisant.

Après quelques secondes où ma marque était visible, bah oui, le fait de te marquer dans une certaine façon montrait bien à qui tu étais, même si les gens ne connaissaient guère cette marque et qui elle appartenait. Je me reculais, alors que j'observais autour de moi, fallait que je prenne une douche pas ne pas crevé le lendemain où chopper une merde. Je regardais ta baignoire, alors que relevais mon regard vers toi. < Je peux utiliser ta baignoire ? Je ne veux pas chopper une merde demain. > Je passais rapidement une main sur ma nuque, alors que déjà cette fine distance entre nous m'emmerdait. Réellement. Je m'approchais une nouvelle fois de ta silhouette, alors que mes mains glissaient sur la longueur de ton ventre, jusqu'à arriver au bouton de ton jean, que je jouais vaguement avec. < Tu veux m'accompagner ? > Enfin ce n'était pas forcément une question, mais plutôt un ordre, puisque de mes doigts habiles, je venais à réussir à détacher ton jean afin de les laisser traîner au sol, tout comme le mien après quelques secondes où j'essayais de le décoller de ma peau tant le tissu, c'était contracté autour de ma peau. Bordel que je détestais tout bonnement cette sensation. J'abaissais mon regard sur nos deux corps, alors que je me retournais afin d'ouvrir l'eau et de régler la température. Certes, je faisais un peu comme chez moi, sans dépasser la limite, bien entendu, mais je voulais que tu voies que je savais aussi m'y prendre et que je n'attendais que cela ne soit pas toujours toi qui fasses le premier pas. Au fond de moi, j'avais encore peur de me déshabiller, enfin, notre première nuit avait été différente, et là, je prenais de plus en plus conscient que j'étais tout bonnement attiré par toi. Je me redressais, alors qu'un sourire assez gêné venait se suspendre à mes lippes. < Tu venais me voir à l'université ? J'avais senti quelques fois tes regards, mais je pensais que tu cherchais quelqu'un d'autre, tu détournais sans arrêt le regard ailleurs, alors j'en ai déduit ça. > En haussant les épaules, ma silhouette se posant près de la tienne, alors que mes phalanges revenaient à l'attaque en se faufilant sur la longueur de ta colonne vertébrale, tout en faufilant le bout de mes doigts sous ton tissu. Remarque, c'était la première fois que j'étais autant proche de toi, sans détourner le regard, ou tout simplement te laisser prendre les devants, comme si j'avais coupé la voix à l'intérieur de moi, et que désormais, je ne voulais qu'écouter mes sens, qui m'encourageaient dans mes gestes. Ma bouche venait à happer ta lèvre inférieure, que je prenais le soin de tirer peu à peu dessus tout en recherchant à croiser ton regard clair.



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