Ce rp se déroule au Tonga Room à San Francisco, voir photos des lieux ici.
J'adore ce bar situé au sous sol du Fairmont Hotel à San Francisco. Il s'agit du Tonga Room, un bar au décor tropical avec son bassin au milieu où une scène est située sur un décor de bateau où ont lieu les concerts de l'orchestre relié à l'établissement ou divers petits groupes en tout genre auxquels ils font appel pour des représentations certains soirs. Ils proposent des cocktails originaux et de la cuisine asiatique somme toute délicieuse. C'est donc ici que nous avons décidé de passer la soirée avec un pote à moi, plus communément appelé "ma saucisse" même si c'est lui qui m'a affublé de ce surnom en premier ! Lui et moi c'est une affaire de saucisses mais n'allez pas imaginer je ne sais quoi de tendancieux. Ce serait toutefois trop difficile d'essayer de vous faire comprendre le pourquoi du comment et ce qui se cache derrière ce mystérieux duo que nous formons, pour vos petites têtes. Et j'ai franchement autre chose à foutre ! Les affaires de saucisses, ça ne s'explique pas, ça se vit. Tenez vous en à ça. Sachez juste qu'on s'est connu dans un bar, on s'est mis à boire ensemble je ne sais plus vraiment comment et depuis on est pour ainsi dire potes de beuverie. Mais surtout saucisses ! Ouais j'insiste !
Quoi qu'il en soit, nous sommes là, accoudés au bar à siroter nos bières depuis un bon moment déjà. Ma saucisse chevelue ici présente ne tourne quasiment qu'à ça ce soir et j'ai bien envie de t'attirer du côté sombre, curieux de te voir te mettre la tête à l'envers en te tentant à des shots avec moi. Après à toi de faire ton choix sur le contenu mec. Tu peux commencer par la ô combien connue Tequila Paf ou le Jägerbomb. Mais encore me faut-il te convaincre et c'est ce à quoi je m'emploie présentement.
- Mais bordel, bois ! Fais pas ta fiotte !
Quoi, c'est pas mal comme argument, merde ! C'est trop abrupte selon vous comme manière de chercher à le convaincre ? Ouais vous avez peut-être raison, c'est ce qui nous vaut de nous mettre parfois sur la gueule lui et moi. Pas vrai ma saucisse ?! Mais en même temps on adore ça ! Puis après on boit à nouveau et on oublie tout. C'est un truc imparable entre nous, comme un passage obligé.
HRP: J'ai tellement hâte de poster et débuter que j'ai fais plutôt cours contrairement à la longueur que je fais d'habitude mais je pense que c'est assez percutant pour un début, ça devrait le faire ! Ca sera pas si cours les prochaines fois.
Petit lien pour les shots, moi je connais pas grand chose en alcool donc ça m'a bine aidé :les 5 shots à boire en soirée.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: Saucisse or not ? Mer 29 Oct - 14:46
Saucisse or not ?
Ezio & Valderic
Il y a du bruit, beaucoup de bruit. Un peu trop peut-être ? Bwoh, tant qu'il y a de la bière. Et puis y a cette saucisse, là, à côté de moi. En cas de pépin, on a quatre poings, au pire. C'est déjà ça. Enfin, vu ce qu'on a déjà passé en terme de litres de houblons, en tout cas dans mon cas, je sais pas vraiment si quatre seraient plus efficaces que deux. M'est avis que même un manchot pourrait être plus efficace. Bon déjà, pourquoi y aurait un pépin ? Faut que t'arrête de toujours penser au pire, Valdoudoune. Le monde entier n'a pas envie de te taper dessus. Y a ceux qui voudraient bien te cracher à la gueule aussi. Mais bon.
Qu'est-ce qu'elle dit, la saucisse ? Faut que je boive ? Ben c'est pas ce que je suis en train de faire ? Depuis quand je suis une fiotte ? T'es bien sympa grosse charcuterie, mais ça franchement... j'apprécie peu. Et puis il est quoi, onze heures ? On a encore le temps de boire non ? Ah, mon pauvre Val, le jour où au lieu de parler dans ta tête tu parleras à voix haute... parce que là, on est pas sortis du sable. Qu'à cela ne tienne. J'empoigne mon verre et je dézingue d'une traite ce qu'il me reste de bière, façons John Wayne s'il avait bu de la bière. Puis j'attrape la carte, que je survole distraitement. De toutes façons, je sais qu'ici, ils n'auront pas de bon whiskey. Un bon whiskey de chez moi. Je la plaque violemment sur la table, tout est dans l'aspect théâtral messieurs dames, l'ouverture de la session shot, ça se travaille. Je lui lance u regard en coin, assorti de cet éternel sourire provocateur d'avant débauche. T'as de la chance mon vieux, ce soir, j'ai juste envie – besoin ? - de me foutre la tête à l'envers. Pas la peine de me le demander deux fois, ce soir la bière ne sera jamais assez forte. Et puis, les shots ça monte vite et ça ressort en quantité moindre, le cas échéant (ceci était dégueulasse, j'en ai bien conscience), c'est moins salissant du coup.
- Tavernier, envoie deux Jägerbomb.
Tavernier, ce soir, on te fait ton fond de commerce. Tu peux déjà te préparer à refaire tes stocks, mecs, remplis les formulaires de commande. L'ouragan saucisse est dans la place et là, y a l’œil du cyclone qui t'arrive au dessus de la tête, ça va être ta fête. Ah au fait, pourquoi j'ai besoin de me foutre la tête à l'envers ? Ben la bonne nouvelle, c'est que je commence déjà à l'oublier un peu. Et puis qu'est-ce qu'on s'en fout, c'est un excuse comme une autre pour boire. J'ai pas cours demain, ce soir c'est la fin du monde.
Le tavernier pose nos verres devant nous. Le charmant petit verre de Jäger flotte tranquillement dans son grand verre de Redbull. C'est bête qu'il n'y en ai que deux, on a raté l'animation qui allait avec. Enfin, c'est pas grave, on va pas payer pour tout le bar juste pour voir des petits verres tomber dans des grands, non ? Je soulève mon verre et plante mes yeux dans ceux de ma saucisse. Faut pas me provoquer, tu vas comprendre ta douleur. Je crois.
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Sujet: Re: Saucisse or not ? Jeu 30 Oct - 11:30
Ezio + Valderic
Saucisses or not ?
Ce rp se déroule au Tonga Room à San Francisco, voir photos des lieux ici.
Il y a beaucoup de monde ce soir, en même temps pas étonnant, on est en fin de semaine. J'aime quand il y a de l'ambiance et du monde qui circule dans tous les sens comme ce soir et j'aime aussi le charme particulier de cet endroit lorsque c'est un peu plus calme. L'ambiance est plutôt cool même lorsque c'est bondé, peut-être parce qu'il s'agit du bar d'un hôtel et qu'on y rencontre un certain genre de clientèle même si certes le bar n'est pas réservé qu'à l’hôtel uniquement et que n'importe qui peut s'y rendre. Enfin soit, j'ai ma saucisse tout près, ça fait bizarre dit comme ça mais vous avez compris que je parlais de ce grand truc chevelu posté à côté de moi. J'apprécie vraiment ce mec, il a un truc spécial qui fait qu'il sort du lot. Pas de prise de tête avec lui ou alors ça se règle vite et sans chichis. Il a ce je ne sais quoi que j'aime dans sa personnalité et ses attitudes. Il a ce côté énigmatique et qui pourrait paraitre presque inquiétant auprès de beaucoup de monde mais qui à moi, me plait très franchement. Il semble dans son monde et je peux presque imaginer le fouillis de pensées qui se trame là-dedans tant il revête parfois de drôles d'expressions tout en restant silencieux. J'aime les mecs dans son genre qui ne s’embarrassent pas de futilités, un peu comme moi et c’est sans doute pour ça qu'on s'entend si bien. Il est naturel et direct. Il prend les choses comme elles viennent et il ne s'emmerde pas à réfléchir indéfiniment sur ce qu'il y a à en retirer. En somme il est simple et il fait partie de ces mecs avec qui on a pas besoin de blablater à tord et à travers pour se repaitre de leur compagnie. Et des personnes comme ça, crois-moi, on en croise de plus en plus rarement. Pas vrai ma saucisse ?
Mais pour en venir au moment présent, ma saucisse se décide à relever le défis. Dans un geste aussi franc que soudain, il vide d'un trait le fond de sa bière et interpelle le gérant derrière le comptoir plus que déterminé à donner le point de départ aux hostilités.
- Tavernier, envoie deux Jägerbomb.
- Soit à la hauteur saucisse ! lui lançais-je presque comme un avertissement.
Je sens qu'on a pas fini d’amasser du verre sur le comptoir. Ça promet d'être intéressant et ça risque de méchamment partir en vrille. Tant mieux, c'est ce que j'aime ! C’est donc parti ! Le serveur nous place nos consommations sous le nez et d'un regard entendu avec Valdoudou, on vide le plus petit dans le grand avant de cogner nos deux récipients l'un contre l'autre et d'en vider le contenu.
- Huhu !!!! Ce truc est juste dément !! lâchais-je après avoir frappé le comptoir d'un coup sec avec le plat de la main tout en secouant vivement la tête comme pour m'en remettre.
L'effet est quasi instantané. C’est violent et délicieux à la fois. Mon regard se tourne sur ma saucisse afin de ne pas manquer sa réaction tandis qu'un sourire amusé étire mes ourlées. Hum, c'est moi ou ça parait encore pour le moins tendancieux là ?!
- On s'en refait un ? Tu vas tenir le coup ? dis-je en le choppant par l'épaule et le secouer un peu histoire de juste foutre encore un peu plus le désordre dans son esprit embrumé sans doute autant que le mien en ce petit quart de seconde qui a suffit pour faire son effet une fois le liquide ingurgité.
On répète ainsi l'opération un certain nombre de fois jusqu'à ce que tous les deux nous retrouvions limite affalés l'un contre l'autre, nous tenant bras dessus bras dessous avant de nous décider à bouffer un truc en commandant de quoi remplir nos estomacs en feu, quittant ainsi le comptoir pour aller nous poster à une table près du bassin situé au milieu de la salle. La démarche est bancale, l'orientation difficile mais on parvient tout de même à se trouver une place non sans heurter quelques tables au passage, puis nous nous laissons littéralement tomber à une table de choix où on peut jouir du confort de banquettes. Ça ne plait cependant pas à deux couples qui désiraient s'installer là, le grand con parmi les quatre nous signalant qu'on leur a en quelque sorte grillé la priorité et que plus loin se trouve une table pour deux personnes qui conviendra mieux.
Je me redresse alors dans un équilibre incertain, le regard hagard, en me tenant au coin de la table pour m'assurer une certaine stabilité.
- Là tu vois mec, y'a une table avec quatre chaises en osier pour poser vos quatre petits culs de bourges, alors fait pas chier ! arguais-je en indiquant la dite table.
L'homme qui s’est adressé à nous s'offusque comme le gros fils de bourge qu'il est avec son costard à deux balles et sa poule blonde au bras, et s'en va alors en compagnie de l'autre couple d’amis qui les accompagne en balançant des piques "de luxe" dont lui seul doit comprendre la signification.
- Je peux pas voir ces saletés de bourges à la con.
L'homme m'entend et se retourne vers nous à mi-chemin tandis que je lui adresse un bras d'honneur, le regard droit dans le sien. Mais il poursuit sa route sans mot dire. Comme si j’allais laisser ce mec nous éjecter de notre table. Bon ok on leur a un peu prise sous le nez mais fallait aller plus vite. Soit, j'attrape la carte en me posant nonchalamment en travers de la banquette, prenant mes aises en m'allumant une clope tandis que ma saucisse me fait face, pas mieux posté que moi. On est classe. Ouais je vous assure, même ainsi affalés.
- J'te propose qu'on graille, qu'on s'en jette encore quelques-uns et qu'on se trouve un endroit où ils passent de la bonne zik, proposais-je alors que je balance la carte à la flotte sur ma gauche après avoir fais mon choix. On entend un plouf et une serveuse qui passe près de nous se stoppe en me dévisageant. Je lui adresse un sourire charmeur qui a le don en général d'en faire craquer plus d'une et qui a visiblement son petit effet puisqu'elle pique un fard monumental et me le rend sans plus pouvoir s'en départir. Jolie sourire la miss. Puisqu'il est question de poulettes d'ailleurs, j’ai une question pour ma saucisse.
- A quand remonte ta dernière fois mec ?
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Sujet: Re: Saucisse or not ? Jeu 30 Oct - 22:28
Saucisse or not ?
Ezio & Valderic
Si je serais à la hauteur ? Je suis toujours à la hauteur, vieux. Toujours. Jusqu'à ce que ma tête soit trop près du sol pour pouvoir y prétendre. Et ça, généralement c'est bien plus tard dans la soirée. Enfin tôt dans la matinée, pour être plus honnête. Non parce que le jour où Valderic de Gail mordra la poussière avant minuit, faudra penser à le faire interner. Ou à l'euthanasier. Ça, ça pourrait être une bonne idée, tiens. Bien sûr que c'est dément si c'est moi qui ai choisi. C'est qui l'expert de la biture exactement ? Un jour si j'en trouve je te ferais goûter un bon Connemara. Ça c'est un truc à se toucher les doigts de pieds avec les sourcils, mon vieux. Un bon whiskey comme les Américains savent pas en faire. Y a que les Irlandais qui savent en faire, mais faut que ces foutus gens salissent tout. Enfin, je vais pas non plus me lancer sur le whiskey. On en aurait pour des heures.
Lorsqu'il me secoue par l'épaule, je me contente de lui lancer un regard noir. On va pas se battre ce soir, mais si tu continues, ma main risque de partir toute seule, et franchement ça me ferait du mal pour toi, je te jure. 'Je ne te hais point', bonhomme. Et puis les verres s'enchaînent. Ça commence à tourner autours de moi, le sol n'est plus très plat visiblement. C'est pas grave, j'en ai dompté des pires. J'ai la tête qui bourdonne et les membres engourdis. Pourquoi j'allais mal déjà ? Putain, j'aurais mieux fait de lui dire, il aurait pu me le rappeler. J'suis sûr que c'était quelque chose d'important. Sinon j'aurais oublié qu'il y avait quelque chose. Y avait quelque chose hein ? Mais oui, mais oui. Bon, au pire, on verra demain. Arrête de te ronger les sangs, ça sert à rien, tout le monde s'en fout de tes histoires, même toi.
Ah bah si tu veux, on bouge, pas de souci, c'est pas non plus comme si tu me laissais le choix. Tant qu'il y a de l'alcool, moi, je m'en fous pas mal. Je te laisse les rennes, après tout, t'as plus de facilité à t'exprimer. Surtout à cette heure-ci. Et puis en plus, tu me fais rire, j'aime ta manière d'envoyer péter les gens. Ça change de tous ces coincés qui courbent l'échine devant la moindre déconvenue, aucune répartie et pas le moindre intérêt. Toi t'as un certain intérêt. Enfin, sinon je serais pas là, tu me diras. Alors je pose mes fesses sur cette fichue banquette et j'ai l'impression de peser deux bons quintaux et de m'enfoncer dedans, et puis un pied à côté sur la même banquette, parce que pourquoi pas, après tout. Et je me marre en l'entendant envoyer paître les bourgeois. Ce rire que je ne reconnais pas, qui ne me ressemble pas. Un rire presque sadique, comme celui du crétin de la bande qui suivait l'enfoiré qui harcelait les faibles. Je suis sur le point de lui répondre que personnellement, les endroits où il y a trop de musique, ça me pète royalement les joyeuses, mais le cul de la serveuse est plus fort. Faut dire qu'elle est bien foutue, la bougresse, on en mangerais presque. Et ça me fait encore plus rire de la voir se comporter comme une midinette devant le sourire de cet espèce d'enfoiré de séducteur. J'aime ta manière de faire, ma saucisse.
Et voilà qu'il passe à autre chose. Ma dernière fois ? Là, pour le coup, j'explose presque de rire. Et en quoi ça te regarde, face de chipolata, hein ? Et puis bon, c'est pas exactement comme si je m'en rappelais. Ou comme si j'en avais quelque chose à foutre. Ou si en fait. Quelque chose à foutre...
- J't'en pose des questions moi ?
Putain, ça c'est de la défense. Il va pas du tout croire que t'es sur la défensive, vieux, pas du tout. Mais bon, t'es pas sur la défensive, si ?
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Sujet: Re: Saucisse or not ? Sam 1 Nov - 14:38
Ezio + Valderic
Saucisses or not ?
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T'es pas mieux installé que moi, mec. On a l'air de deux pochtrons complètement à la ramasse, et pourtant, j'arrive encore à m'attirer le sourire de cette serveuse, laquelle tu mattes le cul avec insistance. D'où ma question à propos de savoir à quand remonte ton dernier coup vu l'insistance de ton regard sur sa jolie paire de fesses sur laquelle tu sembles totalement bloquer.
- J't'en pose des questions moi ?
Je te fais alors signe en direction de ce joli petit cul pour te faire comprendre qu'à bloquer ainsi, il est certain que tu dois être sacrément en manque. D'ailleurs, ce n'est pas la seule qui voit ton regard s'attarder sur chaque partie assez à ton goût pour que tu ne puisses plus en décrocher. Ta contemplation m'amène d'ailleurs à la réflexion un instant plus tard alors qu'on déguste nos plats. Je raffole des crevettes et des diverses variétés de brochettes de poulet qu'ils offrent ici, sans parler de leur oignons fris avec ce je ne sais quoi de délicieux piqués en boulettes sirupeuses et extra moelleuses sur un bâtonnet. La serveuse de tout-à-l'heure vient d'ailleurs nous resservir à boire.
Cet endroit me rappelle tant de souvenirs de soirées sympathiques passées ici. C’est Deepika ma demi-sœur qui m'a conduit ici la première fois. Cette demi-sœur que j'adore et que j'ai découverte il y a peu de temps, apprenant après qu’elle m'ait contacté que celui que je pensais être mon vrai père ne l'était pas. Autant dire que lorsque j'ai appris la nouvelle, ça m'a complètement démonté et que j’ai très mal encaissé tout ça. Mais la persévérance de Deepika et sa bonne humeur sont venus à bout de mon sale caractère et elle ne m'en a jamais voulu de l'avoir ainsi envoyé bouler la première fois en pensant qu'il ne s'agissait que d'une conasse qui voulait foutre le bordel dans ma vie pour allez savoir quelle raison. Il y a tellement de dingues prêts à tout de nos jours qu'il y a de quoi se méfier.
Quoi qu'il en soit, Deepika et moi on est devenus proches et je la considère désormais comme ma sœur. On s'est autant attachés l'un que l'autre au final. Un fait qui n'a pas été aussi aisément dans ce sens auprès de mon autre demi-sœur Alexandra et demi-frère Kent Shepperd. Je n'ai d'ailleurs pas encore trouvé le courage de rencontrer mon vrai père, sans compter que Deepika ne sait elle-même pas comment gérer tout ça. Les choses se font ainsi petit à petit.
Enfin soit, je m'égare dans mes pensées tandis que les lieux se vident peu à peu alors que ma saucisse et moi on ne trouve pas de fin à notre appétit dévorant et surtout à notre soif.
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Sujet: Re: Saucisse or not ? Mar 4 Nov - 21:02
Saucisse or not ?
Ezio & Valderic
Alors avec tout ça, j'ai vexé ma saucisse ? Parce que bon, c'est pas le tout, mais il répond plus. Bon, tant pis. Pas comme si le « silence » me dérangeait. Enfin, avec le bruit qu'il y a autours de nous, on ne peut pas à proprement parler de silence, soyons honnête. Alors à défaut de parler, je me goinfre, comme lui. Manger, c'est la vie. Presque autant que se bourrer la gueule. Mais bon, y a des priorités quand même. Je me demande quand même à quoi il pense. S'il arrive encore à penser. Non parce que sincèrement, avec tout ce qu'on a tiré, là, on a plus d'alcool que de sang dans les femmes, objectivement. Même moi je m'étonne d'arriver à avoir des pensées un minimum éclairées. Un minimum, parce que très honnêtement, je suis pas sûr qu'un poney vert à dos de coccinelle soit bien éclairé comme pensée, mais en tous les cas, ça me fait marrer. Quand on pense que je n'ai même pas pris de drogue, franchement, ça devient grave, j'ai la cervelle qui décartonne en masse. Bon, Valdounet, tu voudrais pas dire un truc ? Non parce qu'en fait, là, on dirait deux lycéennes qui se font la gueule pour une histoire de maquillage. Même si c'est pas sûr que la saucisse soit vexée, y a un moment, quand même, faut faire quelque chose. Vous êtes venus là pour vous amuser les gars, pas pour faire vœu de silence.
- Ok. J'ai arrêté de compter après trois mois.
Si j'avais été bavard, j'aurais rajouté « et j'm'en bat les couilles avec une porte-fenêtre », mais en plus ça aurait pu être mal interprété. Enfin bref, toujours est-il que, très sincèrement, je m'en fous un peu. Moi, ma maîtresse, mon amante, mon amour, c'est la bibine et rien d'autre. Bien sûr que je serais pas contre, mais va draguer avec un débit de douze mots par heure. Et puis, ramasser de la viande saoule dans les bars, c'est plus trop mon truc, j'ai donné. Pour en revenir aux vœux, je dirais pas que j'ai fait vœu de chasteté, mais j'ai pas non plus fait celui de nymphomanie. Je crois. Encore un verre, soyons fous. C'est vrai que les gens commencent à partir, ça devient un peu plus silencieux d'un coup. Ces gens, je vous jure, aucun sens de ce qui est bien. On va pas boire un verre pour se tirer avant le lendemain, sérieusement, c'est pas du boulot ça. Un bar, ça se quitte à quatre pattes, ou au moins sur en titubant d'un mur à l'autre, sinon c'est un sacrilège. C'est pas vrai ça ma saucisse ? Comme si tu pouvais lire dans mes pensées, tiens. D'ailleurs c'est tant mieux pour toi que tu puisses pas, sinon tu prendrais peur. Même moi j'ai peur, et pourtant je me connais. Euh... c'est peut-être bien pour ça, note. Sacré nom de Dieu, la philosophie ne me réussit pas, je m'auto-psychanalyse.
- Enfin... voilà, quoi.
Oh la belle bête. Valderic, douze ans, élève de collège à la fin de son exposé. « Enfin voilà quoi », non mais sérieusement ? Sérieusement ?! Et ça fait des études, ça ? Je vous le dis, le monde n'a aucun avenir, aucun. Pas avec des branquignolles pareils. Alors évidemment, l'alcool aidant, je ne peux m'empêcher de lever un sourcil à ma propre inutilité, et avec un sourire qui devait forcément être piteux, je termine mon verre d'une traite. Allez, saucisse, dis quelque chose, parce que là j'ai bien l'impression que mes capacités linguistiques ont décidé de régresser.
- Et toi ? Quelques heures, j'imagine ?
Oh, ça, c'était fin, très fin. Ça se mange sans faim. Valdoudoune, tu es officiellement un con. Faut arrêter de boire, pochtron, ça te réussit pas.
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Sujet: Re: Saucisse or not ? Sam 8 Nov - 17:23
Ezio + Valderic
Saucisses or not ?
Ce rp se déroule au Tonga Room à San Francisco, voir photos des lieux ici.
Entre nous les silences n'ont jamais été dérangeant, on est parfois chacun plongés dans nos pensées ou trop cuités pour parvenir à formuler des paroles qui ont du sens. Et je dois pour ma part être salement atteint parce que je commence à faire n'importe quoi, comme balancer le menu à la flotte quasiment sous les yeux de la serveuse qui passe au même instant. Tu crois qu'elle me pardonnera saucisse si je lui fais les yeux doux ? C’est là que tu me tires de cette interrogation inutile alors que tu reviens sur le sujet de la serveuse en comprenant que ma question venait de l'insistance de ton regard sur son joli petit cul.
- Ok. J'ai arrêté de compter après trois mois.
- Putain je pourrais pas tenir plus d'une semaine ... soupirais-je l'air de te trouver juste sacrément courageux.
Courage n'est pas le mot mais la faute à mon esprit embrouillé par tout l'alcool sifflé. A m'entendre, on pourrait croire que je suis un vrai queutard, quoi que ça va encore si on tient compte du fait que je ne tires pas tout ce qui me passe sous la main. La fille ou le mec doit me plaire et en avoir un minimum dans la tête. J'me vois mal tirer une poulette sans cervelles. La plupart m'exaspèrent tellement que je n'aurais même pas la patience de les ramener jusqu'à mon pieu. Ou plutôt le leur ou celui d'un endroit quelconque car loin de là l'envie de ramener n'importe qui chez moi. Comme si on en avait pas assez, ma saucisse et moi on s'enfile quelques autres verres tandis qu'autour de nous, la salle se vide peu à peu. Je t'adresse un regard alors qu'on vide tous deux nos verres d'un trait.
- Va falloir songer à se trouver un autre coin, ça commence à être mort par ici, proposais-je sans qu'on ne se presse pour autant.
Putain, je suis heureux. Vraiment heureux d'avoir un pote comme toi avec qui on peut s'entendre sans prise de tête à la con.
- Tu sais quoi, je remarque un truc. En ta compagnie, j'ai plus tendance à la bibine qu'à la drague. Ça va pas ça ?! J'suis certain que c'est ton côté trop sage et ta tignasse improbable qui influent sur moi et ma libido. Putain LIBIDO, c'est un mot de gonzesse ça non ?! Putain mec, ça craint !
Je commence vraiment à dire n'importe quoi et je me fous limite les jetons. Surtout lorsqu'on se relève toi et moi et qu'on doit s'appuyer l'un sur l'autre pour trouver notre équilibre. J'embarque d'ailleurs au passage une bouteille qui était sur une table, ce serait un sacrilège de la laisser alors qu'elle est encore quasiment à moitié pleine.
- T'es mon pote, tu sais ça ? lançais-je à ton attention tandis qu'on prend la direction de la sortie. Puis une fois dans la rue, on fait à peine quelques mètres que je t'attire près d'une bagnole garée tout près histoire de nous y caler un instant. Comme si j'étais à bout de souffle, mais en fait je suis déjà à court de whisky et je m'en envoie une bonne gorgée avant de sentir une drôle d'impression de froid sous mes pieds.
- Tiens, j'suis pieds nus ! J'avais même pas remarqué ... fis-je la réflexion à voix haute. T'en veux ? te proposais-je en te tendant la bouteille après m'être envoyé une nouvelle goulée comme si j'oubliais déjà cette question sur mes pieds. Allez, lâche-toi un peu bordel de Dieu ! Balance tes pompes comme moi ! Fais communion avec la nature !
Là je dis vraiment n'importe quoi pour lancer autant de conneries improbables à la seconde et surtout j'aimerais bien comprendre où j'ai laissé mes pompes ??!! Peut-être quand j'étais à table ? Boarf, rien à foutre et puis j'imagine que c’est fermé maintenant. Pas la peine d'y retourner. Je grimpe alors sur le capot de la bagnole pour m'y étendre lamentablement mais l'alarme se déclenche alors aussitôt.
- Et merde !! Allez va prend ça et tais-toi, tu veux ?
Ouais je cause à la bagnole et je lui fais surtout une offre qu'elle ne peut pas refuser puisque je lui offre une lichette de Whisky. Puis finalement alors que ma saucisse tente de me dire de dégager d'ici vu le peu de discrétion offerte avec l'alarme qui hurle, je décide de baptiser la bagnole comme il se doit.
- Au nom du Père, du fils et du saint machin ! beuglais-je en balançant des rasades de Whisky sur le capot en m'appliquant à faire le signe de croix avec le précieux liquide.
J'attire un peu trop l'attention sur nous tu dis ? Oh si peu ... ! Bon ok, filons d'ici et trouvons-nous de quoi nous amuser. Si on prenait la bagnole et qu'on se faisait une virée ? Comment ça je suis trop saoul pour prendre le volant ?! Justement ça peut-être drôle. Là tout de suite, je n'ai aucune ... merde aucune ... putain c’est quoi le mot ??!! Tu sais quand t'as plus de pensées cohérentes et que tu te crois apte à conduire ou autre. En fin de compte je crois que je serais même pas foutu de tringler une fille si on m'en donnait l'occasion. Je suis juste complètement à l'ouest. Complètement beurré mec. Mais alors complètement. En passant près d'une vitrine je me stoppe d'ailleurs un instant pour voir la gueule que j'ai et je reste bloqué un moment l'air de ne pas y croire.
- Putain j’ai une de ces vieille gueule de pâté de foie , ma saucisse. On risque de nous foutre dehors rien qu'à nous voir. Ouais ouais t'es pas mieux toi non plus, regarde-toi !
Je te colle alors le nez sur la vitre un peu trop vivement et tu te cognes. Hum désolé. Merde je l'ai pensé ou je l'ai dis ? Putain non ça va je l'ai juste pensé. Comme si j'allais m'excuser. Ouais bon ok, je viens juste de t'écraser la gueule sur la vitre pour que tu vois ta tronche d'ivrogne et je sens que tout ça a partir en charcuterie. Va y'avoir du sauc' au large mec, c’est moi qui te le dis ! On devrait peut-être finir chez moi avant de nous retrouver au post pour trouble à l'ordre public mais encore faut-il y arriver !
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Sujet: Re: Saucisse or not ? Mer 12 Nov - 20:12
Saucisse or not ?
Ezio & Valderic
Tu pourrais pas tenir une semaine hein ? Tu m'étonnes. Mais tu sais en fait c'est plus facile qu'il n'y paraît : quand t'as pas le choix, t'as pas le choix, tu t'y fais et puis c'est tout. Puis bon, c'est pas non plus insupportable, on est d'accord. Chiant mais pas insupportable. Bon ben je te suis, qu'est-ce que tu veux que je te dise. De toutes façons, c'est pas exactement comme si tu me laissais le choix, et puis j'ai pas le courage de te contredire. De toutes façons, je suis certes très saoul, mais je sais quand même qu'il vaut mieux ne pas se lancer dans un débat pour savoir où aller, puisque, soyons honnête, aucun d'entre nous ne lâcherait le morceau. Du coup, je préfère même pas avoir d'idée. Mais non, c'est pas du tout parce que ça m'arrange et que j'arrive pas à penser, de quel droit tu penserais ça... Tu parles beaucoup, saucisse. Tu parles beaucoup et trop vite. J'ai un peu de mal à te suivre, tout ce que je comprends, c'est que c'est drôle, en fait. Je crois. En tout cas, c'est l'impression que ça me fait, et je m'entends rire, pas très fort, j'espère. J'ai pas forcément envie de passer pour un con non plus. Sans même m'en rendre compte, je suis là à te suivre, à sortir, j'me retrouve contre cette caisse, je choppe la bouteille que tu me tends, je bois, j'te la rends, pis je m'assois sur le trottoir et je te regarde faire ton cinoche. T'es con, mon vieux, trop con, j'adore ça. Au moins tu sais comment t'amuser, on s'ennuie pas avec toi. J'ai à peine le temps de me lever, m'étant rendu compte que si je restais si près du sol, j'allais finir par m'y fondre, que tu m'attrapes et me colle la tronche contre la vitre. Non mais t'es sérieux ma poule ? C'est quoi cette agression là ? Décidément tu les accumules ce soir, t'as bien du bol que je sois trop caisse pour calculer correctement la trajectoire à suivre pour foutre mon poing dans ta gueule. Et puis que je t'aime bien, aussi, accessoirement. Dauberie va. Charogne.
- La différence mec, c'est que moi ça m'donne un air de rebelle poète. Toi t'as juste une gueule d'arsouille.
Et bim, dans tes dents mon ptit gars. C'est l'apanage de la crinière, ça te donne toujours ce côté ténébreux que les minettes adorent – et pas que les minettes, je peux te le dire. Enfin bref, toujours est-il que je te fous une mornifle dans l'épaule, qui était à la base sensée être une sympathique bourrade, mais bon, toi non plus tu maîtrises pas ta force, tu vas pas m'en vouloir, hein ! Et puis c'est toi qui a commencé. La maturité du Valdoudoune. C'est toi qui a commencé, nananère, c'est c'ui qui dit qu'y est ! Et puis c'est toi qui a voulu boire à ce point hein, j'ai fait que relever le défi. Moi j'dis égalité, totale égalité, on va pas s'battre pour jouer à qui tape le plus fort, si tu veux par contre on peut faire celui qui pisse le plus loin, j'suis fort à ça. Roh mais non, Val ! On t'a déjà dit qu'il fallait pas montrer le léviathan en public ! Toujours est-il que bien évidemment, je trébuche comme la loque que je suis, et, par un miracle que je ne comprendrais sans doute jamais, je traverse le trottoir et me vautre contre le mur, m'arrachant un peu d'épiderme au passage, niveau épaule sur une bonne dizaine de centimètres, ça râpe le béton bon dieu. C'est que ça saigne quand il manque l'enveloppe et que t'as trop d'alcool dans le sang, dis donc.
- Regarde-moi ça saucisse, j'en perd du lard tellement qu'on est beaux.
Et j'me fais rire. J'me retourne vers toi, avec ce grand sourire de pochtron, de l'air fier du con qui a fait sa petite connerie. Effectivement, il vaudrait peut-être mieux dégager de là, on va vraiment nous prendre pour des malades, et puis bon, c'est dangereux les rues, hein !
- Qu'est-ce qu'on fait, on s'arrache ?
Qu'est-ce que j'suis drôle.
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Sujet: Re: Saucisse or not ? Ven 14 Nov - 15:35
Ezio + Valderic
Saucisses or not ?
Ce rp se déroule au Tonga Room à San Francisco, voir photos des lieux ici.
Je suis hilare de te voir ainsi ramassé sur le trottoir tandis que tu peines à te relever. C’est bon de te voir comme ça ma saucisse ! J'me sens moins seul dans le genre alcoolique de base. Je ne tarde d'ailleurs pas de partir dans un délire en essayant de soudoyer cette pauvre caisse avec de la bibine pour dire vite. Mais les caisses, c’est comme les gonzesses, elles n'en font qu'à leur tête et quand elles sont décidé à l'ouvrir, y'a plus moyen de leur faire fermer leurs putains de gueules. Échouant ainsi face à l’alarme qui braille tout ce qu'elle peut, ma saucisse et moi on se casse jusqu'à échouer devant la vitrine d'un magasin, stoppés par la vision d'horreur qui s'étale devant nos yeux, d'autant peu valorisante sous les néons criards et les écrans de télévision allumés qui salopent nos reflets jusqu'à les rendre quasi déformés, et accentuant nos têtes de pochtrons. Ça pourrait bien nous causer encore du trouble à l'ordre publique rien qu'à cause de nos salles gueules. Ouais parce qu'on fait réellement peur et qu'on pourrait provoquer un arrêt au palpitant d'une petite mémé. Je colle d'ailleurs le nez de ma saucisse contre la vitre un peu trop violemment - je ne mesure plus mes gestes tu m'excuses - pour que tu ais tout à loisir de constater l'étendu des dégâts.
- La différence mec, c'est que moi ça m'donne un air de rebelle poète. Toi t'as juste une gueule d'arsouille.
- Arsouille dis-tu ? J'aime ce mot même si j'y capte strictement rien. Enfin si j’en saisi le sens. Je crois !
Je colle à mon tour le nez contre la vitre en y écrasant mon nez à l'excès.
- Putain on est pitoyables ma saucisse ...
Je pose une main en appui sur la vitre, fixant un écran de télé où passent des pubs pour les messageries de téléphones portable roses et c’est comme si je découvrais l'Himalaya ! Les nénettes ont beau avoir l'air de parfaites putes, je suis comme un crevard devant. Limite si je ne lècherais pas la vitre devant moi ... chose que je m’apprête à faire quand je me reçois une bourrade de ta part dans l'épaule. Elle suffit à me déséquilibrer un peu et à faire crisser ma main contre la vitre dans un bruit particulièrement désagréable, un peu comme le bruit d’une craie qui crisse sur de l'ardoise en moins pire. Ce qu'il y a d'autant plus pire en revanche, c'est la façon dont tu trébuches sans que je ne comprenne comment tu te démerdes pour te ramasser ainsi la gueule sous mes yeux. Tout semble pourtant se passer au ralentis sur l'instant mais je ne capte vraiment pas comment t'as fais ton compte là mec ?! Je reste un instant immobile, scié par la scène, l'air à demi dubitatif et à demi à la ramasse. Tu pourrais bien te faire renverser par une voiture sous mes yeux que je serais la même loque que présentement, l’air complètement hagard ... complètement hagard mais surtout l'air con !
- Regarde-moi ça saucisse, j'en perd du lard tellement qu'on est beaux.
- Une saucisse râpée. Tu t'es bien salopé là, mais comment t'as fais ça ?! J'ai rien capté de comment t'as pu atterrir de la sorte.
Je te rejoins et je regarde vite fait la blessure. Ça saigne pas mal.
- Tu fais chier à te vautrer comme une fille, regarde-moi ça on dirait que tu t'es scarifié avec une rappe à fromage ... va falloir aller nettoyer ça, now ... soupirais-je alors que tu nous invites à nous arracher de là. Bon, détour par chez moi oblige.
Nous voilà ainsi en chemin pour mon appart' et avec ça la pluie se met à tomber. Tu ressembles bientôt à ... euh c’est difficile à définir en fait. Une serpillère peut-être ?
- Ouais une serpillière mec ! Voilà de quoi t'as l'air. Adieu l'allure de poète dépressif. T'as plus l'air de que dalle en fait.
Je te balance ça alors que je marche en face de toi à reculons alors qu'on grimpe une ruelle pavée en pente et manque de pot, l’une des dalles me fait trébucher. Ouais parfaitement une dalle, un pavé quoi ! Regarde bordel celle-là ! C’est sa faute ! Alors ne me dis pas que j'arrive juste plus à marcher ! Voilà ce que j’argue à ton encontre alors que tu restes visiblement sceptique.
- En attendant, file-moi la main pour me relever saucisse, arguais-je alors que je suis étalé sur le cul et que j'ai la très forte impression que tout vacille autour de moi, les lumières, les bâtiments, les poteaux ainsi que cette rue dont la pente me donne l'impression de se raidir dans le simple but de me faire glisser à nouveau jusqu'en bas. Je suis trempé, le fond de mon futale est gorgé d'eau vu que j’ai forcément atterrit dans une flaque et j’ai les cheveux qui ruissellent sur ma gueule si bien qu'il me faudrait presque des essuie-glace.
- T’avises pas de me dire chacun son tour !
Ouais parce que vu ton petit air mesquin là, je te sens d'autant plus prêt à exploser de rire jusqu'à n'en plus finir. Enfin soit, histoire de s'épauler et de s'assurer de parvenir à bon port, on finit le reste du chemin en marchant bras dessus bras dessous, dérivant tantôt à gauche tantôt à droite, manquant encore de trébucher ou de nous faire aveugler par les phares d'une bagnole qui arrive droit devant alors qu'on se croyait pourtant sur le trottoir. On se fait klaxonner plusieurs fois et on manque de se ramasser des emmerdes avec un type et sa gonzesse devant lesquels on traverse au dernier moment alors que le dit couple est obligé de freiner un grand coup. Échange d'insultes, bras d'honneur, le mec qui veut faire le coq et descendre de bagnole mais au final sa blonde le supplie de se calmer et de repartir. Du coup on manque de se mettre sur la gueule. Pour une fois, je crois qu'il aurait facilement pu nous foutre tous les deux au tas à lui seul. Quoi que rien n'est plus dangereux qu'un ivrogne, sachez-le ! Pas vrai ma saucisse ?
Enfin bref, nous voilà dans la partie la plus ardue de notre périple : LES ESCALIERS ! On se cramponne l'un à l'autre, on s'emmêle parfois les pieds ensemble, allez savoir comment on parvient à faire ça, et on fait gentiment crisser nos paumes sur la rambarde mouillée. Puis on arrive !
- Bonsoir porte ! Heureuse de me revoir. Promis, je te dégueulerais pas dessus ce soir !
Quoi ? Je parle à ma porte. Hum.
- Allez, entre saucisse ! Je pousse sur la porte mais en fait mon Valdoudou me fait remarquer que j’ai un peu oublié de la déverrouiller. En effet, ça serait mieux si on veut rentrer. Je m'acharne ainsi après la serrure en me trompant plusieurs fois de clés et puis soudain : sésame ouvre toi !
- Putain on y est arrivés, mec !
Et merde encore quelques marches pour accéder à mon appart. Ouais parce que ma porte ouvre sur une petite entrée où on tient à peine à deux et où se trouve une commode, un petit cagibi et un escalier menant au salon ainsi qu'à la cuisine qui est ouverte dessus. L’ascension est généralement courte mais là ça se fait au ralenti. Bon première chose à faire, la salle de bain, qu'on puisse nettoyer ça. Je t'entraine ainsi dans la dite pièce et je bloque un instant alors que tu vires ton haut trempé pour être moins emmerdé pour nettoyer ta connerie.
- T'es trop sex ma saucisse, dis-je en me rapprochant et en roulant exagérément des mécaniques tant je suis bourré. Tellement bourré d'ailleurs que je te fais un manège d'enfer en te plaquant un instant contre le mur derrière toi pour jouer la comédie. Puis je passe une main dans tes cheveux pour les dégager de ton visage vu le foutoir que c’est devenu, sauf que ma main reste coincée à mi course et que je bloque par la même, un instant sur ta belle gueule d'enfoiré.
- Putain sérieux, tu me ferais presque bander les cheveux placés en arrière comme ça.
Quoi ? Il a l'habitude de mon côté direct, bourré ou pas d'ailleurs. Pas vrai saucisse ?
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