the great escape
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the hangover •• briséis&jorden

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MessageSujet: the hangover •• briséis&jorden the hangover •• briséis&jorden EmptyJeu 25 Sep - 5:31


Toujours désireux de faire plaisir à sa chère mère, Jorden s'était levé de bon matin (c'est-à-dire à quinze heures et des poussières) un samedi, lendemain de soirée bien arrosée, qui plus est. Il n'avait même pas râlé lorsque la lumière du jour était venue le frapper de plein fouet, encore bien emmitouflé dans ses couvertures. Les draps à côté de lui étaient vides, il n'avait ramené personne la veille malgré un certain plaisir qu'il avait pu prendre à chauffer une ou deux filles dans la boite de nuit qu'il avait fréquenté. Il s'était bien amusé en tous cas, du moins du peu qu'il se souvenait, il pensait s'être éclaté jusqu'à pas d'heure. En voyant sa tête dans le miroir de la salle de bain, il obtint confirmation. Effectivement, il y avait des chances pour qu'il se soit amusé plus que de raison. Les cheveux en pétard, des cernes énormes logés sous ses yeux et une mine qui crie "J'ai vraiment déconné hier soir! On recommece?", Jorden s'était frotté le menton avec un air perplexe. Il avait un truc à faire aujourd'hui, mais impossible de se souvenir ce dont il s'agissait. Il avait déambulé dans les couloirs de la villa Rosenbach en caleçon, avait dévalisé les placards et le frigo - toujours en caleçon, sinon c'est pas drôle - avant de retourner dans sa chambre et de s'affaler sur son lit façon étoile de mer. Le weekend, Jorden n'était pas toujours le plus opérationnel. En fait, il était même plutôt rare de le voir être efficace un samedi et encore plus un dimanche! Ces jours-là étaient sacrés, ils étaient réservés à son amusement personnel le plus total et hors de question de songer à ouvrir un bouquin ou à pondre un essais pour les cours. Le temps du divertissement n'était rien d'autre que du divertissement. Peut-être que ce n'était pas sérieux, peut-être que ça n'était pas en adéquation avec ses grandes ambitions d'empire familial et de reprise d'héritage, tout ça, tout ça, mais pour le coup et depuis quelques mois déjà, Jorden s'en fichait pas mal. Il avait décrété que le tout n'était pas incompatible et qu'il pouvait à la fois être le meilleur aux yeux de son père et à la fois prendre son pied tous les weekends. Et quelques soirs en semaine, aussi. Allongé sur son lit, entouré d'une boite de Cap'n Crunch et d'une autre de Lucky Charms, ses céréales préférées, Jorden tentait de réfléchir. Il tentait, oui, parce qu'avec sa gueule de bois monumentale il était en fait plutôt difficile de s'exécuter. Ses neurones étaient encore bien secoués par ce qu'il leur avait fait vivre la veille. Le plus difficile était sans doute de ne plus se souvenir. Par exemple, comment est-ce qu'il s'était fait cet énorme bleu juste là, au niveau des omoplates? Et encore, à qui appartenait ce numéro de téléphone retrouvé dans la poche de son pantalon? Tant de mystère… Ah! C'était presque cruel! Il espérait qu'elle était belle. La fille à qui appartenait le numéro, vous suivez? Ouais, il espérait qu'elle était vraiment belle. D'un autre côté, si elle avait été aussi canon qu'il l'envisageait à l'instant, sans doute qu'elle l'aurait assez marqué pour qu'il se rappelle d'elle le lendemain, pas vrai? Rahh… Elle ne devait donc pas être très jolie. Du bout des doigts, il attrapa le morceau de papier sur lequel étaient gribouillés les chiffres composants le numéro et il le chiffonna en une petite boule avant de le jeter vers une poubelle qui se trouvait juste à côté de la porte. La boulette de papier atterri bien entendu en dehors du sac, tout près d'une pile de chaussettes sales. Ouais, bon, on peut s'appeler Rosenbach et rester un mec normal. Et puis ce n'était que des chaussettes, rien d'autre. Pas de quoi fouetter un chat! Son téléphone, posé sur sa table de chevet, s'était mis à sonné. Il avait roulé sur le côté pour l'atteindre, en vain, avant de déclarer que ça ne devait, de toute façon, pas être très important et de laisser l'interlocuteur atterrir directement sur sa messagerie. Le jeune Epsilon fixait le plafond de son regard perçant, à croire qu'il essayait d'y faire un trou. Quelle pièce se situait au dessus déjà? La chambre d'Eileen ou celle de l'un de ses cousins? Peu importe. Il n'y mettait pas les pieds. Soudain, il s'était redressé d'un bond et avait porté une main à sa bouche. Putain de… Jorden se précipité sur la porte de sa chambre à laquelle il avait accroché un calendrier. La date était entourée en rouge. C'était l'anniversaire de sa mère! L'anniversaire de sa mère et il avait oublié! Mais quel idiot! Quel crétin! C'était une honte, un véritable scandale que d'oublier une date aussi importante! Lui qui était pourtant un fils à maman en puissance, il s'en voulait déjà terriblement. Aussi, il ne lui fallu pas longtemps avant de se jeter sous la douche, soudainement très bien réveillé et lucide. À peine trente minutes plus tard, il était habillé et coiffé, à peu près présentable, prêt à sortir en ville chercher le cadeau idéal.

Jorden avait pris un taxi, parce qu'il avait la flemme de conduire, après tout autant jouer la carte du weekend repos jusqu'au bout. Il ne conduisait que rarement le samedi et le dimanche. Voilà, voilà. Décidément, ces jours-là semblaient n'être consacrés qu'à une très petite liste de choses. Conduire et bosser n'en faisaient donc pas partie. Jorden avait longuement hésité quant à la destination à indiquer au chauffeur. Qu'allait-il bien pouvoir offrir à sa mère? Franchement, il n'en avait pas la moindre idée. Il avait l'impression de lui avoir déjà tout offert, il n'y avait plus vraiment de quoi innover, peu importe ce qu'il allait acheter ce ne serait rien de nouveau. Alors que le chauffeur s'impatientait, Jorden légèrement agacé qu'on le presse ainsi un samedi (oui, oui, nous n'insisterons jamais assez sur le fait qu'il ne fasse absolument rien le samedi) avait fini par dire au type de le conduire là où il pourrait trouver un cadeau convenable pour sa maman adorée. L'homme avait semblé hésiter à son tour quelques secondes avant d'avoir une idée éclaire et de démarrer la voiture. Le Rosenbach n'avait pas même pensé un seul instant qu'il s'agissait là d'une idée à la con. Ce type ne connaissait même pas sa mère! Il n'avait aucune idée de ses goûts, ni de ses besoins, et il n'avait sans doute pas le même budget non plus. S'il le conduisait au petit supermarché du coin, c'était net, il n'aurait pas son pourboire! Sauf qu'une bonne vingtaine de minutes plus tard, ce n'était pas devant une supérette qu'il se fit déposer, non, non… “The Hot Cookie Bakery…” Il avait lu ce qui était écrit sur le bâtiment, légèrement perplexe. “C'est quoi? Des cookies? Vous voulez que j'achète des cookies à ma mère?” Le chauffeur du taxi avait haussé les épaules en déclarant qu'il s'agissait des meilleurs de la ville et patati et patata. L'Epsilon était loin d'être convaincu mais l'heure tournait et les idées lui manquaient toujours. Peut-être qu'il pourrait acheter le plus gros cookie de tous les temps là-dedans et peut-être que s'il le faisait livrer à temps à sa mère en Floride, elle serait contente. Après tout, Abigail n'était pas connue pour dire non à tout ce qui contenait un peu de sucre. Elle avait toujours eu un bon métabolisme, du coup elle restait mince même en mangeant des gâteaux. Mais offrir de la bouffe à sa mère, ce n'était pas un peu craignos comme cadeau? Le chauffeur le rappela à la réalité en demandant s'il comptait descendre ou pas. Alors, Jorden lui glissa un billet de vingt dans les mains et il descendit du véhicule pour aller se planter devant la boutique. Il y avait du monde à l'intérieur et les gens qui en sortaient avaient tous l'air plus ravi les uns que les autres. Il fixa sa montre suisse, il était déjà presque six heures de l'après midi. Sans réfléchir d'avantage, il pénétra à l'intérieur de la fameuse Hot Cookie Bakery, un léger sourire vissé sur les lèvres. Ses yeux balayèrent rapidement la vitrine et les nombreux délices qui s'offraient à lui. Il allait demander un assortiment d'un peu tout, sans oublier le plus gros cookie jamais inventé, il y tenait! Et il ferait expédier le tout de manière très urgente. Il fallait que le paquet soit dans les mains de sa mère avant minuit! C'était impératif.

La file d'attente qui se tenait devant lui avançait à une allure presque imperceptible. Jorden sentait l'impatience monter en lui. Il n'avait jamais aimé ça, attendre. C'était la chose la plus inutile au monde, non? Pourquoi attendre quand on peut obtenir tout, tout de suite? Sauf qu'il savait aussi se tenir correctement et ne pas se comporter en fils à papa plein aux as qui pense que tout lui est dû juste parce qu'il a la capacité de claquer des doigts pour que l'argent tombe du ciel et lui offre tout ce qu'il souhaite. Il avait donc décidé de prendre son mal en patience, non sans manquer de taper du pied à intervalles réguliers. Tandis qu'il essayait de voir ce qu'il se passait un peu plus loin, et accessoirement de comprendre pourquoi les commandes se faisaient aussi lentement, Jorden aperçu devant lui un visage qu'il connaissait. “Briséis?” Il tapota l'épaule de la jeune femme qui se tenait juste là, à côté de lui. Lorsqu'elle se tourna pour lui faire face, il eut un grand sourire qui se transforma presque en un éclat de rire tant il était surpris de trouver quelqu'un de sa connaissance dans ce lieu improbable. “Je sais pas si tu te souviens de moi, on s'est rencontrés il y a sept mois environ, tu venais d'arriver à San Francisco, il me semble… ” Il l'avait rencontré quelques semaines avant de partir pour Hong Kong. En fait, c'était plutôt clair dans sa tête, il oubliait rarement un visage surtout lorsqu'il était aussi joli que celui-là.“Jorden.” Il lui tendit la main pour la saluer, toujours ce fichu sourire charmeur clairement affiché. Presque insolent tant il était adorable. “Jorden Rosenbach.” Au cas où elle aurait oublié. Mais lui, il était presque sûr qu'elle ne l'avait pas oublié. “Tu viens acheter des cookies?” Alors ça, c'était la question la plus débile qu'il avait posé depuis fort fort longtemps. Quoi qu'il en avait peut-être posé des plus stupides hier soir, mais il ne s'en souvenait pas, donc ça ne comptait pas vraiment. CQFD. Ce dont on ne se rappelle pas, ne peut pas nous faire de mal. Ou un truc dans ce genre là… “Tu… Tu vas bien?” Tout de suite, c'était beaucoup moins con comme question.
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MessageSujet: Re: the hangover •• briséis&jorden the hangover •• briséis&jorden EmptyDim 28 Sep - 14:35

✣ ✣ ✣
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You only live once. Voilà ce qui définissait Briséis hier soir. Elle avait fait la fête comme elle ne l'avait jamais faite. Elle s'était mise minable, c'était assez comique à regarder. Briséis avait rencontré un tas de monde. Elle avait dansé avec certaines jeunes femmes. Draguer des jeunes damoiseaux. Elle avait tout simplement profité de sa nouvelle vie. Une nouvelle vie, qu'elle prenait malin plaisir à reconstruire suite au dramatique été à Orlando. C'est pour cela, qu'elle draguait à droite et à gauche. Qu'elle accumulait les relations sans lendemains. Elle s'éclatait tout simplement. Une sensation qui lui plaisait étrangement. Cela prouvait aussi qu'elle pouvait s'amuser sans avoir Xavier dans les pattes. Même si, au fond Xavier lui manque énormément à la jeune femme. Elle a dû mal à vivre loin de lui. Cependant, elle devant avancer vers l'avant. Briséis devait montrer qu'elle était une femme forte et, non une femme faible. Malgré que son meilleur ami lui manquait, la jeune demoiselle devait lui prouver qu'elle pouvait néanmoins vivre et profiter de la vie sans lui. Très difficile à faire en réellement mais, Briséis s'accroche de toutes ses forces pour y parvenir. Elle n'avait plus réellement le choix aujourd'hui. Pas après la dispute qu'elle avait eut avec lui quelques jours auparavant dans sa chambre. Pas après, l'avoir pratiquement ignoré le reste des vacances et, le début d'année à San Francisco Briséis avait fait un énorme pas en avant en réagissant ainsi suite aux évènements. Ce n'est pas maintenant qu'elle devait faire, marche arrière. Il en été hors de question. Même pas en rêve. D'ailleurs, tellement que la jeune demoiselle avait draguée la veille lors de la soirée bien arrosée. Elle se réveilla présentement dans un endroit qu'elle ne reconnaissait pas. Briséis ouvrait délicatement ses yeux qui se fixaient sur un plafond qui ne lui disait absolument rien. En se redressant sur le lit, elle ancre son regard sur le fond de la chambre. Une chambre qui ne ressemblait en rien à celle qu'elle habitait à l'université. Ça paniquait quelque peu la demoiselle en voyant cette scène. Puis, quand elle vient à tourner la tête vers un corps totalement endormi pour l'instant. Briséis venait d'avoir la confirmation de ses pensées. Elle avait bel et bien passé le reste de la soirée avec une tiers personne qu'elle ne connaissait aucunement. Essayant de se lever sans faire de bruit, ni réveiller le jeune damoiseau. La jeune femme récupère délicatement ses affaires éparpiller un peu partout dans la chambre, avant de s'enfuir vers la salle de bain. Tant qu'elle était présente dans cet appartement. Autant qu'elle en profite. C'est pour cela, qu'elle se permet de prendre rapidement une douche, puis une vingtaine de minutes plus tard elle se rhabille grâce à ses vêtements de la veille. Une fois prête à s'enfuir de cet appartement sans donner son numéro, ni des nouvelles. Elle s'arrête rapidement dans la cuisine pour boire un café au lait d'une vitesse extrême et, d'engloutir du pain avec du nutella. Briséis ne se prive de rien. Elle peut manger tout et n'importe quoi, elle ne grossi pas d'un millimètre. Un avantage qu'elle ne cache nullement.

Après avoir fuit l'appartement où elle s'était réveillée. Briséis se promenait dans les rues de San Francisco à pied. Puisqu'elle n'avait pas sa voiture à proximité d'elle. Donc, en promenant du moins c'était un bien grand mot. Étant donné qu'elle voulait simplement rejoindre l'université pour qu'elle puisse se changer. Car, ressortir en ville avec les mêmes vêtements que la veille. Ce n'était vraiment pas l'éclate pour Briséis. Elle qui aime être propre dans toutes les circonstances. Ce n'était clairement pas le cas aujourd'hui. Et, vu qu'elle le sait. Briséis ne se sent pas bien dans sa peau. C'est bête, vraiment bête. Néanmoins, c'est l'état d'esprit de la jeune femme depuis qu'elle est toute petite. En continuant la marche qu'elle avait commencée quelques minutes auparavant dans les rues de San Francisco, la jeune femme s'arrête devant l'enceinte qui se prénommait The Hot Cookie Bakery. Briséis vient à s'arrêter devant celle-ci. Avant de prendre la décision d'y rentrer. Elle devrait attendre dans la file d'attente qui étaient déjà longues. Mais, qui résisterait devant un cookie d'une délice pareil ? Personne. C'est bien pour ça, que Briséis avait cédé à la tentation. De plus, ce n'était pas un petit morceau de pain, avec une petite touche de Nutella. Que l'estomac de Briséis allait arrêter de crier famine. Puis, quand on ne grossi pas d'un pouce. On peut manger vraiment tout et n'importe quoi. Alors, pourquoi résister à la tentation qui omniprésent avec cet enceinte ? Hormis, la file d'attente était longue. Cela n'avançait pas rapidement. Une situation qui commençait à agacer la jeune femme. Elle qui n'est pas patiente pour un poux. C'était extrêmement long et, elle ne tenait plus en place. Il fallait absolument que l'allure avance rapidement. Sinon, Briséis allait rapidement péter son plomb ici. Et, il attendrait parlé de la jeune femme. En bien ou en mal. Elle s'en fiche tant qu'on l'entend parlé et, se plaindre. Commençant a tapoté du pied contre le marbre de l'établissement. Elle entend qu'on l'appelle. Une voix qui lui semblait familière mais, elle en était pas sûre à cent pour-cent. Pourtant, quand elle vient à se retourner elle reconnait immédiatement Jorden. Le fameux Jorden Rosenbach. Le demi-frère de la célèbre Eileen Rosenbach. Qui ne connaissait pas cette famille ici à San Francisco ? Celui qui disait qu'ils ne les connaissaient pas. Était clairement un très grand menteur. De plus, en parlant de Eileen Rosenbach. Entre les deux jeunes femmes ce n'est vraiment pas l'attente adéquat. Pourtant, celle-ci s'est offerte à Roman. Une relation que Briséis n'accepte franchement pas. Roman pouvait trouver largement mieux, c'est ce que Briséis pense. Et, elle l'avouera à vive voix à son cher cousin. Même s'il faut avouer, qu'Eileen et Roman s'assemble bien. L'un qui fait la misère à sa famille et, l'autre qui s'en fout de ce qu'on pense d'elle. Ils sont complémentaires, Briséis le sait pertinemment. Mais, accepte malgré tout pas la relation qu'ils entretiennent. C'est plus fort qu'elle, elle n'y peut rien. Cependant, la jeune femme sort de ses pensées pour s'adresser à Jorden après s'être retourné pour lui faire front. « Jorden ! Que fais-tu ici ? » Déclara-t-elle suivie de près d'un sourire qui se dessinait sur ses lèvres. Elle n'aurait jamais cru croiser une connaissance dans ce lieu si improbable soit-il. Mais, une rencontre qui lui faisait plaisir, mine de rien. « Comment oublier un membre de la famille Rosenbach. Cela serait menti, si je te disais que je ne me rappelais plus de toi. » Décidait-t-elle de répondre aussi franchement qu'elle puisse l'être. Puis, ça devait être le seul de cette famille que Briséis devait apprécier. Du coup, faire semblant de ne pas le connaître serait vraiment pathétique et inutile pour elle. Puis, comment oublier un visage tel que celui de Jorden ? C'est complètement surréaliste. Il venait de lui annoncer son prénom. Sauf, que Briséis le connaissait déjà mais, étant ravi de le revoir ici dans les rues de San Francisco. Elle lui serre la main qu'il venait de lui tendre en affichant un sourire aussi charmeur que le sien. « Ravie de savoir, ton retour parmi nous, Jorden. » C'était impossible d'oublier Jorden. Il était exactement le genre d'homme qu'on ne peut clairement pas oublier même après des années. « Je pense que c'est le principe de cette boutique. » Rétorque-t-elle en rigolant presque. Il venait tout de même de poser une question assez stupide. Néanmoins, elle ne pouvait pas trop se moquer Briséis. Puisqu'elle avait dû certainement en dire dès aussi stupide hier soir pendant sa soirée arrosée, bien trop arrosée. « On va dire que j'ai connue largement mieux dans ma vie. Mais, ça va mieux aujourd'hui. Et, toi comment tu te portes après presque sept mois de fuite ? » Elle apprécie que le jeune homme se préoccupait de son morale. Hormis, qu'ils ne se connaissaient pas extrêmement mais, cela faisait toujours plaisir. C'est aussi pour ça, que Briséis avait pris le temps de lui reposer la question. C'était la moindre des choses au final.
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MessageSujet: Re: the hangover •• briséis&jorden the hangover •• briséis&jorden EmptyVen 24 Oct - 3:25


Contre toute attente, Briséis se souvenait de lui. Elle ne l'avait pas regardé avec de gros yeux écarquillés, elle n'avait pas non plus semblé chercher à replacer son visage pendant cent ans, en fait elle était même parvenue à sortir son prénom sur le champ, sans hésiter! Elle l'avait reconnu presque immédiatement et bien qu'une part de lui fut surtout étonné, plus qu'autre chose, il était aussi flatté qu'une jolie fille dans son genre ne l'ait pas oublié. Jorden avait toujours plus ou moins eu conscience d'être de ceux que l'on remarque, ceux que l'on admire aussi, parfois, ceux que l'on oublie pas si facilement que ça, mais ce n'était pas pour autant qu'il s'y était un jour habitué. Après tout, ils ne se connaissaient même pas si bien que ça. Briséis et lui-même n'avaient fait que se croiser furtivement lors de son arrivée à elle à San Francisco et juste avant son départ à lui pour l'Asie. Autant dire qu'ils n'avaient pas vraiment eu l'occasion de développer une quelconque relation amicale ou autre. Mais du peu qu'il se rappelait, elle lui était apparue comme une jeune femme charmante. En dehors du fait qu'elle était agréable à regarder, il lui avait trouvé un charme autre. Quelque chose en elle semblait différent, mais déjà des mois en arrière, il avait été bien incapable de mettre le doigt sur ce qui l'attirait tant en elle. Elle était plutôt gentille et amusante, intelligente aussi et ce détail-ci avait son importance. Autant Jorden pouvait accepter d'être entouré de bécasses de temps en temps, autant il préférait ne pas avoir trop d'amies stupides. Briséis semblait remplir tous les critères qu'il appréciait chez les autres et déjà à l'époque, bien qu'il n'ait pas vraiment eut la tête à ça, il s'était dit qu'ils pourraient très bien s'entendre tous les deux. Quelle drôle de coïncidence que de la croiser ici! “Franchement, je me le demande aussi… J'ai atterri un peu par hasard dans cette boutique…” répondit-il alors qu'elle venait de lui demander ce qu'il faisait ici. “J'ai légèrement oublié l'anniversaire de ma mère — oui, oui, je sais, fils indigne! — du coup il me fallait un cadeau de dernière minute. Le chauffeur de taxi n'a pas trouvé mieux que de me déposer ici, alors bon…” Il haussa les épaules avant d'offrir un joli sourire à la jeune femme. Ce même sourire s'élargit quelques instants plus tard lorsque la jeune Oméga déclara qu'elle ne l'avait pas oublié. Elle marquait des points en le flattant ainsi, sincèrement. Lui non plus n'allait pas mentir, il l'appréciait déjà beaucoup. “Bonne mémoire! Je suis content de voir que je t'ai marqué au moins un minimum.” Ils se serrèrent la main, ce qui pouvait sembler un peu formel mais qui semblait aussi être le plus adapté sur le coup. Jorden n'avait pas voulu se montrer envahissant à lui claquer la bise, ce n'était pas vraiment d'usage ici et puis la serrer dans ses bras aurait semblé un peu trop intime. Encore une fois, ils ne se connaissaient pas tant que ça. “Merci! Ça fait plaisir d'être de retour.” Oui, ça faisait vraiment du bien de retrouver San Francisco et de croiser à nouveau tout ces visages connus qu'il n'avait pas vu durant des mois et des mois et qui même s'il ne l'avouait pas toujours, lui avait manqué. Hong Kong avait été fantastique, vraiment, mais il n'y avait rien de tel que rentrer à la maison. Il se sentit rougir légèrement alors qu'elle lui répondit en rigolant qu'acheter des cookies était le principe de la boutique. Ouais, il était conscient que sa question était conne, mais il n'avait pas vraiment réfléchi avant de la poser. Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, tout ça, tout ça, ce n'était pas vraiment son truc. En général, il était plutôt intelligent et pertinent dans ses remarques et autres interventions, mais pour le coup il n'avait que très peu d'heures de sommeil et une cuite monumentale dans les pattes, alors pardonnez-le. Avec ce genre de nuit précédente, personne ne pouvait demeurer parfait, pas même lui. “T'es une habituée ou c'est aussi la première fois pour toi? Je suis prêt à mettre le prix pour ma mère, mais j'espère au moins que ce sont les meilleurs cookies de la ville, voire même du pays… Voire même du monde, en fait.” Ses yeux se portèrent sur la vitrine. “Rien n'est trop beau, ni trop bon pour ma mère.” Et un fils à maman, un! Et franchement, il n'avait même pas honte de le dire. Souvent, c'était le genre de truc qui faisait craquer les filles. Enfin, à condition de bien utiliser ce trait de sa personnalité, of course. Parce que balancer qu'on aime sa môman plus que tout au monde et qu'au fond, si l'inceste était autorisé, on se marierait bien avec, à presque vingt cinq piges ça commencerait à devenir inquiétant. Pour Jorden, il s'agissait plutôt de montrer qu'il respectait les femmes et les aimait toutes avec passion. Il n'avait jamais eu aucune pensée étrange à l'égard de sa mère, Dieu merci, mais être élevé principalement par une femme célibataire forcément ça vous inculque des valeurs que les autres garçons n'ont pas nécessairement. Mais assez parlé de sa mère et de cookies, Jorden s'était repris et avait simplement posé la question de base lorsque l'on rencontre quelqu'un. "Comment ça va?" Plus basique, tu meurs. Mais après tout, après plus d'un semestre d'absence, il fallait bien passer par là pour parvenir à savoir toutes les choses qu'il avait manqué dans la vie de chacun de ses amis. Briséis, elle, semblait justement ne pas être au top de sa forme et sa réponse intrigua Jorden qui ne put s'empêcher de demander: “Qu'est-ce qu'il ne va pas? Rien de trop grave, j'espère…?” Il afficha un air sincèrement intéressé avant d'ajouter: “Enfin, t'es pas obligée de me le dire si c'est personnel… Mais quoi que ce soit qui te chiffonne, j'espère que ça s'arrangera.” Sourire chaleureux vissé sur les lèvres, il porta l'une de ses mains sur l'épaule de Briséis et l'y laissa quelques secondes dans un espoir de réconfort. “Je… J'ai pas pris la fuite.” Cette dernière remarque de la jeune femme le déstabilisa un tantinet. Officiellement, il était parti à Hong Kong pour affaires. Officieusement, c'était aussi pour pouvoir se remettre sur pieds et se relever de l'échec cuisant qu'avait été son mariage avec Marni. Mais de cette chose-là, il n'en parlait jamais. “J'ai bossé pour mon père sur une affaire importante, un projet d'hôtel…” Jorden passa une main dans ses cheveux avant de poursuivre: “Ça va plutôt bien pour ma part. Je suis content d'être de retour même si franchement les cours ne m'avaient pas tant manqué que ça.” Il eut un petit rire avant d'ajouter: “J'ai retrouvé ma famille et ça c'est cool… Enfin, je suppose.” Un sourire amusé s'était glissé sur son visage. Ravi de retrouver la maison familiale où il cohabitait avec sa demi-soeur et ses cousins? Ouais. Plutôt pas mal. Ravi de tous les retrouver? Ah! Ça, ça restait à voir!
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MessageSujet: Re: the hangover •• briséis&jorden the hangover •• briséis&jorden EmptyDim 26 Oct - 22:48

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Elle avait reconnu dans la minute qui suivait le jeune damoiseau. Comment oublier un visage aussi angélique. Il avait un de ces visages qu'on pourrait reconnaître par milliers. Que ce soit aujourd'hui comme dans cent ans. Jorden aurait pu revenir à San Francisco dix ans plus tard, qu'elle l'aurait reconnu malgré la vieillesse. Puis, honnêtement un membre du clan Rosenbach ne pouvait clairement pas passé inaperçu. Même si on ne connait pas directement ces personnes, on sait à quoi il ressemble de près comme de loin. On peut les croiser assez fréquemment sur San Francisco. Alors, Briséis ne pouvait pas lui mentir avec autant d'affront. Elle n'admirait pas Jorden, loin de là. Mais, il était l'une de ces personnes qu'on remarque immédiatement. Ils ne s'étaient croisés que furtivement lors de l'arrivée de Briséis à San Francisco et, pile avant son départ pour elle ne sait quel continent. Ils ne s'étaient pas liés d'amitié ni même une relation, vraisemblablement. En dehors de cela, faut dire que Jorden avait un charme fou, elle lui trouvait un charme tout autre. Il avait un truc de différent, différent de tous les hommes qu'elle a pu rencontrer tout au long de sa vie misérable. Même avant son départ, elle n'avait jamais réussi à mettre la main dessus. Il semblait amusant, intelligent, attentionné et, il devait avoir d'autre qualité. Mais, elle ne les connaissait pas clairement. Mais, elle connait l'essentiel pour pouvoir se permettre de lui accorder une maigre discussion, ou encore de lui apporter toute l'attention qu'il méritait. Briséis avait rencontré une liste infini d'imbécile, de cons. Pourtant, Jorden était l'opposé de ces hommes. De la liste de prénoms qui se trouvent sur un petit bout de papier dans le porte-monnaie de la demoiselle. Ils auraient très bien pus s'entendre s'il n'était pas parti pour l'autre bout du monde. Elle aurait pu essayer d'entamer une relation amicale avec lui, puisqu'elle ne pouvait pas s'engager dans autre chose. Elle avait déjà bien trop souffert dans le passé pour souffrir une nouvelle fois. Néanmoins, c'était une très belle coïncidence, qu'ils se retrouvent aujourd'hui ici dans ce même lieu atypique. « Le hasard fait bien les choses quelquefois. » riposte-t-elle, tout simplement. Elle continuait à lui faire front tout en s'avançant dans la longue liste d'attente qui se faisait au the hot cookie bakery. « Tu n'as pas à te justifier, surtout pas devant moi. Puisque je suis la fille indigne dans toute sa splendeur. Toutefois, c'est un très beau geste que tu fais pour ta procréatrice. » Le sourire qui s'était affiché quelques secondes auparavant venait de disparaitre d'un coup de baguette magique. Elle ne pouvait pas laisser paraître sa magnifique dentition grâce à un sourire quelconque. Puisqu'elle se sentait, comme une moins que rien. Une bonne à rien à côté de Jorden. Il avait cet amour incommensurable pour sa maternelle, il aimerait peut-être secrètement se marier avec elle. C'est un sentiment d'une beauté indescriptible. Cela prouvait entièrement l'image qu'elle avait réussie à se faire du jeune damoiseau dans sa globalité. Cependant, en écoutant les mots que Jorden lui destiner, la rabaissait davantage. Ça lui rappelait constamment l'égoïsme qu'elle avait eu quelques années plus tôt la déstabilisé. Cela lui rappelait aussi qu'elle avait abandonné sans honte ni scrupule ses parents ainsi que ses sœurs. Briséis avait pris ses bagages avant de fuir la vie que ses parents lui avaient écrite. Aimant bien trop l'argent, elle avait préféré choisir l'argent et le pouvoir que l'amour indestructible de sa famille. C'est seulement aujourd'hui qu'elle ressentait ce dégoût pour elle-même. Elle comprend aussi pourquoi toutes les personnes à qui elle s'attache sans le vouloir, l'abandonne aussitôt et, sans se retourner. C'était le revers de la médaille. Sauf, qu'elle ne voulait pas rentrer dans les détails. Elle ne voulait pas non plus que Jorden l'aperçoit comme une tout autre femme. Elle préfère cacher certains détails de sa vie que de les divulguer ainsi avec toute franchise. « C'est absolument absurde d'oublier un Rosenbach. » Darda-t-elle tout en lui serrant la main. C'était un geste peu formel néanmoins, le plus ajusté dans ces circonstances. Ils ne se connaissaient pas suffisamment pour se prendre dans les bras. Elle ne prenait pas en compte les paroles qu'il venait d'annoncer. Le regard de Briséis était toujours ancré sur celui de Jorden. Elle venait même à affichait un sourire sur ses lèvres quand elle vient à voir que le jeune damoiseau commençait doucement à rougir. Tout cela en cause d'une question conne. Du moins, elle avait l'air mais, ça partait d'une bonne intention au départ. Du coup, il était tout excusable Jorden. Même si des fois le mieux sur le coup, c'est de tourner sept fois sa langue avant d'ouvrir la bouche. Après, c'est excusable d'un autre côté. Puisque Briséis aurait pu très bien lui poser cette question, surtout après la cuite gigantesque qu'elle s'était prise. Elle avait aussi très peu d'heure de sommeil à son actif. « C'est vraiment la toute première fois. Après, la cuite grandiose j'ai eu une petite faim en sortant de l'appartement de cet inconnu. Et, je suis passé devant l'établissement et me voilà dedans. » décrétait-elle en regardant la vitrine qui se tenaient face à eux. Ils avaient divines propositions mais, était-elle aussi somptueuse qu'elle puisse paraître d'être. « C'est très attendrissant de voir un fils qui porte sa mère aussi haut dans son cœur. » grognait-elle, avec une touche d'amertume. Elle aurait tant appréciée d'être dans la situation de Jorden. Mais, c'était loin d'être le cas. Elle n'avait plus vu sa mère depuis l'âge de treize ans. Briséis n'avait pas la moindre idée à quoi elle pourrait ressembler aujourd'hui. Ni même ce que ses sœurs pouvaient vivre, si elles avaient réussi à obtenir leurs diplômes, si elles travaillaient dans la branche qu'elle aimait quand elles étaient jeunes et soudées. Un énorme sentiment de regrets venaient envahir le corps tout entier de Briséis. Elle commençait à trembler tout le long de son corps or, elle essayait tant bien que mal de ne pas laisser paraître son anxiété. De plus, la jeune femme n'était pas au meilleure de sa forme c'était réellement le cas de le dire. Entre l'été putréfié qu'elle avait passé en compagnie de son meilleur ami, de la fin d'année où elle avait accumulé un nombre incalculable d'abandon à la suite. On pouvait dire qu'elle avait franchi un seuil de mal être inexprimable. « J'ai sobrement atteint un seuil d'échec inexprimable dans ma vie depuis l'année dernière. » s'exclamait-elle, tout en essayant de ne pas rentrer dans les détails. Elle restait sombre dans ses propos, c'était mieux ainsi. « Cette année sera plausiblement meilleure, je verrais bien. N'empêche, c'est plaisant de voir quelqu'un que je ne connais pas spécialement me solliciter cette question. » commentait-elle, tout en restant cramponnée à son regard. Un sourire chaleureux se dessina sur ses commissures des lèvres, quand elle vient à sentir la paume de la main de Jorden se déposait sur son épaule. « Ne te justifie pas à une inconnue Rosenbach. » confirmait-elle, toujours en train d'afficher ce beau sourire cordial. Cela faisait quelques semaines que Briséis n'avait plus affiché un sourire semblable à celui-là. Elle ne lui demandait pas de décrocher la lune. Elle lui posait cette question par simple courtoisie. Rien de bien méchant, en somme. « En espérant, que cet hôtel ouvre un jour que je puisse séjourner au moins une fois dans ma vie dedans. » répliquait-elle, avec ce brin d'humour dans la voix avant de remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. « Comme pas mal d'estudiantins de Berkeley. » annonçait-elle, suivi de près d'un petit rire. « Y a qu'au fond de toi, que tu peux savoir Jorden. » avouait-elle, en lui déposant à son tour sa main sur l'épaule de celui-ci. C'est vrai en réalité, y a réellement que lui qui pouvait savoir s'il était heureux de retrouver sa famille. Elle ne pouvait pas répondre à cette requête c'est incontestablement vrai. Toutefois, Briséis n'avait présentement que Roman et Alejandro de sa famille dans sa vie. C'est en même temps, les deux seuls hommes de sa vie qu'elle pourrait protéger coûte que coûte. Elle pourrait mourir pour eux sans le moindre mal. Ils étaient les seuls à co-habiter dans la vie déplorable de Briséis, c'est bien suffisant.
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MessageSujet: Re: the hangover •• briséis&jorden the hangover •• briséis&jorden EmptyMer 24 Déc - 1:57


Briséis faisait partie de ces gens avec qui l’on peut parler pendant des heures à la manière de deux vieux amis. Elle semblait à l’aise, et assez sociale pour tenir une conversation sans laisser de gros blancs gênants. Jorden trouvait qu’il s’agissait là d’une des meilleures qualités au monde. Il appréciait beaucoup cette fille, pas seulement parce qu’elle était bavarde et qu’elle semblait l’apprécier tout autant en retour, mais aussi parce qu’elle était sincèrement gentille. Avec lui en tout cas… Jorden n’était pas forcément du genre à faire confiance aux inconnus facilement, mais quelque chose en Briséis ne lui inspirait que des bonnes choses. Il avait envie de la connaitre un peu plus, et pourquoi pas de devenir son ami? Un vrai ami. Et plus si affinités? Enfin, ils n’en étaient pas encore là, mais quand il la voyait rayonner ainsi, avec ce grand sourire qu’elle avait fait en le reconnaissant, il ne pouvait s’empêcher de sentir son coeur se réchauffer un peu. Ça faisait du bien de voir qu’on était heureux de se trouver en sa présence, ce n’était pas auprès de sa famille qu’il trouverait des manifestations de joie comme celle-ci. C’était à peine si on avait pas grincé des dents en le voyant revenir à San Francisco. À croire qu’il avait manqué à tout le monde, sauf à ceux avec qui il était lié par le sang. M’enfin, il était assez mal placé pour parler lui aussi. La preuve, il avait oublié l’anniversaire de sa mère, comme un bon fils ingrat qu’il n’était pourtant pas. Sa môman représentait tellement pour lui qu’il avait du mal à croire sa propre bêtise. Jorden comptait mettre ça sur le compte du retour. Avec toutes les retrouvailles qu’il avait faites ces derniers jours, la reprise des cours et sa ré-installation en Californie, il y avait tout de même de quoi être un petit peu bouleversé, non? Une chose en entrainant une autre, l’anniversaire était passé à la trappe et voilà qu’il n’avait rien de mieux à offrir qu’une boite de cookies. Un collier de pâtes n’aurait pas été pire! Alors qu’il expliquait sa présence à la Hot Cookie Bakery, il remarqua que l’expression de Briséis venait de changer. Pendant quelques secondes, elle sembla un peu triste, mais le jeune homme ne fit aucun commentaire. Peut-être n’était-elle pas très proche de ses parents. Ou peut-être qu’elle n’en avait plus… Il n’y réfléchit pas d’avantage et préféra se concentrer sur le positif. Lorsque Briséis déclara qu’oublier un Rosenbach serait purement absurde, il hocha la tête tout en feignant un air modeste. Mon cul, ouais! Rosenbach et modeste, voilà deux mots qui ne pourront jamais aller parfaitement ensemble. « Oh mais si tu dis ça, j’en déduis que tu connais d’autres membres de ma famille… T’es copine avec Eileen, c’est ça? Ou peut-être qu’il s’agit de Shelley? Mon Dieu, si tu me dis que tu es l’ex de Zadig, je perds foi en l’humanité! Si c’est Wren par contre… ça passe.» Il se frotta le menton en tentant de deviner comment la jeune femme avait pu être en contact avec les autres Rosenbach. En même temps, rares étaient les personnes ne connaissant pas au moins l’un des membres du clan sur le campus de Berkeley. S’ils étaient tous plus ou moins différents, on pouvait bien leur accorder ce point en commun: tous autant qu’ils sont, les Rosenbach sont inoubliables. À croire qu’ils laissent une marque bien profonde en chacune des personnes qui croise leur chemin… Peut-être qu’il n’aurait pas dû, mais Jorden sentait un sentiment de fierté l’envahir. Il avait beau ne pas toujours s’entendre à merveille avec le reste de sa famille, il était malgré tout très fier d’en faire partie et de porter ce nom.

La conversation dévia sur un tout autre sujet lorsque Briséis avoua ne pas se sentir particulièrement bien. Apparemment, quelque chose clochait et Jorden, en bon curieux, offrait une oreille attentive. Il ne tenait pas à la forcer à quoi que ce soit, mais si jamais elle voulait se confier un peu, il était tout ouïe. La jeune femme lâcha quelques mots tout en restant assez vague sur la question, mais au moins elle le remerciait de s’intéresser à elle. Il lui sourit de son sourire le plus charmant. « Pas de problème! Je sais qu’on ne se connait pas beaucoup, mais si jamais t’as besoin de parler de quoi que ce soit, je suis là. » Bon, ok. Il lui faisait un peu de charme, mais avec Jorden il s’agissait en quelque sorte d’une seconde nature. C’était plus fort que lui. « Je te souhaite sincèrement que cette année soit meilleure. Et quoi qu’il t’arrive, j’espère ça s’arrangera. » Il lui sourit à nouveau. Et puis finalement, ce fut à son tour de donner quelques explications. Jorden n’aimait pas vraiment l’idée que les autres pensent qu’il avait simplement pris la fuite. Certes, il était parti se cacher à Hong Kong, mais il n’avait tout de même pas chômé. Se plonger dans le travail avait été le meilleur moyen d’oublier Marni et de faire une véritable croix sur le passé. Enfin… plus ou moins. « Mais hé! T’es pas vraiment une inconnue. Enfin, plus vraiment. Tu t’appelles Briséis. Tu vois? Je connais ton prénom, donc t’es pas une inconnue. » Jorden se tourna va les gens qui attendaient dans la file et il pointa une femme du doigt. « Elle, c’est une inconnue. » Quoi qu’à bien y regarder, elle ressemblait drôlement à une fille avec qui il avait couchait la semaine dernière. Merde. « T’es déjà allée à Hong Kong? » demanda Jorden en se concentrant à nouveau sur l’Oméga. « C’est vraiment superbe! J’ai adoré. » Moins bien que Vegas, mais tout de même fort sympathique. Enfin, quand il mentionna sa famille et qu’elle lui dit qu’il n’y avait qu’au fond de lui qu’il pouvait savoir s’il était heureux ou pas de les revoir, Jorden grimaça. « Ma gueule de bois est encore trop présente pour que je pense à ces choses-là. » Autrement dit, ne parlons pas du sujet qui fâche. Next!


HJ: Désoléééééée pour le retard! :plop:
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MessageSujet: Re: the hangover •• briséis&jorden the hangover •• briséis&jorden EmptyDim 4 Jan - 17:02

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