Sujet: La jeunesse s'enfuit sans jamais revenir. Jeu 21 Aoû - 21:24
« La jeunesse s'enfuit sans jamais revenir. »
Anastasia & Chanel
Il est neuf heure du matin quand je me lève dans mon lit. Je suis encore en vacance et pourtant impossible de faire une quelconque grasse matinée. J'allais dans la salle de bain comme à mon habitude, après une douche brûlante je ressortais pour me maquiller légèrement. Je voulais prendre l'air, cette maison me donnait mal au crâne, il n'y avait personne pas un seul bruit comme si personne n'existait dans cette baraque. Oui personne n'existait au final, sauf des souvenirs joyeux, des souvenirs tout aussi douloureux. C'est en m'habillant d'un simple jean et d'un pull que je sortais de chez moi. Mes cheveux détachés qui s’emmêlaient avec les violents coups de vent. La musique à fond dans les oreilles je marchais d'une allure vive. Il fallait que je m'occupe et que je ne me trouve pas seule pour ne pas y penser tout simple pour tourner la page une bonne fois pour toute. La vie m'avait donné la chance d'avoir une famille certes pour très peu de temps mais au moins j'avais goûté au bonheur, il y avait pleins d'orphelins qui après tout ne se faisait jamais adopter de toute leur vie. Alors je n'avais pas à me plaindre je regardais mon téléphone quelques instant c'était un sms d'Adrian me sortant des âneries. Nous avions décidés de prendre nos distances, mais tout en restant proches. Bizarre vous allez me dire ? Disons que je ne savais pas trop ce que je ressentais pour mon meilleur ami. Il avait toujours était comme un frère pour moi et là du jour au lendemain, c'était devenu tout autre chose à croire que le pouvoir de la chair est bien plus fort que tout le reste. Enfin bref j'allais dans un café brésilien pour changer du starbucks. Il y avait une blonde à côté de moi que je ne remarquais pas tout de suite, j'enlevais mes écouteurs et ranger mon ipod pour parler à la serveuse. Elle me demandait ce que je voulais je lui demandais un café turc, c'était sirupeux tout ce que j'aimais. J'attendais à côté de la demoiselle en question sans vraiment la regarder quand la serveuse demanda Chanel. Oui ça fonctionne partout pareil maintenant les cafés, mes yeux la cherchait du regard quand elle se retournait vers moi par hasard. Ma respiration se coupait. C'était Chanel, ma Chanel ? Je ravalais difficilement ma salive tout en la fixant sans parler.
Chanel ?
Ok, question stupide mais c'était elle ou pas ? Chanel était une enfant que j'avais connue à l'orphelinat. Une vraie gosse de riche ma parole, sa belle-mère cherchait à avoir son propre enfant et elle était donc venue à l'orphelinat de Moscou cherchait le précieux présent. Elle était venue accompagnée de sa belle-fille Chanel, vu que sa mère avait passé toute l'après-midi dans l'orphelinat nous avions passé ce temps là ensemble. Une brève amitié aux antipodes. La riche et la pauvre. Mais pourtant elle avait fait de cet après-midi un petit rayon de soleil une petite lueur d'espoir. C'était quelqu'un de vif car petite elle avait fait des conneries de notre age mais à deux c'était nettement plus drôle. J'avais du mal à détacher mon regard d'elle, elle avait changée mais son côté insolant de son visage n'avait pas disparu. On me donna mon café mais je ne réagissais pas, je n'entendais plus rien..