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it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. ▬ amanda|brayan

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MessageSujet: it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. ▬ amanda|brayan it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. ▬ amanda|brayan EmptyMar 29 Juil - 21:59

Amanda ∞ Brayan
It's the game of life. Do I win or do I lose? One day they're gonna shut the game down. I gotta have as much fun and go around the board as many times as I can before it's my turn to leave.
code by Silver Lungs


Le feu de camp qui grandissait de plus en plus sur la plage de Santa Barbara répandait une lueur tamisée sur le sable chaud. L’odeur qui s’en dégageait ajoutait à l’ambiance festive, mais elle aurait tout aussi bien pu se perdre parmi les odeurs d’alcool, de transpiration, de cigarette et de drogue. Lorsqu’il avait rejoint San Francisco et Berkeley juste à temps pour avoir le droit de choisir une activité d’été en compagnie des étudiants de l’université, il avait à peine hésité avant de s’inscrire à celle-ci. Quoi de mieux pour s’amuser comme lui seul savait le faire. Boire, fumer, séduire, s’éclater. Ces soirées vous gardaient jeune d’esprit et s’inscrivait dans vos souvenirs mémorables. Il ne pouvait en être autrement en plein cœur de l’été, sur la côte de Santa Barbara, en compagnie d’étudiants universitaires qui ne cherchaient qu’une seule chose, la même que lui; s’amuser. Sur cette plage qui semblait s’étendre à l’infini, l’effet en était encore plus saisissant depuis le coucher du soleil, Brayan pouvait se permettre de tout oublier le temps d’une soirée – ou de plusieurs, sachant pertinemment qu’il n’allait pas se contenter d’une seule ici. Oublier les problèmes qu’il avait fui à New-York, oublier Roman et leurs tensions, oublier ses problèmes personnels, ses remords et son passé, oublier tout ce qu’il avait toujours promis d’enterrer et qui revenait soudainement à la charge. Oublier. Un bien grand mot, un concept si vaste et si flou qu’il en était difficile de réellement déterminer ce que c’était. Était-ce seulement éphémère, ou cela pouvait-il être permanent ? L’oubli était-il simplement un déni de l’esprit, un enterrement de souvenirs ou une réelle suppression d’une partie de la mémoire que nous possédions, celle conservant les souvenirs que nous méprisions et que nous souhaitions voir disparaître à jamais, comme s’ils n’avaient jamais existés ? Tout cela était si confus qu’il en venait à vouloir oublier le concept même de l’oubli. Une ironie réservée aux ivrognes ou aux défoncés, à ceux qui n’étaient plus en état d’accorder deux pensées cohérentes. Peut-être avait-il déjà plus consommé qu’il ne le croyait. Enfin, il venait pourtant tout juste de mettre les pieds sur la plage, quelques trente minutes auparavant, c’était tout bonnement impossible… n’est-ce pas ? Chassant cette pensée dérangeante, il promena tranquillement son regard aux alentours, observant les différents visages présents sur la plage. Ils étaient nombreux ce soir et ce serait certainement le cas de tous les soirs à venir. Mieux valait en profiter…

Le Rivers-Snow jeta un bref coup d’œil à la bouteille de bière qu’il tenait entre les doigts de sa main gauche. De la droite, il faisait lentement glisser le sable sur sa peau, le soulevant, puis le relâchant peu à peu. Après quelques minutes de ce manège, le jeune homme se leva d’un mouvement fluide avant de se diriger doucement vers l’eau qui s’étendait sous ses yeux. Un paysage magnifique, malgré l’obscurité ambiante. Les étoiles et la lueur qu’offrait la lune et le grand feu lui offrait amplement de vision pour se laisser couper le souffle par ce qui s’étendait à l’horizon. Il était un habitué des boîtes de nuit, des bars, mais un côté de lui – bien dissimulé – savait tout autant apprécier la nature, ce qu’on avait offert à la race humaine sans aucun prix. Ce que la race humaine s’était permis de détruire pour élever leurs villes, piétinant ce cadeau si précieux de ce qui pouvait soit être un phénomène scientifique compliqué… ou un phénomène dépassant toute loi physique et l’entendement, quelque chose de bien plus profond; de magique. À cette pensée, sa conscience intérieure s’esclaffa allègrement. Voilà, il était officiellement saoul, défoncé ou complètement fou. Retournant sur ses pas, il s’avança jusqu’à être à quelques mètres seulement du feu. Enfonçant à nouveau son derrière dans le sable, il repéra du coin de l’œil une jeune femme seule, tout près du feu, elle aussi. Son visage lui était vaguement familier, mais il savait pertinemment que c’était bien possible de par toutes les soirées qu’il avait déjà passées dans les bars de San Francisco, depuis son arrivée. Tant qu’elle n’était pas l’une de ces femmes qu’il séduisait pour se glisser dans leur lit… et fuir à l’aube, tel un voleur, sans jamais donner de nouveau signe de vie. Habituellement, il ne recroisait jamais ces femmes. Mais celles qui avaient le malheur de croiser à nouveau sa route se montraient rarement sympathiques, bien plus souvent agressive et insultée. Il n’y avait pourtant aucune insulte dans ses gestes. Il détestait les lendemains, détestait discuter, laisser un espoir d’avenir. Il préférait les laisser dans l’inconnu, avec à peine un prénom dans leur mémoire vague et imbibée par l’alcool. Malgré tout cela, il avait choisi chacune de ces femmes qu’il avait séduites, Ne devraient-elles pas se sentir flattées de la chose ? Brayan avait bien trop souvent fréquenté la complexité des femmes pour oser être en accord avec cette dernière pensée. N’était-il pas possible de se trouver une femme qui désirait s’amuser tout autant que lui ? Sans attachement stupide, sans sentiments méprisables.  Du plaisir à l’état pur. Son regard dériva à nouveau sur la jeune femme qu’il avait aperçue quelques minutes auparavant, mais cette fois-ci… il croisa son regard. Devait-il l’approcher ou allait-elle se révéler être une autre de ces femmes désagréables qui cherchaient le grand amour ?
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MessageSujet: Re: it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. ▬ amanda|brayan it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. ▬ amanda|brayan EmptyJeu 31 Juil - 9:37


La nuit débutait à peine au-dessus des jeunes venant de tout horizons dans l'unique but se délecter des plaisirs qu'un tel événement offrait. Une douce mélodie de bruissement de vagues s'exécutait en arrière plan, loin de perturber l'ambiance festive. À ses reflets chatoyants, colorés d'un orange lumineux très légèrement rougeâtre, le feu prenait une teinte corail lorsque crépitaient les étincelles d'un mélange gazeux en combustion. Vue du ciel, la plage de Santa Barbara ressemblait sans doute à un énorme brasier à en juger par l'allure grandissante des flammes du feu de joie. L'odeur du souffle chaud mêlée aux effluves d'alcools, de nicotine et bien d'autres senteurs encore emplissaient l'atmosphère déjà bien lourde par tant d’excès. Quelques ingénieux grillaient des brochettes de chamallows, osant approcher leurs mains minuscules à l'orée du feu de camp. Dans la position du lotus Amanda admirait l'ensemble de la scène à une poignée de mètres à peine, savourant même cette sensation de répit tant attendu. Cela faisait des mois qu'un tel ressenti ne l'avait pas envahi. Travaillant comme une acharnée depuis la création de son bar la jeune femme ne s'était accordée aucun congés digne de ce nom. Pas même un week-end d'escapade avec le peu d'amis qu'elle comptait sur les doigts d'une seule main. Exagération considéreraient certains qu'une femme de son âge et de sa profession ne possède pas un bon nombre de personnes fidèles. En réalité ce manque de connaissances proches venait d'Amanda. Être parmi les personnes de son entourage relevait du miracle, étant presque comparable à un privilège. On pouvait aisément dire que sa nature arrogante et suspicieuse était un obstacle conséquent pour de nouvelles rencontres. Ce comportement s'expliquait par diverses justifications souvent ignorées par autrui. De plus elle ne souffrait pas de ce manque de compagnie, l'habitude l'en rendait indifférente depuis plusieurs années. Puis, la barmaid de profession consacrait tout son temps à son gagne-pain. Désormais la clientèle régulière de son établissement renflouait suffisamment les caisses, elle était alors bien loin de la précarité de ses débuts à San Francisco. Toutes ses économies s'étaient envolées dans ce projet. Une autre solution permettait indéniablement d'éviter cette façon d'entreprendre mais elle se l'était conformément interdite. Le chèque à la somme rondelette reposerait au fond d'un de ses tiroirs jusqu'au jour où elle en aurait besoin, en ultime recours mais elle espérait ne pas devoir y toucher. Cet argent, fruit d'une machination grotesque lui apparaissait comme un référendum. Si elle le prenait, elle acceptait d'avoir été manipulée. Si elle le refusait, il s'agissait quelque part d'une façon à refuser qu'on puisse l'acheter avec de simples billets de banques pour lui faire oublier ce dont il fallait se souvenir. Ce qu'elle ne voulait absolument pas faire. Malgré tout elle songeait avec dépit à tout ce qu'elle pourrait entreprendre avec une somme pareille, pas de bar, pas de galère. Pourtant Amanda ne regrettait en rien ce choix. Bien sûr à la place elle aurait pu choisir de vivre tranquillement comme employée de bureau ou même ne pas travailler loin de l'agitation des soirées étudiantes. Cependant à l'aube de ses vingt six ans la barmaid n'avait pas fait ce choix sans raison. Une vie bien rangée ne l'intéressait pas, elle ne profiterait jamais assez. Ce type d'existence aurait été comme des chaînes sur une panthère de cirque aspirant à la vie sauvage. Rien n'était assez excitant pour la demoiselle jusqu'alors ayant menée une carrière pleine d'adrénaline en tant qu'agent de la C.I.A. Égaler un tel quotidien révolu était loin d'être une mince affaire. Chaque jours s'écoulait donc avec cet objectif récurrent, retrouver ce bien-être d'autrefois. Ces vacances pouvaient être le déclic afin de vivre une existence ordinaire mais toute autant excitante. Il était grand temps de s'occuper de sa propre personne désormais. Elle avait bien trop attendu pour vivre sa jeunesse, vivre avec insouciance comme le faisait si bien les étudiants de Bekerley présents au feu de joie. Rien ne s'était révélé facile à l'époque où Amanda choisissait de s'engager dans l'armée, dès l'âge minimum requis, au détriment de ses études. Le paternel australien n'approuvait pas totalement son choix mais il respectait depuis toujours les envies de sa progéniture, aussi jugeait-il que la jeune femme avait de bonnes et fermes raisons quant à ce revirement. De plus il n'aurait sans doute jamais pu éteindre le feu ardent du danger et de l'action brûlant dans les pupilles noires d'Amanda. Et ce même s'il s'était opposé à cela dès le début, quoique l'australo-américaine se demandait en quelle manière la tournure des événements passés différeraient dans le cas où son père serait intervenu. Un gobelet de bière entre les mains, à moitié plein, le regard dans le vide la jeune femme remettait donc en question son passé. Pourtant ce n'était ni le moment, ni l'endroit. Sûrement était-elle pleine d'ennui à cet instant pour méditer, ou peut-être qu'elle attendait l'arrivée d'un rebondissement prochain. À dire vrai, l'ex-agent souhaitait qu'on la sorte de cet état passif, observateur d'une scène banale de fête. Un léger paradoxe s'opposait à ce désir tant la nature froide et arrogante de la barmaid décourageait bon nombre de se lier avec sa personne. De caractère difficile, convaincre ou amadouer Amanda si elle ne partageait pas un minimum d'idées et d'envies avec vous relevait du parcours du combattant. Cette façon de penser, d'agir et de parler semblable à un terrain miné pour les moins intelligents était propre à l'australo-américaine. D'un mouvement de tête, elle balaya du regard le large champ de vision que ses yeux pouvaient observer avec minutieux. Assez bizarrement ce geste résultait d'une sensation étrange d'être observée. Instinct peu trompeur chez la brune croisant les pupilles d'un homme situé à quelques mètres d'elle. Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Interrogation stupide, la réponse germait déjà dans l'esprit de la jeune femme. Aussi maintenait-elle son regard là où il s'était arrêté bien résolue à ne pas le baisser. Juste pour voir s'il s'agissait d'un petit rigolo qui les baisserait dans une poignée de secondes, gêné d'être pris en flagrant délit d'observation ou bien si s'était un tout autre cas de la genre masculine. Un demi-rictus à lui seul rempli d'arrogance, s'affichait sur ses lèvres rosées. Amanda ne cillait pas.
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MessageSujet: Re: it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. ▬ amanda|brayan it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. ▬ amanda|brayan EmptyDim 31 Aoû - 13:11

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