the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan Empty
MessageSujet: we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan EmptyLun 28 Juil - 19:47

Roman ∞ Brayan
We can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them.
code by Silver Lungs


Lorsqu’il s’éveilla pour la première fois depuis le décollage, le ciel et ses nuages laissaient peu à peu place au paysage qu’offrait San Francisco et ses environs. Si on lui avait annoncé, quelques temps plus tôt, qu’il fuirait New-York pour se réfugier ici, Brayan ne se serait point gêné pour s’esclaffer au visage de cette personne. Et pourtant, il se trouvait dans un avion qui s’apprêtait à atterrir aux abords de la ville où son associé et ami Roman se trouvait. L’amitié se révélerait peut-être  être un concept éphémère dans les moments qui suivraient ses retrouvailles avec celui qu’il considérait comme son meilleur ami. Sa visite n’était pas courtoise ni représentative de simples vacances en compagnie de celui qui avait sauvé sa vie. Non, il venait rejoindre le Da Russo… de façon permanente. Le magazine qu’ils avaient tant souhaités voir détrôner Playboy rencontrait à présent de grands problèmes. Les actionnaires ne supportaient plus les actions et décisions de Roman, cette façon de gérer le tout à distance ni l’instabilité des deux hommes avec les femmes, offrant une image généralement non-stable d’eux. D’autres problèmes se présentaient peu à peu, mais les actionnaires furent ceux qui amenèrent Brayan à fuir New-York et à se réfugier à San Francisco, au risque d’effriter ce qui l’unissait si fortement à Roman. Ses pensées furent coupées par l’atterrissage de son avion et les procédures qui suivirent. Il déambula à travers les autres personnes présentes dans l’aéroport jusqu’à pouvoir récupérer ses bagages et quitter le dit lieu. Il avait réservé une chambre dans le meilleur hôtel de la ville dans l’attente de prendre l’acquisition d’une demeure. Dire qu’à l’automne, il étudierait en compagnie de Roman et des autres étudiants de Berkeley. Lui qui n’avait aucune scolarité ou presque à son dossier. Heureusement, l’intelligence ne lui manquait pas, simplement la motivation et l’attitude nécessaire à écouter un cours et obéir à des professeurs. Et heureusement qu’il possédait à présent un compte en banque bien rempli. Le chèque qu’il avait joint à son formulaire d’inscription ne lui avait certainement pas nuit pour être accepté à l’université. Mais le Rivers-Snow savait pertinemment qu’il ne venait pas ici pour se concentrer sur ses quelconques études, mais pour vivre une nouvelle aventure… en compagnie de Roman, si ce dernier l’acceptait toujours dans sa vie. Il aimait à se faire croire qu’il pouvait tout aussi bien vivre sans lui, mais la vérité était toute autre. Sans Roman, il était perdu et devait retourner à son ancien mode de vie, le vol et les crimes. Un passé qu’il avait autrefois enterré.

C’est sur ces pensées sombres qu’il traversa la ville sur la banquette arrière d’un taxi. Lorsqu’enfin qu’il pénétra dans sa chambre d’hôtel, il déposa ses deux grandes valises dans un coin de la chambre et il s’assied sur le côté du lit qui donnait vue sur la ville. Se trouvant dans les étages supérieurs, la chambre lui offrait une vue qui aurait certainement pu l’époustoufler s’il n’avait pas été si torturé par ses pensées. Lui qui méprisait les sentiments dérangeants, qui préférait les ignorer, il ne pouvait se retenir de se questionner à propos de la réaction de Roman à venir. Peut-être aurait-il dû lui lâcher un coup de fil avant de débarquer à San Francisco. Enfin, il était déjà en ville, il était trop tard pour réfléchir à ce qui aurait pu être fait. D’un mouvement fluide, Brayan se leva et se dirigea vers la salle de bain. Encore une fois, ses pensées dérivèrent et le laissèrent bloqué dans sa position actuelle, incapable de détourner le regard de son propre reflet. Vêtu d’un jeans noir serré et d’une chemise en denim qui semblait délavée, le Rivers-Snow s’observa glisser une main dans la poche de son pantalon et en ressortir un petit papier plié et froissé. Ce fut ce dit petit papier qui le fit enfin décrocher son regard de la glace pour observer ce qui y était inscrit. La seule adresse que Roman lui avait laissée, en cas d’urgence. Il y avait aussi un numéro de téléphone, mais pour une fois, malgré toutes ses envies de fuir, il préférait affronter ses problèmes en face à face. Ses propres tribulations l’avaient mené ici, au cœur de la ville où Roman dirigeait à distance le magazine tout en vivant de nouvelles aventures. S’il se révélait incapable de régler lui-même les problèmes qu’affrontaient le magazine, il devait au moins au Da Russo de lui présenter la situation en le regardant dans les yeux. Si cela annonçait la fin de leur amitié, ce ne serait que de sa propre faute. Il avait toujours été un incapable et ne s’était jamais gêné à l’annoncer à ceux en qui il plaçait sa confiance. Chacune de ses personnes lui avaient assuré que c’était faux… et il avait déçu chacune de ces personnes. Tout d’abord Sara, à l’orphelinat, qu’il avait abandonné, incapable de se contrôler lui-même et de se maintenir sur un semblant de bon chemin. Puis, sa bande qu’il avait bâtie lui-même, alors qu’il vivait de la rue et de l’argent de cette classe sociale qu’il avait appris à mépriser… avant de la joindre, abandonnant ceux qui avaient placé leur confiance en lui. Et maintenant Roman, son nouvel échec. Cette fois-ci, il ne serait pas celui à abandonner. Si tout se terminait aujourd’hui, ce serait la décision de Roman… et il le mériterait amplement. Glissant le papier dans sa poche à nouveau, Brayan quitta la chambre sans un dernier regard pour son reflet. C’est un nouveau taxi qui le fit traverser une autre partie de la ville. Après avoir glissé le papier dans les mains du chauffeur, il avait été incapable de porter attention à quoique soit et c’est l’arrêt de la voiture qui lui fit remarquer son arrivée imminente devant ce qui semblait être là où Roman demeurait. Il déposa quelques billets dans la main du chauffeur et s’extirpa de la voiture. Immobile sur la chaussée, il observait d’un regard vide la porte qui le séparait de l’homme qui l’avait nommé son associé. Une dernière respiration, une dernière claque intérieure pour essayer vainement de se convaincre que tout cela ne signifiait rien, comme tout le reste, pour tenter de se faire à croire qu’il ne se souciait pas de ce qui allait ressortir de la conversation à venir. Foutaises que tout cela, il souffrait déjà de la déchirure qui se profilait à l’horizon. Il franchit les quelques mètres qui le séparait de la dite porte et y cogna d’une main forte et qui se voulait assurée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan Empty
MessageSujet: Re: we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan EmptyMer 30 Juil - 22:51


we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them.



Roman&Brayan ⊹ Mon regard se tourne. Lentement vers le corps inanimé à mes côtés. Je fronce les sourcils et me redresse lentement. Je me fous bien de la réveiller ou de faire du bruit. Tel un pacha, je m'étire de tout mon long et me redresse, tentant de retrouver les quelques vêtements que j'ai éparpillé un peu partout dans la vaste chambre de l'étudiante. J'enfile rapidement le pantalon de la veille, la même chemise, tente d'ajuster ma crinière féline en jetant un coup d'oeil à mon reflet dans le miroir qui me fait face mais rien à faire, elle est d'une déconcertante incivilité. Bien la seule chose que je n'arriverais jamais à contrôler. J'entends le corps jusque là inerte de la jeune femme, bouger quelque peu mais je ne jette même pas un coup d'oeil derrière mon dos. C'est bon, j'ai eu mon compte pour la soirée, je ne fais pas la charité. C'est l'heure de me tirer et je suis un vrai connard. Tout le monde le sait. Faut être plus prudente ma ptite. Mes lunettes de soleil ajustées sur mon nez, je défile dans les rues de San Francisco, un sourire malin sur le visage, un café Starbuck dans l'autre. Je retiens ma veste placé sur une épaule et lâche un immense bâillement qui ne manque pas de me surprendre légèrement. A ce point là ? La coquine, j'aurais peut-être dû prendre son numéro finalement ... Sourire belliqueux en coin, j'allume mon téléphone pour appeler mon chauffeur. Toujours à ma disposition depuis que j'ai emménagé en ville, il ne met que dix minutes à arriver ce qui m'a laissé le temps de filer à Lacoste, m'acheter un polo orné du logo reconnaissable entre mille et d'avoir amassé dans mes mains des sacs qui composeront des tenues que je ne mettrais sûrement pas avant des lustres. Alors ces vêtements luxueux finiront par s'entasser comme tous les autres dans mon immense garde robe et feront pleurer des femmes d'extase pur. Moi je claque mon fric à volo et j'adore ça. Les voitures de luxe amassées devant ma villa montre mes goûts pour tout ce qui semble en mettre plein la vue et je ne lorgne pas sur les détails. Moi je veux enduire d'or tout ce que je touche et en faire saliver des milliers sous mes pas. J'aime être adulé et jalousé et pire encore je suis le goujat qui viendra toujours vous montrez que je serais toujours mieux que tout le monde. Je suis roi du monde, au-dessus de tout depuis toujours. Moi et mes meilleurs amis nous faisons partit d'un crédo où les limites de l'inconnu n'existe pas. C'est nous qui créons l'inconnu et qui créons les nouvelles modes. On s'auto-congratule comme jamais en se proclamant maître du monde, souverain des destinés des pauvres couillons qui nous entoure, perchés sur nos nuages perlés de rubis et autres pierres précieuses. On jouit inlassablement des sept pêchés capitaux juste parce qu'on le peut et qu'on en est venu à la conclusion que vivre normalement était devenu le pire passe temps du monde. Aller toujours plus haut, toujours plus loin. Voila ce que je ne cessais de faire avec les gens qui m'entouraient depuis toujours parce que sinon, on se lassait et mourrait dans notre propre détresse. On était fils et filles de, on avait des noms qui prêtaient à tendre l'oreille et nos visage ainsi que noms pour certains comme moi, avait été cité un nombre incalculable de fois ans Forbes. Autant dire qu'on était le top de l'élite, le sommet du panier et qu'on avait beau être extrêmement arrogant et insupportable, tout le monde voulait être comme nous. C'était indéniable. Lorsque je quitte le cuir noir de la banquette et que je pose pied à terre, je fais un léger signe de tête à mon chauffeur pour lui offrir un merci des plus magnanimes. J'observe l'immense villa qui nous fait face. Elle représente à elle seule une abondance absurde de luxe. Le blanc immaculé brille d'un éclat presque divin sous les percés du soleil à travers les rares nuages présent dans le ciel et l'or recouvrant les poignées des portes, et portails brillent d'un éclat qui ne peut être que malsain. C'est l'enfer ou le paradis ce lieu ? Personne ne se pose la question parce que tout le monde y fonce tête baissé. Je fais partie de la trinité des epsilons, mon rôle m'obligeant à aller souvent à la confrérie, néanmoins, j'avais eu l'envie soudaine d'acheter cette immense demeure. Dorénavant, on y lisait l'ambition profonde d'encore un gosse de riches qui ne savait plus quoi faire de son argent. D'ailleurs, en admirant les voitures de sport garées entre le portail démesuré que je venais de franchir, et l'entrée de la villa, au sommet de marches seigneuriales, je me disais que j'aurais dû au moins les essayer une fois... Je trône au sommet du balcon de ma chambre lorsque le domestique enquiert ma présence. Quelqu'un est en bas et m'attends. Mon regard lâche impassiblement la vue magnifique que m'offre le domaine et je daigne après quelques minutes à descendre pour offrir à mon hôte, l'honneur de ma présence. Et enfin mon regard tombe sur Brayan. Un sourire illumine mon visage. Aucun faux semblant, j'accélère dans les marches et lui tends une main qu'il attrape et l'accolade se fait automatiquement. Ça pour une surprise ! Mais qu'est-ce que tu fais là ?! Roman il a pas d'amis garçons. Jamais. Mais Brayan est son exception.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan Empty
MessageSujet: Re: we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan EmptyDim 31 Aoû - 13:08

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan Empty
MessageSujet: Re: we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan Empty

Revenir en haut Aller en bas

we can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. ▬ roman|brayan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» HERENDIERA ✎ The spaces between your fingers were created so that another's could fill them in.
» and when you don't except it, reality stabs you ▬ Jamie|Brayan
» better run faster than my bullet ▬ Briséïs|Brayan
» It's kind of 'déja vu', isn't it ? ▬ toma
» it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring. ▬ amanda|brayan

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-