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Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël]

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MessageSujet: Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] EmptyVen 23 Mai - 19:06

  ♡ Sauras-tu me sauver de la noyade?


Ce début de vacances d’été commençait bien mal ! Je crus voir la Terre s’effondrer sous mes pieds.je devais m’éloigner de tout, me ressaisir et me sentir réconforter. Énervée et perdue à la fois, je pris descendis du premier étage du château où se trouvait ma chambre et voulut prendre l’air dans l’immense propriété de James. Marchant encore et encore je m'étais retrouvée non loin de la route qui menait en ville. Toujours à avancer sans réfléchir où j’allais, je devais m'aérer l’esprit, respirer le grand air jusqu’à me retrouver au final quelques heures plus tard, sans sac à main, sans téléphone –le tout étant resté au château dans la précipitation- devant la porte de la chambre de Maël.
Je ne pus contenir mes larmes, frappant fortement contre la paroi en bois espérant qu’il serait là. Le temps me parut être une éternité jusqu’à ce qu’il m’ouvre. Mon rimmel avait coulé laissant une trace noire sur chacune de mes joues, mes bottines me faisaient atrocement mal aux pieds et je ressentais un frisson m’envahir.
À peine avait-il le temps de m’ouvrir que je fondis contre lui, me laissant à pleurer à chaudes larmes. M’agrippant à son tee-shirt….Rien que sa présence m’était réconfortante…il avait toujours été mon soutien en bien des domaines et en toutes circonstances. Mon âme sœur, mon pilier celui qui m’avait toujours été fidèle à me maintenir la tête hors de l’eau mais cette fois-ci pourra t il m’aider et faire en sorte que je ne coule pas définitivement ? Je ne savais où aller, vers qui me tourner excepté mon ami de toujours, mon frère de cœur. Vivre sans lui m’était impossible, il faisait partie intégrante de mon existence et ce sera toujours le cas même si James voyait notre « relation suspecte ou qu’il la jalousait au final.


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MessageSujet: Re: Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] EmptySam 24 Mai - 14:18

Le bal de promo était passé et je n'y avais pas mis les pieds cette année. Je n'avais pas eut l'occasion de chercher une cavalière et je n'en avais pas eut l'envie. Ma dispute avec Milla m'avait un peu refroidi. Et chaque fois que je voyais une femme je ne pouvais m'empêcher d'entendre encore et encore les critiques que mon amie m'avait lancées. Je ne l'admettrais jamais devant elle, mais elle avait peut-être finalement atteint sa cible. Alors j'avais manqué les festivités. Et puis, j'avais préféré restez pour me reposer après tous mes partiels. Et oui, mêmes les fêtards invétérés peuvent avoir leur coup de mou. Je n'avais pas eut d'échos du fameux bal et je pensais à appeler Maëlle bientôt. Cela faisait un moment qu'on ne s'était pas parlés. James ne m'appréciait pas et maintenant qu'elle vivait dans son château je ne pouvais pas passer à l'improviste. Après tout, il était chez lui, il pourrait bien me mettre dehors s'il était présent. Je n'étais allé la bas qu'une seule fois parce que mon amie m'avait appelée en plein milieu de la nuit et qu'elle n'allait vraiment pas bien.
Je savais qu'il fallait que je garde contact avec elle, d'ailleurs je pensais souvent à elle. Mais je ne voulais pas non plus que ma présence lui porte préjudice. J'avais bien vu ce qui s'était passé au gala de charité. Mais je me demandais aussi si James était vraiment quelqu'un pour elle. Il l'aimait et elle aussi, mais il se comportait de manière bizarre et je n'aimais pas trop ça.
J'étais sorti courir, ce qui n'était pas très malin en début d’après-midi alors que l'été approchait. Je m'en étais très vite rendu compte. D'ailleurs au final, j'avais fini par atterrir sur une terrasse d'un glacier au bout d'une heure de course. J'étais en train de me liquéfier. J'avais l'impression que j'allais fondre de la même manière que ma coupe de glace à la framboise.
J'étais ensuite repartie en courant vers le campus. J'étais tout de même satisfait de ma performance. Mais il allait falloir que j'arrête de courir aux heures les plus chaudes de la journée. Il vaudrait mieux pour moi faire ça à la fraîcheur du matin.
De retour à ma chambre, je plongeais sous une douche glacée pour refroidir mon corps, laissant traîner mes affaires de joggings dans ma chambre. Je n'étais pas quelqu'un de très bordélique, plutôt ordonné en fait, mais je n'avais pas le courage d'attendre une seconde de plus avant de pouvoir me rafraîchir. Je passais environ une demi heure sous le jais d'eau froide, envisageant très sérieusement d'emménager dans ma douche si la chaleur venait à être trop suffocante dans les jours prochains. Après tout, l'été arrivait.
Une fois résolu à retourner dans ma chambre, je passais un tee-shirt et un short. Je paraissais négligé de cette manière, mais mon objectif n'était pas de ressembler à une gravure de mode. Je réservais les tenues plus classes aux moments où je devais sortir, ce qui n'était pas le cas aujourd'hui.
Après avoir bu une limonade glacée, je m'étais installé sur mon lit, mon ordinateur à coté, pour traîner sur le net. J'avais passé une bonne partie du reste de l'après-midi à regarder des films idiots. Mais je ne savais pas quoi faire. Je n'avais pas vraiment envie d'aller à la plage, et puis, l'année scolaire étant finie, je n'allais pas réviser. J'avais hésité à chercher un stage chez un avocat, mais je ne voulais pas travailler cet été. J'avais prévu de partir en Grèce avec le voyage scolaire organisé par l'université. Oui, je le reconnaissais, j'avais la possibilité de profiter de l'argent de la famille et je ne m'en privais pas.
Soudain, j'entendis toquer à la porte de ma chambre. Je sursautais, n'attendant personne pour la journée. Je mis pause au film que je regardais, posant mon PC sur le bureau. Je m'avançais pour ouvrir la porte, me demandant qui cela pouvait-être. Quand j'ouvris, je n'eus que le temps d'apercevoir Maëlle qui pleurait, avant qu'elle s'agrippe à mon tee-shirt. Par instinct, je refermais mes bras dans son dos pour lui apporter mon soutien. Qu'avait-il pu se passer pour qu'elle soit dans un état pareil. Son mascara avait coulé, elle ne semblait vraiment pas dans son assiette. Je me promis que si c'était James qui l'avait mis dans cet état, je lui ferais payer quelque soit le prix que je devrais y mettre.
Je refermais la porte, tirant Maëlle dans la chambre. « Maëlle ? Mais qu'est ce qu'il se passe ? » Je brûlais de savoir ce qui se passait pour pouvoir l'aider. « Viens, assis toi ici » dis-je en me dirigeant vers le lit. Je gardais toujours un bras autour d'elle, pour la soutenir. Que se passait-il ??
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MessageSujet: Re: Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] EmptyLun 26 Mai - 11:18

♡ Sauras-tu me sauver de la noyade?



En pleurs contre Maël, le seul vers qui pouvant me tourner même si la logique aurait voulu à la base que ce soit James, je ne pouvais me confier à ce dernier car il était trop impliqué même s’il n’en savait rien encore…Et puis je ne tenais pas à me confronter à mon compagnon, je n’avais pas besoin de cela ces temps-ci. J’avais ma dose de surmenage et de déception, le tout mélangé à une profonde détresse. Voilà pourquoi j’étais venue me réfugier chez Maël mon ami de toujours, mon âme sœur, le frère que je n’ai jamais eu.
Je fus incapable de répondre à mon mai, tant je sanglotais toujours contre lui jusqu’à aller lui marquer son tee-shirt de mon maquillage. Je me laissais entrainer vers le lit sur lequel nous nous asseyâmes. Puis après un petit moment je me décidais de tenter d tout lui raconter, si je le pouvais. Alors me défaisant doucement de son emprise, reniflant telle une enfant, je pris une inspiration avant de réfléchir à comment lui annoncer tout ce qui m’arrivait.
« Je me suis faite suspendre à l’hôpital…La mère d’Aengus veut me poursuivre pour faute médicale sur sa fille alors qu’il n’en est rien et pour couronner le tout, je viens d’apprendre que ...que je suis enceinte. »Le savoir était une chose, le dire à haute voix en était une autre et cela rendait cet évènement plus réel malheureusement.
« C’est pire qu’un cauchemar, comment je vais m’en sortir de tout ça. »Repris-je tout en versant de nouvelles larmes, me tenant la tête entre les mains et me sentant encore plus mal. Puis tournant le regard et le posant sur Maël je le suppliais intérieurement qu’il accepte ma future demande.« Faut que tu m’aides, j’ai besoin de toi, de ton soutien, j’veux que tout ça s’arrête sans que personne ne le sache, tu comprends ? Je veux continuer mes études comme avant… »Cela incluait ne plus être suspendue, ne pas être fichée et reprendre le cours de mon ancienne vie et sans cette grossesse. Je n’avais jamais été faite pour cela et le seul lien maternel que j’vais eu était celui d’avec ma défunte mère. Depuis je n’avais plus côtoyé de femme d’Age mure, comme si je m’étais cloitrer ou isolée de la gente féminine. J’avais vécu depuis mes douze ans avec mon père au Ranch et le laisser avait été une telle déchirure, aujourd’hui encore…
J’avais un pseudo lien maternel avec la petite Louna et encore, je ne me prenais ni pour sa père, ni pour sa belle-mère. J’étais juste l’amie de son père, James. On s’entendait bien dans l’ensemble y’avait pire comme relation. Je me sentais perdue plus que jamais Maël devait me venir en aide afin de ne pas me noyer davantage pour couler sans pouvoir remonter.
Je me laissais de nouveau aller contre le torse de Maël doucement cette fois-ci, cherchant et ressentant le réconfort dont j’avais besoin. Je nichais ma tête au creux de son épaule, retirant mêmes chaussures à l’aide de mes pieds pour m’installer confortablement sur le lit et contre mon ami.



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MessageSujet: Re: Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] EmptySam 31 Mai - 10:41

Maëlle semblait vraiment bouleversée et je ne savais pas pourquoi. Rien n'avait laisser présager qu'elle passerait me voir et encore moins qu'elle serait dans cet état. Je l'avais rarement vu comme ça et ce n'était pas fait pour me rassurer. Je ne cessais de m'interroger sur les raisons qui provoquaient son trouble. Et je cherchais une solution à chaque problème que j'imaginais. Si c'était James, je lui cassais la figure, un problème avec son père, je paierais un billet d'avions pour qu'elle se rende en urgence au Texas, un soucis avec quelqu'un, je jouerais de mon influence pour que tout cela s'arrête. Bref, j'étais prêt à tout pour faire revenir un sourire sur le visage de Maëlle.
Mais rien ne me préparait à ce qu'elle allait m'annoncer. Et heureusement que j'étais déjà assis sur le lit au moment où elle me dit ce qui se passait, sinon, je serais probablement tombé. Elle était enceinte !! Et elle allait être attaquée pour faute professionnelle. Et en l'occurrence, je me rendis compte que je ne pouvais rien pour elle. Enfin, pas directement. Et j'étais abasourdi de savoir qu'un nouveau conflit d'intérêt allait se profiler pour James qui allait encore devoir choisir entre Aengus sa protégée et Maëlle sa petite amie.
Pourquoi tant d'épreuves en même temps pour Maëlle ? Ce n'était pas juste qu'elle doive composer avec tout ça. Et si j'étais content d'être dans le secret et de pouvoir donc lui apporter mon aide, je ne pouvais m'empêcher de trouver cela particulièrement injuste. « Mais qu'est ce qui s'est passé avec Aengus ? Tu t'es occupée d'elle à l'hôpital ? »
Il devait y avoir une raison pour que sa mère veuille l'attaquer, non ? Et quelle qu'elle soit, je ferais en sorte de tuer cette action dans l’œuf. Il y avait toujours moyen de trouver un arrangement et je le ferais pour Maëlle. Elle ne méritait pas que sa future carrière dans la médecine soit entachée à cause de la mère d'Aengus. Je me disais de plus en plus que la famille de la gamma devait vraiment être une famille de fous. Ce n'était pas possible autrement. Après tout, il y avait déjà eut son frère qui s'en était pris physiquement à Maëlle, ce dont elle avait eut du mal à se remettre. Et maintenant, sa mère... Ce n'était pas normal que tout cela soit toujours et encore liée à Aengus. Et pourtant, j'appréciais beaucoup la personnalité totalement délurée de la demoiselle, même si elle avait changé après un grave accident. Je ne la connaissais pas vraiment, mais elle me rappelait un peu ma sœur, et puis, elle éveillait en moi un sentiment protecteur. Mais celui ci n'était pas aussi fort que celui que je ressentais envers Maëlle. Je voulais qu'elle n'ait pas à vivre tout ce qui l'attendait. Je voulais que tous ses problèmes disparaissent d'un coup de baguette magique. Mais je savais que ce n'était pas quelque chose d'envisageable, après tout, la magie n'existait pas... C'était bien plus simple quand on était petit et qu'on croyait que des forces supérieures faisaient en sorte que les gens biens ne vivent que des choses très bien. Mais le karma n'existait pas et le destin des hommes étaient seulement chimérique. Il y avait tellement de coïncidences dans la vie que rien ne pouvait être tracé à l'avance. Ou alors, si c'était le cas, le mec qui traçait ces destinées était vraiment un imbécile. Les gens biens vivaient toujours des trucs affreux et les méchants s'en sortaient. Parfois je rêvais que je vivais dans un film et que tout finirait bien, à la fin. Mais j'avais trop été éprouvé par la vie pour savoir que ce n'était qu'un rêve et qui rien ne pourrait bien finir. Dans la situation de Maëlle, il n'y avait pas de bonne solution et je ne pouvais pas l'aider à se sortir de ce problème. Je pouvais seulement être là et faire en sorte qu'elle ne soit pas seule pour affronter tout ce qui allait se passer.
Maëlle pleurait encore, mon tee-shirt était noir de son mascara. J'attrapais des mouchoirs sur la table de nuit, je l'humidifiais avec de l'eau et je le passais sur son visage, pour faire partir les traînées noirs sur son visage. Maëlle me demanda mon aide. Mais je ne savais pas ce qu'elle voulait vraiment. Reprendre ses études, ne plus être suspendue, je le comprenais. Mais si elle voulait sa vie d'avant, cela voulait-il dire qu'elle ne veuille pas garder le bébé ? « D'accord, Maëlle, tout ce que tu veux. Je t'aiderais pour affronter tout cela. Je serais toujours là pour toi » lui répondis-je. Elle était probablement trop bouleversée pour pouvoir prendre une décision sereinement. Elle se blottis encore plus contre moi et je la serais dans mes bras, la berçant pour la réconforter. James était-il au courant de tout ce qui se passait dans la vie de la texane ?
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MessageSujet: Re: Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] EmptyJeu 5 Juin - 16:07

♡ Sauras-tu me sauver de la noyade?


J’avais trouvé refuge chez mon ami de toujours et en qui j’avais une confiance aveugle. C’était le seul lieu où je pouvais me rendre. La logique aurait voulu que j’aille au creux des bras de James mais il en fut autrement. Me laissant aller à pleurer tout contre lui ne sachant m’arrêter entre quelques sanglots. Je voulais simplement me sentir soutenu et aimée. Oui cela pouvait paraitre étrange mais c’était bel et bien le cas. J’avais tout pour être heureuse mais il me semblait que le mauvais sort s’acharne sur moi ces temps derniers. Reprenant un peu sur moi, je tentais d’expliquer cette histoire passée à l’hôpital.
« Elle a été amenée après le Bal elle était dans un sale état inconsciente et en hypothermie, elle a dû trop fêter enfin bref et une erreur s’est produite, elle a eu un malaise à cause d’un surdosage de médicaments dans l’une de ses perfusions et…et elle est sure que c’est moi l’auteur de cet acte alors que je ne fais que mon travail, je n ‘ai même pas touché à cette perfusion. »Me tournant vers Maël je repris traquée entre la colère et la déception une fois encore.
« Je n’aurais jamais fait une telle chose que ce soit Aengus ou pas et puis…tu sais à quel point la médecine compte pour moi, je veux devenir un grand médecin un jour, jamais je ne me risquerais à tout perdre , tu le sais ? Tu me crois, n’est-ce pas Maël ?! »Heureusement que j’avais eu le soutien de mon directeur sans quoi c’était la porte et non une mise à pied afin d’apaiser les tensions, chose qui ne serait pas inscrit dans mon dossier universitaire encore heureux…Mouchoir en main, je pris une profonde inspiration pour essayer de me calmer mais tout semblait me tomber dessus sans prévenir. Ces vacances d’été allaient être un véritable calvaire à coup sûr ! Maël s’occupait si bien de moi que je me retrouvais telle une petite fille qu’il fallait prendre soin et rassurée. L’eau sur mon visage que Maël me passa à l’aide d’un mouchoir me fit quelque peu du bien. Lui lançant même un léger sourire qui ne dure guère longtemps ma foi. Puis j’attendais cette fameuse réponse à laquelle je lui demandais de me venir en aide avec cette grossesse non voulue et qui tombait mal. Je n’avais pas cette âme maternelle et je n’avais pas non plus le temps pour faire entrer une autre personne dans mon existence. J’avais parfois du mal à m’occuper de moi et de mes proches que cette idée d’être mère m’était insupportable. Et ma carrière devait passer avant tout, c’était mon objectif premier ! Le fiat qu’il dise être à mes côtés et sans rechigner me fit plaisir, pensant que c’était la meilleure solution que de me faire avorter. Je me resserrais tout contre lui, respirant son odeur et trouvant du réconfort tant il m’en fallait. Après un temps je me redressais avant de regarder de nouveau Maël.
« Je devrais avoir un rendez-vous prochainement et je n’ai pas envie d’y aller seule… tu veux bien m’y accompagner ? »Travaillant dans le médical il était plus facile pour moi de passer inaperçu pour un acte tel que l’avortement. Et puis cela se fera en sous-marin, personne ne le saura et je savais que je pouvais compter sur Leanne.
« Personne n’est au courant et…plus vite tout ça terminé et plus vite je pourrais reprendre le cours de ma vie. J’veux retrouver ma vie d’avant… »Maël allait il me juger ? Allait-il vouloir me faire changer d’avis ? Me faire voir les choses sous un autre angle ? Je n’avais pas pris la peine de réfléchir, c’était tout vu, je ne souhaitais pas être mère. Un jour peut-être…dans des années, voir une décennie…Et encore. De plus, James n’était pas non plus au courant de ma grossesse. Je ne m’imaginais pas le lui annoncer et puis ne pas en parler, faire comme si de rien faisait que LA chose ne me semblerait pas réelle…
Maël était le pilier de ma vie, je n’avais nullement pensé aux conséquences de mes actes, je voulais simplement que les choses s’arrêtent, que tout redevienne comme par le passé, la vie d’une simple étudiante même si être la compagne de James O'Malley n’était pas tous les jours simple. En parlant de James ne savait comment il réagirait s’il venait à entendre parler de tout cela et du rôle de Maël. J’étais bien trop mal pour réfléchir ou penser à quoi que ce soit d’ailleurs.


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MessageSujet: Re: Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] EmptyMar 10 Juin - 11:45

Bien entendu, je serais toujours présent pour Maëlle. Elle était ma meilleure amie et je ne voulais pas qu'elle souffre. Pourtant, les épreuves qui l'attendaient n'allaient pas être faciles à vivre. Elle aurait besoin d'être soutenue par ses proches. Et de ce que je comprenais, James n'avait pas l'air d'être vraiment au courant de ce qui se passait. Mais comment se débrouillait-il toujours pour ignorer les soucis de sa petite amie ? Mais me mettre en colère serait idiot, je brasserais de l'air pour rien alors qu'il fallait que j'aide Maëlle. Simplement, je me demandais si le milliardaire ne méritait pas de savoir ce qu'il se passait dans la vie de ma meilleure amie. Et puis, c'était sûr et certain il finirait par l'apprendre. Il finissait toujours par tout savoir et ensuite, il s'en prendrait à moi. Nous nous retrouvions encore dans une situation inextricable.
Cette histoire avec Aengus me semblait assez trouble. Mais je ne voulais pas que cela coûte sa carrière à Maëlle. Elle était épanouie dans ce qu'elle faisait à l'hôpital, même si elle travaillait beaucoup trop à mon sens. Il fallait qu'elle puisse terminer ses études et devenir le grand médecin qu'elle rêvait d'être. Je savais qu'elle serait un docteur hors pair. Et elle ne méritait pas que l'irlandaise mette un terme à sa carrière alors qu'elle n'avait même pas commencé. Je ne savais pourtant pas quoi faire. « Oui Maëlle, je te crois. » Je connaissais trop ma meilleure amie pour savoir qu'elle ne ferait pas de mal à une mouche. Bien sûr, elle n'appréciait pas Aengus, mais elle ne serait jamais allé jusqu'à commettre une erreur pareil. Il devait y avoir une explication logique qui mettait Maëlle hors de cause. « Mais, si elle était inconsciente, elle ne peut pas savoir avec certitude qui a touché à cette perfusion. » Je réfléchissais déjà à une défense possible si cette affaire allait jusque devant un tribunal. Si elle était suffisamment solide, il suffirait alors d'opposer tous ces arguments à la famille d'Aengus pour qu'ils abandonnent l'idée de faire un procès à Maëlle. Je songeais intérieurement que j'avais déjà des réflexes d'avocat. Cela m'aurait fait rire dans un autre moment. Mais là, je voulais juste sauver la carrière de ma meilleure amie. Il fallait que je trouve une solution pour tout arrêter. « Cela pourrait très bien être n'importe quelle infirmière du service qui a fait une fausse manipulation. Personne ne pourra prouver que la faute médicale vient uniquement de toi. Je sais que tu es innocente dans cette histoire et je vais t'aider à le prouver » Je serais toujours là pour elle.
En discutant de l'autre soucis de Maëlle, sa grossesse, je me rendis compte qu'elle ne comptait pas le garder. C'était normal pour moi, elle était en plein milieu de ses études, ce n'était pas possible d'élever un enfant et de finir des études de médecine en même temps. Je comprenais tout à fait le raisonnement qu'elle suivait. « Oui, je viendrais avec toi » m'engageais-je. Toutefois, cela me chagrinait que James ne soit pas au courant. Certes, il ne pouvait pas forcer Maëlle à garder ce bébé. Elle était libre de faire ce qu'elle voulait de son corps. Mais il était son compagnon et il fallait être deux pour faire un enfant. Je tentais de me placer de son point de vue. Si j'étais à sa place, je voudrais probablement savoir ce qui se passait. Surtout qu'il aimait Maëlle vraiment très fort. Mais je ne savais pas comment dire à Maëlle qu'elle devrait sans doute en parler avec James. Elle n'avait pas pensé à lui dans tout ça. Je la comprenais, elle devait ressentir tellement de choses que cela ne devait pas être facile de garder les idées claires. « Je viendrais. Mais tu ne crois pas que tu devrais aussi en parler avec James ? Même si tu ne gardes pas le bébé, il a le droit de savoir. Et je pense qu'il voudrait te soutenir au moins autant que moi dans cette épreuve. » Bien entendu, en disant cette phrase, je savais que je m'avançais beaucoup en prédisant les sentiments de James. Je ne le connaissais pas tant que cela au final, même si lui me détestait. « Bien entendu, on fait comme tu veux et je n'irais pas le voir pour tout lui raconter si tu décide de garder cela secret. Mais je pense sincèrement qu'il faudrait au moins le prévenir. »
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MessageSujet: Re: Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] EmptyMer 11 Juin - 17:34

♡ Sauras-tu me sauver de la noyade?



Heureusement que j’avais Maël même si James était le premier homme de ma vie désormais mais tout semblait parfois nous éloigner. On s’aimait s’était une certitude mais je ne voulais pas lui imposer un autre mode de vie. Chacun avions nos préoccupations et avoir une vie de famille « normale » nous était difficile du moins le ressentais-je ainsi. Maël était mon premier réconfort, le seul vers qui je me tournais quand cela n’allait pas ou au contraire pour fêter la moindre bonne nouvelle. Ma vie sans lui m’était irréaliste. Et il était également l’une des raisons principales qui m’avait faite restée à San Francisco à mon arrivée ici. Tout s’enchainait de façon à me faire couler à pic mais il était ma bouée de sauvetage en toutes circonstances. Même avec cette histoire d’erreur médicale il me soutenait allant même à chercher ou cela coinçait.
« C’est sa mère, elle sait que je me suis occupée brièvement d’Aengus, j’ai simplement changé sa perfusion, pour remplacer celle qui était vide et j’ai fait comme à l’habitude, à vérifier l’étiquetage du produit, je ne comprends pas. Elle m’a vu quitter la pièce probablement et en a déduit que j’avais voulu nuire à sa fille, j’en sais rien…une enquête interne est ouverte, en attendant mon supérieur m’a donné congé pour ébruiter le moins possible toute cette sordide histoire.»Intérieurement j’étais en colère que l’on puisse m’accuser à tort d’un tel acte mais de croire que j’en étais capable ! « Merci Maël, je ne sais pas ce que ferais sans toi mais pour le moment on doit simplement attendre…et c’est insupportable en plus d’autre chose… »Cette autre chose n’étant que ma grossesse non désirée à laquelle je devais faire face ou non …Mais le fait que mon ami de toujours me soutienne me soulageait, il viendrait, un poids en moins se dissipait peu à peu même si je savais qu’il pourrait y avoir des retombées par la suite. : Tant sur le moral qu’avec James à qui j’avais décidé de ne rien dire. Me serrant tout contre lui, je me calmais doucement, avant de l’entendre reprendre. Me redressant, les yeux écarquillé, je fus surprise de voir que Maël pouvait prendre parti pour James. Reniflant telle une enfant de quatre ans, je me mise malencontreusement à réfléchir, chose à laquelle je m’étais interdite de penser pour ne pas grossir la chose encore plus.
« Non, s’il l’apprend...je ne sais pas comment il réagirait et puis il vient tout juste d’apprendre qu’il avait un fils caché de dix-sept ans. Et quelle serait ma vie ensuite ? Je devrais faire comment ? Arrêter mes études, être une femme au foyer ? Je ne veux pas me faire entretenir avec un enfant à charge. Ce n’est pas dans ma nature et puis les relations de ce genre …je ne suis pas à l’aise. »Je le suppliais presque du regard même si au fond de moi je savais qu’il n’avait pas tort. Détournant mon regard du sien j’inspirais profondément avant de passer les mains sur mon visage.
« Je ne t’oblige à rien. »J’étais totalement perdue même si je ne me voyais nullement avec un enfant. Et puis avec ma amère j’avais eu une relation exceptionnelle. Elle était tout pour moi, m’avait élevée à sa manière, aucun interdit , vivant de mes propres expériences, au grand air au Texas, dans le ranch Familial qu’ils avaient avec mon père reconstruis de leurs bras. Aujourd’hui elle me manquait affreusement, que je n’avais personne de semblable envers qui me tourner. « Ma mère me manque, si elle serait encore là, elle aurait su me guider, me conseiller. »Elle avait une devise, celle de dire que rien n’arrivait par hasard. Que chaque acte, chaque évènement donnait un sens à mon existence, que la vie nous faisait don de certaines choses. Si je me remémorais ceci, suivant sa façon de voir le monde, alors elle aurait été contre mon choix d’avorter, mais ne m’obligeant nullement à garder cet enfant contre mon grée. Chacun étant libre de ses choix, de prendre la décision qui lui semble le mieux pour soi, mais là nous étions deux, James et moi…Puis j’eus cette interrogation qui me vint en tête.« Toi. Maël tu ferais quoi ? »Je voulais m’assurer que je faisais le bon choix de garder le silence et de ne pas garder cet enfant. James s’il venait à l’apprendre m’en voudrait et après ? Je savais qu’avec ce genre de décision il me bannirait peut-être, c’était un risque à prendre. Avec tout ça j’avais été égoïste ne demandant pas à mon ami d’enfance comment il allait ?« Avec tout ça j’ai même pas pensé à savoir comment tu allais ? »Lançais-je avec un léger sourire en coin les larmes perlant de chaque côté de mes yeux.


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MessageSujet: Re: Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] EmptyLun 23 Juin - 10:41

Je me demandais comment je réagirais si j'étais dans la situation de Maëlle. Mais je ne pouvais pas vraiment me projeter sachant que je n'aurais jamais la possibilité d'être médecin. Ce n'était pas ma vocation mais la sienne. Et elle aimait tellement ce qu'elle faisait qu'il était impensable qu'elle fasse une erreur de ce genre. Je savais que c'était certain qu'elle n'avait rien fait alors même que je ne connaissais rien à la médecine. Mais je connaissais ma meilleure amie et elle était incapable de faire ce dont elle était accusée. Ce n'était pas juste qu'elle soit privée d'exercer son métier alors qu'elle y excellait. Ce n'était tout simplement pas possible pour moi qu'elle ne puisse pas finir ses études. Il fallait vraiment trouver une solution à ce problème. « Maëlle, je sais que tu es très professionnelle et tu n'aurais jamais pu faire une erreur comme celle là. » Je réfléchis un instant avant de continuer. « De toute façon, si la mère d'Aengus t'accuse parce qu'elle t'as vu sortir de la chambre de sa fille, elle devrait accuser toutes les personnes qu'elle a vu dans cette chambre d'hôpital. N'importe qui d'autre peut être coupable de cette erreur. » J'étais certain qu'elle était innocente. Ses collègues aussi devaient savoir qu'elle était incapable d'agir de cette manière.
Toutefois, même si elle était innocentée, cela pourrait nuire à sa futur carrière. Je savais que ce genre de rumeur, même mise à mal, pouvait faire des dégâts. Combien de fois j'avais vu, dans ma branche, un avocat plaider le mauvais dossier et de la mauvaise manière ? Et combien avaient pu se relever d'un pareil échec ? Il fallait que toute cette histoire reste interne. Que personne ne soit au courant. Maëlle n'était coupable de rien, et une fois que cela serait prouvé, il ne devrait subsister aucun doute. « Ne t'inquiète pas Maëlle, je suis sûr que lumière sera faite très rapidement sur cette affaire et tu pourras retourner travailler à l'hôpital comme avant. » Bien entendu, je disais cela uniquement pour la rassurer. Je me doutais que ce ne serait pas aussi simple. Et pourtant, j'étais prêt à tout pour qu'elle puisse reprendre le travail qu'elle aimait tant. Il fallait qu'elle soit innocentée rapidement.
Mais bien sûr, le problème le plus compliqué à gérer pour ma meilleure amie était sa grossesse. Et je ne savais pas vraiment quoi lui conseiller. Quelle que soit sa décision, je serais là pour la soutenir. Mais je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Devait-elle en parler à James ? Ne pas le faire ? Mais je me doutais qu'il finirait par l'apprendre. Je le connaissais suffisamment pour me douter qu'il saurait tout même si Maëlle se débrouillait pour faire cela incognito. Et je ne voulais pas que le silence de ma meilleure amie ait des conséquences sur sa relation amoureuse.
James était surmené de travail, il devrait pouvoir comprendre que ce n'était vraiment pas le bon moment pour Maëlle d'avoir un enfant alors qu'elle était en plein milieu de ses études de médecine. Ne serait-ce que parce qu'il l'aimait il devrait accepter sa décision. Mais je savais aussi que tout n'était pas aussi simple. « Il a un fils de dix-sept ans ? » Je restais un instant choqué. Décidément, il n'y avait que James pour avoir une vie aussi étrange. Je me doutais que cela n'avait pas du être facile pour Maëlle de gérer cette nouvelle. « Si tu ne te sens pas d'assumer le rôle de maman alors l'avortement est la solution Maëlle. » Ma phrase pouvait sembler cruelle, surtout pour le bébé. Mais je savais que si ma meilleure amie ne s'en sentait pas capable, elle regretterait toute sa vie d'avoir eut cet enfant. « Ta mère te dirait de suivre ton cœur. C'est ta vie et il faut que tu sois heureuse. Un jour tu pourras avoir des enfants et ce jour là tu seras prête à les aimer comme ta mère t'aimait. »
Il me semblait clair que Maëlle ne pouvait pas garder cet enfant. Cela me semblait être la bonne décision pour elle. Je ne disais pas que ce serait la décision à prendre pour chaque grossesse d'étudiante simplement pour Maëlle. « Si James t'aime, il comprendra que tu ne puisse pas garder ce bébé. Je pense que tu as raison de vouloir avorter. Simplement, je pense aussi que tu devrais en parler avec lui. Pas pour qu'il te fasse changer d'avis, il ne peut pas te forcer à avoir cet enfant. Mais ce ne sera pas facile de vivre cette épreuve et il voudrait probablement être présent pour t'aider et te soutenir. » Bien entendu, tout ceci n'était que présomption. Je ne connaissais pas vraiment James et je ne savais pas ce qu'il pensait. Mais si j'étais à sa place, je voudrais savoir.
Et puis Maëlle changea complètement de sujet en me demandant comment j'allais. « Moi ça va. » lui dis-je en essayant de mes pouces les larmes qui perlaient dans ses yeux.
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MessageSujet: Re: Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] Sauras-tu me sauver de la noyade? [Maël] EmptyMer 2 Juil - 19:35

♡ Sauras-tu me sauver de la noyade?


Mon refuge de toujours, mon ilot, celui vers qui je me retournais toujours quand cela n’allait pas n’était rien d’autre que Maël. Et il le sera toujours ! Pleurant dans ses bras, il me fallait me calmer et cesser de le perturber avec ma vie d’ici. Au Texas les choses s me paraissaient bien plus simples …
Toujours à me rassurer, à me soutenir, il savait me remonter le moral, utiliser les bons mots malgré des situations parfois plus que difficiles à vivre, comme il l’avait fait pour le décès de ma mère. Certes, nous étions jeunes à cette époque mais il avait été présent, venait sans cesse me voir, m’apportant même parfois de quoi grignoter, m’entrainant sur nos terres jointes. Il était le pansement à mes blessures et ce à chaque fois.
Un hochement de tête concernant cet aveu sur la nouvelle paternité découverte il y a peu de James.
« Oui Sacha Weiss » tout en reniflant doucement telle une gamine le ferait la gorge nouée et les mains crispées ne voulant lâcher prise du tee-shirt de son meilleur ami. Fermant les yeux je me resserrais tout contre lui, me forçant à ne pas penser ni réfléchir. Ma décision était prise non changeante et je devais m’y tenir. Même si ces mots me firent un drôle d’effet tel me retrouvant dans la peau d’une tueuse d’enfant. Et là il me fit littéralement fondre. Parler de ma mère était une chose très difficile pour moi, même si je pensais chaque jour à elle. Mais là était le souci, je ne pensais pas pouvoir un jour un enfant autant que ma mère m’aimait.je sais cela pouvait paraitre idiot ou incompréhensible d’un point de vue extérieur mais c’était le sentiment qui se dégageait de ma personne. Un amour inconditionnel, pensant que les choses n’arrivaient jamais par hasard, que tout avait un sens et qu’il fallait prendre la vie comme elle venait avec ses bons et mauvais côtés. Cela me laissait à réfléchir à une chose que je ne souhaitais, devenir mère sans m’y être préparée ni même sans avoir désiré cet enfant ; A vrai dire avec James nous n’avions jamais évoqué ce sujet, la preuve en étant que cela n »Et ce n’était pas dans nos projets futurs, non ? « Non. »
Rétorquais-je tut en relevant le regard sur et presque dur sur le fait que James ne devais pas être au courant. Autant régler toute cette affaire au plus vite, et dans le plus grand silence. Et autant partir sur un tout autre sujet, Maël et sa vie.« Je suis toujours là à venir me réfugier vers toi, mais avec tout ça j’oublie la plupart du temps à me préoccuper de toi. »Me redressant je me mise droite et me forçais à lui sourire doucement. Après tout m’apitoyer sur mon sort ne changerait rien à ma situation pour l’instant ni après même.
« Ça te gène si je reste un peu chez toi, je n’ai pas trop envie de retourner au château … » si toutefois il était prêt à me garder près de lui durant quelques jours. Je savais qu’il accepterait je pris la direction de la salle d’eau pour me rafraîchir avant de revenir. Et Parler d’autre chose et m’intéresser à lui et à sa vie allait m’aider à avancer et à penser à autre chose. « Et tu as des nouvelles d’Ebony comment se porte-t-elle ? »Tout en revenant dans la pièce où se trouvait Maël.

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