La journée avait été longue. Et ma seule hâte était de rentrer rapidement chez moi. Je pourrai prendre un bain, me délasser de cette journée. Pourtant je restais à Berkeley. Derrière mon bureau. Des copies devant moi. Ce serait ça de moins à faire à la maison. Au moins ici j’avais le calme. En partie. Mais c’était mieux que la chaine hi-fi du voisin qui faisait chaque soir un bruit immonde. J’espérais que personne ne viendrais me déranger pendant mes corrections. Mais rien n’était moins sûr. Ici il y avait toujours quelqu’un pour avoir envie de te parler. Pour avoir un truc à te dire. J’essayais donc de me dépêcher de terminer. Plus vite j’aurai achevé ce travail, plus vite je rentrais chez moi. Et moins j’avais de chance d’être rejoint par un professeur ou un élève qui me retiendrai à Berkeley.

Les résultats ne sont pas bons. Je soupire. Décidément certains n’ont rien compris. Pourtant, dans une matière comme l’informatique, on s’attend à n’avoir que des étudiants doués. Nouvelle génération. Ce n’est pas le cas. Je soupire plus fort en mettant un cinq sur une copie. A croire que je m’use la salive pour rien. C’est désolant, quelque part. La seule copie correcte est celle de Sacha Weiss. Immédiatement, j’ai une pensé pour sa mère. Mais je chasse cette pensée. Ce n’est pas le moment de m’intéresser aux mères de mes étudiants. Même quand celles-ci ont un je ne sais quoi inexplicable.

Je prend la bouteille d’eau posée sur mon bureau en arrivant ce matin. Je la porte à mes lèvres. Je bois un coup. Puis je la repose. Et je repars dans ma correction. Mais je fatigue et je finis par ne plus voir toutes les fautes. Si bien que je crains de mal terminer mes corrections. Alors, lassé, de range le tout dans une chemise. Et direction ma sacoche, que je prends par la hanse pour sortir. Je prends ma bouteille dans l’autre main. J’éteins la lumière. Je sors de la classe. Erreur. Quelqu’un me fait signe au bout du couloir en me rejoignant. Si j’avais sût, je ne me serais pas montré. Ou je serai parti plus tôt. Je soupire. On me veut quoi ? Je vais pas tarder à la découvrir. Mais je ne sais pas si je serai bien agréable avec cet enquiquineur qui se ramène. Qui peut bien être encore à l’université, de ces heures ? Il doit bien être près de sept heures. Je sais, moi-même ne suis pas encore partit. Mais je ne cherche pas à venir emmerder le monde, moi. Mais je vais prendre sur moi. Et ne pas être désagréable. Pas trop. Cela me demande des efforts. Mais je ne vais pas me mettre quelqu'un à dos. Surtout pas pour la simple raison que je suis épuisé. Ce serait quand même bête.

La semaine de sa première entrée à Bekerley a débuté pour Katy qui ne semblait pas aussi joyeuse que ça pour quelques raisons. Déjà d'une, elle avait un emploi du temps très mal organisé: elle débutait à 17h et finissait à 19h, ce qui était le cas aujourd'hui. De deux, elle n'avait pas finalisé son inscription et demander de l'aide à un élève, ce n'était pas vraiment son genre donc bonjour la mission! Et de trois: les élèves de sa promo la dévisagèrent tous lorsqu'elle entra à l'amphi, une chose dont Katy ne pouvait plus supporter. En effet, n'ayant pas le temps de se préparer, Katy enfila un sweat, un jogging, des paires de Nike avant de partir pour la fac.
Bien sûr, elle ne s'attendait pas non plus à être admirée pour être vêtue aussi différemment des autres filles de cette université mais tout de même! Bref, la nouvelle était bien embêtée parce que l'inscription devait être fait avant 2 jours sinon elle n'avait plus rien à faire ici. Durant le cours, elle voulait que son professeur d'art venait à elle pour lui en parler lorsqu'il faisait le tour de l'amphi mais elle a eut la mauvaise idée de s'asseoir au fond & les profs viennent rarement en haut de l'amphi pour faire leur cour.
Exaspérée, elle décida de le voir à la pause mais... trop tard! Deux blondes s’avançaient vers lui & discutaient jusqu'à la fin de la pause. Décidément ce n'était pas son jour... Quoique, c'était peut-être un signe, peut-être qu'il fallait mieux pour elle de rester à New-York, de rester auprès de son petit-ami au lieu de se lancer dans l'inconnu du jour au lendemain. De plus, si son parrain n'allait pas apprécier son retour à New-York, elle devait simplement lui dire qu'ils n'ont pas pris son inscription en compte pour X raison & tout est réglée!

Durant la dernière heure qui lui restait, Katy tenta de se concentrer en cours. Heureusement pour elle que ce n'était pas son jour de travail aujourd'hui sinon elle devait quitter plus tôt, le temps de se préparer pour aller travailler en boite en nuit. Katy était serveuse, ce n'était pas un job de rêve pour une étudiante de Bekerley mais elle devait rembourser les frais d'inscription à son parrain. Ce job là lui convenait, généralement elle dormait rarement la nuit & son patron l'a payé plutôt bien. Par contre, la jeune fille ne pouvait plus supporter le DJ & il y avait pas mal de dérapages là-bas.

Lorsque la sonnerie retentit, les élèves se pressèrent pour rentrer chez eux. Katy prit son temps pour ranger ses affaires & sortir calmement au lieu de se mêler à la foule en furie. Au moment de sortir, elle traversa un couloir vide jusqu'à ce qu'elle vit une lumière allumée dans une salle. Il y avait encore des professeurs à cette heure? pensa-t-elle avant de faire demi-tour pour voir de qui il s'agissait. Il lui fallait attendre un bon quart afin d’apercevoir un professeur quitter sa salle. Katy hésita à lui demander pour son inscription, si elle le faisait, celle-ci pourra le regretter ... Mais si elle restait, Katy pourrait avoir un bon CV en ayant un diplôme. Sans réfléchir davantage, elle se mit à le suivre puis cette dernière l'interpella.
- Eh attendez!   appela-t-elle en s'avançant vers lui.
Dès qu'elle fit face à lui, Katy ignorait de quel professeur il s'agissait mais peu importe. Il devait l'aider pour finaliser son inscription.

Ce n’était de tout évidence pas ce soir que je pourrais rentrer tranquillement chez moi. Me poser devant un bon livre. Regarder la télévision. Non, il fallait que l’on m’empêche de rentrer. Une fille. Sûrement étudiante. Que je ne connaissais même pas. De fait, que peut-elle bien me vouloir ? Je la laisse venir malgré mon agacement. Évidemment, je tente de ne pas montrer ce dernier. Des fois qu’elle voudrait me le faire payer d’une manière ou d’une autre. Ici à Berkeley les étudiants ont les moyens. Parfois, ils peuvent salement mettre les gens dans la merde. Je ne veux pas que cela arrive simplement pour être radin de mon temps. Parfois les situations pouvaient devenir absolument invivables : je ne le souhaitais pas. La jeune fille arrive près de moi et je l’observe un peu mieux. Non, elle n’est pas de mon cour. Ou pas encore. Je ne saurai le dire. Elle requiert mon aide, dans me dire quel est son problème. De mieux en mieux. Comme si je pouvais le deviner de moi-même. Comme ça. Par l’opération du ciel, probablement. Mais que s’imagine-t-elle donc ? Qu’avec mes rayons lasers supersoniques je suis en mesure de sonder sa tête ? La bonne blague !

«- Que puis-je faire pour vous aider Mademoiselle ? D’accord. Que puis-je donc faire pour vous aider, mademoiselle Bloom ?»

Ignorant son nom, je laisse mon mademoiselle en suspens et elle y répond. Alors je reformule ma phrase. J’y agite son nom. J’attends qu’elle m’explique. Je ne suis pas déçu du voyage, comme on dit. Immédiatement, j’entends parler de dossier d’inscription. Qu’elle avait besoin d’un professeur… Je voudrais bien soupirer d’ennui mais me retient, encore une fois. Rouvrant la porte de ma salle de classe, j’invite cette femme à entrer. Je lui désigne un bureau et lui demandant de ne pas toucher à l’ordinateur, je suis permet de s’asseoir. Moi-même je prends place à mon bureau. Je rallume mon pc. Dossier d’inscription. J’ouvre l’outil recherche et tape vite sur mon clavier. Je crois avoir un document de la direction à ce sujet. Mais je n’arrive pas à mettre la main dessus. Probablement que j’ai trop de fichier. Et j’ai encore oublié de lancer la défragmentation hebdomadaire automatique, forcément. Je sais. Je dois faire un peu de tri dans ce pc. Mais je n’ai jamais le temps de me poser à ça. C’est agaçant. Et je n’ai pas le temps d’y penser. Pas maintenant en tout cas.

«- Bon, pendant que l’ordinateur fait une recherche, de quoi avez-vous besoin ? Je ne me suis jamais intéressé au dossier d’inscription de l’école vous savez mademoiselle. Aussi j’espère trouver les réponses qu’il nous faut dans le document que je fais actuellement rechercher. Sans quoi je ne sais pas si je pourrai vous être d’un grand secours… pourquoi n’avez-vous pas vu votre professeur principal au sujet de ces documents ?»

Je l’interroge et mon regard se fixe sur elle. Après tout, ce serait le boulot de son professeur référent de l’aider. Pas le mien en tout cas. Mais soit. Je crois que je n’ai plus vraiment le choix maintenant.

Au moment où le professeur se détourna vers l’élève. Celle-ci vit qu’il n’avait pas l’air très enthousiaste de la voir ici. Effectivement, il s’apprêté à partir et Kate comprenait son agacement surtout qu’il était plus de 19 heures mais elle avait besoin d’aide. De plus, Kate aimerait également rentrer chez elle tout en restant sous la couverture à regarder la télé avec un pot de glace à la main mais elle dut retarder ce moment de plaisir pour régler des paperasses.

- Bonsoir, j’ai absolument besoin de vous.

Le professeur lui demanda en quoi il pouvait lui être utile sans avoir mentionné son nom, Kate pensa qu’il était impoli de lui demander de l’aide sans se présenter. D’ailleurs, il ne l’avait jamais eu en cours, c’est alors que Kate lui dit précipitamment son nom puis lui fit part de ses problèmes avec les papiers d’inscriptions. Elle n’était pas très douée en informatique, d’habitude, on l’aidait souvent à faire ses inscriptions ou autre à l’ordinateur. Kate regrettait le moment où tout se régler sur feuille.

- Voilà j’ai un papier avec ce code qui me dit de finir mon inscription pédagogique et je ne sais absolument pas comment s’y prendre. Je dois le faire avant deux jours sinon c’est trop tard, expliqua-t-elle rapidement.

Celui-ci lui proposa d’enter dans son bureau, Kate le remercia et tenta de lui sourire pour paraître plus sympathique. Mais elle vit que ce sourire ne servit à rien, à quoi bon ? Kate devait certainement l’ennuyer avec cette histoire de papiers. En entrant dans la salle, elle vit pleins d’ordinateurs autour d’elle, Kate comprit que ce professeur était spécialisé en informatique. Elle était tombée sur le bon professeur. Ce dernier lui conseilla de ne pas à l’ordinateur bien que Kate fut tenter de le faire. Le professeur s’assit devant un PC et l’élève prit une chaise à côté de lui. Il tapa sur le clavier & fit une recherche tout en lui demandant de quoi elle avait besoin et pourquoi elle n’avait pas demandé à son professeur principal de ne pas l’aider.

- D’après ce que j’ai cru comprendre par la secrétaire, je dois remplir mes coordonnés et cocher une option mais il y en a tellement que je ne sais plus où me repérer. Euh… En fait, je pensais me débrouiller toute seule et le prof d’art est toujours indisponible…

Mal à l’aise, Kate tenta de ne pas rougir. Ce n’était pas vrai, en fait elle n’aimait pas demander et c’était bien la première fois qu’elle demandait de l’aide à un professeur. Si la feuille ne servait pas à grand chose, elle ne lui aurait pas dérangé pour autant.

- Je suis vraiment désolée, mais l’informatique ça n’a jamais été mon point fort.

Navrée pour tant de retard je suis impardonnable.


Me voilà passablement agacé. Évidemment mes charmants collègues se sont tous déjà fait la male. Et c’est à moi de m’occuper de cette étudiante. Évidemment. Alors que je ne la connais même pas. Alors qu’elle n’est pas du tout dans mon cours. Oui, autant dire que ça me gonfle. Si encore, j’étais l’enseignant de cette fille, passe encore. Mais ne pas l’être et m’en embarrasser est plus saoulant encore. Si ce n’était pas que je suis assez brave de nature, je ne me serai pas retourné à son appel. Mais bon. Me voilà donc coincé avec elle. A prendre du retard. Au lieu de rentrer me reposer. Ou de sortir boire un verre avec des potes ou… n’importe quoi en fait. Il y a pas mal de choses plus intéressantes que d’être ici. Plus intéressantes que d’être coincé avec une élève après les cours. C’est vraiment la poisse. Et le pire c’est qu’elle voit bien que ça m’agace d’être là. Je n’aime pas donner cette vision de mon impatience de me tirer. Mais je n’arrive pas à réprimer mon état d’esprit, apparemment. Je tente pourtant de faire contre mauvaise fortune bon cœur. La jeune femme ne doit pas aimer être là elle non plus.

«- D’accord. Donc… ah, enfin !»

Ce que je recherche vient de s’afficher sur l’écran. J’ouvre le fichier. Regarde. Ok. Je comprends mieux leur système. En quelques secondes, avec l’aide de la jeune femme, je règle son problème. L’informatique ça me connait bien après tout. Impression du dossier. Je le remets à l’étudiante. C’est bon, on va pouvoir y aller ? Ou pas. Parce que comme un con, un détail me chiffonne. Ou cette fille n’est pas douée, ou elle est de mauvaise fois. Mais il y a un truc qui ne va pas. Parce que les profs d’arts, ce n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus occupé dans cette université, en général. Eux même le disent souvent, pour narguer les collègues. Donc…

«- Indisponible disiez-vous ? C’est tout de même étrange. Car voyez-vous, ils sont sans arrêt occupés à nous dire qu’ils s’ennuient. Et qu’ils ne savent pas quoi faire ici entre deux cours…»

Mon regard se pose sur elle. Je me doute de la vérité. Elle doit bien le sentir, à ma façon de l’observer. Maintenant, j’attends. Qu’elle parle. Sa confession. J’ai l’impression qu’il n’a surtout pas demandée d’aide. Pas avant de venir me retarder ce soir quoi. Et j’attends pour l’entendre de sa bouche. C’est ce que je veux en cet instant. Plus que de rentrer chez moi me poser et passer à autre chose. Il parait qu’il y a une vie après le boulot. J’ai hâte d’aller vivre la mienne. Mais cette explication s’impose avant toute chose. Je n’en démordrais certainement pas.

J’avais déjà perdu pas mal de temps. Bien sûr je ne devais pas en vouloir à cette élève. Après tout ce n’était pas de sa faute si son professeur d’art n’avait pas voulu l’aider. Pas de sa faute si il avait prétendu ne pas avoir le temps, être super occupé. Evidemment la demoiselle n’était pour rien dans cette affaire. Mais ‘j’avais espéré être relativement tôt chez moi et ce ne serait pas le cas. Je devais, en plus de mon travail, m’occuper de celui des autres. Si ce n’est pas un peu abuser de ma personne ! Sérieusement, la prochaine fois que je croise un professeur d’art, qu’il ne vienne pas me dire qu’il n’avait pas le temps de quoi que ce soit. Qu’il ne vienne pas me dire qu’il ne savait pas comment s’occuper. Il serait reçu je le garantie. Je n’avais jamais cru qu’ils soient si occupés qu’ils le prétendaient. Je le croyais encore moins maintenant, c’est certain. Pourtant j’adresse un sourire à cette fille aux cheveux bruns qui allait d’ailleurs pour partir. Je n’avais pas forcément été très agréable avec elle, je m’en rendais compte maintenant. J’avais tout à coup cette envie de me racheter auprès de cette étudiante. Mais je ne pouvais pas l’inviter à boire un verre, ça pourrait être mal vu. Même si je le faisais en tout bien tout honneur. Aussi, je préférai demander directement à la demoiselle, ce que je pouvais faire pour me racheter.

«- Je suis navrée Mademoiselle. Je n’ai pas été forcément très agréable au cours de cette soirée et je vous prie d’une part de m’en pardonner, d’une seconde de me donner la possibilité de racheter.» disais-je avec sérieux et beaucoup de sincérité car je voulais vraiment racheter mon image aux yeux de cette étudiante.

Je me sentais un peu idiot. Au milieu de ma salle de classe, à présenter ce qui ressemblait à des excuses. Mais je savais que c’était nécessaire, car je savais bien que j’avais mal réagis et qu’elle n’avait pas mérité ça. Non, elle n’y était pour rien et ce n’était pas juste que je lui présente ma mauvaise humeur dans le cours laps de temps que nous avons passé ensemble. J’espérais qu’elle me pardonnerai et ne tiendrai pas rigueur de ce qui était arrivé entre nous, de cette mauvaise humeur que je lui avait montré mais j’aurai compris évidemment que mes excuses auprès d’elle soient vaines.

Franchement qu'elle idée con je venais d'avoir là. Me racheter. Oui mais comment ? Et quel professeur se rachète aux yeux d'une élève ? J'aurais dût la laisser partir. Je m'en veux maintenant de l'avoir retenue. Je ne sais même pas quoi lui dire, quoi lui proposer et je me donne vraiment l'impression d'être parfaitement con. Je la regarde alors qu'elle veux savoir qu'elle est ma proposition et je ne sais pas quoi répondre à ça. Intérieurement je soupire. Puis je repose mon regard sur cette étudiante. Et beh mon vieux t'es pas dans la merde ! C'est la réflexion que je me lance. Parce que concrètement moi maintenant je fais quoi ? Elle s'attend à ce que je parle, à ce que je prenne la parole hors je n'ai pas la plus petite idée de ce que je pourrai bien lui dire. Merde, merde et remerde. Comment faire ? Comment me sortir de ce mauvais pas ? Aucune réponse ne vient s'imposer à mon esprit pour me délivrer de mes interrogations.

Plus aucun bruit ne se fait entendre dans ma salle de classe. Je suis incapable de dire à cette étudiante comment je pourrai me rattraper, me racheter à ses yeux. Si seulement elle avait pût m'aider en me donnant ne serait-ce qu'un petit indice, que le début de la voix à suivre, du chemin à emprunter. Mais non. Je me sens aveugle et dépossédé d'idée. Cela me fait même presque peur d'en être à ce point. On a pas idée de manquer de génie comme ça. Je la fixe toujours. Je ne sais pas. Combien de temps s'écoule ? Quelques secondes ? Deux minutes ? Plus que ça ?

"- Mh et bien... je pourrais... Je ne sais pas à vrai dire. Comment voudriez-vous que j'agisse pour me racheter à vos yeux ?"

Non, je ne prend pas de décision. Je lui laisse assez lâchement ce soin mais ainsi je serai certain que cela lui fera forcément plaisir puisque l'idée viendra d'elle. Ce n'est pas très galant je dois le reconnaitre. Mais si elle acceptait de me donner ce petit coup de main je serai le plus heureux des hommes, enfin débarrassé de ces milles questions qui avaient envahies mon esprit.