the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez

Un loup dans la bergerie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie EmptyMer 4 Sep - 21:58


Oublions les lunettes noires et les costumes cravate à la MIB. Les agents franchirent le pas de porte après avoir été invité à prendre place autour de l’imposant bureau. D’abord la femme, habituelle clichée de la femme dans le monde des affaires, imposa son doux parfum de vanille aux notes fleuries. Puis, l’homme qui fermait la marche, plus étrange, plus fin, élancé et proche du prototype du scientifique ayant oublié de porter sa blouse, sembla avoir fait l’effort sur-humain de se vêtir convenablement pour se présenter devant M. O’Malley. Avec des pincettes leur avait on répété des milliers de fois. Aussi, après les échanges de politesses habituelles, chacun s'installa, exactement à la place qui leur été dû.

Sachant pertinemment que l’homme n’avait pas un temps illimité pour les recevoir, la femme fut la première à prendre la parole. Remerciant James pour l’accueil et le temps qu’il leurs accordait, le vif du sujet pu enfin commencer. La voix ne marqua aucun tremblement tandis qu’elle posait son regard sur James. Perçant sans être inquisiteur ou dérangeant, elle savait que James avait suffisamment l’habitude des jeux de bluff et d’intimidation pour ne pas se risquer à l’entrainer sur ce terrain. Actuellement, il demeurait l’aide et non l’interrogé. L’explication débuta par un rapide résumé de la situation.

« Vous vous doutez que nous ne serions pas ici si la situation ne réclamait pas une traitement particulier. » Expliqua la voix posée de la trentenaire. « Nous savons que vos relations avec Mademoiselle Sin O’Griffin ne sont pas au meilleur, néanmoins, nous supposons que le lien que vous entretenez avec elle ne peut se briser aussi simplement.»

« A vrai dire nous misons sur la relation que vous entretenez avec elle pour nous aider dans l’enquête que nous menons actuellement. Nous cherchons un tueur en série. »

Le nez de la femme se plissa aux mots de son partenaire. Barbarisme que d’employer de tels mots, pourtant, elle acquiesça, consciente du besoin de vulgarisation en présence d’un « civile ».  Elle laissa donc son partenaire poursuivre. Il serait plus apte à fournir les explications nécessaires à James.

« Mademoiselle O’Griffin pourrait être le fantasme du tueur. »

Le mensonge ne conduisait à rien s’il n’était pas habillement manié. Or, il savait pertinemment que cette théorie ne tenait pas la route. Malgré tout, il garda sa belle contenance. S’il avançait qu’Aengus était la principale suspect de cette affaire, James risquait grandement de leur mettre des bâtons dans les roues en espérant protéger l’irlandaise, la ramener à la raison peut être. Les civiles nourrissaient des espoirs totalement vains et utopiques. Aussi, ils avaient monté cette idée tout en ignorant volontairement certaines preuves flagrantes de la culpabilité d’Aengus notamment des vidéos remplies de haine dont elle était l'auteur.

« Ce genre de tueur fantasme un temps sur l’objet de son désir en essayant de l’imiter sur d’autres individus. Lorsqu’il réalise que l’œuvre n’est pas à la hauteur de ses espérances, il punit la copie avant de la tuer. Nous vous passerons les actes de barbaries qu’il inflige à ses victimes. Jusqu’au jour où le tueur a prit suffisamment confiance en lui pour s’attaquer à l’objet même de son désir, ici Mademoiselle O’Griffin où à agir par pure jalousie en décimant les proches de la jeune femme. Nous aurions souhaité gérer nous-mêmes la sécurité de Mademoiselle O’Griffin.  Cependant, nous savons que Mademoiselle O’Griffin s’est longtemps entrainée pour entrer dans l’armée de terre. Il est fort possible qu’elle remarque cette surveillance et alerte malgré elle le tueur. Pire, le tueur pourrait s’en apercevoir de lui-même.»

Il était fort possible que James ne soit absolument pas informé de la façon dont le père d’Aengus avait élevé sa fille, comme un petit soldat. Apprendre à se battre, à survivre… une éducation à la dure où les émotions n’avaient aucune place. Aengus avait gardé cette partie là bien caché, préférant raconter à James de jolis mensonges sur la façon dont son père lui offrait des cadeaux en rentrant de mission, s’inventant des piques niques au bord du lac, rêvant d’échange joyeux entre membres de la famille. Elle avait crée toute une vie en correspondant avec James, juste pour lui plaire ou par crainte des répercussions et de la censure étroite de sa mère sur ses écritures. Cet état l’avait alors poussé à rédiger une montagne de lettres qu’elle ne lui avait jamais envoyée. L’agent préféra donc taire cette partie là de la personnalité d’Aengus.

« Auquel cas, il risquerait de craindre de perdre Mademoiselle O’Griffin et de tuer toutes personnes se plaçant entre elle et lui pour ensuite l’assassiner de lui-même.  Aussi, si vous, vous rapprochez d’elle, le tueur ne pourra soupçonner une surveillance, tout autant que Mademoiselle O’Griffin. Vous faites parti de son entourage.»

La femme ajouta, comme pour apporter la touche finale.

« Nous ne vous cachons pas que ce rapprochement peut s’avérer particulièrement dangereux pour vous, même si nous savons que vous savez mettre vos proches à l’abri. Nous préférons vous prévenir

Une pause fut enfin accordée à James, le temps de le laisser assimiler l’ensemble des données. Après tout, il venait de recevoir un taquet de mauvaises nouvelles en bloc. Les deux agents ne se leurraient pas. James savait gérer des situations de crise. Il ne serait pas assit sur cet imposant fauteuil autrement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Re: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie EmptyJeu 5 Sep - 9:00



Assis derrière mon bureau, je ne m’étais levé que lorsqu’il avait fallu d’un geste de la main les deux agents. Un simple signe de politesse, sans plus de formalités. Sans savoir ce qu’ils étaient venus chercher au sein de la O’Malley Incorporation, ni savoir ce qu’ils me voulaient, je n’avais jamais été particulièrement heureux de recevoir des membres des forces de l’ordre, quels qu’ils soient, dans mon royaume. On peut avoir des contacts dans un milieu sans le côtoyer pour autant. Et dieu sait que j’avais, et je ne parle même pas de certains individus de mon cercle proche, des secrets que je ne voudrais pas voir déterrés, encore moins par ce genre de services. Raison pour laquelle la raison de leur présence ici m’intriguait au plus haut point. Il va de soit que s’ils av aient réussi à me relier à la mort de l’assassin de mon père, que j’avais personnellement pris soin de faire disparaitre de la surface terrestre avec l’aide de Mac, je ne serais pas assis contre ce dossier, les jambes croisées, et mon regard braqué sur ces deux agents à la men in black. Ils ne pouvaient pas être non plus au courant de mes activités professionnelles, allant au-delà de la simple fabrication robotique. Quand bien même ils le sauraient, sur ce point, j’avais l’immunité, et ce que je faisais n’était pas illégal, théoriquement parlant. La femme est la première à s’adresser à moi, tandis que je l’invite l’un comme l’autre à se mettre plus à l’aise, dans les fauteuils situés face à mon bureau. L’écoutant de prime abord, je me retiens de l’interrompre lorsqu’elle fait état de ma relation avec Aengus. Cette relation est privée et ne regarde que nous deux, fin de la discussion. Que l’on soit en de bons ou en de mauvais termes, j’en fais mon affaire. L’homme l’interrompt pour prendre à son tour la parole. Croisant mes bras contre mon torse, je lui tends une oreille attentive, tout en gardant mon calme légendaire, analysant chacun de leurs propos avec un mélange de circonspection et de sérieux. Lorsqu’il avait à nouveau pris à partie de vouloir réclamer mon aide en usant de ma relation avec la jeune femme, je retins mon souffle. Hors de question. Jusqu’à ce qu’il fasse allusion à … « Un tueur ? » Je fronce les sourcils, incrédule. « Expliquez-vous. » me contentai-je de murmurer en décroisant les bras pour poser mes deux mains sur mon bureau et les joindre entre elles, plus attentif que jamais. Si Aengus courait le moindre danger, ma décision était prise. Je les aiderai. Encore fallait-il qu’ils ne me tendent pas un traquenard. Pour avoir déjà participé à quelques interrogatoires, je savais que certains policiers usaient de cette méthode pour déstabiliser le présumé coupable, jusqu’à ce qu’il leur fasse suffisamment confiance pour se faire croquer. Or, James O’Malley n’est pas un homme que l’on croque. A moins de perdre quelques crocs au passage, naturellement. Et dire actuellement que ces deux là ne m’inspirent pas confiance est plus qu’un euphémisme, croyez-moi. Tiens, j’en apprends des nouvelles… Aengus, dans l’armée de terre ? Etrange qu’elle ne m’en jamais parlé. Nous avions pourtant été très proches, fut un temps. Je n’avais jamais enquêté sur la jeune femme à l’époque, ni aujourd’hui, car je m’étais toujours fait la promesse de ne jamais faire de recherches sur ma propre famille. Et Aengus en avait toujours fait partie, au cas où vous vous en doutiez. Je n’avais peut-être pas pris la bonne décision, finalement … « Vous l’avez dit vous-même : actuellement, je ne suis pas vraiment dans ses petits papiers. » Toutefois, je n’allais pas laisser Aengus dans le pétrin. Même si ces agents avaient menti, à un moment ou à un autre de leur histoire, plus proche je serais de la jeune femme, et plus je serais en moyen de la protéger de tel ou tel danger. Tueur… ou agents. Quant à ma famille, il n’est pas né celui qui mettra la main dessus sans perdre tout le bras au passage, c’est tout ce que j’aurai à dire. « Je surveillerai et protègerai mademoiselle O’Griffin. » finis-je par énoncer après quelques minutes de réflexion. Cependant, quelque chose me turlupine. « Mais vous, dans cette histoire, qu’avez-vous à y gagner ? A moins de vous servir d’Aengus et donc par corrélation de moi-même pour appâter le tueur, et dans ce cas-là votre démarche serait non seulement totalement déplacée mais aussi irrespectueuse, je ne vois où va votre intérêt. »

© code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Re: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie EmptyVen 6 Sep - 23:42

James ne devait pas ignorer qu’Aengus rêvait depuis toute petite de devenir membre à part entière de l’armée de terre. Elle avait travaillé dur pour y parvenir. Malheureusement, elle avait échoué au test d’entrée au sein de l’armée. Dépitée, la jeune Irlandaise s’était rabattue sur des petits boulots, avec l’espoir incertains d’évoluer et de parvenir, plus tard, à intégrer l’armée, comme ses frères, son père ou ses oncles.

"Vous l’avez dit vous-même : actuellement, je ne suis pas vraiment dans ses petits papiers."

Un sourire s’afficha sur les lèvres soyeuses de la jeune femme. Sans vouloir prendre de haut M. O’Malley ou jouer au plus suspicieux, elle fini par déclarer simplement en réponse à cette affirmation.

« C’est une chose qui peut s’arranger. Je ne doute nullement que vous savez déjà comment vous y prendre. » Elle semblait particulièrement confiante, peut être à cause du charme Irlandais d’O’Malley où sa carrure d’homme d’affaire.

« Néanmoins, il est toujours possible de vous aider dans cette démarche. » Précisa l’homme en jetant un regard amer à sa partenaire. « Quoique nous ne possédons que des informations qu’il vous ait possible d’obtenir. A moins que, justement, vous ne souhaitiez pas les entendre d’une autre personnes que Mademoiselle O’Griffin elle-même.»

Inutile de le préciser non ? James pouvait fouiner où il le voulait ou presque. Personne ne le troublerait réellement, quelques obstacles ça et là, rien de plus. Cependant, ils ne se risqueraient pas à fournir des informations que James ne désirait pas recevoir. C’était à lui de décider la démarche qu’il préférait instaurer par la suite pour aborder Aengus. Les deux agents ne semblaient pas particulièrement sur la même longueur d’onde. Mais en tant que patron, James pouvait parfaitement sentir la raison qui avait poussé le supérieur hiérarchique à choisir ces deux là en question. Ils étaient complémentaires. Là où l’un refusait de s’aventurer, l’autre se jetait corps et âme dans la gueule du lion.

Mais pour la suite, les deux semblèrent désarçonnés. Quel intérêt ? Soit O’Maley avait totalement oublié leur travail, agent du FBI. Soit il avait trop longtemps plongé dans le monde affaire pour oublier que certains avaient pour emplois de veiller au bien être des autres. Ils ne le faisaient par pur générosité de cœur. Personne ne se leurrait dans cette affaire. La reconnaissance, l’impression de faire une chose utile ou toute forme de sentiment de justice et de puissance qui pouvait être ressenti en arrêtant un fou furieux offrait à ces hommes et femmes la possibilité de continuer à tenir leur rôle.

« Nous souhaiterions avant tout éviter un massacre. La ville a déjà bien eut assez avec ce récent meurtre à l’université ou la fusillade. Nous ne souhaitons pas revoir un nouvel évènement entacher la ville sans compter les vies que nous cherchons à protéger. » Expliqua finalement la femme en croisant à son tour les jambes l’une sous l’autre.

Appâter Aengus ? C’était une façon de voir. De leur point de vu, ils cherchaient avant tout à calmer les ardeurs meurtrières d’une folle. Mais la façon de se comporter d’O’Malley ne les trompait pas. Ils ne venaient pas de se faire un allier. James semblait plutôt travailler seul. De plus, O’Griffin avait une dette envers le gouvernement des Etats Unis d’Amérique. Si elle n’était plus en mesure de payer, il serait temps d’envisager de la faire retourner chez elle où derrière les barreaux. Un autre détail qu’ils éviteraient de remettre sur le tapis. Ils avaient des informations à partager avec James mais pas celles là. De son côté, James ne s’aventurerait pas à leur conter sa vie privée. Pourtant, dans la petite mallette qu’avaient apportée les agents, d’épais dossiers sommeillaient. Évidemment, si Aengus était ce fameux fantasme, elle avait été le centre de recherche approfondi, probablement pour savoir ce qui intéressait tant le mystérieux meurtrier, qu’est ce qui la reliait aux autres filles et autres questions du même ordre.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Re: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie EmptyMer 11 Sep - 11:04



Un sourire anima mes lèvres, en réponse à celle de l’agent. Effectivement, j’avais déjà mon plan en tête. Mais n’espérez même pas que je puisse le partager avec vous, messieurs dames. « Non, merci. » Interruption brève mais polie pour signifier à son collègue que je n’avais nullement besoin de deux personnes en plus à surveiller. Déjà qu’Aengus allait me prendre tout mon temps, si je devais en plus garder un œil sur les forces de l’ordre… Quoique je parie qu’Ollister adorerait tenir ce rôle. Des informations ? De quel ordre ? Soit ils se plaisaient à attiser ma curiosité, et dans ce cas-là, lorsque j’aurai mis la main sur les fameuses informations, ils perdraient définitivement tout le crédit qu’ils ont pu avoir à mes yeux, soit ils étaient parfaitement sincères et j’avais tout intérêt à les écouter pour éviter de perdre du temps à effectuer mes propres recherches en ce sens. « Excusez-moi, je ne voulais en aucun cas offenser votre... sens du devoir. » répliquai-je, en cachant mon amusement sous un masque de neutralité, sitôt qu’ils m’eurent fait part de la raison qui les avait poussé à venir me rendre visite. « Je pensais simplement qu’il était davantage du devoir des Rangers de nous protéger, tandis que le FBI, vous autres, vous occupiez de tâches plus …ardues. Je vous prie de bien vouloir pardonner mon ignorance. » Sceptique, cynique et provocateur, c’est tout moi. Au moins, maintenant, ils savent que je les ai à l’œil et que je n’allais pas prêter foi à tout ce qu’ils ont pu me dire sans avoir vérifier par moi-même. « Donc, auriez-vous d’autres informations que je doive connaître ? » En gros : est-ce que l’entretien est terminé ? Ou est-ce qu’il y a des éléments que vous dissimulez ? Je ne m’impatientais pas, loin de là. Mais à l’heure actuelle, mon cerveau travaillait à plein régime. J’avais d’ores et déjà prévu d’appeler Ollister, pour qu’il surveille nuit et jour la miss irlandaise. Après quoi, j’irai moi-même lui rendre une petite visite de courtoisie. Il était peut-être temps de laisser tomber la rancœur, pour s’allier. Car je gage qu’Aengus a plus que tout besoin d’un ami, d’un frère, d’un protecteur, sur lequel elle pourrait se fier, en ce moment. Son frère a disparu de la circulation depuis le procès. Ses parents n’ont semble t-il pas l’air de se réjouir du contact de leur fille. Je ne crois lui connaître énormément d’amis capables de veiller sur ses intérêts ou sa personne. En bref : elle n’avait que moi.  

© code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Re: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie EmptyMer 11 Sep - 13:04


O’Malley était compliqué…. Ils s’étaient doutés, en entrant, qu’un requin ne travaillerait pas en groupe. Pourtant, il devait bien savoir que le FBI n’était pas une douce anguille à attendre de se faire bouffer ou de se cacher. Mais Jame se méfiait, encore et toujours. A la proposition de lui fournir des informations pour l’aider à aborder Aengus, l’homme refusa dans une fausse politesse. Mais pour la suite, le scientifique du groupe se contenta de sourire pour ramener de James sur la bonne voie.

« Une erreur que nous vous pardonnons facilement. Il n’est pas aisé pour une personne n’ayant pas grandi en Amérique de comprendre notre organisation. Le FBI se charge des affaires ayant des répercutions sur plusieurs états. » Après tout, James ne cessant de piquer, il ne pouvait que s’attendre à un retour de bâton.

Les meurtres ayant eut lieu dans deux états différents, et au vu de la violence des meurtres, le FBI avait été chargé de l’affaire. A James de faire des déductions quant à la raison de la présence du FBI, sans que ces derniers n’aient à lui expliquer. Après tout, ils lui avaient donné les informations nécessaires. Peut être avait-il reçu le message et ne souhaitait que piquer. Après tout, l’homme d’affaire ne semblait pas comprendre la volonté de travailler ensemble ou plutôt l’intérêt qu’il pouvait avoir à garder les agents dans la poche plutôt que de les froisser.

S’il voulait trouver les informations de lui-même, il y passerait plusieurs semaines. Sans compter que certaines informations étaient entre les mains de ces deux agents et uniquement d’eux. Ils n’hésiteraient pas à « protéger » leur dossier dans le but d’arrêter le meurtrier. Mais la dernière question les laissa encore plus perplexe… Des informations ? Ils avaient proposé de lui fournir des informations sur Aengus afin de l'aider au mieux. Une minute plus tôt, il avait refusé. Alors quelles informations espérait-il obtenir ? Probablement des détails sur l’affaire. Au cas où un quiproquo puisse avoir eut lieu, la femme se contenta de ramasser ses affaires, signalant qu’ils avaient fini. Pourtant, elle glissa un léger appel du pied afin de permettre à James de rebondir s’ils s’étaient mal comprit.

« Après tant d’évènements perturbants, il va sans dire qu’elle n’est plus l’enfant que vous avez vu grandir. Aussi, nous espérons simplement que nous avons frappé à la bonne porte. »

L’homme se redressa à son tour. Si la conversation était fini alors tant mieux, il pourrait à nouveau changer de tenu et remplacer ce costume ridicule par un bon vieux jean !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Re: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie EmptySam 14 Sep - 10:06



Je souris, en croisant mes bras sur mon torse. Touché. Je ne suis pas Américain. Je suis un exilé, soit. Cependant, je connaissais parfaitement les règlementations, et les rôles de chaque fourmi dans cette vaste fourmilière qu’était l’Amérique. Pour autant, j’avais toujours été prompt à embêter nos amis les policiers, quels que soient leur ordre de mission ou leur statut dans la société. Ce qui était aussi le cas pour les journalistes, espèce la plus horripilante qu’il me fut donnée de connaître. Passons. « Après tant d’évènements perturbants, il va sans dire qu’elle n’est plus l’enfant que vous avez vu grandir. Aussi, nous espérons simplement que nous avons frappé à la bonne porte. » L’entretien est donc terminé. « Espérons-le, en effet. » me contentai-je de répondre en serrant la main aux deux agents, avant de leur ouvrir la porte et de la refermer derrière eux. Je sais qu’Aengus n’est plus une enfant. Mais rien ne m’empêche de veiller sur elle comme un père. Là, est toute la nuance. Alors que ces agents pensent à la protéger en faisant leur boulot de flic, soit pas forcément très doux par nature et encore moins très patients, ce que je peux comprendre au vu de l’urgence de la situation – il y avait quand même un tueur à appréhender – je ne voyais moi que l’intérêt de la jeune femme dans cette histoire. Le tueur ne m’intéressait nullement dans la mesure où il ne s’approchait pas des Irlandais. C’est ainsi que je devais à la fois, en faisant preuve de patience, me rapprocher d’Aengus, tout en la caressant dans le sens du poil pour obtenir d’elle, son entière collaboration. Ce ne serait pas une mince affaire, je le conçois. « Martha, appelez Ollister, et dîtes-lui de me rejoindre au Chocolat, dans vingt minutes. » Une discussion s’impose. « Je veux que tu la trouves, que tu la surveilles, et ne la quittes surtout pas des yeux. Je dois faire un petit voyage dans quelques jours, et non tu ne peux pas venir. La priorité en ce moment, c’est Aengus. Moi, je saurai me protéger. Lorsque je reviendrai, je veux un rapport de toutes ses allées et venues de ces derniers jours sur mon bureau, pour dans une semaine. » Le soupir agaçé de mon meilleur ami me fit sourire. Je sais qu’il préfère suivre de ravissants jeunes hommes que des jeunes femmes. Mais il ne sera pas mon agent, meilleur ami et homme de main s’il n’obéissait pas à chacun de mes ordres. « Très bien, O’Malley. Mais je te préviens, ca va te coûter cher. Courser une gamine, ma profession est en passe de disparaître… » l’entendis-je marmonner en s’éloignant. Je paie l’addition et quitte à mon tour le restaurant chic, en laissant un généreux pourboire sur la table. Une semaine, le temps que Mac recueille les informations, et que je décide d’un plan pour aborder Aengus, sans qu’elle ne se méfie.  

© code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Re: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie EmptySam 14 Sep - 13:03

Un loup dans la bergerie Tumblr_m2yp1mcYHP1qh48suo1_400
Je sais pas pourquoi j'ai pensé à ça :out:
Qui osait créer un bug dans la matrice ? Aengus examinait continuellement le défilement de chaque petit détail autour d’elle. Ses précieuses zones de sécurité se troublaient depuis quelques temps. Tant d’efforts et de courage avaient été nécessaires pour les créer ! Lorsqu’elle était sortie de l’hopital, elle ne connaissait rien du monde extérieur. Si les premiers jours, elle avait été soutenue pour une aide de vie, la suite avait été une catastrophe. Les gens l’avaient effrayée, trop d’inconnu d’un seul coup avait été violent pour elle. Aussi, pour se rassurer, elle avait dressé une liste de toutes les choses qui se déroulaient normalement dans un espace restreint. Petit à petit, elle l’avait fait grandir. Point par point : son petit appartement miteux, le bar ou elle avait travaillé, l’hôpital, puis l’université, chez Maria… Ses principales zones de conforts restaient la maison de ses parents, la maison de confrérie, l’amphithéâtre principale et l’hôpital. Pour le reste, elle s’arrangeait pour être accompagnée. Si elle devait sortir, elle se débrouillait pour le faire au moins une fois mentalement pour ne pas s’effrayer lorsque la réalité la rattrapait.
Aussi, dans un premier temps, elle ne remarqua pas la présence de Mac. Il pu facilement la suivre à ses cours, son emploi de deux heures chaque jour réparties dans la journée, la maison familiale, l’hôpital où elle restait quelques heures, ses rendez vous avec son petit ami, Tony, une séance de rééducation et les nombreux moments de fatigue où Aengus devait se poser pour reprendre son souffle ou calmer les battements affolés de son cœur en tirant sur le bracelet élastique à répétition.

Ce fut donc à la fin du cinquième jour que les prédilections du FBI prirent tout leur sens. Mieux que Madame Irma au FBI!  Ainsi, elle remarqua la présence de cet intrus. Qui était-ce ? Que lui voulait-il ?  Virait-elle paranoïaque ? Que pouvait-elle faire ? Si elle tentait de le semer, il risquait de réaliser qu’elle l’avait remarqué. Peut être passerait-il à l’attaque. Est-ce que c’était lui, l’homme qui avait enté de la tuer par le passé ? Bien sûr qu’elle avait peur. Un temps, elle pensa même se réfugier dans les jupons de son frère ou de Logan. Mais Aengus se savait forte à présent. Hors de question de faire appel à quelqu’un. Patiente, elle cherchait un moyen de le pousser l’homme à partir. Heureusement dans quelques jours, elle obtiendrait la réponse à ses questions. En attendant, elle se montrait sage comme une image. Evitant de suivre toujours le même planning afin que l’homme ne puisse établir à l’avance où elle irait. Malheureusement, les habitudes étaient tenaces et elle avait besoin d’elles. Aussi, le septième jour, elle s’engouffra dans un magasin bondé de monde. Une fille qui fait les soldes rien de bien alarmant après tout. Un parapluie long fut l’objet de sa commande. Comme chaque entrée, une à l’avant sur la place principale, une à l’arrière sur la rue parallèle, donnait accès à des endroits opposés, Aengus en profita. Elle s’engouffra par la porte arrière pivotant ensuite rapidement pour placer le parapluie entre les anses de la porte.

« Désolée, mais là bas, j’y vais seule. » Cria t elle à l’homme derrière elle avant de s’éclipser au pas de course parmi l’anonymat de la ville.

Mais ce n’était pas réellement important non ? Elle s’offrait juste un peu de répit et l’intimité auquel elle estimait avoir le droit.
Bientôt, tout rentrerait dans l’ordre. Après tout, James arriverait dans peu de temps à présent et demain, Aengus devrait obligatoirement retourner en cours si elle ne voulait pas finir renvoyée définitivement de l’université. Elle était sur la sellette avec toutes ses histoires.  Maintenant, elle devrait justifier la dépense d’un parapluie auprès de son frère mais, ce n’était qu’un détail. Après tout, il était le tuteur d’Aengus, à présent sous curatelle. Aucune dépense ne pouvait être faite sans l’accord d’Erwan au préalable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Re: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie EmptyMer 18 Sep - 19:55


Euh...moi non plus, et pourtant, j'ai bien cherché. Razz 

« Est-ce que je t’ai déjà dit que les Irlandais sont insupportables ? Et ta petite protégée est encore plus imbuvable que la majeure partie de ton cher pays, qui hélas, est aussi le mien. » soupira Ollister en s’installant, sans attendre d’invitation expresse, dans le premier fauteuil à sa disposition, l’air profondément agaçé. Ollister, ou le seul Irlandais fier de sa patrie mais qui refuse de l’admettre devant un public. Allez comprendre. « Dois-je comprendre qu’elle a su échapper à ta grande expérience du terrain ? » résumai-je, presque amusé que mon meilleur ami ait pu se faire berner par une gamine de l’âge et de l’inexpérience d’Aengus. « Elle ne m’aurait pas échappé si elle était un tant soit peu concentrée sur ses affaires. » répliqua l’homme, de mauvaise foi. « C’est à se demander si cette fille est capable de discipline dans ses activités. » Biensûr. C’est naturellement ce qu’on attend d’une piste que l’on suit, qu’elle se montre logique dans son emploi du temps de tous les jours. Désolé, Mac, mais mis à part toi et moi, le monde ne tourne pas rond et ce, depuis des lustres. « Est-ce que tu m’as apporté ce que je t’ai demandé, au moins ? » Lorsqu’il pose son regard sur moi, j’y lis un grand scepticisme. Comme s’il était imbécile à ce point ! « Oui, voilà le bilan. Rien de bien passionnant. Une vie d’un ennui mortel. D’ailleurs, en parlant d’ennui, si tu n’as plus besoin de moi pour jouer les baby-sitter, j’aimerai des vacances, pour changer. » Hum, tu disais ? « Je comprends, mais je regrette, personne à liquider ces temps-ci. Mais ne perds pas espoir surtout. » Humour irlandais. Semblable à l’humour anglais. Noir et savoureux pour les parties concernées. « Tant pis ! Je me contenterai de ta secrétaire, pour changer. Tu as remarqué qu’elle avait mis un chandail bleu avec des chaussures oranges ce matin ? Brrr ! » Et le voilà qui disparait avec un sourire sournois sur les lèvres, derrière la porte de mon bureau. Heureusement que la dénommée Martha était aussi compétente dans l’art de l’envoyer bouler. C’était sans doute la raison pour laquelle elle était l’une des seules personnes de sexe féminin qu’il appréciait, d’ailleurs. Sous couvert de la détester.

Vérifiant l’emploi du temps d’Aengus pendant une dizaine de minutes, je finis par jeter un œil à ma montre. Avec un peu de chance, à cette heure-ci, Aengus serait rentrée. L’espoir faisant vivre le commun des mortels, je quittai donc mon bâtiment pour me rendre chez la jeune femme, ou à la confrérie GAMMA plus précisément. Je frappe deux coups. Loup y est ou n’y est pas ? J’espère ne pas tomber sur l’une de ses colocataires. Ne manquait plus que ça, qu’un professeur se fasse remarquer dans la chambre d’une étudiante.

© code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Re: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie EmptyJeu 19 Sep - 0:28

Un loup dans la bergerie Tumblr_misn15NOnu1s2hkywo1_500
Son cchef d'oeuvre


« GUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUS ! » Tonnait une voix masculine au bout du couloir. « SI JE TE CHOPE ! »
Visiblement, la demoiselle avait, encore une fois, fait des siennes. Dans un rire, la personne concernée se faisait remarquer.

« AHAHAHA AVEC TA PETITE BIT* JE RISQUE PAS DE SENTIR GRAND-CHOSE ! »Railla t elle, la voix se rapprochant. « ET PUIS T’ES SEXY comme ça »

Ne jamais… Ô grand jamais, critiquer la taille du sexe d’un homme. NAN ! JAMAIS ! La réaction était immédiate de la vexation à la colère ou de la tristesse à une fausse indifférence. Pour cette fois, une boule rose déambulait sur le coin du couloir pour miraculeusement éviter le mur d’en face. Une glissade plus tard et elle faisait face à …

« STOOOOOOOOOOOOOOOOP ! » Hurlait Aengus pour signaler à celui derrière de s’arrêter.

Autant parler dans le vide. Aussitôt, il écrasa Aengus entre lui et le mur. James était sauf contrairement à son épaule, à elle. Mais la gueule écrasée contre la paroi ne l’aida pas à remarquer l’évident.

« Putain… c’est un prof… »Murmura le gars en question, la crête dressée sur sa tête en mode caméléon, une œuvre d’art d’Aengus probablement.

« Non mais j’y crois pas ! » Tonna Aengus en donnant un violent coup de coude dans le ventre de l’homme ventouse, collé à son dos. « Tu m’as filé des trucs ! Maintenant, j’ai des hallucinations ! Si ca se trouve, je suis même pas ici. Je suis dans la cuisine en train de manger tout le gâteau au yaourt. » Reprit elle d’un air pensif en pointant James du doigt, une hallucination évidemment.

Bah voyons… Aussitôt, le gars se décolla du mur sans avoir l’air d’avoir eut mal du précèdent coup. Probablement était-il trop défoncé pour l’avoir senti. D'ailleurs, la blonde aussi semblait ailleurs, pensive. Elle n’écoutait rien des éventuels propos de James. Les hallucinations disaient toujours des trucs sans importance ou trop importantes.

« Attends, je vais t’aider. » Déclara le gamma en riant avant de pincer violemment le bras d’Aengus.

« AIEUH NON MAIS CA VA PAS ?! » Hurla Aengus prête à abattre son poing dans le nez du garçon qui avait l’air toujours aussi béat. Quoi ? Si elle avait senti, elle n’avait prit aucune morphine non ?  « Je te frapperai demain quand tu pourras sentir quelque chose. Maintenant va dans la cuisine voir si j’y suis. ET N’OUBLIE PAS T’ES PAS BEAU COMME CA ! »

Dans un grognement, le garçon tourna les talons, s’agaçant que les femmes n’étaient jamais foutues de savoir où elles étaient, aucun sens de l’orientation. Sortant son portable, elle photographia son œuvre. Enfin, après trente reprises, elle y parvint. Bien. Maintenant, elle pivota vers James. Etait-il réellement bien là ? Le regard plissé, elle approcha lentement. Suspicieuse, se hisser sur la pointe des pieds la porte à hauteur du visage de James. Les incisives sur le haut de son portable, elle semblait pensive. Hum…

« Huuuuuum… je suis pas sûre. Tu ne sens presque pas pareil mais presque pareil. .» Bah de mieux en mieux… L’index se pointa pour tenter de toucher la joue de James. « Ca a l’air vrai hein ?! » Attrapant le bras du professeur,  elle fit le tour de ce dernier. Rapidement, elle souleva sa veste de costume et prit en photo son postérieur. « Je vais demander à Lisa si elle reconnait. C’est une pro. »

Lisa, une alpha toujours en train de baver au premier rang dans les cours d’O’Malley. Elle était probablement là juste pour mater le derrière du professeur.  Pauvre James. On avait connu mieux comme retrouvailles.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Un loup dans la bergerie Empty
MessageSujet: Re: Un loup dans la bergerie Un loup dans la bergerie Empty

Revenir en haut Aller en bas

Un loup dans la bergerie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Sujets similaires

-
» ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas !
» Promenons-nous dans les bois pendat que le loup y'est pas (8) [Brooky]
» Mes rêves de petite fille, cousus de fil en aiguille, je les ai jetés au loup, détrompe-toi car je suis aussi blanche qu'une brebis qui se roule dans la boue... [John-Thomas]
» Loup que je suis. Loup qui durera. ( Pv: Konomi)
» Loup ? Loup y es-tu ? Louloup ? || Lucas

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-