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Donnez-lui une devinette et laissez-le danser.

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MessageSujet: Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. EmptyMer 10 Juil - 11:36

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« Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du café... L’amertume, sans doute. »

« Bonjour San Francisco ! Ce matin, la température est de 24°c et le soleil est au rendez-vous. Profitez-en pour aller faire un tour à la plage, bronzer n’a jamais fait de mal à personne. B-bye les Californiens ! »  

Ses écouteurs dans les oreilles, Nick Clark marchait tranquillement dans le centre-ville de San Francisco, profitant de la météo quasi-parfaite de ce début de journée. Il avait rendez-vous avec Maisy dans un Starbuck’s sur Market Street à 11 heures, il avait donc le temps de flâner un peu non loin de leur lieu de rendez-vous. Vêtu d’un ensemble de grande marque – chemise noir, pantalon de la même couleur coupé à la perfection et des chaussures s’associant au reste – l’homme ne laissait pas les femmes qu’il croisait indifférentes. Il fallait dire qu’avec ses cheveux ramenés en arrière à l’aide d’un peu de gel, Clark attirait le regard. Et il en avait bien conscience ! Autant dire que depuis qu’il était arrivé aux Etats-Unis, l’idée d’entretenir son image de beau salaud plaisant aux femmes avait augmentée de façon fulgurante. Rares seraient les fois où quelqu’un le croiserait avec les cheveux en bataille, bouclés à souhait et dans une tenue décontractée. Nick Clark n’était plus le même homme depuis qu’il avait quitté l’Angleterre.  Et pourtant, l’homme ne se sentait en rien Américain, encore moins Californien – et son teint pâle était ce qui le trahissait le mieux. N’importe qui pouvait deviner qu’il n’était pas d’ici.  

« Et tout de suite, le dernier tube de Fergie, A Little Party Never Killed Nobody ! »

Nick leva les yeux au ciel, autant dire que le niveau musical des Etats-Unis n’était pas toujours très rassurant. Cependant, il devait admettre que la rythmique de la chanson n’était pas mauvaise et que pour une bande originale de film, ce n'était pas si mal que ça.

Arrivant finalement au Starbuck’s, Nick y entra et commanda un Iced Skinny Mocha, de cette chaleur, c’était encore ce qu’il y avait de mieux à boire dans un tel établissement. Lorsque la serveuse le déshabilla du regard, Nick ne put retenir un petit sourire avant d’aller trouver une table en terrasse – hors de question de rester à l’intérieur avec une telle météo ! Il ne lui restait plus dorénavant qu’à attendre Maisy qui ne tarderait certainement plus à arriver maintenant. Autant dire qu’il attendait avec impatience que sa petite protégée lui raconte ce qui lui était arrivé au cours de ces dernières semaines. En effet, voilà un petit moment qu’ils n’avaient pas pu partager un moment tous les deux comme ils l’avaient planifié ce matin. Etrangement, la jeune étudiante paraissait bien plus occupée qu’elle ne l’avait jamais été – du moins, depuis qu’ils se connaissaient. Peut-être lui cachait-elle des choses ? Voilà de quoi intéresser d’autant plus le professeur en criminologie.
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MessageSujet: Re: Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. EmptySam 20 Juil - 23:49

Parfois, quand on n’a pas le temps.. Il faut savoir le prendre. Il faut savoir s’arrêter et y méditer. C’est ce qu’avait fait Maisy depuis le bal. Elle n’avait pas arrêté de courir, d’être de tous les côtés. Elle essayait de ne pas se torturer, de ne plus penser à Joe. Elle essayait d’avancer car elle éprouvait une grande difficulté à continuer. C’était étrange. Cette jeune femme qui s’était promis de ne jamais tomber dans les tourments des sentiments, commençait à en devenir une prisonnière. Elle n’arrivait pas à l’oublier, à tourner cette page qu’elle jurait de ne plus jamais relire. Alors, en acceptant l’invitation de Nick, elle espérait changer d’air. Elle espérait à nouveau se sentir libre de ses émotions. Car c’était encore frais dans son esprit, dans ses souvenirs, elle pouvait encore se refaire le film, revoir son regard noir. Oh qu’elle le détestait ! C’était la seule manière pour en finir, pour ne plus y songer et surtout arrêter de se torturer. Joe avait foiré. Il avait joué et il n’était pas au bout de ses peines. Cependant, ce sujet ne pouvait pas remonter à la surface avec son ami professeur. Elle ne pouvait pas révéler cette relation qui risquait de lui coûter plus cher, qu’une simple séparation. En effet, la jeune femme ne voulait pas être virée de l’université. Elle ne voulait pas tout perdre, pour une histoire de fesses. Au final, c’était la seule manière dont elle pouvait réagir. Il n’avait pas pu s’y attacher. Il n’avait pas pu l’apprécier. Sinon, il aurait eu beaucoup plus de respects pour mettre fin à leur relation. Maisy n’en démordait pas. Alors, arpentant les ruelles de la ville, elle affichait une mine fière. Personne ne pouvait la détruire et la personne qui la mettrait à genoux n’est pas encore née donc l’affaire est réglée. Classée. Par conséquent, tout devait être normal. Elle devait le paraitre et le jouer. Même si la jeune femme n’est pas douée pour cacher ses émotions. Nick en avait souvent fait les frais. Quand ils se lançaient dans une discussion et sur cette passion qu’est l’astronomie. Maisy voulait toujours avoir le dernier mot. Elle n’aimait pas être dans le faux. Elle voulait tout connaitre et le prouver à qui le souhaite. Une vraie petite rebelle. Une jeune fille en réalité très loin de sa famille. Sans repère. Sans père, ni mère. Pour ne pas changer. Voilà peut-être la raison de cette relation qu’elle partageait avec Nick. Il était ce mentor qu’elle n’avait jamais vu. Il était cet homme qui pouvait la guider et le seul qui pouvait la remettre en place, sans qu’elle révoque chacun de ses dires. Du coup, elle savait que ce moment à deux, en tête-à-tête allait leur faire du bien. Elle allait pouvoir prendre de ses nouvelles et peut-être qu’il était au courant de certaines choses sur le meurtre du bal. Tout le monde était au bord de la crise. Piégé dans cette ville. Coincé pour ces vacances. Il fallait donc trouver de quoi se divertir et avec les tensions, tout devenait compliqué. Arrivant devant le Starbucks Coffee, elle repérait rapidement la silhouette de l’homme, de ce professeur qu’elle appréciait énormément. Cet anglais qui était venu se perdre chez les américains. « Je vois que tu es en encore en train d’user de ton accent. » ajoutait-elle naturellement. Oui, ils se tutoyaient. Ils se connaissaient très bien, trop bien pour partager une réelle relation professeur élève. Souvent, ils avaient été critiqués et souvent enviés. Surtout pour la jeune femme qui subissaient certaines rumeurs. Des bruits auxquels, elle ne souhaitait prêter aucune attention. Ils sont jaloux. On ne peut rien y faire. Peu de gens sont assez intelligents pour comprendre ce qui les unissait. La connaissance. Le vécu. La sincérité. Il y a des relations qui ne s’expliquent pas. Des rencontres qui arrivent naturellement parce qu’elles ont un but précis : rendre notre existence meilleure. Une chose qu’elle n’avouerait jamais à Nick. Trop de fierté pour lui dire qu’il était devenu un repère cette année et qu’elle espérait toujours l’avoir à ses côtés. « Ça fait plaisir d’avoir reçu ton invitation. C’est ce qu’il me fallait avec cette ambiance qui règne sur le campus. » Elle prenait place à ses côtés et passait sa commande auprès de la serveuse. Maisy avait dû mal à quitter ses airs de princesse. Elle éprouvait beaucoup de difficultés à s’en défaire. Etant cette petite fille que ses grands-parents ont gâtés, ont couvert de cadeaux. Elle ne pouvait pas éternellement fuir son naturel. Ce luxe qu’elle avait toujours connu. Un encadrement qu’ils avaient mis en place pour lui faire oublier que sa mère l’avait abandonné sur le pas de la porte et que son père n’avait jamais souhaité la voir pointer le bout de son nez. Parfois, la vie ne nous laisse pas de tout repos. Souvent, elle nous met à l’épreuve.
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MessageSujet: Re: Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. EmptySam 27 Juil - 16:30



« Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du café... L’amertume, sans doute. »

« Je vois que tu es en encore en train d’user de ton accent. » Alors qu’il était attablé en attendant en toute tranquillité Maisy, Nick releva avec douceur la tête, le regard jusqu’à présent fixé sur son téléphone portable. Voyant qu’il avait quelques minutes pour lui, il en avait profité pour parcourir quelques pages internet de certains journaux britanniques. L’homme cherchait toujours à se tenir informer de ce qui se déroulait dans son pays, attaché comme il était, rien de plus normal à ce qu’il cherche à garder un contact régulier avec les nouvelles les plus importantes aux yeux des Britanniques. Rangeant donc son mobile dans sa poche intérieure de veste, Nick adressa l’un de ses fameux ‘sourire à l’anglaise’ comme lui avait déjà fait remarqué la jeune femme et embrassa rapidement celle-ci sur la joue gauche avant de la laisser prendre place près de lui. « Tu sais ce qu’on dit sur le charme British…autant que j’en fasse bon escient. » Un petit clin d’œil bien placé plus tard et Nick l’observait calmement mais minutieusement passer commande auprès d’une serveuse. Le fait de l’entendre parler des récents événements concernant le campus intrigua le trentenaire. Il avait bien évidemment conscience que cela avait touché tout le monde – quoi de plus normal ? – mais étrangement, Maisy semblait d’autant plus touchée par les faits qu’on aurait pu tout d’abord le penser. « Il faut laisser couler l’eau sous les ponts. Ça ira mieux d’ici quelques temps. » Laisser couler de l’eau sous les ponts, laisser du temps au temps, panser silencieusement ses blessures…voilà bon nombre de « conseils » que Nick n’appréciait pas plus que cela, mais présentement, qu’aurait-il pu dire d’autre ? Étrangement, avec Maisy, Nick ne se sentait pas forcé d’agir comme le pire connard de tous les temps. Il se montrait plus tendre que jamais et cherchait constamment à bien sélectionner sa façon de parler pour ne pas heurter la jeune étudiante. Cependant, quand il avait quelque chose à lui dire, il ne s’en privait clairement pas – bien au contraire. « L’important c’est que tu n’aies rien. » Voilà la preuve d’un changement complet de la part du Britannique lorsqu’il était en présence de Maisy. Jamais, au grand jamais, il n’irait parler comme il le faisait actuellement avec quelqu’un d’autre. Ou presque. Noah rentrait également dans la catégorie des « bonnes remarques à la Nick » mais il était tout de même plus dur avec l’homme qu’il ne l’était avec l’étudiante. Allez savoir, un instinct étrangement paternel peut-être.
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MessageSujet: Re: Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. EmptySam 3 Aoû - 15:36

Il y a des liens qui se créent, là où on ne l’aurait jamais imaginé. Nick et Maisy s’était pourtant trouvés. Il y avait cette amitié sans nom, ces discussions interminables et cette passion inévitable. En effet, il arrive parfois que l’on trouve un repère dans le regard d’une personne qu’on n’aurait jamais osé imaginer. La jeune femme n’avait pas de chance avec ses relations. Peu d’entre elles arrivaient à durer, à ne jamais se fissurer. Cela faisait donc une année qu’elle fréquentait le professeur et elle savait qu’elle ne pouvait pas tout miser sur cette évidence. Pour eux, c’était facile de dialoguer, de partager.. Cependant, cela ne voulait pas dire que tout irait pour un mieux, qu’ils allaient réussir à garder contact quoi qu’il arrive. Et si Nick devait retourner en Angleterre ou que Maisy quittait l’université, est-ce qu’ils arrivaient encore à partager cette amitié ? Rien n’était sûr. On ne pouvait jamais avoir la prétention de miser tout sur une personne. Alors, il fallait profiter de ce que le ciel nous donnait. Il fallait profiter de chaque instant, sans le négliger. Même si c’était un café que l’on partage autour d’une table et entouré de monde, il fallait en prendre conscience. Capturer toutes ses images qui forment les souvenirs et les ranger dans les plus belles choses à se remémorer. Ces fractions de secondes qui peuvent aussi nous remettre d’aplomb quand nos genoux sont à terre. Nick était sa bouffée d’oxygène de la journée. Au début, Maisy serait bien restée comme une hermite dans la confrérie. Sauf, qu’elle allait finir par devenir folle, par en perdre la raison et peut-être qu’elle irait s’en prendre à une ou deux personnes pour tuer le temps. Se venger peut-être de Joe qui venait de la quitter, de la salir. Tous ces hommes, ils se disent gentleman mais, au final peu d’entre eux le sont réellement. Heureusement, qu’il existe des personnes à qui ont peu accordé notre confiance sans jamais être blessé. C’était le défaut de la jeune femme, croire que tout le monde avait droit à sa chance. Elle laissait le bénéfice de doute et la plus part du temps, elle oubliait les conséquences de son imprudence. Elle donnait sa confiance et puis se retrouvait blessée car elle s’était trompée. Bien sûr, ces personnes qui avaient osé se jouer d’elle ne pouvait plus rien attendre en retour. Elle les rangeait dans ses histoires à oublier et ces personnes qui peuvent toujours rêver pour s’excuser. Ils avaient eu leurs chances. Ils n’en auront pas une seconde. Maisy y croirait toujours tant qu’elle ne s’était pas trébuchée et avec Nick, tout était parfait. Il était sa perfection anglaise. « Bien sûr, aucune ne sait te résister.. C’est que ça doit marcher. » répliquait-elle avec son air innocent. La simplicité de leurs échanges se faisait ressentir en quelques secondes. Il était tracassé pour la jeune femme. Il était attaché, comme un père se lie à sa fille. En silence, ils s’étaient liés de cette manière. Nick était le père qu’elle s’était imaginée. Dans ses rêves fous, quand elle pensait que tout aurait pu être rose et qu’un homme aurait pu remplir ce rôle. « Tu es au courant de quelque chose concernant cette histoire ? Tu me dirais si tu savais quelque chose, si vous aviez indices sur l’identité du responsable ? » questionnait-elle. Curiosité mal placée. Maisy n’arrivait pas à y résister. Elle était ainsi et même si c’était un défaut, elle faisait avec. Cette histoire, ce meurtre plongeait tous les étudiants dans le doute. On soupçonnait sa cousine, son meilleur ami ou encore son pire ennemi. Tout le monde pouvait avoir commis l’irréparable. La jeune femme ne jetait pas la pierre sur le responsable. Loin de là, elle pensait même que cela pouvait arriver à tout le monde. Souvent, la demoiselle avait l’envie de pousser ceux qui l’irritaient, du haut du premier étage. Donc, elle pouvait le concevoir, le comprendre mais, cela ne voulait pas dire qu’elle l’acquiesçait. Certes, Maisy n’allait pas non plus en faire part à Nick. Elle savait d’avance qu’il lui ferait la morale et la mettrait en garde des conséquences que peuvent avoir un tel acte. Donc derrière cette mine inquiète se dessinait un large sourire. Elle était joyeuse. Elle était toujours ainsi, de bonne humeur et joviale. Elle n’aimait pas perdre son temps à râler et même si dans le fonds, elle avait été blessée, la jeune femme ne montrait rien. Elle ne laissait rien paraître. « Tu peux le vérifier par toi-même, je suis en forme.. Aucune égratignure. Une vraie indestructible. Et toi que faisais-tu le soir du bal ? Je n’ai pas le souvenir de t’y avoir vu. » Est-ce qu’elle devenait une enquêtrice ? Non, du tout. Toujours la curiosité débordante de notre jeune bêta. Elle aime être au courant de tout, savoir les moindres secrets, connaitre toutes les envies de ses proches. Elle aime être sur tous les fronts. Elle déteste surtout l’idée qu’on pourrait lui cacher un détail, une vérité, une réalité.
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MessageSujet: Re: Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. EmptySam 3 Aoû - 16:55



« Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du café. L’amertume, sans doute. »

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Nick ne savait quasiment rien des récents évènements, hormis qu’un étudiant avant perdu la vie le soir du bal de promo où il ne se trouvait pas, comme venait de le faire remarquer la jeune Maisy. Nick n’avait jamais fan des soirées comme celle qui s’était déroulée, alors il ne s’y était évidemment pas rendu. C’était Noah Clives qui l’avait averti du drame. Pour ce qu’il savait, un des étudiants était responsable du crime. Elémentaire. Nick n’avait même pas eu besoin de se rendre sur la scène de crime pour le savoir – sans doute avant tout le monde. Le coupable n’était pas un professionnel, sans ça, il s’y serait pris autrement pour parvenir à ses fins. Ici, trop de monde, trop de versions possibles quant à ce qui s’était réellement passé et trop de risques d’être vu. Le problème avec les amateurs, c’est qu’ils partent toujours du principe que, plus de monde il y a, moins ils risquent d’être vus. Crétins. C’était pourtant évident que l’inverse était plus probable. « Qu’est-ce que tu sais, Maisy ? » Ne répondant à aucune des questions que venait pourtant de lui poser la jeune femme de vingt-et-un ans, Nick voulait d’abord savoir ce qu’elle savait avant de lui parler. En effet, un esprit vide de toute notion sur un sujet est bien plus sincère. Dîtes à quelqu’un que votre voisin a été condamné dans le passé pour vol aggravé et vous pouvez être sûr que ce quelqu’un ne voudra plus passer devant la maison du voisin sans craindre pour sa vie. L’esprit humain, cette drôle de petite machine vulnérable et malléable à souhait pour celui qui sait s’y prendre.

La vérité ? Nick avait reçu l’ordre de la police locale de ne pas fourrer le nez dans cette affaire-là. Et étrangement, il avait décidé de s’en tenir à ça, ne voyant pas l’intérêt de chercher un coupable qui était pourtant aisément attrapable. Le doyen de Berkeley pensait œuvrer de manière positive en empêchant les étudiants de quitter le campus, mais l’idée était pire que tout, paniquant le coupable qui deviendrait alors certainement incontrôlable, capable du pire. Que cherchait-il exactement ? Un nombre de victimes plus important ? « Je n’étais pas sur Berkeley ce soir-là, Maisy. Pas la peine de me regarder comme ça. » Il avait bien perçu cette pointe de suspicion dans le regard de la belle, non pas par méchanceté mais par peur des événements. Le doyen était en train de tous les rendre chèvres à les garder sur le campus. Crétin. « J’étais à San Francisco, sur une autre enquête, mais…visiblement, tu n’as pas besoin d’en savoir plus là-dessus. » En effet, le criminologue avait été appelé par l’inspecteur Stevenson sur un meurtre dont Nick n’avait eu aucun mal à comprendre que l’histoire était domestique. Lui avait découvert qu’elle entretenait une liaison, la colère avait pris le pas sur la raison et…la suite, eh bien tout le monde la connaissait. « Alors, qu’est-ce que tu as dit aux inspecteurs ? » Nick se doutait bien que la majeure partie des participants à ce bal avait déjà été interrogé, mais peut-être Maisy ne l’avait-elle pas encore été, ce qui surprendrait le criminologue.
     
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MessageSujet: Re: Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. EmptyVen 9 Aoû - 21:44

Il y a des liens qui se créent, là où on ne l’aurait jamais imaginé. Nick et Maisy s’était pourtant trouvés. Il y avait cette amitié sans nom, ces discussions interminables et cette passion inévitable. En effet, il arrive parfois que l’on trouve un repère dans le regard d’une personne qu’on n’aurait jamais osé imaginer. La jeune femme n’avait pas de chance avec ses relations. Peu d’entre elles arrivaient à durer, à ne jamais se fissurer. Cela faisait donc une année qu’elle fréquentait le professeur et elle savait qu’elle ne pouvait pas tout miser sur cette évidence. Pour eux, c’était facile de dialoguer, de partager.. Cependant, cela ne voulait pas dire que tout irait pour un mieux, qu’ils allaient réussir à garder contact quoi qu’il arrive. Et si Nick devait retourner en Angleterre ou que Maisy quittait l’université, est-ce qu’ils arrivaient encore à partager cette amitié ? Rien n’était sûr. On ne pouvait jamais avoir la prétention de miser tout sur une personne. Alors, il fallait profiter de ce que le ciel nous donnait. Il fallait profiter de chaque instant, sans le négliger. Même si c’était un café que l’on partage autour d’une table et entouré de monde, il fallait en prendre conscience. Capturer toutes ses images qui forment les souvenirs et les ranger dans les plus belles choses à se remémorer. Ces fractions de secondes qui peuvent aussi nous  remettre d’aplomb quand nos genoux sont à terre. Nick était sa bouffée d’oxygène de la journée. Au début, Maisy serait bien restée comme une hermite dans la confrérie. Sauf, qu’elle allait finir par devenir folle, par en perdre la raison et peut-être qu’elle irait  s’en prendre à une ou deux personnes pour tuer le temps. Se venger peut-être de Joe qui venait de la quitter, de la salir. Tous ces hommes, ils se disent gentleman mais, au final peu d’entre eux le sont réellement. Heureusement, qu’il existe des personnes à qui ont peu accordé notre confiance sans jamais être blessé. C’était le défaut de la jeune femme, croire que tout le monde avait droit à sa chance. Elle laissait le bénéfice de doute et la plus part du temps, elle oubliait les conséquences de son imprudence. Elle donnait sa confiance et puis se retrouvait blessée car elle s’était trompée. Bien sûr, ces personnes qui avaient osé se jouer d’elle ne pouvait plus rien attendre en retour. Elle les rangeait dans ses histoires à oublier et ces personnes qui peuvent toujours rêver pour s’excuser. Ils avaient eu leurs chances. Ils n’en auront pas une seconde. Maisy y croirait toujours tant qu’elle ne s’était pas trébuchée et avec Nick, tout était parfait. Il était sa perfection anglaise. « Bien sûr, aucune ne sait te résister.. C’est que ça doit marcher. » répliquait-elle avec son air innocent. La simplicité de leurs échanges se faisait ressentir en quelques secondes. Il était tracassé pour la jeune femme. Il était attaché, comme un père se lie à sa fille. En silence, ils s’étaient liés de cette manière. Nick était le père qu’elle s’était imaginée. Dans ses rêves fous, elle pensait que tout aurait pu être rose et qu’un homme aurait pu remplir ce rôle.  Alors, pourquoi ne pas lui laisser sa chance. Même si Nick et Maisy ne se feraient jamais cette confidence. Jamais, ils n’oseraient se l’avouer à haute voix. Cette attitude pourrait remettre tout en jeu. C’est souvent quand on place des mots sur les sentiments, qu’on prend le risque de les perdre. « Tu n’es au courant de rien ou tu as comme ordre de ne pas en parler ? » ajoutait-elle avec son air malicieux. En même temps, personne ne pouvait se dire rassurer avec ce flou qui régnait entre les étudiants. Il y avait un meurtrier qui errait dans les couloirs de l’université. Une personne avec les plus mauvaises intentions qui soient et il se pourrait qu’un jour, la jeune femme l’ait énervé voir agacé. Elle n’en savait rien mais, c’était fort possible avec les nombreux conflits qu’elle pouvait rencontrer. Avec son visage d’ange, il y avait des audacieux qui pensaient la déstabiliser, la critiquer sans la voir réagir. Sauf, que les traits d’ange présents sur son visage ne sont qu’apparences. A l’intérieur, elle s’affirme. A l’extérieur, elle se défend. Elle réplique et ne lâche jamais prise. Avoir le dernier mot, quitte à blesser ou à raconter des bêtises. Le principal a toujours été d’être celle qui impose le point, celle qui impose une fin dans ses conversations, dans ses relations. Un final qu’elle ne souhaitait pas voir venir aux côtés de Nick, son véritable pilier à San Francisco. Loin des siens, loin de ses grands-parents qui l’avaient éduqué parfaitement. Sans faille. Sans mensonge ou fausse promesse. « Je leur ai dit que j’étais accompagnée et que donc, il m’était impossible de jeter ce goujat du toit. » Elle finissait à peine ses mots que le professeur anglais lui accordait ce regard, qui lui suppliait de raconter la suite, de compléter ses explications qu’il ne semblait pas trouver suffisantes. « Et toi, ton excuse ? Je t’écoute. » lâchait-elle pour tourner l’attention sur lui et plus sur elle. Il y a toujours certaines choses qu’on n’ose pas avouer, qu’on ne souhaite pas raconter. Des erreurs qu’on commet. Des personnes à qui on s’attache et qui finissent par nous pousser jusqu’à trébucher.. Détestable Joe Shark.
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MessageSujet: Re: Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. EmptyLun 12 Aoû - 18:18

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« Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du
café. L’amertume, sans doute.
»


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ft. Maisy R. Cagle-Hopkins



« Tu n’es au courant de rien ou tu as comme ordre de ne pas en parler ? » Il ne put s’empêcher de sourire. Elle était très intuitive et c’était l’un des points de sa personnalité qui avait toujours énormément plus au criminologue. Mais cette fois-ci malheureusement, rien de très mystérieux, il n’avait tout simplement aucune des informations « importantes » sur l’enquête en cours. « Je ne suis au courant de rien. » Oh, il en avait pourtant passé du temps dans le bureau de l’inspecteur en charge de l’enquête sur le meurtre de l’étudiant, mais personne n’avait rien voulu lui dire, estimant qu’il était trop impliqué sans même le vouloir. Nick avait été agacé et avait donc – pour l’une des rares fois dans sa vie – décidé de laisser tomber, sachant pertinemment que, de toute façon, ils finiraient par faire appel à lui. Ou pas. Et si rien ne nécessitait son aide, alors tant mieux, il avait alors tout le temps de se préoccuper d’autres  enquêtes peut-être plus intéressantes. « Je leur ai dit que j’étais accompagnée et que donc, il m’était impossible de jeter ce goujat du toit. » L’emploi du terme goujat laissa rapidement comprendre au criminologue que Maisy ne s’entendait pas très bien avec la victime. « J’espère que tu as évité le terme « goujat » face aux inspecteurs de police. » Répondit-il, amusé. Evidemment, rien ne l’incriminait et Nick la savait innocente. Non pas parce qu’il l’aimait mais parce qu’il était capable de voir sur le visage de quelqu’un si cette personne mentait ou non, et ce n’était clairement pas le cas pour la jeune Maisy. « Et toi, ton excuse ? Je t’écoute. » Nick fronça les sourcils. Son…excuse ? Il n’avait aucune excuse à présenter, à quiconque. Sans compter qu’il venait de lui dire qu’il était à San Francisco et non à Berkeley au moment du meurtre. Elle était bien  plus perturbée qu’elle ne voulait bien le lui laisser entendre. « Concentre-toi, Maisy. Ne laisse pas les événements avoir raison de toi. » Comment en était-il arrivé à un tel point de paternalisme masqué avec cette jeune femme ?  Aucune idée… « Je viens de te le dire, j’étais à San Francisco, mais tu étais trop focalisée à retourner encore et encore le déroulement de ta soirée dans tous les sens pour prêter attention à ce que je te disais. Ils ont ta déposition, ils savent que ce n’est pas toi. Fin de l’histoire. » Elle était inquiète, il pouvait aisément le sentir, mais malheureusement, il était impossible pour le Britannique de faire quoique ce soit pour qu'elle se sente mieux. Pourquoi n'y pouvait-il rien ? Parce qu'un gamin était mort et qu'elle devait sans nul doute s'imaginer comme étant la prochaine sur la liste du tueur, comme tous les étudiants de Berkeley actuellement.
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MessageSujet: Re: Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. EmptyLun 19 Aoû - 19:50

Maisy essayait toujours d’en savoir davantage. Elle voulait en savoir plus et elle pensait que Nick pouvait laisser filer quelques informations. On ne sait jamais, on peut toujours essayer. En tout cas, sans prendre cette initiative, elle ne le saura pas. C’est pour cette raison qu’elle ne prenait pas attention à ses explications précédentes. Nick pouvait raconter qu’il était à San Francisco, juste pour éloigner les soupçons de sa personne. Tout le monde pouvait le faire, donc pourquoi pas lui. De plus, se serait logique qu’un professeur finisse par tuer un étudiant. Ils ne sont pas toujours faciles à encadrer et souvent, ils se sentent forts. Ils se sentent supérieurs. Alors, qu’importe sa culpabilité, on pouvait tout imaginer. Maisy avait le don de réfléchir trop loin et par conséquent, elle pouvait souvent s’éloigner de la réalité. Quand, le professeur de criminologie confirmait ne rien savoir, il devait remarquer l’émotion prendre possession des traits de son visage. La déception. Elle n’aimait pas vivre dans cette ambiance et elle n’aimait pas contrôler la situation. Heureusement, que les évènements dramatiques n’avaient aucun rapport avec elle. Sinon, elle serait dans de sales draps et Maisy décevrait plus d’une personne dans son entourage. Puis, ce n’était pas dans sa manière de faire. Si elle arrivait à commettre un geste regrettable, la jeune femme irait jusqu’au bout pour couvrir ses arrières. Autant faire les choses à fond, pour éviter d’être repéré. D’ailleurs, Nick ne prit pas à la légère le qualificatif qu’elle venait de donner à cet étudiant qui avait été tué. Naturellement, elle répliquait : « Je ne sais plus. Puis, qu’ils pensent ce qu’ils veulent, mes mains ne sont pas couvertes par le sang. Je n’ai rien à prouver. » déclarait-elle avec légèreté. Sourire au bout des lèvres, la demoiselle fixait son ami. Elle était elle-même et complètement innocente. Simplement parce qu’elle avait été en compagnie d’un autre professeur, avec cet homme avec qui elle menait une relation secrète et discrète. Donc, elle n’avait pas vraiment d’alibi à donner, même si Joe et Maisy s’étaient juré de s’aider, de se protéger. Aujourd’hui, ils étaient très loin de partager ce même sentiment. Il avait mis fin à cette relation sans réellement demander son avis, ses impressions. De son côté, la jeune femme essayait de ne rien montrer. Elle ne voulait pas être faible face à ses sentiments et encore moins, face à Monsieur Shark. Donc, face à Nick, elle essayait de ne rien paraitre. Car, elle ne savait pas de quelle manière lui confier. Même si des conseils n’étaient pas de refus, elle se voyait très mal parler de ceci, d’évoquer ce sujet. Nick ne comprendrait peut-être pas. Peut-être même qu’il dénoncerait son collègue et par conséquent, Maisy prendrait également un risque. Certes, on ne pouvait pas dire qu’elle faisait ça pour obtenir de bonnes notes. Non, elle ne suivait en aucun cas les cours qu’il donnait, donc de ce côté-là, c’était réglé et classé. Face à la réaction et réplique de son ami, elle comprit qu’elle marchait sur des œufs. Elle était étrange. Elle était troublée et toute retournée. Alors, concentration et réflexion. Calme-toi Maisy. « Fin de l’histoire, comme tu dis. C’était donc bien San Francisco ? Tu as pu profiter un petit peu ? » ajoutait-elle, décidée à changer de sujet. La jeune femme appréciait également nourrir cette curiosité. Savoir si Nick fréquentait quelqu’un sérieusement, savoir s’il se décidait à se caser à son âge. Même si son charme ne laisse aucune femme de marbre, il va bien falloir se ranger à un moment donné. Il va bien finir par croiser sa perle rare. Puis, Maisy ne pouvait que s’imaginer des femmes faibles face à son charme anglais. Donc, il n’avait que l’embarras du choix. Il lui suffisait de se baisser pour les regarder, choisir et la pointer du doigt. Aucune ne pourrait lui résister. Néanmoins, le fait qu’il puisse trouver la femme de sa vie, perturbait la demoiselle. Elle avait peur de le perdre. Peur qu’aucune autre personne ne puisse comprendre leur relation et par conséquent, utilise tous les moyens pour les éloigner, les séparer. Les femmes sont de véritables vipères entre elle et Maisy n’en doutait pas. Mais, elle était prête à toutes les affronter. Les unes après les autres. Puis, il y a une chose qui était certaine. Jamais, elle ne s’intéresserait à lui pour de mauvaises raisons. Miss Cagle-Hopkins y était attachée. A Berkeley, le professeur de criminologie était devenu un ami, un repère, un père.
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MessageSujet: Re: Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. Donnez-lui une devinette et laissez-le danser. EmptyMar 20 Aoû - 16:24

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« Il y a quelque chose de commun entre la chaleur humaine et celle du
café. L’amertume, sans doute.
»


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ft. Maisy R. Cagle-Hopkins



« Je ne sais plus. Puis, qu’ils pensent ce qu’ils veulent, mes mains ne sont pas couvertes par le sang. Je n’ai rien à prouver. » La jeune femme semblait sûr d’elle, du moins, c’est l’image qu’elle cherchait à donner d’elle-même à l’heure actuelle. Qui ne le voudrait pas dans sa position ? Un étudiant de son âge était mort, assassiné et ce, alors qu’elle se trouvait au même endroit que lui. Il y avait de quoi paniquer, et donc de vouloir laisser croire aux autres que tout allait bien et que la situation était sous contrôle. « Fin de l’histoire, comme tu dis. C’était donc bien San Francisco ? Tu as pu profiter un petit peu ? » La question sonnait plus comme un soudain interrogatoire plutôt qu’à une façon d’engager innocemment la conversation. Depuis janvier qu’il connaissait la jeune femme, Nick savait dénoter chez elle certaines mimiques et intonations de voix la trahissant sans même qu’elle ne s’en rende compte. « La compagnie des policiers de la ville est toujours un plaisir. » Lui répondit-il, avec un sourire amusé sur les lèvres. En vérité, il avait beaucoup de mal à coopérer avec les forces de police américaines pour la simple et bonne raison que leur manière d’observer était encore pire que celle des inspecteurs de Scotland Yard. Sans parler du fait qu’ils aient beaucoup de mal à lui accorder un réel crédit de par sa nationalité. Les Américains avaient souvent tendance à oublier le fait que, sans la Grande-Bretagne, ils ne seraient pas là aujourd’hui. Mais qu’importe. Il avait pu venir à bout de son enquête et passer à autre chose sans trop de souci, comme toujours. « L’enquête m’a pris deux jours pleins, mais le dossier est dorénavant classé. Au moins une famille qui peut de nouveau dormir sur ses deux oreilles. » En effet, le cas dont il s’était occupé était un jeune garçon de dix-huit ans sauvagement abattu par arme à feu dans une ruelle de la ville du Golden Gate Bridge par l’un de ses camarades de classe avec qui il ne s’entendait pas. Tout avait bêtement commencé par une dispute durant un cours, et l’affaire s’en était suivie au cours de la soirée, le meurtrier s’étant emparé de l’arme de service de son père, soldat. Les journaux s’étaient évidemment fait un malin plaisir – bien que malsain aux yeux du criminologue – de s’emparer de l’histoire et d’en écrire des pages dès le lendemain du meurtre. Nick avait d’ailleurs eu bien du mal à se débarrasser de ses rats comme il les appeler. Le problème avec ces gens-là, c’est qu’ils adoraient se faire de l’argent grâce au malheur des autres, et Nick ne parvenait pas à passer au-dessus de cela. Rien que l’idée le répugnait au plus haut point. « Oh ! A moins que tu ne veuilles savoir par « profiter », si j’ai rencontré quelqu’un. » Nick n’était pas idiot et savait que Maisy pensait à le caser et ce, depuis quelques temps déjà. Il ne lui avait encore jamais évoqué Lucy, n’ayant jusqu’alors aucune raison évidente de le faire. « La réponse est non, jeune fille. » Une fois cela dit, il reprit son café et bu. Ils n'évoquaient que très rarement ce genre de sujet entre eux, sans doute par pudeur, ou tout simplement parce que Nick n'aimait pas évoquer ses sentiments. Il préférait encore qu'on le considère comme un homme au cœur de pierre plutôt que comme quelqu'un que l'on pouvait mettre à genoux en touchant à quelqu'un de particulier - bien que ce serait le cas si on venait à faire du mal à la brunette actuellement installée avec lui. Que quelqu'un ne fasse ne serait-ce qu'essayer et ce quelqu'un pourrait rédiger son testament.
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