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(miles) la mémoire c'est du souvenir en conserve.

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MessageSujet: (miles) la mémoire c'est du souvenir en conserve. (miles)   la mémoire c'est du souvenir en conserve. EmptyLun 9 Sep - 21:46


Of a girl that i once knew ..
Miles Di Calderone with Maisy Cagle-Hopkins
Les yeux fermés et les pensées stoppées, Maisy était allongée sur son lit et elle essayait de faire le vide. Elle essayait de décompresser après cette première journée de cours. La reprise n’était pas facile, ce n’était pas ce qu’elle préférait à l’université et il fallait y passer. Comme beaucoup d’étudiants, évidemment, elle éprouvait quelques difficultés à se remettre dans le bain, à retrouver certaines habitudes. Elle devait pourtant se faire une raison, toutes les bonnes choses ont une fin. L’été finirait par s’en aller. L’hiver ne se laisserait pas désirer avant d’arriver. Et les sandales, les tenues très légères retrouveraient également le fond de ses tiroirs, les recoins de son armoire. Avec cette nostalgie dans le cœur, la jeune femme revenait sur son arrivée. Il y a une année d’ici, elle était ce nouveau visage qu’on croise dans les couloirs. Cette nouvelle fille qu’on essaye de baratiner avec quelques flatteries, avec quelques conneries. Aujourd’hui, l’attitude des étudiants avaient changé à son égard. Elle avait croisé quelques connaissances. Elle avait retrouvé sa cousine à midi et surtout, aucun garçon n’était venu lui faire son jeu. Personne n’avait essayé de lui proposer une visite de l’université. Maisy était presque chez elle. Elle s’était faite une place. Elle s’était liée d’amitié avec les heureux élus. Elle avait surtout réussi à se faire respecter, à se faire apprécier. Qu’importe ce que les gens racontaient, ce qu’ils pensaient savoir à son sujet, la demoiselle ne regrettait en rien son choix d’être venue à Berkeley. Elle ne regrettait aucun acte.  Elle avait toujours été elle-même. Qu’importe ce qu’elle avait fait, ce qu’elle avait dit et ce qu’elle avait vécu. Même avec cette relation qu’elle avait pu entretenir en secret, avec le professeur de littérature, monsieur Shark. Une histoire qu’elle n’avait jamais confiée mais, qu’elle n’avait jamais regrettée. Elle ferait les choses de la même manière, si elle devait revenir en arrière. Certes, il ne méritait plus son amitié ou son attention, qu’importe ce qu’il pensait partager avec elle. Maisy s’était réellement attachée et il n’avait pas su la ménager quand il l’avait quittée. Joe n’avait fait preuve d’aucune classe. Il avait juste prononcé ses paroles, ce discours qu’il avait sans doute répéter pour trouver les mots qui pouvaient la blesser. Ceux qui ne laisseraient aucune chance au futur. Elle le détestait tellement et elle pouvait encore être tourmentée par ce sentiment, qu’elle arrivait à lui souhaiter d’être à son tour blessé. On récolte ce que l’on sème. Il devait le savoir avec son expérience. Cependant, son vécu ne semblait pas l’avoir aidé à mettre fin à cette histoire avec une étudiante. Bien sûr que non, il était plus agréable d’avoir le pouvoir, de décider quand ça commençait et quand ça se terminait. En tout cas, même si la jeune femme essayait de garder le meilleur, elle ne pouvait pas lui pardonner. Elle ne pouvait pas fermer les yeux et si à un moment donné, elle devait replonger, elle espérait que le dieu tout puissant qui joue avec eux, l’aide à s’étouffer. Elle le pensait réellement. Il en fallait peu à la demoiselle pour attirer son attention, pour lui parler et peut-être également pour la charmer. Qu’importe ce qu’elle pouvait se raconter, les beaux hommes arrivaient lui décrocher un sourire. C’était presque une habitude, d’être attirée par ceux qui se la jouaient grand homme, au grand cœur et qui étaient finalement de grand con, au petit cerveau. Heureusement pour Maisy, elle n’était jamais tombée amoureuse. Elle ne pouvait pas savoir les réels dégâts que pouvaient faire ce sentiment. Celui qui était censé régner sur le monde et dans chacune des vies humaines. Elle était peut-être immunisée contre ces tourments. Elle était certainement une épargnée et elle n’allait pas s’en plaindre. En effet, si mademoiselle Cagle-Hopkins n’avait jamais eu le cœur blessé, elle ne pouvait pas en dire autant avec sa famille. Sa mère n’avait toujours pas le nécessaire. Elle ne s’était pas décidée à respecter ses promesses, à agir au lieu de mentir. Une année qu’elle était à l’université et une année qu’elle ne répondait plus aux appels de cette mère qui l’avait abandonnée. Maisy arrivait même à tenir quand cette dernière appelait en pleine nuit. Elle connaissait son jeu. Pleurer et se faire plaindre. Promettre et puis oublier. La jeune femme en était arrivée au point, de croire que la disparition de sa mère n’arriverait pas à l’atteindre. Peut-être que c’était mieux ainsi, pensait-elle. Seulement, elle ne pouvait pas savoir par avance ce qu’elle allait ressentir quand on lui annoncerait la nouvelle. C’est alors qu’elle cherchait son portable. Où était-il ? Il y a quelques heures, elle l’avait encore dans sa main. Relevant la tête, tout en faisant pivoter son visage de gauche à droite, Maisy essayait de s’en souvenir. A quand remontait la dernière fois où elle s’en était servie ? A qui avait-elle envoyé son dernier texto ? Se redressant complètement, la jeune femme envoyait les oreillers de l’autre côté du lit. Elle retournait la couverture et n’arrivait toujours pas à mettre la main dessus. Assise à côté de son lit, elle se calmait. Genoux contre le sol et coudes posés sur le matelas, elle réfléchissait avant de retourner toute sa chambre pour le retrouver. Et c’est à cet instant qu’elle réalisait, qu’elle se revoyait le poser sur l’appui de fenêtre à ses côtés, en cours d’astronomie. « Quelle tête en l’air ! » hurlait-elle. Attrapant sa veste, Maisy ne perdait plus une seconde. Peut-être même qu’elle pouvait déjà se faire une raison. Si ça se trouvait, elle avait déjà fait un heureux avec son téléphone. Rien que l’idée pouvait la rendre folle, la rendre dingue. D’ailleurs, cette colère contre elle lui donnait également de l’énergie. Elle traçait. Elle avançait comme jamais. Pas le temps de s’attarder sur les visages qu’elle pouvait croiser, son téléphone s’était un peu son jardin secret. Elle avait tous ses messages qu’elle conservait, ceux où elle livrait quelques confidences. Il y avait aussi quelques traces de son histoire avec le professeur Shark. Une relation qui pouvait aussi tout chambouler dans sa vie. Mettant de côté, le fait qu’il perdrait son emploi.. Maisy pensait davantage à son futur et à ses chances d’être exclue de l’université. Ses grands-parents n’arriveraient jamais à lui pardonner. De son côté, la pilule serait difficile à avaler. Elle n’irait nulle part dans la vie. Aucun diplôme, aucune chance d’atteindre ses objectifs et de devenir la meilleure dans son domaine. Elle serait uniquement cette fille qui a gâché sa vie pour un vieil homme, pour quelques cadeaux, quelques câlins. Se retrouvant devant la porte de l’amphithéâtre, elle traversait la pièce. Elle priait tous les saints. Puis posant ses yeux sur cet endroit où il aurait dû se trouver, elle ne le voyait pas. Elle était arrivée trop tard. En tout cas, elle espérait que la batterie s’était vidée et qu’il n’y avait aucune possibilité de le rallumer. Sortant de la pièce, de mauvaise humeur, elle cognait la porte contre une silhouette, contre un homme, auprès duquel, elle s’excusait. « Désolé, je ne t’avais pas vu.. Sinon, tu imagines, j’aurai évité cette maladresse. » déclarait-elle avant de lever le regard vers celui-ci. Il fallait tout juste deux secondes pour qu’elle réalise, pour qu’elle revienne quelques années en arrière. « On se connait ? » le questionnait-elle. Maisy avait cette sensation étrange de déjà-vu. Elle ne savait pas toute suite de quelle manière l’exprimer, l’expliquer. Néanmoins, elle était certaine d’une chose. Ce regard, elle l’avait déjà croisé et quelque chose lui disait que ce n’était pas un détail parmi tant d’autre. Elle qui d’habitude ne prêtait que très peu d’attention à ceci, était prise au dépourvue. Ce n’était pas quotidien d’avoir une telle évidence en croisant le chemin d'un inconnu. Comme si dans une vie antérieure, ils s’étaient déjà rencontrés. Comme si le garçon qui lui faisait face, était ce même adolescent, à qui elle avait donné ce bracelet. Celui que l’inconnu portait à son poignet. Un cadeau qu’elle avait soigneusement choisi à une époque, pour marquer une personne, autant qu’elle avait été marquée.
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MessageSujet: Re: (miles) la mémoire c'est du souvenir en conserve. (miles)   la mémoire c'est du souvenir en conserve. EmptySam 14 Sep - 22:45

Citation :

“He fell silent. For several moments they all did,
and the quiet had the feel of a deliberate thing. Then he said :
"All right, we're back together again. What the hell do we do next ?”  
Piètre étudiant et préférant être protagoniste que spectateur, Miles s'est une fois de plus employé à faire de son cours un véritable champ de bataille. Mademoiselle Mills, dont le nom de famille résonnait admirablement comme son prénom, venait de faire les frais d'un Miles au top de sa forme – ou bien comme il se plaisait à le dire lui-même : au sommet de son art. Un sourire de conquistador sur le visage, une clope éteinte derrière l'oreille attendant sagement d'être grillée et une veste de cuir noir typique sur les épaules, c'est sans s'embarrasser de ses bouquins (qu'une bonne poire transportait de classe en classe pour ses beaux yeux et qu'il remercierait en la bénissant de la façon la plus dégradante possible), que miles s'amusa à évaluer l'effet que pouvait avoir sa tête d'ange, sa dégaine de mauvais garçon et son accent méditerranéen sur ses nouveaux comparses américains. Peu réjoui à l'idée de retrouver les bancs de l'école, après des années et des années à s'extraire du système scolaire italien, Miles se retrouva pourtant bien aise de pouvoir côtoyer (et plus si affinité) de nouvelles personnes. La Californie dégageait un parfum bien particulier, à la fois piquant et doux. Quelque chose d'exquis, d’envoûtant et sur quoi il ne pourrait coller une étiquette. La vie était si simple et passionnée que, même arrivé il y a à peine quelques jours, il avait l'impression de pouvoir déguster cette liberté tant adulée à la louche et sa vie italienne désormais révolue n'avait été qu'une mise en bouche donnée à la petite cuillère. Miraculeusement, il n'avait pas encore joué de ses poings pour obtenir ce qu'il désirait, ou bien tout simplement pour répondre à qui lui adressait un regard trop chargé en insolence (même si sans être pessimiste, il n'avait aucun mal à deviner que sa première bagarre sur le sol américain ne tarderait à venir). Il n'avait qu'à claquer des doigts et on se pliait en quatre pour lui et tout le package de l'italien de base qu'il trimbalait. Les américaines gloussaient plus fort sur son passage et laissaient tomber leurs petites culottes après un seul regard. Le rêve. Le rêve américain devenait peu à peu une réalité exquise. Gourmand et pas du tout avisé, Miles dévorait sa nouvelle vie et c'est bien décidé à ne pas s'arrêter en si bon chemin qu'il se dirigea vers son prochain cours. Espagnol, cours en amphithéâtre dispensé par Melle Lladès. Ça sonne bien ça, mademoiselle Lladès Comprenez. Ça sonne bien, elle doit être bonne, j'vais aller voir ce qu'il y a dans son string. La mélodie du nom le dota d'un air rêveur. Air qui s'accentua plus encore lorsqu'une demoiselle distinguée et à l'accent espagnol bien chantant ouvrit la porte de l'amphithéâtre et s'empressa d'y pénétrer avant lui. Une femme plus âgée que lui certes, mais pas moins baisable. Là où l'amour n'a pas d'âge, chez Miles le sexe non plus. L'espagnol va être muy caliente cette année se met-il à penser, s'imaginant déjà être le favori de la prof' sous prétexte qu'il parlait un espagnol quasi parfait (un don pour les langues qu'il cultivait avec une assiduité bien particulière) et qu'il pourrait donc ainsi la charmer sans peine. Convaincu, de par son tailleur un peu trop serré, son port de tête faussement hautain et sa coiffure un peu trop stricte, qu'elle n'était rien de plus qu'une institutrice sexuellement frustrée, il s'imagina être son sauveur. Celui qui saurait apporter une grosse dose de danger à sa vie et qui saurait animer son quotidien morne de prof à la culotte aussi petite que son appétit sexuel n'est grand. Et tandis que son regard ne se pose sur son divin postérieur, c'est la porte qui vint à sa rencontre. En pleine poire, comme ça. L'étrange fatalité, le karma qui vient lui claquer dans la gueule afin de punir ses pensées indécentes. « .Ah putain. » grogna-t-il franchement, pour première réaction. Loin d'être subtil, moins encore poli, Miles se frotta énergiquement le front et s'apprêta à devenir furieux crescendo. Un porte dans la gueule, un coup à le rendre dingue. Pas douillet, mais irrémédiablement bougon, c'est animé d'agressivité (pourtant encore minime) qu'il répliqua aux excuses sommaires de son assaillante. « .Encore heureux, manquerait plus que tu le fasses exprès. » Non, Miles n'a jamais été et ne serait jamais avenant. Non, il ne pouvait pas y avoir de raison assez bonne pour justifier d'envoyer une porte dans la tronche de quelqu'un qu'on ne connaît pas, en l’occurrence, lui. Parce qu'il ne connaissait que très peu de personnes ici et ne s'était fait (à la grande surprise de tous et surtout la sienne) aucun ennemi. Quand bien même, faudrait être suicidaire. Le hasard et la maladresse ? Il n'y pensa même pas. Toutefois son regard accostant un visage angélique l'incita à baisser d'un cran et à revoir son aigreur à la baisse. Elle est mignonne, une bouille qu'on a envie de pincer comme une mère-grand, une voix bien mélodieuse et pour couronner le tout :deux petites parenthèses adorables sur les joues quand elle sourit. Et comme elle a le sourire contagieux, ses traits se laissent attendrir par sa candeur et lui offre un air charmé. Jackpot « .Laisse tomber, c'est rien. J'adore me prendre des portes dans la gueule. » qu'il se met à plaisanter, bon comédien, une main toujours posé sur le front. C'est qu'une porte Miles, tu t'en remettras. Vérité étant, il a déjà oublié l'incident. Faut croire qu'elle est vraiment mignonne. Pourtant elle lui demande s'il la connaît et lui, se met à réfléchir. L'air intrigué, il sonde son visage précautionneusement, avec l'espoir idiot de pouvoir y lire son prénom, ou mieux, la réponse à sa question. « .Nan, j'crois pas... peut-être... oui... non ?. » Il hasarde, hésite, ne sachant pas comment prendre la situation. Tout ce qu'il sait, c'est que c'est qu'elle dégage un truc étrange. Quelque chose qu'il n'arrive pas à décrire et sur quoi il n'arrive pas à poser une étiquette. Familier, peut-être. C'est seulement une fille qui sort de nulle part et qui vient, par le plus grand des hasards, de lui foutre un coup de porte. Non il la connaît pas. Peut-être que si. Faut dire que Miles, il est torché aux trois quarts de sa vie. Peut-être qu'il la connaît, peut-être même qu'il a couché avec. Qu'est-ce qu'il en sait. Une fois que l'alcool, la drogue et autres substances de ce genre s'en mêlent, impossible de se rappeler clairement. S'il a couché avec, ou s'il la même draguée, y a moyen pour qu'il s'en souvienne pas. Y a moyen pour qu'il la vexe, surtout. Les filles se vexent pour un rien. « .C'est quoi la bonne réponse ? . » qu'il finit par demander, feintant un sourire dans l'espoir que sa question ne passe pas en travers, voir la fasse rire. Mais faut pas exagérer non plus. Faut toujours choisir les bons mots avec les gonzesses, c'est du délire. Dans ce cas là, y a pas tellement de mot à choisir. Il se dit qu'il aurait du dire oui et essayer de meubler plus tard. Merde. Puis finalement, il se dit que les filles elles aiment aussi l'honnêteté. Au pire il la connaît pas, si jamais elle est pas contente, des comme elle y en a qui font la queue à l'extérieur. Cela dit, elle est quand même supra belle Il sait pas pourquoi il bloque sur ça. C'est son sourire surtout, elle a l'air toute mignonne et ça le perturbe. Va savoir pourquoi. « .Non, on ne se connaît pas. Sinon j'men souviendrais. » assure-t-il finalement, pourtant peu convaincu, mais soulignant un sous-entendu pourtant évident du regard. Sinon j'men souviendrais, comme t'es belle Miles, dragueur du dimanche. C'est quoi cette fille ? Il a l'impression d'avoir seize ans de nouveau et de parler à une fille hors de sa ligue. Alors qu'elle est carrément dans sa ligue, même si dans un genre carrément différent. Elle a l'air sage, comparé à lui. Mais d'un côté, à côté lui ils ont tous l'air d'angelots sorti du cœur de dieu. Il lui adresse un sourire et le pire, commence à s'appuyer sur la porte et à lui barrer le chemin ( sait-on jamais si elle veut se tirer), alors que son cours commence. La classe d'espagnol débute et mademoiselle Lladès s’éclaircit la gorge pour signaler au duo qu'elle s'apprête à bavasser. Et tous le monde s'en fou, parce que le monde s'est arrêté sur … comment qu'elle s'appelle elle... Il a envie de lui filer un surnom à la con, comme il le fait avec toutes les filles qui captivent son intérêt. Babi c'est Baby, à l'américaine. Camélia c'est un surnom trop pervers pour être cité à voix haute. Il trouvera bien l'inspiration quand elle lui aura sorti son prénom. Ça craint quand même de lui demander son prénom. Armé de son plus beau sourire, mode conquérant, il se dit que le mieux c'est de feinter. « .Miles, nouveau pas si nouveau que ça ici, charmé. » se présente-t-il, prenant le soin d'insister sur le '' charmé '' et surtout sur l'accent italien. Il se présente, forcément, elle va se présenter à son tour. Nice.


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MessageSujet: Re: (miles) la mémoire c'est du souvenir en conserve. (miles)   la mémoire c'est du souvenir en conserve. EmptyDim 22 Sep - 17:04


Il y a de ces moments qui ont un impact tel qu’ils ont sur notre vie des répercussions bien plus puissantes que ce qu’on aurait pu imaginer, qui éjectent des particules qui entrent en collision avec d’autres et qui les soudent encore plus qu’avant... Tandis qu’ils en déplacent d’autres qui deviennent les sédiments d’une grande aventure et qui en font attérir certaines, là où on ne l’aurait jamais cru. Vous voyez, c’est ça qu’il y a avec ces moments-là... On a, même si on le veut très fort, aucun contrôle sur la façon dont ils vont affecter notre vie. On doit laisser les particules qui se sont heurtées se poser là où elles le doivent et attendre jusqu’à la prochaine collision...
Des regards, on en croise au quotidien. On les évite. On s’y accroche. On essaye surtout de deviner ce qu’il s’y cache derrière. Qu’est-ce qu’il pense ? Maisy adorait mener ce jeu. Avec Eden, elles prenaient place dans un endroit et elles observaient. Elles essayaient de devenir des expertes pour connaitre les pensées des inconnus qui croisaient leurs chemins. Un homme qui était avec une femme plus jeune et qui se demandait pour quelle raison, elle avait craqué. Argent ou fantasme ? Les deux meilleures amies avaient toujours la réponse à ce genre de dilemme. C’était l’argent sans aucun doute et surtout en constatant le peu de cheveux qui restait à cet homme. Puis, il y avait aussi cette personne seule dans un coin, soit un verre à la main, soit l’attention portée sur sa montre. Il y avait toujours ce solitaire qui traînait dans un bar, dans un restaurant. S’il accordait son attention, à cette aiguille qui tournait, c’est qu’il devait attendre la venue de quelqu’un. Et selon l’insistance sur le tic et le tac, on pouvait parier. Un rancard, une journée chargée ou un impatient. Alors, si ce même solitaire portait jusqu’à ses lèvre son verre, c’est qu’il n’avait rien à faire. Un rejeté, personne n’avait accepté son invitation. Un égocentrique, il n’avait besoin d’aucune présence pour profiter de sa journée, de sa soirée. On était tous différent et c’est pour cette unique raison que les détails variaient d’une personne à une autre. Pour la jeune femme, c’était plutôt la mémoire qui était son meilleur allié. En un regard, elle pouvait revenir dans cette dernière et feuilleter son passé. Elle pouvait constater si c’était déjà arrivé ou si c’était une première. A cet instant, Maisy pouvait confirmer que c’était sa première maladresse. Elle n’avait pas pour habitude de se retrouver face à une certaine violence. Car, ce n’est jamais doux et plaisant de se prendre une porte en pleine face. Surtout à la vitesse, où la jeune femme avait voulu s’éloigner de l’amphithéâtre. Elle n’imaginait pas la force qu’elle avait pu utiliser et pouvait simplement se satisfaire de cette marque légèrement rosée qui se dessinait sur le front de sa victime. Croisant le regard du jeune homme, elle remarquait directement ce charme fou et évident. Un physique qui ne lui disait rien mais, en regard qui lui parlait beaucoup plus. La demoiselle ne savait pas de quelle manière l’exprimer ou s’avancer mais, elle le connaissait. Peut-être qu’ils s’étaient croisés par le passé ou dans une autre vie, qui sait. En tout cas, la jeune femme était sûre d’elle. Elle s’était déjà laissé bercer par cette prunelle. L’observant donc dans toute sa splendeur, elle faisait descendre son regard pour le remonter vers celui du jeune homme. Tombant donc sur ce bracelet, celui qui entourait son poignet. Replongée dans son passé, dans ses années qu’elle aurait préféré oublier, Maisy se souvenait et elle commençait à réaliser. Ce bracelet, il ressemblait à un cadeau qu’elle avait offert à un jeune adolescent, à  une époque. Il avait eu beaucoup d’importance pour elle. Seulement, Maisy ne l’avait pas vraiment côtoyé. C’était à des kilomètres d’ici qu’elle avait vécu cette histoire, qu’elle avait offert ce présent. Elle était à ce camp qui regroupait de jeune personne. La demoiselle avait ses kilos en trop. Ceux qui faisaient de son quotidien, une épreuve.  Personne ne la regardait. Personne ne la calculait. Elle n’avait rien de plaisant à montrer physiquement, donc elle ne devait avoir rien d’intéressant à raconter, personnellement. Une période assez compliquée pour la jeune femme, un souvenir qu’elle essaye à tout prix d’oublier. Si elle pouvait devenir amnésique, elle n’hésiterait pas à balayer aussi vite ce souvenir. Celui où ses nuits était le recueil de ses pleurs. Le recueil d’un mal être sur lequel, elle n’avait pas réellement de pouvoir, aucune force pour se relever. Aucun courage pour toutes les affronter. Pour faire face à ces journées où les autres s’amusaient de sa silhouette, de ce menton en palier qu’elle essayait de masquer derrière une écharpe. Maisy avait essayé de tenir le coup, pendant ces deux-mois. Ses grands-parents l’avaient presque forcé à y participer. En tout cas, si elle voulait qu’ils répondent encore à ses moindres désirs, elle devait essayer. Elle devait s’intégrer et démontrer que sa personnalité était à découvrir, derrière ses kilos en trop. Et c’est ce qu’elle avait fait en offrant ce bracelet à un jeune italien. Elle l’avait beaucoup observé et peut-être qu’elle s’y était attachée. Sauf, que ses chances étaient inexistantes. Toutes les filles du camp, en parlaient, redoublaient d’efforts pour attirer même quelques secondes, son attention. Maisy s’était donc joint à ces filles quelques minutes, dans un moment de folie. Les dernières secondes de son camp d’été lui avaient été consacrées. Une attention particulière mais, surtout une signification pour l’adolescente en manque d’attention. « Si tu veux, je recommence. » se réveillait-elle. Après plusieurs répliques de son acolyte, Maisy revenait dans le couloir de l’université. Elle revenait dans le présent. Mettant de côté, cette hypothèse que le jeune homme pouvait être ce doux souvenir. Le dernier avant qu’elle se décide à changer de vie. Après cet été, elle avait entamé un traitement et elle avait dû s’y tenir pendant plus d’une année pour obtenir ses traits parfaits. Ceux qui dessinaient chaque expression de son merveilleux visage. D’ailleurs, le jeune homme était plutôt calme face à ce coup qu’il venait de prendre. Bien sûr, il avait fait preuve d’agacement mais, cette émotion n’avait été que passagère. C’était donc pour cette raison, qu’elle avait essayé d’attirer son attention vers une autre question. « Je vois … Je vois. » lâchait-elle délicatement, tout en observant le jeune homme en pleine réflexion. Il cherchait donc à se souvenir, à voir si c’était le souci d’un détail. Est-ce qu’avant la jeune femme avait toujours été brune ? Est-ce qu’elle avait été en Italie ? Était-elle italienne, directement ? Non, aucune de ses questions n’arrivaient à l’amener sur la vérité. C’était certainement parce qu’il n’arrivait pas à trouver la bonne. Cette interrogation qui pourrait concerner Maisy. Est-ce qu’elle avait quelques kilos en trop, à cette époque où on aurait pu se croiser ? Non, il ne se la posait pas, parce que ce n’était pas envisageable. Un homme comme lui n’avait droit qu’à la beauté, qu’à la perfection. Il devait choisir ses proies comme quand il achetait une paire de chaussure en magasin. La plus belle. Celle qui lui irait le mieux. Celle qui le mettrait toujours un petit peu plus en valeur. « La bonne réponse, c’est celle que tu trouveras par toi-même. Tu sauras quand tu l’obtiendras et ne compte pas sur moi pour te servir la solution aussi facilement. » Ce coup qu’il s’était pris dans la figure avait des tournures bien particulière. Voilà, qu’il se retrouvait devant une énigme. Est-ce qu’elle s’amusait de lui ou s’étaient-ils réellement rencontrés avant cet incident ? Maisy ne voulait pas lever le voile. Elle ne voulait pas lui rappeler son ancienne identité. Car, elle savait la réaction qu’avait chaque personne face à cette révélation. Ils avaient dû mal à l’imaginer avec le double de son poids. Ils avaient dû mal à le réaliser et bien souvent, leurs imaginations dépassaient le souvenir de ces photos où elle avait été prise par surprise. La dernière preuve qu’elle détenait, sur cette époque qu’elle n’évoquait jamais.  « Bien sûr, tu t’en serais souvenu. » répliquait-elle mystérieusement, sans pour autant valider cette réponse à cent pour cent. Maisy restait donc émergée dans le regard du beau ténébreux. Elle n’évitait pas cette attention qu’il lui accordait, la même qui avait aidé la jeune femme à se redresser et à avancer. Bloquant également son chemin, elle ne pouvait pas s’en éloigner, sans le bousculer. Les personnes derrières eux semblaient pourtant prêtes à débuter ce cours. Celui auquel, il semblait également se rendre sans pour autant être pressé. Elle comprit qu’il était donc nouveau et que la plus part des étudiants qui se rendaient en classe, avaient cette envie d’apprendre et aucun temps à prendre. Miles n’allait pas tarder à attirer les foudres des studieux, de ses perfectionnistes qui vivent pour approfondir leurs connaissances. « Je suis Maisy, étudiante en seconde année à Berkeley. Enchantée. » lâchait-elle, armée de son petit sourire en coin. Celui qui illuminait son visage, qui faisait craquer beaucoup d’hommes. La jeune femme le savait et elle ne comptait pas rester dans cette entre-porte encore longtemps. Pour cette raison, elle mettait en place tous les moyens. Allant, jusqu’à faire cette proposition. « J'ai une journée qui me file sous le nez. Donc, soit on continue cette conversation dehors ou soit je te laisse assister à ce cours tranquillement. » lui proposait-elle, innocemment ou presque. En effet, c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour le faire bouger sans avoir l’air d’être ennuyante. La jeune femme n’allait pas lui rappeler qu’il se rendait à un cours d’espagnol, avant de sentir cette porte lui cogner au visage. Elle-même séchait déjà une de ces premières journées de cours, pour profiter pleinement des dernières chaleurs de l’été. Alors, c’était peut-être l’occasion de voir si les années l’avaient changé. Constater si ce qu’elle s’était imaginée, la première fois, collait à sa personnalité, à celui qu’il était vraiment. Maintenant, qu’elle pouvait captiver son attention plus de quelques secondes.. 
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MessageSujet: Re: (miles) la mémoire c'est du souvenir en conserve. (miles)   la mémoire c'est du souvenir en conserve. EmptyDim 6 Oct - 23:54

Indiscutablement belle, l'inconnue à la porte lui insuffle un calme qui pourtant s'obstine toujours à le fuir. Curieusement paisible, Miles se contenter de scruter le moindre de ses traits sans broncher, éludant avec facilité la petite douleur pénible qui lui martèle le front. Ça le perturbe de ne pas savoir son prénom. Il a l'impression, là comme ça à chaud, que c'est le genre de fille dont on doit absolument tout connaître, sous peine d'être un inculte. Il se dit qu'elle devrait lui inspirer quelque chose, même un détail, une futilité. Qu'il devrait être capable de deviner son prénom rien qu'en la regardant. Loin d'être perspicace, moins encore devin, Miles a rapidement la sensation que ça fait un moment qu'il la scrute bêtement, le regard presque hagard. Quelle est captivante, l'inconnue au joli sourire. La paume de sa main réchauffe son front endolori et apaise sa petite douleur parfaitement supportable. Le geste en devient machinal et obsolète, il continue à se frotter la figure comme si c'était devenu aussi ordinaire que de sourire. Il se dit que le mieux, c'est encore de prendre la chose du bon côté. Certes, il s'est pris une porte en pleine face. Certes, en temps normal, il aurait déjà joué des poings pour obtenir réparation. Mais au moins il avait une excuse pour se faire porter malade et ne pas aller en cours, cette même excuse pouvait aussi lui rappeler combien il était important de garder son calme et de pardonner un geste trop brusque à une jolie. Demain, une marque apparaîtrait sur son front et lui rappellerait qu'à Berkeley, il y a des femmes intrigantes à toutes les entrées. « .Non ça ira, merci. » concède-t-il, étonnamment neutre. Elle semblait aussi perplexe que lui, presque aussi précautionneuse – lui qui était pourtant d'ordinaire si brutal, à croire qu'une rencontre fortuite avec quelqu'un de troublant suffisait à mettre ses vices en berne. A la scruter avec autant de minutie, Miles approchait dangereusement la migraine. Bien sûr, elle avait quelque chose de particulier, d'inqualifiable, assez vague pour qu'il ne puisse pas poser un doigt dessus, mais d'affreusement captivant. Un mystère peut-être. Mystère qu'elle s'amuse à alimenter par une phrase un peu trop mystérieuse pour l'humble (mauvais) étudiant qu'il est. Une maxime un peu trop compliquée (non pas qu'il soit complètement con, plutôt trop paresseux), un peu trop évasive et chargée en sous-entendus qu'il avait envie de soulever malgré tout. D'ordinaire, les filles se dévoilaient à lui corps et âme sans opposer de résistance et sans minauder plus de trois secondes. Celle-ci, revendiquant sa différence, ne dévoila rien de plus que ce que son sourire voulait bien dire. Charmant. « .Brutale et énigmatique par-dessus le marché. » qu'il plaisante, affublé d'un sourire appuyé. Elle lui claque une porte en pleine figure, lui pose les questions et ne prend pas la peine de se présenter en plus. Passionnante la fille. Pourtant il devrait la trouver ennuyeuse, la fille qui tient des discours sinueux qui sont en réalité des impasses. Mais Miles aime les mystères lorsque ceux-ci promettent beaucoup d'aventure. « .Donc c'est non, on ne se connaît pas, c'est ça ? C'est ce que tu viens de dire. » renchérit-il, cherchant une énième fois une réponse dans le regard de la demoiselle. Qu'elle est énigmatique celle-ci. Ce qui n'est apparemment pas le cas du reste de la populace américaine, qui sans y réfléchir plusieurs fois, se découvre dès que l'occasion lui est offerte. Plus il la contemple, plus elle lui semble indéchiffrable. Pire qu'une équation mathématique et dieu seul sait combien il est mauvais dans cette matière ( esprit trop étriqué, illogique et versatile, parait-il). « .Trois minutes qu'on discute, un coup de porte, toujours pas de prénom et une énigme plus tard, voilà qu'elle me rend déjà dingue. » s'impatiente-t-il, sans toutefois paraître agacé. Arquant un sourire prétendu angélique, alors qu'il n'en est rien puisqu'il est né porteur du gêne '' diabolique '', Miles consent à lui offrir son identité en première, puisque celle-ci est loin d'être un mystère jalousement gardé, ni même importante. Miles Lombardi di Calderone, de son nom complet, ramené à Miles di Calderone pour plus de commodité, comme il sait qu'il est difficile de prononcer son patronyme avec l'accent américain sans en bouffer la moitié des syllabes. Maisy, enchantée. Maisy. Pas commun et presque familier pour le coup. Elle a un prénom chantant, qui rime avec Daisy. Rien que ça, ça le fait sourire bêtement. Il lui en faut peu pour le ravir, elle vient de faire sa journée. Rien que là, il a déjà envie de l'appeler mon canard et décide de s'armer de patience pour pouvoir placer le surnom quelque part dans la conversation. En plus elle est echantée, carrément. « .Tu m'étonnes. » déclare-t-il, un poil plus arrogant qu'il ne l'aurait voulu. Beau comme il est le Miles, elle ne peut être qu'enchantée. Conscient de ses charmes plus que quiconque, Miles usait et abusait de son physique pour captiver la gente féminine et changer de partenaire à chaque soleil couchant. Peut-être venait-il de trouver la prochaine sur sa liste, sa conquête du mardi. Peut-être pas. Sûrement, vu la proposition alléchante qu'elle lui formule en toute simplicité. Avec le sourire en prime. Ça fait longtemps qu'il a pas vu une fille sourire comme ça. A-t-il déjà vu un sourire pareil ? L'obsession pour ses lèvres s'installe. « .C'est quoi cette proposition indécente ? Allons allons, on se connaît à peine. J'suis pas comme ça moi. » Menteur, t'es carrément comme ça. Du genre à sauter sur la première occasion qui se présente. La fille ou bien le cours d'espagnol... mmm. Même pas besoin de réfléchir plus d'un quart de seconde. « .Je suppose que c'est pas aujourd'hui que je vais prendre mes études au sérieux. » lâche-t-il dans un soupir un peu trop poussé pour être crédible. Les études, la blague. L'amphithéâtre était une véritable salle de jeu pour lui, où il pouvait laisser libre cours à son imagination. Il perd son temps à vouloir jouer l'élève et sait que ça va durer qu'un temps, que bientôt il n'irait plus en cours ( excepté en sociologie, Babi ne lui pardonnerait aucune absence et il s'amuse bien trop avec elle pour compromettre leur incroyable duo dynamique ). T'inquiète ma mignonne, tu vas pas en perdre une minute de plus, de ta journée. « .Pas la peine de me faire visiter la fac ou un truc du style, je compte pas m'éterniser dans ces couloirs. Les études c'est en option chez moi. » qu'il décrete, tout en nonchalance. Il laisse la porte de l'amphithéâtre claque derrière lui et le cours d'espagnol se poursuivre sans sa présence divine. Ça n'est que le premier cours, aucune importance. Madame Lladès aurait tout le loisir de faire sa connaissance plus tard, à poil entre deux tables, à l'interclasse. Il se met à siffloter en arpentant les couloirs, cherchant déjà la meilleure façon de l'emballer vite fait bien fait pour qu'ils puissent terminer, eux aussi, à poil n'importe où. Pourtant au fond, il sait que ça va pas être aussi simple qu'avec les autres. Ce qui rend le challenge plus alléchant encore. « .Sinon... Tu penses qu'on se connaît ? Ou bien tu sais qu'on se connaît, mais tu me fais marcher ?. » débute-t-il, sobrement et toujours sur la même conversation. S'il la connaît vraiment, la Maisy, autant le savoir. Les mystères, ça va trois secondes. Ça lui coûte quoi de répondre ?« .Tu sais, j'passe les trois quarts de ma vie dans le brouillard, donc y a moyen pour que je me souvienne plus. Mais si ça peut te rassurer, j'me souviens plus non plus du code de ma carde bancaire, j'connais pas mon numéro de téléphone et je me souviens vaguement de ma date d'anniversaire. J'fais pas exprès quoi. » Des aveux habiles, qui font de lui un mec bien – mais pas trop vu le contenu – sur le papier. Le mea culpa du fêtard qui se respecte trop, qui compte pas changer, mais qui excuse son comportement parfois indécent par des mots vide de toute sincérité. Les mains dans les poches de son pantalon, il déambule à pas lents et en zig zag dans le couloir vide lorsqu'une réflexion intense le ramène à cette sensation de familiarité qui l'a étreint lorsqu'elle lui a balancé son prénom. Maisy. « .J'vais pas te mentir, t'es familière. Je sais pas pourquoi. Et puis t'as un prénom original aussi, j'ai déjà entendu, je sais plus où. » achève-t-il, haussant les épaules comme si ce genre de détail n'avait aucune importance. Peut-être il y a des années, dans un camp de vacances où il a fait les quatre cent coups comme nulle part ailleurs. Peut-être que c'est la fille avec qui il a passé la première nuit, ou celle de la seconde, puisqu'elles étaient différentes. Ou bien est-ce peut-être celle avec qui son ami à essayé de fricoter, mais qui n'a récolté rien de plus qu'une gifle. Les possibilités sont infinies et curieusement, Miles regrette son incroyable sociabilité. Il se plaît à penser que s'il arrive à isoler un seul instant de sa vie dans sa mémoire, celui-ci saura le guider vers une Maisy à l'apparence vague, qui apparaît au loin dans un décor nébuleux. Seulement c'est voué à l'échec. Il se souvient même pas de ce qu'il a bouffé hier midi.

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MessageSujet: Re: (miles) la mémoire c'est du souvenir en conserve. (miles)   la mémoire c'est du souvenir en conserve. EmptySam 2 Nov - 17:11

Le doute. Elle aimait en jouer. Voir ses réactions se dessiner sur les traits charmeurs de Miles, c’était agréable. C’était également puissant et troublant. Est-ce qu’il se souvenait au moins d’elle ? Est-ce qu’il en avait un vague souvenir ? La jeune femme n’en avait pas la moindre idée. Face à sa réalité, face à ce regard qui l’avait déjà fait chavirer par le passé, elle essayait de paraitre plus à l’aise et surtout moins réceptive à ses atouts qui vous explose en pleine face. On se demande pourquoi la vie l’a autant gâté. Silhouette parfaite. Personnalité confiante. Il ne lui manquait rien. Le jeune homme avait tout ce qu’il fallait pour draguer des demoiselles et tout cela en usant le minimum d’effort. De son côté, Maisy n’avait rien à envier à quiconque. Certes, il lui avait fallu de la patience et de la détermination pour obtenir ce corps, pour enrichir sa confiance. L’essentiel est finalement qu’elle y soit arrivée. Peu importe qui elle était, il y a de cela quelques années. Peu importe quel reflet, elle devait supporter. Peu importe toute les difficultés à traverser, la jeune femme les avait surmontées. Elle était devenue une magnifique plante. Une petite brune aux premiers abords innocente mais, en réalité, très piquante. Cachant son jeu à la perfection, elle continuait de le mener par le bout du nez. De le mener, là où elle souhaitait arriver. Sans réellement être sûr qu’il la suivrait jusqu’au bout, qu’il ne se douterait pas de qui elle est vraiment ou de ce qu’il constate actuellement. Une ancienne grosse. Une psychopathe qui avait calculé son geste, depuis le début. Alors, qu’en réalité, elle était juste cette jeune femme qui se retrouvait dans ce passé, dans ces prunelles qu’elle avait déjà rencontrées. Un jeune homme qui l’avait surtout marqué par son charisme, par son égo certainement surdimensionné. Aujourd’hui, la différence était que Maisy savait gérer. Elle savait contrôler ses émotions. Elle savait les contenir pour ne pas les laisser prendre possession de son visage. Pour ne pas laisser cette émotion revenir, celle qu’elle avait connue en lui offrant ce bracelet. Pourquoi ? Il n’y avait pas d’explication. Comment ? Simplement ! La jeune femme avait eu un coup de cœur pour le gamin qu’il était, pour l’opposé qu’il représentait. Un jour, elle avait souhaité avoir autant de caractère, autant de simplicité à discuter sans se sentir dévisager. Peut-être que Maisy y était arrivée. Peut-être qu’elle pouvait lui prouver.. Il ne lui fallait plus que ce souvenir. Ce moment qu’il avait déjà partagé pour qu’il puisse réaliser, comprendre et un tout petit peu apprécier. « Je ne suis pas encore nue face à toi. Donc pour la proposition indécente, je pense que c’est à revoir. » déclarait-elle, tout en ayant cette idée. A chaque indice que Maisy pourrait dévoiler, ce serait un vêtement que Miles devrait ôter. Quelle merveilleuse idée ! Pourquoi n’y avait-elle pas songée plus tôt ? Sourire au coin des lèvres et toujours en attente d’une réponse, la jeune femme gardait cette idée précieusement rangée. Quand elle sentira qu’il est là, cet instant, qu’il est temps.. Elle se lancera. Pour le moment, il était juste question de l’inviter à la suivre, d’éviter de se rendre en cours juste pour cette rencontre, pour cette étrange proposition. « Pas de problème. Je vote également pour cette option. » ajoutait-elle tout en lançant le pas. Après tout, il n’y avait pas meilleur endroit, que l’extérieur pour prendre le large, pour s’évader. Avec cet air angélique qui recouvrait son visage, la jeune femme l’écoutait. Apparemment, Miles était réellement intrigué. Elle y était parvenue. Elle lui avait retourné le cerveau. Dans toutes ses conquêtes, il devait déjà chercher. Il devait les trier. Tout en regrettant (un peu), de l’avoir oublier. Parce que rares sont ceux qui attirent réellement l’attention de la demoiselle. Elle est plutôt sur ses gardes quand elle se souvient de la difficulté qu’elle a connue pour obtenir un sourire, quand elle portait ses kilos en trop. Le physique est primordial dans notre monde, dans notre présent, que l’on ne veuille ou non. On ne pourra pas regarder quelqu’un s’il n’a pas la taille que l’on apprécie, le poids qu’on fixe et surtout l’attitude que l’on attend. Souvent, les personnes qui n’ont pas hérité d’un minimum de beauté, vivent dans leurs ombres. Parfois, deux d’entre elles, se retrouvent et s’apprécient. Parfois, on finit seul et errant. Un peu comme dans le désert. Sans but précis, sans le réel espoir. Maisy avait connu ce sentiment. Jamais, elle ne pensait être celle qu’elle est devenue et c’est certainement pour cette raison, également, qu’elle avait osé lui offrir ce bracelet. Celui qu’il portait encore autour de son poignet. Après donc l’avoir laissé parler, la jeune femme prenait les devants. Elle lui accordait ce regard qui n’était pas anodin, un peu coquin même. « D’accord. Tu es pardonné, parce que personne n’est parfait et tu viens d’avouer un sacré défaut. Donc.. » Est-ce qu’elle l’emmenait dans ce jeu ? Dans cette folie qu’elle avait imaginée mais, également cette idée qui pourrait lui être d’un meilleur moyen pour lui avouer, pour tout lui confier. Une meilleure approche, que lui dire, c’était moi cette fille. Tu te rappelles, la grosse qui faisait peine à voir et dont ton copain se moquait. Dont il s’est moqué tout l’été. Cette gamine qu’on pointait du doigt et qui a osé espérer te plaire. Ne serait-ce qu’une nuit, comme toutes ces conquêtes que tu collectionnais. « Je te le dis, on se connait. C’est validé et confirmé. Alors, peut-être que je peux t’aider à trouver. A chaque indice que je te donne, c’est un vêtement que tu ôtes. » proposait-elle, tout en laissant ce petit sourire, illuminer son visage. Maisy était très intéressante quand elle le décidait. Elle était très intelligente et très confiante. Ce jeu était sa manière de le défier, de le tester. A savoir si Miles était toujours ce gamin adepte à de nouvelles expériences. Au moins, ça il ne pourra pas dire qu’il l’a déjà fait, qu’on lui a déjà proposé. « Ça marche ? » La jeune femme attendait et intérieurement, elle s’impatientait. Elle avait trouvé la solution pour profiter de l’instant, pour lui faire partager ce souvenir qu’il a sans doute oublier. Si le jeune homme ne se souvenait que très vaguement de sa date d’anniversaire.. Comment pouvait-il se souvenir encore de la provenance, de l’origine de ce cadeau qu’il portait malgré le poids des années. Après avoir traversé les couloirs calmes et vides de l’université, le duo se retrouvait face à l’extérieur. Ils se retrouvaient sur le campus, à marcher, à déambuler. Miles à la poursuite de ce mystère qu’elle avait fait naitre. Maisy sur les pas de son passé qu’elle avait éternellement fouit. Elle avait tant imaginé ces retrouvailles. Quelle tête ferait Miles en voyant la métamorphose ? Encore faut-il qu’il se souvienne du boudin qu’elle était. C’est sur ses derniers songes, ses vagues pensées, qu’elle revenait à son corps, qu’elle réalisait et prenait conscience. Pour la première fois, depuis son arrivée à Berkeley, Maisy prenait le risque d’évoquer cette période difficile à gérer. Elle prenait le risque qu’il puisse tout raconter, en rigoler et la déstabiliser. « C’était bien un été que l’on s’est rencontré. A ce camp de vacance. Est-ce que tu te souviens du camp près du lac ? Il y avait aussi un surveillant assez particulier. Cheveux courts. Petit short moulant. Air supérieur. » partageait-elle, tout en s’accrochant à son regard. La jeune femme avait débuté les festivités, les confidences. Elle en attendait autant de la part de Miles. C’est certainement pour cette raison que son regard innocent, était devenu un regard plus intéressé. Elle avait parlé. Il devait se déshabiller. Elle attendait. La demoiselle faisait preuve de patience et surtout elle pourrait constater que s’il agissait dans ce sens, s’il se prenait à ce jeu, cela voudrait dire que la curiosité le chatouillait. Il aurait besoin d’en savoir davantage pour replacer ce doux visage sur les souvenirs de ce camp d’été.
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MessageSujet: Re: (miles) la mémoire c'est du souvenir en conserve. (miles)   la mémoire c'est du souvenir en conserve. EmptyDim 1 Déc - 18:40

« .Pas encore. » l'annota-t-il, affublé un sourire chargé de sous-entendus, et pas des plus chastes. Il repasserait pour la proposition indécente, une fois, et d'autres s'il le fallait. Sans être lourd, Miles savait reconnaître une intéressée d'une récalcitrante et Maisy-Jolie, dans son attitude, criait son appartenance à la première catégorie. Celle dans laquelle Miles se servait pour agrémenter ses jours et ses nuits d'un peu de tabasco fait femme. Avec ses petits yeux en amande et ses grandes fossettes, Maisy lui envoyait en pleine figure son package complet de la charmeuse charmée et une telle assurance eut vite fait de le frapper, cela même s'il était un habitué des grandes dames aux airs tout aussi grands. Peut-être était-ce parce qu'elle avait tout d'une petite fille. De son petit nez retroussé, au tintement fluet de sa voix. De ses lèvres fines peintes d'une couche gloss discret, à ses grands yeux malicieux. Une femme fatale prisonnière d'un corps gracile que Miles n'eut aucun mal à trouver charmant. Elle est trop belle, songea-t-il, tout en la contemplant marcher à ses côtés dans les couloirs. Il chercha un instant à discerner la vérité sur son visage chevalin, et dévia de sa quête en constatant qu'elle était vraiment, vraiment, vraiment belle. Captivé à un point que les mots ne pouvaient le décrire, Miles se contenta de la scruter sans jamais dévier son regard charmé de cette frimousse. C'est quoi cette fille, s'intima-t-il à lui-même, curieux de poser un doigt sur ce qu'elle avait de si captivant, cette Maisy. « .Donc en tout logique, tu n'es pas parfaite non plus, n'est-ce pas ? C'est toi qui le dit, j'invente rien.. » Non, ce n'est pas ce qu'elle vient de dire. Miles avait le don pour trouver un sens caché à tous les mots et ce même s'ils en étaient dénués. Et surtout, surtout, il tournait constamment toute conversation à son avantage. Comment ça, il n'est pas parfait ? Certes, il était en possession d'une mémoire assez... médiocre. Toutefois, il se plaisait à croire qu'il avait surtout une mémoire sélective. Pourquoi retenir un numéro de téléphone, ou bien une date, alors que la pulpe de ses doigts pouvait aisément retenir la façon adéquate de caresser telle ou telle fille, ou quel compliment donner à une, mais pas à une autre. Personne n'est pas parfait. Ah, il lui fallait donc mettre la main sur quelqu'un qui aurait les mêmes imperfections que lui, en somme. Modérant son sourire suffisant en de traits attentifs, Miles se laissa aller à un rire franc lorsque mademoiselle décida d'établir les règles du jeu. Non sérieusement, d'où elle vient cette fille ? Pouvait-on faire plus … parfait ? Ou du moins, imparfait, à en croire sa propre philosophie. Quelle femme... il faut que tu l'as garde celle-ci, Miles, songea-t-il, tout en riant. « .Si t'as envie de me voir à poil, faut le dire tout de suite. » déclara-t-il finalement, lui adressant un sourire appuyé. C'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude de se désaper plus vite que son ombre, le Miles. Et si elle le demandait justement. Ah ces filles, toujours à tourner autour du pot, songea-t-il rêveur. Elle lui plaisait énormément, cette part de mystère qu'elle s'amusait à entretenir. Loin des valses mièvres qu'il avait l'habitude de danser en charmante compagnie, Miles n'eut aucun mal à deviner qu'il se frottait (ou presque) à une amatrice de tango. Mauvais danseur et d'une patience proche du zéro absolu, Miles se laissa charmer par le jeu, la danse, qu'elle proposait. Métaphoriquement. « .Allez ça va, va pour ton jeu. » concéda-t-il, feignant d'être ennuyé, alors que ça n'était évidemment pas le cas. Les jeux, c'est le piment de l'existence et plus particulièrement de la sienne. Pouvait-il seulement s'ennuyer, avec une fille pareille ? L'avenir le lui dirait. Si avenir il y avait, qui sait, peut-être aurait-il le droit à sa récompense caressante en fin de journée et l'après ne serait qu'un vide sidérale. Les mains dans les poches, Miles s'obstine à fouiller les tréfonds de sa mémoire à la recherche d'un visage aussi particulier que le sien. Des sourires mutins, il en a croisé en masse et même s'il s'obstina à penser qu'il se souviendrait du sien, tant sa beauté sautait aux yeux, Miles laissa rapidement tomber l'idée d'un jour la reconnaître de lui-même. Sans compter l'intervention ingénieuse de Maisy. Ingénieuse et spontanée. « .Hey, j'ai rien demandé moi. » maugréa-t-il, toutefois manifestement amusé. Elle y tenait autant que ça, à le voir se délester de ses fringues ? Ou bien était-ce seulement le fruit de son imagination ? (et sa façon bien particulière de penser avec le fond de son pantalon). Poussant un soupir -minauderie idiote du jour- et feignant l'air blasé, il décida alors de se débarrasser de sa veste en cuir. « .J'y tiens, considère ça comme un trophée. Jusqu'à ce que je ne vienne la reprendre. » déclara-t-il, balançant sa veste dans les bras de la bêta. Il aurait pu la lui poser sur les épaules de façon galante, mais non, tout dans la véhémence. « .Un été en camp de vacances, tu dis ? Putain, tu m'aides pas là. Je me souviens déjà pas de ce que j'ai bouffé ce midi. » débuta-t-il, cherchant à se creuser – encore – la mémoire. Miles c'est l'action plus que la réflexion. Mais c'est bien, elle le met en état de challenge constant. On va se marrer, pense-t-il, alors qu'un éclair de génie le frappe. « .J'ai été une fois en camp de vacances, j'avais 18 piges, un truc du genre. C'était plutôt cool, pas le meilleur été de ma vie, mais passablement amusant quand même. J'avais un pote, Marco, que j'ai plus jamais revu après, évidemment. À propos, je regarde pas les short moulants que portent les surveillants. Les surveillantes en revanche... » Ah ça, les surveillantes, il a fait plus que les mater. 18 ans, petit con qui se respecte, dans un camp de vacance bondé de gonzesses qui n'attendent qu'une chose : perdre leurs virginités. Le loup dans la bergerie ne peut que s'en rappeler... du moins, autant que possible. Surtout sachant que son oncle l'avait forcé à foutre un pied dans ce bourbier. « .Y avait cette fille aussi... » ouais, c'est difficile de se souvenir d'un prénom, quand des filles, y en a eut plein. Des faux espoirs pour Maisy malgré lui ? Surement « .Je sais plus. »  La fille à laquelle il pense, c'est probablement Ornella. Grande, brune, conne, la queen apocalyptique du camps, une emmerdeuse montée sur deux jambes de rêves. Traduction :  j'ai couché avec le premier soir et d'autres après, parce que c'est comme ça que je fonctionne, je me tape les chiantes apocalyptiques. Inutile de préciser pourquoi il avait donc tant de facilité à se rappeler d'Ornella – excepté son prénom. Une fille imbuvable, qui se foutait de la gueule de tous le monde et particulièrement de ceux qui avaient le malheur d'avoir un physique ingrat (cf Maisy, à l'époque, bien qu'il peina à s'en rappeler) et complètement bouffée par une arrogance qui reposait, elle, sur quedal. Ornella n'était rien qu'une sale gosse, qui prétendait être riche et populaire, alors qu'elle vivait dans un appart' à moitié financé par l'état, l'autre moitié par le maigre revenu de sa mère. Encore aujourd'hui, Miles ne comprenait pas ce qui l'avait poussé à s'intéresser à elle, à l'époque. La vérité, c'est qu'il a l'impression de s'acheter un peu de bonté, dont il pense manquer cruellement même si c'est pas vrai, en accordant de l'attention à ceux qui crèvent d'envie d'en avoir. Et puis y a l'immaturité aussi, parce que niveau sale gosse, à l'époque, miles c'était un champion du monde. « .Sérieux, c'est aussi vieux que ça ?. » 18 ans, c'est loin. La majorité, les premières expériences ( bien que celle du sexe était emballée depuis bien longtemps pour lui ), les premiers amours ( ah non, pas pour lui non plus, les premiers … tout.  Bientôt, elle oserait lui sortir qu'ils se côtoient depuis le berceau. Mais si, tu sais Milo, c'est la petite avec qui tu partageais ton goûter. Nan. « .Enfin, ça me dis toujours pas qui t'es. Sérieux, je peux pas me souvenir de tous le monde. » Comme je suis beau gosse et super hype, comme mec. « .Allez, fais un effort, dis-moi un truc. » quémanda-t-il, sourire colgate sur les lèvres. Effet de charme en route. Exceptée qu'elle ne semblait évidemment pas décidée à lui délivrer un autre indice, moyennant paiement. Cash. « .Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour une fille, sans déconner. » souffla-t-il, un vilain rictus joueur sur les commissures. Le pantalon ? Le tee-shirt ? Allez, le tee-shirt. Deuxième cadeau, un tee-shirt blanc en col V, tout simple, droit dans les bras de Maisy. Torse nu, belle musculature, dans le parc de Berkeley, sous les yeux amusés/étonnés/charmés d'une bande de fille qui passaient par-là et qu'il gratifia d'un '' salut '' bien enchanté, et le regard réprobateur de quelques profs. « .Allez, un autre indice dans les 3 secondes, dépêche, sinon t'enlèves un truc aussi. » c'est qu'il en a de bonnes, des idées, parfois. « .Undeuxtrois. » grommela-t-il  précipitamment, avant d'arborer un sourire triomphale. Comment ça, c'est de la triche ?

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MessageSujet: Re: (miles) la mémoire c'est du souvenir en conserve. (miles)   la mémoire c'est du souvenir en conserve. EmptyVen 20 Déc - 13:22

corbeille
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