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Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren

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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren EmptyJeu 15 Aoû - 21:35


MAISY CAGLE HOPKINS - WREN ROSENBACH
Il y a un moment dans la vie où l’on se retrouve à la croisée des chemins. Les choix qu’on fait à ce moment là peuvent déterminer tout le restant de notre vie. Bien sûr face à l’inconnu, la plupart d’entre nous préfèrent faire demi-tour.


    Mes yeux s'ouvrent avec difficulté, et la luminosité de la pièce n'aide en rien. Un mal de tête me martèle le crane, comme s'il avait décidé d'y croiser une tombe, pour je ne sais qui et je ne sais quelle raison. Sans savoir pourquoi, je sens que quelque chose cloche ici, que quelque chose ne tourne pas rond. Ce lit ne ressemble pas au mien et je ne suis pas du bon côté du lit. Je me redresse brusquement avant de m'apercevoir que je suis nu sous les draps, et surtout qu'à côté de moi se trouve une sublime brune, que j'ai par le passé côtoyé. Maisy. Je pensais qu'elle et moi avions dépassé ça, que c'était l'histoire d'une nuit. Mais il faut croire que je me suis trompé puisqu'elle aussi me semble être totalement nu. Je pourrais m'imaginer que rien ne se soit passé entre nous, que nous nous sommes juste couchés un peu alcoolisés, mais je dois être honnête avec moi-même. Maisy est peut-être la seule avec qui j'accepte le concept de one night sans en ressentir la moindre culpabilité. Peut-être parce que la demoiselle est adepte de ces méthodes là, je n'en sais rien mais la dernière fois que cela nous étaient arrivés, nous avions préféré en rire plutôt que je ne culpabilise et j'avais énormément apprécié cela. Après tout, je ne vais pas attendre indéfiniment Talia si cette dernière refuse de me pardonner. Je lui ai dit un nombre incalculable de fois que j'étais parti sous les ordres de son père, que ma mère ne m'avait donné aucun choix et si elle n'était pas capable de l'entendre, et bien soit. Qu'elle fasse sa vie avec son timbré de Lennon, et que je fasse la mienne de mon côté. Non rien de tout ce que je dis ne peut être crédible puisque je suis sur qu'au moindre de ses signes, je vais accourir à ses côtés, et si j'entends le moindre dérapage de la part du gamma, je lui arrache les bijoux de famille avant de lui faire manger petit bout par petit bout. Mais toujours est-il qu'aujourd'hui, je ne suis pas au côté de Talia mais bien de Maisy, qui semble dormir paisiblement, quand soudain, j'entends une voix hurler dans le couloir. Valentina. La doyenne des Beta. Bordel, si elle me croise, je vais encore en prendre pour son grade et cette fois, la vérité ne lui plaira pas. En temps normal, lorsque je débarque au pavillon beta, c'est pour voir Harper, ma meilleure amie et Valentina, même si elle ronchonne, ne peut rien dire puisque je respecte plus que tout mon amie. Mais aujourd'hui, je suis dans le pavillon beta pour une toute autre raison et si la doyenne me croise, elle m'arrache la tête. Je pourrais partir me planquer dans la chambre d'Harper, mais si je me barre de la chambre de Maisy sans lui dire un mot, ce serait n'avoir aucun respect pour elle, et je suis loin d'être ce genre de garçon. Mais en même temps, il est hors de question que je ne la réveille, je ne sais pas si elle sera de bonne humeur, ou un monstre ambulant de rage, les réactions des gens le matin sont tellement imprévisibles… Alors je décide de me lever discrètement, sans faire de bruit et j'attrape mon caleçon qui traine au pied du lit. Allant vers la salle de bain, je cherche vainement une aspirine dans la petite armoire, histoire de faire passer au plus vite ce mal de tête. La chambre de Maisy et la salle de bain ont la même configuration que celle d'Harper. Aucune originalité les béta. Au moins chez les iota, chaque chambre est différente, cela évite la monotonie. Je me sers alors un verre d'eau pour avaler mon cachet et je retourne dans la chambre où Maisy s'éveille lentement. Comme le beau prince qu'Eileen aime tant dépeindre, je m'approche doucement d'elle et dépose un baiser sur son front. « Bonjour beauté. On a encore fait des bêtises je crois cette nuit non? » Je rigole doucement parce que si j'ai mal à la tête, j'imagine qu'il en va de même pour la béta et qu'un simple rire peut nous exploser la tête. Heureusement pour moi, je sais que notre relation n'est pas conflictuelle en dehors de cette chambre qui a accueilli nos ébat de cette nuit et de l'autre fois. Maisy est quelqu'un avec qui je pourrais parfaitement m'entendre puisqu'au fond, elle ressemble un peu à ma cousine, et que j'aime plus que tout la Rosenbitch. Maintenant, je dois bien l'admettre, sur le campus nous sommes loin d'être les deux grands amis à se faire de grands calins digne de retrouvailles dans les films, bien au contraire. On se salue, un sourire en coin au souvenir de notre fabuleuse nuit passé ensemble mais cela s'arrête là. Au moins, notre relation ne se résume pas à des conflits en public et des ébats en privé. La jeune femme est allongée dans son lit, les draps maintenus par sa main au niveau de sa poitrine, et me regarde avec un regard… ce regard qui la caractérise tant et qui me fait sourire. Je m'assois sur le lit de ce que je juge être sa colocataire. « Ca ne dérangera pas ta coloc si je me pose là j'espère? » Le côté respectueux et pompeux anglais ressort à ce moment là mais je ne peux m'empêcher de l'avoir. L'éducation anglaise est la pire de toutes. Je regarde autour de moi et mes idées s'éclaircissent un peu plus au fur et à mesure que l'aspirine fait enfin effet. Décidément, cette chambre ressemble énormément à celle d'Harper, à croire que les béta ont exigés un standing de décoration, ce n'est pas possible. Cela pourrait presque me désespérer. Pourtant, mon regard fait le tour de la pièce une nouvelle fois et tombe cette fois sur un cadre, contenant une photo sur laquelle sont représentés de jeunes personnes, se tenant par la taille, un sourire éclatant sur le visage. Je me lève, sous le regard interdit de Maisy et attrape le cadre pour y découvrir une photo que je ne connais que trop bien, une photo d'Harper et moi. Et tout prends alors son sens. Cette chambre, c'est celle d'Harper, ma meilleure amie. « Qu'est-ce qu'on fout dans la chambre d'Harper, Maisy?»
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MessageSujet: Re: Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren EmptyDim 25 Aoû - 17:00


On n'a pas le temps d'avoir de la peine, pas le temps d'être triste ni d'avoir peur, on a juste le temps de profiter et de s'embrasser.  

Le respect est le moteur de cette relation, de cette amitié étrange qu’unit Maisy à Wren, qu’unit Wren à Maisy. Il y a de la simplicité et de la sincérité. Une promesse de ne pas s’attacher, de pas s’accrocher. Juste quelques rendez-vous à la tombée de la nuit, pour s’oublier, pour s’abandonner. Des draps blancs, deux corps dénudés et de la tendresse. Beaucoup de caresse. Peu de discussion. Aucune confidence. Aucune réflexion. Les sourires suffisent. Les regards communiquent assez, pour décider de ne pas en rajouter. C’est ce dont ils avaient besoin. Enfin, pour la jeune femme, cette relation tombait à pic. Tout juste séparé du professeur Shark dans le plus grand des secrets, dans le plus grand des silences. Elle retrouve ce plaisir qu’est la chaleur masculine et surtout, elle réalise qu’elle peut l’oublier dans les bras du iota. Elle peut tourner cette page. Certes, il n’avait pas été le seul à être de cette utilité. Cet été, la demoiselle avait fait quelques rencontres. Même si seulement une ou deux avait réveillé cette envie de se rapprocher, de se lier.  Le temps d’un ébats. Le temps de faire le vide et de se sentir encore désirée. Ouvrant délicatement les yeux, la jeune femme remarquait toujours la présence de Wren. Il n’avait pas pris la fuite, c’était une bonne chose. Car, si un jour, il agissait de cette manière, elle ne lui pardonnerait pas. Il y avait déjà peu de règles dans leur relation. Il y avait peu de question voir aucune complication, pour qu’il décide d’agir de la sorte. Sourire sur le bout des lèvres, elle constatait toujours sa nudité. Sans complexe, Maisy restait allongée. Elle le regardait et se perdait sur la perfection de ses traits. En effet, on ne peut pas dire qu’elle ait choisi le plus vilain garçon pour partager cette intimité. Bien loin de là. Le beau iota devait en faire fondre des cœurs et elle était comblée de pouvoir goûter à la douceur de sa peau, à la délicatesse de ses gestes. C’était toujours parfait entre eux. Au point, même que Maisy en réclame, ça voulait clairement dire qu’il savait y faire, il savait s’y prendre. Comment en était-il arrivé là ? Il y a quelques semaines, quelques mois, ils s’étaient croisés en soirée. Ils avaient partagé un tête-à-tête et la tension s’était très vite fait ressentir. Une attraction entre eux, sans mot, sans qualification. Une attirance qui ne se fit pas oublier, décidant rapidement de se rapprocher, de s’embrasser, de ne plus prêter attention à cette terre qui continuait de tourner, à ce monde qui continuait de respirer. Les deux jeunes gens arrivent à passer au-dessus des aprioris, au-dessus des appréhensions. Ils décidaient de mener cette relation, comme bon leur chantait. Sans tracas, sans retourner la situation dans tous les sens. Ils en profitaient. Pleinement. Ils en redemandaient. C’était rare de pouvoir partager autant de complicité avec quelqu’un, avec une personne qu’on fréquente à peine quelques heures, quelques nuits sur un si grand lapse de temps. Par conséquent, il fallait savourer ces moments, cette tenue dans laquelle se promenait le jeune homme. Maisy continuait de se rincer l’œil, même si elle n’avait rien oublié de la nuit passée. Elle sentait ses lèvres se poser sur son front, la chaleur de son souffle caresser sa peau. Néanmoins, son mal de tête n’arrivait pas à disparaître. Il est vrai qu’hier, ils avaient dû bien fêter cet été. La fin se rapprochait et la rentrée se faisait ressentir. Presley s’était fait arrêtée. Les étudiants pouvaient dès à présent quitter la ville, pour s’envoler vers d’autres horizons. De son côté, Maisy avait pris la décision de rester. Alors, en posant toujours son regard sur son partenaire de soirée, elle ne pouvait qu’apprécier son choix. « Des bêtises très plaisantes. Il faut savoir garder le bon côté. » déclarait-elle avec son air malicieux. Enfin, il en fallait beaucoup à la jeune femme pour voir le mauvais côté de leur relation, pour s’attarder sur le mauvais côté de la vie. Même avec cette douleur à la tête, elle arrivait à sourire, à parler, même si c’était avec un ton plus délicat, plus calme. D’habitude très dynamique, très expressive, Maisy pouvait réveiller une maison de pensionnés. Elle avait cette motivation et cette joie de vivre très communicative. Elle avait ce plaisir de sourire, de faire cette action sans raison. La vie est courte et elle essayait d’en profiter sans trop s’attarder sur le passé. Cependant, certaines cicatrices n’arrivent jamais à nous lâcher. Il faut juste s’y habituer, les ranger pour continuer d’avancer. C’est ce qu’elle faisait. Avec lui, avec les autres, avec ses amis, la jeune femme rayonnait. Elle gardait le positif de chaque instant. La magie du présent. « Non, je suis sûr que ça ne la dérange pas. Puis, elle n’est pas là donc comment elle saurait que tu es le responsable de cette marque de fesse sur ses draps. » répliquait-elle, en réalisant que Wren n’avait aucune idée sur l’identité de cette colocataire. Si seulement, il savait.. A peine pensé, tout juste questionné. Le jeune homme s’était levé et s’était dirigé vers ce cadre. Une photo de lui et de sa meilleure amie, qui est également la cousine de Maisy. Harper. Peut-être qu’il allait comprendre ou vraiment se demander s’ils étaient dans la bonne chambre. Bingo ! Voilà qu’il la questionnait. La jeune femme se redressait donc en douceur pour ne pas perdre l’équilibre avec cette forte pression qui se faisait ressentir à l’intérieur de son crâne. C’était comme si un dinosaure lui marchait sur la tête. Entouré du drap de lit, elle s’avançait vers Wren et redéposait le cadre qu’il tenait en main. Sourire toujours présent sur son visage angélique, elle lui donnait l’explication. « C’est la chambre d’Harper mais, c’est également la mienne. Harper est ma cousine. Je pensais que tu le savais. Je ne te l’ai jamais dit ? Elle ne t’en a jamais parlé ? » Bien sûr, elle ne lui avait jamais dit de ce détail. La demoiselle ne voulait pas perdre toutes ses chances, en faisant remonter les principes du sportif. Ne pas coucher avec la famille de sa meilleure amie. C’était foutu. Il l’avait déjà fait. Donc, autant qu’il prenne la situation du bon côté. Il pouvait coucher avec Maisy et croiser, partager une discussion avec sa meilleure amie, au petit matin. Harper n’avait pas pu le mettre en garder sur cette réalité car, elle n’avait aucune idée de ces instants complices et intimes qu’ils partageaient. Dans la vie de tous les jours, ils se saluaient et traçaient leurs routes. Sans plus. Ni moins. Déposant un baiser dans la nuque de Wren, qui lui tournait encore le dos. Maisy prit ce malin plaisir à lui avouer. Maintenant, on pouvait totalement dire qu’ils étaient au courant des connaissances des autres, des fréquentations et liens qu’on n’osait même pas s’imaginer. Retournant vers le lit, elle offrait au jeune homme, cette vue de son parfait fessier. N’ayant  couvert que le devant, à l’aide de son drap de lit, elle décidait à s’apprêter. Avançant vers son portable, elle regardait l’heure, avant de se retourner à nouveau vers lui. « Tu veux prendre une douche ? » le questionnait-elle, comme si tout était normal. Comme si cette nuit avait ressemblée à la précédente, à une confidence près.
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MessageSujet: Re: Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren EmptyDim 15 Sep - 15:29


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Il y a un moment dans la vie où l’on se retrouve à la croisée des chemins. Les choix qu’on fait à ce moment là peuvent déterminer tout le restant de notre vie. Bien sûr face à l’inconnu, la plupart d’entre nous préfèrent faire demi-tour.

    Les coups d'un soir généralement, ce n'est pas le type de Wren. C'est même le genre de choses qu'il déplore plus que tout, parce qu'il pense que c'est ce qui fait que les filles perdent toute confiance en la gente masculine, de même qu'il se dit que si les gens en général ne croient plus en l'amour, c'est à cause de ça. Alors depuis toujours, depuis qu'il a fait sa première fois, Wren fuit comme la peste ce genre de situation totalement incongrue. Ou du moins, presque toujours. Il a suffit que son regard croise il y a quelques temps celui de Maisy, une jeune béta de première année pour qu'il succombe à cette mode, cette tendance des one night. Un verre de trop, un petit sourire en coin, une musique et une danse un peu trop collée serrée, il n'en fallait pas plus aux deux jeunes adultes pour finir la nuit ensemble, partageant au départ simplement un taxi, pour finir par partager un lit et une nuit endiablée. Le lendemain, elle n'était pas partie en fuyant, elle avait assumé ses actes en se réveillant au pavillon iota et s'était révélée être une demoiselle des plus charmantes, qui faisait rire Wren. De ce fait, lorsqu'ils se sont recroisés au détour d'un couloir, pas une seule fois ils n'ont éprouvé une quelconque gêne, au contraire, de petits sourires en coin se glissaient sur leur visage. Il n'y a que très peu d'échanges entre eux, pas de longues conversations autour d'un café, simplement une compréhension de l'autre, que rares sont les gens à être capable. Personne ne sait que Wren s'est permis de coucher avec cette demoiselle, et il suppose qu'il en a été de même pour la jeune femme, puisqu'il est de notoriété publique qu'elle a entretenu pendant quelques temps une relation avec le professeur de littérature. Mais après tout, Maisy est une beta, et monsieur Shark devait bien s'attendre à ce qu'elle avance dans la vie et ne reste pas à l'attendre sans rien faire. Wren s'éveille tranquillement en pensant à tout ça, et n'hésite pas à sortir du lit, nu comme un ver, sans le moindre complexe. Au final, s'il passe la nuit avec une femme, il ne devrait pas éprouver la moindre gêne à se retrouver seule en sa compagnie, c'est d'une logique sans faille. Il enfile malgré tout son caleçon, question de respect vis-à-vis de la colocataire de Maisy, dont il ne connait pas l'identité. Qu'il se balade nu et que ça ne dérange pas Maisy c'est une chose, mais cela pourrait ne pas plaire à la personne qui partage sa chambre, question de logique. La jeune béta finit par se réveiller et par sourire au iota, c'est pourquoi il s'approche d'elle doucement et dépose un baiser sur son front. Tout en douceur le Wren, il ne connait que ça et la simplicité, et finalement, c'est ce qui fait son charme au jeune homme. Les filles l'apprécient parce qu'il est galant, un véritable chevalier servant des temps modernes, et il adore avoir cette attitude, il ne peut pas s'en empêcher, c'est comme ça. « Avec toi, c'est toujours très plaisant ce genre de bêtises, je dois bien le reconnaître ! » Il fait le tour brièvement de la chambre, la tête encore un petit peu à l'ouest et finit par s'assoir sur le lit de sa colocataire, en demandant à Maisy si cela ne la dérangerai pas. Et au dire de la jeune béta, aucun problème ne serait à déplorer. Il acquiesce alors avec un sourire, et jette un œil sur la pièce, observant tout dans la pièce, comme s'il connaissait déjà cette pièce. Il se dit alors que les chambres du pavillon sont faites de la même manière voilà tout. Mais sur la table de nuit sur sa droite, il découvre une photo qu'il connait plus que bien, puisqu'elle le représente lui au côté de sa meilleure amie Harper. Pourquoi diable cette fois est là? Il demande donc à Maisy la raison de la présence de cette photo et voilà qu'elle lui réponds qu'Harper est sa cousine et de surcroit sa colocataire. Wren se lève alors quasiment en panique, pose ses mains sur sa tête, un air un peu paniqué. « Non bordel ce n'est pas possible. Non Maisy, dis moi que tu n'as pas oublié de me dévoiler ce détail. Harper ne me pardonnera jamais, la famille on n'y touche pas, on était d'accord là-dessus avec elle. » Il commence à stresser parce qu'il a rompu une promesse, et c'est quelque chose qu'il ne supporte pas. Il commence déjà à s'en vouloir, il ne peut pas s'empêcher de s'en mordre les doigts. Reprenant son souffle, il regarde à nouveau Maisy, un air quasiment désespéré accroché sur le visage. « Je savais que la cousine d'Harper était à Berkeley, mais elle ne m'avait jamais mentionné le fait que vous soyez colocataires. Elle va me tuer voilà. » Il se mords les doigts presque littéralement, et fait face à une Maisy totalement décomplexée, qui ne semble pas voir de problèmes à la situation. C'est sans gêne qu'elle s'approche de lui et l'embrasse dans la nuque en passant ses bras autour de sa taille, tout en lui proposant une douche. Mais Wren est bien trop stressé pour considérer une telle situation. « Et si Harper entre dans la chambre? T'imagines un peu la scène pour elle? » Adieu le Wren décomplexé et taquin avec Maisy, et bonjour le Wren stressé au possible. En cet instant, ça l'agace au plus haut point de voir la désinvolture de la jeune femme, de voir qu'elle n'a aucun complexe face à la situation. Mais Maisy est une personne capable de beaucoup de persuasion, et elle parvient à entrainer Wren dans son délire, en le tirant par le caleçon. Finalement, ce qui devait arriver à nouveau et les deux jeunes adultes se laissèrent aller aux plaisirs charnels de la vie. Encore une fois, peu de paroles ne sont employées, le langage du corps se suffit alors à lui-même. Et c'est donc ainsi, que quelques minutes plus tard, après une douche brulante et plus longue que d'accoutumée, qu'ils ressortent, encore plus fatiguée qu'ils ne l'étaient auparavant, mais un sourire bien heureux sur le visage. « Maisy, tu es le diable en personne, tu en as conscience? »
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MessageSujet: Re: Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren EmptyDim 29 Sep - 18:03


Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, aucun objet extérieur.
Il ne dépend que de nous. 

Et la vérité était arrivée. En même temps, Maisy ne pouvait pas la cacher plus longtemps. Surtout pas, depuis que Wren affichait cette mine décomposée. Pourquoi elle ne lui avait jamais dit ? Simplement, parce qu’elle n’en avait jamais eu l’occasion. En effet, la jeune femme se voyait mal placer ce détail entre deux moments câlins. Au fait, je suis la cousine de ta meilleure amie mais, on continue. Non, elle ne se voyait pas aborder ce sujet dans ces circonstances et déjà, il fallait y penser. Certes, elle n’oubliait jamais ce détail car, elle ne savait pas la réaction que pouvait avoir Harper et en aucun cas, elle ne souhaitait la blesser. C’était sa cousine, sa seule et unique famille. Puis Wren était tout ce qu’il plaisait également à Maisy. Son physique, son attitude, c’est ce qu’il lui fallait depuis sa rupture. Une relation dont Wren avait été le seul au courant. Personne à l’université, hormis lui, savait ce qui c’était passé avec le professeur Shark. Elle aurait voulu que ce secret se résume à l’intéressé et uniquement à elle. Sauf, que quelques mots lui avaient échappés. Quelques paroles étaient sorties et elle s’était confiée. Un souvenir qui lui avait fait du bien, autant que les moments qu’ils partageaient sous les draps. Alors, le voyant dans cet état la touchait. Elle n’aurait pas voulu éveiller autant de contrariétés. Elle n’aurait pas souhaité le mettre dans cet état. Seulement, elle ne pouvait pas renier ses liens. Elle ne pouvait pas lui mentir sur cette vérité. Elle ne pouvait pas l’ignorer. Elle était la cousine de Harper. Tout autant, qu’elle était le plaisir charnel du iota. En aucun cas, la jeune femme souhaitait renoncer à l’un ou l’autre. Non, elle adorait sa cousine. Elle aurait pu tuer pour elle. D’autre part, elle appréciait beaucoup le jeune homme et la simplicité qu’ils pouvaient aborder dans leur relation. Peut-être qu’ils couchaient trop souvent ensemble, ces temps-ci. Peut-être qu’ils devraient se modérer et s’éloigner. Peut-être que certains jugeraient qu’ils devraient arrêter. Mais, en toute sincérité, Maisy ne voulait pas y penser. Elle profitait de chaque instant, de chaque opportunité et elle ne comptait pas laisser le souvenir de cette soirée, se briser en mille et en morceaux. Une révélation ne pouvait pas remettre tout en cause et elle comptait vendre son côté. Wren devait se calmer, avant de faire un arrêt cardiaque. Elle lui aurait bien filé une paire de gifle pour le ramener à la réalité. Cependant, ce n’était pas dans ses habitudes d’être violente. Elle n’aimait pas ce comportement. Pour cette principale et unique raison, elle restait là à l’observer. Elle pensait qu’il finirait par se calmer. Après la tempête, on ne pouvait que connaitre la paix, le calme. Comme après les bas, il y avait les hauts. « Je suis désolée. Mais, quand aurais-tu voulu que je te le dise ? Entre notre seconde et troisième position ? » le questionnait-elle. Il fallait qu’il en prenne conscience. Elle ne l'avait pas piégé. Elle n’avait pas agis en sachant qu’il était d’abord le meilleur ami de sa cousine, qui était également sa colocataire. Au début, en toute sincérité, elle ne l’avait pas su. Elle n’avait pas fait le rapprochement. Maisy l’avait simplement compris quand Harper avait sorti cette photo de ses valises. Elle l’avait placé sur le meuble et elle ne savait pas comment l’expliquer à cette dernière. D’ailleurs, elle ne lui en avait jamais touché un mot. Elle n’avait pas trouvé le courage pour lui en parler. Peut-être que Harper lui en voudrait mais, Maisy n’attendrait pas pour lui expliquer qu’elle ne souhaitait pas s’immiscer. Elle ne souhaitait pas compliquer leur amitié et elle ne souhaitait pas gâcher leur complicité, que ce soit entre filles ou avec le jeune iota. Pour cette raison, elle restait calme. Elle le regardait s’exciter, devenir fou. En même temps, elle pouvait le comprendre. Elle se mettait dans la situation inverse. Et si Harper couchait avec Lloyd ? Oh non ! Elle n’osait pas l’imaginer. Cette simple pensée pouvait la rendre dingue. Peut-être qu’elle avait ses raisons et que sa relation avec Lloyd était bien plus compliquée, que celle de Harper et Wren. Oui, certainement, il y avait plus de sentiments dans l’une que dans l’autre. Harper et Wren savaient placer et respecter leurs limites, ou presque. Etant donné que Wren n’avait pas respecté sa promesse. Alors, que pour Lloyd et Maisy, c’était complètement fou, compliqué à suivre à et à comprendre. « Elle ne va pas te tuer. Harper n’est pas une criminelle et puis, elle ne le sait pas. Alors, reste calme. On a géré jusque-là. On va gérer jusqu’au bout. » avouait-elle fermement, avant de lui faire cette proposition indécente. C’est fou comme elle pouvait passer d’une idée à une autre. Et en même temps, il fallait s’y attendre. Quand on se retrouve devant une silhouette autant plaisante, pourquoi s’en priver. Ne répondant donc pas à sa dernière question, elle l’attirait vers la salle de bain. Elle souhaitait encore passer un agréable moment en sa compagnie et surtout ne pas songer à Harper qui pouvait rentrer. Pour cette raison, Maisy prenait le grand soin de lui envoyer un message, en lui demande gentiment de ne pas rentrer. Elle était en parfaite compagnie et elle ne pouvait pas savoir jusque quand, ça allait durer. Il fallait donc prendre les choses en main et en profiter, avant de sentir la fin arriver. Sa cousine pouvait le comprendre. Pour cette raison, elle savourait chaque instant. En sachant que dans quelques heures, ils reprendraient leurs habitudes d’étudiants, leurs habitudes d’innocents. Personne n’était au courant de leurs nuits, personne n’avait besoin de l’être. Cela pouvait tout remettre en cause. Cela pouvait tout nuire. Donc revenant dans la chambre frais et tout propre, Wren accordait à la demoiselle cette réflexion. Une constatation qu’il osait faire à voix haute. « C’est un petit secret que tu ne dois pas révéler. Je te fais confiance. D’accord ? » lui susurrait-elle dans un murmure, avant de l’entraîner de nouveau dans son lit. Cette fois-ci, Maisy ne souhaitait pas remettre le couvert. Elle ne souhaitait pas revenir sur cela, sur ces instants intimes qu’ils avaient déjà partagés à deux fois. Cette nuit et dans cette douche. Bien sûr, ils avaient été très plaisants, voir parfaits. Néanmoins, à présent, elle souhaitait juste se prélasser. Un peu discuter. Un peu se reposer. Un moment qu’elle voulait partager en sa compagnie, en sa présence. Qu’importe le sujet de discussion, l’intervention ou la durée, Maisy désirait le garder encore un peu à ses côtés. « Ne t’en fais pas, Harper ne va pas rentrer. Je nous ai couverts. On a encore quelques heures. » lui déclarait-elle, tout en plongeant ses yeux dans les siens. Leurs corps allongés côte à côte, elle posait délicatement sa main sur la sienne. Juste discuter. Juste profiter. Ils n’avaient jamais pris ce temps. Ils n’avaient jamais osé s’aventurer sur ce chemin et surtout vers cette direction. La jeune femme ne savait pas pour quelle raison, elle voulait juste le rassurer. D’habitude, elle l’aurait salué et lui aurait souhaité une bonne journée, sans s’en tracasser, sans y porter attention. Les hommes sont assez grands pour gérer. Maisy le savait pertinemment. Cependant, Wren était particulier. Leur relation était particulière et elle ne voulait pas le savoir mal à l’aise.  
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MessageSujet: Re: Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren EmptyMar 22 Oct - 14:54


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Il y a un moment dans la vie où l’on se retrouve à la croisée des chemins. Les choix qu’on fait à ce moment là peuvent déterminer tout le restant de notre vie. Bien sûr face à l’inconnu, la plupart d’entre nous préfèrent faire demi-tour.

4 000 messages, pour 4 ans sur BCU, pour ton BCUVERSAIRE, pour ta FÊTE, et pour être un super NUT :mimi: :plop: :mimi: :plop:
    Ca tourne autour de lui, le contre coup des culs secs qu'il s'est enfilé la veille surement. Les murs lui donnent l'impression de danser la salsa, et qu'une musique lui martèle les tempes. L'entrainement de cet après midi risque de faire très mal, il en a parfaitement conscience, mais tant pis, il ne peut pas l'esquiver, il est forcé de s'y rendre après tout. Et l'excuse d'être malade un samedi après midi ne passera pas du tout auprès du coach, il le sait pertinemment. Il prendra une bonne dose d'aspirine avant l'entrainement ou mieux, il ira faire un saut dans la piscine universitaire, histoire de lui remettre les idées en place. Pour le moment, il se retrouve nez à nez avec la belle Maisy, encore une fois, sans se souvenir de comment ils se sont retrouvés au même endroit, mais se souvenant avec exactitude, ce qu'il s'est passé une fois qu'ils se sont vus. Il ne sait pas pourquoi, mais avec Maisy, ils sont tels deux aimants, attirés l'un vers l'autre, sans savoir vraiment la raison. Pour le moment, tant qu'il n'est pas en couple, il s'en moque, et apprécie ce lien si particulier avec passion. Mais il sait que lorsqu'il finira par se mettre avec quelqu'un, cela posera problème. Il devra lutter contre lui-même pour ne pas flancher, pour ne pas céder à la tentation, comme le dit si bien Oscar Wilde. Mais pour le moment, cette situation ne se pose pas, et Wren profite de l'instant présent, sans se prendre la tête, jusqu'au moment où ses prunelles tombent sur cette photo qu'il connait si bien. Une photo qui le représente au côté de sa meilleure amie Harper, lors d'un après midi qu'ils avaient passés au zoo, il y a quelques mois de cela. Incompréhension, étonnement, peur presque, sont les premiers sentiments que ressent le iota à la vue de cette photo qui selon lui, n'a rien à faire dans cette chambre. Pourquoi diable Maisy aurait-elle cette photo ici? Et voilà qu'il obtient la réponse de la bouche de la béta, qui lui confie que sa colocataire n'est autre que Harper, et de surcroit sa cousine en personne. Il se sentirait presque mal le iota en apprenant cette nouvelle, le malaise n'est pas loin de pointer le bout de son nez, mais Maisy et son franc parler lui remet les pieds sur terre. Elle comme Wren n'ont pas fait le rapprochement, voilà tout. Mais garder ce secret, le cacher aux yeux de Harper? Hors de question pour le jeune homme. « Maisy, on a toujours dit que la base de cette relation, aussi spéciale soit-elle, était le respect. Ne pas dire la vérité à Harper serait ne pas la respecter à mes yeux, et il est hors de question que cela n'arrive, qu'on soit d'accord. Si Harper ne comprend pas tant pis, mais hors de question de lui mentir, ça jamais. On s’est promis de ne jamais se mentir, et j’entends bien respecter ma promesse ! » Il est clair et net, et espère bien que Maisy comprendra son point de vue. Dans tous les cas, il ne prendra aucun risque de perdre sa meilleure amie, c’est tout bonnement impossible. Et secrètement, il espère que Maisy comprendra ce point de vue, parce qu’il n’a aucune envie de la perdre elle aussi. A sa manière, elle lui est devenue indispensable, un petit bout de femme important dans sa vie, tout en étant bien au-delà du sexe. Pourtant, en cet instant, il pense qu’elle est le diable en personne, pendant qu’elle l’attire telle une sirène au sein de la douche, afin de réchauffer un peu plus la température, comme si elle n’était pas déjà à son apogée avec ces deux là… Une fois leur petite affaire terminée, Maisy l’entraine à nouveau dans le lit, et Wren sourit intérieurement. Elle est insatiable ma parole, qu’il pense face à ce qu’il croit être un appétit débordant de la part de la demoiselle. Mais non, elle se contente de s’allonger, sans demander plus qu’une simple discussion, un échange entre deux personnes, et attend Wren, un sourire aux lèvres. Ce n’est pas l’envie qui lui manque au iota de s’installer à ses côtés. Seulement, il a peur que sa meilleure amie n’entre dans la chambre et ne les surprenne. Et si Harper doit apprendre la nouvelle, il n’a guère envie que ce soit de cette manière. Mais comme si elle était capable de lire dans les pensées, Maisy s’enquiert de le rassurer, en expliquant qu’elle a assuré leur arrière pour plusieurs heures. Quelque peu tranquillisé, le jeune homme s’installe sur le ventre, au côté de Maisy, et sans vraiment s’en rendre compte, noue ses doigts aux siens. Ce n’est pas un geste d’amour, pas une déclaration, seulement dans leur relation, une profonde complicité existe, tout comme une profonde affection est née entre les deux. De fait, ce n’est qu’un geste anodin pour les deux protagonistes. « T’es belle ! » qu’il balance ni plus ni moins, sans préambule. Il ne s’attend pas à ce que Maisy rougisse, ce n’est pas son genre. Rien d’étonnant à ce que Wren se laisse aller à une telle réplique, il a tendance à flatter les femmes qui l’entourent, et à les protéger tel un chevalier servant. Un niais transis d’amour comme dirait sa cousine Eileen. « Je ne comprends pas qu’une fille comme toi n’ait pas de copain … Je veux dire tu es belle, intelligente, pleine d’humour, incroyablement douée au lit … Tu es la fille rêvée en somme ! » Il espère ne pas la gêner avec ses questions débiles, mais après tout, ne sont-ils pas là pour parler ? Pour se dévoiler peu à peu ? C’est ce que Wren essaie de faire, et si Maisy en vient à lui poser des questions, il se fera un plaisir d’y répondre. « Enfin, je ne veux pas te gêner, si tu ne veux pas y répondre, je comprendrais tout à fait ! » Il préfère la rassurer et ne pas la brusquer. Ses propos pourraient être mal interprétés, pensés dans un but précis, celui de tâter le terrain, savoir si elle est disponible, alors qu’il n’en est rien. Quant bien même Maisy n’aurait été la cousine de Harper, rien n’aurait pu se passer entre eux deux. Leur complicité et leur attraction sont certes importantes, mais ils sont radicalement opposés, impossible d’être mis ensemble. Et puis surtout, maintenant que Wren a réussi à se détacher de Talia, il n’a guère envie de s’embarquer dans un amour impossible, une fois encore. La souffrance n’est pas une expérience qu’il est prêt de retenter de ci-tôt, de surcroit depuis qu’il a vu sa cousine avoir le cœur déchiré en deux par Jayan. Trop de souffrance l’ont éloigné d’un bonheur certain, d’une quiétude et d’une tranquillité d’esprit malheureusement.
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MessageSujet: Re: Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren Si vous aimez quelqu’un, rendez lui sa liberté. Maisy & Wren EmptySam 2 Nov - 22:06

A cet instant où elle avait évoqué Harper, la jeune femme comprit. Wren était quelqu’un d’honnête. Il n’aimait pas mener les gens en bateau. Il n’appréciait guère les doubles jeux. C’était une grande qualité, surtout quand on réalisait que peu de personnes étaient comme ça de nos jours. C’est donc avec ce sentiment qu’elle réalisait son importance, qu’elle réalisait pourquoi sa cousine l’appréciait autant. Wren était une personne unique et particulière. On s’y attache facilement et on y renonce difficilement. Heureusement pour eux, c’était simple. Leur relation était étrangement saine. Des amis tactiles. Un duo étonnant et intriguant. Maisy ne se posait pas de question supplémentaire. Elle ne cherchait pas une explication. Avec Wren, elle agissait simplement et naturellement. Elle ne calculait rien et ça avait toujours payé. Peut-être même que c’est ce qu’il l’avait intéressé. Cette folie passagère. Cette insouciance innocente. Plongeant alors son regard dans celui du jeune homme, Maisy l’écoutait attentivement. C’était plutôt rare, elle qui profitait de chaque occasion pour s’amuser, pour déconner. Elle semblait calmer. Elle buvait ses paroles et sa raison. Il avait toujours les bons mots. Il avait toujours cette conviction qui manquait à plus d’un homme sur cette terre. Incroyable Rosenbach. Charmant Wren. « On ne ment pas, quand on ne dit rien. Ce n’est pas comme si elle nous posait la question et qu’on niait. Mais, je comprends. J’adhère beaucoup à ton honnêteté. Donc, si tu décides de lui dire. J’en ferais autant. Pas de mensonge. Que de la vérité ! » avouait-elle, en se perdant dans ses prunelles. En affichant cet air angélique, parfait. En même temps, ils avaient passé une incroyable nuit, une magnifique matinée, Maisy ne souhaitait pas tout gâcher. Surtout que le jeune homme était devenu un pilier. En peu de temps, il s’était imposé à son quotidien. Il s’était fait une place. Il s’était étrangement introduit dans son petit cercle d’amis. Donc pour ne pas tout gâcher, tout perdre, elle devait ranger son égoïsme. Elle ne pouvait plus penser qu’à elle. Si la jeune femme agissait de cette manière, elle serait éternellement seule. Elle serait toujours face à cette solitude. Alors, elle essayait aussi d’avoir un rôle dans cette amitié, dans cette relation. Le rassurant, la jeune femme l’entrainait à nouveau dans ses bras, dans ses draps. Elle ne réfléchissait plus. Elle agissait selon ses envies. Etre près de lui. Le sentir contre elle. Il n’y avait pas plus concret que cette attitude, que ce sourire qu’elle lui accordait. Ils se retrouvaient côte à côte, allongé sur le ventre pour le jeune homme, leurs regards se perdaient. Il n’y avait plus de limite dans leur complicité. Leurs doigts s’entrelaçaient et un frisson la parcourait. Elle ne savait pas comment, elle ne souvenait plus pourquoi, ils en étaient arrivés là. Néanmoins, elle ne voulait rien savoir. Leur relation lui plaisait telle qu’elle était. Wren avait été d’une grande aide cet été. Sa présence avait aidé la jeune femme à ne pas flancher, à ne pas devenir folle. Entre l’horreur du bal et la préparation des olympiades. Il avait été son juste milieu. Il avait été un réconfort. Il l’était encore. Comme si la terre s’arrêtait de tourner. Comme si elle pouvait s’arrêter de respirer. Elle était comblée. Elle était complimentée et elle ne pouvait qu’apprécier. « Tu n’es pas mal non plus. » déclarait-elle avec son air coquin. Cet air qui en disait long. Car, il était bien plus que cela. Il avait beaucoup de charme. Il débordait de charisme. Wren n’avait rien à envier et à personne. Il était charmant. Il était séduisant et elle pourrait en réclamer davantage. Sauf, qu’elle devait se contenir. Maisy devait être raisonnable avant de le lasser. Elle ne souhaitait pas que leurs folies deviennent des habitudes. Ils en avaient déjà profité. Ils devaient juste se calmer. Mais, comment pouvait-elle ne pas entendre ces compliments qu’il lui lançait ? Elle était envoutée par sa personne et avec ces paroles, c’était encore plus puissant. Chaque syllabe, chaque consonne était un plaisir pour ses oreilles et pour son égo. Le jeune homme se demandait donc pourquoi sa partenaire de plaisir était toujours célibataire. Tel était un mystère. Peut-être parce que Maisy n’avait jamais trouvé personne à la hauteur de ces attentes. Etre un amant, un coup d’un soir, c’était bien différent de l’engagement. Il y avait une distance entre ce qu’ils vivaient et ce que les couples partageaient. Heureusement, parce que leur relation pourrait perdre de leur authenticité et surtout que la jeune femme n’avait jamais imaginé une telle suite dans leurs sentiments. C’était donc sans aucun doute, cette simplicité qui les rendait particuliers, qui les rendait uniques et parfaits. Mais, surtout qui leur permettait de gérer tout ceci. De savoir ce qu’ils attendaient l’un de l’autre, ce qu’ils avaient besoin. En oubliant les tortures, les blessures que peuvent laisser un amour. C’était une relation équilibrée. Loin de ce que l’on voit habituellement, parce que ce n’est pas facile à gérer. Souvent des jalousies refont surfaces, des reproches se font entendre. Alors que pour eux, ça n’était jamais arrivé. Jamais ça ne c’était produit. Peut-être parce qu’ils n’attendaient rien d’autre qu’un bon moment. Juste passer du bon temps, s’apprécier et se quitter pour mieux se retrouver. C’était ça, Wren et Maisy. Le prince et sa princesse rebelle. « Tu ne me gênes pas. Je peux comprendre, ça intrigue. Je t’intrigue. » C’est en se faisant pivoter de droite à gauche, qu’elle souriait, qu’elle s’apprêtait à poursuivre. Pour cela, elle avait besoin des bons mots, des paroles justes. Pour qu’il comprenne et peut-être pour qu’il puisse l’aider à la guider vers un mieux. Elle revenait alors vers lui. Posant sa tête à quelques centimètres de celle du jeune homme. Elle tentait de s’expliquer, de se justifier. Pourquoi ne faisait-elle pas partie de ces filles qui rêvent d’un conte de fée éveillé ? « Je pense que je ne suis pas un oiseau qu’on renferme dans une cage. Je pense surtout que je n’ai jamais rencontré la bonne personne. Celle qui pourrait me faire abandonner tout ça. » déclarait-elle à voix haute, déclarait-elle tout en plongeant toujours ses prunelles dans celles de Wren. Dans ces profondeurs où elle appréciait se perdre volontiers, corps et âme. « Et toi, aucune femme ne t’a jamais tenté au point de renoncer à tous ces plaisir ? Parce que, avec ce que l’on raconte à Berkeley, je sais que tu es fort apprécié. » C’était sur ces confidences qu’elle s’égarait, qu’elle réalisait sa chance de l’avoir, de le connaitre. Personne ne pourrait certainement les comprendre et c’est sans aucun doute ce qui rendait leurs liens encore plus précieux, encore plus forts. Maisy prenait conscience de son attachement. Elle tenait à Wren, à ce qu’ils vivaient ensemble. Amicalement et chaleureusement. C’est dans cette même optique qu’elle s’avançait vers lui. La jeune femme s’avançait pour déposer ses lèvres sur le bout de son nez. Sincèrement et délicatement, elle marquait une fois de plus son engagement. Il n’était pas un de ses amants que l’on renvoie dès que le meilleur moment est passé. Il était un repère. Une personne qui pouvait la comprendre, sans justification et sans explication. Ils ne se jugeaient pas. Ils s’appréciaient et ça suffisait. Ils n'avaient rien de fantastiques, ils n'étaient pas magnifiques. Mais ils y avaient comme une sorte de fusion entre eux, qui dégageaient de leurs relations, une sensation inexplicable que n'importe qui pouvait envier.
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