ERWAN & AYLEN

Voilà près d’un mois que nous étions en vacances. Pourtant, rien ne changeait pour moi : entraînements de cheerleading, lire, découvrir de nouveaux livres, réviser les sujets de l’an prochain. Toute autre personne me prendra pour une folle d’avoir ce même régime pendant l’été. Mais pour moi c’était tout à fait normal. J’étais réveillée depuis un peu plus d’une heure, vêtue d’un simple jogging et un débardeur que je mettais quand la paresse vainquait mon esprit athlétique. Je traînai sur internet, à la recherche d’un petit boulot que je pourrai trouver. J’adore le centre équestre, mais je n’étais que bénévole là-bas et il fallait tout de même que je commence à me faire de l’argent. Il y avait des propositions intéressantes. Serveuse à mi-temps dans un restaurant, sans expérience requise, caissière dans une librairie dans le centre de San Francisco. Je cochai l’étoile en haut de la fenêtre pour conserver cette page, histoire que j’y reviens plus tard. Je me souvins d’un livre qui m’avait semblé intéressant l’autre jour, lors de ma visite à la bibliothèque universitaire. Elle était gigantesque, pleine de tout ce que vous voulez. Des romans, du policiers, des documentaires, des histoires, des pièces de théâtre, tout. Une vraie cabane d’Ali Baba. C’était un plaisir d’être ici, dans cette université, entourée d’autant de livres. Le livre en question avait attiré mon attention, et je voulais le voir de plus près, le lire plus attentivement. Après mettre coiffée de façon plus convenable, je mis les premières baskets que je vis dans ma chambre et sorti de celle-ci en tâchant de ne pas oublier mes clés.
Je marchai pendant quelques minutes dans les longs couloirs, croisant de temps en temps des camarades ou encore des enseignants. Je ne connaissais personne, alors je continuai mon chemin sans leur adresser la parole. J’arrivai enfin aux portes de la librairie. Il devait y avoir une vingtaine, peut-être plus, d’élèves, mais encore une fois je ne les connaissais pas. Je me dirigeai vers les ordinateurs, pour trouver la section où se trouvait le livre que je cherchai. Je tapai les quelques mots de son titre dont je me souvenais dans la barre de recherche et quelques secondes plus tard deux résultats apparurent. Je le reconnu tout de suite par sa couverture, et allai en direction de la section indiquée par la machine. Je le cherchai au milieu des autres documents, et le trouvai enfin, sur la cinquième étagère. J’eus un peu de mal à le prendre étant donné ma petite taille, mais pourtant je réussi après plusieurs tentatives. Je le pris, et m’assis sur la table la plus proche pour le lire tranquillement. Je notai sur le cahier que j’avais pris les pages qui m’étaient importantes et continuai à prendre des notes. Je sentis une présence derrière moi, mais ne me retournai pas pour autant : c’était surement un élève qui cherchai un livre lui aussi. Je continuai ma lecture quand je sentis cette fois comme un souffle. La personne avait l’air de regarder par dessus mon épaule. Je fronçai les sourcils me demandant qui ça pouvait bien être. J’essayai de me concentrer sur le document, mais cette personne derrière moi continuait d’attirer mon attention. Un peu agacée, je me retournai enfin pour faire face à la personne. C’était un jeune homme, il avait l’air plus âgé que moi. « Je peux vous aider ? »

CODE BY .INFINITY

▶ SUMMER OR NOT, THE LIBARY IS ME PLAC TO BE . Les vacances ne rime pas toujours avec plage pour le jeune alpha, loin de là même. Entre cours de tutorat, entretien du corps à la salle de sport, garde à l'hôpital et soutiens de jeunes en difficulté dans le centre, Erwan n'a plus une minute à lui. C'est à l'aube qu'il s'est réveillé, encore embrumer par ses rêves. La matinée avait été assez cool, il l'avait passé à courir sur la plage pendant une heure. Puis il avait piqué une tête dans l'eau, jouant avec les vagues qui fouettent sa peau. Le gout salé de l'eau entre dans sa bouche. Lentement, il se met à flotter sur le dos, essayant de profiter de ce moment de tranquillité. Les choses sont rarement calme pour lui alors forcément un moment comme ça, seul en pleine mer, il ne peut qu'en profité. Seulement, les moments de tranquillité ne sont pas éternel et le brun sait très bien qu'il n'a pas le temps de trainer cette semaine. C'est en se promenant dans les couloirs de sa confrérie, tout dégoulinant d'eau qu'il rencontre Mavis, son président. Ils sont amis, c'est même l'un des seuls amis qu'Erwan possède. Il faut dire, qu'avec un caractère comme le sien, c'est compliqué de rencontrer quelqu'un d'assez patient pour le supporter. Mais Mavis est quelqu'un de patient et souple, une belle complicité c'est instauré entre eux. Après avoir un peu parler de leur confrérie adorée, ils échangent quelque politesse et Erwan s'éclipse poliment. Il doit se changer afin d'enchainer sa garde à l'hôpital. C'est en arrivant dans sa chambre que son portable se mit à vibrer. Parfait timing ! Au bout du fil se trouve son médecin de garde qui le "supervise" Finalement, ils n'auront pas besoin de lui cet après-midi. Erwan souffla, à la fois soulagé d'avoir sont après-midi de libre, mais également contrarié de n'avoir été prévenus de maintenant. Il aurait pu continuer de faire l'étoile de mer ou bien de vaguer à toutes autres activités, mais avec la chaleur de dehors il ne se sent pas vraiment le courage de retourner sur la plage. Chaque chose en son temps cela dit, il aura sans doute les idées beaucoup plus clair après avoir pris une bonne douche. L'eau chaude ruisselle doucement sur sa peau. Il serait bien resté des heures dans cette douche, cela dit, il n'avait pas envie de passer sa seul après-midi de libre enfermer dans sa chambre universitaire. Il lui fallait une pièce avec climatisation et où il trouverait de l'occupation. C'est alors que la bibliothèque lui saute aux yeux. C'est le lieu idéal pour lui. Le paradis des livres en tout genre, romans, science fiction, fantaisie, comédies etc etc. La moitié lui on déjà passé entre les mains, mais il a encore une liste longue comme son bras de livres à dévorer pendant l'été. Le bras droit se dirige doucement dans la bibliothèque, après un rapide renseignement au prés de la secrétaire présente, il se dirige vers le premier livre de sa liste. Il reste alors à tourner en rond, légèrement agacer lorsqu'il se rend compte que le livre vient d'être pris par quelqu'un d'autre. Erwan tourne alors la tête et voit une jeune femme brune s'installer à une table le fameux livre en poche. Doucement, il s'approche d'elle et pose légèrement son regard sur les pages du livre. L'histoire semble encore plus intéressante lorsqu'on la regarde par dessus l'épaule de quelqu'un. « Je peux vous aider ? » Les paroles de la brune furent sursauter Erwan, tellement dans le récit qu'il ne s'était même pas rendu compte qu'elle avait cessé de lire. Il se rend soudain compte de ce qu'il est en train de faire et surtout de l'image qu'il renvoi. Il se redresse alors avant de lancer un sourire charmeur à la demoiselle. « Excuse moi ! Je...Je voulais simplement lire se livre à la base, mais tu as été plus rapide. ».