Faire du tutorat avec lui, quel calvaire

 

 
Projet de la journée ? Aider mon prochain. Planning plutôt charger vu les choses que j'ai à faire pendant les quelques semaines à venir. Et oui, les vacances se résume pour moi à aider les autres. Et encore certains de mes projets sont tomber à l'eau à cause de ce fichu ordre du shérif qui nous interdit de quitter la ville sous le moindre prétexte. J'avais pourtant prévu d'aller en Afrique, pour une nouvelle mission humanitaire, mais non. Je partage alors mon temps entre, l'hôpital, le centre pour jeunes en difficultés et autres problèmes et plus récemment, je me suis inscrit pour donner des cours de tutorat. J'avais mon premier cours à donner aujourd'hui. J'ai toujours une fâcheuse tendances à être en retard pour de nombreux rendez-vous et c'est quelque chose dons j'ai horreur. J'essaie toujours de corriger ce vilain défauts tans bien que mal, mais cela semble perdu d'avance. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé en réglant plusieurs réveils. Le médecin de garde m'a attendu tout juste 10 minutes, ce qui ne l'a pas empêché de me faire un petit sermon. Je l'ai laissé dire, sans répliquer d'une parce qu'il a raison et de deux parce que j'ai trop besoin de ce petit boulot pour le moment. Non pas que l'argent me manque, simplement que si je ne travaille pas et que je ne fais rien de mes dix doigts je me sens tous simplement inutile. J'enchaîne alors ma garde en toute tranquillité et m'efforce de faire le mieux possible afin de faire oublier mon léger retards. La journée passe très vite, sans véritable urgence.
Après ma garde, je rentre dans ma petite chambre de confrérie. Je ne croise pas grand monde dans les couloirs. ça serait bête de s'enfermer par ce temps, même si chez les alphas c'est monnaie courante. On pourrait réviser en bronzant mais non, on préfère la fraicheur de la bibliothèque. C'est comme ça, on ne peut pas y faire grand-chose. Après une bonne douche je me rends dans la salle de tutorat, où je retrouve Caroline. Cette femme devra être ma collègue de tutorat et je ne sais déterminé si c'est une bonne chose ou non. Je ne la connais pas plus que ça, mais cela ne m'empêche pas d'avoir un certain avis sur elle. Pour moi, cette fille est bien trop coincée, bien trop "professionnel". Mais ce ne sont que des a priori, car je ne la connait pas. Alors, autant ne pas la juger trop vite.
Elle me tends alors la main, se présente et m'annonce que l'on va devoir se supporter toute la semaine. J'espère pour elle, qu'elle est armée de patience car pour me supporter il en faut énormément. Enchanté, oui c'est bien moi. Alors, par où veux-tu que l'on commence ? Je lui demande alors tout en lui souriant.

Faire du tutorat avec lui, quel calvaire

 

 
Bon, visiblement mon retard était minime. Du moins, comparé à celui des étudiants, il parait peu et Caroline ne semble pas en tenir vraiment compte. De toute façon si elle s'était risquée à toutes réflexions que se sois, je n'aurai pas manqué de répondre du tac au tac et donc de la remettre à sa place comme je sais si bien le faire. Ouais, c'est vrai, je manque un peu -beaucoup- de tact parfois. Enfin, sauf lorsque je suis dans le cadre du travail, ou alors faut vraiment dépasser les bornes. Hors, ici, et même si ce ne sont que des cours de tutorat, je suis dans un cadre professionnel, alors je vais me tenir bien. Je vais essayer du moins. Je rigole en attendant Caroline m'annoncer que les étudiants semblent en retards. Je glisse alors mes mains dans les poches de mon jean, penche la tête sur le côté puis la regarde. Ouais...Et beh ça n'a pas grand-chose d'étonnant quoi. On est en plein été, ils doivent avoir autres choses à faire que de penser à des cours de tuto...A notre grand désespoir d'ailleurs. Et moi aussi j'avais mieux à faire que de blablater avec elle ici, mais ça, je me retiens de lui dire parce que bon ; ce n'est pas forcément de sa faute. Même si je suis persuardé que ce n'est pas le genre à aller bronzer sur la plage, un verre de rhum coca à la main. Toujours est-il que nous sommes dans la même galère et que même si j'en ai énormément envie, je ne peux partir. Certes, elle n'a pas besoin de moi, mais si jamais les étudiants arrivent -ce dons je doute fort- et que je ne suis pas là, je risque de me faire taper sur les doigts. Un engagement c'est un engagement, on ne peut pas s'enfuir une fois que l'on a promis. Et c'est sans doute pour cela que j'ai si peur de m'engager socialement et amoureusement. La preuve avec Abigaïl par exemple. C'est alors que Caroline proposa que l'on fasse connaissance. Il ne manquer plus que ça. Je ne voulais pas, tout simplement. J'aurai mille fois préférés être en cours que de faire connnaissance avec une collègue. Mais nous sommes coincées dans ce trous jusqu'à ce que l'on comprenne vraiment que personne ne viendra, alors autant tuer le temps. Je lui souris alors, contourne une table et m'assois sur un chaise face à elle. Je n'ai nullement envie de parler de moi. Les thérapies, trop peu pour moi et à quoi bon lui dérouler ma vie de merde. Pour la faire se sentir coupable, voir mal à l'aise de m'avoir posé des questions ? Pour l'entendre me dire qu'elle est désolée pour tout ? Non, vraiment ses paroles, je ne veux plus les entendre de la bouche de qui que ce soit, encore moins d'une inconue. que ça soit clair. J'aime pas parler de moi. Mais je veux bien t'écouter. Raconte moi qui tu es.Lui ai-je alors dis tout en l'invitant d'un geste de main, à s'asseoir en face de moi.

Faire du tutorat avec lui, quel calvaire

 

 
Oui, je m'en doute bien mais bon s'ils sont conviés au tutorat, c'est évident que c'est pour une seule chose, rattraper leur retard et leur année éventuellement alors s'ils préfèrent passer leur temps à glander au soleil au lieu de réviser et d'avoir leur année et bien je me demande pourquoi j'ai choisi de faire du tutorat tiens. En entendant ses paroles, Erwan leva les yeux au ciel. Mais d'où sort cette jeune femme ? Visiblement, elle n'est pas habituée au fonctionnement des élèves de berkeley ! La vérité, c'est que ce n'est pas la première fois que le jeune alpha entend parler de ce genre de situation et c'est pour cela qu'il avait beaucoup hésité à s'inscrire. La majeure partie des élèves inscrit au tutorat ne l'ont pas choisis et ce sont des gamma...Autant leur demander la lune que d'espérer qu'ils assisteront à un seul cours de rattrapage. De toute façon, la majeure partie des étudiants de berkeley se moque de leurs études, tans que papa et maman peuvent payer le prix exorbitant de cette université connue, ils ne feront pas d'effort. Alors,à quoi bon se battre ? Après tout, c'est leurs avenirs. Et chacun ici et assez grands pour savoir se prendre en main et connaitre ses priorités; Pour les alphas ce sont les études et pour les autres, ce sont les soirées et les potes. Personne n'a tort dans cette histoire cela dit, car certains Alpha sont bien trop plongé dans les études pour réussir à garder une vie sociale stable. Hors, dans un endroit comme celui-çi, c'est primordial. Erwan n'a pas énormément d'amis, d'une à cause de son sale caractère, mais surtout parce qu'il est très sélectif et que rare son ceux qui arrivent à le supporter et qu'il arrive à supporter également. Une chose est sûr, la femme face à lui ne passera jamais du stade de "collègue" à amie ! bien trop de différence, pas assez de caractère etc etc. Du moins, c'est ce qu'il constate aux premiers abords. Car Erwan est plutôt du genre à observer que parler. Non pas qu'il juge, il constate. Et puis, sa confiance est tellement dure à obtenir, que la moindre question de travers, qu'il juge trop personnel voir déplacer, le fera ce renfermer comme une huitre. Il n'aime pas partager son intimité, ses sentiments et tout ce qu'il pense de sa fichu vie. Rare son ceux qui savent tout de lui d'ailleurs. Peut-être quatre personnes au total... Et cela lui convient tout à fait. Ce livrer n'est pas dans ses habitudes, alors devoir parler à Caroline est pour lui un véritable supplice. Il ne sait que trop bien que ce genre de discutions rime à rien, car il est tellement fermé que la conversation se centre seulement sur son interlocuteur et selon le caractère de cette personne, soit c'est elle qui se lasse et finis par s'en aller, sois c'est Erwan. A voir qui craquera en premier. Euh à vrai dire, je ne sais pas de quoi parler en premier me concernant. Mais sinon, pose moi des questions sur moi et j'y répondrai volontiers. Lui avait alors répondue la jeune femme suite à sa réplique quelque temps plus tôt. Cette conversation n'allait pas durer 10 ans si chacun d'eux n'avais rien à dire. Tans mieux, Erwan pourrait voguer à ses occupations. Par ce temps, il aurait bien été courir au bord de la plage et piquer une petite tête une fois avoir bien transpirer. Mais il se doit quand même de se montrer courtois avant. C'est pour cela que pousser par la curiosité, il commence à questionne Caroline. D'accord. Cela fais longtemps que tu es à Berkeley ? Pourquoi cette université et pas une autre ? Et oui, Wayn est un hyper curieux, mais souvent, cette curiosité est vite assouvit...