the great escape
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Un soir d'été chez les Hawkins

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MessageSujet: Un soir d'été chez les Hawkins Un soir d'été chez les Hawkins EmptyVen 5 Juil - 20:58

I hate family meal, not you ?

Un soir d'été chez les Hawkins 728035JensenAckles Un soir d'été chez les Hawkins Li4pt

Il n’avait jamais été très adepte des limitations de vitesse. Adepte d’aucunes règles ou autres contraintes d’ailleurs. Hadès était connu pour faire ce que bon lui semblait, quand il le voulait. C’est d’ailleurs ce qu’il ne se priverait pas de répondre à un agent de police s’il venait à se faire arrêter sur cette route de campagne, à plus de cent cinquante kilomètres heures. Oui, il ne manquait pas de culot et son arrogance ne s’arrêtait certainement pas à un quelconque grade. Il avait d’ailleurs plusieurs fois eu à faire à la justice mais voilà, l’argent arrangeait toujours tout. Cela il l’avait comprit depuis longtemps et malgré les violentes disputes entre son père et lui, Mr. Hawkins semblait incapable d’appliquer ses sanctions puisqu’il subvenait encore et toujours aux besoins de son fils aîné, en dépit de ses répétitives menaces. La chose était donc bénéfique pour lui alors pourquoi se priver des sensations fortes dont il était un grand amateur ? Oui, la vitesse est une puissante émotion. Une fois atteint le summum, plus rien n’existe autour. Les paysages n’ont plus de forme si ce n’est des lignes droites cinglantes et multicolores. Le moindre bruitage, crissement, vibration devient un véritable mouvement de panique qui vous force à ralentir, à lever le pied mais il est trop tard. Au paroxysme de la vitesse, le cœur se pince violemment et  votre vie défile devant vos yeux. Vous sentez le contrôle vous abandonner, comme lors d’une cuite bien prononcée.  Vous ne maîtrisez plus rien, le destin vous empoigne et ne vous relâche que si vous êtes digne de rester vivant. Si dans le cas inverse il juge bon d’envoyer votre voiture dans le fossé et vous dans le gouffre, votre dernière sensation aura été des plus intenses. Oui, la vitesse a quelque chose de similaire à l’alcool. Cette sensation étrange de ne plus faire parti de ce monde, confiné dans une épaisse bulle prête à éclater à tout instant. Le désordre de votre esprit, vos yeux qui ne suivent plus le mouvement, les tambours de la musique qui vous soulève du sol et l’atroce impression de mourir à chaque secondes qui passent.
Assit là, ses deux mains fermement accrochées au volant, le pilote jeta un regard sur le bas côté de la route. Il ne discerna rien d’autres que les stries des petites fleurs de campagnes parmi les parallèles dorées des champs. Ses émeraudes brillaient d’excitation, d’admiration quant au paysage qui semblait filer comme une flèche autour de lui. Les hauts décibels d’une musique de club défilant dans l’habitacle luxueux de sa Porsche Boxster lui soulevaient brutalement le cœur. Il cessait de penser, là et seulement là, comme hors de l’espace temps. Il abandonnait, quelques secondes à peine, ses incessantes réflexions. Il était dans son élément et au diable les risques de cette folie ! Pendant que certains sautaient en parachute, jouaient des funambules au milieu du grand canyon, lui il s’amusait à défier le mur du son. La comparaison est quelque peu exagérée certes mais pourquoi le blâmerait-on de ça si on osait admirer n’importe quel désaxé capable de traverser quatre cent cinquante mètres de hauteur sans la moindre sécurité ? Il n’avait aucune explication à donner, aucune excuses à fournir quant à la vitesse à laquelle il roulait. Et puis, il semblait vivre sous une bonne étoile car ses deux ou trois accidents de course ne lui avaient brisé que quelques os.
Ces souvenirs lui tirèrent d’ailleurs un sourire amusé tandis que son regard se déposait sur une voiture, à quelques mètres plus loin. Fronçant légèrement les sourcils, il préféra tout de même ralentir. Ses folies n’avaient pas à mettre autrui en danger, il restait assez conscient de ça. S’enfonçant un peu plus dans le cuir de son siège conducteur, il haussa un sourcil lorsqu’il pu discerner la carrosserie de la voiture de son frère cadet, Lucian. Ah, finalement peut-être la donne allait changer. Lâchant un soupir las, comme si la réalité venait frapper son visage de plein fouet, il se redressa légèrement et laissa son pied retrouver un appui important sur l’accélérateur. Il n’eut qu’à diriger légèrement son volant vers la gauche pour dépasser le véhicule du cadet, détournant son visage vers ce dernier lorsqu’il parvint à sa hauteur, l’espace d’une fraction de seconde. Ses lèvres s’habillèrent alors d’un sourire hypocrite et il accéléra à nouveau, s’éloignant à présent de Lucian pour finalement, disparaître au loin. Ah, quelle allait donc être la réaction de papa lorsqu’il verrait que son fils préféré n’arrivait pas le premier pour une fois ? Oui, Hadès avait toujours la fâcheuse habitude d’arriver une heure ou deux après la guerre qui pourtant reprenait de plus belle à son arrivée. Les dîners de familles finissaient toujours en catastrophe de toute façon et il avait beau s’emparer de toute la volonté possible en quittant le campus, rien que la vision de son frère à son arrivée l’obligeait à abandonner quelconque bonté. Il en était tout bonnement incapable et puis, cela l’amusait il faut dire ce qui y est. C’est dans cette optique que le brun parvint à la villa familiale, à l’extrême ouest de San Francisco, en bord de mer. Il adorait venir ici, lorsque les deux autres mâles de la maison n’y étaient pas bien sur et il pouvait ainsi profiter de la présence de sa mère et se balader avec elle sur leur plage privée. Mais pour le moment, il allait devoir supporter les sarcasmes incessants de son père. Lâchant un nouveau soupir à cette idée, il ralentit plus encore lorsqu’il parvint à destination. Sa musique toujours aussi forte attira bien des regards hautains et il ne daigna l’éteindre qu’une fois arrêté dans l’allée de la villa. Son père, naturellement, apparu comme une flèche à l’entente de cette cacophonie. Hadès quitta l’habitacle de sa Porsche, emportant un bouquet de fleur avec lui et une bouteille de Champagne Moët & Chandon.
- Es-tu sincèrement obligé d’ameuter tout le quartier de ta venue ? Demanda-t-il en croisant les bras sur son torse, le rendant encore plus impressionnant ainsi.
Il ne fallait d’ailleurs pas se demander d’où tenaient les deux fils cette imposante carrure. Cersei était une petite femme, très discrète au contraire de Craig qui semblait être un géant quand il se tenait à ses côtés.
- Je me dis que ça peut leur faire plus plaisir qu’à toi papa, voilà tout, rétorqua le jeune homme en contournant sa carrosserie anthracite.
Ses émeraudes heurtèrent ceux de son père qui le regardait avec dédain avant de lui serrer la main, froidement, une fois à sa hauteur.
- J’ai croisé Lulu sur la route, je crois qu’il traîne. Il a peut-être pas envie de te voir, quelle honte.
- Ne commence pas Hadès s’il te plait ! Je compte un minimum sur toi ce soir, nous avons beaucoup de monde alors je t’en prie... commença-t-il en joignant ses mains l’une contre l’autre.
- Je ne salirais pas le nom de famille si c’est que tu veux entendre, le coupa froidement Hadès en déposant la bouteille de Champagne sur son torse, se dirigeant ensuite vers la porte de la résidence.
Quelques secondes à peine, quelques secondes qu’il était arrivé qu’il ne supportait déjà plus son père. Cela annonçait une agréable soirée !  Craig lui, resta planté dans le jardin avant, jetant un regard soucieux à son fils avant de détailler la bouteille. Puis, il suivit les pas de sa progéniture afin de rejoindre le hall d’entré où Cersei accourait déjà aux bras de ce dernier. Elle le serra contre elle –ou inversement serait plus exact- et embrassa chacune de ses joues avant de le détailler du regard comme n’importe quelle mère poule.
- Tu es fatigué... j’espère que tu te nourries correctement, même si c’est les vacances.
- Oui maman je me nourris correctement. Tiens, cadeau, lança-t-il dans un vague sourire, dirigeant le bouquet de fleur sous le nez de la petite blonde qui arborait à présent un air émerveillé.
- Elles sont superbe Hadès, il ne fallait pas… le remercia-t-elle avant de déposer un baiser sur sa joue.
- Oui il ne fallait pas, Rozaliya va me fusiller du regard, soupira-t-il en croisant la silhouette de sa tante qui se tenait debout dans le vaste salon.
- Tu sais comme elle est, ria la femme avant de rejoindre l’immense cuisine, annexe au séjour.
Un discret soupir s’échappa d’entre ses lèvres. Il déposa ses ray ban sur le coin d’un meuble de l’entrée et rejoignait enfin toute la famille. Effectivement, il y avait du monde, tout ce qu’il détestait.
- Hadès ! Beugla la Russe.
Écarquillant les yeux, le jeune étudiant s’efforça de sourire, poliment et vint la saluer, ainsi que Earl, son oncle, ses deux cousines âgées de dix et sept ans ainsi que son cousin, à peine âgé de quatre ans.
Il détestait les enfants, tous autant qu’ils sont. Ils ne savaient que quémander, hurler et dire des choses sans queue ni tête auxquelles les adultes étaient censés répondre de la même façon. Très peu pour lui. Dans tout les cas, il allait devoir faire avec ce soir. Avec les regards en coins de son père, les hurlements du petit morveux qui sautait déjà partout, les innombrables questions loufoques de la tante Rosa et surtout, la présence insupportable de son frère. Oui, c’était sans doute ça le pire, Lucian.

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MessageSujet: Re: Un soir d'été chez les Hawkins Un soir d'été chez les Hawkins EmptyLun 8 Juil - 12:34

Let the game begin


Une voiture de luxe, d'un gris anthracite, se profila dans son rétroviseur. Il soupira, reconnaissant immédiatement son frère aîné. Hadès portait bien son nom, il pouvait être un vrai diable au volant d'une voiture, comme dans la vie en général d'ailleurs. Lucian se contenta de maintenir l'allure et croisa le regard noir du jeune homme lorsqu'il passa à sa hauteur bien installé dans sa Porsche. Le cadet soupira, excédé par tant d'arrogance mais  n'osa pas accélérer, c'était quelqu'un de prudent et de discipliné, on lui avait souvent reproché son manque de spontanéité mais il n'imiterait pas les autres simplement pour qu'on l'intègre, il n'était pas un mouton qu'on pouvait mener par le bout du nez à sa guise. Cela dit pour une fois, Hadès ne serait pas en retard. Au loin la mer approchait et semblait vouloir dévorer la côte, il y était presque. La villa lui manquait, elle lui rappelait les bons moments qu'il y avait passé à lézarder au soleil, quand Valentina n'avait pas encore détruit leur fragile équilibre. Sa voiture se glissait sans bruit dans les rues, longeant les demeures somptueuses que comptait le quartier. Il put distinguer quelques visages aux fenêtres, son frère avait encore mit la musique trop fort, ce qui ne l'étonnait pas. En revanche les habitants auraient dû y être habitués, il ne comprenait pas qu'ils prennent encore le temps de chercher des yeux le responsables. Peut-être se demandaient-ils pourquoi ils avaient payé si cher pour cet endroit qu'on leur avait promis calme alors qu'un jeune inconnu se permettait de troubler cette tranquillité. Ces gens n'avaient-ils pas d'autre occupation que d'espionner le voisinage ? On se serait cru dans une de ces séries américaines où les héros se contentent de raconter des potins sur ceux qui vivent près de chez eux. Pathétique. Mais n'allez pas croire qu'il prenait la défense d'Hadès. Loin de là.

Il arriva enfin. Sa voiture franchit l'imposant portail en fer forgé de la propriété et il contourna doucement la fontaine monumentale qui trônait au milieu de l'allée pour venir se garer près de l'auto de son père, rien de moins qu'une Audi r8, comme Iron Man oui oui. Il aimait le bruit des roues sur le gravier mêlé à celui de l'eau, une grande partie de sa vie était ici et tout lui rappelait quelque chose, un détail sans importance ou un grand moment. Tant de soirées, tant d'invités de folies..
Craig se tenait devant la porte, droit comme un i, on aurait dit un garde du corps et Lucian faillit chercher une célébrité des yeux, il avait dû faire demi-tour après avoir accompagné Hadès dans le hall, comme il se doit. L'homme d'affaire était impressionnant, même ses fils qui tenaient pourtant de lui ne lui arrivaient pas à la cheville. Il distingua une bouteille de champagne dans ses bras. Hadès avait dû faire une folie. Lui s'était contenté d'une bouteille de vin, prestigieux certes, mais avait toujours opté pour la discrétion quand il s'agissait de revenir au bercail. Il avait bien compris que moins il ferait d'excès plus on lui enverrai d'argent. Mais il pouvait comprendre le comportement de son aîné, le couple Hawkins n'avait jamais mis ses menaces à exécution, il restait leur fils chéri quoi qu'il arrive. Lucian poussa la portière et s'avança vers son père qui souriait, aux anges. Il se doutait que l'accueil n'avait pas été le même quelques minutes plus tôt mais qu'importe la soirée serait de toute façon ratée. Comme d'habitude. Son père le serra dans ses bras avec force et Lucian lui rendit son sourire.

"Désolé pour les fleurs, je savais qu'il y en aurait déjà.." s'excusa-t-il en guise de salut.

Craig ne s'en offusqua pas le moins du monde et lui fit signe d'entrer tout en lui expliquant que tout le monde était déjà là, y compris son adorable frère. Le jeune homme rit et le suivit dans le hall. La maison était toujours décorée avec goût, c'était moderne et bien agencé. Les couleurs oscillaient entre le blanc, le noir et différentes teintes de bois précieux qui se mariaient à merveille. Cersei avait encore fait des miracles. Elle changeait souvent la configuration de la maison, cela lui donnait, disait-elle, une âme un peu de vie. Elle ne supportait pas les grandes bâtisses vides et froides alors malgré le peu de couleurs vives elle veillait toujours à ce qu'on puisse compter un grand nombre de fleurs et autres plantes tropicales. Tout cela devait coûter une fortune mais il n'y avait rien que Craig n'aurait pas fait pour elle. Lucian s'était toujours demandé comment ils arrivaient encore à entretenir la passion alors qu'ils s'étaient rencontrés si jeunes ! Cersei arriva justement vers lui, coupant là ses réflexions et tenta de l'envelopper de ses bras minces. Evidemment elle n'y parvint pas alors son fils prit le relais et l'embrassa sur la joue, comme lorsqu'il était enfant. Il huma son parfum si familier et cela le réconforta immédiatement, calmant le soucis qu'il se faisait déjà pour la suite des événements.
Elle le mena à la salle à manger, lui donnant un nombre incalculables de conseils en ce qui concernait son alimentation, ses habitudes de vie... Lui se contentait de sourire, hochant la tête lorsqu'elle lui faisait promettre, évidemment il n'avait aucune idée de quoi il s'agissait mais sa mère n'y prêtait pas attention et continuait "d'éduquer son bébé" comme elle le disait si bien devant les invités. Chose qu'il détestait bien sûr.

Soudain  il entendit la voix stridente de leur tante Rozalyia qui sommait Earl d'y aller doucement sur le champagne, on était même pas encore à l’apéritif. Ah ! La famille, c'e'st bien quelque chose qu'on ne choisit pas parce qu'il n'aurait jamais fait le choix de la vieille folle, de l’alcoolique et des gosses qui hurlaient non stop. Les Hawkins cumulaient, certaines familles avaient droit à un, voire deux éléments étranges mais ici on aimait bien la démesure alors pourquoi ne pas inviter tout un hôpital psychiatrique ? Lucian avait l'impression d'être à un de ces bals de charité où l'on vous présente de pauvres gens. Les pauvres gens étant les membres de sa famille vus l'aurez compris. Malgré ses réticences, il s'avança dans la salle à manger. Elle était un peu plus chaleureuse que le reste de la demeure, Cersei voulait toujours que les repas se passent dans les meilleures conditions possibles, surtout avec des invités pareils.. Il aperçut les trois enfants qui étaient presque toujours dans les parages, parfois il se demandait qui étaient leurs parents, ils ne s'occupaient pas beaucoup d'eux, du moins c'était le sentiment qu'il en retirait après leurs crises d'hystérie collective, il n'y avait jamais personne pour les contrôler. Bref, insupportables. Il vint cependant leur "faire la bise" quand il y parvenait, c'est qu'on gigote à cet âge, dans l'ordre chronologique venait Hannah, Ellie et Allan, le plus petit, le plus infernal. Lucian avait toujours eut l'impression qu'il le fixait de ses petits yeux vicieux, préparant un mauvais coup. Une fois il était passé sous la table et lui avait mordu la jambe, depuis le jeune homme n'osait plus s'approcher du gamin qui souriait toujours comme un imbécile en dodelinant de la tête. Il salua également Earl et Rozalyia dont le parfum lui donna mal à la tête. Elle lui posa une question qu'il ne comprit pas et il préféra faire comme s'il n'avait pas entendu. Earl, lui, était déjà assis et grommelait on ne sait quoi dans sa barbe. Au moins il était plus silencieux que la vieille femme.

Enfin il distingua les contours imposants de son frère. Il s'arrêta net, inquiet à l'idée de trop s'approcher et le salua d'un léger signe de tête. Depuis qu'ils étaient en froid il n'arrivait même plus à le regarder dans les yeux.
Sa mère, suivie de Craig, arriva juste au bon moment pour apaiser la tension qui était désormais palpable entre les deux frères.

"Asseyez vous je vous en prie !" dit-elle avec un sourire qui se voulait aimable mais qui lui parut inquiet.  

Ils prirent donc place autour de la grande table en bois, Lucian mis le plus de distance entre lui et Hadès, c'était préférable, seulement il se retrouvait près de Roza.. mauvaise nouvelle.
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MessageSujet: Re: Un soir d'été chez les Hawkins Un soir d'été chez les Hawkins EmptyJeu 11 Juil - 21:08

How sweet evening


Ah la famille, quelle ironie. De beaux sourires, de tendres embrassades et pourtant tant de mots crachés sur le dos des uns et des autres. Tous des langues de vipères, pensa Hadès en détaillant chaque visages de son regard émeraude. Tous sans exception, en dehors de Cersei. Pourquoi était-elle différente d'ailleurs ? Si douce, si sensible, si franche. Tout le contraire de son mari il faut dire ce qu’il y est, ou même sa propre sœur. Pour le coup, les deux familles s’étaient bien trouvées. Hawkins et Nikonov, deux noms qui s’alliaient à merveille dans la fourberie. Rozalyia ne valait pas mieux que Craig et pourtant, ils n’avaient aucuns liens de sang. Earl lui, malgré ses apparences tranquilles derrière sa bouteille n’en restait pas moins un hypocrite. Il attendait le moment propice pour frapper, le Judas. Hadès le surnommait ainsi quand ses manières de faux cul lui déplaisait et il ne se privait pas de le crier même. Dans ces cas là, l’alcoolique bondissait sur sa chaise et, le pas titubant, venait pointer son index sur le torse du jeune homme pour lui dire ses quatre vérités. Vérités qu’il répétait à chaque repas de famille où il était convié. Hadès parvenait même à anticiper ses dits, ce qui agaçait encore plus ce vieux Earl et faisait discrètement rire Cersei.  Oui, ce bonhomme grassouillet débordant de vinasse le répugnait. Aussi bien dans son alcoolisme  nauséeux que dans sa façon d’être étant sobre. Il ne savait que hurler sur Allan sans jamais mettre main à la patte pour l’éduquer. Pauvre gosse, il allait surement devenir un sale drogué avec de tels parents, ou alors il allait suivre l’héroïque chemin de son père. Cette pensée fit soupirer l’étudiant qui préféra déposer son regard sur ses deux cousines. Elles, elles tenaient de leur mère. Parfois, elles s’asseyaient l’une en face de l’autre, se mettaient à murmurer des choses incompréhensibles avant de hurler comme des possédées dans la maison. À cet instant, comme à chaque fois, Hadès abandonnait son assiette pour les saisir, l’une après l’autre et balancer sur le canapé. Et le pire dans cette situation, c’est que les gamines pensaient qu’il riait et revenaient alors à la charge pour le frapper de leurs vils petits poings enfantins. C’est seulement là que Rozalyia daignait intervenir. Heureusement pour elles que leurs parents étaient présents à chaque fois, sans quoi elles n’échapperaient pas à cinq larges doigts sur leurs sales joues tâchées de rousseurs. Non, il ne voulait pas d’enfants, jamais. Si Craig et Cersei devenaient un jour grand parents, cela viendrait sans aucun doute de Lucian, pas de lui.

D’ailleurs, le petit frère fit son apparition. Là, à l’encadrement du salon. Hadès déposa naturellement son regard sur ce visage et plissa légèrement les paupières. Accoudé au dossier d'une chaise, il pencha légèrement son visage sur son épaule, silencieux, observateur.  Pas un mot, pas un sourire ni quelconque marque de défis pour le moment. Rien d’autre qu’un vide immense dans son regard émeraude. Vide qui ne cessait de se dilater au fil du temps. Il ne supportait plus la présence de ce traite et l'image de ce dernier dans les bras de son seul et unique amour lui traversait à chaque fois l'esprit comme de violentes décharges électriques.
Oui, inconsciemment il en souffrait encore car pourquoi continuerait-il à lui en vouloir s'il avait tiré un trait sur ce passé ? La rancune à des limites n'est-ce pas ? Et si le pardon lui est pour le moment impossible c'est qu'au fond de lui, bien enfoui sous un tas d'ordures, brûle encore une petite flamme. La colère et la rancœur sont des sentiments et ce sont les sentiments qui font de vous un être humain, qu'importes soient-il. Alors oui, une part de sensibilité se cache encore quelque part dans le coeur de cet homme et il ne suffit parfois que d'un visage pour faire ressortir une tristesse que vous croyez disparue à jamais.

Cersei, toute petite enroula son bras autour de la taille de son second fils, Hadès pu le remarquer, et pour couper court au froid glacial qui s’était à présent installé, la mère convia chacun des membres de cette magnifique famille à prendre place.  Sans attendre plus longtemps, l’aîné s’assit sur cette chaise qu’il semblait avoir adopté depuis son arrivée. Il remarqua que Lucian s’éloignait de lui, oui, il valait mieux et se retrouva ainsi aux côtés de sa mère et l’une de ses cousines. Craig occupait la place du roi, bien entendu. Earl, celle de son bras droit aux côtés de son épouse qui elle se tenait droite, comme un piquet auprès de son neveux. Neveux qui semblait tout à fait enchanté de s’être assit là. Hadès ne pu réprimer un sourire à cette constatation et frotta ses mains l’une contre l’autre, arborant un air malicieux. La soirée s’annonçait vraiment divertissante pour le jeune homme qui n’allait pas se retenir bien longtemps.
Perdu dans ses songes diaboliques, son attention se détacha un instant de son frère pour s’attarder sur Craig qui avança une bouteille de vin sous le nez de son épouse, vantant à vive voix le cadeau de son fils adoré. Haussant un sourcil à cette intervention, Hadès secoua négativement la tête mais ne rétorqua rien, il avait prit l’habitude à ce que son père ne se soucie plus de lui. À la différence de Cersei qui malgré tout, remercia son fils cadet mais arbora un air interloqué.
- Tu n'avais pas ramené.. ? Commença-t-elle, à voix basse auprès d'Hadès qui roula des yeux, étirant un léger sourire, faussement amusé de la situation.
- Si, mais j'ai l'habitude t'en fais pas, je repartirais avec, le coupa-t-elle en déposant une main dans le dos de sa mère qui lui adressa ses plus sincères excuses dans un simple regard.
Oui, il était évident qu'un picrate avait plus de valeur et de prestige qu'une bouteille Moët & Chandon, il aurait du y penser avant de l'acheter ou alors la ramener vide, cela aurait été drôle finalement.

Lâchant un souffle las, le brun glissa une main sur son front et reporta son regard sur Rozalyia qui semblait converser depuis quelques secondes avec Lucian. Sans la moindre des politesses, il coupa court à leur dialogue en s'interposant, pointant son cadet du doigt.
- Je suppose que tu as réussis avec succès tes examens.. Rappelle moi quand est-ce que tu quittes Berkeley, demanda-t-il dans un large sourire hypocrite.
- Hadès, vient m'aider à mettre les verres s'il te plait et ne commence pas, intervint aussitôt son père, tapant la paume de sa main contre la table.
- Non là tout de suite j'ai pas envie, demande à ton autre fils, rétorqua l'aîné tout en pivotant son faciès sur celui de Craig qui crispa son imposante mâchoire.
- Bien, qui veut boire quoi ?! Survint Cersei en se levant soudainement de sa chaise, comme pour couper court à ce tout début de conflit.
Les deux gamines, assises l'une à côté de l'autre élevèrent leurs mains en même temps pour brailler leur commandes. Elles vinrent même à se disputer pour un simple soda. Hadès écarquilla les yeux à l'entente de leur voix de crécelle et déposa sa main sur le front d'Hannah, la plus âgée pour secouer sa tête dans tout les sens et ainsi, la faire taire.
- Arrête d'hurler gamine, on est pas sourd ! Cracha-t-il tandis que la petite rousse protestait des injures et s'emparait de ses larges doigts pour les tordre violemment dans tout les sens.
Diable, était-elle folle celle là ? Oui, il se le demandait réellement parfois. Il y avait de quoi quand on la regardait quelques instants. Lâchant un grognement, il tira sa main de l'emprise de la petite qui arborait un air perfide, mesquin. Sale petite teigne, pensa-t-il en la fusillant du regard, ce qui naturellement, attira l'oeil sombre de Rozalyia qui imposa ses lois d'une voix stridente et désagréable.
- Tu n'as qu'à changer de place si celle ci ne te convient pas, c'est une enfant, l'aurais-tu oublié ?
N'était-il donc pas chez lui ici ? Secouant négativement la tête à cette interrogation, il préféra ne pas répondre et gonfla son torse d'une profonde inspiration, comme pour s'armer d'un courage qui n'allait pas l'accompagner longtemps. Des claques se perdaient dans cette famille, vraiment. Il préféra se lever et rejoindre la cuisine afin de finalement, venir en aide à son père et son frère qui, en bon fils avait accepté la tâche.
Parvenant à la pièce annexe, le jeune homme jeta un regard autour de lui et s'arrêta à l'encadrement de la porte. Les murs de la cuisine étaient peints d'un jaune pastel et la pièce, décoré de ces différentes teintes pâles. Du bleu, du vert et du mauve. Cersei avait bien évidemment fait en sorte, malgré le froid des couleurs de donner une ambiance chaleureuse et conviviale à la cuisine et la chose était très bien réussit. Laissant son regard vagabonder au quatre coins, Hadès hocha lentement la tête, comme s'il approuvait ses propres pensées et déposa enfin ses yeux sur Lucian, pinçant sa lèvre inférieure entre ses dents. Il profita de la courte absence du paternel pour débuter ses multiples sarcasmes.
- Toujours pas de fille à ton bras ? Demanda-t-il en laissant le coin de sa bouche s'habiller d'un fin rictus. Préviens moi quand ça arrive, je me ferais une joie de faire plus ample connaissance avec elle, termina-t-il.
Ses lippes masculines s'étirèrent à présent d'un large sourire, empli d'hypocrisie. Oui, il comptait mener la vie dure à son cadet et n'hésiterait pas une seule seconde à sauter sur l'occasion. Il valait donc mieux pour lui qu'il garde une quelconque relation sérieuse très secrète, au risque de vite la perdre.

Pendant ce temps, au séjour, les invités annoncèrent un à un ce qu'ils désiraient boire. Earl avait opté pour un whisky Jack Daniels, comme c'est étonnant. Rozalyia elle, avait simplement demandé une coupe de champagne. Son Moët & Chandon ? Certainement pas, elle pouvait s'asseoir dessus celle là. Allan avait été contraint au jus de fruit par sa mère. Craig comme à son habitude se contentait d'une bière tout comme son fils aîné et Cersei qui ne buvait pas, restait à l'eau plate. Des boissons bien distinctes qui reflétaient la personnalité de chacun. Les deux gamines, accro à la caféine du Coca-Cola. Le petit morveux assujettit à l'éternel jus d'orange qui ne fait que l’exciter plus encore tout au long de la soirée. Le grand alcoolique qui a tant consommé dans sa vie qu'il ne ressent même plus le gout d'un simple Ricard. La tante aristocrate esclave aux bulles du Champagne. L'homme d'affaire et père de famille raisonnable habitué à sa bière de la semaine et la tendre mère en désaccord total avec la consommation d'alcool. Oui, cette famille avait quelque chose d'unique.
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MessageSujet: Re: Un soir d'été chez les Hawkins Un soir d'été chez les Hawkins EmptyMer 17 Juil - 15:25

You can't chose your family.. Damn.


Lucian remarqua que son frère était plutôt heureux de ne pas le voir près de lui, que s'était-il imaginé ? Qu'il allait s'asseoir et se laisser torturer toute la soirée ? Il en avait assez de ces jeux puériles qui vous pourrissent la vie et surtout gâchent l'ambiance d'un repas déjà difficilement supportable. Il observait Hannah se battre avec lui et sa vieille tante qui essayait en vain de faire la discipline. Ce qui était ridicule puisqu'elle faisait des remontrances à Hadès plutôt qu'à sa peste de fille. Mais enfin ici, on avait l'habitude. Hadès ouvrit la bouche et il sut que c'était pour s'adresser à lui, il leva les yeux au ciel, épuisé d'avance et pas décidé à le regarder en face pour un sou. Énième sarcasme d'Hadès et énième silence de son frère. Il ne voulait pas entamer de joute verbale avec lui, cela lui aurait fait trop plaisir. Il voyait ses petits sourires mesquin, ses regards attentifs, il était toujours prêt à lancer une pique, au moindre faux pas, Lucian le paierait cher. Il le payait déjà assez en ne répliquant rien. Évidemment, ne pas se défendre lui coûtait beaucoup, son amour propre en prenait un sale coup, il était coupable mais n'en restait pas moins un homme comme les autres, avec une certaine fierté. Cependant, lui aussi était décidé à lui faire payer son attitude et le silence est à ce qu'il paraît la plus grande forme de mépris. De plus, son père appréciait qu'il se taise, il le voyait comme un signe de bonne éducation et surtout il finissait par reprocher sa conduite à Hadès. Et c'était là la plus grande satisfaction de Lucian. Ce qui était sûr c'est que lui au moins, quitterai Berkeley un jour pour son frère c'était une autre paire de manches. Cependant il se garda bien de faire partager ses impressions et se contenta de sourire avec hypocrisie. A l'université on ne vous apprenait pas seulement à trouver un travail et à réussir dans la vie.. on y apprenait surtout à jouer avec les apparences et les faux-semblants. La guerre des confréries que Lucian avait récemment découverte y était pour quelque chose.

Craig demanda de l'aide à la cuisine et Hadès, après quelques protestations qui lui rappelaient presque les enfants qui les entouraient, finit par se lever et le suivre. Lucian lui, hésita un peu, il n'avait aucune envie de se retrouver en tête à tête avec eux. D'une part il ne voulait pas se lancer dans une conversation interminable au sujet de ses études avec son père, d'autre part son aîné en profiterait pour l'humilier, pour changer... Dès qu'il le voyait il avait envie de lui cracher quelque chose au visage, de lui dire que sa Valentina les avait bien eut tous les deux mais c'était impossible. Hadès entrerait certainement dans une rage incroyable et ne voudrait rien entendre. Son frère l'avait trahi, c'était tout ce qu'il y avait à comprendre pour lui. Lucian avait parfois l'impression d'être en face d'un tas de muscles sans cervelle.

Malgré son anxiété grandissante, il les suivit et se retrouva avec deux verres à la main. Son père lui sourit, attendri par on ne sait quoi et Hadès tenta une nouvelle fois d'entrer en contact avec lui. Ne cesserait-il jamais ? Son petit manège commençait à exaspérer Lucian qui avait toujours eut un mal fou à se contrôler.

Toujours pas de fille à ton bras ? Préviens moi quand ça arrive, je me ferais une joie de faire plus ample connaissance avec elle.

Lucian, qui quittait la cuisine s'apprêtant à servir Earl et Roza, s'arrêta net en travers de la porte restée ouverte pour faciliter le passage. Craig se râcla la gorge comme pour lui rappeler qu'ils n'étaient pas sur un ring de boxe et qu'il ne tolérerait pas le moindre affrontement. Le jeune homme desserra ses doigts sur les verres. Ses jointures étaient devenues blanches, Hadès lui faisait perdre patience à une vitesse hallucinante, s'il y avait eu un prix pour le meilleur emmerdeur de l'année son frère serait certainement arrivé en première place. Il se retourna lentement, pas encore sûr de ce qu'il allait répondre mais lança tout de même avec un nouveau sourire contrit :

Je croyais que c'était moi qui volait les copines ici ! Et puis ne t'en fais pas pour moi, maintenant que tu es chez les Beta je suppose que nous allons pouvoir partager. C'est ça la famille !

Craig, était occupé avec les boissons mais les observait du coin de l’œil. Il ne sembla pas prêter la moindre attention à cette histoire de copine mais il apostropha tout de même Hadès.

-Tu es chez les Beta.. tu te moques de moi !?

Les parents connaissaient bien évidemment la réputation des confréries et cette révélation risquait de ne pas plaire au chef de famille qui arborait déjà un air pincé. Fier de lui, Lucian fit un clin d'oeil à son frère avant de rejoindre le salon.

-Vous avez beaucoup de choses à vous dire, je vous laisse..

Il imaginait déjà Hadès en train de monter un plan « diabolique » pour le faire payer mais pour le moment la balle était dans son camp. Il atteignit le salon sans encombres, apparemment il n'avait pas opté pour la solution « je te lance un truc dans le dos ». Un peu plus tôt il s'était saisit d'un plateau afin de pouvoir tout transporter, c'était plus pratique. Il servit tout le monde, au moment de passer près d'Earl celui-ci lui tira la manche avec un grognement qui voulait peut être dire "encore" mais il venait à peine d'être servi..Lucian soupira et poussa doucement le bras du vieil homme. Était-il si vieux que cela ? C'était le genre de personne détruite à laquelle on ne donne pas d'âge car elle est certainement bien plus jeune que ce que l'on croit et elle finit par inspirer la pitié de tout le monde. La pitié rendant mal à l'aise quand il s'agit de sa propre famille, personne ne demandait jamais l'âge d'Earl. On voyait seulement que sa peau était tendue et jaunie par l'alcool et la cigarette. Roza et lui formaient un couple atypique et pouvait se demander ce qu'ils feraient de leurs gosses.. Comment pouvait-on en arriver là ? Lucian décida cependant de ne pas trop y réfléchir, ces gens lui faisaient un peu de peine et il se rassit tranquillement, l'air de rien. Il sentait pourtant le regard interrogateur de sa mère, Craig et Hadès n'étaient pas encore revenus et cela était mauvais signe. Allan, qui râlait toujours, car cantonné à son jus d'orange, s'approcha de lui. Ce gosse ne tenait pas en place. Lucian remua sur sa chaise, mal à l'aise, il n'osait même pas le regarder dans les yeux, on lui avait pourtant dit qu'une bête sauvage attaque lorsqu'on évite son regard. Le gamin se dandinait comme un idiot et reniflait sans arrêt. Un silence de mort régnait dans le salon, Lucian ne comprenait pas pourquoi ils dinaient encore ensemble s'il n'y avait plus rien à se dire. Il soupira et se concentra sur les bruits désagréables qui brisaient parfois le silence, qui finit par lui manquer. Les reniflements d'Allan, le babillage incessant des deux sœurs, Earl qui grattait sa barbe, à la recherche d'on ne sait quoi, Roza qui rongeait nerveusement ses ongles et cette horloge qui ne voulait pas faire passer le temps plus vite.. Il avait envie de quitter la table et de ne revenir que dans un mois histoire de saluer ses parents et de filer en vitesse. Malheureusement les Hawkins ne fonctionnaient pas comme ça et préféraient se compliquer la vie en toute occasion. Il jeta un coup d'oeil à Cersei qui sirotait son verre d'eau comme un cocktail. Lucian n'avait rien pris, il pensait rester à l'eau, le jeune homme ne supportait pas bien l'alcool et il supportait encore moins son frère alors mieux valait ne pas tenter le diable.

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