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Et tu te rapelles du soir où...

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MessageSujet: Et tu te rapelles du soir où... Et tu te rapelles du soir où... EmptyDim 19 Juin - 21:33





Depuis son arrivée à Berkeley, en mai, Raïser passait son temps à visiter San Francisco et les recoins de l’université. Columbia terminait son année avant l’université Californienne, il ne serait donc scolarisé qu’en Septembre, afin d’entamer sa cinquième année de médecine. Sujet qui le passionnait au plus haut point, il avait d’ailleurs rédigé quelques articles et participé à quelques séminaires et forums. Il n’était pas studieux pour autant, comptant sur sa seule intelligence pour réussir. C’était bien l’une des raisons pour laquelle il n’avait pas été envoyé chez les Alpha. Il aurait également pu entrer chez les Oméga étant assez fêtard pour cela, mais le conseil l’avait envoyé chez Delta. Les hommes. Et il s’y sentait parfaitement à l’aise. Depuis toujours, le jeune Ukrainien avait préféré la compagnie des hommes. En amitié hein. Jusqu’à présent, il ne se servait des femmes que pour passer le temps et pour coucher, passé ce stade, elles ne l’intéressaient plus. Seulement depuis qu’il avait rencontré Isis, tout avait changé en lui. Elle lui était apparue si belle et si vulnérable, il y avait quelque chose de brisé en elle tout comme chez lui. Dès le premier regard, il avait ressenti une violente émotion à son égard qui ne le quittait plus et à vrai dire, il n’avait pas du tout envie de la perdre. Ce premier amour ne l’empêchait cependant pas à sortir comme avant, à profiter de la vie comme il l’avait toujours fait et en boîte, cela ne le dérangeait pas de danser avec d’autres femmes, boire avec elles ou même jouer de ses charmes. Il s’était pourtant fixé une limite, s’il se permettait certaines choses, il n’avait aucune envie de les toucher et elles ne l’intéressaient pas, il ne voyait plus qu’Isis.

Ce soir-là, il était de sortie avec un autre Delta, mais ils s’étaient rapidement séparés au cours de la soirée qui était déjà bien entamée. Raïser avait déjà bu pas mal de verres de vodka, son alcool fétiche en bon Ukrainien qu’il était, mais il tenait plutôt bien. Au contraire, l’alcool le rendait encore plus souriant et déjanté qu’il l’était déjà. Alors qu’il venait de s’amuser sur un morceau électro assez nerveux, il se rendit au bar. Il croisa alors une jeune femme blonde qui se mouvait de gestes félins. Il ne la reconnut pas immédiatement mais brusquement, il retrouva la mémoire, il se mit alors à rire.

« TOI ! Tu m’as piqué ma phrase ! Garce ! »

Il n’était pas sérieux, mais il avait reconnu Alexeen, jeune femme avec qui il avait sympathisé lors d’un forum situé à Columbia il y a deux ans de là. Sympathiser signifiait qu’ils avaient couché ensemble, la nuit avait d’ailleurs été plutôt torride entre eux, et le lendemain, alors qu’il allait la congédier, celle-ci le prit de court en lui disant que ça avait été cool mais bye-bye quand même. Cela ne l’avait pas vexé du tout et ils ne s’étaient revus qu’une fois depuis lors de la fin du forum mais clairement, ni l’un ni l’autre n’avait prévu de se revoir. La croiser ce soir-là lui fit pourtant plaisir. Il était comme ça, il était toujours content de revoir les gens.





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MessageSujet: Re: Et tu te rapelles du soir où... Et tu te rapelles du soir où... EmptyVen 24 Juin - 0:17

Alexeen & Raiser ♥



    Depuis mon arrivée à Berkeley, en faite il y avait vraiment que très peu de temps, j’étais là depuis à peine quelques jours, mais le monde est assez petit tout de même, malgré la grandeur des Etats-Unis. J’avais pu voir beaucoup de monde de New York que je connaissais déjà d’avant ici. Flavia ne faisait pas exception à la règle. Elle faisait partie de celle avec qui j’avais enchaîné les nuits New Yorkaise les plus folles. On s’amusait à aller dans les endroits les plus branchés de la ville, mais souvent en y ajoutant notre petite touche personnelle. Notre touche personnelle ? Faire des soirées les plus branchées, vous savez ces fameuses soirées où il ne se passe absolument rien sauf des ragots en tout genre déblatérant sur la dernière fortune d’un tel ou d’un tel parce qu’elle a hérité des biens de la famille et dont évidement tout le monde doute de la mort du mari. Oui vous avez compris, et bien Flavia et moi on se chargeait de leur montrer comment on mettait l’ambiance dans ce genre de lieu. Je me souviens encore de l’une de ses soirées, où avec Flavia, nous avions repéré deux adultes, tous deux mariés, mais auquel ça ne les empêchaient pas de batifoler dès le dos tourné de leur conjoints respectifs. Discrètement, on avait réussit à faire parvenir un message aux deux jeunes libertins pour qu’ils se retrouvent, et en même temps à leurs époux pour qu’ils s’aperçoivent de la supercherie. Le scandale que ça a fait. Une excellente soirée je dois dire. Je l’avais retrouvé à Berkeley et à mon avis, les soirées ne sont pas prêtes de se terminer. Enfin Flavia et une personne parmi tant d’autres que j’ai pu retrouver.
    J’étais arrivée dans ma nouvelle chambre de confrérie, seule, mais ça ne me dérangeait pas, au moins, j’étais libre d’aller et venir sans déranger qui que ce soit. Les chambres étaient on ne peut plus luxueuse, le design de la chambre était parfait. Le dressing permettait de pouvoir ranger la tonne de vêtement que j’avais ramené de New York. Une accro aux vêtements. Je ne pouvais pas m’en passer, et il n’existait que très peu de jour où je ne me rendais pas dans une boutique de vêtements les plus chers, puis d’y faire brûler ma carte bleue autant qu’elle le peut. Mon vrai pêché mignon est les chaussures. J’en possédais sous toutes les formes, tous les styles, toutes les couleurs. Dans n’importe quelles circonstances j’avais de quoi me chausser, bien que j’en ai jamais assez à croire puisque j’en acheté toujours plus. Ce jour là, je m’étais levée assez tard dans cette grande chambre. Les murs devaient être bien insonorisés car je n’entendais pas de voisins sur le côté. Il était déjà onze heures, j’avais vraiment trop dormi. En pleine forme, je sautais du lit, et direction la salle de bain qui était aussi grande que la chambre. Les Epsilon, tout un rêve. J’enfilais des vêtements pris comme ça dans le dressing que j’avais rangé la veille. Une jupe en jean qui arrivait à mi cuisse, un débardeur rouge assez simple de chez Guess. J’avais passé l’après midi à finir de tout mettre en place dans ma chambre. Je me décidais à faire un tour en ville afin d’aller acheter les livres qu’il me fallait pour la rentrée de septembre. Je sais que je m’y prenais à l’avance, mais au moins j’aurai eu un peu de temps cet été pour lire un peu ces œuvres de médecine et de kinésithérapie. Je m’étais également arrêté dans une parfumerie. Mon parfum préféré avait explosé entre New York et la Californie, j’étais dégoutée, et il me le fallait absolument. « L’air » de Nina Ricci, une pure merveille. Je rentrais enfin à la maison, je me posais sur le lit pour regarder mes mails, et un petit tour sur internet pour voir un peu les soirées dans la ville. Il y avait une boite de nuits à San Francisco où l’ambiance, semblait vraiment bonne. J’avais appelé Flavia, mais elle n’était pas disponible. Pas grave j’irai toute seule sans souci. Je gardais les mêmes vêtements que la journée, j’enfilais juste une paire de talon qui donnait l’impression d’avoir pris un bon sept huit centimètres. Les clés de voiture de ma nouvelle voiture payée par papa et maman pour mon entée à Berkeley en main, un très beau cabriolet de chez Volvo, un C70. A vrai dire je le dis car mes parents me l’on dit, mais moi et les voitures, je n’y connais pas grand-chose. Je sais juste qu’elle doit bien faire son prix. J’avais juste mon Iphone sur moi et ma carte bleue, je n’avais besoin de rien de plus pour ce soir. Juste de mon magnifique sourire. La boite de nuit ne se trouvait pas très loin, et le coin plutôt sympathique en faite. Je la garais non loin de l’entrée, des bandes jeunes se retrouvaient pour fêter la soirée dignement. Je souriais, car à mon habitude, je venais toujours en bande aussi comme eux. Je payais l’entrée, et je me dirigeais vers le bar « Un Cosmopolitain s’il vous plait » commandais-je au serveur. A peine servi, je me l’enfilais d’une traite avant d’aller danser sur la piste de danse. Il me fallait plus d’un verre pour avoir au moins la tête qui tournait. Je savais comment attirer l’attention sur moi, même seule. Dans ma façon de danser, j’avais pu attirer quelques hommes qui me considérer comme un simple bout de viande. Et pour parler vulgairement, je les allumais mais chacun d’entre eux repartiraient bredouille ou du moins pas avec moi. J’avais juste lancé un défi à certain de ces hommes. On se dirigeait vers une table, et nous commandions une bouteille de tequila. Et nous voilà lancé dans des tequilas frappés. A vrai dire, je commençais à avoir du mal à tenir la route au bout d’un moment, logique me direz vous, et avant de finir dans un état lamentable j’avais demandé au homme s’il souhaitait danser à nouveau. Ils acceptèrent tous. Je dansais dans des déhanchées plus sensuels les un que les autres. Un autre homme m’avait rejoint et j’enchaînais le même cinéma qu’avec les autres. Sauf que… « TOI ! Tu m’as piqué ma phrase ! Garce ! » . Je me retournais avant de détailler des pieds à la tête cet homme qui avait osé me traiter de garce sans raison. En faite il s’agissait de Raiser. Un homme de New York, où l’on s’était rencontré dans des forums d’étudiants, et où on avait couché ensemble. Je n’aimais pas les réveils où l’on se retrouve gêné de ne pas savoir quoi dire. J’avais donc pris les devant en lui disant que c’était bien sympa, mais voilà on allait s’arrêter là. Je ne revoyais que rarement les personnes avec qui j’avais eu une aventure d’un soir, mais là j’avouais que c’était assez drôle. Je me déhanchais de plus belle collé à lui, il m’avait vu bien plus déhanché que ça, je n’avais donc pas honte de me lancer de plus belle corps à corps en dansant. « Ne soit pas jaloux mon chéri. Je te donnerai bien l’occasion de te venger un matin si tu le souhaites » . J’avais dit ça dans le creux de son oreille. Quelque chose me disait qu’il n’avait pas changer dans sa façon de finir ses soirées.
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MessageSujet: Re: Et tu te rapelles du soir où... Et tu te rapelles du soir où... EmptySam 25 Juin - 13:50




Contrairement à pas mal d’étudiants de Berkeley, Zalachenko n’était pas très riche, ses parents étaient aisés…mais en Ukraine. Le niveau de vie entre les Etats-Unis et l’Ukraine n’avaient rien à voir, et encore, à Kiev, la vie allait plutôt bien. Il n’avait jamais manqué de rien – matériellement- mais il n’était pas riche pour autant. Et tout particulièrement depuis qu’il avait quitté son pays et même son Europe natale pour les USA. Aujourd’hui, s’il ne vivait pas trop mal à San Francisco, c’était sans aucuns doutes grâce à sa bourse d’études mais aussi grâce à sa détermination et son investissement personnel. Cela dit, il était loin d’être sur la paille et plutôt économe, il se débrouillait pour s’offrir ce dont il avait envie, comme ses très belles Ray-Ban Wayfarer. En contrepartie, il n’avait pas de voiture. Mais à quoi bon, il ne faisait que marcher. C’était un grand adepte de sport. Eh oui, qui l’eut cru ? Lui, ce fumeur et fêtard invétéré se shootait aux endorphines chaque matin, en nageant ou en courant. Et le soir venu, il sortait. Seul ou avec ses camarades de confrérie. A Columbia, les confréries étaient moins présentes en revanche, entre les différents départements d’étude, on pouvait constater ce même esprit d’appartenance. Raïser aimait cette ambiance, cette fraction chez les élèves pour former plusieurs grandes familles, il en avant besoin et ne se sentait bien qu’entouré, ce qui expliquait sa présence à tant de fêtes et soirées ! Et contrairement à beaucoup, il se sortait pas juste pour boire et se mettre une mine, mais vraiment pour se retrouver proche d’autres personnes. Cela l’aidait à combler quelques vides. A Columbia, il sortait déjà beaucoup, à la différence qu’il y avait son meilleur ami, feu Iago. Il avait passé quatre de ses plus belles années à New-York, mais à la mort prématurée de son meilleur ami, il était venu à Berkeley, loin de ses souvenirs, comme pour prendre un nouveau départ. Et on peut dire qu’il en avait profité depuis, couchant à droite à gauche, sortant chaque soir quasiment. En quelques semaines, son carnet d’adresse s’était bien rempli mais depuis sa rencontre avec Isis, il avait calmé le jeu, prenant enfin conscience qu’il était possible d’aimer et de s’en contenter.
Cela ne l’empêchait cependant pas de sortir le soir, histoire de se défouler et de voir du monde. Mais voir Alexeen ici, il n’y aurait pas pensé. La revoir lui procura un étrange sentiment, il n’avait rien contre elle, ils avaient passé un moment très agréable même, mais la revoir lui rappelait New-York et tout particulièrement son meilleur ami. C’était lors d’une soirée pour célébrer la fin d’un forum, Iago s’y était plus ou moins incrusté pour distribuer ses pilules magiques et autre, Raïser n’y avait pas vu d’objections et c’était lors d’une transaction qu’il croisa la route d’Alexeen, autant dire qu’ils firent un bout de chemin jusque dans son lit ou ils avaient passé une nuit plutôt chaude. Enfin, une soirée normale pour Raïser et probablement aussi pour la jeune femme au vu du réveil. Elle lui avait cependant évité une pénible dispute ou de se faire traiter de « Salaud ! ».

Tous ces souvenirs remontèrent à la surface et, il décida alors qu’il n’avait qu’à en profiter et oublier ce qui lui plaisait moins. Comme au bon vieux temps, il dansa alors contre elle, suivant les rythmes de la musique et les ondulations de la jeune femme, posant ses mains sur ses hanches. Il sourit à sa remarque, l’occasion était belle, mais il préféra jouer la carte de la provocation.

« Désolé, jamais deux fois la même… »

Il avait tendance à vivre dangereusement mais c’était un peu sa marque de fabrique. Aussi, à la fin de la musique, il se tourna vers elle, son sourire mythique aux lèvres.

« Tu veux boire un verre. Enfin un autre ? »





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MessageSujet: Re: Et tu te rapelles du soir où... Et tu te rapelles du soir où... EmptyMer 13 Juil - 20:36

Et tu te rapelles du soir où... 834419nicolas7
Alexeen & Raiser

    En arrivant ici, je ne savais pas si ma vie New Yorkaise allait me manquer ou non. Mon frère m’avait toujours dit qu’ici la fête se faisait reine, au profit des études la journée. En même temps, je ne comprenais pas vraiment ces personnes qui pouvaient travailler à longueur de journée, et qui le soir venu, travailler encore pour réussir leurs études. Ou alors c’était moi qui possédais plus de faciliter que ce que je ne pouvais croire. Je n’avais jamais du vraiment bosser comme une folle pour réussir mes examens. Au contraire, je lisais une seule fois mon cours pour moi le savoir, facile non ? Car oui, il ne faudrait pas se fier aux apparences, je suis jeune, blonde et intelligente. La perfection même, la modestie est ma meilleure alliée après la bouteille de vodka. Je peux même en rajouter en disant que je suis tellement douée, que j’arrive même à rendre ça compatible avec une vie de fêtarde comme une Oméga. Il y avait ses plusieurs facettes en moi, avec lesquelles je pouvais jongler sans difficulté. Elles faisaient toutes parties de moi, de ma personnalité, j’avais besoin d’elles pour être ce que je suis. Lorsque j’avais vu Aaron sur la plage peut de temps après mon arrivée, il m’avait dit que souvent ici, on étudiait la journée, et on faisait la fête la nuit. Mon temps de sommeil à Berkeley risque d’être grandement raccourcit dans ces cas là. Mes études étaient primordiales, j’étais dans l’une des universités les plus prestigieuses de cette planète, je me devais de les réussir avec brio, bien que je n’avais aucun doute sur mes facultés mentales, et dans le pire des cas, je saurais me servir de l’argent familiale pour obtenir ce que je veux.
    Ce soir, ce n’était pas l’étudiante qui était présente mais la clubbeuse, l’Alexeen qui fait la fête jusque pas d’heure, qui boit sans se soucier de ce qui pourrait lui arriver, alors que pourtant, elle aurait de quoi se méfier tout de même, en connaissant ce qui avait pu lui arriver jusque aujourd’hui. On m’avait prévenu que la Californie était la reine de la fête, après le Nevada évidemment, on ne mariait pas tous les jours à l’œil en Californie, mais bon, le Nevada c’était la porte à côté pour faire la fête. Peut être serait-elle ma prochaine destination, aucune idée, mais j’éviterais de revenir mariée tout de même. Moi et les hommes, ça faisait au moins dix. Je dansais, je m’amusais, j’allumais. Trois verbes que je connaissais sur le bout des doigts. Des fois, j’allumais sans aller jusqu’au bout, mais ça ce n’était réservé qu’au homme qu’on dit « lourd », ou ceux qui se ventent un peu trop. Je préférais les hommes qui se faisaient discret sur leurs atours. Je pourrais presque dire que Raiser était l’un d’entre eux, si seulement je m’en souvenais. Je me souvenais juste de l’occasion de cette rencontre, le forum d’étudiant, une passion commune pour la médecine, et direction une chambre pour rouler sous la couette, ou au dessus, ça dépend comment on voit les choses.
    Revoir Raiser faisait bizarre, mais en même temps, je trouvais la situation assez cocasse. Ça me changeait des habitudes à dire bye bye aux mecs à peine l’œil ouvert, et encore quand il était réveillé. Il ne restait plus qu’à savoir s’il était toujours l’homme avec qui j’avais passé la nuit à New York, si c’était toujours un excellent coup, et pourquoi pas remettre le couvert lors d’une soirée. « Désolé, jamais deux fois la même… » . Ah que j’aimais ce genre de pique, pour moi ça signifiait un défi à relever, j’adorais ça. « On verra si tu diras toujours ça en fin de soirée, si je me souviens bien, tu ne t’es pas fait prier la dernière fois… ». En même temps, vu l’état dans lequel ils étaient, ce n’était pas bien dur de céder à l’appel des corps. Je n’aimais pas que l’on me résiste, je savais donc que s’il se faisait résistant, j’allais user de tous mes charmes pour le faire craquer. J’étais toujours en train de danser tout contre lui, alors que la musique changeait pour quelques choses d’un peu plus doux. Il fallait bien qu’il passe des musiques pour tout le monde dans une boite, ça fait gagner la clientèle. « Tu veux boire un verre. Enfin un autre ? » . S’il me prenait par les sentiments pourquoi pas. « Si c’est gentiment proposé, avec plaisir. ». Je prenais Raiser par la taille, perché sur mes cinq six centimètres de talons, alors qu’on se dirigeait ensemble vers le bar, surement pour éviter de montrer que je marchais à peine droit, ou pour être coller à lui. Posée sur le bar, je commandais une Pina Colada, la noix de coco était mon péché. Je me retournais vers Raider, enfin ce n’était pas trop dur collé l’un à l’autre. « Alors as-tu trouvé ta prochaine proie ? Quelle sera la prochaine à tomber dans les bras du beau Raiser ? » lui avais-je dit agrémenter d’un petit clin d’œil.

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MessageSujet: Re: Et tu te rapelles du soir où... Et tu te rapelles du soir où... EmptyJeu 21 Juil - 15:06




Raïser était bon, sans aucun doute. Il était intelligent, précis et rigoureux dans son travail. Mais alors il n’en fichait pas une. Il avait de bonnes notes, pas excellentes mais bonnes tout de même, mais se pointait à chaque cours ou examens comme un touriste. Les livres l’enmerdaient à un point tandis que les cas pratiques le passionnaient, il était d’ailleurs capable de passer des heures à s’entraîner au microscope, jusqu’à ce qu’il se juge parfait sur l’exercice. Après tout, l’intelligence et le talent, on l’a ou on ne l’a pas ! A vrai dire, Raïser n’était pas le premier mec auquel on penserait comme médecin. Mais à tout juste vingt ans, il allait entrer en cinquième année de médecine, spécialisé dans la neurochirurgie, tout comme on pouvait mal juger Alexeen. Au début, il s’était plutôt intéressé à sa copine, il préférait les brunettes, mais il l’avait très vite délaissée pour s’intéresser à la jeune blonde pleine d’esprit, de malice et surtout, un cul d’enfer..heu, un beau sourire. Depuis son arrivée à Berkeley, son agenda ne désemplissait pas, et son carnet de contact se remplissait, bien qu’il rappelait rarement. Voir jamais. C’était un concept qui lui était un peu propre, enfin, comme la plupart des mecs comme lui quoi. Pourtant, il ne le faisait pas exprès, il ne se sentait pas salaud, ces filles là étaient bien d’accord de le suivre chez lui ou de le ramener avec elles ! En revanche, il admettait être un vrai connard avec Holliana, enfin, il avait arrêté puisqu’elle sortait avec son pote Pâris et lui avec Isis. D’ailleurs Isis posait un problème à ses habitudes de bon vivant, elle était d’ailleurs un gros obstacle entre lui et Alexeen en ce moment. Il aurait pu céder à ses envies et décider d’oublier Isis quelques heures, mais il ne faisait absolument pas confiance aux autres, encore moins avec une fille avec qui il n’avait fait que coucher. Elle pourrait être, comme Lily, qu’une espionne, ne riez pas, on lui a fait le coup. Cela dit, désormais, il trouvait d’autres moyens de s’amuser un peu, Violet en avait d’ailleurs fait les frais, mais il savait qu’il ne pourrait pas jouer avec Alexeen.

En fin de compte, il appréciait sa présence car elle était comme lui, du moins, il la jugeait ainsi, ce n’était pas un compliment, mais en fin de compte, ni une critique. Après s’être quittés tous les deux, lui était allé prendre une douche tandis qu’elle avait rassemblé ses affaires et s’était en allée ; il n’avait plus jamais repensé a elle, parce qu’elle n’avait rien de plus à ses yeux. Oh bien sur, ils avaient passé une nuit plus qu’excellente. A présent qu’ils dansaient l’un contre l’autre, il y repensait avec un petit sourire. Un sourire de contentement traversa son visage quand elle le provoqua tout en dansant contre lui, joueur, il avait posé les mains sur elle tout en suivant le rythme de la musique, il pouvait sentir ses cheveux et d’ailleurs, il en profitait pour sentir l’odeur de son parfum au creux de sa nuque. L’air de rien, une main glissée sous le-t-shirt de la jeune femme, caressant du bout des doigts, aussi poliment qu’érotiquement, la peau brûlante d’Alexeen.

« La dernière fois, c’était à NY. Tu connais la chanson, ce qui se passe à NY, reste à NY. »

Ah ouais d’accord, très crédible hein. Evidemment, il ne pensait pas trop à Isis là exactement sur le moment, mais il finirait bien par y repenser, mais il devait avouer que là sur le moment, il ne pensait qu’à la petite blonde. Quand la musique changea, il se recula légèrement, mais celle-ci revint très vite à son contact. D’accord ça ne le dérangeait pas. Il commanda une vodka, il aurait tout le temps pour les cocktails à Cancun. La question de la jeune femme le ramena pourtant à la réalité. Il sourit et fit un air contrit.

« Si tu savais ! Je suis actuellement la victime d’une jeune femme, une autre hein. Et il est d’ailleurs plus que possible qu’elle me quitte si je mettais à exécution ce qui me passe dans la tête au moment même ou je te parle… C’est malheureux pour un Delta, non ? »



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MessageSujet: Re: Et tu te rapelles du soir où... Et tu te rapelles du soir où... EmptyJeu 28 Juil - 0:11

Et tu te rapelles du soir où... 834419nicolas7
Alexeen & Raiser

    Je pourrais presque dire que je retrouvais en Californie la vie que j’avais à New York, mais sans les surveillances. Evidemment, mes parents et mon frère m’appelaient régulièrement pour savoir si tout se passer bien, mais je n’allais pas dire que non, que je voulais rentrer, car ce n’était absolument pas vrai. L’Ecosse c’était beaucoup trop plat à mon gout, même s’il existait des grandes villes, ça ne remplaçait en rien la vie américaine. Peut être étais-je trop dans l’American life, mais peut importe, pour moi, ma vie était désormais ici et non ailleurs. Mon pays d’origine était plus mon échappatoire si je devais le classer dans une catégorie, mon oxygène quand je commençais à avoir le souffle coupé avec la pollution des Etats-Unis. Poétique n’est-ce pas ? Mais il fallait dire une chose essentielle, les gens en Amérique n’avait pas la même classe que dans les villes écossaises. Et ici, j’étais libre. Pour être l’une des familles les plus riches du pays au Chardon, il était difficile pour moi et ma famille de pouvoir être libre de nos mouvements, de faire ce que l’on avait envie, sans avoir des photographes à nos trousses. Heureusement pour nous, il y avait eu le mariage de William & Kate récemment qui avait attisé toute la foule de paparazzi qui pourrait vous détruire la vie en un seul cliché. A San Francisco, je n’étais connue de personne, pas de photographes, de gens qui vous arrêtaient dans le rue en vous déshabillant du regard parce que vous aviez les moyens de vivre dans des châteaux, et que à côté de ça, il y avait des personnes qui vivaient juste dans leur ressources. Mais j’avais eu cet argent par héritage, je n’allais surement pas cracher dessus, mais le regard des autres devenaient insupportables par moment. Je me trouvais tous les arguments possibles et inimaginables pour dire que je trouvais ma vie ici extraordinaire, déjà à New York, mais je sentais des vibrations dans cette ville qui me disait que j’étais vouée à de grande chose. Il ne me restait plus qu’à attendre comme la rentrée allait se passer, mais bizarrement, je ne me faisais pas de souci pour moi en tout cas. J’avais toujours eu une facilité d’adaptation assez impressionnante, et puis n’est pas qui veut Blair Waldorf. Je ne comptais pas le lancer dans la politique mais cela aurait pu, j’aurai eu un totale contrôle sur mon monde que j’aimais déjà mener à la baguette.
    Avant de penser à l’avenir, voyons voir ce qu’il se passait au présent. J’étais en boite de nuit en train de m’amuser avec d’autres hommes, une question d’habitude, avant de tomber sur l’un de ceux qui avait eu le droit de me déshabiller. Eh oui, ce droit n’était pas attribuer à tous. Raiser. Le hasard faisait parfois bien les choses, et me le remettre sur mon chemin, n’était pas déplaisant, bien au contraire. Alors que le ténébreux me passait une main sous le tee-shirt, décidément entreprenant ce soir, j’en profitais pour vraiment le collé, bassin contre bassin, j’avais l’arme pour pouvoir le faire flancher à n’importe qu’elle moment, je n’avais juste qu’à le vouloir. Evidemment que ce qui se passe New York, reste à New York, mais très peu pour moi ce genre d’argument. « Mais qu’est-ce qui empêche que ce qui se passe ici, reste ici ? » lui murmurai-je au creux de l’oreille, alors que je glissais mes mains dans sa nuque, tout en bougeant au rythme de la musique.
    Les minutes passèrent, et nous décidions d’aller boire un verre, mais hors de question pour moi de lui laisser une seconde de répit dans les fantasmes qu’il était déjà en train de se faire. Ou pas en faite, le Raiser que j’avais devant, un delta, et le mec le plus tombeur de Colombia, en couple ? Je devais rêver ce n’était pas possible. Ça ne devait pas être drôle pour mon ténébreux, mais j’étais prise dans un fou rire en croyant à une blague. « Toi en couple ? En couple libre alors non… Non pas que tu je pensais que tu te caserais jamais, mais si tôt ? Et tu te dis delta… la blague… » . Je lui disais le tout sur la plaisanterie, mais je n’en pensais pas moins finalement. Mais la Alexeen ne dormait jamais bien longtemps, et il restait un bout de phrase sur lequel je n’avais pas encore réagit mais ça n’allait pas traînée. Un sourire s’affichait sur mon visage, et Raiser devait vite comprendre ce qui me passait par la tête, en même temps, vu le contexte, on ne pouvait que s’en douter très fortement. Je me retournais vers lui, il avait tellement de monde autour du bar, que l’on faisait un corps à corps sans aucun souci. « Et si je testais jusqu’à quel point c’est endormi le Delta qui est en toi ? » lui avais-je dit le plus naturellement du monde, en glissant ma main le long de son torse jusqu’à la ceinture, mais sans chercher plus loin. Le serveur ramenait enfin la vodka et la Pina Colada, je prenais mon verre et le sien avant de lui tendre, j’étais la plus proche du bar en même temps. Je levais mon verre vers lui « A ton enterrement de vie de célibataire alors… » . Je prenais le temps de le fixer avec mon petit air malin, avant de compléter « Ne t’inquiète pas, on va fêter ça dignement… » . Encore une chose pour moi que j’avais déjà bu auparavant, je n’étais pas du genre briseuse de couple, mais j’étais du genre à m’amuser. Ce soir mon terrain de jeu, c’était Raiser.

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