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H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark

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MessageSujet: H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark EmptyMar 5 Nov - 23:08


H. Roman&Leyna




    Je leva l'écran devant mes yeux sombres et fronça les sourcils lorsque j'apperçus la jolie petite vignette sur l'écran qui indiquait que j'avais bouffé toute la mémoire de mon appareil photo. Damn it. Je n'avais plus qu'à les extraire. Pourtant, certaines auraient dû être sortit sur papier et non mise sur un simple ordinateur comme des photos parmi tant d'autres. Il y avait certains arts qui méritaient d'être contempler d'une toute autre manière qu'à travers un écran d'ordinateur poussiéreux. Je soupira longuement. La chambre noire la plus proche que je connaissais était sans nulle doute celle des sigmas. Ce n'était pas vraiment mon endroit préféré dans l'université mais cela ferait l'affaire le temps que je m'occupe de mes quelques clichés. Du moins ceux que j'avais envie de sortir, de regarder et de comprendre. C'était d'ailleurs à travers l'objectif que j'arrivais à voir les gens d'une autre manière. En général, je ne m'en approchais pas trop et n'osais accorder la confiance que très rarement. Mais je les comprenais bien mieux à travers l'objectif. De cette manière, ils me parlaient, leur gestuelle racontait une histoire. Lorsqu'ils étaient seulement prostrés devant moi, je les regardais comme s'ils n'étaient pas là. Ils semblaient inintéressants, vide de toute émotion. Alors qu'à travers l'appareil que je tenais entre les mains, ils prenaient vite. C'était peut-être aussi la vision que j'avais du haut de mon immense et incroyable égo. C'était sûrement ça même. Je me prenais souvent pour bine plus supérieur aux autres que je ne l'aurais dit. Cela en agaçait beaucoup mais j'adorais ce plaisir de lorgner la populace d'un oeil lasse. On ne vivait pas dans le même monde. J'allais devenir quelqu'un. Quelqu'un de spéciale. C'était écrit, il ne manquait plus qu'à suivre ce chemin. Alors évidemment, je n'accordais que très peu d'importance aux gens autour de moi. Appart évidemment aux jolies demoiselles cela allait de soit ! En même temps, je devais dire que même lorsque je sortais et rencontrais des gens avec je parlais et m'esclaffaient pour tout et n'importe quoi, j'avais toujours une idée en tête. Pour moi, les gens pouvaient servir que ce soit pour des opportunités plus tard, contacts ou quoi que ce soit qui aurait pu m'aider à me construire un nom et des projets rocambolesques. J'appuya sur la touche verte de mon téléphone pour passer un appel. En l'espace de cinq minutes, le temps que je dévale l'un des grands boulevards de SF, le chauffeur privé que ma mère m'attribuait depuis ma naissance, était devant moi et se garait. Je n'avais pourtant pas la dégaine d'un homme friqué de la tête aux pieds. Après tout, je ne portais qu'une tenue décontractée et rien à voir avec ces personnes étant toujours en costume. Appareil en main et lanière autour du coup, j'avais plus l'air d'un touriste fichtrement beau gosse qu'autre chose. Et pourtant on lisait sur mon visage cet air satisfait, sûr de lui qui ne trompait pas sur ma liaison avec la haute hiérarchie. Je monta dans le véhicule et lui intima de me ramener à l'université que je partageais avec la petite flotte Da Russo depuis quelque temps déjà. Je fis quelques hochements de tête sur mon passage lorsque j'arrivais dans l'enceinte de l'établissement et me dirigea vers le pavillon des sigmas. Belle journée pour s'enfermer. Sauf que moi, je préférais ça à des discussions qui ne serviraient à rien. Ici, les gens qui auraient pu m'apporter quelque chose, je les avais déjà dans la poche. Les autres ? Ils n'étaient personnes. Lorsqu'ils deviendraient bien plus importants que je ne l'aurais pensé jusqu'à présent alors j'irais bien gentiment toquer à leur porte. Je traversa quelques salles et arriva dans la chambre noir. J'éteignis les lumières, sortis mon appareil, des feuilles blanches pour photographies, quelques pinces, remplis les bacs que j'avais devant moi d'eau et referma la porte. La salle s'embellit alors d'une douce lueur rouge ce qui donnait à mon air passionné un côté diablotin. Je m'attelais alors à la tache sans perdre une minute ...
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MessageSujet: Re: H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark EmptyMar 12 Nov - 18:31

L’hiver arrivait à grands pas et Leyna se réjouissait que Noël arrive, puisqu’elle allait avoir l’occasion de le fêter avec June et sa petite fille Savannah, qui se trouve être la filleule de la sigma. Ah les enfants, ce qu’elle les adore. Actuellement en 4e année de photographie, la demoiselle a commencé un double cursus en science de l’éducation. Pourquoi ? A défaut de vouloir donner raison à ses emmerdeurs de parents, Leyna a travaillé l’an dernier dans une petite école et enseigner sa passion s’est révélé être un véritable plaisir. Et puis au moins, si un jour son début de carrière en tant que photographe s’essouffle et ne fonctionne pas, elle aurait au moins un plan B. Et un plan qui lui plaît, en plus. Pas question de terminer médecin ou avocat, comme ses snobinards de parents. Perdue dans ses pensées, la sigma glandait dans sa chambre étudiante, seule, à ruminer tout ce qu’elle avait à faire pour les cours. Depuis qu’elle avait ouvert sa galerie photographique l’été dernier, elle jonglait entre deux mondes qui ne coïncidaient pas très bien : celui de l’étudiante et celui de la vie active. Elle devenait adulte, un peu plus chaque année. Véritable gamine dans l’âme, elle a de la peine à l’accepter. Prendre ses responsabilités, payer les factures, remplir sa fiche d’impôts... que de chouettes activités, vraiment. Surtout un dimanche aprèm ou un samedi soir. Si seulement elle pouvait gagner au loto et ne pas avoir à compter chaque sou à la fin du mois... sa vie en serait totalement changée. Heureusement, ses finances se portaient bien mieux depuis qu’elle avait ouvert la galerie, au coeur de San Francisco. Ainsi, s’ennuyant à mourir devant un épisode de Criminal Minds, elle décida de mettre fin à cette activité peu productive et de se mettre un peu au travail. Ce serait tout cela de moins à faire ce week-end, d’autant plus que des soirées sont prévues, ce qui fait qu’elle se coucherait tard et ne serait pas franchement en forme les lendemains. Tandis qu’elle se rafraîchissait le visage à la salle de bain et se changea, on toqua à la porte. C’était Elzbieta, elle voulait discuter de son nouveau poste en tant que bras droit de la confrérie. « Et je suis désolée mais là, je dois y aller, je dois passer au studio photo... on peut manger ensemble demain soir si ça te dit, par contre ! » lui proposa Leyna, navrée mais n’ayant vraiment pas ni le temps ni l’envie de discuter de cela maintenant. La demoiselle accepta et remercia la présidente, avant de s’en aller bredouille. Et voilà, il en fallait peu pour la faire culpabiliser, la Leyna ! Elle venait de rembarrer sa collègue - certes gentiment - alors qu’elle aurait pu la faire entrer. Non, il fallait qu’elle travaille, d’autant plus qu’elle avait rendez-vous avec Lubja demain dans la journée pour un shooting : il fallait donc qu’elle se rende au studio, fasse de l’ordre, vérifie le matériel et passe dans la chambre noire pour imprimer quelques photos pour la galerie. Le studio photo de la maison sigma n’existait pas depuis très longtemps, mais Leyna était ravie que l’idée ait été acceptée et ait pu être mise en place. Non, les artistes de l’université ne sont pas que des chanteurs et dessinateur à tout va. L’art de la photographie est bien trop souvent ignoré, mais cela est heureusement en train de changer, en partie grâce aux blogs consacrés à la mode et aux shootings photo. Les portraits, Leyna adore ça, et elle ne remerciera jamais assez Lubja de bien vouloir se prêter au jeu. Enfin, elle ferma la porte de sa chambre et se dirigea vers le studio, qui comme d’habitude, était ouvert. Il fallait vraiment qu’elle pense à le fermer le soir, ce serait dommage de se faire vandaliser. Elle ramassa le bordel qui trainait dans le coin shooting et installa tout pour le lendemain. Une fois chose faite, elle pris les photos de la dernière séance de Lubja et décida d’aller les développer dans la chambre noire, afin qu’elle soit prête pour le lendemain. C’est la tête totalement ailleurs et qu’elle entra dans la chambre noire, écouteurs sur les oreilles. Lorsqu’elle referma la porte, le choc : la poignée lui resta dans la main, pas question donc de pouvoir sortir de la pièce. Paniquée, elle enleva ses écouteurs et, lorsqu’elle se retourna, fit un bond. Elle n’était pas seule dans la pièce. Pas sûr que cela soit une bonne chose, en fin de compte, puisque cette tierce personne se trouve être Roman. « Oups » lui dit-elle avec un sourire gêné, en haussant les épaules bêtement, ne sachant pas trop quoi dire. Et merde, elle avait encore réussi à se fourrer dans une situation pas possible. Voilà qui promettrait d’être intéressant.
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MessageSujet: Re: H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark EmptySam 16 Nov - 21:00


H. Roman&Leyna


    Le silence de la pièce était apaisant. Toujours entouré d'un nombre incroyable d'associés que ce soit au travail en parallèle des cours ou à des soirées de la haute dans de grands hôtels luxueux, j'avais pris l'habitude de sourire d'une manière fausse. Je n'avais pas beaucoup d'amis. En général, les personnes que je cotoyais étaient pour moi de simples associés ou des personnes que je voyais toujours par intérêt d'un futur projet. Je ne faisais pas assez confiance aux gens pour les faire apparaître dans mon cercle précieux d'amis avec qui je pourrais me comporter totalement normalement. Alors ça faisait plaisir d'être tout seul. J'étais un solitaire dans l'âme malgré que je paraissais toujours dans l'université accompagné de nombreuses filles et hommes de la même branche que moi. Dans le noir, je sortais mes photos avec patience. Quelques unes d'enfants jouant dans un parc, d'autres d'une soirée que l'agence d'évènnementielle dans laquelle je travaillais avait organisée ou encore ces photos. Des photos que j'avais prise de Marni. Il y a de ça quelques temps quand nous nous étions enfin reparlés. L'eau avait coulé sur les ponts mais je devais dire qu'en contemplant son visage entouré de mèches blondes, je me disais que je ressentirais toujours quelque chose pour elle. Pire encore, c'était à cause de cette même femme à qui j'avais ouvert mon coeur que je ne me voyais plus du tout le faire pour aucune autres. C'était triste. C'était ce que pensais beaucoup de personnes autour de moi. Pourtant je restais l'éternel célibataire qui me manquait pas de filles dans son lit. La situation me convenait parfaitement telle qu'elle et je ne ressentais aucun vide. Aimer une femme c'était un plus. Si je bloquais mes sentiments c'était bien pour ne plus m'encombrer des désagréments que l'amour occasionné. Tant pis, à défaut de récupérer la seule femme que j'avais vraiment aimé, je préférais me concentrer sur ma carrière et les projets que j'avais en tête. Mes rêvasseries devant les photos de la belle blonde furent coupée nettes lorsque j'entendis la porte s'ouvrir. Merde mais il n'y avait pas de panneau occupé ou quoi ? Toujours est-il que quelqu'un entrait et que mes photos n'allaient clairement pas apprécié le fait que la lumière de l'extérieur vienne ternir les belles images que je venais de développer et accrochées avec des pinces à linge sur un fil. J'allais déjà répliquer d'une voix sèche et froide de ficher le camp à la personne qui venait de couper mon moment privilégié lorsque je reconnus la silhouette qui venait d'entrer. Leyna. Ha. Peu de femmes pouvaient prétendre capter mon attention. peu étaient aussi les femmes que je n'avais pas mis dans mon lit au sein de l'université et qui pouvaient prétendre m'intéresser assez pour que je ne les dégage pas en deux temps, trois mouvements. Leyna faisait partie de ces fameuses privilégiées. Elle avait capter mon attention sans vraiment que je le veuille et j'avais dû me faire à l'idée qu'elle était finalement bien différente. A tel point qu'une ambiguïté s'était formée entre nous sans que je ne le veuille vraiment. Je la respectais à présent bien assez pour vouloir la mettre juste dans mon lit mais quoi alors ? Qu'est-ce que j'attendais ? Elle était si douce, son sourire éclairait les pièces dans laquelle elle passait et pourtant, je ressentais comme un blocage. J'oubliais presque les photos de Marni accroché derrière moi. Bravo Roman. Sauf que mon regard s'attardait trop longtemps sur la jeune femme et ne comprenais pas vraiment son expression en me voyant. Ce ne fus qu'au bout de quelques minutes que mon attention se reporta sur la porte et que je vis son regard embêté devant la poignée qui se trouvait dans sa main. Fais chier. Voila la première réaction que j'eus et je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel. Nous n'étions pas du tout embêté maintenant. Elle semblait quelque peu gêné face à ma présence. Bon ok, il fallait l'avouer qu'entre nous, rien n'était vraiment clair. Pourtant je ne pus m'empêcher de lui sourire. Tu peux me le dire si tu l'as fait exprès. Beaucoup de femmes tueraient pour être enfermées dans une pièce avec moi comme seule compagnie. Et voila que je faisais oublier la tension de la jeune femme que je lisais sur son visage par ce même genre de phrases que j'avais l'habitude de sortir à tout va d'un ton suffisant. Un Da Russo reste un Da Russo...
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MessageSujet: Re: H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark EmptyLun 25 Nov - 19:19

La tension était palpable dans la pièce. Bien que plutôt confiante dans la vie de tous les jours, Leyna est une femme mystérieuse et cache bien des choses au monde extérieur. Avec les hommes, elle n’est pas tant à l’aise, surtout depuis le décès de Ryan. Après sa mort, elle est longtemps restée seule, sans ne serait-ce que reluquer une autre homme, sans doute parce qu’elle ressentait encore la présence de celui qu’elle considérait comme l’amour de sa vie. Elle se souviendra toujours de cette fameuse nuit passée en compagnie d’Ebony où tout a basculer. La nuit après laquelle plus rien ne serait jamais comme avant. Plus jamais. Le drame s’était déroulé il y a maintenant quatre ans, et Leyna était enfin parvenue à être en paix avec elle même. Elle avait retrouvé en goût en la vie, sa carrière commençait à décoller – lentement mais sûrement – et surtout, elle commençait à nouveau à avoir de l’intérêt pour la gente masculine. Ainsi, voilà qu’elle avait rencontré il y a un petit bout de temps maintenant un certain Roman Da Russo, qui ne lui était clairement pas indifférente, du moins physiquement. Côté caractère, c’était encore autre chose. Le jeune était particulier et était très sûr de lui. Ses défauts ? Un brin prétentieux et orgueilleux… en revanche, derrière ses apparences très ‘sûr de lui’, Leyna avait rapidement compris que sous cette façade se cachait malgré tout un homme réservant bien des surprises. Un homme intéressant, un homme sur lequel ça vaut la peine de s’attarder. Evidemment, au vu de son caractère parfois énervant, la belle australienne ne comptait pas lui montrer un quelconque intérêt de sitôt. Il ne fallait pas qu’il pense qu’en claquant des doigts, il parviendrait à la mettre dans son lit. Les dragueurs invétérés, elle les connaît puisqu’apparemment, elle les attire comme des mouches. Peut-être qu’ils n’ont pas l’habitude de se faire rembarrer, et qu’au fond, ils aiment bien cela ? Allez savoir… on dit souvent que les femmes sont compliquées, mais les hommes ne sont pas en reste non plus, pour être tout à fait honnête. Roman remarqua quasiment immédiatement le malaise de la sigma et su trouver les mots pour tenter de détendre l’atmosphère. Quoique, il fallait bien sûr qu’il fasse une réplique concernant son charme indiscutable. « Crois moi, j’ai pas fait exprès » répondit-elle sur un ton un peu sec, bien que ce n’en était pas son intention. « A mon avis, c’est toi qui a manigancé quelque chose avec la poignée avant que j’entre dans la pièce… je ne vois pas d’autre explication » ajouta-t-elle en lui souriant, un brin taquine, bien décidée à lui montrer que le ton sévère qu’elle avait utilisé précédemment était à oublier. Tout en soutenant son regard, elle passa la main dans ses cheveux pour se retourna vers la poignée, en tentant de la réparer. Rien à faire. « Bon, je suis désolée, mais je crois que t’es coincé avec moi pour un petit bout de temps. Enfin, jusqu’à ce qu’on nous trouve en tout cas » murmura-t-elle. Elle sortit son téléphone portable de sa poche et, sans surprise, se rendit compte qu’il n’y avait effectivement pas de réseau dans la chambre noire du studio photo. « Remarque, quitte à être bloqué ici, autant l’être avec moi, non ? » le taquinait-elle, d’humeur joueuse. Elle aimait bien l’embêter, le tenter, tout en sachant qu’entre rien ne s’était encore passé. Roman, c’est tout à fait le genre de mec qu’elle trouve attirant, mais elle s’était juré de ne pas succomber à son charme comme toutes ces idiotes de béta qui lui baisent les pieds dès qu’elles le voient débarquer dans une pièce. Leyna, elle, n’avait pas besoin de lui courir après pour le voir puisque le destin semblait vouloir les voir passer du temps ensemble. Elle s’approcha de lui, curieuse, puis jeta un coup d’œil à ses photos. « Qu’est-ce que t’étais en train de faire ? » demanda-t-elle d’un ton intéressé. Ben oui, il fallait bien faire la conversation parce qu’avec la poisse habituelle de l’australienne, ils allaient être là pour un bon moment. Autant en profiter, non ?

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MessageSujet: Re: H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark EmptyDim 1 Déc - 17:37


H. Roman&Leyna



    J'avais ressentit la gène de la jeune femme dès qu'elle était entrée dans la pièce et j'aimais me dire qu'elle en ressentais bien d'avantage que je n'aurais pu lire sur son visage à présent. Que voulez-vous, inspirer une certaine crainte envers moi était ce que j'adorais le plus lorsque je rencontrais des gens. Quoi que Leyna était encore plus particulière. J'avais entendu parler de son incroyable malchance envers tout et pour tout. La jeune femme semblait être bien plus compliquée qu'elle ne le montrait bien que son petit air me donnait à dire qu'elle semblait moins influençable que je ne pouvais le penser en un regard envers elle. C'était peut-être ça qui me donnait envie de la bousculer à chaque fois que mon chemin croisait le sien. Un chieur. Mais il valait mieux se faire emmerder par ma belle gueule qu'ignorer. En général j'ignorais toutes les personnes que je ne trouvais pas digne de mon intérêt, qui ne servaient strictement à rien dans ce monde ou dans un autre et ils étaient une grande majorité de ceux-là dans cette université. Ils voulaient tous devenir quelqu'un mais seuls quelqu'un le deviendraient. C'était ainsi et moi j'avais le nez pour savoir quand une personne était intéressante. Du moins pour les femmes c'était bien différent puisqu'en général, je ne réfléchissais même pas à ce qu'elles pouvaient m'apporter que je les mettais déjà dans mon lit et hop, au lendemain, je me levais et leur intimait de dégager de ma vie privée car j'avais bien des choses à faire. Évidemment, je n'appréciais pas trop qu'elles me demandent mon numéro et il me suffisait d'un regard désintéressé pour qu'elles comprennent vite qu'avec moi, c'était peine perdu de garder le contact. Un connard ? Oui j'en étais un et cela ne m'avait pourtant jamais empêché d'atteindre tous les buts que je mettais fixé dans la vie. La belle Leyna en face de moi, je ne pus m'empêcher de reluquer quelque peu ses courbes et ses traits sans aucune gène. Ben quoi ? Le corps du femme était fait pour être admiré par pour se sentir gêné de pouvoir l'admirer dès qu'on en avait l'occasion ! Forcément, je me permettais alors quelques remarques de mon envergure. Cacher ce que je ressentais et pensais vraiment derrière une façade de suffisance. J'en avais tellement l'habitude que je jouais ce rôle à merveille. Un tyran sans pitié. Au moins je lui adressais la parole, elle aurait dû être contente que je ne l'ai pas oublié. Elle en oublia ses bonnes manières à sa première réponse bien que j'avouais l'avoir cherché et je préférais qu'elle me réponde mal plutôt qu'elle se frotte à moi en en redemandant. ça montrait au moins que je ne mettais pas trompée sur son compte ! Les basses besognes, ce n'ait pas mon truc. Je m'imaginais déjà jouer au fou à enlever cette fameuse poignée pour me retrouver avec une femme seule dans cette pièce. Un sourire étira mes lèvres devant l'image et je repris toujours avec ce même regard pendant que je plongea mon regard sombre dans ses grands yeux innocents. Et puis, je n'ai visiblement pas besoin de ça pour me retrouver avec une jolie jeune femme dans un espace disons ... aussi intime. Vas-y rajoutes-en Roman, chante même tes louanges je suis sûre qu'elle t'en mettrais une devant ton narcissisme pour te réveiller si elle le pouvait mais après tout, c'était le jeu avec elle. Et puis, mon égocentrisme cachait aussi l'idée que je pouvais m'attacher aux gens ou pire encore. Un nouveau sourire étira mes lèvres pendant qu'elle poursuivait. Elle avait l'air de se reprendre totalement et maintenant c'était elle qui jouait à mon propre jeu. Ok, pas de soucis ça m'allait très bien. Tu n'as pas à t'excuser. Les gens s'excusaient pour tout et pour n'importe quoi. Je n'étais pas le genre à m'excuser pour ma part. Chacun de nos gestes étaient prémédités, une destinée si on pouvait appeler ça comme ça et pour ma part, je me disais que s'excuser c'était regretter. J'espérais qu'elle ne regrettait pas de se retrouver seule avec moi au quel cas j'aurais voulu lui faire changer de d'avis. Mais je gardais mes bonnes manières n'étant pas le genre de femme avec qui je pouvais jouer en claquant simplement des doigts. Je ris à sa remarque qui semblait la flatter tout comme je le faisais depuis qu'elle était entré dans la pièce. Si tu le dis. Comment remettre les gens à leur place juste par une simple remarque je m'en foutiste. Vilain Roman, cette attitude te perdra. Et puis sa dernière question resta en suspens. Ha ouais les photos. Je tourna mon regard vers les quelques unes qui étaient suspendues sur un fil lorsque mon regard fut interrompu par l'image de Marni tronant sur trois d'entre elle c'est à dire la majorité. Fallait que je l'oublie celle-là. Vraiment. D'ailleurs, ne voulant pas montrer tout d'un coup mon intimité et les sentiments que j'avais pu avoir à l'égard d'une femme, j'arrachais les photos que je mis dans la poubelle la plus proche. C'était ma faiblesse, pas besoin de la montrer aux autres. Il fallait que je sorte des clichés que j'ai fait en vrac. D'habitude j'utilise la salle dans l'agence dans laquelle je travaille mais là c'était ... Plus personnel disons. Je la détailla longuement de mon long regard qui semblait déshabiller les gens que je regardais puis me sentant un peu pris au dépourvu par cette intimité je continua me reprenant. Et toi alors ? T'as pas mieux à faire que te cacher dans une pièce froide et sans vie comme celle-là ?
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MessageSujet: Re: H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark EmptyLun 23 Déc - 20:00

La journée avait beau avoir mal commencée pour Leyna, elle ne le releva pas particulièrement puisqu’elle était habituée à ce que les pires tuiles lui tombent dessus. Ce matin, elle était cependant loin de se douter qu’elle allait se retrouver coincée avec Roman, homme avec lequel elle entretient une relation – si on peut appeler cela ainsi – étrange. Elle ignore totalement pourquoi ils se connaissent d’ailleurs, puisque autant être honnête : ils n’ont pas grand chose en commun. Et pourtant, ils semblent inconsciemment aimantés l’un vers l’autre. Allez savoir. La tension était palpable dans la pièce et Leyna ne manqua de remarquer le regard pervers que lui lança Roman, la reluquant d’emblée de haut en bas. Elle préféra ne pas relever, préférant garder cela sous le coude quitte à lui sortir une réplique bien piquante plus tard. Le jeune homme affirme ne pas avoir besoin de tricher pour se retrouver en compagnie d’une jolie demoiselle, peut-être sans se rendre compte qu’il venait de complimenter la sigma qui elle, lui était pourtant rentrée dans le cadre dès le début. Pas cool la Leyna, des fois. « C’est vrai que contrairement à moi, t’as de la chance, y’en a qui tuerait pour être à ta place, tu sais » dit-elle en rigolant, faisant évidemment référence à sa charmante compagnie. « Intime ? » demanda-t-elle d’un ton inquisiteur, n’attendant pas réellement de réponse. Il croyait quoi ce bellâtre, qu’il allait parvenir séduire l’australienne en faisant sauvagement l’amour sur la table ? Incroyable. « Te fais pas trop d’idées hein, je voudrais pas que tu sois déçu » ajouta-t-elle. Non, elle n’était pas une de ces bétas aussi narcissiques que sottes. En même temps, vu le tempérament de Roman, Leyna ne serait pas étonnée d’apprendre que ce soit son genre de fille. Loin de lui l’envie de paraître trop aguicheur, préférant faire croire que l’ambiguïté venait uniquement de la sigma, monsieur narcissisme décida de ne pas montrer trop d’enthousiasme quant au fait d’être bloqué avec elle. Il termina sa phrase d’un ‘si tu le dis’ totalement dépourvu d’intérêt. « Et bien, t’en as de la conversation… » murmura-t-elle problablement suffisamment fort pour qu’il entende. Elle aimait bien le charrier, l’embêter, à vrai dire elle aimait faire sortir les gens de leurs gonds. Quelle gamine, parfois. C’est alors que depuis la première fois qu’elle le connaissait, Roman montra un brin de fébrilité, de gêne. Est-ce que trop d’intimité tue l’intimité ? Who knows. « Ah et tu t’es dit que la salle de la maison sigma n’était pas si mal ? On t’y reprendra pas deux fois je parie… » répondit-elle aux propos de l’epsilon. Des clichés trop personnels pour être réalisés à son travail ? De quoi s’agissait-il ? De photos coquines ? Avait-il une petite-amie ? Pas à ce qu’elle sache. Et puis, qu’est-ce qu’elle en avait à faire… non ? Merde, elle n’allait quand même pas être jalouse. Pas son genre. Elle lui lança un regard lourd de sous-entendus, afin de lui faire comprendre qu’elle voulait en savoir plus. Puis, elle se rappela que les mecs étaient une espèce totalement bouchée et qui ne comprenait les choses que si on les pointait clairement du doigt. « Trop personnel pour que j’y jette un coup d’œil ? » osa-t-elle sans trop se gêner. « Oh moi ? Je suis venue vérifier qu’il ne manquait rien, rôle de présidente de confrérie oblige. Et j’avais des clichés de Savannah à récupérer » ajouta-t-elle en se rendant compte qu’il n’avait probablement aucune idée de qui il s’agissait. Tant pis, il s’en foutait probablement de toute façon. Remarquant de plus en plus le léger malaise de Roman, Leyna décida de jouer là dessus. « T’es sûr que ça va ? T’as l’air tout blanc. Tu sais, j’mange pas hein, faut pas me craindre » dit-elle en se moquant clairement de son collègue. « Quitte à être coincés là, autant en profiter non ? » ajouta Leyna, se rendant à peine compte de ce qu’elle venait de dire. Ses propos pouvaient tout à fait être pris de façon étrange par Roman, qui a l’esprit pervers. Profiter oui, mais pas trop. « Enfin, pas profiter de moi hein » dit-elle alors à demi-mot, rouge comme une tomate. Faire la maligne c’est bien joli, mais vaut mieux s’assurer qu’on ne va pas se faire prendre à son propre jeu. Elle passa sa main dans ses cheveux et se tourna, refusant d’affronter le regard du jeune homme, tellement la gêne s’empara d’elle. Non, elle n’allait pas céder au charme de Roman. Non, pas ce soir. Non, non et non. Pas sûr qu’elle y parvienne malgré toute sa bonne volonté, même si elle allait tout faire pour ne pas que cela se remarque. Il ne manquerait plus que l’epsilon remarque ce que ressentait Leyna.

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MessageSujet: Re: H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark EmptySam 28 Déc - 15:08


H. Roman&Leyna


    Voila qu'elle me faisait rire. Elle jouait très bien la présidente des sigmas. Je n'aurais jamais pensé ça des personnes venant de cette confrérie. En même temps, je les voyais tous défoncé en train de s'adonner à peindre ou quel que soit leur talent. On parlait des gammas mais les sigmas ne devaient pas être en reste. Pour ma part, j'imaginais déjà des hippies en tête d'affiche lorsqu'on me demandait de représenter cette confrérie. Les préjugés sont intenses dans ma classe sociale. Mais elle, elle n'avait pas du tout l'air d'une hippie. Oh non, elle était même très mignonne. A croquer j'aurais pu dire mais là, je m'imaginais déjà être le loup de tex avery en train de hurler devant la belle convoitée alors que finalement et la plupart du temps, j'étais la belle convoitée et c'était les femmes qui se mettaient à hurler sur mon passage pour attirer mon attention. Pauvre de moi, en faîtes j'étais finalement une demoiselle en détresse qui n'attendait qu'à retrouver sa virilité tout simplement ! Ouf, avec Leyna on était sauvé, je reprenais du poil de la bête. Mais elle continuait à me faire rire. Je ne connaissais pas cette très grande modestie dans ces paroles. En faîtes, j'avouais que ça ne lui allait pas. Oui, elle avait tout pour plaire, c'était évident mais elle n'avait pas besoin d'en faire des tonnes pour que ça se remarque et je me disais même sans vraiment la connaître que ce n'était pas son genre de se vanter à tout va. Elle n'était pas non-plus du genre à avoir un égo surdimensionné comme le mien. Pensez-vous que les contraires s'attirent ? On dit aussi la même chose de la réciprocité et pourtant, pour ma part, la plupart de mes relations avec les gens, je les devais à nos différences. Je jouais cartes sur table en prônant ne m'interresser qu'à des gens de mon rang et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de m'arrêter sur des personnes aux qualités remarquables comme Théodora ou encore Francesca et ne pouvait alors plus me détourner d'eux. C'était mesquin comme jeux. Jouer à envoyer bouler les gens qui n'étaient pas des purs produits de la déchéance des riches arrogants pour ensuite venir chaque jour leur casser les pieds car j'avais vu quelque chose en eux qu'eux n'avaient pas encore vu chez moi. Ha parce que t'es du genre à te sous-estimer ? Je prends note. Et voila que je retournais ses paroles contre elle mais après tout, ce n'était pas moi qui avait parlé de décevoir quelqu'un ! Malgré ça, elle ne fut même pas déstabiliser par mes propos qui manquaient cruellement d'intérêt puisqu'elle vint me le faire remarquer sans aucun problème se fichant de la gène que j'avais pu créer. Je laissa passer ses propos. Certaines remarques permettaient d'imposer une barrière entre nous dès que nous commencions à nous rapprocher. Ce n'était pas voulu, c'était automatique chez moi. J'aurais bien voulu en dire autant malheureusement il n'y a qu'ici que je peux sortir quelques clichés quand je suis pas au travail. Va falloir que tu me supportes plus que tu ne l'espérais. Voila que je l'implorais limite de se contenter de ma présence qui aurait pu être prit comme un fardeau de son côté. Oh non, qu'on ne s'y trompe pas, j'agaçais sûrement la jeune femme mais elle ne semblait pas non-plus complètement insensible au Roman. Du moins c'est ce que j'espérais silencieusement. Les trop personnels sont maintenant à la poubelle, le reste c'est pas grand chose, des moments volés aux passants, à des enfants, rien de bien intéressant pour beaucoup. Ce qui ne m'incluait pas du tout dans ce sac. Après tout, j'avais peut-être du mal à m'ouvrir aux gens et à en faire trop mais à travers l'objectif j'avais l'impression de comprendre tout et de voir bien mieux la beauté des simples choses de la vie. C'est comme ça que je profitais vraiment du bonheur. Ces petits plaisirs volés aux gens qui m'entouraient car je n'étais pas assez confiant pour laisser entrer ces mêmes plaisirs dans ma propre vie. Pourquoi venais-je de jeter les clichés où Marni apparaissait ? Je n'aurais pas dû avoir honte de montrer qu'il y avait une femme qui avait marqué ma vie. Mais malgré ça je restais avec ce ressentiment au fond de moi dès que je pensais à la belle et ce n'était sûrement pas le moment de penser à elle, surtout lorsque Leyna était dans les parages. Excusez-moi madame la présidente, je viens un peu perturber votre agenda de ministre. Je me rapprocha alors d'elle imperceptiblement. M'en voila ravie. Et hop étale encore une couche Roman. Tu fonces sans voir le bout du chemin et si tu te casses la gueule au bout ce sera bien fait pour ta gueule ! Et voila qu'elle avait remarqué ma gène malgré mes tirades. Je détestais ça. Encore plus qu'elle m'en fasse la remarque à voix haute. Voila pourquoi je reculais alors d'elle comme si je remettais une certaine barrière entre nous. En même temps, je l'avais bien cherché. Va rien t'imaginer, c'est juste qu'il commence à faire chaud ici. Et pour une fois, c'était juste une remarque pour masquer mes émotions et non pour essayer de la draguer ouvertement. Je ne voulais pas qu'elle voit ma plus grande faiblesse. Ma non-confiance en les femmes. C'était marrant de savoir ça vis à vis d'un homme qui jouait avec elles comme des objets mais après tout, tout s'expliquait finalement. Sauf qu'elle se retourna alors lorsqu'elle se mit à parler, sûrement sans réfléchir. Elle n'avait pas besoin d'être géné par ses remarques mais malgré tout, la voir décontenancé ainsi me donnait à penser que j'avais peut-être été trop loin dans notre ambiguïté. Avais-je une limite ? Je n'en avais aucune idée. Qu'est-ce que je voulais vraiment à jouer avec Leyna ? Je n'avais toujours pas de réponse. tout ce que je savais c'est qu'elle m'attirait indéniablement mais que j'avais une confiance bien trop limitée en la gente féminine pour m'imaginer quoi que ce soit. Pourtant, la voyant retourner, je ne me permettait plus aucun commentaire intimidant. Mes barrières s'effondrèrent au moment même où elle essayait sûrement de reconstruire les siennes. Je tendis alors mon bras vers elle et attrapa le sien pour qu'elle se retourne face à moi. Je lui souris. Un vrai sourire cette fois. Pas l'un de ceux qui était là pour m'amuser d'elle. Je passais alors ma main sur sa joue en y replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille qui s'y était égarée. Un geste trop intime. Sûrement mais là je m'en fichais. Tu vois, c'est ce genre de moments qui m'ont donné envie de devenir photographe à mes heures perdues. Quand une femme aussi charmante que toi se met à rougir et que j'entrevois ces faiblesses qui sont sûrement, ses plus belles qualités... Pourquoi avais-je dis ça ? C'était sortit tout seul. Et je le pensais vraiment. Ce n'était même plus un jeu ou quoi que ce soit du type. Très proche d'elle, je la dévisageais comme si c'était la première fois que je pouvais le faire avant qu'elle me mette une gifle. Je retirais alors doucement le contact que j'avais établit entre ma main et son visage pour éviter tout retournement de situation fâcheuse suite à mon geste déplacé ...
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MessageSujet: Re: H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark EmptyLun 17 Mar - 20:02

Le temps semblait s’être arrêté. Ces temps, l’australienne avait passé beaucoup de temps à réviser et travailler pour les cours. A tel point qu’elle n’avait pas eu une minute pour elle. Pas une seule. Et depuis le départ de William il y a quelques semaines - voire mois - autant dire que sa situation amoureuse est au point mort. Non seulement elle a l’art de ne pas remarquer lorsqu’un homme s’intéresse à elle, mais en plus, elle est persuadée qu’elle ne plaît pas. Enfin, elle est consciente de son ‘potentiel physique’, mais elle sait aussi que son caractère pourrait en faire fuir plus d’un. Lorsqu’on apprend à la connaître, on remarque vite qu’elle est bavarde - très très bavarde, qu’elle est poisseuse, qu’elle est maladroite. On remarque aussi qu’elle peut paraître un peu distante au premier abord, et beaucoup ne cherche pas à dépasser cette première idée. Leyna a cependant une idée préconçue du genre d’homme qui pourrait l’intéresser : doté d’un charme fou, il faudrait que le mâle en question ait de la répartie, soit intelligent, marrant et gentleman. Pas besoin qu’il soit trop grand, puisqu’avec son un mètre cinquante six, difficile pour la brunette de trouver plus petit qu’elle. Lorsqu’elle avait rencontré Roman pour la première fois, elle l’avait trouvé très à son goût. Physiquement, du moins, puisque pour le reste, c’était une autre paire de manche. Il était à peu près tout ce qui la repoussait chez un homme. Et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher d’être toute ‘émoustillée’ en sa présence.

Roman avait raison pour une chose : il faisait sérieusement chaud dans cette pièce. Cela en devenait presque intenable, à tel point que Leyna se demandait si ce n’était pas lui qui lui faisait cet effet. Mais cela voudrait dire que la chose est réciproque, puisque lui aussi se sent visiblement dépassé par la température ambiante. Bon sang... mais qu’est-ce qui lui prenait ? Elle ne pouvait tout de même pas être sérieusement en train de tomber sous le charme de Roman Da Russo... si ? On aura tout vu. Le jeune homme avait le don de retourner chaque propos sortant de la bouche de la demoiselle contre elle. Il fallait le lui laisser : il avait une certaine répartie. Ce qui n’arrangerait rien pour la mettre à l’aise. « C’est pas une question d’estime, c’est juste que je m’inquiète pour toi, tu dois pas avoir l’habitude d’être dans une pièce avec une fille... comme moi » répliqua la sigma, en se rendant compte que ses propos tendait la perche à Roman pour la remballer encore plus. Après tout, elle n’était pas à un râteau près. « J’veux bien te supporter, mais jusqu’à quand ? C’est ça la vraie question » osa-t-elle finalement demander, espérant secrètement que le projet photo de l’epsilon n’allait pas se terminer de si tôt. « Les ‘trop personnels’ à la poubelle ? » dit-elle enfin, en réponse à Roman. Quelle idée, tiens, de jeter des clichés pour la simple et bonne raison qu’ils sont trop personnels. Autant la random photography est actuellement à la ‘mode’, les clichés personnels et presque dérangeants en ce sens ont toujours fonctionné. « Pourquoi les jeter ? J’avoue que là, je ne comprends pas trop ton raisonnemment » commenta-t-elle ensuite. Ça y’est, elle fait sa Leyna : bavarde et intrusive. Le pauvre, elle allait le faire fuir avec ses remarques et ses commentaires à tout va. De quoi elle se mêlait encore ? A voir le regard que lui lança le jeune homme, elle venait de mettre les pieds dans un endroit où Roman ne souhaitait pas aller. Peut-être s’agissait-il de photo de son passé. Passé qu’il n’avait pas envie de ressasser, d’autant plus en la présence d’une inconnue - ou presque. Roman semblait réellement mal à l’aise, mais la véritable question planait toujours : était-ce à cause de ces photos soit-disant trop personnelles ou parce qu’il était réellement perturbé par Leyna et sa maladresse presque attendrissante ? Who knows. Perdue dans ses pensées, elle s’approcha alors de lui en tentant de ne pas paraître trop lourde. « J’suis sûre qu’elles sont très bien, ces photos, tu devrais pas les jeter. M’enfin, tu fais comme tu veux, ce n’est que mon avis » dit-elle, bien consciente que son avis, il devait s’en foutre. Royalement. Elle jeta un rapide coup d’oeil aux autres photos, franchement réussie. « C’est vraiment pas mal en tout cas, t’aurais presque ta place chez les sigmas » ajouta-t-elle sur le ton de la rigolade. Quoique, elle était sérieuse au fond, il semblait avoir du talent, même s’il n’allait sûrement pas manquer de répondre à cette proposition par une vanne douteuse et rabaissante. Au milieu de tout cela, il fallait tout de même être aveugle pour ne pas remarquer le rapprochement qui se faisait petit à petit entre les deux. Elle ferait mieux de déguerpir avant de faire quelque chose qu’elle allait regretter. Décidément, se mettre dans des situations pas possibles, c’est vraiment son truc.

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MessageSujet: Re: H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark H. Roman&Leyna :. Bad things happen in the dark EmptyDim 30 Mar - 18:56


H. Roman&Leyna


    Elle me perturbait et ne le savait même pas. En même temps, je ne savais clairement pas ce que je voulais avec Leyna. Elle était différente et n'avait clairement rien à voir avec toutes les femmes que j'aimais. Elle était maladroite, pas l'assurance suffisante pour faire partie de mon cercle privée avec qui j'étais sans cesse et était loin d'avoir la fortune colossale qu'on les plus grands de notre monde. Elle était presque même discrète la sigma et seul son titre au sein de sa confrérie pouvait montrer qu'elle avait du potentiel. Et pourtant. Malgré tout ça, elle m'attirait inlassablement et ça en devenait très frustrant. Heureusement pour moi, ma réputation et mon comportement avec les femmes brouillaient les pistes et elle ne pouvait imaginer qu'elle sorte du lot. En faîtes, aucune femme ne pouvait l'imaginer et dès que je pouvais tomber dans les griffes de l'une d'elle, c'était le fait qu'elles mettent des barrières avec moi du fait de cette réputation qui me sauvait finalement d'un calvaire amoureux. Encore un naufrage. Un de plus et j'étais clairement sûr d'arrêter toutes relations avec les femmes ou d'être bien pire. Toujours est-il que Leyna n'avait sûrement aucune idée que je ne jouais pas avec elle comme avec toutes les autres et c'était peut-être tant mieux. Je n'étais pas de ceux qui aimaient étaler leur faiblesse en face de leur cible et encore moins devant une femme. Je ne voulais clairement pas qu'elle s'imagine pouvoir avoir le moindre impact sur moi et la moindre influence sur mon comportement. Sauf que c'était le cas et que moi-même, je ne comprenais pas du tout ce qu'il pouvait se passer. Mais c'était le cas. Alors soit je l'évitais, soit jouait à l'homme pire que tout parce qu'au moins de cette manière, elle ne pourrait que se méfier encore plus et établir de plus grandes barrières entre nous. Mais là j'avais merdé royalement en m'imaginant que le temps ne serait pas contre nous. Il avait fallut que le destin nous enferme tous les deux ensemble. Elle était peut-être mal à l'aise mais je cachais aussi cette sensation par tout ce que je pouvais trouver pour la prendre de haut et garder cette image d'homme parfaitement sûr de lui qui la prenait pour une fille parmi tant d'autres. Faux encore une fois. Je m'efforçais de jouer le parfait salaud près à tout pour la déstabiliser alors qu'à chaque fois qu'elle s'impatientait et que ses joues s'empourpraient, c'était une fois de plus où j'avais qu'une envie me rapprocher d'elle. Ses faiblesses faisaient ses plus grandes forces. Leyna, de ce que j'ai entendu dire, elle attire les emmerdes. J'en étais une. Une grosse même et je ne savais pas comment elle avait fait pour m'attirer aussi loin avec elle. Pourtant tout ce que je ressens est toujours contredit par les pensées qui me viennent. Elle essaie de se remonter, de montrer qu'elle est mieux que tout, qu'elle fait partie de la même cour que les femmes que je porte en estime dans ma vie et je ne peux m'empêcher d'afficher un léger sourire. Vraiment ? Et c'est quoi une fille comme toi ? Je la provoque toujours pour qu'elle recule et ne me donne pas l'envie de me prouver qu'il y a plus qu'un jeu entre nous. Je n'ai pas envie de ça. Pas envie de tout foirer. Pour moi et aussi sûrement pour elle parce que je ne suis pas un élément stable. Même mon attaché de presse le dit et c'est sûrement la raison qui fait que les actionnaires ont peut pour l'avenir du magasine. Toujours est-il qu'elle retourne la situation et continue à m'attaquer sur les photos de Marni que j'ai jeté à la poubelle. Ma mâchoire se sert. Elle découvre pour Marni, elle me prendra alors pour quelqu'un qu'à un coeur et qui se l'ait fait briser. Parce que tout le monde sait que la belle blonde est fiancée, mariée, presque peu importante. Découvrir cette partie de moi c'est comprendre mes réactions et mon comportement alors je me braque. C'est pas bon de mariner avec une personne qui a la curiosité mal placé et je me retiens de lui balancer un truc ardent au visage pour la faire taire. Parce que j'en avais envie et que ça ne te regarde pas. Là je me fais plus sec. On ne peut plus l'arrêter, elle parle encore et encore et je ne peux plus m'empêcher de jeter des regards furtifs vers la porte en me disant qu'il serait tant qu'on arrête cette mascarade car bien qu'au début, l'idée d'être enfermé avec Leyna m'avait enchanté, maintenant, j'avais plus l'impression d'être tombé sur un piège avec une Veronica Mars sur le dos pour venir déterrer mes souvenirs les plus douloureux. Je rigole à sa dernière remarque malgré le froid que j'ai installé en essayant de la faire taire. Ok très bien, le mec complètement timbré qu'à besoin de prendre l'air. Ouais t'as raison, dans une autre vie peut-être. Et pourtant bien que je me moquais d'elle pour l'idée qu'un Da Russo aille autre part que chez les epsilons, elle n'avait pas tout à fait tord. Après tout, les sigmas pouvaient me permettre de développer l'un de mes plus grands talents mais ce n'était pas représentatif de celui que je voulais devenir. De ce fait, il m'était inconcevable d'appartenir à une autre confrérie que celle dans laquelle je me trouvais avec mon frère depuis notre arrivée à Berkeley. Soudain, alors que j'enlève les photos sur le fil suspendu devant le regard curieux de Leyna, la porte s'ouvre sur le visage d'un étudiant. Il nous regarde l'un après l'autre et semble bien intrigué par la scène qui se déroule devant lui. Y a un problème ?! L'homme a beau nous délivrer de cette pièce noir, je ne supporte pas d'être dévisager de la sorte et ayant pas mal d'influence dans l'université, je n'ai pas l'habitude de lire autre chose que de l'admiration ou de la jalousie dans le regard des personnes que je connais absolument pas. Je me tourne alors vers Leyna. J'ai joué entre méchanceté, arrogance et séduction. Je ne sais même pas quoi dire de ce moment privilégié à ses côtés mais une chose est sûre c'est qu'elle me fait de l'effet et de ce fait, elle en devient très dangereuse. Enfin libéré, c'est pas trop tôt. Voila le plus gros mensonge que je sors pour la blessé et me préserver en même temps. C'est malsain, sûrement ignoble de la traiter ainsi. Mais c'est une fille bien et elle comprendra vite qu'il vaut mieux que je ne jette pas mon dévolu sur elle. Si ce n'était pas déjà trop tard. Je m'éloigne alors en récupérant mes dernières affaires pour filer rapidement vers le couloir des epsilons ...
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