the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Empty
MessageSujet: « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya EmptyLun 27 Mai - 18:05


Elmas & Meleya: Friends above all
Un jour j’ai lu un poème sur une fille dont le petit ami était mort. Elle l’imaginait au ciel entouré d’anges, des anges filles bien sûr, et ça la rendait jalouse. Ellie est partie. Et moi je l’imagine là haut entourée d’anges rebelles en blouson en cuir qui mettent la musique à fond et qui cherchent la bagarre. Mais je ne suis pas jalouse. Elle me manque c’est tout.

    Allongée dans mon lit, je m'avalais une tripotée de fraises et de churros, que je m'étais fait livré exprès pour cette journée. Allez savoir pourquoi les femmes avaient ces envies subites lorsqu'elles attendaient un enfant. Honnêtement, je ne comprenais même pas pourquoi j'avais envie de churros, ni pourquoi à cette période là, mais la seule chose dont j'avais conscience était que je désirais des churros plus que tout. J'avais donc dégainé le téléphone et m'étais mise à appeler je ne sais combien de traiteur, avant de trouver un traiteur hispanophone faisant des churros. J'avais donc passé commande de deux douzaines de churros, en même temps que je m'étais fait livré deux kilos de fraises. Ces tendances boulimiques avaient commencé dès que j'avais appris qu'un petit bébé grandissait dans mon ventre, mais s'étaient décuplés dès lors que j'avais appris le décès de Gaulthier. Le médecin avait déclaré que cela n'avait rien à voir avec ma grossesse mais simplement au fait que j'étais déprimée par la mort de mon mari et que je comblais donc un manque par la nourriture. J'avais été surprise par ce diagnostic puisqu'après tout, Gaulthier et moi étions sur le point de nous séparer et donc, malgré les sentiments que nous avions l'un pour l'autre, l'amour n'était plus le centre de toute notre relation. Et voilà que mon corps et mon esprit en avaient décidé autrement, au point que sa mort devienne sujet à déprime. Je me retrouvais donc allongée dans mon lit, la couverture remontée jusqu'aux épaules, des mouchoirs en papiers usés de partout, plusieurs bouteilles de coca et mes deux gourmandises favorites de la journée. Cela faisait plusieurs jours que ce manège durait. Je me réveillais le matin, j'attrapais tout ce dont j'allais avoir besoin dans la journée, j'approchais le tout de mon lit, préparais mon stock de Disney et de films à l'eau de rose encore jamais vu, et m'installais confortablement dans mon lit. Je ne le quittais que pour aller aux toilettes, et le soir, vers dix huit heures, où je m'accordais deux heures de révisions et de lectures. Il était impossible pour moi de ne pas réviser et même si mes examens étaient terminés, je ne pouvais m'empêcher de continuer à lire tous ces livres de géopolitiques et d'apprentissages de la diplomatie. Je n'appartenais pas à la confrérie des alphas pour rien, et en était encore moins la doyenne juste pour le plaisir. Aurea qui était revenue depuis quelques jours en ville pour passer ses examens et revenir à la vie Berkeleyenne ne comprenait pas pourquoi nous en étions là, pourquoi j'agissais ainsi. A ses yeux, même si j'étais triste, je me devais de sortir de chez moi, me changer les idées et surtout, d'arrêter de passer pour la pauvre petite dépressive auprès de son petit frère, tout juste arrivé de Florence. Le pauvre chou ne devait pas comprendre ce qu'il se passait avec la sœur jumelle de sa propre grande sœur. Tout cela devenait bien trop compliqué, trop étrange pour moi et honnêtement, même si je n'aimais pas donné une mauvaise image de moi, j'étais incapable de faire autrement en ce moment. Enzo était adorable mais il me regardait toujours du coin de l'œil, ne sachant trop comment me parler ou se comporter avec moi. Je n'imaginais pas ce que ma sœur avait bien pu lui raconter à mon propos mais après tout, c'était son petit frère, et il la croirait plus que n'importe qui. Aussi, peut importait la manière dont j'agirais avec lui, cela ne répondrait jamais à ce qu'Aurea lui avait confié. Mais je fus sortie de mes pensées par Aurea, qui débarqua telle une bombe dans ma chambre, en envoyant tout valser. « Meleya, tu te dépêches de lever ton petit cul de baleine de femme enceinte, tu vas te doucher et tu sors de cette foutue maison. C'est un ordre, tu n'as pas le choix» Avait-elle hurlé, avant d'attraper les livres qui trainaient sur mon bureau et de les envoyer paître ailleurs. Elle vint ensuite virer ce qu'il se trouvait sur ma couverture, avant de me l'arracher et de me mettre sur le fait accompli. « Ca va, ca va j'ai compris. Je vais prendre une douche et on ira se balader ou je ne sais pas. » J'avais donc foncé à la douche, me décrassant, et passant un temps non négligeable dans la salle de bain. Finalement, cela me faisait un bien fou, et je pris grand soin pour m'habiller. Peut-être que c'était ce dont j'avais besoin, de sortir de la maison, de me changer les idées et d'oublier, ne serait-ce que pendant quelques heures, cette atroce nouvelle vie qui était mienne désormais, à savoir celle d'une veuve enceinte de son défunt mari. Fin prête, j'entrais dans la chambre d'Aurea et l'interrogeais sur les programmes de la journée. « Je t'aurai bien laissé sortir seule, mais avouons le, tu vas te diriger directement vers la bibliothèque et il est hors de question que tu ne t'enfermes dans ce sinistre endroit. Aussi, je vais donc t'accompagner et te surveiller. » Hum, très agréable tout cela. J'avais l'impression d'être un petit enfant, pris sur le fait d'avoir fait une bêtise et sur lequel on avait constamment un œil pour éviter qu'il ne la reproduise. Je n'aimais pas cela mais de toute façon, il était difficile de dire non à Aurea. Ce mot était quelque chose qu'elle ne prenait jamais pour une réponse si cela venait contredire ses plans. Ma sœur était quelqu'un de particulièrement compliquée et heureusement, je commençais à l'appréhender et à deviner ce qu'elle allait me dire par avance. Il était décidé que nous irions au cinéma, pour la simple et bonne raison que cela me divertirait moi et ferait découvrir le cinéma américain à Enzo. Installées dans la voiture, mon téléphone vibra et un message apparut. Une petite sortie entre meilleures copines ça te dit? Ca te sortira de la maison et ça te fera du bien! Oh ma petite Elmas. Ancienne iota, reconvertie chez les lambda, nous nous connaissions depuis notre arrivée à Berkeley et il n'y avait pas à dire, des tonnes de choses nous étaient arrivées. Mais le plus agréable était sans doute que malgré sa maladie, malgré mon veuvage, malgré tout ce qu'ils se passaient dans nos vies, nous étions toujours là l'une pour l'autre. « Attends Aurea! Partez tous les deux, Elmas veut que l'on se voit. Une sortie entre frère et sœur est exactement ce qu'il vous faut à Enzo et toi. » Je sortis donc de la voiture, remontais à la maison récupérer mes propres clés de mon audi, et ressortis de la maison pour prendre ma voiture au garage. Installée à son bord, je répondis à Elmas que j'arrivais de suite, et que si cela la tentait, le zoo était un endroit qui me tentait pleinement. Allez savoir pourquoi, mais voir tous ces petits animaux vivants et plein de vie me réjouissait d'avance. Je pris donc le volant direction le zoo de San Francisco, et fit vrombir le moteur. Comment une jeune femme telle que moi, n'ayant jamais connu les joies des voitures avant mes dix huit ans pouvait-elle être autant attiré par ce genre de bijou d'automobile? Sincèrement, je n'en avais aucune idée, mais cela me plaisait énormément. Aussi, en quelques minutes, j'arrivais au Zoo de San Francisco, me garais, et me dirigeais vers l'entrée, où j'attendis paisiblement l'arrivée d'Elmas, quelques minutes plus tard. « Comment va ma Russe préférée? » La demoiselle avait un look super malgré sa mine quelque peu fatiguée. Je savais qu'arrêter le sport à cause de sa maladie avait été quelque chose de très compliqué pour elle, parce qu'après tout, elle n'avait pas été iota pendant plusieurs années pour rien. Mais les complications de sa maladie de ces derniers mois l'avait fatigué et cela se voyait quelque peu sur son visage. Aussi, cette balade au zoo allait lui faire autant de bien qu'à moi, je n'en doutais pas un instant. Je me rendis à l'accueil et j'achetais deux tickets d'entrée. Entrant dans le zoo, je me précipitais sur la gauche, où se trouvait les girafes. Ces animaux là me rendaient fou, sans que je ne sache pourquoi. Leur langue violette me faisait toujours rire, et lorsqu'on leur offrait des pops corns donnés à l'entrée, les girafes s'en accaparaient avant de faire une grosse léchouille sur nos mains. « Mon Dieu, ces girafes me font rire tu n'as pas idée! » Déclarai-je avant d'exploser de rire, sans réellement savoir pourquoi. Être au contact d'Elmas me faisait un bien fou, là encore sans qu'une raison valable n'apparaisse. Peut-être était-ce tout simplement le fait d'être près d'une de mes meilleures amies qui me comblait de joie? Honnêtement, je préférais arrêter de me poser la question, et d'en profiter comme il se doit. Bien souvent, on me critiquait, me dénonçant comme étant quelqu'un d'un peu trop réfléchi, ne faisant les choses qu'après avoir pris le temps de peser le pour et le contre. Aujourd'hui, il allait falloir que j'apprenne à agir ainsi, sinon j'étais à peu près sur de m'enfoncer loin dans une réflexion trop compliquée et le but de cette journée était bel et bien de ne plus penser à rien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Empty
MessageSujet: Re: « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya EmptyVen 21 Juin - 22:35

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Tumblr_inline_mildinDrgZ1qz4rgp
Depuis son retour à Berkeley, tout était différent. Les problèmes de santé qu'avaient rencontré Elmas ne lui permettait plus de retrouver la vie paisible qu'elle se plaisait à mener avant. A croire que la vie s'acharnait sur elle et qu'elle ne voulait pas la laisser tranquille. Pourtant, elle en avait vécu des choses et la jeune femme estimait qu'un peu de repos ne lui ferait pas de mal. Atteinte d'insuffisance rénale, elle devait sans cesse jongler entre l'université et l'hôpital, contrainte de subir plusieurs dialyses par semaine sans quoi son corps ne tiendrait plus la route. Ce jour-là, alors que la plupart des personnes normales devaient profiter de cette belle journée, Elmas était enfermée depuis près de deux heures dans cette salle, incroyablement déprimante. Heureusement pour elle, le personnel de l'hôpital ou alors les patients l'aidaient à tuer le temps. Tous les moyens sont bons pour s'occuper. Entre deux conversations, elle attrapa son portable pour envoyer un sms à sa meilleure amie, Meleya. Cette dernière était enceinte de son mari, qu'elle venait de perdre. Elmas savait ce qu'engendrait la douleur d'une perte et elle ne voulait pas laisser son amie seule. Elle avait toujours été présente lorsque la russe en avait besoin. Qui plus est, passer du temps avec elle était un véritable plaisir. L'une comme l'autre, elles avaient besoin de s'amuser alors quand Meleya lui proposa de se rendre au zoo, elle accepta immédiatement. Il ne lui restait qu'une dizaine de minutes avant d'être libérée, et profitait de ce temps pour réfléchir à la manière dont elle s'y rendrait. Sûrement pas en voiture, elle n'en avait pas le droit et avec le trafic, elle ne tenait pas vraiment à arriver en retard. Un peu de marche ne lui ferait sûrement pas de mal, le temps de se rendre jusqu'au prochain métro. Elle adressa un sourire poli au reste de la salle, avant de parcourir les couloirs de cet endroit qu'elle connaissait trop à son goût. L'hôpital n'était pas forcément l'endroit rêvé où passer du temps, mais au final, on s'y faisait. De toutes façons, elle n'avait pas vraiment le choix. Déambulant dans les rues de San Francisco, elle ne cessait de lancer des regards furtifs sur sa montre, elle ne voulait pas la faire attendre. Arrivée à l'entrée du zoo, elle remarqua que son amie était déjà sur place. Lorsque leurs regards se croisèrent, Elmas lui adressa un sourire. Elle n'avait pas eu l'occasion de passer du temps ensemble depuis bien longtemps, et elle comptait bien en profiter au maximum. « Excuse-moi du retard, tu es là depuis longtemps ? » Un peu gênée, elle finit par rigoler tout en la prenant dans ses bras. « Beaucoup mieux maintenant, et comment se portent ma Meleya et son petit ange ? » Elle dirigea son regard vers le ventre de son amie. Malgré la mine radieuse qu'elle affichait, Elmas se doutait bien que la situation de Meleya était difficile. Mais l'arrivée prochaine de cet enfant venait ajouter un peu de bonheur dans ce monde beaucoup trop sombre à son goût. Elle n'avait qu'une hâte, le voir enfin pointer le bout de son nez. Malgré tout, il était bien plus facile de faire croire aux autres que tout allait bien que de se lamenter sur son sort. Elmas n'était pas de ce genre-là, elle ne voulait pas qu'on la prenne de pitié, on que l'on dise que la douleur est partagée. Il est difficile de savoir quel effet cela fait de perdre le contrôle de sa vie lorsque l'on ne l'a pas vécu. Alors toutes ces belles paroles, elle s'en passerait bien. Meleya était son petit rayon de soleil, la personne qui venait lui apporter du bonheur, qui réussissait à la faire rire et qui la faisait se sentir bien par sa simple présence. Meleya représentait à elle seule tout cela, et elle avait une chance immense d'avoir une amie comme celle-ci. Avec elle, pas besoin de porter un masque, elle n'avait pas le droit et ne le pouvait pas. Elle n'allait pas particulièrement bien. Son traitement était lourd, vraiment lourd, et la fatigue s'était gravée sur son visage. Sa perte de poids n'arrangeait pas vraiment les choses, mais ce n'était pas trop choquant. Elle se retrouvait enfermée dans ce corps, un corps dont elle n'avait même plus le contrôle. Le sport lui étai interdit. Elmas pratiquait le sport régulièrement, du fait de son appartenance à la confrérie iota. Elle avait eu beaucoup de difficultés à intégrer l'équipe. Dès son arrivée aux Etats-Unis, il lui avait fallu beaucoup de temps pour reprendre des forces, apprendre et se perfectionner pour pouvoir intégrer l'équipe lors de sa première année à Berkeley. Alors elle n'était pas au top de sa forme. Sûrement pas. Et elle ne le cachait pas à Meleya. Elle soulignait tout de même le fait qu'elle allait mieux, et que bien-sûr, sa présence influençait son humeur. Les deux étudiantes se dirigèrent vers l'entrée et rendirent visite aux girafes. « Je me demande ce que ça fait de voir le monde de là-bas. » Elle leva la tête vers le ciel, marquant une courte pause. « Tu dois en voir des choses intéressantes ! » finit-elle par dire, retenant un léger fou-rire. Cet après-midi au zoo était une merveilleuse idée. « Tu m'as manquée ! » Des mots qu'elle répétait un peu trop ces derniers temps, surtout quand il s'agissait de Meleya. Pour d'autres, elle ne l'avait pas assez dit. C'était le cas de Sam, à qui elle n'avait pas donné de nouvelles le temps de son hospitalisation, avant de revenir à Berkeley comme si de rien n'était. Leurs relations étaient quelques peu tendues en ce moment, et elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui. Ils étaient amis avant toute cette histoire, de très bons amis mêmes. Mais il semblerait que les sentiments de l'ancienne iota étaient bien plus compliqués. Il lui avait fallu du temps pour le comprendre, la distance lui avait sûrement ouvert les yeux, et encore aujourd'hui elle avait du mal à l'admettre. « Alors, que me racontes-tu de beau ? » Elles auraient beaucoup de choses à se raconter, comme à chacune de leur rencontre.
Revenir en haut Aller en bas
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Empty
MessageSujet: Re: « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya EmptyDim 7 Juil - 2:48


Elmas & Meleya: Friends above all
Un jour j’ai lu un poème sur une fille dont le petit ami était mort. Elle l’imaginait au ciel entouré d’anges, des anges filles bien sûr, et ça la rendait jalouse. Ellie est partie. Et moi je l’imagine là haut entourée d’anges rebelles en blouson en cuir qui mettent la musique à fond et qui cherchent la bagarre. Mais je ne suis pas jalouse. Elle me manque c’est tout.  

    Le temps se prête parfaitement à une sortie extérieure, et mon humeur aussi. Je viens de passer quelques jours, voir semaines enfermées dans la villa Ivanova plus ou moins seule, puisqu'Aurea se rendait très souvent à l'Université pour terminer ses examens en retard comparés aux autres, et Enzo aimait beaucoup se balader dans San Francisco. Aussi, sortir en ville pour quelques heures va me faire un bien fou, surtout en compagnie de ma meilleure amie. Je n'ai pas vu Elmas depuis quelques jours et autant dire que cela va me faire un grand bien de passer quelques instants en sa compagnie. Je sais que le simple fait de la voir va me redonner du baume au cœur et un sourire éclatant au visage. Après tout, c'est toujours ce qu'il se passe quand je suis en sa compagnie. Comme un anti-cerne, un anti-ride, Elmas me va parfaitement au teint puisqu'à chaque fois qu'elle est dans les parages, mon visage s'illumine de joie et on le sait, un visage heureux est un beau visage. Alors dire à Aurea qu'elle n'a qu'à passer sa journée avec son frère ne me dérange pas le moins du monde. Au moins, elle n'aura pas à supporter mon visage morne et morose, et va continuer de faire découvrir San Francisco à son frère. Et moi de mon côté, j'entends bien être la plus heureuse pour la journée. Je roulais quasiment à toute allure dans les rues de la ville mais je m'en contre fiche. Pour une fois depuis longtemps, je me sens bien, je me sens heureuse et ma joie s'exulte au travers de mes chevaux, placés sous le capot de ma délicieuse audi TT. Il ne me faut guère longtemps pour parvenir au zoo, et peu de temps non plus pour qu'Elmas me rejoigne au côté des girafes. « Ne t'inquiètes pas, tu es loin d'être en retard. Je suis toujours en avance tu le sais!» Et puis bien sur, vient le moment de s'inquiéter de l'état de l'une et l'autre, qui avouons le, n'est pas brillant. D'un côté nous avons la veuve épeurée, enceinte de son défunt mari et de l'autre, la pauvre malade, qui revient d'un long séjour de convalescence. Il faut bien l'avouer, Elmas et moi nous faisons un beau duo de bras cassé mais c'est peut-être ce qui fait que l'une et l'autre on tient s'y fort à nous, qu'on se donne mutuellement une grande confiance. « Je suis heureuse d'entendre que ça va. Les médecins sont confiants pour toi j'imagine? Et bien écoute, pour le moment les médecins trouvent que ma grossesse se passe bien mais ils préfèrent la surveiller de très près. Apparemment, il y a quelques soucis au niveau de mes gênes qui pourraient provoquer des problèmes avec la grossesse. Mais pour le moment, ça va très bien, ne t'inquiètes pas! » J'en suis à cinq mois de grossesse déjà, et il m'est bien impossible de le cacher maintenant. Mon ventre est bien trop imposant à ce stade de ma grossesse mais ça m'est bien égal puisque de toute façon, j'assume ce bébé avec force et caractère. Il sera bien aimé je n'en ai aucun doute. Entouré par une tante, deux oncles, des tatas de cœur comme Elmas & Nelye, comment ne pas se douter que ce bébé sera aimé comme aucun autre bébé? Pour le moment, je n'ai aucune information sur le sexe du bébé mais c'est bien parce que je m'y refuse. Je préfère découvrir le sexe au moment de l'accouchement, avoir une belle surprise. « Tu sais que parfois elles sont hautaines à nous regarder de haut? On le voit dans leur regard, on dirait presqu'Aurea dans ces mauvais jours. » Je blague bien évidemment puisque même l'aspect hautain de ma sœur ne me dérange plus, bien au contraire. Je m'en suis plus qu'accommodée et maintenant je préfère m'en amuser plus qu'autre chose, sinon ce serait la porte ouverte à une guerre sans merci. Une guerre entre les futures dirigeantes de la Bulgarie n'étant pas le meilleur plan qui soit, je préfère me taire et accepter les choses telles qu'elles sont. Et je le sais, de son côté Aurea fait du mieux qu'elle peut pour faire des efforts. Après tout, il n'y a pas le choix. « Tu m'as manquée aussi Elmas, ça faisait un bon moment qu'on ne s'était pas vu c'est pas faux. Depuis l'enterrement je crois même… En même temps, je ne suis pas beaucoup sortie depuis ce jour là, et hormis Aurea et Gaël, je n'ai vu absolument personne tu sais! » Je n'avais pas fait beaucoup d'efforts avec elle, ni même avec qui que ce soit, je le sais, mais comment faire autrement? La vérité étant, je me suis refermée sur moi-même, au point que seuls Aurea et Gaël avaient vu dans l'état où j'avais été. Gaël était resté quelques semaines à mes côtés, puisqu'il fallait bien l'admettre, il était le seul à qui j'avais envie de parler. Frère de Gaulthier, il me comprenait, et je pouvais aisément partager mes souvenirs avec lui. Voilà pourquoi Gaël était resté à mes côtés et pourquoi les autres n'avaient pas mis un pied chez moi. « Oh tu sais, c'est un peu la folie en ce moment chez les alphas. Avec toutes les candidatures lambda, je dois choisir qui va intégrer les rangs des alphas à la rentrée prochaine, et avec le départ de théo ma présidente, les choses s'avèrent encore plus compliquées qu'à l'origine.» En tant que doyenne, il est de mon devoir de choisir les futurs membres de ma confrérie et c'est loin d'être une tâche évidente, puisque cela implique de parier sur quelqu'un, de le juger uniquement sur un dossier scolaire, sans même le voir à l'action. Bien compliqué à mes yeux mais je n'ai pas le choix, le système se veut ainsi. « Tiens d'ailleurs, j'ai validé le dossier de ton frère Sasha! Il a tout d'un alpha celui là, c'était sur que je l'accepterai! D'ailleurs vu le message qu'il m'a envoyé, il semblait vraiment heureux, ça m'a fait plaisir. » Rien de bien étonnant à ce que je connaisse le frère de ma meilleure amie, et qu'elle connaisse ma sœur à son tour. Dans mon cas, Sasha est quelqu'un que j'apprécie sincèrement, et qui m'avait vraiment aidé lorsqu'Elmas avait été hospitalisé. Il est bien plus simple d'avoir un soutien d'un proche du malade que d'une personne qui ne le connait pas. « Il ne s'est pas passé un truc entre Sasha et Eden d'ailleurs? Enfin ça devrait te faire bizarre c'est certain mais ce sont les rumeurs que j'ai entendu. » Je vois bien le regard étonné d'Elmas, et rien de surprenant. Depuis quand je m'intéresse aux potins de Berkeley? « Désolé, l'influence d'Aurea sans doute! C'est juste que j'ai essayé d'écouter les autres potins qui ne m'impliquaient pas à l'Université! » Je n'aime pas particulièrement écouter ce que l'on peut dire à mon sujet, je n'aime pas du tout même, et la seule solution pour ne pas les entendre, a été d'écouter ce qui ne me concernait pas. Il y en avait beaucoup évidemment, un bon paquet me passait bien au dessus de la tête, mais lorsque j'en entends qui parlent de mes proches, il est évident que cela m'interpelle. Et puis, lorsqu'évidemment cela implique Elmas ou Sasha, tous mes sens sont en alertes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Empty
MessageSujet: Re: « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya EmptyMer 24 Juil - 21:13

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Tumblr_inline_mildinDrgZ1qz4rgp
Dès l'instant où Elmas vit Meleya, elle se sentit comme revivre. Elle représentait pour elle bien plus qu'une simple amie, c'était son repère, celle qui réussissait à la faire sourire même dans la pire des situations. Et elle avait tellement besoin de passer du temps avec elle. Comme elle en fit la remarque, Elmas savait très bien que son amie était toujours en avance. C'était également le cas d'Elmas un temps. La ponctualité, c'était son truc, et elle ne supportait pas faire attendre les autres. Ce qui s'ensuivit était moins joyeux. Les deux jeunes femmes avaient des problèmes non négligeables, et aborder ces points restait tout de même assez douloureux. Meleya avait perdu son mari, et elle n'imaginait pas ce qu'elle avait pu ressentir à ce moment-là. « Oui, ils sont assez confiants. On va dire que mon état est stable, les dialyses font leur effet. J'espère juste que ça continuera ! » A ce jour, il était difficile, impossible même d'affirmer qu'Elmas s'en était sortie. En plus de l'insuffisance rénale qu'elle avait découvert quelques mois plus tôt, cela ne pourrait être que le début d'une longue série de malheur. En soi, l'insuffisance n'est pas grand chose. Comme elle le disait, les dialyses faisaient leur effet. Ils étaient efficaces, et elle n'avait plus qu'à croiser les doigts pour que cela dure le plus longtemps possible. Oui, le plus longtemps possible. Il ne fallait pas se voiler la face, cette situation ne durerait pas éternellement. Une rémission totale était inenvisageable. Etranges, ces médecins tout de même. Ils attendent toujours la dernière minute avant de se consacrer sérieusement à un cas. On le lui avait dit, et répété. Tant que son état ne s'aggravait pas, elle ne pouvait pas espérer recevoir une greffe. Alors elle était condamnée à attendre. Tout ou rien. Dans le fond, cette histoire l'angoissait énormément. Elle ne voulait pas le montrer, profiter de la vie se révélait bien plus intéressant que de se lamenter. D'autant plus qu'elle n'était pas vraiment à plaindre, d'autres personnes avaient vécu bien pire qu'elle. Au moins, elle pouvait s'estimer heureuse d'être vivante. « J'espère vraiment que tout ira bien ! Tu me tiens au courant de l'évolution alors ? » Elmas attendait l'arrivée de ce bébé avec impatience, pas autant que sa mère évidemment, mais elle avait déjà envie de le prendre dans ses bras. Il grandira peut-être sans son père, mais ne manquera de rien. Elle n'a pas de doutes là-dessus, Meleya sera une merveilleuse mère. « Ah oui, je n'avais pas vu ça de cette manière ! » Elle laissa échapper un léger rire suite à la remarque de son amie. Elle n'avait pas tort. Encore une chose qu'elles avaient en commun, toutes deux avec une sœur jumelle même si elle avait longtemps caché ce détail à son amie. Un double qui ne se révélait pas être la gentillesse incarnée, mais qu'elles aimaient plus que quiconque. Elmas ne pouvait pas affirmer le contraire. Malgré tout, Eden restait sa moitié, et elle ferait absolument tout pour elle.   « En parlant d'Aurea, comment va-t-elle ? Je n'ai pas encore eu l'occasion de la croiser sur le campus ! » Ses relations n'avaient jamais été les mêmes qu'avec sa jumelle, mais Aurea restait une personne qu'Elmas appréciait. Elle avait l'impression de retrouver en elle une partie d'Eden.  En tout cas, elle profitait bien de ces retrouvailles, moment bien mérité par les deux étudiantes. Lorsqu'elle évoqua l'enterrement de Gaulthier, elle ne put s'empêcher de ressentir une gêne, de la honte même. Elle avait pu assister à l'enterrement, elle devait être présente pour son amie. Mais par la suite, elle n'avait rien pu faire. Et elle s'en voulait énormément. « Meleya, je suis vraiment désolée. J'aurais dû être près de toi, t'aider à surmonter cette épreuve. Mais je n'en ai rien fait. » Pendant plusieurs mois, elle n'avait plus le droit à rien. Les médecins la ménageaient pour qu'elle puisse se rétablir au plus vite, ou plutôt atteindre un état stable. Mais elle s'en voulait tout de même. Elle se sentait faible. Son corps ne la suivait plus, fait terriblement agaçant mais également frustrant. « Mais ça va, tu étais en bonne compagnie ! » Gaël était une personne qu'elle appréciait beaucoup, ils s'étaient même fréquenté un temps. Alors elle savait qu'avec lui, Meleya se trouvait entre de bonnes mains. « Ouiiii, il m'a appelé directement après avoir eu la réponse. Il était vraiment content de pouvoir enfin vous rejoindre, tu peux en être sûre ! »  Sasha avait tout pour être un bon alpha, et le fait que son amie le lui dise lui faisait réellement plaisir. Elle la savait honnête et donc si Sasha avait été admis, il le méritait amplement. « En effet, tu as vu juste. » lui dit-elle avec un petit sourire aux lèvres. La russe était vraiment étonnée que Meleya s'intéresse à ce genre de rumeurs. Elle avait toujours fait en sorte de se tenir éloignée de ce genre de choses. Mais ce n'était pas grave, sa question ne la dérangeait pas du tout. Au contraire, si elle devait en parler avec quelqu'un, c'était avec elle ! « Ce n'est rien ! Je préfère largement en parler avec toi qu'avec n'importe qui d'autre ! En tout cas, je ne sais pas encore ce qu'il se passe vraiment entre ces deux-là, mais j'attends ! Enfin, je ne te cache pas qu'au début, ça m'a fait bizarre. » ajouta-t-elle ensuite avec un rire. Son demi-frère et sa jumelle, un duo plutôt atypique. « Mais s'il devait vraiment arriver quelque chose entre, je serais contente pour eux. Sasha est merveilleux, et je pense que son influence ne pourra être que bénéfique sur Eden. » Après tout, s'ils devaient sortir ensemble, que cela arrive ! Sasha était son frère adoptif, il n'avait donc aucun lien de sang avec les jumelles. Alors oui, c'était peut-être étrange, mais elle s'y habituerait rapidement. Mais elle en doutait énormément, leurs personnalités n'étaient pas compatibles, et l'opinion qu'Eden se ferait de lui en apprenant qu'il représentait un frère pour Elmas risquerait de l'agacer. « Tu veux peut-être qu'on aille s'acheter quelque chose là-bas ? » Une boisson ou même quelque chose à se mettre sous la dent ne serait pas de refus. Et avec cette chaleur, il serait bien plus raisonnable de se reposer quelques minutes, tranquillement.  
Revenir en haut Aller en bas
June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
date d'inscription : 19/06/2011
nombre de messages : 20204
avatar : Selena Gomez

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Empty
MessageSujet: Re: « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya EmptySam 24 Aoû - 22:55


Elmas & Meleya: Friends above all
Un jour j’ai lu un poème sur une fille dont le petit ami était mort. Elle l’imaginait au ciel entouré d’anges, des anges filles bien sûr, et ça la rendait jalouse. Ellie est partie. Et moi je l’imagine là haut entourée d’anges rebelles en blouson en cuir qui mettent la musique à fond et qui cherchent la bagarre. Mais je ne suis pas jalouse. Elle me manque c’est tout.  

    Les choses n'ont pas été aisé pour moi, loin de là même. Ces derniers temps, mois même, les évènements se sont enchainés, pas forcément de la bonne manière, pas forcément de bons moments, mais je garde la foi, je garde espoir que les choses font finir par rentrer dans l'ordre. Je me rappelle de mes années en Nouvelle Zélande, les dernières années que j'ai passé au sein de mon pensionnat militaire et religieux, et je me souviens à quel point les religieuses me répétaient que la foi était notre salut, que sans ça, notre vie ne pourrait garder une ligne de conduite correcte, ne pourrait continuer sans encombre. Et je le reconnais, j'ai perdu la foi ces derniers temps. Je me suis égarée, j'ai perdu ma ligne de conduite dès lors que je suis arrivée à Berkeley, envahit par le monde réel, par toutes ces choses que je n'avais jamais connu. Je m'étais laissée envahir par ce flot de nouvelles choses, de la beauté de ce monde inconnu, quitte à me laisser déborder. Sur le moment, je n'avais pas pris mesure de l'ampleur de tout ce qu'il se passait, de tout ce qu'il m'arrivait, mais le jour où j'ai perdu le bébé, ce premier bébé, dont - ô seigneur pardonne moi - je ne connaissais pas le père, j'ai compris que j'avais été trop loin, que j'avais bien trop abusé et qu'il était temps pour moi de me reprendre en main. Cela n'avait pas été chose aisée, mais maintenant, tout est rentrée dans l'ordre. Même si ma foi a à nouveau été ébranlé par la mort de Gaulthier, par ce nouveau coup du sort, je n'en ressors que plus forte, que plus croyante et plus déterminée que jamais à faire de ma vie un havre de paix, et surtout un oasis de bonheur pour ce petit être qui vit en moi. Je sais qu'il sera bien entouré, bien aimé. Il aura une belle et grande famille, puissante, des amis incroyables, des oncles et tantes de cœur près à se damner pour elle ou lui. Nul doute que ce petit être aura une belle vie. Quant à ses guides spirituels, ses parrains et marraines, je dois bien l'admettre, je n'arrive pas à me décider. Gaël me semble le choix idéal pour le parrain. Oncle naturel de mon enfant, mon meilleur ami depuis notre rencontre, aucun doute sur le fait que Gaël saura prendre soin de mon enfant le jour venu. Mais la marraine est un choix qui m'apporte bien des difficultés. Aurea pourrait être une candidate idéale, après tout je le sais par avance qu'elle aimera mon enfant d'un amour infini, mais elle sera déjà tante et à mes yeux, cela représente déjà beaucoup. Mon choix est plus hésitant entre Elmas & Nélye, mes deux meilleures amies, mes deux plus belles. Je n'ai aucune envie que l'une d'entre elles ne se sentent lésées par mon choix et surtout, je sais que l'une comme l'autre saura prendre soin de mon enfant. Autre problème étant, les deux jeunes femmes sont toutes les deux malades, ce qui compliquent douloureusement le choix. Choisir une marraine est quelque chose d'important, puisqu'il s'agit de confier notre enfant le jour où notre heure sera venue. Mais voilà, si la marraine en vient à disparaître avant moi, qui pourra s'occuper de cet enfant? De surcroit, je suis la marraine d'Holly, la petite princesse de Nélye et je n'ai aucune envie de la surcharger d'une responsabilité supplémentaire. Ce ne serait pas juste, pas juste du tout. Mon choix est donc fait, ma décision est prise et se porte sur Elmas. Mais aujourd'hui n'est pas le jour où je lui annoncerai cette nouvelle, aujourd'hui est le jour où nous profitons l'une de l'autre, pour nous retrouver. Le moment est surtout venu de m'enquérir de sa santé, et de l'avancement de sa maladie. Mais à ce qu'elle semble me dire, les choses se portent plutôt bien pour le moment, ce qui me convient parfaitement. « Evidemment que cela va continuer ! Tu es une battante Elmas, une warrior que rien ne pourra vaincre ! » Lorsque c'est à mon tour de lui expliquer où en est ma grossesse, je lui souris et lui explique avec grand plaisir. Bien sur, ma grossesse pourrait se passer bien mieux et n'être sans aucune encombre, mais comme tout dans ma vie, cela ne se passe pas aisément. Qu'importe, le bébé se porte bien, c'est l'essentiel. « Aurea? Oui c'est normal elle a quelques … soucis diras-tu avec son petit frère adoptif. Elle est revenue à Berkeley passer ses examens mais elle est repartie quelques jours en Italie, il lui restait des choses à régler là bas. » Ma sœur est certainement l'une des personnes les plus compliquées qui soient, allez comprendre pourquoi, elle trouve toujours le moyen de se mettre dans la panade. Cette histoire d'enlèvement de son frère n'échappant bien sur, pas à la règle. « Non Elmas ne t'inquiètes pas ! Tu n'as certainement pas à t'excuser. Je te rappelle que tu étais à l'hôpital, c'est normal que tu n'ais pas pu être présente. Je ne t'en veux pas le moins du monde ! Et puis tu sais, à part Gaël et Aurea, je n'ai accepté de voir personne. Kenzo excepté évidemment, mais c'est différent. » Je laisse échapper cette petite information avant de me rendre compte que j'aurai du me taire. Pourquoi est-ce que j'ai balancé ça? Aucune idée, mais tant pis, le mal est fait ! Je souris lorsqu'Elmas m'annonce que son frère était le plus heureux du monde en apprenant son acceptation chez les alphas. Je connais le jeune homme depuis un moment, et nul doute que sa place ne soit chez les alphas. Tout chez lui respire cette confrérie, et je suis fière d'avoir pu l'accueillir en son sein. « Je suis d'accord, Sasha serait vraiment très bien pour Eden, il arriverait  à la canaliser je suis sur ! Et puis, Eden s'adoucirait un peu je pense, même si elle est loin d'être le monstre que tout le monde dépeint à longueur de temps. » Mon amie me propose alors d'aller boire ou de manger quelque chose, ce à quoi je me montre particulièrement réceptive. « Je te rappelle que tu parles à une femme enceinte, évidemment que j'ai envie de quelque chose. » Je rigole mais en même temps, c'est la pure vérité. J'ai toujours eu du mal à croire cette légende sur les femmes enceintes, sur le fait qu'elles mangent tout le temps, n'importe quoi, peut importe l'heure de la journée, mais force est de constater que c'est bel et bien le cas. Nous nous dirigeons donc vers  le stand où je commande des nachos avec double ration de cheddar fondu, ainsi qu'un grand verre de coca. Je me tourne alors vers Elmas, lui demandant ce qu'elle désire. « Ne me dis pas rien, sinon je te zigouille! Je te l'offre que tu le veuilles ou non ! » Ton autoritaire bonjour. Et surtout, on ne dit pas non à une femme enceinte. Je regarde d'un air rêveur mes nachos et j'attends avec impatience de pouvoir les engloutir. Pendant que j'en fourre un premier dans ma bouche, de manière très peu polie, j'interroge Elmas. « Et sinon avec le fameux Sam, vous en êtes où?? » Un pavé jeté dans la mare, un !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Empty
MessageSujet: Re: « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya EmptyMar 3 Sep - 0:16

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Tumblr_inline_mildinDrgZ1qz4rgp
Sur la bonne voie depuis quelques jours maintenant, Elmas pouvait de nouveau profiter de la vie comme bon lui semblait. Même si ses divertissements étaient très réduits, c'était bien mieux que de rester de longues heures à s'ennuyer dans cet hôpital. Elle y avait pourtant ses petites habitudes mais la lassitude c'était bien évidemment installée. Heureusement pour elle, la plupart du temps la russe n'était pas seule : elle pouvait compter sur son amie Coleen, qu'elle avait rencontré en début d'année. Ayant elle aussi besoin de dialyses pour vivre à peu près normalement, elles avaient longuement discuté de ce qui leur était arrivé. Elle avait même rendu cette journée plus joyeuse, l'incitant à quitter le centre médical clandestinement pour profiter un peu de San Francisco. Cette même personne avait été là lorsqu'elle avait appris qu'elle aurait à son tour aux dialyses. Au moins, elle allait avoir de la compagnie, c'était plutôt sympa. « Une warrior, exactement ! » répondit-elle en laissant échapper un léger rire. Elle s'était beaucoup battue  pour en arriver jusqu'ici. Les côtés négatifs de la vie, les petits pépins et autre malheur, elle y serait presque habituée. Alors comme elle avait toujours fait avant, elle s'en sortirait. Elle essayait du moins de se convaincre de cette manière et les paroles de sa meilleure ami l'aidait énormément. « J'en ai vaguement entendu parlé, sans pour autant y  prêter plus d'attention. » Elle estimait qu'écouter les ragots des couloirs n'était qu'une perte de temps. Les informations y sont toujours déformées et c'est bien plus intéressant d'en discuter avec la personne concernée ou une personne proche de son entourage. « J'espère que ce n'est rien de très grave ! » Elle se doutait pourtant que si, puisque quitter l'université pour rejoindre l'Europe ne se révélait pas être une décision prise à la légère. En avançant dans leur conversation, elle ne put s'empêcher de ressentir de la culpabilité. Pendant qu'elle restait sagement sur un lit d'hôpital, sa meilleure amie vivait l'enfer sans rien ne pouvoir faire pour lui venir en aide. C'était pourtant son rôle, son devoir d'être présente pour la soutenir et l'aider à aller de l'avant. Elmas n'avait pas été la seule à vivre des moments difficiles, malheureusement.  Elle lui adressa un léger sourire désolée, espérant bien rattraper son retard et lui accorder plus de temps. « Oui, c'est vrai... Mais ça ne m'empêchait pas de passer un coup de fil ou quelque chose dans le genre. » Les paroles de Meleya la réconfortait, retirant une petite part de ce poids sur ses épaules. Sa dernière phrase retint un peu plus son attention. Décidément, elle semblait avoir raté beaucoup de choses. Elle ne savait pas grand chose de ce Kenzo, hormis le fait qu'il était président de la confrérie delta. Convaincue que son amie prendrait le temps de lui en parler lorsqu'elle se sentirait prête, elle préféra ne pas insister. Elle semblait être gênée par cette légère fuite et ne voulait la rendre encore plus mal à l'aise. De toutes façons, Meleya savait très bien qu'en cas de besoin, elle pourrait la contacter à n'importe quel moment pour discuter. « Encore faut-il qu'elle se laisse faire. Ce qui ne s'annonce pas facile avec une personnalité comme la sienne ! » Malgré ses airs de princesse, Elmas savait très bien qu'Eden n'était pas si superficielle et peste qu'elle ne le laissait paraître. Elle le savait, mais ne l'acceptait pas, enfermée dans l'idée qu'elle avait gardé de cette dernière durant toutes ces années. Elle avait beaucoup de mal à se faire à ce changement de comportement, mais avec du temps et de la patience, elles retrouveraient leur complicité d'antan. Elle en était convaincue et ne voyait pas son avenir autrement, et surtout pas son elle. C'était sa moitié, cette partie d'elle-même qui lui avait tant manqué. Elle répondit à la remarque de Meleya d'un signe de tête : Eden ne se résumait pas à cela. Il suffisait de la connaître un peu pour savoir qu'elle n'était pas réellement une princesse de glace. Tout en discutant, elles se dirigèrent vers un stand pour s'acheter de quoi manger. Son ventre commençait à crier famine et elle avait bien besoin d'un remontant. « Pas faux, j'avais oublié ! » ajouta-t-elle tout en rigolant à son tour. Elmas ne pouvait pas comprendre ce que ressentait Meleya puisqu'elle n'avait pas encore eu l'occasion d'être enceinte. La sensation de faim constante devait être plutôt étrange d'ailleurs. Enfin, cela ne la dérangerait pas de manger à longueur de journée. Avec plaisir même ! « Alors pour moi ça sera des frites avec de la mayonnaise et une canette de coca. » Le temps de baisser la tête pour attraper son portefeuille, Meleya la fixait de ce regard qui indiquait qu'elle n'avait pas intérêt à s'opposer à sa volonté. Elle n'était pas habituée à se faire offrir de quoi manger, ou autre chose, et restait toujours très gênée lorsque l'occasion se présentait. Mais cette dernière ne semblait guère prête à céder, bien décidée à lui payer sa commande. Elle se contenta alors de lui sourire, avant de reprendre la parole. « Merci. Mais la prochaine fois, c'est à mon tour ! » Elmas se sentirait mieux uniquement après cette condition acceptée et Meleya le savait bien. La suite de la conversation devint plus... compliquée. Aborder le sujet de Sam était toujours difficile, leur relation étant plutôt étrange. Elle ne savait d'ailleurs pas comment la qualifier, tant cela était flou. Quelques mois plus tôt, elle s'était surprise à avoir quelques sentiments pour celui-ci, alors que s'attacher de cette manière à un homme n'était pas dans ses habitudes. Depuis le fiasco de sa relation avec Zadig, elle préférait rester prudente et ne pas avoir à revivre cette douleur. « Je n'en sais rien, justement. » En tout cas, il n'allait pas l'accueillir à bras ouverts lorsqu'il la croisera sur le campus. « Disons que j'ai … omis de lui dire certaines choses. »  Les yeux plantés sur ses frites, elle avait baissé d'un ton, autant gênée que honteuse par ce qu'elle allait dire. « Je ne lui ai donné aucunes nouvelles. Il ne sait même pas que j'ai été hospitalisée. Honnêtement, je ne sais pas ce qu'il m'est passé par la tête, ni pourquoi j'ai agi comme ça. » Elle ne voulait pas l'inquiéter, sûrement, ni de l'affoler pour quelque chose d'aussi anodin. Elle n'était pas supposée rester longtemps à l'hôpital. Alors lorsqu'elle apprit que son cas était plus compliqué que prévu, elle avait sans cesse repousser le moment où elle l'informerait de son état. Finalement, elle avait jugé bon de ne pas lui dire du tout, décision qui se révélait complètement immature. « Mais ce qui est fait est fait, et on ne peut pas repartir en arrière. » Malheureusement. Tout aurait été tellement plus simple sinon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Empty
MessageSujet: Re: « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya EmptyJeu 17 Oct - 2:46

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Empty
MessageSujet: Re: « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya Empty

Revenir en haut Aller en bas

« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. (gclc&mri)
» Tout doit être clair.
» « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
» La famille doit être un petit nid d'amour et douillet. [ Pv famille O'Malley, et O'Griffin, et Shannon bien entendu ^^ ]
» Suivre une personne, sa carrière, et être invisible. N'est-ce pas être un fan ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-